🔵 MID MORNING SHOW [ L-Zone ] Thème : Violences en milieu scolaire Pamela Patten reçoit Virginie Bissessur, Psychologue clinicienne, ce vendredi 21 mars 2025 à partir de 10 heures 📞Vos appels au 213 77 77 🔴Emission live à suivre également sur notre application TOPFM LIVE TV et sur Parabole chaine 36 📲Comment faire: Téléchargez notre application "Top FM Mauritius" sur l'App Store ou le Google Play Store, puis sélectionnez TOPFM LIVE TV.
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ÉducationTranscription
00:00Merci de nous rejoindre en live, alors aujourd'hui dans Ellezone, on a le plaisir d'accueillir
00:13Virginie Bissessard, psychologue clinicienne.
00:15Bonjour Virginie.
00:16Bonjour Pamela.
00:17Bonjour aux auditeurs.
00:18C'est avec beaucoup de plaisir qu'on se retrouve, puisque dans le passé, pendant
00:23des années, pratiquement tous les mois, vous étiez avec nous, et entre temps, homme direct
00:30Et aujourd'hui, on peut venir en tant que psychologue clinicienne, et on peut discuter
00:34d'un problème qui malheureusement peut faire ravage en milieu scolaire, dans l'école,
00:40ce sont des violences.
00:41Oui.
00:42Alors, peut-être la première question, Virginie, quels sont les types de violences qu'on peut
00:51trouver, qui peuvent arriver ?
00:52Alors, il y a plusieurs formes de violences, et nous nous trouvons là dans les journaux,
00:57depuis qu'il y a ce suicide malheureux de cette adolescente-là, nous ne pouvons plus
01:01causer beaucoup de bullying dans l'école.
01:03Mais on peut réaliser que dans l'éducation aussi, il y a des enfants qui parlent violent
01:08entre eux.
01:09On peut prendre conscience de ça maintenant, alors que c'est un phénomène qui a existé
01:12depuis très longtemps, qui est toujours là.
01:15Mais on ne peut pas le causer comme maintenant.
01:16On ne peut pas le causer, c'est un peu tabou, et peut-être c'était un peu moins répandu
01:19aussi.
01:21pour relayer toutes ces vidéos-là en live, dans la guerre, l'horreur, etc., etc.
01:27Mais, pour revenir à vos questions, les différents types de violences, il y a la violence verbale.
01:33Déjà, comment c'est né dans les enfants, il y a des enfants comme ça, il y a des enfants
01:40non gâtés, mais des enfants non gâtés qui sont humiliants, ça ne commence pas là,
01:45ça ne commence pas dans les gens-là, il y a des gens qui nous réprochent des affaires,
01:50surtout on s'attaque aux physiques, on s'attaque à des affaires qu'ils en font, là les papoukas
01:54font n'importe quoi par rapport à ça.
01:56Et il y a toutes sortes de formes de discriminations sur le corps, sur couler à la peau, leur
02:04religion.
02:05Il y a beaucoup de raisons pour attaquer et faire des violences verbales, des violences
02:13psychologiques, psychologiques d'abord, et ensuite ça passe à un niveau et ça commence
02:18à devenir physique, quand on se retrouve battu, on met un petit claque derrière la
02:23tête, et cette violence-là s'escalade, et c'est comme ça qu'on retrouve des élèves
02:29qui se battent à l'école, parce qu'ils ne peuvent pas penser à la guerre, ils commencent
02:33à se battre, ils commencent à se battre dans l'école, et ils ne peuvent pas le régler,
02:37ils ne peuvent pas le finir, ils se battent, et donc du coup il y a de la violence physique,
02:41mais aussi il y a de la violence sexuelle aussi, qui n'est pas causée, qui est encore
02:45plus tabou qu'il n'y a pas de violence bullying-là, quand il y a de la sextation, c'est-à-dire
02:51il m'envoie une petite photo, et là je fais un chantage à l'auteur parce qu'il m'envoie
02:54une petite photo, je prends une photo, je ne sais pas quoi, je peux pas lui dire de
02:58faire ça, ça, ça avec moi, donc il y a plusieurs types de violences qu'il peut trouver,
03:03qu'il peut clatter dans les écoles, beaucoup sont tabous, mais il arrive un jour quand
03:08nous faisons des affaires en face, parce qu'il y a une étudiante qui a suicidé en
03:15début d'année, et ce n'est pas une affaire nouvelle aussi, malheureusement.
03:19Oui, alors d'après vous, pour quelles raisons, qui fait qu'il arrive ça ?
