• il y a 2 mois

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00:00Bonjour, bienvenue sur L'Investisseur TV, notre émission levée de fonds, les entrepreneurs
00:12et entrepreneuses viennent nous présenter, proposer leurs projets.
00:15Aujourd'hui, c'est Hélène Tigert, la fondatrice de Dreamer, qui est une alternative à la
00:22reconstruction.
00:23Ma mère qui nous a rejoint.
00:24Hélène, bonjour.
00:25Bonjour.
00:26L'origine de Dreamer, c'est malheureusement un problème de santé personnelle.
00:30Exactement.
00:31En fait, mon idée entrepreneuriale, si vous voulez, est arrivée en 2015, lorsqu'en 2013,
00:43j'ai eu un cancer de sein.
00:46Malheureusement, j'ai subi une mastectomie et comme les femmes actives, j'avais pensé
00:54à me faire construire.
00:56Malheureusement, avec les solutions actuelles qui existent, j'ai malheureusement eu beaucoup
01:03d'échecs qui ont failli me coûter la vie.
01:05Oui, ça a failli.
01:06Et donc, dans ce cas-là, je me suis dit, on est mieux servi que par soi-même.
01:13D'accord.
01:14Du coup, j'ai fait des recherches et j'ai entamé des recherches en 2015 pour savoir
01:19s'il n'y a pas d'autres solutions de reconstruction mammaire qui soient moins contraignantes et
01:25moins dangereuses et donc non-invasives.
01:29Alors, on va détailler tout ça, mais avant, vous faisiez quoi comme activité ?
01:33J'ai travaillé de côté de Bercy, à l'Agence française de développement.
01:38D'accord.
01:39OK.
01:40Alors, justement, quels sont aujourd'hui les inconvénients des solutions qui existent
01:43après, quand vous faites la reconstruction et qu'est-ce qui apporte donc votre solution
01:48innovante ?
01:49Actuellement, en fait, il y a deux solutions majeures qui existent.
01:54Il y a les implants mammaire et les autographes.
01:59Sauf que dans le premier, les implants, il y a un rejet de corps étranger.
02:05En fait, il y a des échecs parce que ce n'est pas toutes les femmes aussi qui peuvent…
02:12Effectivement, ce qui accepte le corps, il y a aussi la qualité et puis des fois, donc
02:16le praticien qui pose l'argent.
02:18Et comme vous vous souvenez peut-être qu'il y a quelques années, il y a eu des problèmes
02:24sur les implants mammaire.
02:25Voilà, c'est ce que je veux dire.
02:26Voilà.
02:27Et donc, après, il y a une autre alternative, c'est des autographes.
02:32L'autographe, c'est le prélèvement par lombo, soit abdominal, soit dorsal.
02:38D'accord.
02:39Et donc, ces deux interventions-là nécessitent au moins 7 à 8 heures d'intervention auxquelles
02:45la patiente doit être en anesthésie générale.
02:49Oui, donc il vaut mieux être en bonne santé parce que comme vous le disiez, ça peut coûter.
02:52Voilà.
02:53Et donc, l'intervention est pratiquée par les chirurgiens spécialisés en microchirurgie.
03:02Oui, donc c'est très sensible.
03:03Depuis 7 heures, il faut quand même les supporter.
03:05Voilà.
03:06Et surtout en anesthésie générale.
03:09Alors, vous, depuis 2015, qu'est-ce que vous avez trouvé justement ?
03:12Depuis 2015, en fait, par expérience, c'est vrai que parfois les chirurgiens, ils ne savent
03:20pas ce que nous, en tant que patientes, avons besoin, donc, avons besoin plutôt.
03:28Et donc là, du coup, je me suis dit, tiens, pourquoi ? Donc, par expérience, la peau
03:36est très souvent très rigide après une mastectomie.
03:39Vous savez, vous savez, quand très rigide, dur, vous mettez un implant mammaire dedans,
03:46s'il n'y a pas d'espace, même le prothèse mammaire, elle a besoin d'avoir un espace.
03:51D'accord, oui.
03:52Pour pouvoir, en fait, respirer.
03:54Oui, bien sûr.
03:55Et donc, s'il n'y a pas d'espace, donc il y a un échec, il y a l'inflammation et tout ça.
04:03Et donc là, nous, notre idée, c'est travailler sur la peau, récupérer la peau restante,
04:11rigide, donner à la peau sa souplesse et son élasticité.
04:15Et de quelle manière, alors, vous procédez ?
04:17Donc, nous, c'est justement notre appareil, c'est Dreamer, qui est un dispositif médical
04:23qui est breveté.
