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Transcription
00:00 -Vous écoutez "Culture Média" sur Europe 1 jusqu'à 11h
00:03 avec Michel Blanc à l'affiche du film "Mariline et son juge".
00:07 Michel Blanc, c'est le juge.
00:08 C'est à voir ce mercredi dans toutes les salles.
00:11 -C'est l'heure de votre portrait solo.
00:14 -Ca va rester, hein ?
00:15 -Quelques sons pour mieux vous connaître.
00:18 -Tu vis toute seule, toi ? -Ouais.
00:20 -C'est pas facile. Moi, je vois moi.
00:22 -Ca va. -Ah bon ?
00:24 T'habites où ? Je peux te raccompagner.
00:27 -Cachon.
00:28 -C'est pas la portée potée.
00:30 -T'as une voiture ? -Ah non, pas encore.
00:33 -Parce que j'avais des amis, ils avaient des voitures
00:36 et ils me raccompagnaient.
00:38 T'as déjà fait l'amour dans une voiture ?
00:40 -Non, j'ai pas mon permis.
00:42 Rires
00:44 -Vous vous souvenez de ça ?
00:46 -Oui, c'est Benisba. -On est en 1982.
00:49 -Balasco, on reconnaît l'écriture.
00:51 -Balasco, Valérie Mérez...
00:53 C'est Balasco qui a écrit ? -Oui.
00:55 -D'accord. On retrouve aussi
00:57 un peu votre personnage de Jean-Claude Dusse,
00:59 des Bronzés. Il y avait de ça.
01:01 -C'est très proche encore des Bronzés.
01:04 Je sais pas à quelle année... -1982.
01:06 -Oui, c'est 4 ans après...
01:08 Même 3 ans après, les Bronzés font du ski.
01:11 -C'est vrai que ce personnage vous a collé...
01:14 -Les Bronzés, c'est ça ?
01:16 -78, 79, c'est les Bronzés qui font du ski.
01:19 -Les réalisateurs de films d'auteurs
01:21 vous appelaient plus après les Bronzés ?
01:23 -Ce qui est très paradoxal,
01:25 c'est que j'ai commencé...
01:27 Les premiers rôles que j'ai faits,
01:29 avant que nous ne fassions les Bronzés,
01:34 c'était avec des "auteurs".
01:37 C'était avec Polanski,
01:39 c'était avec Tavernier,
01:41 c'était avec Claude Miller.
01:43 Un très joli rôle, d'ailleurs.
01:45 Pas très long, mais très intense.
01:47 Et puis, les Bronzés sont sortis.
01:50 Et là, silence radio, ils ne m'ont plus appelé.
01:53 Ce que je comprends,
01:54 c'est que le personnage était tellement typé
01:57 qu'ils ont dû se dire que si on le met dans un film,
02:00 les gens vont dire qu'il y a Jean-Claude Duss.
02:02 Et ça, ça vous scie complètement.
02:04 Donc, en fait, c'est...
02:08 La sélection à Cannes, avec tenue de soirée et blillé,
02:11 qui m'ont sorti de là-dedans.
02:13 -On connaît vos copains du lycée Pasteur,
02:15 Thierry Lhermitte, Gérard Juniau, Christian Clavier,
02:18 Josiane Balasco et Marianne Chazelle.
02:21 Il y avait un certain François Hollande
02:23 qui gravitait autour de la troupe.
02:25 -Non, il gravitait autour de Clavier, je crois,
02:28 parce que Clavier le connaissait.
02:30 Et en fait, ils se sont plutôt connus après,
02:33 d'après ce que j'ai pu comprendre,
02:35 quand Christian, après le bac, est allé à Sciences Po.
02:39 Et c'est Hollande qui lui faisait un peu ses devoirs.
02:42 Rires
02:44 -Il a la réputation d'être assez drôle.
02:46 -Il a beaucoup d'humour.
02:48 Je l'ai rencontré une fois.
02:49 Il m'a trouvé malicieux.
02:51 -D'autant qu'il vous a remis la Légion d'honneur, je crois.
02:54 -Non, non. -C'est pas lui qui vous a remis ?
02:57 -Non, monsieur, non. -Vous l'avez eue ?
02:59 -Oui, mais pas par lui. -Qui vous l'a remis ?
03:01 -Juniau. -C'est Juniau qui vous a remis ?
03:04 -J'ai demandé à ce que ce soit Juniau.
03:06 On a le droit de remettre la Légion d'honneur
03:09 quand on a un grade égal au supérieur à l'impétrant.
03:12 Et la "Junie"...
03:14 -La "Junie", c'est l'émission des surnoms, aujourd'hui.
03:18 -On l'a toujours rappelé.
03:20 -Prochain extrait.
03:21 -Je suis le mec plus ultra
03:24 Le king du Kamasutra
03:27 La nuit, les mères de famille
03:31 -On est en 1985, dans une émission de Michel Drucker sur Europe 1.