03:24Qui fait qu'il arrive ça, parce qu'il m'a pensé que depuis un petit moment, la société
03:30peut changer, qu'il n'y a plus beaucoup de violence aussi, et en parallèle, ce qu'il
03:34nous observe aussi, c'est que les autorités, les parents ne peuvent pas prendre leurs responsabilités,
03:41ils peuvent prendre le temps pour réagir, parce que comme d'habitude dans nos sociétés
03:45mauriciennes, il y a un tabou, il n'y a pas de réputation de l'école, de la famille,
03:51etc.
03:52Mais au final, dans le fait qu'ils ne peuvent pas prendre leurs responsabilités, qu'ils
03:55ne prennent pas les bonnes mesures pour nous tacler ce problème-là, résultat, les enfants
04:01peuvent souffrir dans l'école.
04:03Alors, autant chez la fille comme chez le garçon ?
04:06Oui, ce n'est pas une question de sexe, de genre, c'est une question de simplement
04:13des dynamiques de groupe, qu'on nous trouvait dans un groupe qui a des enfants qui sont
04:17peut-être un petit peu plus tranquilles.
04:19Vite en guette, là !
04:21Voilà, parce qu'il n'y a pas beaucoup de fans, il n'y a pas beaucoup de réponses,
04:25et puis finalement, il n'y a juste ça aussi, il y a tous les autres enfants qui peuvent
04:29assiser, guetter, battre l'âme, encourager, même si eux ne peuvent pas bullier ces victimes-là,
04:35mais en étant un « bystander » passif, tu peux « empower » la personne qui peut
04:42bullier à faire plus, parce qu'ils ne peuvent pas se rapprocher de ces cas-là.
04:46Vous mentionnez tout à l'heure la famille.
04:48Vous pensez que dans la majorité des cas, les familles sont au courant des problèmes
04:55comme le bullying, le harcèlement que les enfants peuvent gagner dans l'école ?
04:58Ce que les enfants disent en consultation, c'est que quand ça arrive, ils se préoccupent
05:02de ce qu'ils vont dire à leurs parents, parce qu'ils se préoccupent, attention,
05:06quand les parents pourront entrer là-dedans, pourront causer avec la recteur ou la ministre
05:09dans l'école, ça peut être pire, et bien souvent, c'est le cas.
05:13Quand les parents, par bonne volonté, vont essayer de trouver une solution pour leurs
05:18enfants, le bullying, quand ils le trouvent, ça les excite encore plus, ou alors la forme
05:25de bullying devient plus discrète, mais ce n'est pas pour autant que le bullying
05:29va s'arrêter, c'est-à-dire qu'il faut faire plus attention, il ne faut pas faire
05:32ça devant la ministre, il faut le faire dans un petit coin, il faut le faire plus
05:35subtilement, mais ça continue, et il devient plus vicieux.
05:39Donc pour la victime, c'est un cercle infini, quand elle retrouve les maillets, plus elle
05:44demande de l'aide, plus ça déclenche les autres types de réactions et les autres types
05:48de violences aussi.
05:49Alors ça peut être pour la victime, il peut y avoir une hantise, un père qui n'a pas
05:54voulu peut-être retourner à l'école, alors comment est-ce qu'on peut se sentir vis-à-vis
06:00face à ce type de monde qui peut peut-être en avoir plusieurs ?
06:04Oui, parfois plusieurs, on dirait.
06:05C'est un peu comme Rome, on va dire.
06:07Oui, bien écoutez, c'est vraiment très dommageant pour nos enfants, parce que les
06:11enfants peuvent développer.
06:13L'adolescence, c'était une période critique, même à l'âge primaire aussi.
06:19Quand on peut construire une confiance en nous, donc quand on voit cette violence-là
06:24et qu'elle est répétée à long terme, parce qu'on ne peut pas dire qu'il y a un
06:28cercle qui nous attaque, et c'est fini là.
06:30On peut dire que tous les jours, on ne peut pas attendre qu'on se frotte les mains pour
06:34qu'on soit dans un coin.
06:35Aller à l'école avec cette peur au ventre, ça dégrade la confiance en soi, ça crée
06:42des traumas pour les enfants et on trouve parfois des phobies scolaires, des enfants
06:47qui ne veulent plus aller à l'école du tout.
06:49Ils tiennent tous leurs prétextes, grand matin, ventre fait un mal, CV fait un mal,
06:52les pieds font un mal, ils ne veulent pas aller à l'école, ils ne veulent pas faire
06:56des devoirs, ils ne veulent pas aller à l'école, ils ne veulent pas être confrontés
07:01à ça.
