• il y a 9 mois
Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00 Bienvenue à tous et bonjour à vous.
00:00:03 Midi News, voici le programme God Save the King.
00:00:06 Entonnent en chœur les britanniques après l'annonce de la maladie du cancer du roi
00:00:10 Charles III.
00:00:11 Un roi un peu maudit, un véritable drame à la Shakespeare pour un monarque couronné
00:00:16 seulement depuis quelques mois.
00:00:18 Nous allons en parler.
00:00:19 La nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, refuse le wokeisme dans la culture.
00:00:24 Elle assure qu'elle se battra contre cette forme de censure.
00:00:27 « Je ne serai pas aux côtés des censeurs » a-t-elle lancé.
00:00:30 Bonsoir messieurs les censeurs.
00:00:32 On l'écoutera et puis elle affirme qu'il faut de nouveau assumer l'enseignement de
00:00:36 l'histoire de France.
00:00:37 Les élus de la France Insoumise ne sont pas les bienvenus.
00:00:40 Demain, lors de l'hommage aux victimes du Hamas, c'est le vœu des familles de victimes
00:00:44 françaises et c'est aussi ce que pense une très grande majorité de Français.
00:00:48 Tout augmente.
00:00:49 Les mutuelles, les prix du gaz, le prix de l'électricité.
00:00:52 Justement, on va s'arrêter sur le prix de l'énergie.
00:00:54 Qu'est-ce qu'on est en train de payer ?
00:00:56 Les revirements de notre politique énergétique.
00:00:58 Bernard Acquoyer sera avec nous à partir de 13h.
00:01:00 Notez-le, ancien président de l'Assemblée Nationale et président aussi de l'association
00:01:05 Patrimoine Nucléaire et Climat.
00:01:07 Il lutte contre les lobbies écolo.
00:01:09 Et puis nous venons de l'apprendre au sujet du suspect de la gare de Lyon.
00:01:14 Et bien ce suspect vient de reconnaître son acte.
00:01:17 Il a reconnu l'avoir prémédité et est revenu en France dans ce but.
00:01:21 Le Journal, c'est avec vous.
00:01:23 Bonjour à vous, cher Michael.
00:01:24 Bonjour Sonia, bonjour à tous.
00:01:26 Quatre mois après l'hommage aux victimes du 7 octobre, c'est demain à Paris.
00:01:30 Et selon un sondage CSA pour CNews, Europe 1 élogie Dédé.
00:01:34 Trois Français sur quatre estiment que la France insoumise n'a pas sa place à cette cérémonie.
00:01:39 Alors et vous, qu'en pensez-vous ?
00:01:40 Les élus de la France insoumise ont-ils leur place à cet hommage prévu demain ?
00:01:43 Nous sommes allés vous poser la question.
00:01:46 Je pense que le président de la République ne peut pas leur interdire de venir.
00:01:51 On est en démocratie, délit d'opinion, etc.
00:01:54 Mais en revanche, je pense qu'il pourrait y avoir un certain nombre de personnes à l'entrée
00:01:59 qui leur demandent gentiment de ne pas venir.
00:02:00 Ils n'ont pas reconnu le fait que c'était pas un génocide, mais pratiquement.
00:02:06 Ils l'auraient reconnu, bon ben.
00:02:08 Et puis après, ils pensent ce qu'ils veulent.
00:02:10 La moindre des choses, c'était de le reconnaître.
00:02:12 Ils ne l'ont pas reconnu.
00:02:13 Bon ben voilà, j'espère qu'ils ne viendront pas.
00:02:16 Je pense qu'il n'y a pas de difficultés à ce qu'ils y aillent, en vérité.
00:02:21 Une chose est sûre, lui sera bien présent demain pour rendre hommage aux victimes du
00:02:25 Hamas et pour cause.
00:02:27 Le 7 octobre, Ishaï a perdu sa belle-sœur et sa petite-nièce.
00:02:30 Trois de ses proches ont également été pris en otage.
00:02:33 Il a accepté de témoigner au micro de notre journaliste Régine Delfort.
00:02:38 Les derniers mots de Carmela résonnent toujours dans la tête d'Ishaï.
00:02:44 Le 7 octobre, sa belle-sœur est cachée avec sa petite-fille Noya, qui est autiste, dans
00:02:49 sa maison à Nier Rose.
00:02:51 A 9h20, elle dit à Ishaï « je ne peux plus, je ne peux plus ».
00:02:55 12 jours après, l'armée informe la famille qu'elles ont été tuées.
00:02:59 Mais récemment, la famille apprend que l'indicible a été commis.
00:03:03 Ce qui est terrible, c'est qu'il y a deux semaines seulement, on a compris qu'ils
00:03:11 ne les ont pas tués, ils les ont brûlés vivantes.
00:03:16 C'est un soldat qui les a trouvés dans la maison.
00:03:20 Ses deux petits-neveux, Hérèse et Sahar, ont été kidnappés avec leur père au fer.
00:03:25 Fin novembre, les deux enfants ont été relâchés.
00:03:28 Hérèse, qui a 12 ans, a vécu des choses terribles.
00:03:32 Hérèse, qui est un enfant très très sensible, 16 jours il était enfermé tout seul dans
00:03:44 le noir.
00:03:45 Il ne peut pas dormir maintenant.
00:03:48 Au fer et toujours retenu dans la bande de Gaza.
00:03:52 Sa famille continue à se battre pour lui, mais aussi pour tous les autres otages jusqu'à
00:03:57 leur retour en Israël.
00:03:58 Et puis dans le reste de l'actualité, les Britanniques sous le choc après l'annonce
00:04:03 du cancer du roi Charles III.
00:04:05 Une maladie rendue publique hier, bien qu'on ne sache pas précisément encore sa nature.
00:04:10 On sait juste qu'il a été diagnostiqué la semaine dernière après une opération
00:04:14 de la prostate.
00:04:15 Le prince Harry doit se rendre à Londres dans les prochains jours pour lui rendre visite.
00:04:20 Et puis on va terminer avec un mot des soldes qui se terminent aujourd'hui.
00:04:25 Les soldes d'hiver se terminent ce soir.
00:04:27 Les commerçants font grise mine.
00:04:28 Le bilan est très décevant.
00:04:30 Entre baisse du pouvoir d'achat, faillite en cascade et concurrence sur le web, les
00:04:34 soldes ne font plus recette.
00:04:36 Voilà Sonia ce qu'il fallait donc retenir de l'actualité à midi sur CNews.
00:04:39 Je vous dis à tout à l'heure.
00:04:40 Merci Michael.
00:04:41 Une sur tous, c'est le suspect de la gare de Lyon qui a donc reconnu formellement son
00:04:46 acte.
00:04:47 Il a reconnu l'avoir prémédité et être venu en France dans son but.
00:04:51 Et selon les premiers éléments, sa pathologie psychiatrique n'aurait pas eu d'impact
00:04:56 sur son acte.
00:04:57 Ce suspect qui a été présenté à un juge.
00:04:59 On va en parler évidemment.
00:05:00 Je vais présenter nos invités.
00:05:02 Judith Vintraud, bonjour.
00:05:03 Bonjour Sonia.
00:05:04 Merci d'être là.
00:05:05 Grand reporter au Figaro magazine.
00:05:06 Nous avons également Stéphane Simon qui nous accompagne.
00:05:09 Bienvenue.
00:05:10 Bonjour Sonia.
00:05:11 Fondateur du Média Factuel.
00:05:13 Céline Pinard est à nos côtés.
00:05:14 Bonjour.
00:05:15 Bonjour.
00:05:16 Politologue et journaliste auprès de Causeur.
00:05:17 Nous sommes avec Frédéric Durand.
00:05:19 Bienvenue et bonjour.
00:05:20 Bonjour.
00:05:21 Directeur de l'Inspiration Politique.
00:05:22 Notre journaliste politique est là.
00:05:23 Florian Tardif que je salue.
00:05:25 Bonjour à vous Florian.
00:05:26 Bonjour.
00:05:27 Et bien sûr un conteur hors pair mais dans une situation compliquée.
00:05:30 Bonjour Bertrand Descartes.
00:05:31 Bonjour Sonia.
00:05:32 Évidemment on va parler.
00:05:34 Mais vous allez voir, on va essayer de trouver si je peux dire des éléments assez singuliers
00:05:38 pour parler de ça parce que même dans notre pays il y a une longue histoire entre la maladie
00:05:42 et les dirigeants, la manière d'en parler, la transparence, jusqu'où faut-il aller.
00:05:45 Mais tout d'abord je vous le disais, le suspect de la gare de Lyon a donc avoué, il ne nie
00:05:51 pas les faits, il les a reconnus.
00:05:52 Il affirme aussi, Judith Vintraub, avoir prémédité son acte, être venu d'Italie pour ça en
00:05:59 France.
00:06:00 Il y a eu aussi cette vidéo sur TikTok que nous avons diffusée, vidéo qui montre toute
00:06:04 la haine qu'il a envers la France et les Français.
00:06:07 Peut-être qu'il y a un aspect psychiatrique, mais en tous les cas il n'est pas du tout
00:06:11 du tout prioritaire semble-t-il.
00:06:13 En tout cas ce qui est assez inédit c'est de voir l'auteur d'un attentat le revendiquer
00:06:21 à ce point-là et le revendiquer comme un acte prémédité, vous l'avez dit, mûrement
00:06:26 réfléchi et qui répond à une idéologie, celle qu'il a développée sur les réseaux
00:06:32 sociaux, TikTok notamment, idéologie anti-française, anti-coloniale, je mets des guillemets parce
00:06:38 que c'est une bouillie qui ne mérite peut-être pas qu'on appelle ça idéologie, mais disons
00:06:45 cette bouillie-là, il s'en revendique.
00:06:47 Donc là, l'éternel défaut sur l'état psychiatrique de celui qui commet les meurtres
00:06:57 va être assez compliqué.
00:06:58 Effectivement, c'est même devenu une excuse psychiatrique Céline Pinard.
00:07:03 Je trouve ça même inquiétant par rapport à la crédibilité qu'il faut quand même
00:07:09 montrer au grand public.
00:07:10 Nous sommes partis tout de suite, nous, enfin beaucoup partent tout de suite en mettant
00:07:15 en avant l'excuse ou l'aspect psychiatrique alors que là il reconnaît l'effet.
00:07:19 Je pense que même c'est une forme de revendication.
00:07:21 Tout à fait.
00:07:22 En fait le qualificatif de fou sert à isoler un acte.
00:07:26 Si l'acte est fou, ça veut dire qu'il n'émane que de la personne.
00:07:29 Elle fait sa synthèse idéologique délirante.
00:07:32 Elle passe à l'acte.
00:07:33 Jamais ça n'est représentatif d'une forme de sociologie, d'un collectif ou d'une
00:07:39 pensée qui, toute bizarre qu'elle puisse être, est partagée par un nombre important
00:07:45 de personnes.
00:07:46 Et quand on regarde les motivations de cet individu qui mélange en fait panafricanisme,
00:07:52 islam rigoureux, haine de l'Occident, quand vous regardez tout ce qu'il a diffusé,
00:07:58 vous vous rendez compte qu'en fait cette espèce de tripartition auxquelles il faut
00:08:02 rajouter une des références à la Russie, elle est extrêmement forte en Afrique.
00:08:08 Pourquoi ? D'abord parce que la Russie est vue comme le champion de l'antieuxcidentalisme
00:08:12 et celle qui va épauler l'Afrique dans sa recherche en fait d'une forme de libération.
00:08:16 La deuxième chose, c'est que le délire antieuxcidental qui est tenu en Afrique, qui
00:08:21 est tenu par Poutine, qui est tenu par d'autres dirigeants comme le dirigeant iranien, n'ont
00:08:26 rien à envier au délire du malheureux Kassog.
00:08:30 Sauf que lui passe à l'acte.
00:08:31 Lui passe à l'acte.
00:08:32 Mais ce que je veux dire, c'est que son idéologie, toute bizarre, toute bancale qu'elle
00:08:39 soit, est exactement celle que diffusent des dirigeants de pays, celle que diffuse et qui
00:08:46 est diffusée par la France insoumise, celle qui est diffusée par les indigènes de la
00:08:50 République, en fait cette espèce de melting pot dans lequel on ne se définit que par
00:08:56 la haine que l'on porte à autrui, est aujourd'hui une composante du discours politique en France
00:09:01 et ailleurs.
00:09:02 Alors effectivement, c'est ce qu'il y avait dans cette vidéo Stéphane Simon, et
00:09:05 on l'a dit hier, mais nous sommes tous étonnés non pas que ce soit passé à travers les
00:09:09 mailles du filet, peut-être que ça a été, qu'il y a eu quand même une petite lumière
00:09:12 qui s'est allumée au niveau des services de renseignement et de police, mais quand
00:09:15 même c'est une revendication de Clarence, d'une haine assumée.
00:09:18 Oui, certainement, moi j'ai été très surpris de la rapidité avec laquelle le préfet
00:09:22 de police de Paris, Laurent Nunez, a dit sur les lieux samedi matin de bonne heure, à
00:09:28 peine deux heures après les faits, qu'il fallait voir là les actes d'un déséquilibré
00:09:32 en situation régulière.
00:09:35 Donc ça voulait dire "circuler, il n'y a rien à voir" en gros.
00:09:40 Et puis, si on s'était contenté de cette version-là, on n'aurait pas d'abord
00:09:45 eu la curiosité de voir les vidéos, qui étaient quand même effectivement une espèce
00:09:49 de bouillie intellectuelle, mais quand même un discours structuré de haine anti-occidentale
00:09:55 de cet agresseur.
00:09:56 Et puis ensuite, on n'aurait pas eu aussi la démonstration, puisqu'il revendique
00:10:04 clairement les choses, la préméditation, que c'est bel et bien un acte qui n'est
00:10:08 pas du tout un acte de pulsion, qui n'est pas du tout un passage à l'acte soudain,
00:10:13 que rien ne pouvait préméditer.
00:10:16 Au contraire, c'est clairement là, je pense, une technique de communication de la part
00:10:21 de la préfecture de police qui est assez nouvelle, qui consiste à dire "ben écoutez,
00:10:25 d'ailleurs il se trouve que par le plus grand des hasards, j'étais samedi matin
00:10:28 gare de Lyon, deux heures après les faits, il n'y avait plus rien à voir".
00:10:31 C'était...
00:10:32 La circuler, il n'y a rien à voir.
00:10:33 L'activité de la gare avait repris au sens propre comme au sens figuré, il n'y avait
00:10:37 plus rien à voir.
00:10:38 Maintenant, normalement, c'est le parquet antiterroriste qui devrait être saisi naturellement.
00:10:43 Et à chaque fois, en fait, c'est une polémique politique.
00:10:45 En tardif, on a vu différentes réactions, certains qui affirment qu'il faut suspendre
00:10:49 tout de suite Schengen et donc la libre circulation.
00:10:52 Il avait ses papiers, il a pu passer tout à fait tranquillement et normalement depuis
00:10:56 l'Italie jusqu'à la France, malgré son discours de haine.
00:11:00 À chaque fois, il y a cette polémique-là sur Schengen ou la réforme ou la suspension.
00:11:05 Oui, c'est vrai que le contrôle des frontières est un débat qui agite l'Europe depuis plusieurs
00:11:12 années maintenant et à chaque fois qu'il y a une faille.
00:11:15 Alors là, on est dans un cas très spécifique, mais à chaque fois qu'il y a une faille
00:11:21 qui est détectée, puisque force est de constater qu'on peut parler de faille, du moins des
00:11:25 services peut être de sécurité qui auraient pu peut être plus amplement contrôler ces
00:11:31 individus qui sévissent quand même sur les réseaux sociaux de manière un peu plus active.
00:11:38 Il avait un peu plus de 40 000 abonnés, ce n'est pas non plus n'importe qui sur les
00:11:44 réseaux sociaux, donc il jouit d'une certaine influence.
00:11:46 Mais plus que les frontières, je pense, on devrait regarder, et c'est beaucoup plus
00:11:53 complexe, ce qui se passe justement sur ces réseaux-là, la manière dont est organisé
00:12:00 maintenant tout de même le terrorisme à travers ces réseaux-là.
00:12:04 On a beaucoup cité TikTok, on pourrait citer Telegram ou d'autres applications qui permettent
00:12:10 justement de montrer au grand jour les failles de notre système.
00:12:16 Malheureusement, il y a une plateforme dédiée d'ailleurs pour ce type de témoignages, c'est
00:12:21 Pharos.