03:37 C'était ici même.
03:38 Vous avez chanté "Le mec plus ultra".
03:41 C'est votre point commun avec Luan. Vous avez été chanteur.
03:45 -Si on peut dire.
03:47 -Il y a une voix et tout.
03:48 -Ce qu'il y a d'évident,
03:53 c'est que quand vous sortez d'un très gros succès...
03:56 J'étais un peu flottant.
03:57 Je sortais de...
03:59 ...
04:02 Excusez-moi, c'est l'âge.
04:04 -En 85. -C'est l'heure qui est un peu...
04:06 -Un petit peu tôt.
04:07 -"Viens chez moi, j'habitue à Zuncopia."
04:10 -Non, non.
04:11 -Marchalon. -Marchalon.
04:13 Je sortais de Marchalon, qui avait fait un très gros succès.
04:17 C'est un vide.
04:18 Quand on a un très gros succès...
04:20 J'étais flottant, je savais pas quoi faire.
04:22 Et évidemment, quand on a un gros succès,
04:25 on est facilement la proie des requins.
04:28 Et Dieu sait que dans le showbiz, il y en a.
04:30 Quelqu'un m'a proposé ça.
04:32 Je me suis dit "Pourquoi pas ? Ça va m'occuper, c'est marrant."
04:35 Et ça m'a fait chier.
04:37 -Ah bon ?
04:38 -Vous avez fait chier le fait de chanter ensuite sur scène ?
04:41 -C'est très dur.
04:42 Je n'ai jamais chanté en direct. Je faisais du playback.
04:46 Le chantement a été très, très difficile.
04:48 On reprenait, on reprenait, parce que j'ai pas une voix placée.
04:52 -Oui, il fallait tout apprendre sur le tas.
04:54 -Il a fallu faire des reprises constamment.
04:56 -C'est pas gagné pour un duo avec Louane.
04:59 -Je lui souhaite pas.
05:00 J'ai trop d'amitié pour elle.
05:03 -Après ce succès de "Marche à l'ombre",
05:05 c'était en 84,
05:06 il a fallu attendre 10 ans pour voir votre second film.
05:09 -Ne le prenez pas sur ce ton-là, Michel.
05:12 J'essaie simplement d'être gentil.
05:14 -Je me demande pourquoi vous êtes si gentil.
05:17 Dites donc, Carole Bouquet,
05:18 vous auriez pas comme l'intention de vous taper un comique ?
05:22 -La réponse vous suffit ? Il faut que je développe.
05:24 -C'est clair.
05:26 -Vous allez me faire le plaisir de prendre une douche,
05:29 de vous habiller et de laisser tomber votre numéro
05:31 de Saoût Woody Allen.
05:33 Les clowns angoissés, je trouve ça chiant !
05:35 -C'était génial, l'idée d'une star
05:37 dont la vie devient un enfer à cause d'un sosie.
05:40 C'est Gérard Juniau qui voulait inspirer...
05:42 C'est arrivé à Juniau, par contre.
05:46 -Dans "Pinot Simplifique", c'est ça ?
05:48 -Non, mais par la suite.
05:50 Je raconte l'histoire de Gérard.
05:53 Pour mettre les choses au point,
05:55 c'est Bertrand Blier, avec qui j'ai travaillé un peu.
05:58 J'avais envie de faire un film, une comédie,
06:00 sur les rapports qui sont un peu cinglés
06:02 entre les gens très connus et le public.
06:05 Des deux côtés, c'est très cinglé.
06:07 Je trouvais pas le truc.
06:10 Je me disais qu'il faut qu'il y ait quelque chose de...
06:13 Si je le traite à plat, on va se dire
06:15 que si c'est difficile, t'as qu'à le faire.
06:17 C'est simple.
06:18 C'est Bertrand qui m'a dit que j'ai une idée...
06:21 C'est très vague, mais...
06:23 Voilà.
06:25 Les acteurs joueraient leur propre rôle.
06:28 Je me suis dit que c'est ce qui me manque.
06:30 Ca, ça met en relief le truc.
06:32 Et pour revenir à la Junie,
06:34 c'est quelque chose qui lui est arrivé un jour.
06:37 Il était dans le Midi et il voit une grande affiche
06:40 pour un centre commercial de...
06:43 Enfin, peu importe.
06:45 Et il y avait le sosie qu'il avait engagé
06:49 pour faire "Pinot Simplifique"
06:51 qui rentabilisait l'affaire en se faisant passer pour lui.
06:54 Et il y avait Gérard Juniau.
06:56 Gérard Juniau sera présent ou...
06:59 Je ne dis pas le...
07:01 -Le supermarché. -L'hypermarché du coin.
07:04 Gérard y est allé, effectivement.
07:06 Et il y avait le mec qui lui a dit gentiment d'arrêter.
07:09 -C'est génial. -C'est magnifique.