07:02Et puis il y a un autre problème aussi, c'est que ça ne se passe pas que dans l'enceinte
07:05de l'école, ça se passe aussi devant l'école.
07:07Et là, qui est responsable quand ça peut arriver, le chemin, quand la classe est finie
07:12et que cette victime-là peut être bulliée, le chemin pour aller prendre ce bus, dans
07:17le bus, comment, qu'est-ce qu'il se passe en dehors?
07:20Tu as mentionné une barricade, alors justement, qu'est-ce qui peut arriver pour ces enfants
07:25qui peuvent guetter, comment on peut dire, pour faire des tapes lamées et tout, ce témoin,
07:30ces bullies-là, et non seulement les élèves, les étudiants, mais aussi le recteur ou la
07:38rectrice.
07:40Mais nous trouvons les effets désastreux de la compétition à tout prix dans le milieu
07:45de l'éducation, parce que c'est ce qu'on oublie aussi, c'est que l'éducation doit
07:49aussi passer certaines valeurs, d'accord?
07:51Bien sûr, c'est la responsabilité des parents, montrer les bonnes manières et les valeurs
07:56à la maison.
07:57Mais l'école aussi a peut-être une responsabilité de renforcer ces bonnes valeurs-là, ce n'est
08:01pas que la bienveillance, la compassion, l'empathie, l'entraide, plutôt que d'exciter
08:06la compétition avec un élitisme qui est fait pour un happy few, c'est tout.
08:11Donc, nous trouvons les pays nordiques, ils commencent à intégrer ces enseignements-là
08:17dans l'éducation, dès la maternelle, c'est à cause de la bienveillance, c'est à cause
08:21de la gender equality, c'est à cause de l'inclusion, c'est à cause de la compassion, et nous
08:26trouvons que les incidents de bullies-là, ça a un effet drastique.
08:33Donc, peut-être c'est un exemple qu'il nous faut commencer à réfléchir, au lieu
08:38de mettre toutes sortes de sujets technologiques qu'ils peuvent nous donner aux enfants,
08:41qu'ils peuvent perdre du temps, qu'ils ne peuvent pas le faire, qu'ils ne savent pas
08:43combien de sujets, nous recentrer nous-là, ce qui est important.
08:47Bien sûr, le côté académique est important, les enfants ne doivent pas seulement lire,
08:51écrire, ils doivent être capables d'accéder à une étude supérieure s'ils l'ont envie
08:55et s'ils le sont capables, mais d'un autre côté aussi, il nous faut apprendre les citoyens
08:59à devenir le savoir-vivre ensemble.
09:02Nous, à cause du mauricianisme, nous ne faisons pas l'indépendance, ça aurait été peut-être
09:08une bonne occasion de pouvoir insuffler ces valeurs-là et de commencer quelque part pour
09:14qu'ils nous créent quand même un climat plus sécure pour les enfants qui perdent l'école.
09:19Alors, nous ne causons pas les victimes, comme vous l'avez dit récemment, vous parlez de
09:23l'école bien souvent, je trouve tout ça exquis.
09:26Maintenant, le poterie, c'est un djinn qui fait du mal là, est-ce qu'il est dans votre
09:31tête de finir comme si vous connaissiez ce qui pouvait arriver quand vous n'étiez pas
09:35à l'école, vous n'aviez que ça dans la tête?
09:37Non, on ne m'a pas pensé.
09:38Il ne faut pas oublier que ces enfants qui étaient boulis là, ils aussi ont des enfants,
09:43d'accord?
09:44Et bien souvent, les boulis, ils manquent de confiance dans eux aussi.
09:49Seulement, ils restent tranquilles, ils peuvent overstep, overreact, passer à l'axe, c'est-à-dire
09:55qu'ils appliquent une violence sur les autres pour que vous vous sentez, ils reprennent
09:59confiance en eux, pour que vous vous sentez, ils dominent qui ils sont, pour que vous vous
10:02sentez, c'est une valée finalement.
10:04Donc, chez les boulis, ça vient d'une faille narcissique, d'une faille de la confiance
10:09en soi, ça porte un boubou aussi, ça ne porte pas du bien-être de l'enfant, ça porte
10:13un mal-être de cet enfant-là qui, au lieu de rester tranquille et de se renfermer,
10:17il choisit une autre stratégie, c'est la stratégie de la violence.
10:21Maintenant, nous y trouvons une solution, nous vivons dans une société malade, qu'est-ce
10:26qu'il y a de la solution d'après vous que nous pouvons mettre en place?
10:28Et bien, comme on le fait, les pays nordiques, quand même, ils ont un système éducatif.
