Europe 1
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  • il y a 9 mois
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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce mercredi, c’est Anne Sila, chanteuse et violoncelliste.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
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Transcription
00:00 Europain Culture Media. 9h30, 11h, Thomas Hill.
00:04 Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Media.
00:07 C'est un excellent choix de votre part.
00:09 Nos deux indispensables du jour nous ont rejoints, Sacha Dokovic pour le sport.
00:13 Salut Sacha. Salut Thomas.
00:15 Et Jo Ume pour parler un petit peu de musique.
00:17 Tout à fait bonjour.
00:18 Salut à tous les deux.
00:18 Et alors, j'ai la chance de recevoir une voix absolument magnifique ce matin.
00:22 Anne-Sylla, bonjour.
00:24 Merci d'être là à l'occasion du spectacle sur Céline Dion, Céline Symphonique.
00:29 Ça va ? Vous avez chauffé votre voix ?
00:30 Ça va super bien, merci de me recevoir.
00:31 Je vous ai entendu faire des petites vocalises à côté.
00:34 Oui, on essaie de se réveiller un petit peu.
00:36 Ah oui, il est tôt.
00:37 On va vous donner encore un petit peu de temps pour vous réveiller avant votre premier live.
00:41 Et avant de parler de ce spectacle et de vous entendre chanter,
00:43 on va dresser votre portrait sonore.
00:45 Des petits sons pour mieux vous connaître.
00:47 Voici le premier.
00:48 Que l'amour soit à mon oreille, doux comme le chant des abeilles.
00:52 Avec du amour au soleil, au soleil.
00:55 Regardez dans le soir qui mange la pomme.
00:57 On est en 2011 là.
00:58 Oh là là, c'est dingue.
00:59 À Lyon, et vous reprenez en version jazz du Barbara.
01:03 On va parler de Céline Dion tout à l'heure,
01:04 mais l'autre chanteuse qui a une place importante dans votre panthéon, c'est Barbara.
01:08 Exactement.
01:09 En fait, j'étais très fan de Barbara au départ, quand j'étais petite.
01:12 Je pense que mes parents écoutaient beaucoup,
01:13 donc j'ai fini par apprendre toutes les chansons en me disant que j'allais un jour...
01:17 Mon idée, c'était vraiment de la remplacer.
01:19 Évidemment, c'était impossible.
01:20 Et puis, j'ai appris toutes ses chansons.
01:23 Et puis un jour, un beau jour, je me suis réveillée,
01:25 et puis c'était Céline Dion.
01:27 Ou peut-être une nuit, et puis c'était Céline qui a remplacé Barbara.
01:30 C'est vraiment deux salles, deux ambiances.
01:33 Et puis là, dans ce qu'on a entendu, vous chantez,
01:35 mais vous jouez aussi du violoncelle.
01:37 Oui, c'est vrai.
01:38 Vous êtes aussi pianiste, c'est ça ?
01:39 Non, alors je ne suis pas pianiste.
01:40 Je joue du piano pour m'accompagner.
01:41 J'étais violoncelliste, enfin je faisais beaucoup de violoncelle.
01:44 Le piano, c'est vraiment juste parce qu'il faut s'accompagner
01:45 et que pour écrire, c'est plus simple.
01:47 17 ans au conservatoire à Valence,
01:49 et puis vous êtes partie un jour à New York.
01:50 Vous avez joué, chanté dans des clubs de jazz, justement.
01:53 Oui, en fait, j'avais la chance d'avoir rencontré
01:56 deux musiciens extraordinaires,
01:58 dont l'un s'appelle François Moutin
02:00 et qui m'a proposé de faire un projet avec lui.
02:02 Mais comme il habitait à New York,
02:04 je suis partie à New York.
02:05 Partie à New York, puis ensuite vous rentrez en France
02:07 et vous faites un passage sur une très grande radio
02:11 qui s'appelle Europa.
02:12 What if I can't get you out of my mind ?
02:19 What if I fell for you, would it be fine ?
02:25 Vous faisiez partie de la sélection Talent Europe 1 2014.
02:29 Ça a été un premier tremplin pour vous ?
02:30 Ah oui, c'était vraiment la première fois
02:32 que je faisais quelque chose, en tout cas dans les médias.
02:35 Et je me souviens que j'étais très très très stressée.
02:38 - Terrorisée. - Ce jour-là, ah oui, j'étais vraiment terrorisée.
02:40 - Ça s'entend par ce cas. - Puis j'avais mis des gants,
02:41 je ne sais pas pourquoi ça m'avait pris de mettre des gants.
02:44 Donc c'est encore pire parce que je glissais sur le piano
02:46 et comme je ne suis pas pianiste, c'était un enfer.
02:47 - C'était pour le style. - Oui, c'est ça.
02:49 J'essayais d'avoir un style, j'essaye toujours ce style.
02:51 - Je cherche encore. - Je cherche encore.
02:53 En tout cas, Europa pourra se targuer
02:55 de vous avoir découvert avant The Voice l'année suivante.
02:58 Mais quoi que tu fasses,
03:01 l'amour est partout où tu regardes.
03:04 Dans les moindres recoins de l'espace,
03:11 dans le moindre rêve où tu t'attardes.
03:15 L'amour comme s'il en pleut,
03:20 nu sur les galets.
03:24 - C'est pas mal. - C'est Florent Pagny qu'on entend derrière.
03:26 - C'est quand même pas mal. - C'est bien ça.
03:29 - C'est juste. - Et puis il finit par dire,
03:30 c'est juste et là il tape.
03:32 - C'est juste. - C'est Florent quoi.