00:12:22 Elle est dépassée, débordée, submergée.
00:12:25 J'ai aussi vu beaucoup de signalements faits à cette plateforme.
00:12:29 Et puis malheureusement, ces signalements ne sont pas traités ou alors pas suffisamment.
00:12:34 Nous, le grand public, si je puis dire, on a découvert la vidéo, les bras nous en sont
00:12:39 tombés.
00:12:40 On s'est dit, ce n'est pas possible.
00:12:41 En fait, je ne sais pas s'il est structuré ou pas pour tenir une telle…
00:12:43 Oui, mais comment marche les réseaux sociaux ?
00:12:45 Il y en a beaucoup des algorithmes comme ça.
00:12:47 Non mais comment marche les réseaux sociaux grâce à des algorithmes où on vous montre
00:12:50 ce que vous voulez voir ? Donc qui va dénoncer quelqu'un dont la vidéo peut correspondre
00:12:58 à une idéologie qu'on partage ?
00:13:00 En Florian, il va avoir des surfréquences.
00:13:02 Non mais ce que je veux dire, c'est que la manière dont procède Pharos, c'est un signalement
00:13:07 qui est fait à partir justement des individus qui auraient pu voir cette vidéo.
00:13:13 Sauf que comment peut-on signaler une vidéo qui potentiellement, compte tenu des algorithmes
00:13:18 mis en place, peut correspondre à une idéologie qui nous va ?
00:13:21 Oui, parce qu'en fait…
00:13:22 C'est plus complexe que ça.
00:13:23 Oui, parce qu'il te montre à la fois les choses qui te plaisent et les choses qui te
00:13:29 déplaisent.
00:13:30 Parce qu'en fait, les choses que tu détestes sont celles…
00:13:32 Par exemple, moi, je travaille sur des choses que je n'aime pas.
00:13:34 Et donc du coup, les algorithmes font remonter parfois des propos.
00:13:38 Et donc sur TikTok, quand je vois le nombre de personnes qui tiennent des discours délirants
00:13:44 de ce type, je me dis juste, c'est ingérable.
00:13:47 C'est-à-dire trop…
00:13:48 Le problème des réseaux sociaux, c'est quand même un lieu de rassemblement de tous
00:13:53 les tarés existants.
00:13:54 Donc, ils produisent quand même beaucoup de contenu…
00:13:56 Merci, on y est.
00:13:57 Non, non, mais à part ceux qui cherchent, mais ils produisent beaucoup de contenu bizarre
00:14:01 et c'est très compliqué du coup de…
00:14:02 Mais il ne faut pas compter les iranais débiles.
00:14:04 Oui, mais là, je sors du virtuel pour aller dans le réel.
00:14:07 Moi, ce que je veux dire, c'est qu'on est vraiment…
00:14:09 Ce n'est pas une expression à capte d'être démago de le dire, on n'est plus en sécurité
00:14:13 nulle part.
00:14:14 C'est-à-dire que vous prenez le train tranquillement, allez au travail ou allez vous rendre visite
00:14:17 à quelqu'un, Frédéric Durand, vous êtes attaqué.
00:14:19 Et fort heureusement, il faut souligner aussi l'acte de bravoure.
00:14:23 D'abord, c'est un homme âgé d'une soixantaine d'années qui va s'interposer,
00:14:27 ensuite c'est quelqu'un d'autre, quand même, c'est un vigile.
00:14:29 Donc, il y a quand même fort heureusement des gens aujourd'hui qui, au risque et au
00:14:33 péril de leur vie, s'interposent.
00:14:35 Mais c'est-à-dire que vous êtes dans une gare aujourd'hui, gare de Lyon, et vous
00:14:38 vous faites attaquer.
00:14:39 Il faut rappeler peut-être un chiffre, 80 % d'augmentation des tentatives d'homicide
00:14:44 l'année écoulée en 2023.
00:14:46 80 % d'augmentation.
00:14:47 Tentative d'homicide.
00:14:48 Mais moi, j'aimerais bien avoir le chiffre des attaques au couteau.
00:14:51 Alors, c'est exponentiel aussi.
00:14:52 À chaque fois qu'on le demande, on ne l'a pas.
00:14:54 Ils ne sont plus récits.
00:14:55 Ce n'est plus un fait divers.
00:14:56 Est-ce que vous êtes d'accord, Frédéric Durand ?
00:14:58 Disons déjà, je pense que c'était extrêmement difficile de prévenir ce test.
00:15:02 Contrairement à ce qu'on se dit là.
00:15:03 Se le dire sur un plateau, c'est une chose.
00:15:06 Dans la vérité de la vie, c'est très dur.
00:15:08 Parce qu'effectivement, comment vous distinguez celui qui a un message de haine de la France
00:15:14 et celui qui passe à l'acte ?
00:15:15 Ce sont deux individus a priori différents.
00:15:17 Ce n'est pas parce qu'on a des messages haineux qu'on passe forcément à l'acte.
00:15:20 Maintenant, imaginez que tous les gens qui produisent des messages haineux soient suivis.
00:15:24 C'est totalement impossible.
00:15:26 En réalité, aujourd'hui, cet individu était italien.
00:15:30 Enfin, il était en Italie.
00:15:32 Il est arrivé en France.
00:15:33 Puisque aujourd'hui, quand on est en Italie, on est en France.
00:15:35 Les gens ont du mal à le comprendre.
00:15:36 Mais quand on est en Espagne, on est en France.
00:15:38 Quand on est en Allemagne, on est en France.
00:15:39 C'est comme ça depuis Schengen.
00:15:40 On peut être d'accord ou pas d'accord.
00:15:41 C'est autre chose.
00:15:42 Mais c'est une réalité.
00:15:43 Donc, comment voulez-vous que la police…
00:15:46 Alors, impuissance ?
00:15:47 Comment voulez-vous ?
00:15:48 Comment voulez-vous ?
00:15:49 Pardonnez-moi.
00:15:50 On va organiser notre impuissance.
00:15:51 Je suis d'accord avec vous.
00:15:52 Voilà, si vous êtes d'accord avec moi.
00:15:54 Non, non, je suis d'accord avec vous.
00:15:55 Mais comme nous ne sommes pas au pouvoir, je peux quand même mettre quelques avis.
00:15:59 C'est-à-dire que comme il a les papiers, comme il peut circuler, donc tout va bien.
00:16:02 En fait, il n'y a pas de problème.
00:16:04 Mais non, tout ne va pas bien.
00:16:05 C'est juste, on se demande comment prévenir ce genre de choses.
00:16:07 Je suis juste en train de dire que c'est en vérité extrêmement difficile.
00:16:11 Alors, il y a une violence globale qu'il faudrait arriver à faire baisser dans les sociétés.
00:16:16 Mais si vous voulez être derrière chaque individu, on sait tous que ce n'est pas possible.
00:16:19 Il est bien arrivé par des filières migratoires.
00:16:22 Il est arrivé en Italie.
00:16:23 Il a eu des papiers en Italie en 2016.
00:16:25 Avant l'Italie ?
00:16:26 Il a eu des papiers en 2016 en Italie.
00:16:27 Est-ce que les services italiens…
00:16:29 Moi, pourquoi l'Italie lui a donné un titre de séjour, je l'ignore.
00:16:33 Pourquoi il a été renouvelé en 2019, je l'ignore.
00:16:38 Pourquoi Mélanie ne lui a pas retiré, je l'ignore aussi.
00:16:40 Mais reste que c'est une réalité.
00:16:43 Il était en situation régulière.
00:16:45 Mais attendez, ça n'est pas suffisant.
00:16:47 Vous ne pouvez pas dire qu'il est en situation régulière.
00:16:49 Je suis en train de vous dire qu'il n'était pas en situation régulière du fait de la France ou du gouvernement français.
00:16:53 Il était en situation régulière parce qu'il était en situation régulière en Italie.
00:16:56 Vous pouvez le regretter.
00:16:57 Mais l'Italie, c'est l'Europe.
00:16:58 La France, c'est l'Europe.
00:16:59 Mais pardonnez-moi.
00:17:00 Moi, j'aimerais juste savoir si…
00:17:03 Non, mais ce sont les nations qui délivrent les titres de séjour, ce n'est pas l'Europe.
00:17:06 Est-ce qu'il a eu ses papiers et est-ce que tout ce qui a été fait en Italie et donc en Europe est conforme à ce qui est fait normalement ?
00:17:13 Juste ce que je vous dis, ce n'est pas l'Europe qui délivre les titres de séjour, c'est encore la nation.
00:17:18 Donc si l'Italie a décidé de lui délivrer à tord ou à raison, vous pouvez le regretter le titre de séjour, mais elle l'a fait.
00:17:23 Mais si il se balade partout, c'est Schengen, c'est donc l'Europe.
00:17:27 Donc on peut se poser des questions en tant qu'Européens aussi.
00:17:29 On peut se poser des questions sur l'ouverture des frontières intra-européennes.
00:17:32 Ça, bien sûr, vous pouvez vous les poser, mais c'est une réalité.
00:17:34 Mais sur le nombre de trous qu'il y a dans la raquette, maintenant, pour prévenir ce type de...
00:17:38 C'est une passoire en réalité.
00:17:39 On va continuer à en parler et on va parler aussi de ce qui se passe auprès de Charles III.
00:17:45 Mais tout d'abord, les titres avec vous, Michael.
00:17:48 Les Britanniques sous le choc, Sonia, après l'annonce du cancer du roi Charles III, une maladie rendue publique hier,
00:17:54 bien qu'on ne sache pas précisément sa nature sur les réseaux sociaux.
00:17:57 Le Premier ministre Richie Sounak s'est dit optimiste.
00:18:00 On en parle dans un instant dans Midi News.
00:18:02 L'Observatoire international des prisons propose de supprimer les quartiers disciplinaires.
00:18:06 L'association pointe les atteintes aux droits des détenus, parfois appelés mitards ou cachots.
00:18:11 Ces quartiers sont, selon ce rapport de 148 pages, je cite, "aussi inhumains que contre-productifs".
00:18:17 Et puis, il s'entretient en ce moment même avec le président Al-Sisi.
00:18:20 Anthony Blinken poursuit sa tournée au Moyen-Orient, objectif, tenter d'obtenir une trêve et débloquer plus d'aide humanitaire.
00:18:26 Le chef de la diplomatie américaine doit ensuite faire étape au Qatar.
00:18:31 Alors, je le disais dans les titres, "God save the king", plus que jamais, il faut le dire.
00:18:35 C'est ce qu'entonnent encore les Britanniques après l'annonce de la maladie, du cancer du roi Charles III.
00:18:40 Alors, on va rentrer dans certains détails, même si moi, je pense qu'y compris pour les dirigeants,
00:18:45 il faut quand même une forme de retenue et de pudeur dans ces cas-là.
00:18:49 Mais c'est quand même Bertrand Hector, c'est un roi, je ne sais pas s'il faut dire maudit, mais quand même,
00:18:53 quelle vie singulière, quel destin incroyable.
00:18:56 Il attend ça depuis des années d'être à cette place-là, depuis quelques mois il y est, et puis voilà, que la maladie le rattrape.
00:19:02 Absolument, 70 ans d'attente, on disait de lui qu'il était l'héritier le mieux préparé du globe.
00:19:07 Une vie, j'ai envie de dire, presque broyée entre deux femmes exceptionnelles.
00:19:14 Elisabeth II, qui est devenue iconique, et Diana, elle aussi, qui a profondément entaché l'image de Charles.
00:19:22 Écoutez, vous savez qu'on n'est pas d'accord sur ce sujet, mais je vous laisse mettre de vos propos.
00:19:28 Il arrive sur le trône à 74 ans, à l'âge où n'importe qui d'autre est déjà retraité, passerait son temps à regarder la télévision.
00:19:35 Il assume enfin cette fonction, et en neuf mois seulement après son couronnement, en effet, on apprend qu'il est malade.
00:19:43 Alors tout d'abord, on pense à une intervention totalement mineure, n'est-ce pas, pour une hypertrophie de la prostate.
00:19:50 Et puis du compte fait, il s'avère qu'il s'agit d'un cancer, et puis alors ce drame un peu à la Shakespeare,
00:19:55 puisque maintenant le fils rebelle rentre au royaume, ce qui nous inquiète quand même beaucoup.
00:20:01 Alors le palais de Bickingham, il a communiqué, il joue quand même une partition particulière.
00:20:07 Et déjà, il joue une transparence partielle. Je ne veux pas entrer dans tous les détails, mais c'est très particulier.
00:20:13 On dirait, peut-être que je me trompe, c'est un peu précipité, on dirait que tout ça a été appris là, peut-être dans les dernières heures,
00:20:21 que Charles le Roi l'a appris lui-même dans les dernières heures, et qu'il fallait communiquer en disant,
00:20:25 écoutez, ce n'est pas la prostate, il avait la prostate, mais c'est autre chose, et on ne sait pas si c'est grave, etc.
00:20:30 Comment vous expliquez cette communication et non-communication en même temps ?
00:20:34 D'après le Times, qui est vraiment la Bible en Angleterre, qui a vraiment les meilleurs spécialistes,
00:20:38 la formule qui circule, c'est qu'il a en effet été hospitalisé pour une hypertrophie bénigne,
00:20:46 ça c'était tout à fait un constat qui avait été établi, et avant de faire ça, il a subi toute une série d'examens,
00:20:52 dont ce que l'on appelle un PET scan.
00:20:54 C'est un examen qui va révéler que c'est vrai.
00:20:57 Malheureusement, beaucoup de Français qui nous regardent savent ce que c'est.
00:20:59 Et qui a permis de détecter des cellules cancéreuses.
00:21:02 Ces cellules cancéreuses, il y avait un doute, mais apparemment le roi n'en est affirmé que depuis hier matin.
00:21:08 Chose qui en effet a fait que le palais de Buckingham a réagi très très très rapidement.
00:21:12 Oui, je veux dire, c'est à mise à part, si je peux dire, qu'il est roi, c'est comme tout le monde malheureusement,
00:21:19 la maladie le rattrape, et ce qui m'intéresse c'est comment on communique sur ça.
00:21:23 Nous avons ici en France une longue histoire entre la maladie, et bien des monarques aussi,
00:21:27 parce qu'on a des présidents monarques, François Mitterrand, Georges Pompidou,
00:21:32 et Georges Pompidou avec des images où le public a été pris à partie.
00:21:36 Sur les images, on voyait qu'on était gonflé par la cortisone, et en état vraiment...
00:21:41 De fragilité, et de souffrance.
00:21:43 Oui, de souffrance terrible, et le mensonge a perduré en dépit de l'évidence.
00:21:48 C'est incroyable.
00:21:49 Alors on vient d'une institution où il y a deux ans seulement, sous le règne d'Elisabeth II,
00:21:53 alors en 2022, on ne communiquait pas, jamais.
00:21:56 Never complain, never explain.
00:21:57 On a dû attendre qu'Elisabeth II soit couchée sur son lit,
00:22:00 qu'on soit presque certain qu'elle ne se relève pas,
00:22:02 pour que les premiers communiqués nous disent qu'il y a quand même un petit problème,
00:22:06 il va y avoir un souci.
00:22:08 Donc en deux ans seulement, il y a presque une révolution de palais,
00:22:11 qui a été opérée par Charles III.
00:22:13 Et lui ce qu'il dit dans la communication, c'est qu'il a souhaité dans un premier temps
00:22:17 communiquer par rapport à la prostate, pour inciter tous les autres hommes
00:22:21 qui ont des problèmes aussi, à consulter.
00:22:24 Et ça a terriblement marché, Sonia, puisque le fameux site du NHS,
00:22:29 qui est le grand site médical en Angleterre, concernant les problèmes de prostate,
00:22:33 le site a été consulté avec 1000% en plus que d'habitude.
00:22:38 Si ça a valeur d'exemple, de communication, c'est très très bien.
00:22:42 Et c'est dans cette démarche-là aussi qu'il communique sur le cancer.
00:22:44 Alors on va parler du risque, de ce qui peut se passer, etc.
00:22:47 Mais qu'est-ce que ça veut dire qu'on va suivre, je ne sais pas, moi ?
00:22:50 Après moi, jour après jour, semaine après semaine, quand même,
00:22:53 la dégradation ou l'évolution d'un homme avec un traitement douloureux,
00:22:56 comme beaucoup de Français, je veux dire, britanniques,
00:22:59 et n'importe qui peut connaître ça dans la famille.
00:23:01 On n'a pas encore les réponses à ces questions.
