Bayrou dénonce une humiliation / Marine Le Pen en tête / Sex récession ?

Sud Radio

Mettez vous d'accord avec Jacques Myard, maire de Maisons Laffitte, Alexis Poulin, journaliste – directeur de publication du Monde Moderne - éditorialiste politique sur Sud Radio le jeudi matin et Poulin sans réserve tous les vendredi 12h-13h, Fanta Bérété, députée Renaissance de Paris et Andrea Kotarac, porte parole du RN  ---   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   Nous suivre sur les réseaux sociaux  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_   ##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-02-08##

Transcript

00:00 Et à le Roi Merlin, en regardant fixement le sol de votre cuisine que vous devez changer.

00:04 Et là, quand je dis que le sol stratifié est à 16,99€/m² au lieu de 19,99€, soit 15% de remise,

00:11 là vous vous dites "mais c'est de la transmission de pensée ou quoi ?"

00:14 Notez bien, le sol stratifié Intenso Artense Design Westport à 16,99€/m², c'est jusqu'au 27 février.

00:21 Le Roi Merlin, on peut tout construire ensemble, même l'avenir.

00:24 Soit 29,22€/botte de 1,864m².

00:27 Quand on part en vacances, mes parents me réveillent en pleine nuit pour éviter les embouteillages.

00:32 Ben moi les miens, ils se couchent super tard pour finir la valise.

00:34 Mon père aussi, et en plus il ne veut jamais s'arrêter pour arriver plus vite.

00:38 Après il est épuisé.

00:39 Et si nous transmettions la bonne attitude sur un long trajet et une pause toutes les deux heures ?

00:43 Assurance Prévention, une association de France Assureurs.

00:47 Leclerc.

00:48 Saviez-vous que les bijoux en or 9 carats contiennent deux fois moins d'or que les bijoux en or 18 carats ?

00:53 Mais ce qui est étonnant, c'est qu'ils vous sont régulièrement vendus plus cher.

00:56 Pour la Saint-Valentin, si vous voulez offrir des bijoux en or 18 carats vraiment pas cher,

01:00 rendez-vous au Manège à Bijoux.

01:02 Le Manège à Bijoux, premier bijouterie de France en or 18 carats, 750 millièmes.

01:06 Tout ce qui compte pour vous existe à prix Leclerc.

01:08 Relevé de prix réalisé sur échantillon représentatif de bijoux concurrents,

01:11 en or 18 carats 750 millièmes et 9 carats 375 millièmes,

01:14 du 19 avril 2023 au 5 janvier 2024.

01:17 Léo vient de découvrir la série spéciale Mobile Orange 120Go 5G.

01:22 Eh oh Léo, t'es là ?

01:23 Il est figé comme une statue depuis qu'il a vu que le prix de 19,99€ par mois n'était pas prêt de bouger.

01:29 Allo Léo ?

01:30 Et lui non plus apparemment.

01:31 Chez Orange, pour toute nouvelle souscription, la série spéciale Mobile 120Go 5G

01:36 est à 19,99€ par mois pour les clients internet sans engagement.

01:40 Et c'est tout !

01:40 Orange !

01:41 Condition en boutique et sur orange.fr.

01:43 5G uniquement en zone déployée avec terminal compatible.

01:45 Couverture sur réseau.orange.fr.

01:47 Connaissez-vous le délicieux kiwi de la dour ?

01:49 Riche en minéraux et récolté à maturité ?

01:52 Profitez des bienfaits d'un fruit de saison garanti d'origine UGP et de qualité supérieure Labelle Rouge.

01:57 Les kiwi de la dour, votre allié vitaminé de l'hiver.

02:00 Pour votre santé, mangez 5 fruits et légumes par jour.

02:02 Campaign réalisée avec le soutien de l'Union Européenne et de la région Nouvelle-Aquitaine.

02:07 À tous ceux qui, quand on leur demande "Je te resserre ?" répondent "Oh non, merci, là je peux plus rien avaler."

02:13 À ceux qui disent "Oh non, non, non, pas de fromage non plus, là c'est..."

02:17 Et aux mêmes qui vont quand même se jeter sur la dernière danette.

02:20 Oui, donc ça passe quand ça t'arrange en fait, hein ?

02:23 Chez Intermarché, pour l'achat de 2 produits danettes, le 3ème est offert.

02:27 Et c'est aussi au drive et en livraison.

02:28 Intermarché, tous unis contre la vie chère.

02:31 Jusqu'au 18 février, sur le moins cher des 3.

02:33 Transformez en France ou Allemagne modalité sur intermarché.com.

02:36 Pour votre santé, évitez de grignoter.

02:37 Et on est presque d'accord, j'en suis certaine, ce matin,

02:48 autour de Jacques Myard, qui ne devrait pas tarder à arriver,

02:50 maire de Maison-Lafitte, Alexis Poulin, journaliste,

02:53 directeur de la publication du Monde Moderne.

02:55 On vous retrouve pour l'édito politique sur Sud Radio tous les jeudis matins.

02:59 Comme c'est jeudi, ça tombe bien, vous êtes là.

03:01 Et Poulin s'en réserve tous les vendredis entre 12h et 13h.

03:05 Bonjour.

03:05 - Bonjour.

03:06 - Fanta Berrette, bonjour, député Renaissance de Paris.

03:09 Bonjour à vous.

03:10 - Bonjour à tous.

03:10 - Merci d'être avec nous.

03:11 Et Andréa Cotarac, bonjour, porte-parole du Rassemblement National.

03:15 On va parler de ce que vous avez qualifié, Alexis Poulin, de séisme politique.

03:21 François Bayrou n'ira pas au gouvernement, il dénonce une humiliation.

03:26 Est-ce qu'il a provoqué une crise politique ?

03:29 On va en parler, évidemment.

03:31 Marine Le Pen pourrait l'emporter au second tour.

03:34 C'est un sondage IFOP pour Valeurs Actuelles.

03:37 Et je ne sais pas si c'est aussi pour Sud Radio, mais en tout cas, c'est un sondage IFOP.

03:40 Les jeunes Français font de moins en moins l'amour.

03:42 À qui la faute ?

03:43 Et puis l'enfer des squats à Marseille qui continue encore et toujours.

03:49 Et on dénonce les opérations de com et pas des faits qui ne sont pas suivis des faits.

03:56 On commence avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.

04:01 Andréa, on va commencer avec vous.

04:03 - Oui, écoutez, c'était plutôt un coup de gueule cette fois-ci.

04:07 Je voulais vous parler de cette affaire, de cet homme sous obligation de quitter le territoire,

04:11 qui est rentré, muni de l'âme, dans une école maternelle,

04:15 qui a escaladé l'enceinte, puis qui a escaladé le mur pour atteindre le premier étage

04:19 où étaient confinés les élèves.

04:21 Il a été arrêté courageusement par un policier qui n'était pas en service.

04:24 Mais malheureusement, il a été relâché et remis en liberté.

04:27 Donc ce coup de gueule, ce n'est pas pour faire polémique chez vous ce matin sur Sud Radio.

04:31 C'est simplement que je crois que ce cas d'espèce reflète les mots de la société aujourd'hui.

04:34 D'abord, une carence régalienne de l'État, parce qu'il était sous OQTF et qu'il était toujours là.

04:39 Deux, une carence de l'État, parce que tout est supporté sur les épaules de nos enseignants,

04:43 qui confinent les élèves, sur un policier qui doit lui sauter dessus alors qu'il n'est pas en service.

04:48 Et puis je crois que c'est une carence de la justice,

04:50 quand on sait que 91% des Français considèrent la justice comme pas assez sévère.

04:53 Je pense qu'on peut se poser une question.

04:54 Alors oui, les juges sont indépendants, mais il ne faut jamais qu'ils oublient une chose,

04:57 c'est que toutes les décisions dans notre pays sont prononcées au nom du peuple français.

05:01 Je pense qu'il est temps qu'ils les écoutent.

05:02 - Oui, effectivement, on l'avait évoqué cette semaine avec Jonas,

05:06 à date, sur un certain nombre, enfin sur ses attaques au couteau,

05:10 il lui disait très ironiquement qu'il citait le couteau du jour,

05:13 parce que tous les jours, pratiquement, il y a des agressions.

05:17 - Et je voulais rebondir là-dessus, parce qu'au-delà des attaques au couteau,

05:21 en début de semaine aussi, c'était dans le Gard, je crois,

05:23 c'est un criminel sexuel connu des services de police pour de multiples agressions,

05:30 qui a essayé d'enlever une fillette devant son école, une fillette de 10 ans.

05:33 - Voilà, donc, c'est pas rassurant, et d'une,

05:37 de deux, c'est des gens qui sont connus des services de police, souvent,

05:40 ou des personnes qui sont suivies, le nombre de fichiers S qui passent à l'acte,

05:48 voilà, et il y a trop de déclarations politiques.

05:53 Moi, j'ai été choqué par Éric Dupond-Moretti,

05:56 qui soutenait que la France n'est pas un coupe-gorge.

