• il y a 8 mois
DB - 09-03-2024

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01:53 Gilbert est conseiller et médecin royal
01:56 Charny se détache de la reine et commence à aimer sa femme
02:00 Mirabeau meurt avant d'avoir pu sauver la monarchie
02:03 Le roi et la reine tentent de fuir
02:05 Mais ils sont arrêtés à Varennes et ramenés aux Tuileries
02:08 La reine désespérée demande à Gilbert d'avouer à Charny
02:13 Le terrible secret qui le lie André
02:16 Charny court demander son pardon
02:18 Sa femme l'aime toujours, rien ne peut désormais les séparer
02:22 Le fermier Billaud refuse de reconnaître son petit-fils
02:25 Né des amours d'Isidore et de Catherine
02:28 Il confie sa ferme à Ange Pitou
02:31 Gilbert déçu par l'attitude de Marie-Antoinette quitte le palais
02:35 Cagliostro lui révèle qu'un groupe d'anarchistes menés par Danton
02:38 Veut en finir avec le château
02:41 Mais la foule enfonce les portes des Tuileries
02:45 L'ennemi c'est la reine plus que le roi
02:48 La fièvre monte, le siège s'organise aux Tuileries
02:51 Gilbert revient et conseille à la reine de fuir
02:54 L'histoire est en marche
02:56 Marie-Antoinette tente de trouver auprès de Roderer une issue honorable
02:59 Il faut se replier vers l'Assemblée
03:02 En route, le dernier des Charnys
03:04 Le plus fidèle serviteur d'une monarchie déchue
03:06 Meurt en tentant de sauver une dernière fois sa reine
03:12 Avec l'aide de Pitou, Andrea Folli cherche son mari
03:15 Et le retrouve veillé tragiquement par Marie-Antoinette
03:19 Les deux femmes se quittent pour toujours
03:22 Séparées par ce cadavre
03:24 Qui pourra dire laquelle l'a aimé le plus ?
03:27 Laquelle l'a aimé le mieux ?
03:30 Il faut agir vite et frapper fort, citoyens
03:33 Il faut sur le champ épurer la presse
03:36 Tout le matériel d'imprimerie des empoisonneurs royalistes sera confisqué
03:40 Et adjugé aux imprimeurs patriotes
03:42 Tant tu es le premier, Marat
03:44 Tu oserais prétendre le contraire ?
03:46 Oui, écoutez, il ne serait pas plus urgent de régler les affaires qui traînent depuis le 10 août
03:50 Il faut créer une cour martiale
03:53 Pour combattre les Suisses qui ont défendu les Tuileries et tiré sur le peuple
03:57 Et constituée de qui, cette cour martiale ?
03:59 Eh ben de ceux qui ont combattu les Suisses
04:01 Ah oui, une cour martiale choisie parmi les vainqueurs
04:04 Oui
04:05 Mais c'est la clémence pour les vaincus
04:06 Le peuple combattant est beaucoup trop généreux
04:08 Robespierre a raison, ce qu'il nous faut c'est un tribunal de salut public
04:12 Qui ne s'empêtre pas dans les bons sentiments et la mauvaise plaidoirie
04:16 C'est le massacre assuré
04:18 Non, des exécutions populaires, accélérées
04:23 Je peux fournir une liste de 273 000 ennemis de la nation
04:27 Qu'il faut supprimer, sans délai
04:29 Tu as commencé à 50 000 et puis tu es monté à 100 000
04:32 Et maintenant 273 000
04:34 Le fléau contre-révolutionnaire est lancé au galop
04:37 Oh, si nous ne faisons pas un exemple terrible
04:39 Dans un mois, il nous faudra 500 000 têtes
04:42 Bon, eh bien, il ne suffit pas de réclamer 273 000 têtes
04:46 Faut dire lesquelles
04:48 Il faut construire la machine de guillotin à des milliers d'emplais
04:53 Mais oui
04:55 Où vas-tu, tonton ?
04:56 Travailler
04:57 Bonne nuit et beaux rêves
05:00 Voilà un ministre de l'injustice bien consciencieux
05:06 C'est trop
05:07 L'excès de conscience devient tout au tard de la faiblesse
05:11 Et la faiblesse aujourd'hui, c'est la mort
05:14 Oh, le pur calafreux d'Alec
05:33 Elle est morte ?
05:34 Docteur, je vous en prie, faites quelque chose
05:36 Mais où est-elle donc ?
05:37 Ils l'ont arrêtée ce matin
05:38 Mais qui a pris ?
05:39 Les hommes de la commune, ils l'ont arrêtée comme complice d'un défenseur d'étuilerie
05:43 Oh, Seigneur
05:44 Et où l'ont-ils emmenée ?
05:45 À la prison de la B.I.