00:23:03 Qu'est-ce qui a été diagnostiqué exactement ? Quel organe ?
00:23:06 Est-ce qu'il y a eu une tumeur ? Pas de tumeur.
00:23:08 Est-ce que le premier soin qu'il a subi hier est de la chimiothérapie,
00:23:13 de la radiothérapie, de l'immunothérapie ? On ne sait pas cela.
00:23:16 On ne sait absolument pas comment il va réagir non plus.
00:23:18 Mais en effet, vous le savez, les tableaux 8 sont sur les dents.
00:23:21 Ils ont même réquisitionné des journalistes de façon supplémentaire.
00:23:25 Alors que tous les hôpitaux quasiment du Royaume, de Londres en tout cas,
00:23:30 sont sous très haute surveillance.
00:23:32 Et on regarde quel établissement va être fréquenté par le roi.
00:23:36 Quand on connaîtra déjà la clinique qui a été choisie,
00:23:38 on aura peut-être déjà encore des informations plus précises
00:23:41 par rapport au traitement qui va être apporté.
00:23:43 On peut être un peu rassurant quand même,
00:23:45 parce que le cancer de la prostate, ça touche quand même un homme.
00:23:47 On n'imagine pas le cancer de la prostate.
00:23:49 Dites-moi, le rapport à la maladie, le pouvoir et la maladie,
00:23:54 parce que c'est très particulier, c'est-à-dire que vous êtes empêchés.
00:23:57 Et puis n'oubliez pas, vous prenez le public à témoin.
00:23:59 C'est-à-dire qu'on est témoin d'une évolution physique,
00:24:02 peut-être aussi psychologique.
00:24:04 Est-ce qu'on a un rapport, nous en France, plus distancié avec ça ?
00:24:07 Est-ce qu'il y a plus de pudeur ?
00:24:09 Ou est-ce que toutes les frontières sont abaissées
00:24:12 et que même chose, on s'y intéresse autant ?
00:24:14 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:24:16 - On a eu... Moi, je me souviens de Mitterrand
00:24:19 et de la fin de François Mitterrand,
00:24:22 qui ressemblait à un sphinx avec un visage de cire,
00:24:25 ce qui est toujours l'indice d'une maladie quand même assez avancée.
00:24:28 - Bien sûr, malheureusement, oui.
00:24:30 - Et je me souviens de la forme de prédation qu'il y avait autour de cette maladie.
00:24:33 Il y avait peu d'informations, mais beaucoup de recherches.
00:24:36 Et je me souviens surtout, j'allais dire, de l'ultime transgression,
00:24:39 qui est le photographe qui avait pris son visage sur son lit de mort,
00:24:42 alors que la famille ne le souhaitait pas.
00:24:45 Ça avait déclenché une véritable prédation.
00:24:47 Alors que finalement, envisager de communiquer autour...
00:24:50 D'abord, rappelons que le roi, c'est pas le Premier ministre.
00:24:54 Donc il peut alléger un petit peu son calendrier.
00:24:57 La deuxième chose, c'est que ça peut le rapprocher de ses sujets.
00:25:01 Autrement dit, aussi haut soyez-vous placé,
00:25:04 vous n'échappez pas au malheur humain, la maladie, le chagrin, les divorces...
00:25:09 - Bien sûr, la souffrance, tout ça.
00:25:11 - Tout ce qui fait qu'on est des hommes taillés dans la même chair.
00:25:14 Et j'allais dire, enfin, peut-être pour la dernière chose,
00:25:17 c'est que la maladie ne doit pas être un tabou.
00:25:20 À 75 ans, il y a franchement des chances pour que vous en ayez quelques-unes,
00:25:24 pour que vous ayez besoin de traitement.
00:25:26 Et en incitant les gens à se faire dépister, je pense que c'est offrutant.
00:25:29 - Je suis d'accord, mais pouvoir et maladie, ça reste quand même un peu tabou.
00:25:33 Forcément, ça fragilise, ça vous enlève quelque chose de l'aura du pouvoir.
00:25:36 Ça m'intéresse d'avoir vos avis.
00:25:38 - Le courage, l'aura n'est pas affecté.
00:25:41 Si par exemple la personne a l'air en état de faiblesse, mais se bat et tient,
00:25:45 là, au contraire, on va la respecter d'autant plus.
00:25:47 - Rapport entre maladie, presse et dirigeant,
00:25:50 très différent aussi du rapport entre maladie, presse et artiste.
00:25:53 On se souvient aussi terrible de cette photo du fils de Romy Schneider
00:25:58 et de ce qui s'était passé aussi.
00:26:00 Donc là, c'est un autre volet qui s'ouvre.
00:26:02 On va continuer à en parler avec vous, monsieur le compteur,
00:26:04 et avec nos invités, une courte pause et on se retrouve.
00:26:10 - Midi News, la suite et les rumeurs de remaniement vont bon train.
00:26:15 Je vous précise que normalement, le gouvernement doit être complété.
00:26:18 Eh bien, ces prochaines heures, Florian Tardif, un membre du gouvernement,
00:26:26 me confirme qu'il y a bien une rencontre entre le président de la République
00:26:32 et le Premier ministre.
00:26:33 C'est un déjeuner.
00:26:34 Et donc très probablement, parce que c'est vrai que ça dure.
00:26:37 On n'a pas tout ce gouvernement-là.
00:26:39 Il manque tous les ministres délégués, les secrétaires d'État.
00:26:42 - Une dizaine de personnes.
00:26:43 - C'est interminable pour une petite dizaine de personnes.
00:26:46 Sur le, je pense que les Français qui nous regardent n'attendent pas.
00:26:49 - Même pour nous, ce n'est pas interminable.
00:26:51 - Voilà, en se disant chaque matin qui sera secrétaire d'État, etc.
00:26:58 Mais par contre, c'est une attente assez insoutenable
00:27:00 pour les personnes qui sont concernées et qui sont dans l'attente justement,
00:27:04 à qui on a dit il y a un mois, ne t'inquiète pas,
00:27:07 tu auras peut-être un poste en tant que ministre délégué sous tel ou tel ministère.
00:27:12 - Il y en a une qui doit s'inquiéter.
00:27:14 - L'éducation, ça fait du monde qu'ils peuvent atteindre.
00:27:16 Il n'y a pas que la dizaine de personnes en question.
00:27:18 - Alors, ministère de l'Éducation, on va préciser ce que vous dites.
00:27:22 - Je crois qu'il est plutôt scellé.
00:27:24 - Bon, en tout cas, on attend, on n'est pas sûr.
00:27:25 - Vous voulez dire que le sort d'Amélie Oudéa-Casterat est scellé ?
00:27:28 - Disons que compte tenu de ce qui se passe depuis plusieurs heures,
00:27:32 François Bayrou blanchi par la justice,
00:27:36 ancien ministre de l'Éducation nationale,
00:27:38 qui n'a pas trop fait de vagues lorsqu'il était à la tête du ministère pendant 5 ans.
00:27:42 - Ça veut dire que Gabriel Attal a gagné par rapport à Emmanuel Macron,
00:27:47 qui voulait la conserver à son poste.
00:27:49 - Cela dit, il a gagné, mais à la fois.
00:27:51 - Je vous propose d'attendre le gouvernement complet,
00:27:55 parce que ce qui m'intéresse, c'est ceux qui sont en poste.
00:27:57 - Finalement, ça nous intéresse.
00:27:58 - Et en particulier, la nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati,
00:28:01 qui était notre invitée ce matin lors de la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:28:05 Elle a été claire sur l'hauwaukisme qui s'infiltre partout,
00:28:09 et en particulier dans les institutions culturelles.
00:28:11 "Je ne serai pas aux côtés des censeurs", a-t-elle dit.
00:28:14 Écoutons-la et vous nous direz ce que vous en avez pensé.
00:28:16 - Je suis très sensible, et c'est un combat, la lutte contre les discriminations.
00:28:21 Mais je ne suis pas pour la censure.
00:28:24 Et je trouve qu'aujourd'hui, l'hauwaukisme est devenu une politique de censure.
00:28:29 Et donc là-dessus, moi, je serai très claire.
00:28:32 J'ai réuni les directeurs généraux du ministère.
00:28:35 Je réunirai la semaine prochaine les directeurs régionaux de l'action culturelle.
00:28:39 Et je leur demanderai, effectivement, comme ministre de la Culture,
00:28:42 de veiller à ce qu'on soutienne la liberté de création
00:28:47 et de ne pas soutenir ces nouveaux censeurs.
00:28:50 - Alors, pour elle, l'hauwaukisme est une censure.
00:28:53 Après Papandia et au ministère de l'Éducation, Iribar Abdelmalak à la Culture,
00:28:57 ce serait une véritable révolution si elle mène vraiment la bataille Rachida Dati.
00:29:01 Parce qu'il faut le dire, c'est l'un des ministères avec les institutions
00:29:05 où l'infiltration du hawaukisme est la plus importante.
00:29:08 - Oui, bien sûr. Il faut se rappeler que Papandia avait revendiqué
00:29:13 d'être d'un hawaukisme modéré, disait-il.
00:29:17 Quand on lisait ses textes, et notamment ce qu'il avait fait Outre-Atlantique,
00:29:22 on se demandait où était la modération. Mais enfin, passons.
00:29:25 - On va chercher encore.
00:29:27 - Quand Arima Abdelmalak fait partie du mouvement d'une sensibilité
00:29:33 qui revendique une lecture hawk de la société, c'est-à-dire...
00:29:37 - Des constructions.
00:29:40 - Voir tous les rapports de force par levier, une grille de lecture,
00:29:44 dominants, dominés, les dominants étant les Blancs occidentaux,
00:29:49 et les dominés, tous les autres.
00:29:51 Et relire toute la réalité, toute l'histoire, d'où le décolonialisme, etc.
00:29:55 Elle faisait partie, je crois, de la commission Blanchard,
00:29:59 qui cherche des noms de personnes issues de la diversité
00:30:04 pour rebaptiser les rues et certains monuments.
00:30:11 Elle avait dit que les institutions culturelles devraient désormais
00:30:15 être présidées par une propension sensiblement en augmentation
00:30:20 de gens issus de la diversité.
00:30:22 - Alors, la rupture.
00:30:24 - Alors, rupture avec Rachid Adati, qui d'ailleurs...
00:30:27 - Rupture très nette.
00:30:29 Pourquoi je fais ce long préambule ?
00:30:31 Parce qu'on a l'impression que ce que dit Rachid Adati,
00:30:35 c'est à peu près la base.
00:30:37 Quand on est issu de la famille politique d'où elle vient,
00:30:41 et quand on a les idées qu'elle professe,
00:30:44 on ne l'a jamais prise, encore heureux, en flagrant délit de communautarisme.
00:30:50 Elle n'a pas la moindre complaisance par rapport à ses discours et à ses attitudes.
00:30:55 Elle ne dit pas énormément de choses, mais le peu qu'elle dit, c'est déjà à choc.
00:30:59 - Et puis, pardonnez-moi, sur les nouveaux censeurs,
00:31:01 elle avait déjà donné un signe, parce que sur les signataires,
00:31:05 c'est le pénal de la pétition contre Sylvain Tesson,
00:31:08 qualifiée d'icône réactionnaire, elle avait réagi.
00:31:14 Et moi, je pense, en fait, au ministère de la Culture,
00:31:17 à tous ceux qui relisent les livres pour en effacer les mots ou les passages,
00:31:22 comment on les appelle déjà ?
00:31:23 - Sensibility readers.
00:31:25 - Nouveaux ayatollahs de la littérature.
00:31:27 Si elle dit ça, elle va s'y attaquer aussi.
00:31:30 - Oui, ce qui est intéressant, c'est le lien qu'elle fait
00:31:32 dès le début entre discrimination et wauquisme,
00:31:36 parce qu'il n'est pas évident, ce lien-là.
00:31:38 Lutter contre les discriminations, à la base, c'est plutôt une bonne chose.
00:31:41 Mais à quoi sont utilisées aujourd'hui les discriminations,
00:31:44 que ce soit à l'intérieur de l'université ou dans le monde culturel ?
00:31:47 On crée de plus en plus d'instances censées veiller à la lutte
00:31:51 contre les discriminations ou à la diversité, etc.,
00:31:56 qui, en fait, sont devenues de véritables outils de censure
00:31:59 qui permettent d'exclure des personnes
00:32:01 et qui sont en train de tuer complètement tout ce qui est liberté de création.
00:32:07 Aujourd'hui, on s'intéresse moins au contenu de ce qui est proposé culturellement
00:32:11 que lors du montage des dossiers.
00:32:14 On va vous demander, mais est-ce que la scripte est...
00:32:17 - Des censures et de repartition des places et des financements.
00:32:20 - Exactement. Et en fait, en fonction de l'origine,
00:32:24 on est sur des systèmes qui sont à la limite d'une forme de racisme déguisé,
00:32:30 dans lesquels ce n'est pas le talent de la personne,
00:32:34 ce n'est pas ses compétences que vous mettez en avant,
00:32:37 c'est sa couleur de peau,
00:32:39 parce que derrière cette couleur de peau,
00:32:41 c'est une souffrance que vous devez réparer.
00:32:43 Mais si les institutions deviennent des outils à réparation de souffrance
00:32:47 des gens qui travaillent dedans ou qui les sollicitent,
00:32:50 on ne va pas s'en sortir et c'est exactement ce que combat Rachet.
00:32:53 - Oui, mais c'est une grande bataille.
00:32:55 Si elle livre cette bataille au ministère de la Culture,
00:32:58 pour moi, c'est vraiment...
00:33:00 - Tout en étant candidate à l'américain.
00:33:02 - Ça serait une révolution.
00:33:04 - Mais au moins, elle est courageuse.
00:33:06 Quand elle a pris le poste,
00:33:08 tous les gens ont dû lui dire "Oh là là, il n'y a que des coups à prendre".
00:33:11 Et c'est vrai, il n'y a que des coups à prendre.
00:33:13 Et elle y va quand même.
00:33:15 Et quand les gens se demandent pourquoi Rachida Dati,
00:33:17 qui est comme une personnalité particulière,
00:33:20 finit finalement par marquer des points,
00:33:22 c'est à cause de ça.
00:33:24 Les gens la créditent toujours au moins,
00:33:26 qu'ils l'apprécient ou pas, d'un réel courage.
00:33:28 C'est votre avis ?
00:33:30 - Oui, c'est mon avis.
00:33:32 Je suis totalement aligné.
00:33:34 Je veux dire qu'elle s'attaque aussi,
00:33:36 et c'est peut-être l'occasion d'une transition,
00:33:38 elle s'attaque aussi à la représentation
00:33:40 des opinions sur le service public.
00:33:42 Et ça aussi, c'est un vrai combat.
00:33:44 Si déjà, elle mène ces deux combats,
00:33:46 c'est-à-dire s'attaquer au wokisme,
00:33:48 en tout cas ne pas le laisser prospérer,
00:33:50 et par ailleurs veiller à la pluralité
00:33:52 des opinions sur le service public,
00:33:54 je pense plutôt à Radio France,
00:33:56 mais il y a aussi France Télévisions,
00:33:58 ce sera déjà une sacrée bataille.
00:34:00 - Elle avait donné une interview dans le Journal du Dimanche
00:34:02 où elle dit que le service public doit
00:34:04 représenter et refléter cette diversité des opinions.
00:34:06 Donc ce matin, je lui demande,
00:34:08 donc il ne le reflète pas à l'instant T.
00:34:10 Elle n'en répond pas à mille.
00:34:12 - Elle dit qu'elle va les recevoir.
00:34:14 - Elle va dire qu'elle va les recevoir.
00:34:16 Dire ça, et même sur le wokisme,
00:34:18 quand on est passé de
00:34:20 Papandya, Errema Abdelmalak à Rachida Dati,
00:34:22 le changement, c'est vrai, Florent Tardif,
00:34:24 il est assez... comment dire ?
00:34:26 - Net. - Il est visible.
00:34:28 - Il est visible.
00:34:30 - Il est intact, évidemment, mais pour l'instant,
00:34:32 sur le plan de la parole, il y a des prises de parole
00:34:34 qui sont intéressantes. Moi, je voudrais vous raconter
00:34:36 une toute petite anecdote, si vous m'y autorisez.
00:34:38 J'ai poussé auprès du CNC,
00:34:40 donc, vous savez, l'organisme qui finance
00:34:42 le cinéma, un projet,
00:34:44 un joli petit film qu'on m'avait proposé,
00:34:46 qui parlait d'une relation
00:34:48 entre père et fils.