10:34Voilà, c'est un exemple mis et l'Australie aussi travaille énormément là-bas.
10:39Nous trouvons que l'Australie interdit les réseaux sociaux, les enfants en bâtelage.
10:44Je ne me rappelle plus, je pense que c'est 16 ans et c'est très bien.
10:48C'est des mesures qui nous permettent d'inspirer nous pour pouvoir les mettre et mettre des
10:52gaudes fous.
10:53Nous avons des gaudes fous, nous avons des guidelines et surtout, nous avons des autorités
10:59qui prennent des responsabilités dans l'école parce qu'il y a un protocole pour apporter
11:03un incident.
11:04Chaque école, privée ou publique, a un protocole pour gérer les incidents.
11:12Please, arrêtez de faire l'autruche parce que quand on peut faire l'autruche, il y a
11:18plus de problèmes, plus d'événements parce qu'il a fallu une éclatée d'arrivée plus
11:21grave que si on faisait la prévention.
11:24Donc, on peut faire la semaine de l'alimentation, on peut faire la semaine des droits de l'enfant,
11:30etc.
11:31Qu'est-ce qui fait de ne pas faire une semaine anti-bullying?
11:33Il y a certaines écoles privées qui ont déjà commencé la semaine anti-bullying,
11:38où les pédestriens sont appelés à participer, à accuser de la bullying, etc.
11:43Donc, ce n'est pas une affaire impossible que d'identifier un stakeholder qui est capable
11:50de délivrer sa cour de compassion, d'empathie anti-bullying et d'implémenter ça dans
11:57les écoles, des semaines de prévention parce qu'il y a toutes sortes de qualités formes
12:02violentes et on peut trouver comment ça peut éclater dans les faits divers.
12:05Donc, avant qu'il n'y ait pas de faits divers, la prévention est mieux qu'une cure.
12:09Alors, qu'est-ce qui est une solution?
12:10Il n'y a pas une solution d'après vous pour faire que les enfants puissent venir comme
12:14ça et demander à leurs parents de les transférer?
12:16Il n'y a pas que ça à l'école là?
12:17Alors, transférer c'est une solution aussi, oui, parce qu'il peut faire pour protéger
12:22les enfants là et ça ne sert à rien de persister quand on peut trouver que la famille
12:27se retrouve confrontée avec une école qui ne peut pas écouter les autres, qui ne peut
12:31pas soutenir les enfants là, qui n'ont pas la capacité de protéger l'enfant au
12:34sein de son établissement.
12:36Les enfants là sont toujours exposés à la violence.
12:38Je comprends que ce n'est pas facile aussi parce que les enfants là se niquent, ils
12:41ne veulent pas vous faire ça.
12:42Ils vont professer, ils veulent pas vous faire ça.
12:44Donc, c'est compliqué ce qu'il nous peut causer là.
12:46Je comprends qu'il faut des professeurs, des recteurs, des autorités.
12:49Ce n'est pas une affaire facile non plus, mais tant qu'ils nous mettent un blind-eye
12:55et disent « après on va regarder ça, après on va regarder ça », voilà le résultat.
12:58Vous pensez aussi ou au courant, l'Inde mentionne les sectes qui existaient dans certains milieux
13:07scolaires, cette façon vestimentaire changée, cette pensée comme s'il n'y a que la mort.
13:14Alors tout ça là malheureusement peut faire surface, peut affecter nos bannes aines.
13:20Alors je n'irai pas jusqu'à dire que ce sont des sectes.
13:22Ce sont des mouvements, on va dire, émogotiques, c'est un lifestyle particulier certes,
13:33un lifestyle qui porte beaucoup sur des traumas.
13:38En général, les enfants qui s'identifient à ça, ce sont des enfants qui ont énormément
13:41de traumas, qui ont des difficultés et qui à travers ce look, à travers cette musique,
13:46à travers le portage de certaines idées communes, l'idéalisation du suicide, de
13:51la souffrance, etc., ne sont pas des bonnes affaires, mais à travers ces bonnes affaires-là,
13:56vous vous retrouvez dans une communauté, vous vous retrouvez avec vos camarades qui
13:59peuvent souffrir parce qu'ils sont tous seuls dans vos souffrances.
14:02C'est comme ça qu'ils nous entendent plus que du côté secte, occulte, c'est pas tout
14:08à fait ça.
14:09Mais vous pensez à ces bonnes enfants-là, est-ce que vous pouvez manifester ça pour
14:14qu'ils soient capables de trouver leurs affaires et qu'ils arrivent aux enfants ?
