• il y a 7 mois
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Tous les jours dans Culture Médias, Jean-Pierre Foucault dresse le portrait sonore de l'invité. Ce vendredi 19 avril, c’est le présentateur de télévision Michel Drucker.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
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Transcription
00:00 Europe 1 Culture Média 9h30 11h Jean-Pierre Foucault
00:05 Dans un instant Emmanuel Moir va nous rejoindre mais nous sommes toujours avec Michel Drucker
00:09 que l'on retrouve dans Vivement Dimanche chaque semaine sur France 3 à 13h30.
00:13 Cher Michel, nous allons maintenant dresser votre portrait sonore, des petits sons
00:17 qui vous rappelleront quelques grands souvenirs. Voici le premier.
00:29 Sport Dimanche. Solange Peter.
00:32 Nous sommes en 1964, c'est votre première apparition dans Sport Dimanche avec Néon Zitrone et Roger Couder.
00:37 Vous avez 23 ans et votre père vous voyant à l'écran a appelé votre patron Raymond Marsillac
00:42 pour le sommet de vous retirer immédiatement de l'antenne. C'est vrai ça ?
00:46 Absolument. Qu'est-ce qu'il lui est passé par la tête ?
00:49 Parce qu'il n'était pas au courant et puis il a téléphoné, il a dit
00:53 il n'a aucun diplôme, aucune culture, il se ronge les ongles.
00:57 Il a dit "vous allez avoir de gros soucis avec lui".
00:59 Et Marsillac il dit "ben oui mais j'ai une mauvaise nouvelle pour vous docteur, on va le garder".
01:04 La suite vous connaissez.
01:06 Bien sûr. Deuxième extrait, écoutez bien.
01:08 Alors Michel, vous reconnaissez la chanson ? Peut-être pas, moi non plus.
01:20 Mais je vais vous dire, c'est l'hymne de la Coupe du Monde 74 en Allemagne.
01:24 Vous étiez commentateur pour les matchs de foot.
01:26 Je commentais la finale contre la Hollande.
01:28 Vous avez commenté 5 Coupes du Monde.
01:30 Quel regard vous portez sur l'évolution du foot ?
01:34 Le foot a changé pour paraphraser Kylian Mbappé.
01:38 Tout a changé, maintenant c'est devenu colossal.
01:41 Les droits télé, l'argent qui coule à flot, les joueurs sont extraordinaires.
01:46 Mais ça reste quand même une équipe.
01:49 Regardez, pour parler du PSG.
01:51 De Neymar, de Messi, maintenant de Kylian.
01:54 Eh bien, quand ils sont qualifiés l'autre jour, c'est une équipe.
01:57 Ils étaient une vraie équipe.
01:58 L'OM est une équipe.
02:00 Malgré les individualités, ça reste un jeu d'équipe.
02:03 Les grandes équipes sont celles qui jouent ensemble.
02:06 Et plus personne ne parle de Neymar ni de Messi à Paris.
02:09 Ça va, hein ?
02:10 Ouais, c'est vrai.
02:11 D'ailleurs ici, à Culture Media, c'est une équipe.
02:13 C'est un travail d'équipe.
02:15 Notre métier c'est une équipe aussi.
02:16 Vivement Dimanche, j'ai eu la même équipe depuis très très longtemps.
02:19 Troisième extrait.
02:21 J'ai déjà entendu ça quelquefois.
02:24 Alors là, toute la famille sur le canapé.
02:29 Que de souvenirs.
02:30 On pouvait, en effet, à Nice, pas passer à côté de ce générique culte de Champs-Elysées.
02:34 Vous avez présenté cette émission de 82 à 90.
02:37 A l'origine, la musique du générique n'était pas destinée à votre émission, mais à Dave.
02:41 C'est vrai cette histoire ?
02:42 C'est vrai qu'il a failli enregistrer ça.
02:44 Alors, il faut dire que les deux auteurs,
02:46 Jean-Pierre Boutert, Jean-Claude Petit,
02:48 Jean-Pierre Boutert, immense auteur qui a écrit pour Sardou,
02:51 pour le monde entier, qui vient de nous quitter.
02:53 Jean-Claude Petit, grand arrangeur, qui a fait des musiques de films.
02:56 Et ces deux auteurs,
02:59 ils sont venus pianoter chez moi un jour,
03:01 chercher un générique.
03:02 Ils ont commencé.
03:03 Et ils venaient d'écrire pour Claude François,
03:06 deux tubes qui étaient "Magnolias, Mont-et-Vert" et "Alexandre et Alexandra".
03:10 Excusez Dupuis quand même.
03:11 Ah !
03:12 Exactement.
03:13 Et c'est un générique qui continue.
03:15 On m'en parle tous les jours.
03:17 Et dès que j'entends ce générique, je me dis que je suis en retard.
03:20 Mais, est-ce qu'au moment où vous le faisiez,
03:22 est-ce qu'au moment où vous vous présentiez à cette émission,
03:24 vous vous rendiez compte de l'importance que ça allait avoir
03:28 dans le cœur du français, dans l'esprit des français ?
03:30 Parce qu'on était tous à attendre de voir qui allait descendre de la limousine,
03:33 de savoir qui recevait Michel Drucker.
03:35 Oui, je me disais que le cœur des groupes qui m'avait confié cette émission m'avait dit
03:37 "écoutez Drucker, j'y connais rien en matière de variété, faites-moi une émission le samedi soir".