05:46 Madame s'est laissée arrêter, sans rien dire, elle veut mourir
05:50 Rejoindre Monsieur le Comte
05:52 Elle l'aime tellement, elle veut l'avoir tout près d'elle
05:55 En un mois d'un miracle, elle ne le retrouvera jamais
05:58 Docteur, vous qui connaissez tous les grands de ce monde
06:03 S'en vais là
06:04 Monsieur le Docteur Gilbert demande si Monsieur le Comte est chez lui
06:20 Je suis toujours là pour mes amis
06:22 Entrez Gilbert
06:24 J'ai le sœur d'avoir votre visite depuis le temps que nous nous fions
06:28 Et oui, je suis chez moi
06:30 Je ne fais pas comme Robespierre qui choisit des jours pareils pour aller à la campagne
06:34 Je suis venu vous parler de ce qui se passe, justement
06:36 Pour l'instant, il ne se passe rien
06:38 Il vaudrait mieux parler de ce qui va se passer, qui est devenu nécessaire
06:41 Qui sera terrible
06:42 Ce qui vient d'arriver n'est-il pas assez ?
06:44 Souvenez-vous ce que je vous disais
06:47 Quand le marquis de Favras est entré
06:49 Et que je vous ai annoncé qu'il allait mourir, pendu
06:51 Vous m'avez dit que le roi devrait fuir
06:53 Il a essayé
06:54 Trop tard, comme tout ce qu'il fait
06:58 Pour que la révolution réussisse, il a fallu que nous tombions sur un roi à l'esprit particulièrement lent
07:03 Avez-vous vu fonctionner la machine de M. Guillotin sur la place du carousel ?
07:08 Oui, on commence à murmurer qu'elle fonctionne trop lentement
07:11 Avouez donc que nous avons affaire à des gens têtus comme des âmes
07:15 On donne aux rois et aux aristocrates tous les avertissements et ça ne sert à rien
07:19 Le roi enfermé au temple, serais-je ouvertement de la prise de l'ongouille ?
07:22 Parlez de prussiens
07:23 Les aristocrates enfermés à l'abbaye
07:25 Se font servir du vin de champagne et crient
07:27 Vive le roi, vive les prussiens
07:29 Abat la nation, il faut en finir
07:32 Avec qui ?
07:34 Avec le roi, la reine, l'aristocratie
07:36 Vous voulez les assassiner ?
07:37 Il faut juger le roi et la reine et se débarrasser de tout le reste
07:40 Et le plus tôt sera le mieux
07:42 Mais au nom de qui, osez-vous me dire ces choses effroyables ?
07:46 Au nom d'Hébert, de Colauderbois, de Marat ?
07:49 Des hommes qui trouvent beau d'exterminer d'un geste
07:52 Ce que la nature a mis vingt, trente ou cinquante ans à créer
07:55 Ce sont des médiocres, des esprits malades
07:57 Et vous n'avez rien de commun avec eux
07:59 Votre erreur est de les prendre pour des hommes
08:01 Ce sont des instruments
08:02 Des instruments de mort et de destruction
08:04 Mais au service d'un franchissement du peuple, de la liberté, de la république
08:08 Ils n'ont pas le génie, mais ils ont ce qui est bien plus fort, l'instinct
08:11 L'instinct de Néron, de Caligula
08:13 Et où conduira le massacre ?
08:14 Il servira à compromettre l'assemblée, le peuple, la commune
08:17 Et quand il n'y aura plus de pardon possible
08:20 Alors Paris poussera devant lui la France
08:22 Et mettra l'ennemi en déroute et l'Europe à genoux
08:24 Mais vous n'êtes pas français, vous, alors ! Que vous importe !
08:26 Est-ce que les affaires de la France ne sont pas les affaires du monde ?
08:29 Est-ce que Jésus est mort seulement pour les Juifs ?
08:32 Mais vous aviez du secours à demander pour quelqu'un, n'est-ce pas ?
08:37 Oui
08:38 Pour qui ?
08:39 La mère de mon fils, André de Taverné, comtesse de Charny
08:46 Elle est enfermée à l'abbaye
08:48 Danton est ministre de la Justice, c'est lui qui tient les clés des prisons
08:51 Mais sur un mot de vous, Danton peut ouvrir ou fermer toutes les portes
08:54 Tiens, mon fils, et demande à Danton ce que tu voudras
09:14 Merci
09:17 Ensuite, que comptes-tu faire ?
09:19 Devenir membre de la Convention nationale
09:23 Et m'opposer de tout mon pouvoir à la mort du roi
09:26 Agis selon ta conscience
09:28 Mais promets-moi une chose
09:30 Laquelle ?
09:31 Il fut un temps où tu aurais promis sans condition
09:33 Dans ce temps-là, vous ne disiez pas qu'il faut soigner le peuple par un massacre
09:37 Si le roi est exécuté, promets-moi de venir me voir aussitôt
09:41 Et de suivre le conseil que je te donnerai ce jour-là
09:45 Promets-le-moi
09:47 Je vous le promets
09:50 Je vous le promets
09:52 Tu ne le permettras pas, Georges, dis
10:19 Si la Commune le décide, je ne pourrai pas m'y opposer
10:22 A moins que l'Assemblée ne m'accorde la dictature
10:25 Tu entends d'ici les cris d'Orfred, de Marat et de Robespierre ?