00:34:50 Voilà, un sujet
00:34:52 qui est intéressant. On sait que ça vaut ce que ça vaut,
00:34:54 mais voilà, c'est un sujet, en tout cas.
00:34:56 Et on m'a fait remarquer qu'il n'y avait pas
00:34:58 de femme dans ce film. Ce à quoi je disais...
00:35:00 Enfin, si, il y a des femmes,
00:35:02 mais elles sont sur l'arrière-plan.
00:35:04 Elles ne sont pas au premier plan dans une relation
00:35:06 père-fils. C'est quand même
00:35:08 assez logique. Eh bien, ce projet a été recalé
00:35:10 parce que la place de la femme n'était
00:35:12 pas assez évidente.
00:35:14 - C'est un peu le paradoxe du wookisme.
00:35:16 Tout de même. Non, mais il faut remonter
00:35:18 à l'origine du wookisme. Enfin, qu'est-ce que
00:35:20 c'est que le wookisme ? Alors, ça
00:35:22 vient de "woke, wake, woken",
00:35:24 qui veut dire "éveillé".
00:35:26 Donc, être éveillé, c'est avoir
00:35:28 conscience, justement,
00:35:30 des discriminations qui peuvent exister
00:35:32 dans le monde réel, dans le monde que l'on connaît.
00:35:34 Mais ce n'est pas les effacer.
00:35:36 C'est justement montrer qu'elles peuvent
00:35:38 exister. Et le paradoxe, moi, je trouve,
00:35:40 c'est que c'est un petit peu ce
00:35:42 qu'avait dit, d'ailleurs, je crois, Delphine Léarnot.
00:35:44 On voudrait montrer
00:35:46 la France telle qu'on voudrait
00:35:48 qu'elle soit. Or,
00:35:50 le principal de la culture, c'est de montrer le monde
00:35:52 tel qu'il est. - Merci de l'avoir dit.
00:35:54 - Avec ses détails, avec parfois ses
00:35:56 discriminations, avec parfois ses histoires qui sont
00:35:58 plurielles. - Le Lac dessine l'opéra.
00:36:00 Mais ils ont voulu, je crois
00:36:02 que c'était l'un des responsables, ou peut-être même
00:36:04 le directeur de l'Opéra de Paris, à un
00:36:06 moment, a dit "c'est pas possible, on ne peut
00:36:08 plus le garder parmi nos grands
00:36:10 classiques", etc. Mais vous vous rendez compte ?
00:36:12 Parce qu'il y a un problème de manque de
00:36:14 représentation. - La liste de diversité
00:36:16 est interminable. Et Carmen,
00:36:18 qui n'était pas tuée à la fin,
00:36:20 mais qui tuait... - Je crois qu'il ne faut pas oublier
00:36:22 que les plus virulents contestataires
00:36:24 du hookisme aux Etats-Unis sont des Noirs.
00:36:26 Pour une raison qui se comprend très bien,
00:36:28 c'est qu'ils estiment qu'il y a quelque chose de méprisant,
00:36:30 à certains égards,
00:36:32 à confondre leur talent
00:36:34 et leur accès à quelque chose
00:36:36 au motif de leur peau.
00:36:38 Et donc, effectivement, on arrive,
00:36:40 vous le disiez, à l'effet exactement
00:36:42 inversé, parce qu'évidemment, la lutte contre les
00:36:44 discriminations ne nous mentons pas,
00:36:46 elles existent, les discriminations dans tous les
00:36:48 pays, elles existent. - Et c'est une évidence.
00:36:50 - Là, on en est très, très loin.
00:36:52 - Mais à effacer, à vouloir
00:36:54 effacer des choses qui ne nous conviennent pas,
00:36:56 il y a un réel danger, et on
00:36:58 desserre la cause qu'on prétend servir, tout simplement
00:37:00 parce que si on l'efface, on ne sait plus que ça existait.
00:37:02 - Oui, mais écoutez, aujourd'hui... - Au contraire,
00:37:04 je pense qu'y compris dans ce combat,
00:37:06 il ne faut pas effacer, il faut laisser d'abord
00:37:08 parce qu'il y a des anachronismes qui sont évidents.
00:37:10 - Mais Frédéric, cette parole
00:37:12 vient d'une personne qui assume
00:37:14 son parcours, qui assume ses origines aussi,
00:37:16 donc c'est d'autant plus fort dit par elle.
00:37:18 - Oui, bien sûr. - Rachida Dati.
00:37:20 Pour venir en France aussi, c'est important
00:37:22 - Tout à fait, c'est pour ça que moi, je pense que
00:37:24 ceux qui défendent ça, finalement, assignent
00:37:26 à identité, et ils font...
00:37:28 - C'est du racialisme. - Ils font beaucoup plus de mal.
00:37:30 Alors moi, je regrette que la lutte des races ait
00:37:32 remplacé la lutte des classes, évidemment, un bon marxiste,
00:37:34 mais je pense qu'effectivement,
00:37:36 ça sert aussi à noyer un peu le poisson
00:37:38 des inégalités sociales et économiques
00:37:40 au profit de ce type d'inégalités
00:37:42 qui, bien sûr, existent et qu'il faut les battre,
00:37:44 mais je ne confonds pas discrimination et inégalité.
00:37:46 - Et qu'une ministre de la Culture le dise
00:37:48 aujourd'hui, eh bien, on l'attendait
00:37:50 quand même, et on va voir l'épreuve des faits.
00:37:52 Je voudrais simplement vous diffuser,
00:37:54 vous allez réagir, Alain Finkielkraut,
00:37:56 qui a pris la défense de Sylvain Tesson, je vous rappelle
00:37:58 en quelques mots, vous avez vu cette pétition,
00:38:00 c'était 1 200, c'est combien de signataires ? 2 000 ?
00:38:02 - 1 200. - Du printemps des poètes.
00:38:04 Et écoutez, vraiment, là,
00:38:06 les mots choisis, la manière
00:38:08 dont Alain Finkielkraut défend
00:38:10 Sylvain Tesson.
00:38:12 - Sylvain Tesson est qualifié
00:38:14 d'icône réactionnaire.
00:38:16 Parmi
00:38:18 ses délits, voire ses crimes,
00:38:20 il était,
00:38:22 il a préfacé un livre
00:38:24 de Jean Raspail.
00:38:26 Pas le Candessin, mais Jean Raspail
00:38:28 est associé au Candessin.
00:38:30 Une dystopie racontant
00:38:32 une invasion migratoire.
00:38:34 Et là est le danger
00:38:36 pour, effectivement,
00:38:38 ces pétitionnaires,
00:38:40 le danger, en effet,
00:38:42 d'une fermeture
00:38:44 des frontières.
00:38:46 Et cette
00:38:48 fermeture des frontières, ce contrôle
00:38:50 des flux migratoires,
00:38:52 est assimilé par eux
00:38:54 à une posture
00:38:56 quasi fasciste.
00:38:58 C'est le commencement
00:39:00 de l'exclusion, et disent-ils,
00:39:02 on sait où ça mène.
00:39:04 Donc,
00:39:06 voilà, qui extrême-droitise
00:39:08 Sylvain Tesson.
00:39:10 On craignait par-dessus
00:39:12 tout le racisme.
00:39:14 On craignait
00:39:16 aussi l'oubli. Or,
00:39:18 nous vivons sous le joug d'un
00:39:20 antiracisme dévoyé
00:39:22 et d'une mémoire
00:39:24 totalement fallacieuse,
00:39:26 et Sylvain Tesson
00:39:28 en fait les frais. J'ajoute qu'on le présente
00:39:30 comme un chantre dans l'enracinement,
00:39:32 lui, qui est un
00:39:34 voyageur, un vagabond,
00:39:36 un homme aux semelles de vent.
00:39:38 - Je trouve que c'est magnifique, tout est dit.
00:39:40 - Oui, c'est magnifique, mais
00:39:42 ce qui est intéressant
00:39:44 dans cette histoire, et ce qu'il dit
00:39:46 très bien, c'est finalement que
00:39:48 on a eu des combats
00:39:50 antiracistes qui étaient des quêtes d'égalité.
00:39:52 Quand on prend, par exemple,
00:39:54 le combat pour les droits civiques
00:39:56 et Martin Luther King,
00:39:58 lui, quand il dit "j'ai un rêve",
00:40:00 c'est qu'on ne me juge pas à partir de ma
00:40:02 couleur de peau, c'est qu'on me laisse être
00:40:04 ce que je peux devenir en tant qu'être humain.
00:40:06 Le wokisme déteste ça.
00:40:08 Le wokisme, il n'y a pas de quête d'égalité
00:40:10 derrière, il n'y a pas de lutte sociale derrière.
00:40:12 En fait, c'est une hystérie
00:40:14 victimaire qui appelle à une vengeance,
00:40:16 et qui désigne
00:40:18 des objets de haine.
00:40:20 Et clairement, il n'y a pas de chemin politique
00:40:22 dans le wokisme, alors qu'il y en a
00:40:24 dans la quête d'égalité, et je trouve
00:40:26 qu'avec cette finesse,
00:40:28 Alain Finkielkraut nous mène
00:40:30 sur ce chemin-là. - On va continuer à en parler,
00:40:32 je vous écouterai tout à l'heure, parce que Rachida Dati
00:40:34 a parlé d'autre chose, de l'histoire de la France,
00:40:36 et elle dit qu'il faudrait de nouveau assumer
00:40:38 et enseigner l'histoire
00:40:40 de France, chronologique, etc.
00:40:42 Je sais que ça vous intéresse, les titres,
00:40:44 et puis on revient à Charles III.
00:40:46 - Les aveux de l'assaillant
00:40:48 de la gare de Lyon, en garde à vue, le suspect
00:40:50 a reconnu son acte, précise l'avoir
00:40:52 prémédité, et a même indiqué être
00:40:54 venu en France dans ce but. Samedi dernier,
00:40:56 il a blessé trois personnes, dont une
00:40:58 grièvement. Rachida Dati
00:41:00 en guerre contre le wokisme, invitée ce matin
00:41:02 sur CNews et sur Europe 1. La ministre
00:41:04 de la Culture assure soutenir
00:41:06 la liberté de l'art, mais également la liberté
00:41:08 de création, mais ajoute en revanche
00:41:10 qu'elle ne sera pas aux côtés des censeurs.
00:41:12 Et puis supprimer les quartiers
00:41:14 disciplinaires, c'est ce que préconise
00:41:16 l'Observatoire international des prisons.
00:41:18 L'association pointe les atteintes
00:41:20 aux droits des détenus dans ces quartiers
00:41:22 pour faire valoir cette proposition.
00:41:24 - Charles III,
00:41:26 la maladie, et le fils rebelle
00:41:28 dont vous avez parlé, parlons quand même
00:41:30 de Harry, qui sera bientôt
00:41:32 au chevet, si je puis dire, de son père.
00:41:34 C'est quand même là aussi...
00:41:36 Il y a tout Shakespeare,
00:41:38 en réalité. C'est incroyable. - Il est allé, on se parle,
00:41:40 dans un vol privé, en effet,
00:41:42 où on estime que d'ici 3-4 heures, il aura
00:41:44 rejoint Londres. Ça aussi, c'est interpellant.
00:41:46 Normalement, il nous avait habitués à prendre
00:41:48 presque des vols low-cost, des vols normaux.
00:41:50 Là aussi, le fait de prendre un vol
00:41:52 privé veut donc dire qu'il souhaite, en tout cas,
00:41:54 rentrer au plus tôt.
00:41:56 Voilà, ça c'est une analyse que l'on peut faire.
00:41:58 - Et vous avez raison,
00:42:00 drame à la Shakespeare, tous les éléments y sont.
00:42:02 Tous les éléments. On a un homme qui règne sur...
00:42:04 Quand on inclut le Commonwealth, c'est 2 milliards
00:42:06 de sujets à travers le monde.
00:42:08 Qui accède à la couronne à 74 ans,
00:42:10 qui maintenant, voilà,
00:42:12 est affaibli. Et alors, il y a aussi
00:42:14 ce bruit qui circule et qui dit quand même
00:42:16 que le cancer peut aussi être
00:42:18 provoqué par des stress importants.
00:42:20 Et que, à l'âge où il a
00:42:22 accédé à la couronne... - Je ne sais pas si il a...
00:42:24 Pardonnez-moi, mais je ne sais pas si sa vie
00:42:26 a été exposée à un stress terrible.
00:42:28 Il y a pire. - Ces 2 dernières années,
00:42:30 en tout cas, Sonia, je vous assure que succéder
00:42:32 à Élisabeth II et de voir...
00:42:34 - Oui, il y a eu des responsabilités. - ...face aux affrontements
00:42:36 du prince Harry, qui, il y a un an tout juste,
00:42:38 sortait ce fameux livre dans lequel il
00:42:40 carchérisait l'ensemble de la famille royale,
00:42:42 y compris son père. Je crois que ça a dû
00:42:44 profondément affecter le roi, quand même.
00:42:46 - Est-ce que... On va voir, là, dans quelques instants,
00:42:48 comment les Britanniques, puis au-delà, ont réagi.
00:42:50 Je vois que vous arborez un très beau coeur
00:42:52 rouge vif
00:42:54 dans votre veste, c'est...
00:42:56 - Je suis très monarchiste dans l'âme.
00:42:58 Je suis convaincu qu'ils ont un réel...
00:43:00 - Ce qu'ils n'ont pas compris, c'est qu'ils ne vous écoutent pas.
00:43:02 - ...qu'ils ont un réel rôle à jouer.
00:43:04 Et en effet, "God save the king", je crois que
00:43:06 l'expression n'a jamais été
00:43:08 autant à l'ordre du jour.
00:43:10 - Est-ce que, selon vous...
00:43:12 Alors, c'est une question un peu...
00:43:14 Je ne veux pas dire que ça peut rapprocher,
00:43:16 mais est-ce que le fait qu'il y ait autant de...
00:43:18 Parce qu'on sait tout de Charles. Vous avez dit tout à l'heure...
00:43:20 - Je le suis depuis longtemps. - ...je n'ai pas beaucoup aimé
00:43:22 et qui a entaché
00:43:24 une partie de sa vie. Je ne sais pas qui a entaché
00:43:26 la vie de l'autre. Mais
00:43:28 on sait tout. On sait comment il a vécu, même,
00:43:30 ses moments les plus intimes. Diana, qui connaissait aussi
00:43:32 la maladie, l'autre maladie, la boulimie
00:43:34 et puis ces deux aspects.
00:43:36 On sait aussi le début de la relation
00:43:38 et comment ça s'est passé, même des choses intimes
00:43:40 avec son épouse.
00:43:42 Jusqu'où on va aller, en fait, pour tout savoir ?
00:43:44 - Et on ne connaît pas forcément son combat,
00:43:46 son obstination. C'est un homme obstiné.
00:43:48 Il s'était promis d'épouser Camilla.
00:43:50 Et il a réussi,
00:43:52 malgré l'opinion qui était contre lui, malgré la presse,
00:43:54 malgré Elisabeth II, que personne n'osait contredire,
00:43:56 il a réussi à faire ce mariage
00:43:58 d'amour qu'on lui avait interdit.
00:44:00 Parce que je vous comprends tout à fait, vous idolâtrez
00:44:02 Diana, vous avez totalement raison.
00:44:04 - Je suis de cette génération-là. - Elle a été très
00:44:06 néfaste pour l'image de Charles
00:44:08 et de l'institution royale. - Bon, je crois
00:44:10 qu'il faut une suite à The Crown.
00:44:12 - Écoutez, je pense que Peter Morgan
00:44:14 nous a dit qu'il terminait avec la sixième saison.
00:44:16 Là, on a à nouveau tous les éléments, celui de la royale.
00:44:18 - Incroyable. - Pour faire à nouveau une série
00:44:20 - Et avec quand même une gravité, c'est surtout ça,
00:44:22 la maladie. Tant de gens
00:44:24 traversent ces moments compliqués
00:44:26 où il y a à la fois la souffrance, l'inquiétude,
00:44:28 l'angoisse, le regard des autres.
00:44:30 Et là, le regard, et si je peux dire
00:44:32 démultiplié, mais en même temps...
