• il y a 8 mois
La productrice Mélissa Theuriau est l'invitée de Mathilde Serrell. Son documentaire "Liberté, égalité, Permis B." est disponible sur la plateforme France.tv.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-interview-de-9h20/l-itw-de-9h20-du-lundi-08-avril-2024-8008290

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00:00 France Inter, le 7/10.
00:08 Et ce matin Mathilde Serrel, c'est une journaliste et productrice de documentaires qui est à votre micro.
00:14 Mélissa Thuriot, bonjour ! Vous vous souvenez du jour où vous avez passé le permis ?
00:18 Ah oui, je m'en souviens bien.
00:20 Je viens aussi d'une petite ville de campagne, enfin pas loin de Grenoble, donc je n'étais pas le plus proche d'une grande ville.
00:25 Mais je l'ai passé le lendemain de mes 18 ans.
00:28 C'était impératif, pour accéder justement à un peu d'autonomie et de liberté.
00:34 Et vous l'avez eu tout de suite ?
00:35 Et je l'ai eu du premier coup.
00:36 Bravo !
00:37 "Liberté = permis B", c'est le nom de ce nouveau documentaire que vous produisez.
00:41 Ça résonne avec "Liberté = improviser", bien sûr, un des premiers documentaires que vous avez sortis
00:47 après avoir quitté le circuit des présentateurs de télé pour lancer votre structure et tracer votre route.
00:53 C'était en 2012, vous suiviez différents groupes d'impro, comme ceux qui ont lancé votre compagnon, Jamel Debbouze.
00:58 Cet impro, c'était le levier pour ne pas passer à côté de son avenir, de son potentiel.
01:04 C'est la même chose avec le permis de conduire ?
01:07 Oui, comme beaucoup des films que j'initie, en effet, on est sur une observation, surtout de la marge et de la nuance.
01:14 Et en fait, c'est aussi ce qui m'intéressait en prenant cette liberté, en devenant productrice.
01:19 C'est d'embrasser la complexité des choses.
01:23 On n'a jamais le temps dans l'urgence, le reportage et l'antenne avec la semi-liberté éditoriale qu'on vous accorde.
01:30 Même quand vous étiez rédactrice en chef ?
01:32 Oui, c'est une semi-liberté, c'est génial. J'ai initié des choses merveilleuses et je suis très heureuse d'avoir occupé ce poste-là.
01:38 C'est juste qu'à un moment, j'avais envie d'avoir ce temps de regarder la complexité du monde qui nous entoure et des gens en marge.
01:45 Et là, c'est vrai que des habitants de ces zones dites périphériques, on les regarde toujours avec un angle assez misérabiliste ou assez réduit.
01:52 Et cette idée de les suivre pendant ces heures de conduite, c'est-à-dire des heures de stress et d'apprentissage,
02:00 vous pouvez capter beaucoup plus de finesse et de tranches de vie que vous ne pouvez le faire d'une autre façon.
02:07 Oui, et ça se déroule, c'est vrai, dans l'habitacle d'une voiture d'auto-école dans la Creuse à Jarnage, à l'est de Guéret,
02:14 avec cette unité de lieu qu'est la voiture, l'instructeur, l'extraordinaire Jean-François Ranquetet, 42 ans de métier, j'espère qu'il nous écoute ce matin.
02:23 Unité d'action, donc le cours de conduite dans une zone rurale. Est-ce que vous pensez que vous allez obtenir au fond plus que, je veux dire, une note, un rapport sur l'état de la France aujourd'hui ?
02:34 Parce que c'est une œuvre sociologique quand on voit tout ce qui se passe à l'intérieur de cette voiture, Mélissa Torreau.
02:40 Oui, et puis la diversité en effet des habitants de ces Creuseois, de tous âges, de tous univers et de toutes vies qui se succèdent dans l'habitacle.
02:50 C'était vraiment l'intention de Guillaume Estiville, réalisateur que j'adore, je l'accompagne depuis plusieurs films, qui est un Creuseois.
02:57 Donc il y avait aussi la garantie pour moi d'une justesse, d'une bienveillance, d'une connaissance de ce territoire.
03:02 J'avais produit un « Je vous écoute » sur les écoutants des plateformes d'écoute, vous savez, SOS Amitié, etc.