10:27 Sauf si la dictature est pour eux
10:29 Fais-toi tuer s'il le faut
10:31 Mais empêche le massacre
10:32 Mais ma mort n'empêchera rien, ma pauvre femme
10:35 Je n'ai pas peur de mourir, enfin, je ne voudrais pas mourir stupidement
10:47 Georges, c'est le docteur Gilbert
10:49 Ah, docteur Gilbert, bonjour, excusez-moi
10:53 J'arrive du ministère, je me change, je cours à l'Assemblée
10:58 Mais vous avez bien fait de venir
11:01 Si j'avais connu votre adresse, je vous aurais envoyé chercher, j'ai besoin de tous les conseils
11:05 Regardez ma femme
11:07 La femme de Danton croit son mari assez fort pour empêcher Marat et Robespierre d'exterminer les Parisiens
11:12 Je veux le croire avec vous, madame
11:14 Dites-lui, docteur, s'il les laisse faire, on en rejettera la faute sur lui aussi
11:17 Et sur la France entière
11:19 Écoutez, citoyens, quand le Vésuve déborde, trouvez-moi un homme à la main assez large pour lui servir de couvercle
11:25 Quand on s'appelle Danton, on ne cherche pas où est cette main, on dit voilà la mienne
11:29 Nantouz, vous êtes fous, vous savez ce qui va m'arriver ?
11:31 La même chose qu'Amirabo, parce que j'ai mauvaise réputation comme lui
11:34 Je ne suis pas assez frénétique pour inspirer de la terreur comme Marat
11:38 Ou assez incorruptible pour inspirer de la confiance comme Robespierre
11:41 On ne m'accordera pas les droits pour empêcher le massacre, parce qu'on dira que j'ai pas de moralité
11:45 Mais ces pouvoirs, au moins, réclamez-les
11:47 Et qu'est-ce que vous croyez que je vais faire, là, à l'Assemblée ?
11:49 Je vais les obliger à décréter la levée en masse du peuple contre l'envahisseur
11:55 Et puis, je vais envoyer tous les massacreurs dans le tourbillon des volontaires
12:00 Et je t'accompagne tout ça à la frontière
12:02 Qu'est-ce que vous dites de ça ?
12:03 Si vous réussissez, vous aurez fait une chose sublime
12:05 Il faut seulement qu'on m'aide à réussir
12:07 Tout le monde t'aidera, Georges
12:08 On en reparlera
12:09 Je peux faire quelque chose d'autre pour vous ?
12:12 Ah, qu'est-ce qu'il vous faut ?
12:20 La liberté d'une femme enfermée à l'abbaye
12:22 Son nom ?
12:23 La comtesse de Charny
12:24 Bon, si vous avez d'autres noms, donnez-les-moi
12:29 Je ne peux pas vider toutes les prisons
12:31 Mais il faut que je sauve le plus d'innocents possible
12:33 C'est ma seule demande
12:34 C'est bien
12:38 Sauvez toujours cette malheureuse
12:40 Si vous avez besoin d'un service, venez me voir directement
12:45 Ça me fera toujours plaisir de vous le rendre
12:47 Docteur Gilbert, si je pouvais avoir seulement 24 heures, votre réputation donnerait-elle ?
12:52 Et tu m'aimes
12:57 Si tu souris seulement pour moi, gentil pasteur
13:07 Oh, le douleur de tes martyrs
13:12 Oh, le plaisir de ta mort
13:17 M'ose penser que sans le temps
13:23 Ils ont-ils décoré toi ?
13:28 Monsieur Gilbert
13:34 Madame la comtesse
13:36 Comme voulez-vous
13:38 Madame
13:40 Des bruits sinistres courent dans Paris sur ce qui doit se passer demain dans les prisons
13:44 Oui, je sais
13:46 Elle paraît qu'on doit nous égorger
13:48 Vous savez que je suis prête à mourir
13:50 Je viens vous chercher
13:51 Où voulez-vous me conduire ?
13:55 Où vous voudrez
13:57 Vous êtes libre
14:00 Vous auriez dû m'en douter
14:04 Vous voulez m'empêcher de mourir
14:15 André
14:16 Il y a au monde une existence qui m'est plus précieuse que la mienne
14:20 C'est la vôtre
14:22 Il faut que vous pensiez beaucoup à moi, c'est vrai
14:25 Vous voici dans l'antre du lion avec le talisman qui ouvre les portes
14:29 Tant que je serai en vie, je vous interdirai de mourir
14:33 Non, je crois que cette fois-ci, votre volonté n'y pourra rien
14:35 Je vous arracherai d'ici par la force
14:37 Essayez
14:45 Au boulot
14:46 Gilbert
14:57 Je veux mourir
15:00 Tout ce que je vous demande
15:06 C'est d'essayer de retrouver mon corps
15:09 Et de le faire transporter à Boursonne avec celui de M. Charny
15:14 C'est là que nous avons vécu les seuls instants de bonheur de notre vie
15:17 Madame
15:18 Ne dites plus rien
15:19 Je vous en prie
15:22 Ce serait inutile
15:25 Souvenez-vous seulement de mon dernier désir
15:38 Votre dernier désir
15:39 Va me chercher le registre des coups
16:07 Prenez place, citoyens
16:08 Deux à la droite du président
16:16 Deux à la gauche
16:17 Qui est le président ?