04:24Nous avons obtenu le brevet dans 18 pays dans l'Europe.
04:28C'est une certification, ce n'est pas besoin d'une M.M., il n'y a pas besoin d'une autorisation
04:31de médecine sur le marché ?
04:32Si, on a besoin quand même d'avoir une M.M.
04:36Une certification, pas une M.M., une certification.
04:40Voilà.
04:41Certification CE, dispositif médical.
04:44Exactement.
04:45D'accord.
04:46Et là, si vous voulez, pourquoi on a besoin d'une M.M. ?
04:50Parce qu'à partir du moment qu'il y a une modification sur la morphologie d'une personne,
04:56c'est automatiquement un dispositif médical.
05:00Et puis, ce sont les professionnels qui utiliseront votre matériel, ils veulent être, entre guillemets,
05:03un peu couverts par ce marquage ?
05:05Bien sûr, bien sûr.
05:06Et puis, n'oublions pas que nous allons travailler avec des femmes, des chiens martyrisés par la maladie.
05:14Oui, il faut les rassurer.
05:15Donc, voilà.
05:16Alors, vous avez donc conçu la machine.
05:18On a conçu la machine.
05:19Vous avez un brevet.
05:20On a obtenu le brevet.
05:22Et donc là, nous sommes en phase de finalisation du prototype.
05:28On a le prototype, on a essayé en interne.
05:32Et la certification, vous l'avez encore ?
05:34Si, si, si, c'est délivré, c'est délivré.
05:36D'accord.
05:37Donc, qu'est-ce qui vous manque alors pour avancer ?
05:39L'argent.
05:40D'accord, ok.
05:41Là, en fait, ce qui nous manque, c'est finaliser, fabriquer une présérie qui va servir pour une étude clinique.
05:52D'accord.
05:54Un résultat scientifique pour obtenir l'homologation et être sur le marché.
06:01Démontrer l'efficacité de votre solution.
06:03Voilà.
06:04Et donc, sachez que c'est un dispositif médical.
06:06Il y a beaucoup de gens qui me disent, ah bah oui, mais dans un an, tu ne seras pas encore sur le marché.
06:12Non, parce qu'en fait, la machine est utilisée en quatre mois, six mois maximum.
06:19On est déjà complètement, parfaitement reconstruit.
06:23D'accord, ok.
06:24Donc, l'étude va être rapide.
06:26Oui, voilà.
06:27Alors, vous recherchez combien, donc ?
06:29Là, pour le moment, nous recherchons 500 000 euros pour la fabrication d'une présérie.
06:36Et 1,5 million pour l'étude clinique.
06:40Donc, ça serait une deuxième...
06:41Ah oui, d'accord.
06:42Donc, dans notre équipe, nous sommes quand même épulés.
06:45Donc, ce n'est pas parce que moi, je suis une patiente.
06:48Derrière moi, j'ai quand même des experts.
06:51On est accompagné par des experts.
06:53Et également, accompagné par un médecin chirurgien, chef de service dans un hôpital parisien.
07:03Et également, professeur à l'Université de la Sorbonne.
07:06Ok, d'accord.
07:07Donc, 500 000, 1,5 million.
07:08On est sur une valo de quel ordre ?
07:104 millions.
07:114 millions, d'accord.
07:12Pour conclure, quel message souhaitez-vous adresser à tous les investisseurs qui nous regardent et nous écoutent aujourd'hui ?
07:18Donc, en fait, c'est une nouvelle solution qui...
07:22C'est vraiment première sur la reconstruction mammaire qui n'existait pas auparavant.
07:30Donc, là, je pense que c'est une opportunité pour nos investisseurs de venir nous rejoindre pour enfin pouvoir aider les femmes qui hésitent encore de faire la reconstruction mammaire.
07:45Pourquoi ?
07:46Parce qu'ils ont peur.
07:49Les femmes qui ont suivi déjà une mastectomie, qui sont déjà passées plusieurs fois sur la table d'opération, n'ont pas vraiment envie de passer sur une table d'opération.
08:00Donc, là, ce que nous proposons, c'est une solution moins contraignante, comme je disais tout à l'heure, non-invasive.
08:12Et surtout, il n'y a pas besoin d'hospitalisation, sinon il peut être ambulatoire.
08:20Eh bien, j'espère qu'il y a suffisamment d'investisseurs qui se mouilleront pour venir soutenir le projet d'Hélène et je vous souhaite un grand succès.
08:28Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Hélène ou bien sous la vidéo, donc recevoir le dossier en remplissant le formulaire.
08:35Merci à tous de nous avoir accompagnés.
08:37Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur.TV avec de nouveaux projets dans lesquels investir.