Un Mystère par Jour - 1970 - Série 2 - Episode 02

  • il y a 6 mois
DB - 02-03-2024
Transcript
00:00 [Musique]
00:14 Bonsoir. Nous allons retourner dans un instant à Sarcené-sur-Coudre,
00:20 où nous attendent les quatre personnes interrogées par l'inspecteur.
00:24 Marion, la nièce covergirl, le patron du café, le vendeur d'abris anti-atomiques,
00:31 et Pierre Lussot, le photographe.
00:34 L'un d'eux a menti. Oui, mais lequel ?
00:40 Eh bien, dès le début de mon récit, je vous ai précisé que le meurtre avait été commis un jeudi 16 juin.
00:49 16 juin.
00:52 Peut-être n'avez-vous pas fait très attention quand je vous l'ai dit,
00:55 mais pendant que l'enquête se déroulait sous vos yeux...
00:59 Vous pouvez me croire, monsieur l'inspecteur, 59, on n'a pas fini d'en entendre parler.
01:03 Une année comme ça.
01:05 Tout ça, c'est très gentil, mais enfin, vous ne m'avez pas répondu.
01:08 Jeudi 16 juin. Eh oui, la date était très importante.
01:14 16 juin, premier jour de la deuxième quinzaine du mois.
01:18 L'inspecteur s'en était brusquement souvenu en regardant la photo que Lussot prétendait avoir faite le matin même à l'Angers.
01:25 Le matin même ? Non.
01:28 Regardez bien. Le panneau indique stationnement unilatéral alterné par quinzaine.
01:36 Toutes les voitures sont rangées du même côté de la rue, mais du côté des numéros impairs.
01:42 La photo n'avait pas pu être prise le 16 juin, premier jour de la deuxième quinzaine,
01:48 mais forcément avant, au cours de la première quinzaine du mois.
01:52 Tout ce bon matériel, qui lui était indispensable pour lutter contre la concurrence,
01:57 coûtait cher, très cher.
02:00 Le vieil augustin Puccieux était très riche.
02:03 Son coffre-fort était d'un vieux modèle facilement crochetable,
02:07 et le photographe n'avait pas su résister à la tentation.
02:10 Il avait essayé de se forger un alibi parfait.
02:15 La pendule de la gare, également photographiée la veille,
02:19 devait prouver qu'il était à l'Angers à l'heure du crime.
02:23 Mais il avait voulu trop bien faire, accumuler les preuves, et c'est ce qu'il perdit.
02:29 Les jurés tourangeaux lui infligèrent vingt ans de réclusion criminelle.
02:34 Libéré en mars dernier pour bonne conduite, il est allé s'installer en Afrique.
02:40 Il sert, paraît-il, de guide aux touristes amateurs de safaris photographiques.
02:47 C'était difficile, dites-vous, hein ?
02:51 Ah ben, je vous avais prévenu.
02:59 La police, dans tous les pays du monde, est une institution fortement hiérarchisée.
03:06 Chacun de ses membres peut espérer, après avoir accompli le nombre d'années de service réglementaire,
03:11 franchir un échelon et accéder au grade supérieur.
03:15 J'ai pourtant connu, il y a quelques années, un vieil inspecteur, Louis Plantier,
03:23 qui faisait exception à cette règle.
03:25 Totalement dénué d'ambition, il avait fait toute sa carrière comme simple officier de police,
03:30 attendant patiemment que sonne l'heure de la retraite.
03:33 Les commissaires qui s'étaient succédés à la tête de sa brigade territoriale
03:38 en arrivaient presque à oublier son existence.
03:41 Tel était le cas du commissaire principal Cruzy,
03:46 qui fut chargé de l'enquête concernant le cambriolage de la bijouterie Véleire.
03:51 Le vol ne fut découvert que le lendemain, le samedi 27 juillet.
03:57 Les voisins se souvenaient d'avoir entendu vers 22 heures un bruit de verre cassé dans la cour,
04:03 mais ils n'y avaient pas prêté une attention particulière et personne n'avait vu le cambrioleur.
04:09 Gobet, rassemblez les témoignages, s'il y en a.
04:17 Essayez d'établir un portrait robot, on le communiquera à la presse.
04:20 D'accord, j'en ai compte.
04:22 Boulendremont, mettez-vous en rapport avec l'identité judiciaire.
04:26 Voyez ce qu'ils ont trouvé. Emprunt, etc.
04:31 Codavou-Neuville, occupez-vous des recelleurs.
04:34 Dressez la liste de ceux qui pourraient s'intéresser à la cablotte.
04:37 Et moi, qu'est-ce que je fais ?
04:40 Rien, comme d'habitude.
04:42 Je vous en supplie, Plantier, ne me jouez pas la comédie de la susceptibilité.
04:47 Le coup du résistance.
04:51 On a déjà vu ça en 49 à Saint-Denis,
04:58 en 52 Boulevard de l'Hôpital,
05:02 - en 54... - Oui, je sais, d'accord.
05:05 Vous avez une mémoire extraordinaire. Et alors ? Ça nous mène à quoi ?
05:09 Je n'ai connu que trois types qui travaillaient comme ça.
05:12 Tonton Lozari, le portugais et le gros Goharic.
05:16 - Celui qui s'est fait tuer l'année dernière. - Oui.
05:20 Le portugais est copié de cinq ans pour vol qualifié.