03:34 C'est juste ou c'est faux.
03:35 Et après, il y a Jennifer qui a hésité,
03:37 qui a fini par y renaître.
03:38 - C'est pas mal. - C'est pas mal.
03:39 - Il y a Jennifer qui a hésité, qui a fini par y aller.
03:41 Ils sont deux à se retourner.
03:42 Vous intégrer l'équipe de Florent Pagny
03:43 qui vous portera jusqu'en finale de The Voice saison 4.
03:47 Et plus les semaines passent,
03:48 plus tout le monde est persuadé que vous allez gagner.
03:50 Mais en finale, on ne sait pas ce qui s'est passé.
03:52 C'est finalement le fromager Lilian Renaud qui l'emporte.
03:55 - Je pense que ce n'était pas si étonnant.
03:57 - Moi j'étais sûr que vous alliez gagner.
03:59 - Ah oui, nous on le sentait que c'était Lilian.
04:02 Même moi, personnellement, j'étais fan de Lilian.
04:04 On était tous vraiment dans cette promo-là.
04:08 On était tous à fond sur ce que Lilian faisait.
04:10 - Donc ça n'a pas été une grosse déception pour vous ?
04:11 - Disons que ça n'a pas été aussi...
04:13 Ce qui était dur, c'était je pense d'être monté si loin
04:17 et puis de ne pas gagner.
04:18 Mais ce n'était pas aussi dur que les gens l'ont imaginé en tout cas.
04:20 Et puis moi, j'étais tellement contente pour Lilian.
04:22 On était très amis, donc c'était cool.
04:23 - Et puis c'était déjà un parcours incroyable.
04:25 D'autant que cette émission, vous avez failli ne pas y aller.
04:29 Vous avez hésité avant d'y aller, vraiment.
04:30 - Je l'ai dit non pendant trois mois.
04:32 En fait, on m'a découvert grâce à Europe 1.
04:35 C'est-à-dire que la personne, la casteuse qui m'a appelée m'a dit
04:37 "Je t'ai vue dans les talons Europe 1."
04:39 C'est Émilie d'ailleurs, je lui fais un bisou.
04:41 Et elle m'appelait, elle m'appelait, elle m'appelait.
04:42 Puis moi, je refusais parce que j'étais là "Non, mais je ne vais quand même pas faire ça.
04:45 Là, ça va vraiment trop loin."
04:46 Parce que je faisais du jazz, donc c'était vraiment pas le même...
04:49 - Et puis vous étiez à un moment très difficile de votre vie aussi.
04:51 - Ouais, c'était très compliqué.
04:52 Et puis c'est pour ça que j'ai fini par dire "Bon, tu sais quoi, d'accord."
04:55 Quand elle m'a appelée pour dire "Bon, c'est la dernière fois que je t'appelle."
04:57 Je lui ai dit "Allez, c'est bon, j'y vais. Je le tente."
05:00 - Et puis six ans plus tard, vous allez revenir à The Voice et émouvoir vraiment tout le monde.
05:05 Moi, le premier, je vous le dis, j'étais en larmes devant mon écran.
05:07 - Ne pleurez pas Thomas.
05:24 - Non, mais c'était super beau.
05:26 Mais il faut être dans le truc.
05:27 C'était un The Voice All-Star.
05:31 Donc six ans plus tard, vous revenez.
05:33 Et puis au-delà de votre interprétation, qui était exceptionnelle,
05:36 c'est le choix de la chanson aussi qui éboue beaucoup, je pense.
05:39 - J'ai vraiment eu beaucoup de chance sur ce coup-là,
05:41 parce qu'en fait, on discutait avec la prod justement de quelle chanson choisir.
05:44 Et c'est vrai que sur une émission comme The Voice,
05:46 qui est une émission quand même un petit peu actuelle,
05:48 on essaye de faire des chansons qu'on écoute la plupart du temps au quotidien.
05:53 Et donc, on s'en voyait pas mal d'idées qui étaient des idées actuelles.
05:58 Et donc, un jour, je me réveille le matin et je leur dis
06:00 "Mais en fait, pourquoi je ferais pas le J.Berbéco, je reviens te chercher ?"
06:03 Et ils ont dit oui tout de suite.
06:04 Et donc, on s'est entendus là-dessus.
06:06 Et je pense que ça fait vraiment partie aussi de l'histoire.
06:09 - Et vous êtes revenue chercher Florent Pagny.
06:11 - Exactement.
06:11 - Et vous êtes plus quitté depuis.
06:13 Je crois que vous avez vraiment noué un lien avec Florent Pagny.
06:15 - Oui, on a un lien très fort.
06:16 Et puis, je pense qu'on se respecte beaucoup.
06:19 Enfin moi, en tout cas, je le respecte énormément lui aussi.
06:21 Et puis, je l'admire aussi pour sa manière de gérer un peu tout.
06:25 De gérer la vie, mais de gérer aussi le métier.
06:27 C'est quelqu'un que j'admire pour ça.
06:29 - Et il vous a invité sur ses deux derniers albums.
06:31 Ce serait peut-être aussi sur le prochain.
06:32 - On verra.
06:33 - En tout cas, dans un instant, on va parler de votre spectacle
06:35 sur Céline Dion, Céline Symphonique.
06:37 Et puis, vous allez chanter en live une première chanson qui nous dit
06:41 et c'est une bonne nouvelle que figurez-vous, l'amour existe encore.
06:44 - C'est ça qu'on attend de voir.
06:46 - On va vérifier ça tout de suite sur Orphan.
06:48 - Culture Média, 9h30, 11h, sur Europe 1.