05:59 Si effectivement, on fait la liste des attaques au couteau,

06:01 c'est une par jour, à peu près, voire plus,

06:04 et elles ne sont pas dans les médias, pour la plupart.

06:07 Et pourtant, c'est des vies qui sont ravagées, des blessés,

06:11 et c'est pas un sentiment d'insécurité,

06:13 c'est un vrai changement de société qui est en train de s'opérer sous nos yeux.

06:16 - Oui, Fanta Bereté ?

06:17 - Vous êtes dans le 15e, il y a eu aussi une mobilisation des commerçants

06:22 contre des agressions aussi.

06:24 - Oui, tout à fait.

06:26 C'est terrible, et je n'ose imaginer la peur pour les enfants et pour les parents.

06:31 On parle de quelqu'un qui était sous au QTF,

06:34 donc moi je fais partie de ces députés qui ont voté cette fameuse loi fin d'année,

06:39 et qui a vocation aussi à pouvoir faire en sorte de mieux gérer toutes ces personnes.

06:45 Donc j'attends la parution des décrets avec impatience,

06:49 et oui, j'attends des résultats, parce que ce n'est pas normal,

06:53 et que de toute manière, la société, on en a parlé plusieurs fois ici,

06:56 on en parle ailleurs, il y a cette espèce de violence gratuite,

07:00 et surtout ce qui me fait peur, moi, c'est qu'on a l'impression

07:03 que la vie n'a plus de prix, que tout ça est anodin.

07:09 Non, je pense qu'il faut véritablement qu'on sensibilise plus les gens,

07:13 qu'on parle plus de ces cas, parce qu'ils existent,

07:15 et puis je tiens aussi à remercier ce policier qui n'était pas en service

07:21 et qui a pris la décision d'intervenir.

07:24 - Le policier n'était pas rendu l'ève.

07:26 - Jacques Méhard, bonjour, vous nous avez rejoint.

07:30 - Je vous ai rejoint, je n'ai pas assez dit tout le temps,

07:32 mais j'ai pu comprendre que c'était un problème d'insécurité.

07:35 - D'insécurité, cet homme sous OQTF qui a été relâché

07:38 alors qu'il avait pénétré dans une école maternelle avec de l'âme de couteau,

07:42 ça va dans la droite ligne de votre coup de gueule ?

07:46 - Oui, puisque vous me passez la parole,

07:48 effectivement, je voudrais, je vais faire un coup de gueule,

07:52 car on a constaté qu'à Lille, il y a des avocats

07:58 qui sont experts dans toutes les petites broutilles

08:01 et qui ont réussi à faire libérer des clandestins

08:06 qui étaient en centre de rétention,

08:08 sous prétexte qu'il n'y avait pas de cabine téléphonique dans le centre.

08:12 Sans doute parce que la cabine téléphonique devait leur permettre

08:16 de téléphoner à leur passeur et de réaliser leur coup.

08:20 Donc c'est inadmissible.

08:21 Alors bien sûr, vous allez me dire, c'est les juges qui l'ont dit,

08:26 mais ce n'est pas parce que les juges l'ont dit

08:28 qu'il ne faut pas réagir et pallier les incertitudes

08:33 et les bêtises d'un texte de loi qui mérite d'être complété.

08:39 Et tout cela, je dirais, ça exaspère les Français,

08:42 parce qu'il faut voir les conséquences que ça a.

08:44 C'est que quand on voit ces loupés manifestes

08:49 avec bien sûr des avocats qui, par ailleurs,

08:53 bien sûr la Convention européenne dit très clairement

08:56 que chaque individu doit avoir un défenseur,

08:59 il n'en demeure pas moins qu'il y a un moment

09:02 où la justice va un peu trop loin et aurait dû dire

09:06 ce n'est pas pour autant

09:08 qu'il n'y avait pas de cabine téléphonique dans le centre de rétention

09:11 qu'on va libérer des clandestins.

09:13 - Oui, c'est toutes les failles effectivement de la loi,

09:16 mais on comprend que nos concitoyens soient choqués.

09:21 Mais on l'a évoqué aussi à l'occasion de ce qui s'est passé à la gare de Lyon.

09:27 C'est-à-dire que la qualification terroriste n'est pas été retenue.

09:31 C'est à la discrétion du juge d'instruction, le parquet,

09:35 mais c'est un peu étonnant.

09:37 - Je pense que concernant la gare de Lyon,

09:41 je pense qu'ils ont déclenché tout ce qu'il fallait

09:46 pour pouvoir le caractériser en acte terroriste.

09:51 Aujourd'hui, on n'a pas d'événement probant.

09:54 - Mais effectivement, les absurdités de relax qui sont prononcées sur des...

09:59 - Et là-dessus, ce qui me choque le plus,

10:01 c'est cette question de normes d'un téléphone,

10:03 je crois, pour tant de personnes,

10:06 et le fait effectivement que ça se passe un week-end

10:08 et qu'il y ait moins de monde, etc.

10:09 Donc moi, j'espère, c'est ma réaction là-dessus,

10:12 c'est qu'a priori, ça risque de se reproduire cette semaine.

10:15 Donc j'espère que les travaux vont être faits,

10:17 parce que là, en fait, la question, elle est là.

10:19 C'est-à-dire que les cabines téléphoniques doivent être réparées

10:24 et il manque cette fameuse attestation.

10:26 Mais oui, mais du coup, on est obligé de se coller au texte existant,

10:29 à la norme existante,

10:31 parce que c'est important pour chacun d'entre nous,

10:33 qu'on soit étranger ou pas.

10:35 Et donc, les travaux doivent être réalisés normalement aujourd'hui.

10:38 C'est ce que j'ai lu, donc j'espère que ça sera fait.

10:41 - On en est sur l'audit des toilettes dans les collèges,

10:42 et les écoles de France,

10:44 qui sont quand même dans un état assez lamentable pour la plupart des temps.

10:46 - Le président du MoDem a exprimé son souhait de rester

10:49 au sein de la majorité présidentielle,

10:51 et que son parti puisse participer à reconstruire le pays.

10:54 L'État qui continue ses tractations pour compléter le gouvernement,

10:57 suite au refus de François Bayrou.

10:58 Gabriel Attal se rend en ce moment à l'Elysée

11:01 pour s'entretenir avec le président Emmanuel Macron.

11:03 Une quinzaine de ministres délégués et secrétaires d'État

11:06 doivent être nommés avant la fin de la semaine.

11:08 L'ex-garde des Sceaux, Nicole Belloubet,

11:11 est pressentie pour devenir ministre de l'Éducation,

11:13 à la place d'Ameliou Dia-Castera,

11:15 très critiquée depuis sa prise de fonction.

11:18 Dans l'actualité également, l'affaire Delphine Jubilard relancée.

11:21 La cour d'appel de Toulouse a ordonné ce matin

11:24 la réouverture de l'enquête en raison de nouveaux éléments.

11:27 La mère de famille de 33 ans a disparu en décembre 2020

11:30 à Cagna Clemine dans le Tarn,

11:31 et son corps n'a jamais été retrouvé.

11:33 Le principal suspect, son mari Cédric Jubilard,

11:36 a toujours nié les faits.

11:37 Il est incarcéré depuis juin 2021.

11:40 Cela concerne presque la moitié de la population.

11:43 Les données personnelles de plus de 33 millions de Français

11:46 ont été dérobées.

11:48 Deux opérateurs de tir payant

11:49 qui travaillent avec plusieurs mutuelles et complémentaires santé

11:52 ont été victimes de cyberattaques au début du mois.

11:55 Les données bancaires ou dossiers médicaux, en revanche,

11:57 ne seraient pas concernés, indique l'ACNIL.

12:00 L'été dernier a été meurtrier.

12:02 Plus de 5000 personnes sont mortes à cause de la chaleur en France.

12:06 Un été 2023 marqué par des canicules plus tardives

12:09 que la normale, annonçait l'Agence de santé publique.

12:11 Aujourd'hui, les personnes âgées de plus de 75 ans

12:14 ont été les plus touchées.

12:16 Et puis, à quoi va ressembler les médailles des Jeux olympiques ?

12:19 Le comité d'organisation dévoile aujourd'hui

12:21 les brelogues des JO de Paris.

12:23 Autre rendez-vous aujourd'hui.

12:24 Depuis ce matin, 10 heures, des milliers de places,

12:26 dont la moitié à moins de 100 euros,

12:28 ont été mises en vente sur la billetterie du site.

12:30 Voilà pour l'essentiel de l'actualité.

12:32 Passez une excellente journée.

12:34 À notre écoute.

12:35 Et tout de suite, les pronostics hippiques de Jean-Paul Delperrier.

12:38 Bonjour, Sergent Paul. Vous êtes à Vincennes aujourd'hui.

12:41 Bonjour, ma chère Valérie. Bonjour à tous.

12:44 L'hippodrome du plateau de Gravelle nous accueille encore une fois.

12:47 Et nous y serons également demain en nocturne.

12:49 Nous avons aujourd'hui le prix de Dürthal-les-Reris

12:51 proposé pour les paris à la carte.

