Category
🗞
NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur l'émission TV de notre émission Levé de fonds,
00:12 où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous proposer, présenter leurs projets.
00:16 Aujourd'hui, c'est Guillaume Vittor Toma, le fondateur de Omae Neurotechnologie,
00:21 donc qui est le copilote des DRH et manager dans la transformation du travail.
00:31 Guillaume, bonjour.
00:32 Exactement, bonjour Stéphane.
00:34 Alors, allez-y, pitchez Omae.
00:36 En fait, on a tous vu l'impact qu'a eu le smartphone sur la vie en général,
00:42 et Davos alerte depuis déjà cinq ans que l'IA et la robotique
00:47 vont avoir un impact magistral sur les entreprises.
00:51 Donc, il est important d'anticiper et de former un actif sur deux sur douze compétences essentielles.
00:57 Dix d'entre elles sont les compétences humaines.
00:59 Alors, si ça ne vous dit rien, c'est les soft skills.
01:01 Renforcer les soft skills, c'est être soi-même, mais en mieux.
01:05 Donc, c'est mieux se connaître et maîtriser ses émotions,
01:08 c'est mieux collaborer en étant plus empathique,
01:11 et puis c'est aussi anticiper, planifier, convaincre,
01:15 embarquer ses équipes et être innovant.
01:18 Alors, le problème des soft skills, c'est que c'est extrêmement difficile à entraîner,
01:22 parce que d'abord, du point de vue de l'entreprise, il faut dégager un budget,
01:26 il faut dégager du temps, et on a tous besoin de temps de la part de nos équipes,
01:30 et puis ensuite, il faut s'assurer que la formation va être efficace,
01:34 d'autant que l'impact business, lui, ne va se ressentir que dans plusieurs mois.
01:38 Du point de vue de l'apprenant, lui, en fait, il faut que ce soit engageant,
01:41 si possible personnalisé, accompagné peut-être par un coach,
01:44 pour aller au bout, et que ça crée des ancrages.
01:47 Donc, en fait, le gros problème auquel on essaie d'apporter des solutions,
01:51 c'est que 74% de ces formations dans le monde échouent,
01:55 ou ne donnent pas satisfaction à l'employeur.
01:58 Alors, attention, vous avez fait l'énoncé du problème,
02:01 avant de proposer la solution que vous proposez,
02:04 peut-être deux mots sur votre parcours,
02:06 qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?
02:08 Moi, je suis issu de la première génération Internet,
02:10 j'étais co-fondateur de Travel Price, qu'on a revendu à la S Minute,
02:13 ensuite, j'étais fondateur et CEO de l'Ecotour.com,
02:16 rendu au groupe Bourda, puis à Promovacances,
02:19 et j'ai créé Omae Neurotechnologie en 2016,
02:23 avec des co-fondateurs qui viennent de la recherche,
02:29 recherche en neurosciences, je pense à Jonas,
02:32 qui est aussi un spécialiste de data science,
02:34 je pense à Déborah, qui a piloté des très gros labos de recherche
02:37 sur des projets d'ambition,
02:40 Nicolas, qui est psychologue de recherche et spécialiste du travail,
02:44 et puis Clarisse Parmiès, qui nous a rejoints il y a quelques années,
02:47 depuis trois ans, et qui est notre CEO,
02:49 qui elle, vient des grands groupes.
02:51 Et du coup, on a pris un peu le problème dans l'autre sens,
02:56 c'est-à-dire qu'au lieu de rentrer sur un marché
02:58 et d'apporter une solution petit à petit,
03:00 on a d'abord créé une solution
03:03 en prenant toute la littérature scientifique
03:05 pour comprendre qu'est-ce qui pouvait apporter du changement à l'humain,
03:09 comment on pourrait utiliser la data science dans ce sens-là,
03:12 et on fait cette traduction de la science, de la recherche,
03:14 pour apporter des solutions extrêmement opérationnelles et efficaces.
03:17 Alors concrètement, nous, ce qu'on voit,
03:19 ceux qui utilisent votre solution, comment ça fonctionne ?
03:21 En fait, que ce soit sur le mobile, sur le desktop,
03:24 ou en réalité virtuelle, en présentiel,
03:26 le DRH va sélectionner une cohorte d'individus à former,
03:30 ils vont recevoir un questionnaire et des mises en situation,
03:33 grâce à ça, notre intelligence artificielle,
03:36 avec nos algos en machine learning,
03:38 va déterminer le potentiel de chaque apprenant.
03:41 Ils répondent quoi ? Des QCM ? Ils se filment ?
03:43 Oui, c'est ça, c'est des questionnaires psychométriques,
03:45 et puis c'est des mises en situation, mais tous issus et traduits de la recherche.
03:48 Donc c'est des choses qui sont extrêmement rigoureuses.
03:50 Et à partir de ça, on va déterminer un potentiel pour chaque apprenant.
03:54 Le DRH aura juste à choisir le format de parcours,
03:58 3 heures, 5 heures, 10 heures,
04:00 à partir de 390 euros, c'est 1500 euros en moyenne,
04:03 et à partir de là, l'apprenant va faire son parcours d'apprentissage sur mesure,
04:08 avec des objectifs qui ont été pré-déterminés,
04:10 et à l'issue, on va mesurer le résultat.
04:12 D'accord. Donc vous parliez de soft skill,
04:14 ce n'est pas des compétences métier, c'est plutôt des compétences personnelles et comportementales.
04:17 Non, c'est ça, exactement, c'est des compétences,
04:19 mais en fait, c'est des compétences qui apportent le plus de flexibilité
04:21 dans sa transformation et dans la transformation du travail.