14:19Bien sûr, quand un enfant misbehave, c'est jamais, enfin c'est rarement pour perversion
14:24et plaisir de misbehave.
14:26C'est toujours pour un message caché derrière, c'est une malette pour ça.
14:31Donc bien sûr, il faut mettre des limites aux enfants pour qu'ils puissent exprimer
14:35leur colère dans toute sa qualité de forme qui rendent les autres.
14:39Mais il faut entendre aussi que la personne qui peut faire la bullying à ses camarades,
14:45lui aussi, il peut causer une place où il peut souffrir.
14:49Oui, donc comme si, que ce soit la victime ou bien lui.
14:55Tous les deux, il y a un espace où on peut dire ça, où on peut dire que c'est ce qui
15:00peut faire les autres du mal et qu'il y a un propre psychologue qualifié capable d'aider
15:07les autres à dépasser cette souffrance-là, reprendre le contrôle de leurs émotions,
15:12reprendre le contrôle de leur frustration, comment nous exprimer une colère, comment
15:15nous exprimer une frustration d'une façon qui est socialement acceptable.
15:19Alors conseil justement, que ce soit aux parents ou aux enfants.
15:24Alors là, une question, ne pas causer du bullying surtout entre les jeunes, mais parfois
15:29arriver entre un enseignant et un enfant.
15:33Oui, malheureusement, ça n'est pas un cas rare.
15:38Ça arrive plus régulièrement que parfois, il n'y a pas de professeur qui malheureusement
15:44n'a pas sa vocation de transmettre ou alors peut-être que c'est ce système élitiste
15:50aussi-là qui nous met toujours en avant, c'est qui fait bien le travail, c'est qui
15:54a la difficulté, c'est le black sheep d'en place nous concentrer, nous, les autres difficultés
15:58pour aider les autres parce que c'est ça, les enfants-là qui ont les plus grands besoins
16:01scolaires.
16:02Mais il n'y a pas de professeur qui n'a pas sa vision-là et forcément, je ne participe
16:07dans ce bullying-là.
16:08Récemment en France, il y a des enfants, le cas d'Evaelle, c'est une jeune fille de
16:1513 ans qui est suicidée suite à un bullying et nous avons vu que récemment, la professeure
16:21est condamnée à, il me semble, deux ans de sursis pour avoir participé et ne pas
16:27avoir reporté sa case-là.
16:29C'est terrible.
16:32La justice a trouvé qu'il y avait une responsabilité dans le suicide de ces enfants-là parce qu'ils
16:38n'ont pas reporté la case-là et ils n'ont pas participé, ils ont donné la main à
16:41les autres élèves pour bullier ces enfants-là.
16:44Oui.
16:45Alors, Thalia, peut-être nous révéler un petit peu le bon conseil aux parents et aux
16:47enfants.
16:48Nous quittons les conséquences maintenant.
16:49Ces enfants-là, c'est l'adulte de demain.
16:52Nous avons déjà justement eu des témoignages que l'on peut faire surtout à un auditeur,
16:59à un internaute qui nous raconte qu'à l'école primaire, il subit un harcèlement
17:05aigu.
17:06Il grandit avec ça.
17:08Et quand il grandit, maintenant les adultes ne sont pas capables de lier ça.
17:12Ça reste enfoui.
17:13Et ce type à ce tour, il n'y a pas de problème.
17:17Il a fait un cours.
17:20Vous pensez qu'il y a un petit peu pour autant.
17:22C'est un trauma profond parce que ça dure longtemps, cette violence.
17:29Ce n'est pas un coup, c'est pendant des années et c'est une peur vraiment viscérale
17:35chez l'enfant.
17:36Et nous trouvons l'art d'un cas qui vous peut mentionner parmi l'art qui n'est pas
17:41l'art de l'enfant.
17:42C'est l'art de l'enfant.
17:43C'est l'art de l'enfant.
17:44C'est l'art de l'enfant.
17:45C'est l'art de l'enfant.
17:46C'est l'art de l'enfant.
17:47C'est l'art de l'enfant.
17:48C'est l'art de l'enfant.
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18:16C'est l'art de l'enfant.
18:17C'est l'art de l'enfant.
18:18C'est l'art de l'enfant.
18:20Alors, qui n'a pas à le faire, nous fait une pause avant, parce qu'il a déjà commencé
18:23à téléphoner, nous, le 213, 77, 77.
18:36Téléchargez notre application Top FM Radio sur App Store, Play Store et sur aussi Huawei
18:43App Gallery.
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19:00complète, factuelle et crédible.
