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NewsTranscription
00:00 professeur, évidemment avec les chocs Samuel Paty et Dominique Bernard.
00:05 Plus largement aussi, le départ du proviseur du lycée Maurice Ravel,
00:09 Aurore Berger, a déclenché une avalanche de réactions.
00:11 Et même si l'État a porté plainte, on le sait pour dénonciations calomnieuses,
00:15 ça ne change rien à la situation de ce proviseur et de sa décision qu'il faut respecter.
00:19 L'ancien inspecteur de l'Éducation nationale, Jean-Pierre Robin,
00:22 sur cette antenne lors de la grande interview, a affirmé que c'était
00:25 une capitulation de l'État et une victoire des islamistes. Est-ce que vous le percevez ainsi ?
00:29 Ce qui est certain, c'est que quand un enseignant est menacé,
00:33 c'est insupportable et c'est une défaite pour tous, si ce n'est, encore une fois,
00:37 pour ceux qui ont mis une cible dans son dos.
00:39 Et ceux qui ont mis une cible dans son dos, ils sont de plusieurs natures.
00:42 C'est à la fois l'élève qui, vraisemblablement, a menti sur la situation,
00:47 c'est ensuite ceux qui l'ont menacé, et puis c'est ensuite, notamment,
00:51 une députée LFI qui a cru bon relayer et qui, à l'heure où je parle ce matin,
00:54 n'a toujours pas retiré son tweet.
00:56 Parlez de madame Danielle Simonnet.
00:57 Elle n'a toujours pas retiré son tweet.
00:59 Donc ça veut dire qu'elle continue, quand même, à accréditer une thèse
01:03 dont on sait aujourd'hui qu'elle est fausse et qui a conduit
01:05 à la demande de retrait du proviseur.
01:07 Moi, ce que j'espère, parce qu'aujourd'hui, il a fait une demande de retrait,
01:10 il n'a pas dit "je démissionne".
01:11 Et ce n'est pas juste un petit choix sémantique, c'est très important.
01:16 J'espère que la mobilisation qu'il voit, la mobilisation qui est celle de l'État,
01:21 la mobilisation qui est celle du gouvernement,
01:23 fera qu'il se sentira suffisamment en sécurité...
01:26 Est-ce qu'il n'aura vu trop tard, à postérieur ?
01:28 Vous parlez de choix sémantiques.
01:29 Le rectorat a fait un choix sémantique plus que douteux.
01:33 Moi, ce que je sais, c'est...
01:33 Quand il parle de convenance personnelle...
01:35 Non, mais il n'y a aucune convenance personnelle.
01:37 Ce n'est pas une convenance personnelle quand on est menacé
01:39 et qu'on a peur pour sa vie, alors que dans notre pays,
01:42 une école a déjà été attaquée, c'était Osoratora, c'était à Toulouse,
01:45 alors que deux enseignants ont été assassinés,
01:48 que ce soit Dominique Bernard ou Samuel Paty.
01:50 Donc il n'y a pas de convenance personnelle quand on a peur,
01:52 tout simplement parce que malheureusement, le pire s'est déjà produit.
01:55 Donc ça, je crois qu'il faut être très clair.
01:57 Mais ceux qui ont été très clairs,
01:58 c'est la ministre de l'Education nationale a été très claire,
02:01 le Premier ministre a dit au nom du gouvernement
02:03 qu'on allait porter plainte contre l'élève
02:06 qui avait menti pour dénonciation calomnieuse,
02:07 ce qui est une première et ce qui envoie un signal extrêmement clair
02:11 sur le fait que la République ne laissera rien passer
02:14 et que si demain, après-demain, le moindre élève...
02:17 En quoi ça ressemble à des mots horreurs bergers ?
02:18 - Porter plainte, ce n'est pas un mot. - Est-ce que la peur n'a pas changé de compte ?
02:20 - Non, attendez. - Ce sont les professeurs qui ont peur.
02:21 Sonia Mamrouk, quand vous portez plainte,
02:24 quand l'État, le gouvernement, annoncé par le Premier ministre lui-même,
02:27 porte plainte contre une élève qui a menti,
02:30 contre une élève qui a conduit de facto à ce que des menaces
02:33 soient proférées à l'encontre d'un enseignant,
02:35 je crois qu'au contraire, on rétablit le bon ordre,
02:37 on rétablit les choses et on dit à toutes celles et tous ceux
02:40 qui seraient tentés demain de mettre des cibles dans le dos de nos enseignants
02:44 que c'est eux qui seront en cause
02:47 et que l'État ne laissera rien passer
02:48 et que l'État sera toujours du côté de nos enseignants.
02:51 Et vous savez ce qui est extrêmement important,
02:53 c'est au-delà évidemment que nos enseignants se sentent en sécurité,
02:56 c'est qu'ils se sentent en liberté, en liberté pédagogique,
02:59 en liberté d'enseigner.
03:01 Est-ce qu'on peut aujourd'hui enseigner toutes les matières ?
03:03 Est-ce qu'on peut aujourd'hui enseigner dans les classes françaises,
03:06 à l'école française, toutes les étapes de l'histoire de France ou du monde ?
03:11 Mais on peut et on doit.
03:12 - Non, ce n'est pas la même chose. - C'est ce qu'on doit.
03:13 - Le rapport Bourbès, c'est le rapport Bourbès. - C'est ce qu'on doit.
03:14 C'est ce qu'on doit à l'ensemble de nos enfants,
03:18 à l'ensemble des élèves,
03:19 c'est qu'à un moment, on n'ait pas des pages,
03:22 notamment de cours d'histoire par exemple,
03:25 qui soient occultées,
03:27 parce que pour convenance personnelle là, de certains élèves,
03:31 on se dit qu'il vaudrait mieux que ce ne soit pas abordé.