03:08 Il avait déjà la capacité d'aller chercher des métiers comme ça, de solitude, mais qui sont axés sur le social et l'écoute, l'empathie, la bienveillance.
03:17 Donc je savais qu'il allait chercher ça. Il avait aussi fait une série sur les taxis dans les grandes villes.
03:22 Donc là, je savais qu'assis et posté derrière, il allait pouvoir en effet capter ses échanges et l'authenticité de ce qui peut se dire dans des moments de stress.
03:33 Parce que vous dites beaucoup de choses quand vous stressez. Vous verrez quand vous passerez votre permis.
03:37 Il y a évidemment une fonction psy de l'instructeur d'auto-école.
03:42 François Ranquet, il est formidable.
03:44 Surtout dans une zone de désert où il n'y a pas d'autre école de conduite.
03:48 Donc on fait parfois 30 à 40 kilomètres pour venir passer son permis avec lui.
03:53 Et il y a cette phrase de Nicolas Mathieu qui ouvre le documentaire.
03:57 L'écrivain Nicolas Mathieu qui a publié leurs enfants après eux.
04:00 « Ici, la vie était une affaire de trajet. Chaque désir induisait une distance. Chaque plaisir nécessitait du carburant. »
04:08 On ne parle pas assez de ces Français majoritairement. 71% des Français qui se déplacent en voiture et qui ne peuvent pas faire autrement.
04:17 Absolument, dans un débat où on est sur enlever le tout polluant et il faut arrêter la voiture, c'est bien aussi de pouvoir montrer que dans beaucoup de territoires, dans notre pays, la voiture est juste essentielle pour vivre.
04:28 Pour accéder bien sûr à l'emploi, mais pour accéder aussi aux soins, pour accéder à la culture, pour accéder à une vie amicale.
04:35 Ce n'est pas forcément quitter la Creuse pour arriver dans une grande ville.
04:39 C'est ça qu'on voit dans les profils d'ailleurs.
04:41 C'est y vivre avec une forme de liberté et ces pouvoirs à tous âges.
04:44 Je pense à Geneviève qui après un divorce a aussi envie à plus de 60 ans ou 70 ans.
04:49 Elle a 71 ans !
04:50 Oui, c'est merveilleux. Enfin, moi Geneviève, ça a été une rencontre.
04:53 Ce sont des gens qui me bouleversent de par leur humanité et leur quête de liberté, leur courage aussi.
04:59 Et ce désir d'autonomie, il faut que nous qui viennent des grandes villes aussi comprenons aussi quelle est l'urgence de vie de tous nos concitoyens.
05:08 Et le hiatus, c'est-à-dire se passer de la voiture, on ne peut pas. On ne peut pas s'en passer partout.
05:12 Faire autrement.
05:13 Illusoire.
05:14 Ça me rappelle quelqu'un ça, tiens.
05:15 Ce qui est très important pour nos Français, c'est qu'on est attaché à la bagnole. On aime la bagnole. Et moi je l'adore.
05:20 Au tableau, le président Macron d'ailleurs, il avait été dans votre documentaire.
05:25 Il faisait passer les candidats à la présidentielle au tableau. Mais Lisa Torio, la bagnole, oui.
05:30 Alors là, la formule était nécessaire peut-être pour se reconnecter justement à ces 71% de Français qui ne se sentent pas représentés dans le débat.
05:39 Oui, dans le jargon de communication évidemment. C'était ce qu'ils pouvaient parler sans doute.
05:44 Je pense qu'on ne peut pas se passer de la voiture et qu'en effet, ce qu'on a voulu montrer nous au-delà de ça,
05:49 c'était davantage qu'une heure de conduite ou une heure protégée dans un habitacle.
05:54 C'est une heure où on peut échapper à un quotidien qui est parfois très tourmenté, qui est bouleversé.
05:59 Et c'est aussi ça, la poésie, la douceur est pour moi l'essence de ce film.
06:03 C'est pendant une heure, je peux mettre ma vie avec toutes ses galères, sa violence de côté.
06:08 Et j'ai une heure où on m'écoute, où je souffle, où je peux sortir aussi tout ce qui m'étouffe.
