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00:00 [Générique]
00:09 Bonjour et bienvenue sur InvestirTV, notre émission levée de fonds, où les entrepreneurs
00:13 et entrepreneuses viennent nous présenter et proposer leurs projets. Aujourd'hui, c'est
00:18 Laetitia Albézen, la fondatrice d'Auralip, un fabricant de nouveaux aliments alimentaires
00:24 5 que nous recevons. Laetitia, bonjour.
00:26 Bonjour Stéphane, merci de me recevoir.
00:28 Je vous en prie. Alors, Auralip, ça veut dire quoi déjà ?
00:30 Alors, Aura c'est pour le bien-être et Lip c'est pour Low Impact Protein, parce qu'on
00:36 développe des nouveaux ingrédients avec un faible impact protéiné pour la planète.
00:40 D'accord. Alors, avant de nous expliquer tout ça, peut-être deux mots sur votre parcours
00:43 et qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?
00:46 Oui, tout à fait. Donc moi, j'ai un background industriel, j'ai travaillé chez différents
00:51 acteurs et le dernier, c'est un acteur japonais qui est spécialisé du goût umami obtenu
00:56 par Biotechnologie. Et donc, j'ai voulu avoir mon propre projet avec un impact pour la santé,
01:03 pour l'alimentation et pour l'environnement.
01:05 Ok. Alors maintenant, vous allez nous expliquer ce que c'est l'alumami avec Biotechnologie.
01:09 Alors en fait, chez Auralip, on a développé une technologie qu'on a brevetée de fermentation
01:15 à partir de chanvre, de graines de chanvre.
01:17 D'accord.
01:18 Alors vous allez me dire, pourquoi le chanvre ?
01:20 Oui, c'est ce que j'allais vous poser comme question, effectivement.
01:22 En fait, ce qu'il faut savoir, c'est que la France est le premier producteur au niveau
01:26 européen de chanvre et le troisième au niveau mondial. Et c'est une culture qui revient
01:31 vraiment à l'ordre du jour parce qu'elle remplace l'isolation, part de l'isolation
01:35 naturelle.
01:36 Oui, voilà, on a différents usages pour le chanvre, mais je ne savais pas qu'il était
01:39 alimentaire, donc…
01:40 Et la graine, elle est d'une excellente valeur nutritionnelle et aujourd'hui, elle part
01:43 surtout en alimentation animale.
01:45 D'accord.
01:46 Donc, c'est une graine qui est riche en protéines, il y a des oméga-3, il y a plein
01:50 de bons nutriments, mais qui restent utilisés en topping. En fait, avec notre technologie
01:55 de fermentation, on en fait un nouvel aliment cœur de repas pour une alimentation saine
02:01 et durable. C'est un peu le même principe que le lait et le fromage.
02:04 D'accord. Alors on la mange comme ça, on la saisonne ou on la mixe avec d'autres…
02:10 L'idée, c'est de l'utiliser comme de la viande et comme une protéine animale.
02:16 Et en fait, c'est un aliment qui va se cuisiner tel quel, soit poêlé, soit en marinade.
02:21 D'accord, en l'assaisonnant, en mettant du beurre, de l'huile, ou que sais-je. D'accord.
02:24 Mais c'est un, ce que vous dites, que vous appelez cœur de repas, il suffit à lui-même.
02:28 Oui, voilà, c'est-à-dire qu'il va remplacer la protéine animale qu'on a l'habitude
02:31 de mettre dans nos assiettes.
02:33 Ah oui, c'est très intéressant. Alors, vous en êtes à quel stade ? Donc, il faut
02:37 que vous récupérez le champ, apparemment c'est facile puisqu'en France, on en produit.
02:41 Mais ensuite, comment vous transformez, à qui vous vendez ? Enfin, comment ça se passe ?
02:45 Alors, au niveau, donc là, nous, au niveau de notre techno, donc de fermentation,
02:49 on utilise des fermenteurs. Et alors, ce qui est intéressant aussi avec cette techno,
02:53 c'est que par contre, elle est hyper rapide, elle est peu énergivore et en quelques heures,
02:57 on arrive à avoir un produit fermenté, contrairement au fromage où il faut plusieurs mois d'affinage.
03:01 D'accord. Donc là, on positionne ce nouvel aliment en B2B pour les industriels
03:06 qui veulent répondre à la demande croissante des consommateurs qui veulent diversifier
03:12 leur assiette et pour avoir une nouvelle protéine et qui soit aussi au niveau économique,
03:20 qui soit viable économiquement. Oui, bien sûr. Puisqu'on a de faibles coûts de transformation
03:24 grâce à la fermentation. D'accord. Donc, la matière coûte pas très cher, la transformation non plus.
03:28 Donc, au final, ça doit faire un produit, si chacun est raisonnable sur le marché qu'il prend,
03:31 ça doit faire un produit, moins cher, en tout cas, accessible. C'est ça. L'idée, c'est de se positionner
03:35 au prix de la viande. D'accord. Alors, vous êtes un peu dépendant, je vois à peu près,
03:39 de ce que le schéma, vous êtes quand même dépendant de l'appétence du public à réclamer
03:44 ce nouvel aliment. C'est pas encore dans les mœurs de manger du cadre pas de champ ?
03:50 Alors, là, les alternatives végétales, c'est un marché qui est en pleine croissance.
03:55 On devrait atteindre les 162 milliards de dollars au niveau international d'ici 2030.