16:19 Moi
16:21 Je m'appelle Magard
16:22 Ancien nuissier au Chapelet
16:24 J'étais à la Bastille le 14 juillet
16:26 A Versailles le 5 octobre
16:28 Et aux Tuileries le 10 août
16:30 Très bien, citoyens
16:31 Asseyez-vous
16:34 Aux armes !
16:35 Aux armes !
16:42 Un instant
16:43 Que faites-vous ici, docteur ?
16:53 Et vous-même, M. Magard ?
16:55 D'un retour imperdu
16:57 Rien ne peut plus empêcher le massacre
16:59 Je veux au moins
17:02 Que les formes soient à peu près respectées
17:04 Et qu'un certain nombre d'innocents soient épargnés
17:07 Et que ferez-vous des coupables ?
17:09 Vous n'entendez pas
17:12 Ils sont attendus
17:17 Dieu
17:20 Magard
17:21 Il y a dans cette prison une famille innocente
17:23 Que je tiens à sauver
17:25 Une ancienne amie de la reine
17:27 Qui a tout perdu à cause d'elle
17:29 A commencé par son mari
17:30 Mort aux Tuileries
17:31 Bon
17:32 Asseyez-vous ici
17:34 Et quand cette femme entrera
17:37 Posez votre chapeau sur la table
17:39 Merci
17:41 Citoyens
17:43 Le docteur Gilbert, que vous connaissez tous
17:46 Est ici
17:48 En tant qu'observateur
17:49 Pour rendre compte
17:51 De l'équité de nos jugements
17:53 Citoyens
17:54 Je déclare ouverte
18:03 La session du tribunal révolutionnaire de l'abbaye
18:06 Ces jugements sont sans appel
18:09 Et immédiatement exécutoires
18:11 Fait entrer le premier accusé
18:22 Le premier accusé
18:23 Je vous adore, mon Dieu
18:31 Avec la soumission que m'inspire la présence
18:33 De votre souveraine grandeur
18:35 Je crois en vous
18:37 Parce que vous êtes la vérité même
18:39 J'espère en vous
18:41 Parce que vous êtes infiniment bon
18:42 Je vous aime de tout mon coeur
18:44 Parce que vous êtes souverainement aimable
18:46 Et j'aime le prochain que moi-même
18:49 Pour l'amour de Dieu
18:51 Pour l'amour de vous
18:52 Le tribunal t'attend, citoyenne
19:00 Exécution immédiate
19:15 Citoyenne Andrée de Tavernet
19:16 Comtesse de Charny
19:35 Citoyens
19:44 Celle qui comparaît devant vous
19:45 Est une pauvre femme
19:47 Autrefois dévouée à l'Autrichienne
19:50 Mais
19:52 Vous connaissez l'ingratitude des rois et des reines
19:55 Le dévouement de la citoyenne Charny
19:58 A été payé de mauvais traitements
20:00 Elle a perdu sa fortune, elle a perdu son mari
20:02 Le deuil qu'elle porte
20:04 Elle le doit à la femme du tyran
20:06 Citoyens
20:09 Je vous demande
20:12 Que faites-vous de cette femme
20:13 Messieurs
20:15 Je suis bien la comtesse de Charny
20:17 La femme du comte de Charny
20:19 Qui a été massacrée en défendant la reine
20:21 Dans l'infâme journée du 10 août
20:23 Je suis une aristocrate et je reste l'amie de la reine
20:25 Qui méritait la mort
20:27 Je l'exige de vous
20:29 Cette femme est folle
20:36 La mort de son mari lui a fait perdre la raison
20:38 Elle mérite notre pitié
20:41 Que le peuple ne frappe pas les démons
20:42 Qu'on l'élargisse
20:44 Vous n'avez pas raison
20:46 C'est grâce à qui elle mérite
20:48 Moi je ne la mérite pas
20:50 Et je la refuse
20:52 C'est de la défaille qu'on l'élargisse
20:54 La mort
20:56 La mort
20:58 La mort
21:00 La mort à l'échafaud
21:03 La mort
21:04 Vive le roi
21:12 Vive la reine
21:14 Envahissez-les tous
21:16 Envahissez-les tous
21:17 Envahissez-les tous
21:19 Envahissez-les tous
21:21 Envahissez-les tous
21:22 Envahissez-les tous
21:24 Envahissez-les tous
21:26 Envahissez-les tous
21:28 Envahissez-les tous
21:30 Envahissez-les tous
21:32 Envahissez-les tous
21:34 Envahissez-les tous
21:36 Envahissez-les tous
21:38 Envahissez-les tous
21:40 Envahissez-les tous
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21:50 Envahissez-les tous
21:52 Envahissez-les tous
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22:00 Envahissez-les tous
22:02 Envahissez-les tous