12:53 Sur 2100 mètres, départ autostart, 15 par temps,

12:56 puisque le 12 d'Illygital-Indy est forfait depuis hier.

12:59 Le 2 Hamilton-du-Ham sera ma base,

13:01 devant le 5 Grand-Roi-Kalouma,

13:03 6 Goldstar, 11 Ostia,

13:06 14 Udo Duriel, 10 Emma de Brigville,

13:09 l'As Grazie, 16 Hulken-Siju,

13:12 2, 5, 6, 11, 14, 10 As et 16 pour le Quinté.

13:17 Pour la sélection du jour à Pau,

13:20 Réunion 3, Course 5 avec le 4 Choral.

13:23 On est ensemble avec vous sur Sud Radio pour les débats,

13:33 avec cet événement politique majeur.

13:36 François Bayrou, vous l'avez entendu, a dit non.

13:39 Il a dit non au gouvernement.

13:40 Il dénonce une humiliation.

13:42 On va y revenir évidemment dans un instant.

13:44 On va parler de ce sondage pour Valeurs Actuelles

13:46 avec Marine Le Pen qui pourrait l'emporter au second tour.

13:49 Bon, ce sont des photographies, encore une fois, à l'instant T,

13:53 mais qui donnent quand même une tendance

13:55 et une température de la France.

13:58 Les Français font de moins en moins l'amour.

14:00 À qui la faute ?

14:01 Et l'enfer des squats à Marseille,

14:02 ça pourrait aller dans la suite du sujet

14:04 qu'on évoquait sur les EQTF.

14:06 J'ai été sidéré d'entendre un reportage hier

14:08 sur ces immeubles dans lesquels

14:11 les gens n'osent plus partir en vacances

14:13 parce qu'ils ont peur d'être squatés.

14:16 On marche sur la tête.

14:18 On continue.

14:19 Alors non, d'abord, je vais vous représenter

14:22 Jacques Myard, maire de Maison Laffitte.

14:23 Je rappelle, le livre de l'année,

14:25 c'est le Bye Bye Démocratie.

14:27 C'est le brûlot de l'année, paru aux éditions Robert Laffont.

14:31 Alexis Poulin, journaliste, directeur de la publication

14:33 du Monde Moderne, éditorialiste politique

14:35 sur Sud Radio tous les jeudis matins.

14:37 Et Poulin, sans réserve, c'est tous les vendredis

14:40 entre midi et 13h.

14:41 Fanta Berrettet, députée Renaissance de Paris.

14:44 Pour y être ministre, Fanta ?

14:46 - Écoutez...

14:46 - Vous n'avez pas été appelée.

14:47 On a attendu que ça voit la fin de la semaine.

14:49 Donc on est jeudi.

14:50 Alors est-ce que c'est vendredi ?

14:51 - Si j'en appelle, je vous contacte tout de suite.

14:53 - Vous nous le dites.

14:55 Mais c'est vrai.

14:55 Et Andréa Cotarac...

14:57 - Je ne vous le souhaite pas !

14:58 - Andréa Cotarac qui est porte-parole du RN.

15:01 - N'embarquez pas sur le Titanic !

15:02 - Non, non, mais on parlait hors antenne,

15:05 on peut en dire un mot, de cette très longue attente quand même.

15:09 - En attendant le godo.

15:10 - Oui, mais c'est au-delà de la nomination

15:13 et du petit jeu médiatique de qui va entre gouvernement ou pas.

15:16 Il y a des gens, il y a des êtres humains

15:18 qui sont en attente.

15:19 Peut-être, Fanta, vous pouvez nous parler en quelques mots

15:21 de ces assistants parlementaires,

15:24 de ces gens qui travaillent dans les cabinets

15:27 qui aujourd'hui, ils sont payés ?

15:30 Ils ne sont plus payés ?

15:31 - Non, la première ministre a démissionné.

15:35 Donc à partir de là, les Français ne se disent pas

15:38 que ces gens-là sont payés.

15:39 Non, ils sont donc à la maison.

15:41 Et effectivement, ça commence à faire long.

15:43 Donc pour certains, ils se sont inscrits aussi à France Travail,

15:46 ce qui est normal.

15:47 C'est-à-dire que vous n'avez plus de job

15:48 et vous ne savez pas en plus si vous allez pouvoir repartir.

15:51 Psychologiquement, c'est dur.

15:52 Moi, je peux en parler parce que je suis subliente d'Olivia Grégoire.

15:55 Donc effectivement, plus on approche du 11 février,

15:59 puisque c'est la date à laquelle je ne serai plus députée,

16:02 ça veut dire que je dois enclencher un certain nombre

16:05 de choses administratives, comme licencier mes collaborateurs,

16:11 rendre ma permanence, les lignes téléphoniques, l'ordinateur,

16:14 plus de passe Navigo, etc.

16:16 Donc effectivement, ce délai est très court maintenant

16:19 et ça risque d'être problématique.

16:21 Donc j'espère que nous aurons une fumée blanche aujourd'hui

16:24 pour permettre aux conseils ministériaux,

16:27 s'ils le souhaitent, de pouvoir repostuler.

16:29 Parce que la question, elle est là, c'est d'avoir le repartir.

16:31 Ils peuvent repartir avec les mêmes équipes.

16:33 Voilà, ce pouvoir se projeter dans leur avenir, c'est important.

16:37 Bon, on va continuer avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.

16:40 Alexis Poulin, c'est un coup de gueule.

16:43 Oui, encore une fois, nos chers élus,

16:46 au-delà des augmentations qu'ils se sont votées ces dernières semaines,

16:49 et c'est des mesures anti-inflation, on les salue, bravo,

16:51 pour une fois qu'il y en a qui fonctionnent.

16:53 C'est encore une règle d'exception pour eux.

16:55 Et cette fois-ci, on s'attaque à une loi pilier de la République,

16:59 c'est la loi sur la liberté de la presse de 1981.

17:03 Notamment, quand vous vous plaignez pour un article injurieux ou une diffamation,

17:07 vous avez trois mois pour porter plainte.

17:08 Ça permet d'aller vite.

17:10 Et puis, pour qu'il y ait une certaine liberté d'expression,

17:13 quand même, de la part des médias.

17:14 Eh bien là, l'idée, c'est de renforcer la sécurité des élus locaux,

17:18 notamment, ça vient du Sénat, cette idée-là.

17:20 C'est Mediapart qui révèle les différents débats.

17:23 Un amendement qui a été posé pour que les différents élus

17:27 aient le droit de déposer plainte jusqu'à un an.

17:30 Mais seulement les élus.

17:31 Pour les autres, ce serait la règle des trois mois qui persisterait.

17:36 Alors, c'est dommage parce que cette loi de 1981, elle est fondamentale.

17:41 Elle a déjà voulu être attaquée par Mme Avia lors de la loi Avia sur les réseaux sociaux.

17:48 C'est une loi qui régit, finalement, le discours public.

17:51 La diffamation, c'est extrêmement important.

17:53 On le voit en ce moment, la violence augmente partout dans la société,

17:55 pas seulement envers les élus.

17:57 Et c'est une loi qui a mis beaucoup de temps à arriver sur le papier.

18:01 C'est un peu une sorte de repère dont on ne touche pas.

18:05 Il y a déjà eu cette tentative avec la loi Avia.

18:07 Et là, c'est en dix minutes de débat, tout simplement, que ça s'est fait.

18:10 Mais je souligne, le gouvernement était contre cette idée de revoir cette loi de 1981.

18:16 Et c'est d'autres élus, notamment de l'opposition,

18:19 qui ont décidé de faire ça.

18:20 Donc c'est encore une sorte de petit coup de canif,

18:24 un pacte qui était là depuis des années.

18:27 Je ne dis pas que c'est forcément une bonne idée,

18:29 mais si on discute de ce temps long, un an, pour pouvoir déposer plainte,

18:34 alors on devrait aussi peut-être revoir la prescription,

18:37 dans le cadre de la civise, sur les violences faites aux enfants,

18:41 qui était une des prescriptions du juge Durand avant qu'il soit débarqué.

18:45 - Oui, vous avez noté ça ?

18:47 - Oui, j'ai noté.

18:49 - Après, le texte est au Sénat, donc il va atterrir chez nous.

18:52 C'est le démarrage, donc je pense que chacun des groupes va faire son travail là-dessus.

18:58 Vous l'avez dit, la position du gouvernement était assez nette,

19:01 mais vous le savez très bien, nous ne sommes pas majoritaires,

19:04 et loin de là, au Sénat.

19:05 Donc je pense que ça mérite réflexion.

19:07 Après, il faut faire coexister aussi.

19:09 C'est vrai que le texte est ancien.

19:11 Et aujourd'hui, en fait, on note, moi je suis un peu épargnée,

19:15 mais je note aussi des choses qui sont inadmissibles

19:18 concernant un certain nombre d'élus,

19:21 surtout nos élus locaux, en fait.

19:23 Et qui a dit une dévie ?