00:44:34 - Il y a à nouveau deux personnes dans la personne
00:44:36 du roi. Il y a le père,
00:44:38 il y a l'époux, il y a l'homme
00:44:40 et puis il y a le chef d'entreprise,
00:44:42 le chef d'État, celui qui est à la tête
00:44:44 de la firme Windsor et qui lui règne
00:44:46 sur deux milliards de sujets. - Allez, une courte
00:44:48 pause. Vous restez avec nous, on va continuer
00:44:50 à en parler parce que je veux reparler quand même du retour
00:44:52 de Harry, la maladie
00:44:54 aussi, notre rapport à ça, la presse
00:44:56 par rapport à la maladie. Là, c'est une très grosse
00:44:58 différence quand même entre la France et la Grande-Bretagne.
00:45:00 Et puis, restez avec nous.
00:45:02 Vous savez, malheureusement, tout augmente.
00:45:04 Les mutuelles, les prix d'électricité,
00:45:06 le prix du gaz.
00:45:08 Et alors, ça m'a intéressée parce que pour le prix d'électricité,
00:45:10 on nous dit que c'est la faute à Poutine,
00:45:12 à la guerre en Ukraine. On va voir que c'est un peu plus compliqué
00:45:14 et c'est un spécialiste qui va venir nous en parler.
00:45:16 Bernard Acquoyer, il a été
00:45:18 président de l'Assemblée nationale.
00:45:20 Et là, il préside l'association Patrimoine
00:45:22 Nucléaire et Climat. Il connaît tout
00:45:24 de l'énergie et de nos revirements sur
00:45:26 ce sujet. Et vous allez voir qu'agriculture
00:45:28 et énergie, eh bien,
00:45:30 on s'aborde un petit peu nos joyaux. A tout de suite.
00:45:32 Midi-news, la suite, nous allons parler
00:45:38 des élus de la France Insoumise qui ne sont pas
00:45:40 les bienvenus demain lors de l'hommage aux victimes
00:45:42 du Hamas. C'est le vœu des familles
00:45:44 de victimes françaises et c'est aussi ce que pensent une
00:45:46 grande majorité des Français.
00:45:48 "God Save the King" entendent en chœur
00:45:50 les Britanniques après l'annonce de la maladie
00:45:52 du roi Charles III. Vous entendrez
00:45:54 également toutes les réactions politiques
00:45:56 à travers le monde.
00:45:58 Et puis, tout augmente. Les mutuelles,
00:46:00 les prix du gaz, les prix de l'électricité.
00:46:02 Et justement, on va s'arrêter sur l'énergie.
00:46:04 Les prix de l'énergie, qu'est-ce qu'on est en train
00:46:06 de payer ? Est-ce qu'on paye les revirements
00:46:08 de notre politique énergétique ?
00:46:10 Bernard Acquahy était avec nous. Bonjour.
00:46:12 - Bonjour. - Merci d'être là.
00:46:14 Ancien président de l'Assemblée nationale et puis
00:46:16 président de l'association Patrimoine
00:46:18 Nucléaire et Climat. Vous avez écrit de nombreuses
00:46:20 tribunes nous alertant
00:46:22 sur la direction qui est prise
00:46:24 par l'énergie, le nucléaire,
00:46:26 on va avoir l'occasion d'en parler.
00:46:28 Merci d'être présent. C'est tout d'abord
00:46:30 Le Journal. Rebonjour à vous, cher Michael.
00:46:32 - Rebonjour Sonia, bonjour à tous.
00:46:34 Quatre mois après l'horreur, l'hommage
00:46:36 aux victimes du 7 octobre, c'est demain
00:46:38 à Paris et selon un sondage
00:46:40 de CSA pour CNews
00:46:42 Europe 1 et le JDD, trois Français
00:46:44 sur quatre estiment que les élus
00:46:46 de la France insoumise n'ont pas leur place
00:46:48 à cette cérémonie, une polémique
00:46:50 qui, pour Mathilde Panot, la présidente
00:46:52 du groupe des Insoumis à l'Assemblée nationale, doit
00:46:54 cesser. Écoutez.
00:46:56 - Nous avons été invités à cet hommage national
00:46:58 par le président de la République.
00:47:00 Et je veux dire ici solennellement
00:47:02 que les polémiques doivent s'arrêter quand
00:47:04 la nation tout entière rend hommage aux morts.
00:47:06 Je le dis aussi
00:47:08 pour l'initiative qui aurait été
00:47:10 annoncée par l'Elysée, c'est à confirmer
00:47:12 qu'il y a été une demande que j'avais
00:47:14 notamment faite au nom de mon groupe
00:47:16 auquel nous saluons cette décision,
00:47:18 nous nous y rendrons, et je crois
00:47:20 que là aussi, oui, la nation tout entière
00:47:22 doit pouvoir se réunir
00:47:24 pour rendre hommage aux morts.
00:47:26 - Le secrétaire général des Nations Unies
00:47:28 Antonio Guterres a nommé hier un groupe
00:47:30 indépendant piloté par Catherine
00:47:32 Colonna. Son objectif
00:47:34 est d'évaluer si l'UNRWA fait tout
00:47:36 ce qui est en son pouvoir, je cite, pour
00:47:38 garantir sa neutralité.
00:47:40 Régine Delfour, bonjour, vous êtes
00:47:42 notre envoyée spéciale à Tel Aviv.
00:47:44 Que sait-on de ces employés
00:47:46 suspectés d'avoir participé aux
00:47:48 attaques du 7 octobre ?
00:47:50 - Eh bien écoutez, dans un rapport
00:47:52 qui émane du renseignement
00:47:54 militaire israélien,
00:47:56 on apprend que parmi les 12
00:47:58 employés de l'UNRWA qui sont suspectés
00:48:00 d'avoir participé aux attaques du
00:48:02 7 octobre, 10 seraient
00:48:04 membres du Hamas,
00:48:06 un du djihad islamique et que
00:48:08 d'autres employés de l'UNRWA
00:48:10 seraient membres de l'aile militaire
00:48:12 du Hamas. Alors
00:48:14 dans les faits, un conseiller
00:48:16 scolaire aurait enlevé
00:48:18 à Ragnounès une femme et son fils,
00:48:20 un employé de l'UNRWA aurait
00:48:22 participé à l'enlèvement
00:48:24 du corps d'un soldat israélien,
00:48:26 certains employés auraient
00:48:28 distribué des armes, d'autres
00:48:30 auraient coordonné le mouvement
00:48:32 des véhicules quand ils étaient
00:48:34 en Israël et puis un
00:48:36 employeur aurait participé activement
00:48:38 au massacre dans le kiboutz de Béry
00:48:40 où 97
00:48:42 personnes ont été tuées.
00:48:44 Je vous rappelle donc
00:48:46 tous ces faits ont été établis
00:48:48 par le renseignement militaire
00:48:50 israélien, notamment grâce aux
00:48:52 écoutes téléphoniques et à la localisation
00:48:54 de ces portables
00:48:56 et il a été aussi dans ce rapport
00:48:58 notifié que plusieurs
00:49:00 enseignants de l'UNRWA auraient
00:49:02 célébré sur Telegram, c'est cette
00:49:04 messagerie instantanée, les
00:49:06 massacres du 7 octobre.
00:49:08 Merci beaucoup Régine Delfaux,
00:49:10 envoyée spéciale pour CNews en Israël
00:49:12 et puis après la France, la Belgique
00:49:14 ou encore l'Allemagne, c'est
00:49:16 au tour de l'Italie d'être
00:49:18 concernée par la colère d'une partie de
00:49:20 ces agriculteurs, ils sont
00:49:22 plusieurs dizaines à converger vers Rome
00:49:24 pour réclamer une meilleure rémunération.
00:49:26 Les agriculteurs italiens exigent
00:49:28 notamment la suppression des taxes sur le
00:49:30 carburant et une revalorisation
00:49:32 du prix du lait.
00:49:34 Voilà Sonia ce qu'il fallait retenir
00:49:36 de l'actualité à 13h
00:49:38 sur CNews. Merci à vous Michael et
00:49:40 très certainement il y aura beaucoup d'émotions
00:49:42 demain lors de la cérémonie
00:49:44 d'hommage en mémoire aux victimes
00:49:46 du Hamas, victimes français,
00:49:48 ce sera aux Invalides.
00:49:50 Alors s'ils veulent venir,
00:49:52 les élus de la France insoumise, et vous les avez
00:49:54 entendu, vont venir, ils seront
00:49:56 présents à cette cérémonie. La France
00:49:58 quand même, je vais le rappeler, le pays
00:50:00 pour lequel elle a eu le plus je crois de
00:50:02 ressorties sans tuer, 42 victimes
00:50:04 et je rappelle qu'il y a encore 10 jours,
00:50:06 Jean-Luc Mélenchon expliquait que ce qui s'était passé
00:50:08 le 7 octobre n'était absolument
00:50:10 pas un programme. Avant qu'on
00:50:12 en parle, je voudrais quand même qu'on revienne sur tout ce qui a été
00:50:14 dit par ces élus de la France insoumise,
00:50:16 ces mêmes élus qui feront face
00:50:18 demain aux familles
00:50:20 de victimes françaises.
00:50:22 Une simple question.
00:50:24 C'est un mouvement de résistance ?
00:50:26 C'est nécessaire d'avoir...
00:50:28 C'est un mouvement de résistance ?
00:50:30 C'est un groupe politique islamiste
00:50:32 qui a une branche armée et qui
00:50:34 s'inscrit dans les formations
00:50:36 politiques palestiniennes. C'est un mouvement de résistance ?
00:50:38 Qui a pour objectif
00:50:40 la libération de la Palestine
00:50:42 C'est un mouvement de résistance ?
00:50:44 Qui résiste ? Une réponse qui avait mis le feu
00:50:46 aux poudres et suscité l'indignation générale.
00:50:48 Quelques jours plus tôt, Mathilde
00:50:50 Manot avait déjà provoqué la polémique
00:50:52 en refusant de qualifier le mouvement
00:50:54 de terroriste. C'est une...
00:50:56 la branche armée qui, aujourd'hui,
00:50:58 est responsable des crimes de guerre. Voilà.
00:51:00 Et c'est largement documenté.
00:51:02 Mais j'ai répondu
00:51:04 sur terroriste en fait.
00:51:06 Quelques semaines après,
00:51:08 le député et les filles David Guiraud
00:51:10 avaient à son tour déclenché une tempête politique
00:51:12 avec cette inversion accusatoire
00:51:14 mensongère. Le bébé dans le four,
00:51:16 ça a été fait, en effet,
00:51:18 par Israël.
00:51:20 La maman est
00:51:22 ventrée, ça a été fait, c'est vrai,
00:51:24 par Israël.
00:51:26 Pendant la...
00:51:28 Je crois que c'est Sabra et Châtil.
00:51:30 Des positions hostiles à l'égard d'Israël,
00:51:32 légalement partagées par la députée Hercilia Soudé.
00:51:34 Un comble pour celle qui est aussi
00:51:36 vice-présidente du groupe d'études de l'Assemblée
00:51:38 chargée de l'antisémitisme.
00:51:40 Un antisémitisme contre lequel
00:51:42 la France insoumise n'avait pas souhaité marcher
00:51:44 lors du grand rassemblement républicain.
00:51:46 - Bien.
00:51:48 Stéphane Simon, le sujet
00:51:50 n'est même plus politique.
00:51:52 Je veux dire, il est presque humain. C'est la décence.
00:51:54 C'est le respect, simplement.
00:51:56 - Oui. On voit même comment ces députés
00:51:58 pourraient être invités
00:52:00 pour une cérémonie d'hommage.
00:52:02 Et ces députés ayant
00:52:04 méprisé, mais à de très nombreuses
00:52:06 reprises, les victimes
00:52:08 israéliennes.
00:52:10 Et il se trouve que, par le plus grand des hasards,
00:52:12 nous avons procédé à une petite enquête
00:52:14 sur les réseaux sociaux
00:52:16 de ces députés pour le
00:52:18 site d'information factuel.média.
00:52:20 Et il se trouve que nous avons fait
00:52:22 des découvertes absolument sidérantes.
00:52:24 Voilà. On s'est dit comment
00:52:26 pouvoir qualifier ces députés
00:52:28 dans leur prise de parole
00:52:30 pour la politique internationale. De quoi parlent-ils ?
00:52:32 Alors, on va vous prendre par exemple
00:52:34 David Guiraud, dont on parlait à l'instant.
00:52:36 86%
00:52:38 de ses prises de parole sur Twitter,
00:52:40 c'est au sujet d'Israël.
00:52:42 86%. Je rappelle
00:52:44 quand même qu'on est sur le retour du tragique
00:52:46 un peu partout dans le monde,
00:52:48 que vous avez l'Ukraine, le théâtre ukrainien,
00:52:50 que vous avez des choses qui se passent au Yémen,
00:52:52 que vous avez les Ouïgours, que vous avez
00:52:54 beaucoup de choses, la Syrie aussi.
00:52:56 Et bien rien. 86% de tweets
00:52:58 pour Israël,
00:53:00 3% pour
00:53:02 l'Arabie saoudite.
00:53:04 Vous voyez, c'est complètement disproportionné.
00:53:06 Israël, c'est 0,1%
00:53:08 de la population
00:53:10 mondiale. Le même,
00:53:12 un autre député, Thomas Porte,
00:53:14 lui, c'est 90% de ses tweets
00:53:16 qui sont évidemment consacrés
00:53:18 à condamner Israël.
00:53:20 Aucun pour demander la libération
00:53:22 des otages toujours présents,
00:53:24 des otages y compris français, présents
00:53:26 sur le territoire
00:53:28 palestinien.
00:53:30 Thomas Porte, je vous le disais,
00:53:32 et puis, Emmerick Caron, un autre exemple,
00:53:34 80% de ses tweets au sujet de l'international
00:53:36 concernent Israël. Vous voyez,
00:53:38 c'est une véritable obsession qu'ils ont
00:53:40 contre Israël.
00:53:42 Et à chaque fois, ça s'abrite derrière
00:53:44 la condamnation du sionisme,
00:53:46 mais ça va bien au-delà. On voit que c'est
00:53:48 de l'antisémitisme.
00:53:50 - Alors,
00:53:52 ça c'est la question, parce que
00:53:54 en tous les cas, rien ne leur interdit
00:53:56 demain d'être présents.
00:53:58 Il ne peut pas y avoir
00:54:00 d'interdiction. - À part la décence.
00:54:02 - Mais formellement,
00:54:04 d'un point de vue,
00:54:06 comment dire, même du protocolaire,
00:54:08 ce n'est pas possible. - Rien du tout.
00:54:10 Mais tout être humain,
00:54:12 doué de sensibilité,
00:54:14 auxquelles des victimes,
00:54:16 des proches
00:54:18 de gens assassinés
00:54:20 disent
00:54:22 "ne venez pas, s'il vous plaît",
00:54:24 normalement,
00:54:26 a la décence de ne pas
00:54:28 ajouter ce désagrément à la souffrance.
00:54:30 - Une exception quand même, il faut le souligner,
00:54:32 il faut être objectif, c'est François Ruffin,
00:54:34 dans ce domaine, du tout le même discours,
00:54:36 qui n'a pas la même attitude et qui fait preuve,
00:54:38 alors on n'est pas des distributeurs
00:54:40 de tampons
00:54:42 de respectabilité,
00:54:44 mais quand même, il est à la hauteur.
00:54:46 - Et dans ce moindre mesure, Raquel Garrido.
00:54:48 - Mais comment ça va se passer demain ?
00:54:50 - Et Alexis Corbière.
00:54:52 - Imaginez. - Juste pour ça,
00:54:54 que la France insoumise
00:54:56 joigne l'immonde
00:54:58 à l'indécence, bon,
00:55:00 après tout, on est habitués. Moi, ce qui
00:55:02 me trouble beaucoup plus,
00:55:04 c'est la communication de l'Elysée,
00:55:06 qui fait savoir, la veille de cet hommage,
00:55:08 l'avant-veille, puisqu'on l'a su hier,
00:55:10 qu'il y aurait aussi une forme
00:55:12 d'hommage rendu aux victimes
00:55:14 françaises des bombardements israéliens
00:55:16 à Gaza.
00:55:18 Donc ça, c'est absolument
00:55:20 insupportable,
00:55:22 on rembobine le film,
00:55:24 on refait ce débat
00:55:26 ignoble,
00:55:28 qui met sur le même plan,
00:55:30 je rappelle, les victimes
00:55:32 du pogrom du 7 octobre,
00:55:34 tuées parce que juives,
00:55:36 et non pas tuées parce qu'israéliennes,
00:55:38 comme le prétend Jean-Luc Mélenchon,
00:55:40 et les victimes de bombardements
00:55:42 qui ciblent un mouvement terroriste.