03:59 D'accord. C'est ça le marché, en fait. C'est l'alternative à la viande animale.
04:02 Oui, après, on peut positionner le produit de différentes manières.
04:05 Et chacun, en fait, chacun de nos clients ont des approches totalement différentes.
04:09 Et donc, c'est ça qui est bien aussi avec notre technologie, c'est qu'on peut l'adapter
04:12 en fonction des demandes des clients avec un produit qui leur est propre.
04:16 D'accord, ok. Alors, c'est qui exactement, donc, votre... Là, si on vous dit, c'est des industriels
04:21 qui ont l'habitude, donc, de produire de l'alimentaire et d'où vous leur fournissez votre technologie, c'est ça ?
04:26 Alors, notre business model, on est en plusieurs étapes. La première, c'est qu'on crée des collaborations,
04:32 des partenariats avec ces clients où on leur adapte une recette bien particulière.
04:37 Certains vont dire, voilà, moi, je veux plus de grains, je veux plus, etc.
04:40 D'accord, la formule, on va dire, la formulation.
04:42 Voilà, la formule est en vue d'industrialiser cet ingrédient.
04:46 Donc, là, aujourd'hui, on peut utiliser la halle technologique chez nous.
04:49 Et après, bien entendu, on fera la fermentation chez nous.
04:53 Et ça leur demande un équipement particulier ou ils utilisent déjà leurs usines, leurs unités de production ?
04:58 Bonne question, parce que ça, l'idée vraiment de proposer cet ingrédient, en fait, comme de la viande,
05:03 c'est pour que, eux, justement, chez eux, il n'y ait pas de...
05:06 De coup de capex à réinstaller, effectivement, et adapter l'usine, le lien de production.
05:12 À quel stade d'avancement êtes-vous ?
05:14 Alors là, on est encore en développement.
05:16 On commence donc nos premiers partenariats avec des clients.
05:20 Et donc, on vise, on va pouvoir commercialiser ce premier ingrédient, base chambre, dès cette année.
05:26 D'accord. Et c'est facilement brevetable, tout ça, ou ça peut être copié ?
05:29 C'est breveté.
05:30 C'est breveté. Et c'est bien protégé ? Parce que des fois, il y a brevet et brevet.
05:34 Alors, on a breveté.
05:35 On peut vous imiter facilement.
05:36 On a breveté. On a une stratégie de protection industrielle très forte,
05:41 avec d'autres brevets issus de notre technologie.
05:44 D'accord.
05:45 Et aussi, il y a toute une partie sécurisation qu'on peut faire en amont sur les souches, la propriété des souches.
05:50 D'accord. C'est un empilement, donc, de protection.
05:52 Ça vous met une barrière à l'entrée suffisante.
05:54 Tout à fait.
05:55 Alors, pour vous développer, vous recherchez un peu de sous.
05:57 Combien et à quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?
06:00 Tout à fait. Donc là, on recherche en précide 550 000 euros, donc avec des investisseurs à impact.
06:07 On cherche une grande partie, ça va être pour scaler notre produit, pour pouvoir livrer cette année nos premières productions.
06:14 D'accord.
06:15 Une autre partie qui est très importante, c'est la partie R&D et de conserver, de progresser sur le génie fermentaire.
06:21 Ah oui.
06:22 Ça, c'est aussi important parce que c'est nos innovations.
06:24 D'accord.
06:25 Et de développer aussi toute une panoplée de produits parce qu'on ne mange pas une seule viande.
06:29 Oui.
06:30 Tout le monde ne mange pas. Il y a toute une palette de produits différents.
06:32 D'accord, une gamme, on va dire.
06:33 Voilà.
06:34 Et donc, bien entendu, après, une partie sur la recette pour montrer à nos clients, leur donner des idées de recettes avec ces produits-là.
06:40 Et une partie BizDev.
06:41 D'accord. On est sur une valo de quelle franchette ?
06:44 Alors, aujourd'hui, on est à peu près à 2 200 000 prémonnaies basées sur le mentor recherché.
06:50 Pour conclure, Laëtitia, avez-vous un message particulier à destination de tous les investisseurs qui nous regardent,
06:56 nous écoutent et qui sont certainement intéressés par ce projet ?
06:59 Oui, tout à fait.
07:00 Donc, chez Auralip, on est deux cofondatrices complémentaires.
07:04 Donc, on n'a pas parlé de Marine, mais c'est mon numéro 2 qui a un doctorat en biotechnologie végétale.
07:10 Et en quelques mois, on a réussi à breveter, on a sécurisé quelques fonds propres.
07:15 On a commencé le développement sur le produit.
07:21 On a déjà aussi un fonds qui s'est positionné.
07:23 Et donc, là, on cherche vraiment un lead avec ses valeurs d'impact et de notre alimentation saine et durable pour nous accompagner et à booster Auralip.
07:34 Laëtitia, bravo et merci d'être venue nous présenter Auralip.
07:39 Je souhaite un grand succès.
07:41 Donc, tous les investisseurs intéressés peuvent contacter Laëtitia ou bien recevoir le dossier en cliquant en dessous de la vidéo.
07:50 Et puis, vous pouvez aussi, bien sûr, me faire part de ce que vous pensez de ce projet en appuyant sur le bouton « Donnez votre avis ».
08:01 Merci à tous de nous avoir suivis.
08:03 Je vous demandez vous très vite sur Investisseur TV avec de nouveaux projets dans lequel investir.
08:07 [Musique]
08:17 [Silence]