04:24 Et d'ailleurs, ce qu'on mesure, c'est un impact phénoménal,
04:27 parce que non seulement il y a bien sûr l'impact au niveau de l'individu,
04:29 on a 6 apprenants sur 10 qui vont dépasser les objectifs qui leur ont été fixés.
04:33 D'accord. Mais ce qui est extraordinaire, c'est que dans les semaines qui suivent,
04:35 on mesure aussi un impact sur le bien-être au travail,
04:38 un impact significatif, un tiers d'amélioration.
04:40 C'est, comment dire, la formation, l'utilisation est dans le temps,
04:44 ou ça peut être pérenne et continuer, pas de vitam, mais quasi ?
04:48 Non, pour l'instant, c'est des programmes, des parcours,
04:51 qui font selon le cas, 30 à 100 jours,
04:53 et ils sont sur plusieurs heures,
04:56 avec au choix l'accompagnement d'un coach auquel on a donné des données,
05:00 et des données extrêmement précises sur l'individu,
05:02 pour que le coaching sur 2-3 heures soit super précis.
05:04 D'accord.
05:05 Mais bien sûr, en fait, on a une mesure dans le temps,
05:08 et on va être capable de recommander au DRH de remettre une piqûre de rappel
05:13 au bout de 6 mois, 8 mois, si nécessaire.
05:15 D'accord. Alors la cible, c'est plutôt les grosses entreprises,
05:17 les start-up ? C'est quoi votre…
05:20 Oui, pour l'instant, en fait, on est clairement sur une démarche à l'échelle.
05:23 C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, on profite de l'avantage qu'on apporte au DRH
05:26 d'avoir effectivement une mesure très précise de l'impact de sa formation.
05:30 Une mesure du ROI, puisqu'on a aujourd'hui un ROI qui est 3,2 fois supérieur
05:35 à un ROI mesuré sur d'autres pratiques.
05:37 Comment vous le mesurez, le ROI ?
05:39 Oui, en fait, c'est pareil.
05:41 En fait, on a fait une espèce d'indice entre le temps passé,
05:46 le montant des passés, et l'efficacité, l'ancrage qu'on a pu créer.
05:50 D'accord.
05:51 Et clairement, en plus, c'est appuyé par nos coachs qui disent que, en fait,
05:54 les outils qu'on leur donne permettent vraiment d'appuyer sur un besoin spécifique
05:57 d'une personne, et notamment souvent quelque chose qui était un peu…
06:01 Enfoui.
06:02 …refermé, réfréné, de l'ordre presque de l'inconscient.
06:05 Ok.
06:06 Et nos clients, c'est Accenture, c'est Heming, Ikea, Naval Group, LVMH.
06:12 Voilà, avec une réussite chez ces clients assez importante,
06:17 puisque un nouveau client, la première année, va doubler, a triplé son chiffre d'affaires.
06:22 Et puis, les années suivantes, en fait, il va étendre les plans de formation
06:26 sur une population plus large.
06:27 D'accord.
06:28 Donc, voilà.
06:29 Vous faites un chiffre d'affaires de combien, à peu près ?
06:30 On fait cette année 960 000 €.
06:31 D'accord.
06:32 Qui est notre troisième année de go-to-market, parce que la boîte a 8 ans.
06:35 Donc, on a fait 5 ans de VRD avant de lancer nos produits,
06:39 et on mesure un churn très bas.
06:41 On a un churn qui est inférieur à 3 %, et on a une LTV qui est de l'ordre de 260 000 €
06:46 au bout de 3 ans.
06:47 D'accord.
06:48 Et alors, là, vous cherchez des fonds combien, et à quoi vont-ils servir ?
06:51 Oui, là, on lève entre 1 000 000 € et 1 500 000 € sur deux tranches,
06:55 une tranche avec Tudigo et une tranche avec des Business Angels.
06:58 La tranche Business Angels a pris un petit peu d'avance sur celle de Tudigo.
07:02 On est aux alentours de 500 000 € au comité.
07:05 Et on va financer trois choses, qui sont, un, le recrutement de nouveaux sales
07:10 pour vraiment profiter de ce momentum et de cette période un peu tendue
07:13 de l'entreprise, deux, développer des connecteurs pour interfacer
07:17 nos outils plus facilement dans les SIRH de nos clients et nos prospects,
07:21 et trois, développer des nouveaux indicateurs de BI pour aider les DRH à la décision,
07:26 et notamment, en fait, sur cet accompagnement ciblé sur des gens
07:30 qui ont du potentiel en entreprise et qui peuvent contribuer à sa résilience.
07:34 D'accord.
07:35 Pour conclure, avez-vous un message particulier à l'essayation
07:37 de tous les investisseurs qui nous regardent et nous écoutent ?
07:40 Vous avez compris, le projet O-Mind Neurotechnologies, c'est un projet
07:45 qui vise l'humain, qui tire avantage de la technologie, en particulier
07:48 les technologies de machine learning, d'intelligence artificielle.
07:51 Donc si vous souhaitez prendre part, comme nous, à ce projet humaniste,
07:55 et bien, investissez à nos côtés.
07:57 Guillaume, bravo et merci. Je vous souhaite un grand succès
08:01 pour O-Mind Neurotechnologies. Tous les investisseurs intéressés
08:04 peuvent contacter directement Guillaume, aller apparemment sur Tudigo
08:08 et puis éventuellement cliquer sur le bouton en bas pour recevoir
08:11 le dossier de présentation. Et puis n'hésitez pas aussi à me donner
08:15 votre avis sur ce projet que nous a présenté Guillaume.
08:19 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite
08:22 sur Investisseur TV avec de nouveaux projets dans le cadre de l'INVESTIT-R.
08:25 Merci à vous.
08:26 [Musique]
08:35 [Silence]