22:04 Envahissez-les tous
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22:10 Envahissez-les tous
22:12 Envahissez-les tous
22:14 Envahissez-les tous
22:16 Envahissez-les tous
22:18 Envahissez-les tous
22:19 Aimez Sébastien pour nous deux
22:23 N'oubliez pas votre promesse à Boursonne, Olivier et moi, pour l'éternité
22:33 Aimez Sébastien pour nous deux
22:34 Aimez Sébastien pour nous deux
22:35 Aimez Sébastien pour nous deux
22:37 Aimez Sébastien pour nous deux
22:38 Aimez Sébastien pour nous deux
22:40 Aimez Sébastien pour nous deux
22:42 Aimez Sébastien pour nous deux
22:44 Aimez Sébastien pour nous deux
22:46 Aimez Sébastien pour nous deux
22:48 Aimez Sébastien pour nous deux
22:50 Aimez Sébastien pour nous deux
22:52 Aimez Sébastien pour nous deux
22:54 Aimez Sébastien pour nous deux
22:56 Aimez Sébastien pour nous deux
22:58 Aimez Sébastien pour nous deux
23:00 Aimez Sébastien pour nous deux
23:02 Aimez Sébastien pour nous deux
23:05 Aimez Sébastien pour nous deux
23:06 Gamins !
23:23 Montez donc avec moi. J'ai deux mots à vous dire et vingt-cinq louis à vous donner.
23:28 C'est donc que vous tenez beaucoup à moi, citoyen ?
23:32 Oh oui, voilà prunelle de mes yeux.
23:35 Que voulez-vous ?
23:58 Oh, misère ! Voilà des siècles que je n'en ai pas vu autant.
24:03 Depuis le jour où le Grand Capet vous a payé pour rectifier la serrure de son armoire de fer, au Tuileries.
24:08 Comment savez-vous ça ?
24:10 Parce que vous me l'avez dit. Le soir même, vous avez exécuté ce travail, dans cette voiture.
24:16 C'était donc vous. Je me souviens à peine, j'étais…
24:23 Complètement ivre ! Pardon, empoisonné par la reine.
24:27 J'ai failli en mourir, mon seigneur. En mourir.
24:31 Et depuis, j'ai une jambe qui ne marche plus.
24:36 Comme c'est triste. Un homme de votre talent.
24:40 L'histoire de cet armoire de fer, vous n'en avez parlé à personne, au moins ?
24:48 À personne ? Et vous ?
24:51 Moi !
24:54 Un bon citoyen se doit de démasquer tous les ennemis de la nation.
24:58 Supposez qu'il y ait dans cet armoire des objets compromettants pour Capet.
25:02 Certains papiers qui pourraient prouver qu'il pactisait en secret avec les Prussiens, les Autrichiens, d'autres.
25:08 Mais si on apprend que je travaillais pour lui, au Tuileries, moi, je risque…
25:16 Je suis bien sûr que non.
25:18 L'aide que vous apporterez à la nation, en lui découvrant l'existence de cet armoire,
25:23 vous vaudra l'absolution de toutes vos fautes passées.
25:25 Vous croyez-y ?
25:29 J'en suis sûr. Et puis dites, quelle belle occasion de vous venger de tout le mal que les tyrans vous ont fait.
25:36 (Cri de la foule)
25:41 C'est ici.
25:53 Regardez-voir.
26:00 Regardez-voir.
26:01 Et comment vas-tu ouvrir ça ?
26:09 Avec la clé, citoyen Marat.
26:11 Tu as la clé de cet armoire ?
26:13 Oui, citoyen Robespierre, je l'ai refaite. De mémoire.
26:17 Et elle ouvre ?
26:19 Maintenant, quand on vous demandera ce que c'est qu'un serrurier, vous saurez quoi répondre.
26:26 Ouvre-la, t'en es pas fort !
26:29 (Bruits de pas)
26:32 Tu vois quelque chose, sur Danton ?
26:42 Rien, hélas.
26:44 Mais voici pour la faillette.
26:47 Et voici pour du mourrier !
26:52 Des mirabots !
26:56 Mirabot !
26:57 Mirabot !
27:02 Mirabot !
27:06 Mirabot ?
27:08 Et bien quoi, Mirabot ? Qu'est-ce que c'est que ces papiers ?
27:10 Le cadavre de Mirabot et la tombe de M. Vétho.
27:14 Tu es un grand patriote, gamin, et la France te fera une pension.
27:18 Ah, le gros capet !
27:20 Je lui avais bien dit que je lui refondrais ça !
27:23 (Rires)
27:26 (Rires)
27:29 (Bourdonnement)
27:32 (Bourdonnement)
27:35 (Bourdonnement)
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30:33 (Bourdonnement)
30:35 -Le docteur Raynal a besoin d'un fusil, maintenant.