06:13 Et nous, c'est ce qui est beau. Enfin, je veux dire, c'est aussi la poésie qu'on capte et de rendre une humanité, une entièreté, une diversité
06:21 à des français qu'on connaît peu ou qu'on connaît mal, qu'on connaît par des sujets sur les gilets jaunes, sur les ronds-points,
06:28 mais dont on ne connaît pas les vies et elles nous ressemblent.
06:31 On va écouter quelques-unes de ses vies.
06:33 - Ton enfance, t'étais pas trop heureuse ?
06:35 - En 6ème, j'avais pas trop d'amis.
06:38 - Parce que j'étais différente, parce que j'avais pas de marque, j'avais pas de signe.
06:42 - Ouais, tournée à gauche. Parce que t'avais pas de... ?
06:44 - J'avais pas de marque, de vêtement.
06:46 - Ah, il y a ton gauche.
06:47 - J'avais pas Adidas, un truc comme ça.
06:50 - Ah oui, donc ça peut se retourner contre une personne, ça ?
06:53 - Oui.
06:54 - Donc les gens se moquent...
06:57 - Ah bah, ils se moquent, ils te poussent dans les escaliers, ton sac finit dans les toilettes, harcèlement scolaire.
07:05 - Bon, donc on forme ?
07:08 - Il faut ?
07:09 - Oui.
07:10 - Ah bah, je l'ai foutu dehors ce matin.
07:12 - Ah oui ?
07:13 - Je lui ai laissé trop de chance.
07:14 - Ah, c'était... c'est fini, là.
07:16 - C'est cassé.
07:17 - Ah oui, c'est fini. Ah, j'peux plus, j'peux plus.
07:19 - Non.
07:20 - Oh, tu sais comment j'ai pas eu de chance, hein. Vraiment, j'ai pas eu de chance, j'en peux plus.
07:24 - A 35 ans, merde, quoi. J'ai gâché ma vie avec des bonhommes qui faisaient n'importe quoi.
07:28 - Voilà, deux des personnages qui défilent dans la voiture d'auto-école de Jean-François Ranquet,
07:34 qui est aussi, donc, leur psy, on le disait tout à l'heure, ce moment où elle se livre.
07:38 Il y a cette femme qu'on vient d'entendre, qui est victime, en fait, de violences conjugales,
07:41 puisque son mari l'attaque jusqu'à ce qu'elle le mette dehors,
07:44 et puis qui donc doit apprendre à conduire pour reconstruire sa vie.
07:48 Ce qui est intéressant avec Jean-François Ranquet, c'est qu'il dit « on va y arriver », « on va le faire ».
07:52 C'est toujours un « nous » englobant, et cette jeune fille, fille d'agriculteur,
07:56 qui va reprendre le métier des parents, mais qui a aussi été victime de harcèlement scolaire,
08:01 parce qu'elle n'avait pas de marque à l'école, qui a fait des tentatives de suicide.
08:04 En fait, vous avez aussi un concentré de ce que vous avez traversé dans vos documentaires à vous,
08:08 mais les satirio qui s'est précipité dans l'habitacle de l'auto-école, non ?
08:12 - Absolument. C'est toutes ces problématiques de vie, ces gens en marge dont on parlait au début de notre entretien,
08:17 qui se sont retrouvés dans cet habitacle, et c'est ce qui a fait la force de ce documentaire.
08:22 Je suis très heureuse de vous en parler aussi ce matin, parce qu'il est toujours accessible sur la plateforme France.tv.
08:27 - Exactement.
08:28 - Et donc, on entend ces confessions, c'est important de tomber sur un moniteur qui sait vous dire les choses,
08:34 comme parfois tomber sur un prof qui sait vous dire les choses, comme par exemple un éducateur,
08:39 ou un prof de français, ou quelqu'un dans le parcours de l'impro.
08:43 C'est toujours cette idée pour vous de tomber sur la personne qui va dire les bons mots à une jeunesse ?
08:48 C'est ça que vous recherchez ? Est-ce que vous, d'ailleurs, vous l'avez vécu ?
08:51 - Bien sûr que je l'ai vécu, et tout le monde. Et c'est l'idée aussi de ne pas s'en finir.
08:55 Je veux dire, il n'y a pas de fatalité, c'est d'insuffler toujours un peu d'espoir, mais sans utopie.