19:44Madame, only beauty.
20:14Fréquences Top FM dans le Nord et le Sud, 106.0.
20:22L'Est et l'Ouest, 105.7.
20:27The Mid-Morning Show on Top FM
20:34Violence en milieu scolaire.
20:35Nous percevons Virginie Bissessat, psychologue clinicienne.
20:39Juste avant la pause, peut-il dire quand ça arrive à un large adulte de subir cette
20:45violence-là, très jeune, peut-être en tant qu'adulte, il y a l'espoir, Virginie,
20:51de sortir de ça, trop malade?
20:54Oui, il y a l'espoir de se remettre et de retrouver une vie à peu près normale.
20:59Aucun psychologue peut ne pas aller faire ça dans le cerveau, dans la mémoire d'un
21:05adulte.
21:06Mais nous pouvons travailler, se reconstruire, reprendre confiance en soi, contrôler nos
21:12émotions quand ça a débordé, parce que bien souvent quand on a un trauma, il y a
21:16aussi des triggers.
21:17Et c'est des triggers qui font que la maladie se refait sur la face, nous perdons les pieds
21:22pendant un moment, nous ne pouvons pas contrôler nos émotions, etc.
21:26Donc il y a toutes sortes de techniques pour retravailler cela.
21:29Il y a de l'espoir.
21:30Seulement, il faut accompagner avec un professionnel.
21:34Justement, nous devons donner des conseils aux parents, aux enfants, et puis peut-être
21:40d'une façon générale, le rôle même de l'établissement scolaire, de l'école,
21:44du collège.
21:45Oui, parce qu'il est l'heure qu'ils nous tacklent ça et qu'ils nous prennent des
21:49responsabilités.
21:50Beaucoup, ce qu'ils nous demandent, nous, les psychologues, dans nos consultations,
21:54avec les familles qui nous travaillent, nous nous posons des questions.
21:57Quand ça peut arriver, je peux aller de l'autre côté, etc., etc.
22:03Recteur, il appelle les parents à une cause.
22:06Parfois, même Recteur peut dire qu'il perd les parents, ça bouille là.
22:09Ces parents-là sont agressifs.
22:11Ils peuvent faire des autres dans l'école, blablabla.
22:14Mais alors, parce qu'il te perd un parent, tu laisses les enfants souffrir dans tout
22:19l'établissement.
22:20On bat toutes les responsabilités.
22:22Donc, nous, on commence à prendre nos responsabilités.
22:26Peut-être aussi, il faut renforcer ce protocole-là.
22:30Renforcer le training des professeurs, le training des recteurs pour gérer des situations
22:36difficiles comme ça, qui est bien complexe.
22:39Tu as les émotions, tu as la violence, tu as les traumas des enfants, tu as la victime,
22:43le bourreau.
22:44Donc, il y a beaucoup de layers là-dedans.
22:46Ce n'est ni blanc ni noir.
22:48Donc, peut-être qu'il faut équiper les staffs à être plus aptes à gérer ça.
22:55Est-ce qu'il y a autant chez la fille que chez le garçon?
22:59On est dans le même collège mixte.
23:01C'est un collège où il y a 10 filles et un garçon.
23:03Il y a quelques jours, nous nous trouvons justement une bagarre éclatée entre deux filles.
23:09Oui, c'est vrai que le stéréotype que la femme a dans la société, c'est qu'elle
23:13nous douce et nous souriante.
23:15Et nous choquer quand on nous trouve des filles capables de montrer la même violence
23:19que les garçons pendant la guerre.
23:21Mais la violence, ce n'est pas une question de genre.
23:24Tout le monde est capable, ce n'est pas.
23:27Chacun a ses limites.
23:29Ceux qui nous supportent.
23:31Si quelqu'un nous pousse en dehors de nos limites,
23:33ou si une situation amène nous côté de nos limites,
23:36dépasse nos limites, parfois nous perdons les pieds.
23:39Alors, qu'en est-il pour les parents?
23:41On connaît un moment où certains parents,
23:43la loi dans la maison, ils disent
23:45« Allez, les enfants, montre-moi que c'est la même qui te bat. »
23:48C'est la même chose.
23:50Il y a des questions.
23:52Il n'y a pas d'autres violences.
23:54Vous pouvez dire à un enfant « Arrête de te battre pour eux,
23:56c'est moi qui vais te battre. »
23:58Donc, quel exemple vous pouvez donner?
24:00Il n'y a aucune logique là-dedans.
24:02Et c'est vrai que malheureusement,
24:04parfois quand on est confronté au fait qu'on signale
24:06qu'à l'école, on ne trouve rien changé dans cette situation-là,
24:08il faut aller à la police.