30:39 -Vous n'avez pas entendu dire que les enragés voulaient venir prendre l'abbé Fortier ?
30:44 -Vieille tête de voix ! Il s'est fait tellement d'ennemis !
30:48 -Ils ne l'auront pas. Le docteur Raynal a décidé de le cacher chez lui.
30:53 -Ce sont de curieux temps que nous vivons là. Vous ne trouvez pas, mademoiselle Catherine ?
31:01 (Bourdonnement)
31:03 (Bourdonnement)
31:06 (Bourdonnement)
31:09 (Bourdonnement)
31:12 -Sans petit !
31:15 -Sans docteur ! -Sans bio !
31:18 (Bourdonnement)
31:21 (Bourdonnement)
31:24 (Bourdonnement)
31:27 (Bourdonnement)
31:30 (Bourdonnement)
31:32 (Bourdonnement)
31:35 (Bourdonnement)
31:38 (Bourdonnement)
31:41 -C'est donc que je suis un brigand parce que j'ai voté la mort du roi ?
31:45 -Vous étiez d'accord pour proclamer cette échéance et pour le traîner en jugement ?
31:52 On avait le droit de le condamner ? -À l'exil, à tout sauf à mort.
31:55 -Mais pourquoi pas à mort ? -Il n'était pas coupable en attention.
31:59 Il avait jugé du point de vue du peuple, il avait agi du point de vue de la royauté.
32:01 Vous n'avez pas jugé un autre homme, vous avez condamné votre ennemi vaincu.
32:04 Vous avez fait un martyr et vous avez nourri une vengeance qui n'est pas prête à se sauver.
32:08 Elle nous coûtera sans doute la république. -Il y a du vrai dans ce que tu dis là, Gilbert.
32:12 -Mais il y a du vrai aussi dans ce que dit Biot.
32:15 -Si l'on voulait tuer le roi, il fallait l'assassiner à Versailles, derrière sa grille de courtisans et son mur de Suisse,
32:19 inconnu du peuple, mais après cinq mois au temple, connu de tous, élevé à la dignité d'homme.
32:26 Par son abaissement, il fallait le traiter en homme, le bannir, non l'exécuter.
32:29 À la convention, vous, Biot, vous avez réclamé la mort.
32:34 Toi, Gilbert Lavi, devoir et vengeance. Tout est accompli. Partez.
32:40 Oui, partez, mes amis, car demain on vous fera à toi un crime de ton indulgence et à vous de votre sévérité.
32:47 Entre le fanatisme et la terreur, bien peu resteront purs.
32:51 Fuyez la machine du docteur Guillotin. Partez.
32:54 -Et la France ? -L'ennemi du dehors est battu.
33:00 L'ennemi du dedans, décapité. L'aristocratie sera bientôt anéantie.
33:05 L'Europe vaincue, la France sauvée. Mais chaque Français restera tâché de boue et de sang. Partez.
33:13 -Où yrons-nous ? -Ingras. Tu oublies donc l'Amérique.
33:22 Ses lacs immenses, ses forêts vierges, ses prairies vastes comme des océans.
33:27 N'as-tu pas besoin du repos de la nature, toi, l'élève de Jean-Jacques ?
33:33 Biot, vous venez avec moi.
33:43 Je crois que oui, monsieur Gilbert.
33:50 J'ai fait mon temps ici.
33:52 -Sait-il comment sa mère est morte ? -Non.
33:59 Ne le lui dis jamais. Qu'il garde la belle âme que je vois sur son visage endormi,
34:05 ignorant de la haine et du désir de vengeance.
34:09 Le Franklin apparaît dans deux jours. Voici vos trois passeports.
34:19 Moi, je reste ici pour finir mon travail. Mais un jour, il faudra que nous nous retrouvions.
34:24 Avez-vous de l'argent ?
34:30 Les 20 000 livres que vous m'avez prêtés jadis ne sont pas encore dépensés.
34:35 Dieu vous bénisse, tous les trois. Vous emportez avec vous le bien le plus précieux, la liberté.
34:42 La liberté.
34:44 Allons, mes amis, en route pour le nouveau monde.
35:08 [Musique]
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36:35 [Musique]
36:40 Les émigrés sont bannis à perpétuité et déclarés morts civilement.
36:44 Leurs biens sont confisqués et sont vendus au profit de la République.
36:47 Les nobles, convaincus d'avoir aidé le roi à trahir la France, ou qui ont été tués ou exécutés, sont considérés comme des émigrés.
36:55 Eh bien, citoyen de l'ombré, on peut dire que vous avez de la chance d'avoir choisi le bon côté, vous.
37:00 Me comprends-tu bien les conséquences de ce décret pour nous ici, à Ramon ?
37:04 Attendez.
37:08 Est-ce que le père Billot et le docteur Gilbert sont considérés comme des émigrés ?
37:11 Évidemment, puisqu'ils ont quitté la France.
37:14 Et le comte de Charny, ses frères, la comtesse de Charny également ?