19:24 Parce que c'est un engagement, peu importe le parti dans lequel on est,

19:27 c'est un engagement de vie,

19:29 c'est des gens qui sont très peu rémunérés,

19:31 c'est des gens qui sont obligés d'accepter l'inacceptable,

19:33 qui parfois, dans la PQR, moi je vois certains articles,

19:36 en fait, ça impacte votre vie, celle de vos familles, etc.

19:39 Donc il faut sans nul doute poser la question,

19:41 c'est pour ça que je serve les deux chambres, d'ailleurs,

19:43 et donc je ne doute pas que nous puissions

19:46 en sortir par le haut, tous ensemble,

19:48 en essayant de trouver quelque chose qui convienne.

19:50 - Ça a été voté par qui ? Par le RN ?

19:53 - Euh... Non.

19:55 Il y avait Violette Spilbou qui était pour,

19:58 Didier Paris...

20:00 - On ne le voit pas, oui.

20:01 - Valérie ?

20:02 - Oui, Jacques.

20:04 - Oui, alors je voudrais dire que je crois que c'est une très mauvaise idée,

20:07 et je doute même de la constitutionnalité de cet amendement,

20:13 pour la bonne et simple raison

20:15 que c'est l'égalité de nos concitoyens

20:17 à l'égard du service public de la justice.

20:20 - Oui, absolument.

20:20 - Et donc je ne pense pas que ça peut prospérer.

20:24 Pour ma part, moi je pense que de toute façon,

20:27 si vous réagissez dans les trois mois,

20:31 c'est déjà assez long,

20:33 porter ça un an, ça ne porte rien.

20:35 En revanche, ce qui est constitutionnel,

20:39 c'est que si quelqu'un justement diffame un élu,

20:44 la sanction soit nette.

20:46 Voilà.

20:47 Et en réalité, ce n'est pas dans l'action.

20:49 L'action, à mon avis, la procédure pour saisir la justice,

20:53 diffamation, etc.,

20:55 je crois que c'est un problème d'égalité entre tous nos concitoyens.

20:58 - Absolument.

20:59 Fanta, vous étiez hier à l'hommage qui a été rendu par le président de la République

21:04 aux 42 victimes françaises du Hamas.

21:07 Vous vouliez revenir sur cet hommage.

21:11 - Oui, je trouve que c'était important

21:13 parce qu'il a été demandé au cours des dernières semaines, des derniers mois.

21:18 Je voulais dire effectivement que

21:21 être sur place, c'était aussi assister à cette heure de communion et d'unité.

21:28 C'est-à-dire que je pense que beaucoup ont laissé leur remontrance,

21:33 un certain nombre de choses aux portes des invalides

21:35 pour pouvoir assister à tout cela.

21:38 C'était difficile, je pense, de parler de 42 personnes à la fois,

21:42 mais le texte était ainsi fait qu'il permettait par classe d'âge

21:46 de pouvoir aborder les différents prénoms.

21:49 Et la scénographie qui avait été mise en place concernant ces portraits

21:54 qui, je crois, à l'écran en plus, sont bien passés,

21:56 c'est-à-dire un à un, prendre le temps pour chacun,

21:59 rendait véritablement hommage.

22:02 Difficile, par contre, de retenir effectivement ces larmes.

22:05 C'était le silence complet, mais on a entendu beaucoup de gens pleurer.

22:11 Et moi, j'ai été extrêmement touchée par ce discours.

22:14 Et j'espère qu'il permettra aux familles, parce que rien ne les ramènera,

22:19 mais de le regarder et de dire que la France a été là, la nation a été là.

22:24 Et j'ai eu l'impression que le temps était suspendu,

22:26 le temps de cette heure, pour pouvoir rendre dignement hommage.

22:31 Et je terminerai par une phrase qui m'a extrêmement touchée,

22:34 ainsi que les parlementaires qui étaient à côté de moi,

22:37 celle où le président dit "Ceux qui tuent par haine

22:40 trouveront toujours face à eux ceux qui sont prêts à mourir par amour."

22:44 Donc, vous voyez, ça me prend déjà.

22:48 Oui, oui, non, surtout Jacques Miard.

22:50 Oui, je voudrais dire, il fallait faire cette cérémonie,

22:54 mais je souhaite maintenant qu'il y ait une autre cérémonie

22:57 pour les Français qui sont tués à Gaza,

23:00 les Français civils, parce qu'il faut se garder,

23:04 je dirais, d'être dans cette affaire uniquement d'un côté,

23:09 sans regarder ce qui se passe de l'autre.

23:11 Et je suis intimement convaincu qu'il faudra aussi,

23:14 d'ailleurs le gouvernement l'a annoncé,

23:16 avoir une cérémonie peut-être différente,

23:19 mais qu'on ait une cérémonie pour les Français qui sont tués à Gaza,

23:24 et qui ne sont pas des terroristes, eux.

23:26 Mais est-ce qu'on n'a pas de famille, que je sache,

23:31 qui se sont manifestées ?

23:33 Mais non, mais que j'ai dit que je sache,

23:35 je n'ai pas vu ou entendu cela, c'est ce que je vous dis.

23:40 Et je ne sais pas, j'ai vu beaucoup de réactions

23:43 à cette proposition d'une deuxième cérémonie,

23:45 j'ai vu beaucoup de réactions,

23:47 doutés d'une éventualité d'une cérémonie comme celle-là.

23:51 Non mais à partir du moment, la France au Proche-Orient

23:55 a toujours voulu la garantie d'Israël, on est d'accord.

23:59 Et lutter aussi contre l'antisémitisme,

24:02 il n'en demeure pas moins.

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24:20 Ouais, salut, en ce moment, ma mère fait sans arrêt du chou-fleur.

24:23 En gratin, en salade, en soupe, elle n'arrête pas.

24:26 A ce qui paraît, c'est la saison.

24:27 Oui, je confirme, et c'est très bon le chou-fleur.

24:29 Ouais, enfin, je voulais surtout savoir,

24:31 d'après vous, la saison des frites, ça commence quand ?

24:33 Alors ça, on ne sait pas trop, mais en attendant,

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26:38 Allez, on continue à parler de l'actualité,

26:47 et donc ce séisme politique.

26:49 Je reprends encore les termes d'Alexis Poulin.

26:51 J'ai su mettre les mots.

26:52 Vous avez su trouver les mots.

26:54 François Bayrou a dit non, il a dit non au gouvernement, il ne veut pas.

26:58 - Non, rien de rien, je ne regrette rien.

27:02 - Il dénonce une humiliation, il a dit qu'en fait il n'était pas d'accord

27:07 avec l'orientation politique du gouvernement.

27:10 Il voulait le ministère de l'éducation ou celui des armées.

27:14 Il a discuté et finalement, il a renoncé.

27:19 Jacques Piard, honneur à vous.

27:21 - Ecoutez, c'est très simple.

27:23 - Vous connaissez François Bayrou depuis longtemps.

27:25 - Oui, je le connais et je peux vous dire

27:27 que ça a été l'un des pires ministres de l'éducation nationale.

27:30 Parce que quand il a été ministre, c'était la tonie la plus complète.

27:34 Il n'a pris aucune décision.

27:37 C'était le cadavre au fil de l'eau.

27:41 Mais peu importe, en réalité c'est très clair.

27:43 Ce qu'il va faire, c'est qu'il prend ses distances,

27:46 juste un peu, pas trop, en disant ce matin qu'effectivement il est toujours la majorité.

27:51 Mais en réalité, il va se présenter à l'élection présidentielle.

27:54 Et il se fera battre, parce que c'est un centistre mou, sans envergure.

27:59 Et puis surtout, il va bassiner les mêmes slogans

28:03 qu'il a dû bassiner avec Macron-Jupiter.

28:07 Donc pour moi, je ne dirais pas que c'est un non-événement,

28:10 mais il est sur sa ligne, à savoir qu'il va dans le mur.

28:14 - Oui, il voulait l'éducation nationale ou la réforme de l'État, en fait,

28:18 puisqu'il explique qu'il y a une rupture énorme entre les territoires.

28:23 Et Paris, Fanta-Beretté, comment vous le voyez ?

28:26 Est-ce que c'est une crise politique ?

28:28 - Je ne pense pas que ce soit une crise politique.

28:29 C'est-à-dire qu'encore une fois, il a claqué une porte qui était fermée.

28:33 Moi, je ne lui disais pas oui, en fait,

28:37 parce qu'effectivement, j'ai le souvenir de ce ministre de l'Éducation.

28:40 Et je pense qu'en fait, il y a juste quatre micro-points.

28:42 Il y a celui de cette dette.

28:44 Il a l'impression qu'on a une dette envers lui,

28:46 parce qu'il a été un mois ministre,

28:47 mais c'était ses affaires qui ont fait que voilà.

28:50 - Et je rappelle qu'il a été relaxé au bénéfice du doute.

28:53 - Tout à fait.

28:54 - Il n'est pas hyper glorieux non plus.

28:55 - Il doit emporter la responsabilité.

28:56 Le président lui avait rendu la monnaie en 2017.

28:59 Ensuite, il fait du Bayrou.

29:00 Donc, je pense que ce soit pour les jeunes ou nos plus anciens,

29:02 il n'y a pas d'innovation là-dedans.