00:55:44 - Oui, j'entends, Judith Bintrop,
00:55:46 et quand même, on peut aussi,
00:55:48 et nous, c'est notre rôle du moment,
00:55:50 je ne vais même pas dire aussi
00:55:52 qu'il y a là des milliers de victimes
00:55:54 depuis les bons... - Une vie innocente
00:55:56 vaut une vie innocente, personne ne les conteste.
00:55:58 La communication d'Emmanuel Macron
00:56:00 de vie, le jour même...
00:56:02 - Je ne t'ai pas vu ma phrase.
00:56:04 - Non, mais je veux dire, parce que les victimes palestiniennes
00:56:06 sont en nombre, et il faut bien le dire aussi,
00:56:08 et ça n'oppose pas, en tous les cas,
00:56:10 quand on le dit, on n'oppose pas du tout.
00:56:12 - Bien sûr que si. - Et pourquoi ?
00:56:14 - En fait, il y a un moment,
00:56:16 où par exemple, je crois que c'est Chirac,
00:56:18 qui va dire, on va rendre hommage,
00:56:20 non, c'est Giscard,
00:56:22 qui va proposer qu'on rende hommage,
00:56:24 au moment de la seconde guerre mondiale,
00:56:26 aux victimes du nazisme, et dans lequel
00:56:28 il inclut les soldats allemands.
00:56:30 Et à l'époque, ça fait une polémique,
00:56:32 mais il donne un sens politique à ce qu'il fait,
00:56:34 c'est-à-dire, il les fait victimes
00:56:36 du nazisme. Là, vous avez
00:56:38 un président paumé,
00:56:40 qui ne comprend jamais quelle est la valeur symbolique
00:56:42 de ses actions, et qui aurait... - À ce point, paumé ?
00:56:44 - Il aurait suffi qu'il dise...
00:56:46 - Je suis à l'heure-là,
00:56:48 beaucoup moins sévère, ou... - Oui, parce qu'il fallait
00:56:50 qu'il donne un sens.
00:56:52 S'il dit,
00:56:54 il semble mettre un signe égal
00:56:56 entre victime de bombardement
00:56:58 et victime d'un crime contre l'humanité.
00:57:00 Or, si tous les morts se valent,
00:57:02 la façon... - Enfin, pas si,
00:57:04 tous les morts se valent. - Oui, mais la façon dont
00:57:06 ils sont tués, elle, est différente.
00:57:08 Et par exemple, en droit international,
00:57:10 quand on a bombardé
00:57:12 Dresde,
00:57:14 ce qui était, franchement, un bombardement
00:57:16 très discutable. - Je sais.
00:57:18 - On n'a jamais...
00:57:20 - Je me permets de vous rappeler,
00:57:22 ce que vous dites est extrêmement sensible.
00:57:24 Et parfois, pardonnez-moi,
00:57:26 des extraits peuvent être pris sur les réseaux sociaux,
00:57:28 et ça peut avoir, vous-même,
00:57:30 des difficultés.
00:57:32 - Dites-le moi, parce que l'innocence...
00:57:34 - La dernière phrase, elle est importante.
00:57:36 - Toutes les morts innocentes se valent.
00:57:38 - Judith, je vais te faire miner une phrase,
00:57:40 je veux insister aussi, c'est normal,
00:57:42 sur les victimes palestiniennes, il n'y a pas de question de mettre...
00:57:44 Enfin, je veux dire, ça me paraît évident.
00:57:46 - Toutes les morts innocentes se valent.
00:57:48 - Ce qui aurait été intéressant,
00:57:50 ce qui aurait été juste intéressant,
00:57:52 ça aurait été, pour le président,
00:57:54 de dire, "Toutes ces hommes et ces femmes
00:57:56 sont victimes du Hamas,
00:57:58 et sont victimes du terrorisme du Hamas,
00:58:00 qu'elles soient utilisées comme boucliers humains,
00:58:02 qu'ils aient été massacrées."
00:58:04 - Il n'est pas le rôle d'un président français,
00:58:06 aussi, de pouvoir dire à un gouvernement,
00:58:08 quel qu'il soit israélien, d'appeler à la mesure,
00:58:10 quand il y a des milliers de victimes,
00:58:12 ça vous paraît... - Je comprends ce que je comprends.
00:58:14 - Non, mais là, c'est l'hommage rendu aux morts.
00:58:16 C'est pas exalter... - Je comprends ce qu'effectivement,
00:58:18 on peut très bien être parfaitement conscient
00:58:20 des massacres du 7 octobre,
00:58:22 et trouver ça absolument avilissant
00:58:24 pour l'humanité tout entière, etc.,
00:58:26 et traiter de terroristes les gens du Hamas
00:58:28 sans aucune ambiguïté, tout ça est entendu.
00:58:30 Cependant, aujourd'hui,
00:58:32 il y a des milliers de femmes et d'enfants
00:58:34 qui meurent en Palestine
00:58:36 à cause des bombardements,
00:58:38 et on peut aussi se dire qu'eux ne sont pas coupables
00:58:40 de ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:58:42 - Mais personne ne dit qu'ils sont coupables, quand même.
00:58:44 - Et donc, leur mort n'est pas juste.
00:58:46 - C'est-à-dire qu'il ne fallait pas le faire.
00:58:48 - La même cérémonie.
00:58:50 - De toute façon, il s'agit des victimes françaises.
00:58:52 - Oui, mais il s'agit... - Pour le coup.
00:58:54 - Bien sûr, parce que c'est un hommage national.
00:58:56 - Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:58:58 - Qui est de la part de Macron
00:59:00 une erreur de communication ?
00:59:02 C'est une chose, mais sur le fond du problème,
00:59:04 moi, je tiens malgré tout à dire
00:59:06 qu'on peut parfaitement condamner
00:59:08 de la manière la plus ferme possible
00:59:10 ce qui s'est passé le 7 octobre,
00:59:12 et pouvoir se dire que ce qui se passe aujourd'hui
00:59:14 à la porte des enfants et des femmes palestiniennes
00:59:16 dans la batte de Gaza n'est pas forcément
00:59:18 la bonne réponse si elle va durer.
00:59:20 - Et puis, je vais vous dire,
00:59:22 ça porte préjudice, même...
00:59:24 Pardonnez-moi, c'est peut-être un avis personnel,
00:59:26 je veux dire, même aux Israéliens
00:59:28 que de laisser penser ça.
00:59:30 C'est-à-dire, beaucoup...
00:59:32 - Une vie innocente = une vie innocente.
00:59:34 - Beaucoup pensent aussi qu'il y a
00:59:36 beaucoup trop de victimes aujourd'hui à Gaza.
00:59:38 Beaucoup d'Israéliens le pensent,
00:59:40 beaucoup de Français le pensent.
00:59:42 - C'est bien de le dire.
00:59:44 - Le président de la République n'est pas dans son rôle.
00:59:46 - En fait, le problème, c'est que souvent, on le dit
00:59:48 pour se donner bonne conscience,
00:59:50 et derrière, on ne met rien derrière.
00:59:52 C'est-à-dire que la question qu'on pourrait se poser,
00:59:54 c'est qu'on voit bien qu'Israël
00:59:56 fait énormément d'efforts, ouvre des couloirs humanitaires,
00:59:58 essaie d'interpeller.
01:00:00 Donc, on voit qu'ils ont le souci
01:00:02 de ces vies humaines,
01:00:04 ce que de l'autre côté, le Hamas n'a pas.
01:00:06 - Mais personne ne compare Israël et le Hamas
01:00:08 que ce qu'il y a sur ce plateau.
01:00:10 - La vraie question, c'est qu'il compte que les Etats-Unis,
01:00:12 il compte que les Etats-Unis,
01:00:14 aujourd'hui, demandent à ce qu'il y ait des frappes
01:00:16 plus ciblées. Ce n'est pas une abomination
01:00:18 que de demander ça aujourd'hui.
01:00:20 - Écoutez, on va raison garder
01:00:22 et penser à la teneur
01:00:24 de la cérémonie hier,
01:00:26 qu'on commentera d'ailleurs ici même.
01:00:28 - Le problème de cette cérémonie, c'est qu'elle est déjà gâchée,
01:00:30 de fait, par les polémiques
01:00:32 qu'ont lancées la LFI.
01:00:34 Aujourd'hui, le moment de recueillement,
01:00:36 on ne parle plus de la cérémonie,
01:00:38 on ne parle plus que des LFI.
01:00:40 - C'est pour ça, pensons aux victimes,
01:00:42 évidemment, tout d'abord.
01:00:44 Je donne rendez-vous à nos téléspectateurs demain
01:00:46 puisque nous aurons l'occasion,
01:00:48 évidemment, de suivre tout cela.
01:00:50 Un rappel des faits, et juste après cette à-z.
01:00:52 - Juste pour dire que LFI a utilisé
01:00:54 justement les victimes palestiniennes,
01:00:56 il les a instrumentalisées pour
01:00:58 empêcher l'hommage rendu aux victimes
01:01:00 juives, et ça, c'est dégueulasse.
01:01:02 - Le rappel des faits. On va rester sur l'émotion.
01:01:04 Le rappel des faits avec vous, Michael,
01:01:06 et puis on change de sujet. Rappel des titres, pardonnez-moi.
01:01:08 - Les Britanniques sous le choc
01:01:10 après l'annonce du cancer du roi Charles III,
01:01:12 une maladie rendue publique hier,
01:01:14 bien qu'on ne sache pas précisément sa nature
01:01:16 sur les réseaux sociaux. Le Premier ministre
01:01:18 Rishi Sunak s'est dit optimiste
01:01:20 et précise que la maladie aurait été diagnostiquée
01:01:22 suffisamment tôt. L'Observatoire
01:01:24 international des prisons propose de supprimer
01:01:26 les quartiers disciplinaires. L'association
01:01:28 pointe les atteintes au droit des détenus,
01:01:30 parfois appelées mitards ou cachots.
01:01:32 Ces quartiers sont, selon ce rapport,
01:01:34 de 148 pages, je cite, "aussi inhumains
01:01:36 que contre-productifs".
01:01:38 Et puis le 6 février 2023,
01:01:40 la Turquie et la Syrie étaient confrontées
01:01:42 au pire séisme de leur histoire.
01:01:44 Plus de 60 000 personnes sont mortes, selon le dernier
01:01:46 bilan des autorités. Un an après,
01:01:48 de nombreuses familles vivent toujours dans la rue.
01:01:50 - Tout augmente. Les mutuelles,
01:01:54 le prix du gaz, le prix de l'électricité,
01:01:56 justement, va s'arrêter sur le prix de l'énergie,
01:01:58 sur l'énergie en général. Est-ce qu'on est
01:02:00 en train de payer les revirements
01:02:02 de notre politique énergétique ?
01:02:04 Bernard Acquoyer, vous êtes ancien président
01:02:06 de l'Assemblée nationale, président de l'association
01:02:08 Patrimoine nucléaire et climat.
01:02:10 Vous avez notamment publié
01:02:12 ce livre, "Une affaire d'État, le sabordage
01:02:14 du nucléaire français",
01:02:16 coécrit avec Chantal Didier.
01:02:18 Vous avez multiplié depuis des années de nombreuses
01:02:20 tribunes pertinentes,
01:02:22 argumentées, étayées sur
01:02:24 l'énergie. Je voudrais tout d'abord vous faire
01:02:26 écouter quelqu'un. C'était sur France Inter
01:02:28 il y a quelque temps, c'était le 7 novembre
01:02:30 2017. Pascal Canfin,
01:02:32 écoutez ce qu'il disait.
01:02:34 L'énergie nucléaire est
01:02:36 une énergie du passé. Et il faut
01:02:38 arrêter de croire à ce mythe
01:02:40 comme quoi c'est une énergie de
01:02:42 demain. C'est une énergie du passé.
01:02:44 Le carnet de commande de Def est vide et la France
01:02:46 a mis tous ses oeufs
01:02:48 dans ce panier-là. C'est une
01:02:50 anomalie, c'est une absurdité.
01:02:52 Ça pouvait faire sens peut-être dans les années
01:02:54 60, mais aujourd'hui,
01:02:56 c'est une absurdité. Il faut donc en sortir.
01:02:58 - Je veux dire, ça fait mal au cœur.
01:03:00 - C'est-à-dire que les conséquences
01:03:02 de cette position,
01:03:04 qui est une position idéologique,
01:03:06 sans aucun fondement technique
01:03:08 et encore moins scientifique,
01:03:10 coûtent aujourd'hui à l'Europe
01:03:12 et à la France extrêmement cher.
01:03:14 Nous le payons tous les jours
01:03:16 et nous n'avons pas fini d'en payer les conséquences
01:03:18 au plan du pouvoir d'achat
01:03:20 et au plan de la compétitivité.
01:03:22 C'est-à-dire que tout l'avenir de l'Europe et de la France
01:03:24 dépendent de cette attitude
01:03:26 excessive, dont je rappelle d'ailleurs
01:03:28 que M. Canfin n'est pas moins que le président
01:03:30 de la Commission d'environnement
01:03:32 au Parlement européen
01:03:34 et la figure de proue
01:03:36 de Rignoud au Parlement européen
01:03:38 dans l'Assemblée sortante.
01:03:40 - Est-ce que vous estimez, Benarraque,
01:03:42 même s'ils sont parfois des élus
01:03:44 et des gens qui sont nommés,
01:03:46 est-ce que c'est un lobbying au plus haut sommet
01:03:48 de l'État qui a infiltré, qui a gangréné
01:03:50 le sommet de l'État ?
01:03:52 - Alors, le sommet,
01:03:54 probablement pas tout à fait,
01:03:56 mais en tout cas, l'appareil d'État,
01:03:58 certainement, et le milieu politique,
01:04:00 certainement, et l'opinion publique,
01:04:02 certainement. D'abord, juste un petit rappel,
01:04:04 la France a été, jusqu'à la fin des années
01:04:06 2010,
01:04:08 l'un des pays d'Europe où l'électricité
01:04:10 était la moins chère. L'électricité, depuis
01:04:12 cette époque, a vu son prix
01:04:14 multiplié par deux
01:04:16 et c'est la conséquence
01:04:18 de très graves erreurs politiques
01:04:20 et, effectivement, de l'action
01:04:22 d'un lobby gigantesque
01:04:24 qui est le lobby antinucléaire
01:04:26 qui ne fait qu'un
01:04:28 avec le lobby des énergies
01:04:30 renouvelables intermittentes.
01:04:32 Et il serait extrêmement intéressant
01:04:34 de fouiller, d'aller plus loin
01:04:36 dans toutes les manipulations
01:04:38 d'informations, de données scientifiques.
01:04:40 - Manipulation, dites-vous,
01:04:42 manipulation de l'information.
01:04:44 - Oui, bien sûr, parce que lorsque l'on
01:04:46 dit tout simplement qu'avec tel ou tel
01:04:48 parc d'énergie renouvelable,
01:04:50 on va pouvoir fournir
01:04:52 l'électricité pour tant d'habitants,
01:04:54 on oublie de dire, c'est s'il y a
01:04:56 du vent et s'il y a du soleil.
01:04:58 Et donc, évidemment, tout ça a coûté
01:05:00 excessivement cher à l'Europe
01:05:02 et à la France. 150 milliards d'euros
01:05:04 ont été dépensés lorsque l'on a
01:05:06 décidé de changer de politique
01:05:08 énergétique, progressivement,
01:05:10 depuis 25 ans,
01:05:12 avec une accélération phénoménale
01:05:14 en 2012,
01:05:16 avec François Hollande,
01:05:18 et la perspective d'une
01:05:20 sortie du nucléaire.
01:05:22 Alors, le tournant, heureusement,
01:05:24 de 2022,
01:05:26 remet les choses dans la bonne
01:05:28 direction, mais le retard accumulé,
01:05:30 le coût de toutes ces décisions
01:05:32 malencontreuses
01:05:34 est absolument considérable.
01:05:36 Juste un petit exemple,
01:05:38 l'électricité, en Europe
01:05:40 et en France, enfin surtout en Europe,
01:05:42 puisque la France, malgré tout, reste mieux placée,
01:05:44 grâce au nucléaire,
01:05:46 est deux à trois fois plus chère que dans le reste du monde.