37:19 Pareil, puisqu'ils sont partis pour toujours.
37:22 Et alors, le château de Boursonne et la ferme du père Billot ?
37:32 Sont confisqués et deviennent propriété nationale.
37:37 Ils seront mis en vente aux enchères publiques dans deux mois.
37:41 À Boursonne, il n'y a plus que des tombes.
37:44 Mais à la ferme, il y a encore quelqu'un.
37:48 Veux-tu te charger d'elle, Pitou ?
37:51 On lui laissera le temps qu'il faudra pour déménager. Enfin, sans trop attendre.
37:57 Merci, M. le maire.
38:02 Au revoir.
38:04 [Bourdonnement]
38:06 [Cri de la foule]
38:09 [Bourdonnement]
38:12 [Bourdonnement]
38:40 - Bonjour, mademoiselle Catherine. - Bonjour, Pitou.
38:43 Mademoiselle Catherine, j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer.
38:47 - Mon père ? - Oh non, votre père. Il va bien depuis qu'il est en Amérique.
38:52 Mais justement, comme il est là-bas et qu'il n'a pas l'air de vouloir en revenir...
38:55 - Et bien ? - La convention confisque la ferme, qui sera vendue sous deux mois au profit de la République.
39:02 - Ça ne vous fait pas trop de peine ? - Je suis devenue philosophe.
39:09 - Nous en avons vu d'autres depuis quatre ans, n'est-ce pas ? - Pour ça, oui.
39:13 - Mais vous n'allez pas pouvoir rester ici bien longtemps ? - Je m'en doute.
39:18 - Bien, où comptez-vous aller ? - C'est à vous de décider, ange Pitou.
39:22 - À moi ?
39:23 - Je vous donne l'enfant, Pitou. Voulez-vous prendre aussi la mère ?
39:29 - M. Isidore ?
39:35 - Oh, Mademoiselle Catherine ! Oh, comme je vous aime !
39:40 - Oh, comme je vous aime !
39:42 - Oh !
39:44 - Oh !
39:45 - Oh !
39:47 - Oh !
39:48 - Ha ! Ha ! Ha !
39:50 - Ha ! Ha ! Ha !
39:52 - Oh !
39:54 - Ha ! Ha ! Ha !
39:56 - Oh !
39:57 - Ha ! Ha ! Ha !
40:00 - Ha ! Ha ! Ha !
40:29 - Mademoiselle Catherine, est-ce que je vous ai bien compris ?
40:33 - Est-ce que vous voulez partager votre vie avec la mienne ?
40:37 - Oui, c'est-à-dire la mienne avec la vôtre.
40:40 - Je n'ai plus nulle part où aller, sauf chez vous.
40:45 - Alors il vaut mieux devenir mari et femme, pour couper court à la maîtrisance.
40:50 - Bien, dans ce cas-là, Mademoiselle Catherine, avec la permission de M. Isidore,
40:57 - Permettez-moi de vous demander votre homme. Je ne vous presse pas, prenez votre temps.
41:02 - Mais, Ange Bitu, j'ai eu tout le temps de réfléchir.
41:05 - Vous êtes l'homme le plus aimant et le plus dévoué que je connaisse,
41:08 - et mon fils ne trouvera jamais de meilleur père que vous.
41:11 - Est-ce que vous me permettez d'annoncer la nouvelle, Urbi est orbite ?
41:20 - Tant qu'il vous plaira.
41:24 - Dans ce cas-là, j'y vais de ce pas.
41:26 - Un instant.
41:28 - Venez un peu ici, je vous prie.
41:31 ...
41:59 ...
42:21 - Danton Genic !
42:22 ...
42:26 - Danton Genic !
42:27 ...
42:37 - Danton Genic !
42:38 ...
42:44 ...
42:45 - Danton Genic !
42:47 - Danton Genic !
42:51 - Danton Genic !
42:56 - Danton Genic !
42:57 - Danton Genic !
43:00 - Un docteur !
43:04 - Docteur !
43:07 - Il est morte de faim, tout simplement.
43:16 - Oh, mon Dieu ! C'est horrible.
43:19 - Je suis immisérable de l'avoir abandonné.
43:22 - Morte de faim.
43:25 - Pas un quignon de pain.
43:26 - Pas une poignée de lentilles, pas une pomme de terre.
43:32 - Je lui avais prédit qu'elle mourrait comme ça.
43:35 - La vieille avare.
43:37 - Mais tout le monde disait qu'elle était riche.
43:39 - La fermeture de l'église a été sa ruine.
43:41 - Le commerce des chaises était sa seule ressource.
43:45 - Mais ce serait plainte.
43:47 - Je j'aurais braconné d'où pour la nourrir ?
43:49 - Elle aurait revendu tes lièvres, tes perdraux.
43:53 - Pour gagner trois sous.
43:55 - Allons.
44:03 - Vous en allez ?
44:07 - Elle est donc bien morte ?
44:10 - Tout à fait. Il n'y a plus qu'à prier pour elle.