29:04 Il veut imposer son timing.

29:06 C'est lui qui fait les allers-retours concernant les propos,

29:09 les échanges qu'il a avec le Premier ministre et avec l'Élysée.

29:14 Moi, ça, ça me choque parce qu'en fait,

29:16 je trouve que quand on a cette responsabilité-là,

29:18 qui est quand même importante, celle d'un groupe de la MAJOR,

29:21 on peut se tenir à l'écart de tout ça.

29:23 Ensuite, il y a la question de la présidentielle.

29:25 Vous l'avez évoqué, effectivement, avec ce sondage IFOP.

29:28 Donc, je pense qu'il se dit "comment je vais pouvoir me glisser ?"

29:31 Et enfin, il a un job.

29:33 Il est commissaire au plan.

29:35 Et en fait, il y a un superbe bâtiment.

29:37 Il y a de nombreux salariés.

29:39 Et s'il jamais veut...

29:41 - Pas superbâtiment.

29:42 - C'est vrai.

29:43 - Il y a comme ça.

29:44 - Il a du pouvoir.

29:47 Il a le pouvoir de faire.

29:48 Il a le pouvoir de dire.

29:49 Il a le pouvoir de faire en sorte que les territoires

29:52 se parlent mieux entre eux et avec Paris.

29:54 Donc, en fait, qu'il fasse son job.

29:55 - Il y avait eu un article sur le somptueux bâtiment

29:58 dans lequel est logé le commissaire au plan.

30:01 - Non mais, vous vous rendez compte.

30:03 Je pense que, bon, on va faire simple,

30:06 mais la plupart des Français n'en ont absolument rien à faire

30:10 des intermoéments ou même de la fin de carrière politique

30:13 de François Bayrou.

30:14 Il était ministre de l'Education il y a 30 ans.

30:16 Là, il revient.

30:17 Il fait sa danseuse systématiquement.

30:21 Il arrive.

30:22 C'est l'homme qui a fait Emmanuel Macron en 2017, soi-disant.

30:24 Là, il se voit, je pense, en Joe Biden.

30:26 C'était mon édito de ce matin.

30:27 Mais il se pense de François Biden de 2027 en disant

30:32 "Oui, je serai le vieux sage qui va arriver avec Édouard Philippe.

30:34 On va faire un double ticket, peut-être, etc."

30:36 - Ne dis pas du mal de vieux sage, Alexis.

30:38 - Mais non, mais vous Jacques, c'est tout à fait différent.

30:41 Vous êtes du côté plutôt Jedi.

30:44 Mais là, on a affaire à tout à fait autre chose.

30:47 Je ne sais pas s'il est sage, François Bayrou.

30:50 En réalité, il aime là faire parler de lui.

30:53 Parce qu'il ne reste plus que ça.

30:54 Et la réalité, c'est que s'il était un vrai politique,

30:57 et bien après cette déclaration de l'humiliation

31:00 du refus de Gabriel Attal comme Premier ministre,

31:03 et bien il rentre dans l'opposition et il fait éclater la majorité présidentielle.

31:05 Point.

31:06 - Alors que là, ce matin, effectivement, il dit...

31:08 - Il ne fait rien.

31:09 - Il est membre à part entière de la majorité pour reconstruire le pays.

31:13 - C'est ridicule.

31:14 C'est ridicule.

31:15 - Ce que je remarque, c'est que tout le monde vous dit ridicule,

31:17 que tout le monde ricane quand même ce matin.

31:19 - Non, pour moi c'est insupportable.

31:20 Ce n'est pas drôle.

31:21 C'est juste, c'est ce qui fait que la politique dégoûte les Français.

31:24 - Oui, alors ?

31:25 - Non mais sur la carrière de M. Bayrou,

31:27 effectivement, je pense que les Français s'en fichent.

31:30 Ils s'en contrefichent.

31:31 Maintenant, moi je le prends au sérieux M. Bayrou.

31:33 Je le prends au sérieux parce que c'est un personnage

31:35 qui a frôlé avec le Parti Socialiste,

31:38 puis il a soutenu Emmanuel Macron en 2017.

31:40 Il dit qu'il a un désaccord politique.

31:42 Mais moi je le crois, en tout cas je peux le comprendre.

31:44 - M. Bayrou, c'est l'homme qui disait en 2017

31:47 qu'il fallait séparer les puissances de l'argent du politique.

31:50 Vous vous en souvenez ?

31:51 C'était des messages forts.

31:52 Bon, il y a eu quoi depuis avec Emmanuel Macron ?

31:55 Depuis qu'il l'a soutenu, il y a eu McKinsey,

31:56 il y a eu Uberphile, il y a eu BlackRock,

31:59 il y a eu la vente d'Alstom à Général Electric.

32:03 Et on a finalement une Macronie qui prétendument...

32:06 - Et un SMIC parle toujours.

32:07 - Excusez-moi M. Le Maire, je termine.

32:08 Une Macronie qui, à l'époque, avait explosé

32:12 avec ce groupe de poitiers où il y avait M. Séjourné, M. Attal,

32:16 Marie Lebec, qui est aujourd'hui ministre.

32:18 Vous aviez eu Bayrou qui avait soutenu.

32:20 Et on nous parle de régénération avec ce gouvernement.

32:23 On se parlait de la longueur d'attente tout à l'heure,

32:24 mais parce qu'il y a des dizaines de Bayrou

32:26 qui ne veulent pas suivre la Macronie.

32:28 Ils ne veulent pas.

32:29 Alors on a parlé de régénération.

32:30 Mais on a le groupe de poitiers,

32:32 c'est-à-dire les fidèles de chez fidèles,

32:34 qui aujourd'hui sont autour d'Emmanuel Macron.

32:36 On nous parle de régénération.

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33:40 avec Gite de France 64 et Béarnes Pyrénées Tourisme.

33:43 - Là, vous entendez...

33:45 et vous pensez à Leroy Merlin.

33:48 Et aussi au dîner d'hier dans la sublime et tellement pratique cuisine de votre beau-père.

33:53 Mais là, quand je dis qu'en ce moment, chez Leroy Merlin,

33:56 il y a des promos sur les crédences ou les mitigeurs pour rénover votre cuisine,

33:59 là, vous vous dites qu'il va bientôt faire moins le malin, beau-papa.

34:02 Notez bien, l'opération "Une cuisine pleine de vie",

34:05 c'est jusqu'au 27 février chez Leroy Merlin.

34:07 - Leroy Merlin, on peut tout construire ensemble, même l'avenir.

34:10 - Voir produits et services concernés en magasin ou sur leroymerlin.fr.

34:14 - À tous ceux qui disent... - À table !

34:17 - Juste avant que le repas soit prêt.

34:18 À ceux qui mettent les assiettes, comme ça, ça fera venir les autres.

34:21 - À table !

34:22 - À ceux qui commencent à servir, parce que de toute façon,

34:24 il faut tout faire soi-même dans cette maison.

34:26 - À table !

34:27 - Et à ceux qui finissent par couper le Wi-Fi.

34:29 - À table !

34:30 - À tous ceux qui préparent le repas, jusqu'à samedi,

34:32 Intermarché propose la basse côte de bœuf origine France

34:35 à seulement 10,95€ le kilo.

34:37 - Ça va, c'est bon, j'arrive.

34:39 Intermarché, tous unis contre la vie chère.

34:42 - Viande bovine, basse côte, 2 étoiles à griller.

34:44 - Bouygues Télécom.

34:46 - Qu'est-ce qu'on a ?

34:47 - L'enquête révèle des appels visiaux, un film en HD.

34:49 Bref, toute la famille fait ramer le Wi-Fi.

34:51 - Pas de panique, chez Bouygues Télécom, profitez de la rapidité du Wi-Fi n°1,

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35:05 Offre réservée aux clients mobile Bouygues Télécom,

35:07 engagement 12 mois, conditions et légibilité sur bouygues-télécom.fr,

35:10 Wi-Fi n°1 au score global du baromètre Wi-Fi 2023,

35:12 publié sur nperf.com.

35:14 - Allez, on continue notre débat.

35:23 Peut-être qu'on peut changer de sujet,

35:25 on a passé déjà pas mal de temps sur François Bayrou.

35:27 Sans que ce soit effectivement...

35:29 Bon, juste, est-ce que ça va...

35:31 Est-ce que vous pensez que ça peut provoquer une crise politique ?

35:33 Vous m'avez dit non, Fantin.

35:35 - Ah non, oui, j'ai donné trop d'importance

35:37 pour quelqu'un qui est là depuis des décennies

35:39 et qui en plus, je le répète, qui a un job.

35:41 - Mais qui a un pouvoir de nuisance aussi.

35:43 - Oui, mais les députés de...

35:45 - Il l'ajoute, il est pas inintelligent.

35:48 Il sait très bien que si il fait sortir le modem de soutien du gouvernement,

35:53 on risque rapidement d'avoir une dissolution.

35:56 Et ça, il le veut pas, parce qu'il est pas prêt.

35:58 Parce que ce qu'il vise, lui, c'est de se présenter aux présidentielles.