24:10Il faut aller à la police parce que maintenant
24:12le « New Children's Act 2020 » est très clair
24:14sur le « bullying ».
24:16Pas forcément à l'école, mais « bullying ».
24:18En général, « cyberbullying » aussi.
24:20Parce que faire des vidéos,
24:22partager des photos
24:24sans le consentement des enfants-là, etc.
24:26Il y a des choses
24:28avec les mineurs.
24:30Oui,
24:32entre mineurs.
24:34Nous aussi, nous sommes choqués parce que
24:36les stéréotypes qu'il y a, c'est que les enfants sont gentils
24:38et obéissants. Mais non, ce ne sont pas tous les enfants
24:40qui sont gentils et obéissants.
24:42Maintenant, qu'est-ce qu'ils nous feront avec ce qu'ils partagent dans leur maison?
24:44Comment nous accompagner les enfants-là
24:46pour qu'ils aient l'espace pour les causer,
24:48pour qu'ils aient l'espace pour les défouler
24:50sans qu'ils fassent du mal à leurs camarades?
24:52Alors, une autre question,
24:54justement, Thalela,
24:56qu'est-ce que les parents sont capables de faire?
24:58Est-ce qu'il peut
25:00parfois arriver, avec tous ces réseaux sociaux
25:02qui existent là,
25:04peut-être que les parents-mêmes ne sont pas au courant
25:06qu'ils ont des enfants dans cette situation-là,
25:08que ce soit la victime
25:10ou l'inverse?
25:12Et votre réaction?
25:14Souvent, les parents découvrent le poteau rose
25:17et découvrent un stage
25:19où c'est déjà trop tôt
25:21où la prévention est déjà finie.
25:23Ils prennent action parce qu'il y a un problème là,
25:25ils clattent et nous retrouvons-nous
25:27au pied du mur en tant que parents
25:29parce que voilà, nos enfants, les victimes,
25:31peut-être qu'il y a une bonne photo
25:33ou en tout cas, les enfants-là finissent
25:35mal ré-traumatisés, leur performance scolaire
25:37est chutée, ils peuvent avoir des symptômes
25:39de mal au ventre, ils peuvent être malades
25:41et venir au docteur.
25:43Donc, nous retrouvons-nous avec une situation compliquée à gérer.
25:45Et mes parents ont besoin de mon soutien aussi
25:47et c'est là que l'école
25:49nous a offert un espace,
25:51nous avons un psychologue.
25:53Alors justement,
25:55ou en tant qu'un psychologue,
25:57plusieurs personnes indiennes
25:59ont besoin. Dans certains collèges
26:01quand même, dans certaines écoles, il y en a?
26:03Alors bien sûr,
26:05au ministère de l'Éducation,
26:07pour chaque zone, il y en a
26:09des counselors, des psychologues éducateurs,
26:11des staffs.
26:13Mais bien sûr, par rapport au nombre
26:15d'élèves qu'il y a, si on fait le ratio,
26:17on n'est pas bon.
26:19Il va falloir recruter,
26:21former ces staffs-là
26:23parce que, quand on peut
26:25prendre un enfant en thérapie,
26:27ça veut dire que presque toutes les semaines,
26:29recta recta, nous avons besoin de lui
26:31pour qu'il avance,
26:33pour qu'il fasse un progrès.
26:35Nous ne pouvons pas venir une fois tous les 3 mois,
26:3715 minutes, pour faire un progrès.
26:39C'est pareil avec les speech therapists,
26:41nous manquons des staffs pour que
26:43cette thérapie-là, elle soit très efficace,
26:45rapidement.
26:47Et c'est pour ça que les parents
26:49découragés, ils s'arrêtent
26:51avec les psychologues parce que les enfants-là,
26:53ils n'ont même pas envie de causer. Une fois tous les 3 mois,
26:55ils viennent me donner 10 minutes.
26:57Alors conseils aux parents, mais maintenant
26:59les enfants, quels conseils ou personnalités
27:01est-ce qu'il faut donner en tant que psychologue clinicienne?
27:03Moi,
27:05j'aimerais parler à deux types d'enfants.
27:07Ces enfants qui sont victimes-là,
27:09même s'ils ne causent pas avec un adulte,
27:11ils causent avec un deuxième,
27:13avec un troisième,
27:15avec tout le monde qu'il faut.
27:17Jusqu'à ce qu'ils te trouvent quelqu'un
27:19qui te protège.
27:21Il ne faut pas aller.