05:23 Il est en centrale à Melun.
05:26 Reste Gaston Lozari.
05:30 Lozari ?
05:32 Ça ne me dit rien.
05:34 Non, il n'était pas encore là, patron.
05:36 On n'a plus entendu parler de Gaston Lozari depuis plus de dix ans.
05:40 Il s'est racheté une conduite.
05:42 Ou il a été assez malin pour ne pas se faire piquer.
05:46 Il y a cinq ou six ans, il s'est acheté un appartement près de la porte de Saint-Cloud.
05:52 Pas mal pour un truand.
05:54 Il jouait à l'homme arrivé.
05:56 Et puis, ça lui fait trois champs de course à portée de la main.
05:59 Longchamp, Hauteuil et Saint-Cloud.
06:03 Permettez.
06:06 - Et en plus, il a le téléphone. - Ça fait quand même soixante-dix.
06:10 Il a plus de chance que moi.
06:14 Allô ?
06:18 Il a même les abonnés absents.
06:22 Gounod 0309, M. Gaston Lozari.
06:26 Absent pour le week-end.
06:30 Vous avez son adresse ? Un endroit où on peut le joindre ?
06:34 Merci, mademoiselle.
06:36 - Il est à sa maison de campagne. - Une résidence secondaire ?
06:40 Ça fait aussi partie de son standing.
06:43 Faut croire, oui.
06:45 - J'ai envie d'aller y faire un tour. - Où est-ce ?
06:52 - Près de Rambouillet. - C'est en dehors de nos limites territoriales.
06:56 Je me ferai passer un savon. À plus, à moi.
07:01 - Je vous laisse. - Merci.
07:05 - Je vous laisse. - Merci.
07:08 - Au revoir. - Au revoir.
07:10 - Au revoir. - Au revoir.
07:12 - Au revoir. - Au revoir.
07:39 - Vous voulez quelque chose ? - Non.
07:42 Clara, apportez le rafraîchissement.
07:49 C'est bien, chez toi. Les affaires marchent.
07:55 - Je ne peux pas me plaindre. - Dans quoi tu travailles ?
07:59 Je bricole à droite, à gauche.
08:03 - Vous connaissez ma femme ? - Non.
08:06 - Je suis l'inspecteur Plantier. - Qu'est-ce que je vous sers ?
08:11 Un petit pastis.
08:13 C'est gentil d'être venu nous voir.
08:21 Vous êtes sur une enquête ?
08:25 Oui. Un casse.
08:28 - 10 millions de bijoux en volée. - C'est moche, ça.
08:32 C'est la vie. Merci.
08:36 - Je vous en prie. - Merci.
08:40 Santé.
08:42 Ça doit être agréable d'avoir une maison comme ça.
08:58 Vous venez souvent ?
09:00 Tous les week-ends.
09:03 On part de Paris le vendredi vers 5h.
09:07 Qu'est-ce que vous notez ?
09:09 Que tu as quitté Paris hier après-midi vers 5h.
09:14 T'es arrivé ici à quelle heure ?
09:18 Vers 6h.
09:20 6h.
09:24 Madame peut confirmer. Bien entendu.
09:28 Bien entendu.
09:30 Nous n'étions pas seuls. Nous avions des amis.
09:34 Sérieux, ces amis ?
09:37 Tout ce qu'il y a de sérieux.
09:39 - Des relations d'affaires. - Des piliers de champs de course.
09:43 - Et alors ? T'es pas défendu ? - Non.
09:47 Mais ils sont tous fichés chez nous.
09:51 T'avoueras que comme un libis, c'est pas très brillant.
09:55 Parce que j'ai besoin d'un alibi.
09:58 Tu sais jamais.
10:00 Je suppose que quelqu'un de mal intentionné aille croire des choses.
10:05 Mais quelles choses ? Que c'est moi qui ai fait le casse, par exemple ?
10:09 Par exemple.
10:11 Imaginons que tu sois resté à Paris plus tard que tu ne le dis.
10:16 Tu sais ce qui me ferait plaisir, Lezari ?
10:19 Maintenant que je connais ta maison de campagne, tu devrais me faire visiter ton appartement de Paris.
10:23 Dans la petite allure, tu seras revenu à Paris.
10:26 Vous ne croyez pas que vous exagérez ?
10:29 Laisse Clara, je le connais. Tant qu'il n'aura pas vérifié par lui-même, il ne nous fichera pas la paix.
10:34 D'accord, inspecteur.
10:36 Et pour vous prouver que j'ai la conscience tranquille, je vous emmène.
10:42 Voilà.
10:44 Formidable. Formidable, on voit même le sacré cœur.
10:48 Eh, dis donc, qu'est-ce que c'est que ça ?
10:52 L'armoire à vaisselle.
10:54 C'est pas un armoire à vaisselle ?
10:59 Non, c'est un armoire à vaisselle.
11:01 C'est un armoire à vaisselle.
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13:55 C'est un armoire à vaisselle.
13:57 Et comme le bon sens, vous n'en manquez pas, vous non plus,
14:01 je suis sûr que vous en savez autant que lui.
14:04 Nous en reparlerons demain.
14:06 À demain. Bonsoir.
14:09 Sous-titrage FR : VNero14
14:12 *Son de tambour*
14:14 *Sifflement*
14:16 *Pop*

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