36:01 - Oui, c'est ça.

36:02 - Donc, il garde un lien avec la majorité du Titanic

36:06 et ensuite, il se positionne de telle manière

36:10 qu'il va, je dirais, se présenter.

36:13 Voilà, c'est tout.

36:15 C'est assez finement joué de son point de vue,

36:18 mais c'est un échec assuré.

36:19 - La question que je me pose, c'est comment ces hommes,

36:22 ces femmes politiques croient en leur étoile,

36:25 qui regardent un peu les résultats,

36:27 vous allez me dire que c'est peut-être très primaire,

36:29 mais qui regardent les résultats quand ils passent au JT,

36:31 on peut pas dire qu'ils fassent une audience de dingue.

36:34 On peut pas dire que ce soit un type qui...

36:36 Donc, comment ce type peut s'imaginer qu'il peut remporter la présidentielle de 2027 ?

36:40 - Parce que la Vierge Marie le lui a dit.

36:44 - Bon, vous en êtes là.

36:46 - Non, mais je ne suis pas...

36:47 - Non, non, non, non, non, parce que...

36:49 - Je vais le prendre après.

36:50 - Là, vous avez... Je suis désolé,

36:52 parce qu'on a eu des cas...

36:54 - C'est vrai que François Hollande, regardez François Hollande,

36:56 qui était à 3% dans les sondages.

36:58 - Non, mais moi je crois que c'est pas une crise de la politique,

37:00 ni une crise de M. Bayrou,

37:02 je pense que c'est une crise de la Macronie.

37:04 Je le redis, c'est-à-dire que plus personne ne souhaite accepter,

37:07 assumer un bilan aussi catastrophique.

37:10 Personne ne souhaite assumer le turbo-libéralisme,

37:13 donc ils préfèrent se dégager de tout ça,

37:15 et croire en sa bonne étoile,

37:17 et grandir d'une face.

37:18 - Je pense qu'il voulait y aller.

37:20 - Plus personne ne souhaite aller au gouvernement.

37:22 - Il aurait eu ce qu'il voulait.

37:24 - Il voulait du sur-mesure.

37:26 - Mais Gabriel Attal a gagné, a tenu bon, puisqu'il ne l'en voulait pas, visiblement.

37:29 - Je crois que c'est ça aussi, c'est pour ça que ça prend si longtemps,

37:32 parce que, finalement, Gabriel Attal n'est pas si obéissant.

37:34 - Oui, ben voilà, à suivre.

37:36 - Mais juste pour terminer, pour répondre à votre question,

37:39 comment peut-il s'imaginer ?

37:41 Je pense qu'en politique, moi j'ai que deux ans de mandat.

37:44 En fait, il faut y croire, parce que si on n'y croit pas soi-même,

37:47 de toute manière, il n'y a personne qui nous suit.

37:49 Et ensuite, il faut un peu d'ego,

37:51 et lui, il en a.

37:53 Donc, du coup, ce sont des moteurs pour lui.

37:56 Et puis après, on a quelqu'un qui a parlé de décrochage.

37:59 Je pense qu'une fois que vous avez fait trois décennies là-dedans,

38:02 en fait, vous avez du mal à décrocher,

38:04 et c'est ça qui est dommage.

38:06 En fait, les gens devraient partir tout doucement,

38:08 et se dire "je vais pouvoir oeuvrer avec mon expérience,

38:10 et faire autre chose dans des assos ou autre".

38:12 - Marine Le Pen en tête des intentions de vote au premier tour,

38:16 sans transition, comme dirait l'autre.

38:18 C'est un sondage IFOP pour Valeurs Actuelles.

38:22 Marine Le Pen recueille 36% d'insolentions de vote au premier tour,

38:27 trois points de plus en un mois,

38:29 puisque c'est un sondage régulier,

38:31 devant le candidat Macroniste,

38:33 qui serait à 22%,

38:35 que ce soit Gabriel Attal, qui perd un point,

38:37 ou Edouard Philippe, qui perd trois points.

38:40 Jean-Luc Mélenchon arrive avec 14% des voix.

38:43 Éric Zemmour, 6%,

38:45 Laurent Wauquiez, 4,5%,

38:47 et M. Roussel, 4.

38:49 Elle plie le jeu, Marine Le Pen.

38:51 En tout cas, dans ce sondage, en ce qui concerne le premier tour,

38:54 l'hypothèse du second tour,

38:56 une Marine Le Pen face à Jean-Luc Mélenchon,

38:58 elle gagnerait 64% des intentions de vote,

39:01 contre 36% pour Jean-Luc Mélenchon.

39:04 Et c'est la première fois que Marine Le Pen obtient un score aussi élevé

39:09 dans un sondage de premier tour.

39:11 Peut-être une réaction, vous êtes le porte-parole du RN,

39:14 Andréa Kotarac.

39:15 Et même l'assistant de Marine Le Pen.

39:17 C'est un très bon sondage.

39:19 Après le sondage, ça reste une photographie,

39:22 à trois ans des élections.

39:23 Nous on le reçoit, évidemment, avec...

39:26 On est assez heureux,

39:28 puisque ça reflète un petit peu les fruits d'un travail.

39:30 Marine semble l'emporter.

39:33 On ne sort pas les trompettes et les troubadours,

39:36 mais en tout cas, ça prouve quelque chose,

39:38 c'est que ça nous oblige,

39:39 c'est que les Français sont dans l'attente de quelque chose.

39:41 On parlait des carrières de M. Bayrou, etc.

39:43 Marine Le Pen s'attache plutôt à des résultats pour les Français.

39:46 Ce qui est intéressant dans ce sondage,

39:47 c'est que Marine Le Pen est toujours en tête

39:50 chez les ouvriers, chez les employés,

39:52 chez les salariés, chez les actifs.

39:54 Mais il y a des évolutions chez les jeunes.

39:57 Elle fait un tabac.

39:58 Chez les chefs d'entreprise,

40:00 elle fait plus qu'Edouard Philippe.

40:02 Et donc, si vous voulez,

40:03 le terme "Rassemblement national",

40:05 "Rassemblement de la nation",

40:07 aujourd'hui est reflété.

40:09 Je crois que ça reflète un dernier point,

40:10 c'est qu'aujourd'hui, je crois que Marine Le Pen

40:12 est moteur d'idées, de solutions

40:16 dans la classe politique française.

40:18 On se souvient, TVA 5-5 sur le carburant,

40:20 aujourd'hui, toute la gauche est d'accord.

40:22 TVA 0% sur les produits de première nécessité

40:25 à l'heure où il y a un Français sur trois

40:26 qui saute des repas,

40:27 bon, tout le monde semble d'accord.

40:28 Sur l'immigration,

40:30 les amis de M. Millard, DLR,

40:32 ont recopié complètement notre programme.

40:35 Bon, grand bien leur face,

40:36 mais si vous voulez, la bataille culturelle est en portée.

40:38 Il n'en reste pas moins que

40:40 si on gagne en 2027,

40:43 la première étape, c'est bien évidemment

40:45 les élections européennes,

40:46 les élections de mi-mandat,

40:48 du 9 juin prochain,

40:49 et là, c'est Jordan Bardet, là,

40:51 qui doit l'emporter,

40:52 si Marine Le Pen va l'emporter en 2027.

40:54 Alexis ?

40:55 Oui, alors moi, je ne suis pas fan des sondages en général,

40:58 à part que ça donne effectivement

41:00 une sorte de tendance,

41:01 ou une image,

41:02 mais à trois ans, évidemment, d'une présidentielle,

41:04 on ne peut pas dire ce qui va se passer,

41:05 puisqu'on ne sait pas déjà qui sera le candidat,

41:07 et comment ça va se passer.

41:08 En revanche, sur la victoire culturelle,

41:10 c'est un fait.

41:11 Aujourd'hui, tous les débats tournent autour

41:13 d'idées qui ont été poussées

41:15 pendant des années par le RN,

41:17 qui a aussi été un parti,

41:19 qui a été un des rares partis avec la FI,

41:21 à faire un travail de terrain,

41:22 à être présent là où les autres partis avaient déserté,

41:24 notamment le PS, les grands partis de pouvoir,

41:26 les LR aussi, ils peuvent faire leur autocritique.

41:28 Donc aujourd'hui, évidemment,

41:29 quand on parle d'un sujet,

41:31 il y a toujours l'idée de dire

41:33 "Ah oui, c'était un sujet qui était déjà là

41:35 il y a quelque temps",

41:36 et ce n'est pas une question de...

41:37 je pense de droitisation de la société,

41:39 je pense qu'il y a un ras-le-bol sur l'inaction,

41:41 sur de nombreux sujets

41:43 qui sont des sujets importants.

41:45 On parlait bien sûr de la sécurité, du régalien,

41:47 mais il y a la question européenne.

41:49 Moi maintenant, j'attends une clarification

41:51 de la part de Marine Le Pen et du RN

41:53 sur la question européenne,

41:54 parce qu'on a vu Marion Maréchal

41:56 rejoindre le groupe de Georgia Meloni,

41:58 clairement, il n'y a plus du tout

42:00 de volonté de quitter l'Union européenne

42:02 ou de revoir de fond en comble les traités.