44:13 - À part ça, la maison redevient la tienne, à présent.
44:17 - Avant d'y emménager avec ta future femme, je te conseille de...
44:22 ... bien chercher.
44:24 - Tu m'as compris ?
44:26 - Et puisque vous dites qu'elle est morte de faim ?
44:29 - On a vu des avares mourir de faim, couchées sur leur trésor.
44:32 - Chut.
44:35 - Chut.
44:36 - Chut.
44:38 [Bourdonnement]
44:41 [Bourdonnement]
44:43 [Bourdonnement]
44:59 [Bourdonnement]
45:08 [Bourdonnement]
45:10 [Bourdonnement]
45:16 [Bourdonnement]
45:21 [Bourdonnement]
45:26 [Bourdonnement]
45:30 - Tchou !
45:32 - Dieu vous bénisse, Mlle Catherine.
45:35 - Merci, Ange-Fuito.
45:37 - Il fait un froid doux dans cette maison.
45:39 - Vous êtes en train de prendre froid, là.
45:41 - Non.
45:42 - Tchou !
45:45 - Tchou !
45:47 - Vous voyez ? Qu'est-ce que je vous disais ?
45:49 - Je m'en vais faire du feu.
45:51 - Le bûcher est vide. Vous avez acheté du bois ?
45:54 - Non, j'y ai pas pensé.
45:57 - Je vous assure, il ne fait pas si froid.
45:59 - Bon.
46:02 - Je vais chercher Isida chez la mère Fagot.
46:06 - Nous vous attendons chez vous pour déjeuner.
46:08 - Bien, allez-y. Je finis l'ouvrage et j'arrive.
46:12 - Tchou !
46:27 - On va tout de même pas mourir de froid.
46:30 - Oui.
46:31 - Bon, allez-y.
46:33 - Bon.
46:35 - Bon.
46:36 - Bon.
47:04 - Citoyen Pierre-Ange Pitoux, voulez-vous prendre pour votre épouse la citoyenne Anne-Catherine Billaud ?
47:12 - Oui.
47:13 - Citoyenne Anne-Catherine Billaud, voulez-vous prendre pour votre époux le citoyen Pierre-Ange Pitoux ?
47:19 - Oui.
47:22 - Au nom de la loi et de la République, je vous déclare unie par le mariage.
47:26 - Bravo !
47:28 - Bravo !
47:29 - Oh ! Les alliances !
47:57 - Bien.
47:58 - Une dernière petite formalité.
48:04 - Madame...
48:08 - ... et monsieur.
48:17 - Vive la famille !
48:25 - Vive les mariés !
48:26 - Vive les mariés !
48:27 - Vive les mariés !
48:28 - Vive les mariés !
48:29 - Ah ! Votre premier mariage républicain.
48:35 - Oui.
48:36 - Pourtant, si Dieu doit en bénir un, ce sera bien celui-ci.
48:38 - À propos, la ferme de Billaud, il est le château de Boursonne ?
48:42 - Vendu, cher ami.
48:43 - À qui ?
48:44 - À un inconnu.
48:45 - 1 240 000 francs en assigne à ce qui fait 1350 Louis d'Or, payé comptant.
48:53 - Eh bien, tant mieux. La République n'a pas ruiné tout le monde.
48:56 - Mais où m'emmenez-vous ? La maison n'est pas par là.
49:11 - Je vais vous montrer un endroit que vous serez bien aise de revoir.
49:14 - Ah ! Nous n'allons pas à la ferme, j'espère.
49:16 - Oh ! Venez toujours.
49:17 - Ah non, je n'irai pas plus loin.
49:18 - Oh ! Moi qui croyais vous rendre si heureuse.
49:20 - Quoi, me rendre heureuse en faisant voir le lieu où je suis née et dont on m'a chassé mon enfant et moi ?
49:24 - Venez, je vous en supplie.
49:26 - Je vous en supplie.
49:28 - Mon nom de Dieu, Pithou, qu'est-ce que cela signifie ?
49:55 - Viser cette lettre.
49:57 - Allez, viser.
50:07 - Le château de Boursonne a été acheté par moi pour le compte d'Isidore, fils de Catherine Billot.
50:13 - Il lui appartient donc toute propriété.
50:16 - De l'ompré, mère de Villers-Cotterêts.
50:22 - Viser l'autre.
50:24 - La ferme du père Billot a été achetée par moi pour le compte de la citoyenne Catherine Billot.
50:35 - Dites-moi ce que cela signifie ou je vais devenir folle.
50:39 - Il y avait 1550 louis d'or dans le fauteuil de la tante Angélique, celui que j'ai brûlé pour vous empêcher de mourir de froid.
50:49 - Ah ah ah !
50:53 - Ah ah ah !
50:55 - Ah ah ah !
50:57 - Ah ah ah !
51:00 - Ah ah ah !
51:02 - Ah ah ah !
51:05 - Ah ah ah !
51:08 - Ah ah ah !
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52:27 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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