09:00 C'est-à-dire qu'il y a toujours une main qui se tend à vous, que vous pouvez saisir,
09:05 et qui va peut-être, à léger moment, vous refaire donner un coup de pied au sol pour repartir,
09:11 et ne pas sombrer. Donc c'est garder un peu la tête hors de l'eau.
09:14 Et tout ça, notre vie est faite de rencontres.
09:17 Jean-François Ranquet, c'était sa dernière année, donc c'était aussi un dernier tour de piste.
09:21 On sent aussi l'émotion pour lui, puisque c'est la dernière année où il peut échanger,
09:25 où il peut être en prise de ses échanges. C'est aussi pour lui une façon d'être dans la vie sociale,
09:30 avant de raccrocher les crampons. Et c'est aussi un territoire où il n'y a plus d'auto-école
09:36 depuis que Jean-François a fermé la scie.
09:38 On sent d'ailleurs auprès des futurs conducteurs qui défilent dans sa voiture,
09:42 qui cherchent un peu un successeur ou une successrice pour pouvoir continuer ce métier.
09:49 Vous l'avez présenté dans La Creuse, ça a été un grand moment.
09:52 C'était un super moment, cette projection avec tous les habitants.
09:56 Et aujourd'hui, vous regardez rétrospectivement votre départ.
10:00 C'est vrai qu'on dit que c'est toujours la fille qui a refusé le 20h.
10:03 C'est comme ça qu'on vous a présenté quand vous avez dit non en 2006,
10:05 pour reprendre la suite de Claire Chazal, votre anti-modèle.
10:09 Oui, ce n'est pas mon anti-modèle du tout.
10:11 C'était dans une interview.
10:12 Oui, c'est une interview dont j'étais très en colère du chapeau,
10:16 j'étais très vendeur pour des propos que je n'ai jamais tenus.
10:19 J'ai une immense admiration pour Claire Chazal, donc je tiens à le rectifier ici.
10:23 Ça n'a rien à voir. J'avais 22-23 ans, je n'avais pas du tout envie de ce métier.
10:28 Et en me retournant sur mon parcours, ce n'est pas du tout ce que j'aurais aimé faire.
10:31 Donc pour le coup, il y avait une cohérence et un instinct de ce qui pouvait me réaliser,
10:37 me convenir ou pas. Et ce statut-là ne me convenait pas.
10:41 Voilà, tout simplement, c'est un non-événement encore une fois.
10:44 C'est un non-événement, mais vous avez ensuite continué ce métier de production très artisanale,
10:49 très auprès de ces choses qui pour vous doivent changer un petit peu quelque chose de la vie politique.
10:54 Sinon, le film n'est pas réussi. Il y a toujours l'intention.
10:58 Vous voyez, honnêtement, je bougeais pas pour l'aligner.
11:01 C'est ce qui me fait que je suis alignée depuis que je fais ce métier.
11:04 Quand je produis Bouche cousue et qu'on rend visible le juge Edouard Durand,
11:08 qu'après ce film, Edouard Durand a le parcours que vous connaissez, il arrive à la tête de la civise.
11:13 Je ne me remets toujours pas du fait qu'on se soit séparé d'un homme qui était le plus compétent de tous
11:18 pour recevoir cette parole essentielle et dont on a tellement besoin.
11:24 Bref, chaque film amène sa petite pierre sur rendre visible quelqu'un.
11:30 Vous avez Jean-François Manquet, je suis heureuse d'en parler. Je vous parlais d'Edouard Durand.
11:34 Mais politiquement, on bouge des choses, bien sûr. Et chaque film l'est.
11:38 C'est pour ça que je vous disais qu'embrasser cette complexité du monde, c'est aussi ça le défi.
11:42 C'est des cours à la longue gestation. Là, je suis sur un film sur les mères en lutte,
11:46 qui est un scandale d'État sur le traitement des mères, vous savez, dont on retire l'enfant
11:51 qui se retrouve emprisonné pour avoir voulu le protéger, parce qu'on est encore sur une société
11:55 des juges qui protègent l'agresseur plutôt que la figure de protection.
11:59 Donc vous voyez, il y a de quoi faire et des combats à mener, il y en a encore beaucoup.
12:04 Et il faut déplacer la ligne politique, c'est ce qui vous tient, Mélissa Torrejo.
12:07 Quand vous partez d'MC Zone Interdite en 2012, c'est pour faire un documentaire sur la jeunesse à Gaza.