42:04 C'est pourtant un thème fondamental

42:06 dans la campagne des européennes qui va commencer.

42:08 Or, ce que je vois du côté de M. Bardella,

42:10 c'est plutôt un alignement atlantiste

42:12 et européiste

42:14 qui ressemble à ce qui a été le cas

42:16 des autres parties.

42:18 Moi, c'est quelque chose d'important

42:20 et qui n'est pas du tout dans le sondage.

42:21 Après, sur la politique nationale,

42:23 on ne pourra rien faire tant qu'on obéira

42:25 à des traités européens

42:27 qui vont nous imposer le Mercosur,

42:29 des frontières de Schengen

42:31 et tout le reste qui va avec.

42:33 - Jacques Millard, ce sondage ?

42:34 - Alexis a raison et je voudrais ajouter une chose.

42:36 Je vais dire à Andréa

42:38 que je n'ai aucune leçon à recevoir

42:40 en ce qui concerne la maîtrise des flux migratoires.

42:42 Je l'ai fait bien avant vous

42:44 puisque vous étiez à la gauche.

42:46 - Ça a marché.

42:48 - Non, non, non, non, non. Lisez tout ce que j'ai fait

42:50 et vous serez édifiés.

42:52 Deuxièmement, en ce qui concerne les traités,

42:54 je suis tout à fait d'accord avec Alexis.

42:56 Si on ne réforme pas les traités,

42:58 eh bien, cette Union européenne va s'écrouler

43:00 car elle est boulimique.

43:02 Il faut tout gérer et reprendre tout ça.

43:04 J'ai été l'un des rares députés,

43:06 quand j'étais député de GDR,

43:08 à m'opposer,

43:10 notamment à l'accord

43:12 avec les Etats-Unis et le Canada.

43:14 Un jour, j'ai même dit

43:16 à Christine Lagarde

43:18 qui s'envolait pour Doha,

43:20 j'espère que tu vas échouer

43:22 parce que ces accords

43:24 ne correspondent pas à ce qui doit être fait.

43:26 Donc, de ce côté-là,

43:28 je n'ai aucune leçon à recevoir

43:30 et je suis tout à fait d'accord

43:32 si on ne remet pas à plat

43:34 l'Union européenne,

43:36 si notamment, elle s'est élargie

43:38 et si elle ne s'amégrie pas,

43:40 qu'on n'applique pas le principe

43:42 de subsidiarité et qu'elle continue.

43:44 À ce moment-là,

43:46 que nous soyons gérés par la technocratie,

43:48 ce sera fini.

43:50 Ça se terminera très mal.

43:52 - Mais alors, juste un mot quand même

43:54 sur le sondage.

43:56 - Le sondage, il montre une évidence,

43:58 comme l'a dit Alexis,

44:00 c'est aujourd'hui ce qui se passe

44:02 parce que les Français veulent

44:04 changer radicalement de politique.

44:06 Il restera à savoir, justement,

44:08 si ce sera l'atlantisme

44:10 ou si ce sera, effectivement,

44:12 le retour à la maîtrise

44:14 de notre destin.

44:16 Et ça, c'est pas du tout assuré.

44:18 Donc, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

44:20 Donc, on n'est pas arrivé au bout

44:22 du processus.

44:24 - Bon, Fantôme ? - Écoutez, moi je prends toujours,

44:26 quels que soient les chiffres, les sondages avec sérieux

44:28 parce qu'effectivement, c'est une photographie.

44:30 Je déteste tous ces gens qui disent "ah non, ça n'intéresse pas,

44:32 il n'y a rien à voir, passez".

44:34 - Ou c'est bidonné, comme disent certains de nos auditeurs.

44:36 - Exactement. Je pense que c'est

44:38 important, ça a un pouls, c'est une tendance.

44:40 Donc, ça nous oblige, je suis partie de la majorité,

44:42 je ne vais pas vous dire le contrat,

44:44 ça nous oblige et ça oblige aussi

44:46 Gabriel Attal, donc,

44:48 à des résultats forts

44:50 dans un temps très réduit parce qu'effectivement,

44:52 on dit à 3 ans, mais 3 ans ça passe vite.

44:54 Vous enlevez les JO, les vacances, etc.

44:56 En fait, le temps de travail

44:58 est très restreint.

45:00 Ensuite, concernant simplement mes collègues

45:02 du Rassemblement National,

45:04 les questions que je me pose bien

45:06 souvent, c'est déjà celle de l'ingérence

45:08 russe, alors évidemment, on ne s'en préoccupe pas

45:10 maintenant, mais il y a quand même une mission parlementaire

45:12 sur cette question, donc avec des résultats

45:14 qui démontraient quand même

45:16 un certain nombre de liens et je trouve que c'est important.

45:18 On parle souvent de notre indépendance par rapport à l'Europe,

45:20 mais moi, je n'ai pas envie d'être dépendante par rapport

45:22 à la Russie.

45:24 - Ça va, on est indépendante par rapport à Washington,

45:26 donc là, il n'y a aucun mot sur la dépendance par rapport

45:28 à la CIA, à la NSA et tout ce qui se passe.

45:30 - Vous avez remarqué, je ne coupe jamais personne.

45:32 - Oui, c'est vrai.

45:34 - Le deuxième point, je terminerai par celui-ci,

45:36 c'est la capacité à faire

45:38 quand on est au pouvoir.

45:40 Le cas Meloni est très instructif,

45:42 c'est-à-dire que c'est quelqu'un, et je le dis

45:44 vraiment comme ça parce que j'ai vu les débuts

45:46 d'En Marche, j'ai vu le président en tout petit

45:48 comité, j'ai vu ce que nous pensions,

45:50 nous avions fait du terrain, nous avions relevé des choses.

45:52 Ensuite, il y a la confrontation

45:54 au pouvoir. Et Meloni,

45:56 en fait, elle se retrouve, comme beaucoup,

45:58 face à des responsabilités.

46:00 Elle a une envie, elle a fait

46:02 des promesses et sur un certain nombre de sujets,

46:04 elle est obligée, je ne vais pas utiliser le terme

46:06 reculade, mais quand même, en fait, en tout cas

46:08 de faire de grands pas de côté

46:10 de façon à pouvoir gérer son

46:12 pays dans les meilleures conditions et

46:14 aller vers ce qui facilite.

46:16 - C'est un principe de réalité. - Exactement.

46:18 C'est simplement ça. - Oui, c'est assez intéressant.

46:20 Vous avez vu, en un tour de table,

46:22 les uns disent

46:24 Marine Le Pen est pro-russe,

46:26 les autres disent l'URN

46:28 est pro-américain ou je ne sais quoi.

46:30 Ça veut dire qu'on est dans le vrai. C'est qu'en fait,

46:32 on est pro-français et que nous,

46:34 au Rassemblement National, nous avons une idée qui est

46:36 assez simple, on ne se soumettra jamais

46:38 à quelqu'un d'autre que l'intérêt

46:40 des Français et de la France. Premier point.

46:42 - 19. - Sud Radio.

46:44 - Dans le nouveau magazine Journal de France,

46:46 actuellement en kiosque, retrouvée

46:48 Gérard Depardieu, exclusif

46:50 Sari Post. Dans les coulisses de l'info

46:52 avec Pascal Praud, Pierre Arditi,

46:54 sa santé inquiète. Focus

46:56 sur le succès de l'émission de Faustine Bollard,

46:58 Hélène Defougerolle, une femme libre.

47:00 Les attaques de Jade et Joy

47:02 Halidé sèment la Discord.

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48:52 "C'est le moins carrefour"

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49:18 attention à l'abus d'alcool.

49:20 Sud Radio,

49:22 le 10h midi, mettez-vous d'accord,

49:24 Valérie Exper.

49:26 - Avec vous sur Sud Radio, alors

49:28 Jacques Myard, vous vouliez répondre

49:30 à Andréa Cotarac sur

49:32 ses traités de libre-échange et autres.

49:34 - Je vais vous dire une chose,

49:36 monsieur le comte de Saint-Simon

49:38 disait du comte de Savoie qui sont devenus

49:40 rois d'Italie, qu'ils avaient toujours,

49:42 il avait toujours pour habitude

49:44 de terminer une guerre

49:46 dans l'autre camp qu'il ne l'avait commencé.

49:48 Et donc, on sait très bien

49:50 que nos amis italiens savent,

49:52 je dirais,

49:54 gaudiller parfois, et je ne suis pas

49:56 trop surpris par la position de Mélanie

49:58 puisqu'à chaque fois les Italiens, ils commencent

50:00 une guerre d'un côté et la terminent dans l'autre

50:02 camp. Mais ça, c'est pas grave,

50:04 c'est une petite pointe. En revanche,

50:06 je suis d'accord, c'est que

50:08 effectivement le PPE pose un problème.