01:05:48 Donc, évidemment, nous commençons
01:05:50 à le payer très chèrement au plan industriel,
01:05:52 puis ensuite ce sera au niveau
01:05:54 économique et social,
01:05:56 donc les conséquences sont lourdes. Il faut se réarmer,
01:05:58 il faut,
01:06:00 je crois, avoir
01:06:02 un effort qui soit comparable à un effort de guerre
01:06:04 pour retrouver
01:06:06 les ressources humaines, récupérer les savoir-faire,
01:06:08 y compris au-delà de nos frontières,
01:06:10 prendre des dispositions financières
01:06:12 qui permettent d'enlever ces filles,
01:06:14 il va être excessivement cher,
01:06:16 il l'est, les constructions
01:06:18 de nouveaux réacteurs qui sont annoncées,
01:06:20 qui sont dans les tuyaux,
01:06:22 qui sont d'ailleurs insuffisantes en capacité
01:06:24 annoncée pour couvrir les besoins
01:06:26 en 2050, si on veut décarboner
01:06:28 les usages
01:06:30 pour répondre aux défis climatiques,
01:06:32 tout cela va exiger un effort
01:06:34 beaucoup plus important que ce qui est
01:06:36 fait aujourd'hui, et surtout une clarification,
01:06:38 parce que continuer à faire en même temps
01:06:40 un effort... - C'est encore le cas, le "en même temps"
01:06:42 prévu aujourd'hui. - C'est toujours le "en même temps", on fait du nucléaire,
01:06:44 enfin pour le moment il ne s'est rien fait de bien concret,
01:06:46 si ce n'est des déclarations,
01:06:48 et puis mettre beaucoup d'argent
01:06:50 dans le développement
01:06:52 d'énergie intermittente,
01:06:54 c'est dangereux, il y en a besoin,
01:06:56 bien sûr, mais on a surtout besoin
01:06:58 d'assurer aux Français de disposer
01:07:00 d'électricité, et je veux dire
01:07:02 simplement, quand on parle de sobriété à tort et à travers,
01:07:04 on ferait mieux de parler de rationnement,
01:07:06 parce que la sobriété c'est ça,
01:07:08 les économies d'énergie sont nécessaires,
01:07:10 il faut que tout le monde en fasse, elles sont indispensables,
01:07:12 mais quand on met
01:07:14 à tout bout de champ, en avant,
01:07:16 la sobriété, ça veut dire "préparez-vous",
01:07:18 il y aura des coupures d'électricité,
01:07:20 ce qu'on appelle des délestages,
01:07:22 des effacements,
01:07:24 mais il faut appeler un chat par son nom,
01:07:26 c'est ça. - On va marquer une pause
01:07:28 et on va rentrer dans les détails, parce que beaucoup de nos
01:07:30 téléspectateurs veulent savoir pourquoi,
01:07:32 par exemple, on n'est pas sortis même
01:07:34 momentanément du marché de l'électricité,
01:07:36 et est-ce vrai que si on en était sortis,
01:07:38 ça vaut une sorte de
01:07:40 distance prise
01:07:42 avec l'Europe et l'Union Européenne ?
01:07:44 Vous nous expliquerez aussi si on avait le choix
01:07:46 sur le prix de l'électricité qui augmente,
01:07:48 et est-ce vraiment la faute à la guerre
01:07:50 en Ukraine ? Et puis surtout, est-ce que vous voyez
01:07:52 une sorte d'analogie entre nucléaire
01:07:54 et agriculture ? Est-ce qu'on est en train de s'aborder
01:07:56 finalement ce qui fait notre richesse en France ?
01:07:58 Avec vous tous, une courte pause, et on se retrouve
01:08:00 avec vous, Bernard Akwaï. A tout de suite.
01:08:02 Nous parlons de sujets
01:08:06 concrets qui nous concernent, qui vous concernent
01:08:08 tous, les prix, notamment les prix de l'électricité,
01:08:10 l'énergie, juste après le rappel
01:08:12 des titres. Avec vous, Michael.
01:08:14 Les aveux de l'assaillant de la gare de Lyon.
01:08:16 Un garde a vu le suspect a reconnu
01:08:18 son acte, précise l'avoir prémédité,
01:08:20 a même indiqué être venu en France
01:08:22 dans ce but. Samedi dernier,
01:08:24 il a blessé trois personnes, dont une,
01:08:26 grièvement. Après la France, la Belgique
01:08:28 ou encore l'Allemagne, c'est au tour de l'Italie
01:08:30 d'être concerné par la colère d'une partie
01:08:32 de ses agriculteurs. Ils sont
01:08:34 plusieurs dizaines à converger vers Rome pour
01:08:36 réclamer une meilleure rémunération. Les agriculteurs
01:08:38 italiens exigent notamment la suppression
01:08:40 des taxes sur le carburant et une
01:08:42 revalorisation du prix du lait.
01:08:44 Et puis les recommandations du gouvernement à l'approche
01:08:46 des Jeux Olympiques. Il est notamment conseillé
01:08:48 aux Parisiens de ne pas déménager
01:08:50 pendant cette période, d'éviter
01:08:52 les livraisons de colis et de privilégier
01:08:54 la marche ou le vélo. Un site
01:08:56 dédié a d'ailleurs été mis en ligne.
01:08:58 Anticipezlesjeux.gouv.fr
01:09:00 C'est inquiétant,
01:09:02 quand il y a un site sur ça, c'est que ça devient
01:09:04 inquiétant. Merci.
01:09:06 Cassez-vousdeparis.com
01:09:08 Pour ceux qui le peuvent.
01:09:10 Ce que vous avez le droit de faire.
01:09:12 Vous avez une imagination débordante.
01:09:14 Revenons au prix de l'électricité
01:09:16 et de l'énergie. Bernard Acquoyer,
01:09:18 ancien président de l'Assemblée nationale,
01:09:20 vous êtes également le président de l'association
01:09:22 Patrimoine nucléaire et climat.
01:09:24 Il y a eu un moment, un véritable débat,
01:09:26 Monsieur Acquoyer, sur
01:09:28 fallait-il ou faut-il sortir,
01:09:30 même momentanément, du marché européen
01:09:32 de l'électricité ? Moi je me souviens, j'avais posé la question
01:09:34 au ministre de l'économie. Il m'a dit "Mais enfin,
01:09:36 ce n'est pas possible, Madame, quitte à
01:09:38 s'éloigner même de l'idée européenne
01:09:40 de l'Europe." Que pensez-vous de cela ?
01:09:42 Est-ce que vraiment on n'aurait pas pu, comme l'Espagne ou le
01:09:44 Portugal, nous en éloigner un temps ?
01:09:46 D'abord, peut-être qu'il faut se
01:09:48 poser la question de la pertinence
01:09:50 et des conséquences de l'ouverture du marché
01:09:52 de l'électricité. Le marché de l'électricité
01:09:54 était déjà en lui-même
01:09:56 presque un non-sens, parce que l'électricité
01:09:58 ne se stocke pas.
01:10:00 C'est un bien de première nécessité
01:10:02 et il ne pouvait pas
01:10:04 être traité comme les autres
01:10:06 biens. On en a aujourd'hui des conséquences,
01:10:08 en particulier en France
01:10:10 où, comme d'habitude, après avoir
01:10:12 résisté, on a cédé, et on a cédé en allant même
01:10:14 au-delà des attentes
01:10:16 de la Commission,
01:10:18 en créant un système extrêmement
01:10:20 compliqué, qui a voulu créer
01:10:22 de toutes pièces des concurrents
01:10:24 à EDF. Nous avions en France
01:10:26 un monopole qui nous donnait une électricité
01:10:28 fiable et la meilleure marché d'Europe
01:10:30 pratiquement. On a cassé
01:10:32 le système, on a scindé
01:10:34 EDF, et on a voulu créer
01:10:36 des concurrents, qui sont ce qu'on appelle
01:10:38 des distributeurs alternatifs.
01:10:40 Il y en a plus de 100. Ce sont des traders.
01:10:42 Ils achètent
01:10:44 une électricité à prix cassé
01:10:46 à EDF, avec le système que
01:10:48 vous connaissez, dit de l'AREN,
01:10:50 et ils spéculent en fonction
01:10:52 du prix de l'électricité sur les
01:10:54 marchés. C'est un système
01:10:56 qui ne tient pas debout, qui a simplement
01:10:58 abouti à la hausse de l'électricité,
01:11:00 je le dis, bien au-delà de la hausse du coût
01:11:02 de production d'électricité en France.
01:11:04 - Nous savions, nous avions, alors.
01:11:06 - C'est là-dessus que nous devrions travailler.
01:11:08 Il y a autour de ce système la creux
01:11:10 qui veille à ce que ces
01:11:12 distributeurs alternatifs
01:11:14 puissent survivre, et impose
01:11:16 au travers de la prise en compte
01:11:18 dans le tarif bleu, le tarif
01:11:20 réglementé de l'électricité,
01:11:22 que le prix de marché européen rentre
01:11:24 pour un quart dans le calcul de notre
01:11:26 prix d'électricité. Ça ne tient pas debout.
01:11:28 Donc évidemment, sans sortir
01:11:30 globalement du marché
01:11:32 européen, il y a des adaptations
01:11:34 qui s'imposent au marché de l'électricité,
01:11:36 et c'est cela que la France doit défendre
01:11:38 pied à pied à Bruxelles.
01:11:40 - Quand Bruno Le Maire dit sur le prix de l'électricité
01:11:42 "nous n'avons pas le choix", pour des raisons aussi de déficit,
01:11:44 voilà, il faut arrêter
01:11:46 et limiter le bouclier pour les prix
01:11:48 d'électricité qui ont augmenté, et il dit
01:11:50 que c'est la faute totalement, ou en partie,
01:11:52 en grande partie, à la guerre en Ukraine
01:11:54 et donc à Poutine. Mais la guerre en Ukraine,
01:11:56 est-ce que c'est vrai ?
01:11:58 - Les prix de l'électricité sont,
01:12:00 en raison des règles européennes,
01:12:02 dépendants du prix du gaz. Et le gaz
01:12:04 a eu son prix qui a explosé, non pas
01:12:06 au moment, enfin pas seulement au moment de la
01:12:08 guerre en Ukraine, mais à la fin
01:12:10 de l'année 2022,
01:12:12 quand il y a eu une reprise globale
01:12:14 dans le monde, la demande a été
01:12:16 au-delà de ce qui était disponible, et les prix ont explosé.
01:12:18 Ensuite, la guerre
01:12:20 en Ukraine a accentué
01:12:22 le prix du gaz, d'où
01:12:24 avec le mécanisme que je vous
01:12:26 indiquais tout à l'heure, d'où la nécessité,
01:12:28 puisque le prix
01:12:30 de marché de l'électricité
01:12:32 pèse sur le tarif bleu, le tarif
01:12:34 de la majorité des Français,
01:12:36 d'augmenter, si on avait suivi la creux
01:12:38 à ce moment-là, de près de 150%
01:12:40 pour l'électricité. C'est pourquoi
01:12:42 le gouvernement, à juste titre,
01:12:44 a créé le bouclier tarifaire
01:12:46 qui a limité la hausse
01:12:48 jusqu'à maintenant.
01:12:50 Oui, qui a limité la hausse,
01:12:52 et maintenant il s'agit de sortir du bouclier tarifaire.
01:12:54 Mais finalement,
01:12:56 cette sortie a entraîné
01:12:58 une hausse, mais finalement, pourquoi
01:13:00 il y a-t-il eu une hausse de l'électricité
01:13:02 depuis plus de 15 ans
01:13:04 en France ? C'est parce
01:13:06 qu'on a voulu développer à marche forcée
01:13:08 les énergies renouvelables intermédiaires
01:13:10 et qu'il a fallu le financer. Et c'est
01:13:12 l'essentiel des taxes qui sont payées avec l'électricité
01:13:14 et qui servent à cela.
01:13:16 En tout cas, elles ont servi et continuent de servir.
01:13:18 Et c'est là-dessus qu'il faut réfléchir.
01:13:20 En fait, la cause de tout cela...
01:13:22 - Pardon, mais il y a encore à réfléchir ?
01:13:24 - Oui, oui. - Parce que là, vous décrivez vraiment
01:13:26 un système en marche vraiment sur la tête.
01:13:28 - Comment réfléchir ? À en sortir. - Bien sûr.
01:13:30 - À modifier le système. - Mais est-ce qu'ils sont en train d'y réfléchir,
01:13:32 ceux qui sont en manière ? - J'en suis pas sûr, mais la fenêtre
01:13:34 est ouverte et il faut y passer.
01:13:36 - C'est joliment dit. Comment vous réagissez, Frédéric Grange ?
01:13:38 Vous voyez d'ailleurs, quand j'ai passé l'extrait
01:13:40 de M. Canfan, bouillir. Qu'est-ce qui vous arrive ?
01:13:42 - Non, non, non. C'est que je trouvais,
01:13:44 je me disais qu'il était à la tête
01:13:46 de la Commission Énergie en Europe
01:13:48 et qu'avec des pronostics aussi
01:13:50 à côté de la plaque, apparemment,
01:13:52 ça n'attache à rien la carrière de ce monsieur.
01:13:54 En plus, je l'ai trouvé assez méprisant
01:13:56 à l'époque. Mais vous nous décriviez le système,
01:13:58 effectivement, le système du marché
01:14:00 qui est calé sur la dernière centrale
01:14:02 à gaz qui va fournir
01:14:04 et qui fait augmenter les prix de façon conséquente.
01:14:06 Mais il n'y a aucune fatalité à ce que le prix du gaz
01:14:08 soit corrélé à celui de l'électricité.
01:14:10 - C'est notre prophet, vis-à-vis de l'Allemagne.
01:14:12 - On a décidé de façon totalement arbitraire
01:14:14 de le corréler pour des raisons
01:14:16 qu'on connaît, mais on aurait pu tout simplement décider.
01:14:18 Alors, fallait-il s'éloigner, sortir de l'Europe
01:14:20 ou fallait-il faire pression ?
01:14:22 L'Europe sans la France, il n'y a plus d'Europe,
01:14:24 à mon avis, sans la France. - Nous sommes d'accord.
01:14:26 - Ce qui signifie qu'on a un poids suffisant
01:14:28 si tant est qu'on voulait s'en servir de temps en temps,
01:14:30 que nous voulions nous en servir de temps en temps
01:14:32 pour dire maintenant où on réforme ce marché
01:14:34 de l'électricité, où nous nous éloignons
01:14:36 de cela. Le problème,
01:14:38 c'est que je pense que, grosso modo,
01:14:40 c'est quoi au départ ? C'est idéologique.
01:14:42 C'est-à-dire que l'ouverture du marché,
01:14:44 c'est avant tout une idéologie. C'est de dire
01:14:46 "prétendument la concurrence fera gagner
01:14:48 le consommateur". On a toujours entendu dire
01:14:50 que le monopole desservait le consommateur.
01:14:52 Peut-être que c'est vrai dans certains domaines,
01:14:54 mais c'est pas vrai... - Mais si une idéologie
01:14:56 anti-nucléaire s'est infiltrée
01:14:58 dans l'appareil électrique, qu'est-ce que vous voulez faire ?
01:15:00 - Il y a une idéologie néo-libérale.
01:15:02 Vous nous disiez "les fournisseurs
01:15:04 alternatifs sont des traders".
01:15:06 Ça veut dire qu'ils connaissent pas le métier d'électricité,
01:15:08 que simplement ils jouent sur les marchés
01:15:10 pour essayer
01:15:12 de rapporter la mise.
01:15:14 Et nous sommes victimes de ça, et nous ne disons rien.
01:15:16 Et lorsqu'il faut remplir les caisses,
01:15:18 c'est nous qui devons... - Monsieur Acquoyer parle,
01:15:20 d'autres, Loïc Lefloque, Préjean, mais moi,
01:15:22 est-ce qu'on a tiré les leçons du fiasco ?
01:15:24 Parce que quand on voit
01:15:26 que ça ne va pas, est-ce qu'on a...
01:15:28 Parce que pour l'agriculture, là, on a dit...
01:15:30 Monsieur Attal a dit
01:15:32 "nous avons fait des erreurs". Bien !
01:15:34 - Pour les déclarations du président de la République,
01:15:36 puis celle du Premier ministre,
01:15:38 oui, les déclarations vont dans le bon sens.
01:15:40 Mais en pratique, il y a encore
01:15:42 beaucoup de choses à faire.