03:40 Et j'ai pensé, si on appelait ça "Chans-Élysée",
03:42 à ma grande surprise, personne n'avait imaginé qu'on puisse appeler une émission
03:46 "Chans-Élysée" la plus belle avenue du monde.
03:48 Et puis il y avait tout le monde chez vous, tout le monde venait dans cette émission.
03:50 C'était impressionnant.
03:51 Le quatrième extrait, le voici.
03:53 Nous sommes en 1972.
04:07 Vous jouez votre propre rôle.
04:09 Oui, c'est ça. Je suis le loup, je m'avais demandé d'être le présentateur.
04:12 Alors l'aventure, c'est l'aventure.
04:14 C'est une aventure, il y a Johnny qui chante,
04:17 et puis Nino Ventura, et puis Jacques Brel, et puis Déné.
04:21 C'est un film magnifique.
04:22 Il paraît que Johnny parle des peux, il photographiait les gens d'ailleurs.
04:24 Oui, exactement.
04:25 J'ai annoncé le kidnapping de Johnny.
04:27 Pour vous, c'était un compagnon de route quand même, Johnny ?
04:29 Ça a toujours été un compagnon de route ?
04:31 Et à chaque fois qu'on parle de Johnny, ça me fout un cul.
04:34 Johnny me manque beaucoup.
04:36 Beaucoup ?
04:38 Il était drôle, il était touchant.
04:41 Il mouillait la chemise, c'est le moins qu'on puisse dire.
04:43 Il a chanté partout.
04:45 Il est parti trop tôt.
04:47 J'aurais voulu qu'il reste, qu'elle voie jusqu'au bout.
04:49 Ah bah !
04:50 Qu'elle voie jusqu'au bout.
04:51 Ah bah Johnny, c'est mythique.
04:53 C'est une légende et qu'il va rester.
04:55 C'est la première fois qu'on vous voit aussi ému à la télévision,
04:57 quand vous annoncez, quand vous faites votre hommage.
04:59 Comment on peut lui rendre hommage ?
05:01 C'était la veille pour le lendemain,
05:03 alors tout le monde est venu pour tes textes.
05:05 Je dis "mais pas de textes, pas de textes,
05:07 je sais pas les textes, je sais pas.
05:09 Je vais raconter mon Johnny à moi."
05:11 C'était sur le plateau d'Anne-Sophie Lapix, en direct.
05:13 Et j'ai eu tout le coup,
05:15 il y avait son producteur qui était là,
05:17 Claude Lelouch est passé, il y avait Hugo Fray.
05:19 Et puis à la fin, au moment où j'allais conclure,
05:21 et c'était deux jours après sa disparition,
05:23 j'ai repensé à lui,
05:25 il n'y a rien à faire.
05:27 Jean-Pierre, tu as sans doute connu ça,
05:29 j'ai senti les sanglots qui allaient monter.
05:31 J'ai dit "mais je ne vais pas terminer."
05:33 Je ne vais pas terminer.
05:35 J'ai pensé à plein de choses,
05:37 j'ai pensé à une chanson de Ferra,
05:39 "T'aurais pu vivre encore un peu",
05:41 j'ai pensé à tous nos souvenirs,
05:43 et là, les derniers mots sont restés dans ma gorge.
05:45 Et je ne me suis pas du tout rendu compte
05:47 que je commençais à sangloter.
05:49 On m'en parle encore aujourd'hui.
05:51 - C'était très, très, très émouvant.
05:53 - J'ai été vraiment bouleversé.
05:55 Et puis c'était du direct.
05:57 En direct, on peut faire ça.
05:59 - Allez, cinquième extrait, écoutez bien celle-ci.
06:01 - C'est Top Gun, ça non ?
06:03 - Oui.
06:05 - Alors vous êtes un pilote d'hélico émérite,
06:07 vous auriez aimé vous engager dans une armée, par exemple,
06:09 pour devenir pilote de France, c'est vrai ?
06:11 - Oui.
06:13 - Vous avez volé avec la patrouille de France, non ?
06:15 - Oui, d'abord j'ai fait 1500 heures d'hélico.
06:17 D'ailleurs un jour on avait dîné chez toi, Jean-Pierre,
06:19 avec un général spécialisé de la patrouille de France.
06:21 - Ah oui, oui.
06:23 - Et vous avez volé avec la patrouille de France, non ?
06:25 - Oui, d'abord j'ai fait 1500 heures d'hélico.
06:27 D'ailleurs un jour on avait dîné chez toi, Jean-Pierre,
06:29 avec un général spécialisé de l'hélico,
06:31 de Haute-Montagne.
06:33 - David Galtier, de nos avions.
06:35 - Et puis voilà, avec les soucis de santé,
06:37 l'hélico c'est terminé, mais je continue à faire de l'ULM.
06:39 - Très bien.
06:41 - Avec l'autorisation de mes cardiologues, l'ULM c'est pas dangereux,
06:43 et je m'ai posé sur des petits terrains ULM,
06:45 dans une région que tu connais bien.
06:47 - On peut se poser dans son jardin.
06:49 - C'est pas dangereux, c'est déjà un peu plus dangereux que les mots croisés, Michel.
06:51 - Mais il y a un parachute.
06:53 - Michel Drucker, on vous retrouve tous les dimanches de 13h30
06:55 à 15h pour l'instant sur France 3,
06:57 pour votre émission Vivement Dimanche,
06:59 à l'exception de ce dimanche,
07:01 pour Cyclisme Oblige,
07:03 avec, toujours difficile à dire, Liège-Bastogne.
07:05 - Grande classique.
07:07 - Grande classique qui prendra votre place. A tout de suite.