50:10 Et moi, personnellement, je tiens

50:12 à vous dire que je ne peux

50:14 pas accepter que l'on

50:16 siège au PPE, parce que le PPE

50:18 c'est, je dirais, la

50:20 machine allemande

50:22 et en réalité, donc, une machine

50:24 américaine. Alors, sur

50:26 les, je dirais, les

50:28 interventions et

50:30 certaines de puissances étrangères, je

50:32 rappellerai avec une petite

50:34 malice que, notamment

50:36 M. Lacanuet, qui est

50:38 de la famille de M.

50:40 Berroux, avait été financé

50:42 largement contre le général

50:44 de Gaulle par la CIA. C'est avéré.

50:46 Bon. Donc, de ce

50:48 côté-là, c'est toujours

50:50 la même chose, jamais de

50:52 confiance dans l'alliance avec un puissant.

50:54 N'est-ce pas ? Et ça,

50:56 ça dure depuis 2000 ans. Et en ce

50:58 qui concerne les États-Unis, je tiens à vous

51:00 dire que moi, je ne vais pas

51:02 embrasser Poutine sur la bouche, mais je n'embrasserai

51:04 pas Biden non plus, ni Trump.

51:06 Donc, il faut avoir une politique nationale

51:08 et cette politique nationale,

51:10 c'est à nous de le faire, et à nous défendre

51:12 et de défendre nos intérêts

51:14 et ce n'est malheureusement pas le cas du

51:16 unique de la Macronie.

51:18 Moi, je partage tout ce que dit

51:20 M. Millard et vraiment, je dis bienvenue au

51:22 RN parce que ça va être difficile de

51:24 soumettre les Allemands du PPE.

51:26 Non, non, non, moi je n'ai pas pour habitude de gaudiller.

51:28 Ce n'est pas gaudiller, monsieur, c'est sauver un peu la France,

51:30 parce que vous avez eu un constat qui est le mien

51:32 et manifestement, votre parti,

51:34 en tout cas, un certain nombre, vote

51:36 l'inverse de votre constat auquel je souscris

51:38 moi, à titre personnel.

51:40 C'est ma position depuis plus de

51:42 30 ans. Oui, ça fait longtemps, oui. Je pense que

51:44 l'élection du mois de juin va nous permettre

51:46 et je l'espère qu'on va le faire intelligemment

51:48 effectivement, d'ouvrir le débat d'idées

51:50 parce que ça c'est important sur

51:52 les enjeux. Moi, je ne pense pas que la France

51:54 puisse aussi résister

51:56 seule, tourner envers elle-même

51:58 par rapport aux défis qui sont

52:00 les nôtres, qui sont ceux de...

52:02 qui sont ceux de notre jeunesse.

52:04 Mais ça, c'est mon point de vue, je ne vous parle pas là.

52:06 Voilà, c'est mon point de vue. Concernant

52:08 les accords, vous savez, moi j'ai grandi à Lyon

52:10 et je vis à Paris, donc sur le sujet

52:12 agriculture qui m'a énormément touchée.

52:14 J'ai regardé un petit peu, parce que c'est vrai qu'on parle du Mercosur,

52:16 des galimes, etc. Donc en fait, quand c'est pas

52:18 notre sujet, on regarde pas. Il y a des accords

52:20 internationaux qui sont... qui

52:22 permettent aussi à certains

52:24 agriculteurs, selon leur spécificité,

52:26 de sortir gagnants en fait.

52:28 Ça, on n'en parle pas, donc je pense que les discussions

52:30 si, certains le permettent.

52:32 Et notamment sur le Mercosur,

52:34 donc je suis tout à fait la position

52:36 du président, mais par exemple, les viticulteurs

52:38 sont très friands de cet accord.

52:40 Donc maintenant, la question c'est comment on négocie ?

52:42 Si, ça a été dit, il y a eu des témoignages

52:44 là-dessus de nombreux agriculteurs, moi je

52:46 les connais pas, j'ai écouté les grandes chaînes d'informations.

52:48 Donc qui ont témoigné. Maintenant,

52:50 on doit pouvoir faire mieux et s'assurer

52:52 effectivement de la question du revenu.

52:54 Donc je pense qu'on peut pas tout jeter à la poubelle

52:56 et surtout, on ne peut pas se refermer

52:58 en 2024 sur nous-mêmes.

53:00 - La méthode est mauvaise

53:02 de ces accords, parce qu'il y a

53:04 toujours des laissés-comptes. Parce qu'à la fin,

53:06 sur les 5 000 items

53:08 qui sont dans ces accords,

53:10 je peux vous dire que... - C'est ce que je dis, je dis, il faut revoir

53:12 mais on ne peut pas tout jeter à la poubelle.

53:14 - Non, s'il vous plaît, Madame Fanta,

53:16 vous n'avez pas de quoi vous en retourner.

53:18 - Ou alors vous faites un choix, vous n'avez pas

53:20 100 % d'accord.

53:22 - Il y a aujourd'hui 5 000

53:24 items dans chaque accord,

53:26 et je peux vous dire que la commission,

53:28 c'est l'opacité

53:30 la plus complète, les Etats

53:32 eux-mêmes n'arrivent pas à savoir ce qu'ils négocient.

53:34 - C'est ça, c'est qui négocie, qui négocie ?

53:36 - C'est ça la question.

53:38 - Moi je pense qu'il faut un moratoire,

53:40 c'est-à-dire suspendre tous ceux qui sont

53:42 en négociation en ce moment même,

53:44 réexaminer ceux qui nous ont

53:46 fait perdre des emplois, des filières

53:48 et qui sont en vigueur, mais aussi,

53:50 à titre personnel en tout cas, revoir

53:52 le mandat de 1999.

53:54 Quel était ce mandat ? C'est que les Etats

53:56 ont donné mandat à la commission

53:58 d'aller négocier pour eux.

54:00 Mais plus personne ne fait ça dans le monde entier.

54:02 Ils ont voulu faire un traité avec les Indiens qui ont dit

54:04 "Nous on protège notre agriculture, les Américains ont dit

54:06 "Nous on protège nos industries, les Chinois protègent"

54:08 Tout le monde se protège,

54:10 à l'exception de l'Union Européenne.

54:12 Et moi j'en ai marre qu'on soit les pigeons

54:14 à chaque fois de ces crises. On a le record

54:16 mondial, 42 traités

54:18 de libre-échange en vigueur en ce moment.

54:20 - Au-delà des traités, il faut voir

54:22 la débilité de la commission, notamment

54:24 dans tous les programmes de transition énergétique

54:26 qui vont faire la pare-belle à des technologies

54:28 et des entreprises chinoises ou américaines.

54:30 On n'est pas prêt. C'est-à-dire que quand on pousse

54:32 la voiture électrique, en fait, on dit

54:34 aux Chinois "Venez, c'est gratos, vous allez en marcher à vous"

54:36 Donc au-delà même

54:38 des mandats sur ce qui est de la négociation

54:40 des traités internationaux, tous les plans actuels

54:42 de la commission sont en fait des chevaux de Troie

54:44 pour faire rentrer encore une fois

54:46 des puissances étrangères et des produits étrangers

54:48 et annihiler en fait

54:50 l'économie européenne. J'avais

54:52 vendredi dernier au micro de mon émission

54:54 de vendredi, Thomas Fauret

54:56 qui s'occupe de Whaler pour parler

54:58 de souveraineté numérique et il disait

55:00 "Vous savez, qu'est-ce qui fait que les GAFAM,

55:02 les grandes entreprises américaines de la tech, sont devenues des grandes entreprises

55:04 de la tech ? La commande publique

55:06 parce que l'état américain leur a

55:08 commandé pour des milliards et des milliards.

55:10 Avant que les fusées d'Elon Musk volent, c'est la NASA

55:12 qui lui paye déjà les fusées. En France

55:14 ou même en Europe, vous pensez que la commande publique

55:16 irait et serait fléchée vers des entreprises

55:18 nationales ou européennes ? Non.

55:20 Quand on a des données de santé, on les file à Microsoft.

55:22 Quand on a besoin d'un truc, c'est Google.

55:24 C'est incroyable. - Mais même les données

55:26 de l'assurance maladie, on a 3200

55:28 sources en France qui sont gérées

55:30 par des entreprises étrangères. Vous imaginez

55:32 les caméras portatives pour les policiers

55:34 chinoises, Microsoft

55:36 pour l'assurance maladie. Enfin, je veux dire

55:38 la souveraineté numérique

55:40 comme alimentaire d'ailleurs,

55:42 est juste fondamentale. On ne peut pas

55:44 jouer là-dessus, on ne peut pas négocier là-dessus.

55:46 Quelle solution ? Sortir de

55:48 tous ces traités ? - Je pense qu'il faut

55:50 revoir, réexaminer ceux qui sont en vigueur

55:52 et faire un moratoire sur ceux qui sont en train

55:54 d'être négociés par cette commission européenne.

55:56 - La méthode est mauvaise.

55:58 - Il nous reste peu de temps.

56:00 Les Français ne font plus l'amour.

56:02 D'au moins, on voit l'amour. - Oh, c'est pas vrai.

56:04 - C'est pas vrai, Jacques ? Tout va bien ?

56:06 - Non, c'est pas vrai. Ils ne sont pas venus me le demander.

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