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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour, bienvenue sur l'investisseur TV de notre émission Le Mets de Fonds.
00:12 Les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter et proposer leurs projets.
00:16 Aujourd'hui c'est Alex L'Héritier, le fondateur de Coalouf.fi que nous recevons.
00:23 C'est une société qui permet d'optimiser la transformation ESG des entreprises.
00:29 Alex, bonjour.
00:30 Bonjour, enchanté.
00:31 Avant de nous présenter, peut-être deux mots sur votre parcours.
00:35 Qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?
00:37 C'est une très bonne question.
00:39 C'est un long parcours, je vais le faire super court.
00:41 En fait, plus de 20 ans essentiellement dans la finance, banque d'investissement chez HSBC,
00:45 à travers différentes zones géographiques, l'Asie, le Médélis, l'Europe, le Conseil.
00:50 Et à la fin, j'étais patron de l'activité Working Capital Financing dans une SAAS qui s'appelle Kiribat.
00:55 Et le point de départ, l'anecdote, c'est que j'avais un de mes clients, que j'étais allé voir,
00:59 qui avait commencé à communiquer activement sur la transition ESG et leur durabilité.
01:05 J'étais allé voir en disant, les amis, je pense qu'on peut faire quelque chose
01:07 parce qu'on vous aide à soutenir vos fournisseurs et en même temps, 90% de votre impact vient de vos fournisseurs.
01:14 Donc il y a peut-être quelque chose à faire.
01:15 Et la réponse du client m'avait vraiment surprise.
01:17 C'était, Alex, pourquoi on va s'embêter à faire ça ?
01:20 Rien ne nous y force, c'est compliqué, donc on va passer.
01:23 Et honnêtement, j'avais été très déçu par cette réponse parce que je pensais véritablement
01:27 qu'il y avait une opportunité à avoir un impact et faire la différence.
01:29 Et coup de bol, la régulation est arrivée et là, d'un seul coup, tout a changé, il faut changer.
01:34 Alors, il y avait la régulation, mais ça restait toujours compliqué,
01:36 donc vous avez essayé, j'imagine, de leur simplifier la tâche.
01:39 Exactement.
01:40 Alors comment faites-vous justement ?
01:41 En fait, la réponse est toute simple.
01:43 Le point de départ, c'est qu'on a rencontré à peu près 80 corporés
01:46 pour leur demander en quoi était-ce compliqué, à quel endroit.
01:49 Et il y avait trois points qu'on a tous adressés.
01:51 Le premier, manque d'expertise.
01:53 Deuxièmement, manque de ressources.
01:56 Troisième élément, manque d'incentive.
01:58 Et donc, c'est ce qu'on a essayé de faire parce que ce qu'on a réalisé,
02:01 c'est qu'on demandait beaucoup d'informations aux fournisseurs,
02:04 qui représentent encore une fois 90% de l'impact, mais on ne leur donne rien en échange.
02:08 Et les fournisseurs disent « vous êtes bien gentils, mais moi j'ai d'autres priorités,
02:11 donc si vous ne me donnez pas quelque chose en plus ou vous payez plus cher,
02:14 pourquoi ferai-je un effort ? »
02:15 D'accord.
02:16 Et donc, c'est ce qu'on a fait.
02:17 On a bâti une solution de financement à coût bien inférieur.
02:21 Quand je dis inférieur, c'est qu'on réduit la marge bancaire de par 3 ou 4 fois
02:26 par rapport à ce que les fournisseurs peuvent payer actuellement.
02:29 Et donc, ça, c'est l'incentive financière.
02:31 Mais en même temps, c'est la ressource qui va leur permettre d'investir dans leur propre transformation.
02:35 Comment c'est financé, justement ?
02:37 En fait, c'est tout simple.
02:38 C'est une réduction pour les fournisseurs.
02:40 Le principe, c'est un principe d'ubérisation d'un asset qui était très peu utilisé par les grands groupes,
02:45 c'est leur note de crédit.
02:46 C'est-à-dire que quand j'étais banquier d'un grand client de cosmétiques français…
02:52 D'accord.
02:53 Vous ne regardiez que le compte de résultat, etc., les comptes financiers.
02:57 Exact.
02:58 Alors qu'aujourd'hui, il y a le côté G…
02:59 Un peu plus, mais en même temps, on avait un appétit énorme pour leur prêter de l'argent.
03:02 Chaque année, je validais 4 milliards d'euros à leur prêter, mais en fait, ils n'en utilisaient que 10 %.
03:07 OK.
03:08 Et donc là, l'intérêt, c'est de dire que par cette technique de financement,
03:11 on va utiliser la note de crédit du gros client et on va l'appliquer, l'offrir aux fournisseurs.
03:18 Et donc, du coup, ils peuvent réduire, un, leur coût de financement…
03:22 D'accord.
03:23 …et deuxièmement, avoir du financement supplémentaire, ce qui est un autre gros problème parce que…
03:26 D'accord, ça augmente aussi l'enveloppe.
03:27 C'est pas uniquement sur le coût de l'auto-intérêt, mais également sur la possibilité d'être découvert.
03:33 C'est bien ça.
03:34 Aujourd'hui, il y a 5 000 milliards de dollars de financement inassouvis par les PME à travers le monde.
03:40 Et c'est un des éléments qu'on va cibler.
03:41 D'accord. C'est la trésorerie, c'est pas des obligations, des instruments…
03:44 C'est financement court terme, trésorerie, tout à fait.
03:46 D'accord. Alors, votre solution s'adresse à qui, à quel genre de société ? La cible, le cœur ?