12:12 En tout cas, c'est votre envie première. Comment vous regardez cette situation depuis le 7 octobre au prochain jour ?
12:20 Je n'ai pas le temps, là, vous ne me laisserez pas le temps de vous parler.
12:23 Vous avez peut-être quelques minutes quand même.
12:26 Non, bien sûr, je n'ai pas les mots en fait. Je n'ai pas les mots pour parler de ce qui se passe.
12:33 C'est tellement douloureux, vraiment. Donc je n'ai pas le temps de vous en parler là.
12:40 Mais voilà, c'est un immense chagrin. C'est un immense chagrin.
12:47 Et ce sera bientôt peut-être aussi l'occasion d'aller de nouveau à Gaza ?
12:53 Oui, bien sûr, pour vous. Bien sûr que ce sera une occasion d'y retourner. Je l'espère bien en tout cas.
12:58 Je vous laisse avec cet espace, cet habitacle qu'on appelle les impromptus dans le 9h20.
13:05 Ce sont quelques questions rapides, sans réfléchir un petit peu, comme si vous passiez la seconde.
13:09 J'ai pas mon permis. Vous vouliez être juge pour enfants, c'est vrai ça ?
13:14 Oui, j'ai pas mon permis. Je voulais être juge des enfants. C'est pour ça aussi que la rencontre avec Edouard Durand a été aussi très forte.
13:22 Et puis je n'étais pas du tout ni douée, ni assez assidue.
13:28 Donc le droit c'était dur. Je suis tombée amoureuse, j'avais envie de faire du snowboard. Bref, j'ai fait la chose.
13:33 Et la radio aussi ? La radio, ça vous plaisait ?
13:36 Oui, en fait la radio c'était le média vers lequel je me destinais en faisant mes études de journalisme.
13:42 Et puis la vie a fait que les stages, vous savez ce que c'est aussi d'être en formation, de venir de sa campagne vers Paris, sans réseau.
13:50 Et en radio, j'ai pas réussi à avoir de stage.
13:53 La France ne m'a pas ouvert ses portes.
13:56 Et les télés, oui, j'ai commencé aussi comme ça.
14:00 Et LCI notamment, qui était une des premières chaînes info, m'a ouvert ses portes et m'a offert une formation formidable.
14:06 Ça fait co à l'une des jeunes filles dans ce film justement, qui vient de sa campagne, qui veut tenter Polytechnique.
14:12 Elle ressemble à une héroïne du film « La Voix Royale ».
14:15 Peugeot, Renault ou Citroën ?
14:18 Peugeot, Renault ou Citroën ?
14:21 Allez, Renault !
14:24 Voiture française ou voiture allemande ?
14:27 Voiture française.
14:29 L'émission actuelle du PAF que vous évitez le plus ?
14:33 Oh là là ! Il y en a beaucoup. Vous savez que moi j'ai arrêté la télé pour aussi moins la regarder.
14:38 Donc non, franchement, il y en a plein que je perds beaucoup de temps à regarder à la télé.
14:43 Je regarde des séries, je fais de la plateforme, mais je regarde pas vraiment les émissions.
14:47 Qu'est-ce que vous rattrapez alors ?
14:49 Par contre, j'adore la grande librairie, que je rate pas.
14:52 Salut Augustin Trappet !
14:54 Donc le mercredi soir, en général, je sors pas.
14:57 Voilà, ça fait partie des émissions de télé que je trouve d'une immense qualité et que je regarde assidûment.
15:03 Liberté, égalité, fraternité, vous choisissez quoi ?
15:06 Pour vous, cette question, ça fait quoi au titre de vos films, Mélissa Torrejo ?
15:09 Liberté, égalité, fraternité.
15:12 Qu'est-ce que je choisis ? Je choisis l'égalité.
15:16 Parce qu'on devient libre en étant égaux et normalement on est unis, donc fraternels.
15:20 Donc c'est celui du milieu.
15:22 Merci Mélissa Torrejo.
15:25 Liberté, égalité, permis B.
15:28 C'est disponible sur France.tv et ça a été réalisé avec Guillaume Estivy.
15:32 Par Guillaume Estivy, coproduction 416, votre boîte de production.
15:37 Bonne route à vous !

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