27:23Il ne faut pas rester tranquille.
27:25Il ne faut pas attendre que ça arrive,
27:27la violence physique, que ça arrive la guerre
27:29pour dire oui, depuis un an, ça n'a pas été
27:31déroulé dans la classe.
27:33Et aussi, j'aimerais m'adresser aux enfants
27:35qui regardent et qui n'ont pas faim.
27:38Parce que ce sont des camarades.
27:40D'accord?
27:42Même s'ils ne sont pas BFF avec les autres,
27:44ils ne sont pas meilleurs amis,
27:46mais demain, il est grave, toi.
27:48Donc, en place de rire bêtement,
27:50de faire une vidéo,
27:52aller crier à un adulte,
27:54aller voir un policier,
27:56aller voir une mère dans l'école,
27:58aller voir quelqu'un dans l'administration
28:00pour témoigner de ce problème-là
28:02et prendre ce problème-là en charge.
28:04Oui.
28:06Ça n'a jamais, justement, commencé
28:08à l'école.
28:10Et ça peut durer.
28:12C'est à l'école, donc en dehors
28:14du milieu scolaire.
28:16Oui, mais je pensais que la présence de policiers
28:18était renforcée dans ce milieu-là.
28:20Dans l'école, dans les places
28:22où les enfants fréquentaient
28:24après l'école.
28:26Et les policiers étaient vigilants.
28:30Alors, nous profitons de l'occasion,
28:32nous pouvons consulter en milieu scolaire,
28:34justement, des cas d'attouchement
28:36sur nos jeunes, sur nos enfants,
28:38mais quant il y en a.
28:40Oui. Malheureusement, la violence sexuelle
28:42c'est une affaire qui ne peut pas prendre aucun congé.
28:44Et tous les jours,
28:46des cas d'attouchement arrivent.
28:48Et il y a des stops.
28:50Toutes les semaines, il n'y a pas de nouveau cas qui rentrent.
28:52Les parents désespérés vont téléphoner.
28:54Les attouchements en milieu scolaire,
28:56ça arrive aussi.
28:58Et parfois, entre mineurs,
29:00parce qu'encore une fois,
29:02quand on nous donne un portable,
29:04une tablette avec les enfants
29:06et qu'ils ne nous permettent aucune restriction,
29:08là, il suffit de deux clics
29:10pour arriver sur des contenus violents
29:12et pornographiques.
29:14Nous, les enfants, on peut trouver ça,
29:16comment dire, limite mesmerisé
29:18par autant de violence, fasciné
29:20par autant de violence, que ce soit
29:22sexuelle ou physique.
29:24Et on trouve ça au quotidien,
29:26arriver là, on passe à l'acte.
29:28Le papa comprend
29:30ça se passe entre deux adultes consentants
29:32et ce n'est pas assez ça
29:34pour les autres camarades.
29:36Il ne faut pas oublier qu'il y a dans les auteurs
29:38de violences sexuelles, encore des auteurs
29:40sont des mineurs.
29:42Donc, 25% des cas passent
29:44entre enfants.
29:46Alors, il y a plusieurs cas, justement,
29:48qui sont signalés, on peut dire, entre enfants.
29:50Oui.
29:52La famille, elle a 13 ans, son grand-père
29:54et une étudiante
29:56de 17 ans avec
29:59comme si le responsable
30:01de l'établissement scolaire.
30:03Oui. C'est une bonne position
30:05de pouvoir. On a un professeur,
30:07on a un mentor,
30:09on a un grand-cousin,
30:11on a un grand-tonton, une grande-maman
30:13qui est respectée dans la famille.
30:15Donc, nous, c'est à vivre ce charisme-là,
30:17c'est à l'autorité que les autres
30:19reconnaissent dans nous-là pour nous
30:21abuser de la situation
30:23de vulnérabilité.
30:25Et là, le grand-père, ben voilà,
30:27parce qu'il peut monter, il peut rester tranquille.
30:29Et le recteur, bon ben,
30:31pas besoin de faire un dessin, hein.
30:33Je pense que c'est pas la première victime, c'est pas la dernière
30:35non plus si on l'arrête pas, right?
30:37Donc, ce qu'il nous faut comprendre,
30:39c'est que
30:41tant qu'ils ne veulent pas
30:43joindre la loi,
30:45tant qu'ils ne veulent pas arrêter pour la loi,
30:47que la justice n'ait pas donné de jugement,
30:49on peut continuer.
30:51Ma notaire, elle n'arrête pas elle-même.
30:53Nous faisons une pause après
30:55pour la dernière partie de l'émission.
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