03:52 Le cœur de cible, entreprises corporate, grosso modo, un milliard de chiffre d'affaires,
03:58 et qui ait une présence ou en tout cas une supply chain qui soit internationale.
04:03 À partir de là, on est dans notre cœur de cible.
04:05 D'accord. Il faut qu'ils émettent du carbone, sinon ça ne sert pas à grand-chose.
04:08 Déjà, oui, et en général, parce que ces entreprises-là, ce sont les premières qui vont être capturées,
04:13 si je puis dire, par la réglementation globale en matière de durabilité.
04:16 D'accord. Comment vous rémunérez ? C'est un forfait ? C'est un pourcentage sur les transits financiers que vous opérez ?
04:25 Je vous fais une réponse de Norman, en Bonne-Auvergne. Un peu de ça, un peu de tout.
04:28 C'est-à-dire, en fait, c'est en trois blocs.
04:30 Le premier bloc, ça va être un abonnement trimestriel ou annuel, mais honnêtement, c'est pas le plus gros.
04:35 Le vrai bloc, c'est la deuxième partie, ça va être en fait un cut sur le pourcentage de financement qui est fourni.
04:42 C'est-à-dire qu'on prend une autre marge sur le financement. D'accord.
04:45 Et la troisième, c'est plus une facturation en fonction des besoins très spécifiques, plus niches que peuvent avoir nos clients.
04:52 Mais l'essentiel, on fonctionne comme une plateforme de financement parce qu'on est une plateforme de financement.
04:56 D'accord. Qui cherche à convaincre la banque de vos clients ? C'est vous ou c'est le client ? Ou c'est les deux ?
05:02 C'est un peu les deux. Ça dépend. Dans la plupart des cas, en fait, ça va être le client qui va dire, écoute, j'ai telle banque,
05:08 BNP, HSBC, toutes les cités, qui m'accompagnent. Donc ce sont eux qui vont prêter. On a déjà négocié le KYC, la marge, tout est bon.
05:16 D'accord. Deuxième cas de figure, ils ne savent pas trop, ils ne veulent pas vraiment trop se lancer là-dedans.
05:20 Et dans ce cas-là, c'est nous qui allons les aider à trouver... Et payer la cause.
05:23 Exactement, pour trouver les bons partenaires. Très bien. Au niveau, donc, avancement, vous en êtes où, exactement ?
05:29 Alors aujourd'hui, on a fait cinq prototypes différents. Là, du coup, ça nous a permis de vraiment faire notre Customer Discovery Process.
05:35 Là, maintenant, finalisons l'AMVP, donc le produit, on va dire, commercialisable, qui est dû dans deux semaines.
05:42 Et à partir de là, on lance la commercialisation effective.
05:45 D'accord. Les moyens que vous cherchez à lever, ce sera pour la commercialisation ou pour autre chose ?
05:48 Combien vous cherchez à lever ? À quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?
05:50 On cherche à grosso modo un million à lever. Un bon tiers, on va dire, va être lié au futur développement technologique de l'AMVP.
05:58 Un autre tiers va être lié au développement commercial, donc pour prendre plus de force vive pour pouvoir déployer la plateforme.
06:06 Pour l'instant, vous êtes sur le permettre français, même si on l'avuse, vos clients sont internationaux, non ?
06:09 Exactement. En fait, France part faciliter, puisque, on va dire, nous sommes basés en France.
06:14 Mais la première assiette est celle de l'Union européenne, parce qu'en fait, tout le monde à travers l'Union est soumis à la même régulation, en l'occurrence la CSRD.
06:22 D'accord. L'horizon, c'est... Enfin, les dates, c'est...
06:25 Pour le lancement ?
06:26 Oui. Non, non, les contraintes...
06:28 Alors, les contraintes, en fait, ça a déjà commencé. La CSRD a commencé à partir de l'exercice qui commence début janvier 2024.
06:35 OK, en fonction de la taille, donc, des entreprises.
06:37 Exactement. Il y a trois vagues principales, mais dès aujourd'hui, les entreprises doivent récupérer leurs données auprès de leurs fournisseurs.
06:42 D'accord. On est sur une valo, donc, quelle fourchette ? Un million sur... C'est un million d'equity, hein ?
06:47 C'est un million d'equity, tout à fait. Alors, la question à un million de bitcoin, aujourd'hui...
06:51 Environ, hein ?
06:52 Grosso modo, on parle autour des 4-5 millions d'euros.
06:56 Parfait. Pour conclure, Alex, avez-vous un message particulier à délivrer à tous les investisseurs qui nous regardent et nous écoutent aujourd'hui ?
07:02 Tout à fait. Enfin, la première chose, en fait, c'est que, comme vous l'avez compris, on est vraiment une société qui a une vraie vocation,
07:09 une vraie mission d'avoir un impact et d'accompagner vraiment la transition durable de nos sociétés.
07:15 Donc, toute personne qui a envie, en fait, de nous soutenir, d'être avec nous, que ce soit investisseurs, mais aussi, potentiellement, partenaires ou encore clients,
07:23 n'hésitez pas à contacter nous. Heureux d'en discuter et heureux de faire, en fait, un gros bout de chemin ensemble.
07:29 Alex, merci. Je souhaite le succès pour Qualoo.
07:32 Merci beaucoup.
07:33 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Alex ou bien, sous la vidéo, donc, demander à recevoir le dossier.
07:38 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV avec de nouveaux dossiers, projets dans lesquels investir.
07:46 Merci.
07:47 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]
07:56 [Silence]