01:15:44 En particulier,
01:15:46 la réforme qui s'impose,
01:15:48 c'est de sortir du dispositif
01:15:50 qui fait exploser
01:15:52 le prix de l'électricité par
01:15:54 cette religion
01:15:56 qui conduit à vouloir
01:15:58 à la fois développer la concurrence
01:16:00 avec des distributeurs
01:16:02 alternatifs et développer, à marge
01:16:04 forcée, je ne dis pas qu'il n'en faut pas,
01:16:06 mais à marge forcée et de façon ruineuse,
01:16:08 les énergies renouvelables
01:16:10 intermittentes. Et ça,
01:16:12 le gouvernement n'a pas encore... - Nous payons quand même.
01:16:14 Pour nous,
01:16:16 et pour les Français qui sont en grande
01:16:18 difficulté, en fragilité, les plus modestes,
01:16:20 c'est extrêmement compliqué. Évidemment, chaque centime
01:16:22 compte. Donc ce n'est pas rien, une augmentation des
01:16:24 prix de l'électricité que nous nous abordons
01:16:26 d'un point de vue parfois simplement médiatique.
01:16:28 - Mais il y a quand même des responsabilités. Moi, je suis frappée
01:16:30 quand vous me dites qu'il y a eu une manipulation
01:16:32 de l'information pendant des années.
01:16:34 Alors, pas nous, je suis
01:16:36 convertie au nucléaire depuis très très longtemps,
01:16:38 mais on a été dérelé, parfois.
01:16:40 On a été anesthésié
01:16:42 par, quand même, une forme d'idéologie,
01:16:44 une religion, et on a recraché
01:16:46 les choses, quand même, comme ça.
01:16:48 - L'idéologie, c'est finalement
01:16:50 ce qui a conduit, à la fois en France
01:16:52 et en Europe,
01:16:54 à mépriser
01:16:56 les données scientifiques, les données techniques,
01:16:58 et à dire, avec du
01:17:00 vent et du soleil, on va résoudre tous les problèmes.
01:17:02 C'est effectivement séduisant.
01:17:04 Et ça, c'est solidement
01:17:06 implanté dans
01:17:08 l'opinion publique. Mais malheureusement,
01:17:10 ça n'est pas la solution. Le nucléaire
01:17:12 apporte une électricité décarbonée,
01:17:14 donc la réponse
01:17:16 aux défis climatiques, pilotable,
01:17:18 c'est-à-dire qu'on l'ajuste en fonction
01:17:20 des besoins, et la France avait,
01:17:22 était l'un des
01:17:24 tous premiers pays nucléaires au monde.
01:17:26 Elle reste, avec une industrie nucléaire
01:17:28 et ses 220 000 emplois,
01:17:30 un pays majeur dans le domaine du nucléaire,
01:17:32 mais il faut réactiver cela.
01:17:34 Mais je voudrais saluer l'action
01:17:36 qui a été conduite par Mme Pannier-Unaché,
01:17:38 qui avait compris la situation.
01:17:40 - Elle n'est plus au gouvernement ?
01:17:42 - Non, elle a quitté le gouvernement, elle s'occupait
01:17:44 de la transition énergétique. - Peut-être qu'elle va y revenir,
01:17:46 elle a du remaniement. - On dit qu'elle ira peut-être ailleurs.
01:17:48 Je ne fais pas politique, mais je regarde de loin.
01:17:50 - C'est quand même au sommet de l'État que ça se décide.
01:17:52 - Oui, c'est dommage qu'elle ait quitté cela,
01:17:54 parce qu'elle le fait notamment au niveau européen,
01:17:56 elle a créé l'Alliance des États membres pour
01:17:58 le nucléaire, et ça c'est la bonne voie,
01:18:00 et il faut absolument
01:18:02 que le nouveau ministre
01:18:04 s'acharne et passe un temps
01:18:06 fou à défendre nos intérêts.
01:18:08 - Ce qui m'inquiète, c'est le sabordage,
01:18:10 c'est-à-dire qu'il y a des tentatives de sabordage, c'est pas terminé,
01:18:12 c'est comme pour l'agriculture, il y a des petits coups de corps,
01:18:14 on se réveille à l'aune d'une crise...
01:18:16 - Il y a un point commun avec l'agriculture,
01:18:18 c'est le mépris des connaissances scientifiques.
01:18:20 Si on va trop loin,
01:18:22 si on est des intégristes pour supprimer
01:18:24 totalement tous les produits de l'agrochimie
01:18:26 dont on a besoin, et dont il faut quand même
01:18:28 rappeler qu'ils ont permis de nourrir l'humanité
01:18:30 beaucoup mieux qu'elle ne l'était avant leur développement,
01:18:32 finalement on n'atteint pas le but.
01:18:34 Donc c'est la raison,
01:18:36 bien sûr qu'il faut éviter les produits toxiques,
01:18:38 mais il y a un équilibre à trouver.
01:18:40 - Pour vous c'est idéologique
01:18:42 ou oligarchique ?
01:18:44 - Le deux mon capitaine !
01:18:46 - C'est quand même une question qui est liée à l'intérêt général,
01:18:48 parce qu'aujourd'hui les Français,
01:18:50 par leur taxe, financent des parasites,
01:18:52 parce que ces distributeurs d'électricité
01:18:54 sont des parasites,
01:18:56 ils ne créent rien,
01:18:58 et des Français qui ont déjà du mal à boucler
01:19:00 les fins de mois, doivent payer
01:19:02 des traders capitalistes
01:19:04 qui n'amènent rien, qui ne produisent rien,
01:19:06 qui ne créent aucune richesse.
01:19:08 Ça j'allais dire c'est du sacrifice de l'intérêt général,
01:19:10 et si aujourd'hui
01:19:12 les politiques ont tellement de mal
01:19:14 à avoir un lien de confiance avec les Français,
01:19:16 c'est à cause d'histoires comme ça.
01:19:18 Et pour le coup, on a le même sentiment
01:19:20 quand on regarde ce qui s'est passé avec l'agriculture.
01:19:22 - Mais oui c'est ce qui vient de se dire !
01:19:24 - Je voudrais préciser, il y a quelques
01:19:26 distributeurs alternatifs
01:19:28 qui ont construit
01:19:30 des champs d'éoliennes,
01:19:32 ou des champs de panneaux photoradiques,
01:19:36 mais c'est de l'alternative.
01:19:38 Il y en a deux qui ont construit
01:19:40 chacun une centrale à gaz, c'est Total Energy et Engie.
01:19:42 Mais l'ensemble des 100
01:19:44 n'ont fait que...
01:19:46 - Merci pour votre parole,
01:19:48 merci pour votre parole pertinente,
01:19:50 parce que vous alertez depuis longtemps,
01:19:52 quand c'était à contre-courant,
01:19:54 et vraiment moi je lis à la fois
01:19:56 votre livre, et puis vos tribunes,
01:19:58 et puis les rapports,
01:20:00 tout est argumenté, étayé,
01:20:02 donc c'est important, vous êtes un lanceur d'alerte.
01:20:04 - C'est pas le qualificatif
01:20:06 que j'aime le plus,
01:20:08 mais je suis simplement un réaliste.
01:20:10 Et je suis convaincu depuis toujours
01:20:12 que toute décision publique
01:20:14 doit être précédée de fondements
01:20:16 sur un raisonnement rationnel
01:20:18 sur les connaissances scientifiques et techniques.
01:20:20 - Puissiez-vous être écouté encore plus,
01:20:22 en tous les cas, merci de nous le dire ici
01:20:24 sur le plateau de CNews.
01:20:26 Restez avec nous, c'est une information
01:20:28 qui concerne le monde entier,
01:20:30 on en parle avec un formidable conteur
01:20:32 qui ne nous raconte pas d'histoire,
01:20:34 sauf quand il parle de la royauté un petit peu,
01:20:36 Bertrand Descartes.
01:20:38 C'est un sujet éminemment politique,
01:20:40 l'état de santé du roi,
01:20:42 tous les dirigeants, quasiment tous,
01:20:44 ont réagi du monde entier, ou presque.
01:20:46 Tout cela est résumé par Tony Pitaro.
01:20:48 - Une annonce du palais de Buckingham
01:20:50 qui secoue le monde entier.
01:20:52 Le roi Charles III est atteint d'un cancer
01:20:54 à l'âge de 75 ans.
01:20:56 Le Premier ministre britannique,
01:20:58 Rishi Sunak, a très vite réagi.
01:21:00 - Nous souhaitons à Sa Majesté
01:21:02 un prompt rétablissement.
01:21:04 Je ne doute pas qu'il retrouvera rapidement
01:21:06 toutes ses forces et je sais que tout le pays
01:21:08 lui adresse ses meilleurs voeux.
01:21:10 - En France, Emmanuel Macron s'est exprimé
01:21:12 quelques heures après l'annonce.
01:21:14 - Nous souhaitons à Sa Majesté le roi Charles III
01:21:16 un prompt rétablissement.
01:21:18 Nos pensées vont au peuple britannique.
01:21:20 Amitié.
01:21:22 - Outre-Atlantique, les réactions se sont multipliées.
01:21:24 - Je m'inquiète pour lui, je viens d'apprendre
01:21:26 son diagnostic. Je lui parlerai si Dieu le veut.
01:21:28 - C'est un homme merveilleux que j'ai bien connu
01:21:30 pendant ma présidence et nous prions tous
01:21:32 pour qu'il récupère rapidement.
01:21:34 - Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau,
01:21:36 a lui aussi adressé ses voeux de rétablissement.
01:21:38 - Comme les Canadiens de partout au pays
01:21:40 et les citoyens du monde entier,
01:21:42 je pense à Sa Majesté le roi Charles III
01:21:44 qui subit un traitement contre le cancer.
01:21:46 Nous lui adressons nos meilleurs voeux
01:21:48 et espérons qu'il se rétablira rapidement et complètement.
01:21:50 - Le roi Charles III a commencé hier
01:21:52 un programme de traitement au cours duquel
01:21:54 les médecins lui ont conseillé de reporter
01:21:56 ses activités publiques.
01:21:58 - Je crois savoir, Bertrand Descarces,
01:22:00 que les responsables, les chefs d'État
01:22:02 du Commonwealth ont été prévenus.
01:22:04 Vous m'avez dit "personnellement".
01:22:06 - Oui, on vient de voir la réaction.
01:22:08 - Rappelons quand même combien d'habitants.
01:22:10 - C'est 56 États sur lesquels,
01:22:12 chapeau Charles III,
01:22:14 il ne règne pas sur les 56 États.
01:22:16 Je pense que c'est 14 ou 15 seulement
01:22:18 qui sont souverains.
01:22:20 Les chefs de ces 56 États,
01:22:22 dont Justin Trudeau,
01:22:24 dont on vient de voir la réaction
01:22:26 de lui qui est président du Canada,
01:22:28 ont été prévenus personnellement.
01:22:30 Ce qui montre encore une certaine gravité
01:22:32 dans la situation.
01:22:34 - Monsieur Akoye, en tant que président
01:22:36 de l'Assemblée nationale,
01:22:38 vous avez reçu la reine?
01:22:40 - Non, je n'ai pas reçu.
01:22:42 Mais dans un mandat précédent,
01:22:44 un président précédent de l'Assemblée
01:22:46 avait reçu effectivement la reine
01:22:48 et j'avais eu l'occasion de la croiser.
01:22:50 - Évidemment, avec des relations
01:22:52 extrêmement fortes.
01:22:54 Est-ce qu'il a les mêmes relations
01:22:56 avec la France, Charles III?
01:22:58 - Il adore la France.
01:23:00 - Oui, je me souviens.
01:23:02 - Il avait réservé son premier voyage
01:23:04 officiel à la France,
01:23:06 qui malheureusement a dû être reporté.
01:23:08 On peut peut-être dire que
01:23:10 depuis son accession au trône,
01:23:12 en septembre 2022,
01:23:14 on estime qu'il a accompli
01:23:16 plus de 600 engagements.
01:23:18 C'est un roi qui travaille.
01:23:20 - Oui, alors il travaille.
01:23:22 Est-ce qu'il va alléger sa charge?
01:23:24 - Justement.
01:23:26 - C'est très important.
01:23:28 Judith Vintraud m'a lancé tout à l'heure.
01:23:30 L'image qui va être donnée.
01:23:32 Voilà quelqu'un qui est malade.
01:23:34 On va voir l'évolution de la maladie
01:23:36 et de la maladie.
01:23:38 - Il n'a pas une charge de travail
01:23:40 qui est tout à fait normale.
01:23:42 Est-ce qu'il va l'alléger?
01:23:44 Ce n'est pas le même travail
01:23:46 que beaucoup de gens qui nous regardent,
01:23:48 qui sont à la ferme, à l'usine,
01:23:50 dans les bureaux, dans les banques.
01:23:52 - Absolument. Ce n'est peut-être pas physique.
01:23:54 Pour avoir suivi des déplacements royaux,
01:23:56 il y a une attente considérable
01:23:58 de la population qui se masse
01:24:00 derrière les barrières métalliques
01:24:02 depuis l'aube. Je vous rappelle que
01:24:04 le Royaume-Uni a eu lieu deux ans à l'avance.
01:24:06 Il y a vraiment des attentes.
01:24:08 Il est très difficile de reporter
01:24:10 beaucoup de choses. Depuis qu'il a accédé
01:24:12 au trône, vous parliez de deux visites d'État.
01:24:14 Trois voyages quand même.
01:24:16 Trois tournées à l'étranger.
01:24:18 600 engagements. C'est un job réellement.
01:24:20 C'est vrai que comme on est
01:24:22 dans une famille royale amoindrie,
01:24:24 resserrée, parce que c'est lui aussi
01:24:26 qui l'a voulu,
01:24:28 qui désormais fait le job?
01:24:30 On sait que Camus a souhaité rester
01:24:32 au 3, alors qu'on se parle qu'Ed Middleton
01:24:34 est en totale convalescence
01:24:36 dans la campagne à Windsor. On voit
01:24:38 qu'alors qu'il n'avait pas forcément prévu,
01:24:40 dès mercredi, William reprend
01:24:42 lui du service et va honorer
01:24:44 différents engagements. On ne peut pas
01:24:46 écarter d'un revers de main
01:24:48 une hypothèse d'abdication.
01:24:50 On ne peut pas l'écarter. On parlerait peut-être
01:24:52 davantage de régence
01:24:54 dans un premier temps, peut-être avant
01:24:56 l'abdication. Mais c'est vrai que
01:24:58 ce serait peut-être
01:25:00 la révolution de ce très court
01:25:02 règne de Charles III. C'est de dire
01:25:04 que désormais les choses sont différentes. Et même
01:25:06 un roi d'Angleterre qui est surtout lieutenant
01:25:08 de Dieu sur terre, puisqu'on rappelle
01:25:10 qu'il est chef de l'église anglicane,
01:25:12 pourrait peut-être accepter l'idée
01:25:14 lui aussi de devoir
01:25:16 abdiquer. Pour des raisons médiatiques... - Compliqué pour quelqu'un
01:25:18 qui a attendu toute sa vie pour avoir
01:25:20 la couronne sur la tête. - C'est frustrant.
01:25:22 Mais on n'en est pas encore là, évidemment.
01:25:24 Mais la presse, on va suivre
01:25:26 évidemment attentivement. - Et vous affichez
01:25:28 votre... comment dire...
01:25:30 compassion, si je puis dire, votre soutien avec ce coeur.
01:25:32 - M'amoure pour le roi. - Même si vous êtes belge.
01:25:34 Je vous le rappelle à chaque fois parce que
01:25:36 ça prête à confusion. - Absolument.
01:25:38 Et je viens d'un pays qui a gardé lieu. C'est une monarchie.
01:25:40 - Mais nous aussi, quelque part.
01:25:42 Je vous le dis à chaque fois. N'est-ce pas ?
01:25:44 Merci, c'était un plaisir de vous avoir
01:25:46 autour de cette table, Bernard.
01:25:48 Merci à nos invités, évidemment.
01:25:50 On rappelle votre livre.
01:25:52 - Mon petit dictionnaire de la royauté.
01:25:54 - Très bien. Et le journal,
01:25:56 en tout cas le rappel des titres, avec vous,
01:25:58 Michael, pour clore l'émission. - Nouvelle journée
01:26:00 de grève pour les enseignants. Ils dénoncent
01:26:02 leurs conditions de travail et le choc des savoirs.
01:26:04 La semaine dernière, seuls 5%
01:26:06 d'entre eux se sont mobilisés.
01:26:08 Ursula von der Leyen, face
01:26:10 à la colère agricole, la présidente
01:26:12 de la Commission européenne a annoncé ce matin retirer
01:26:14 un projet de loi visant à réduire
01:26:16 l'usage des pesticides.
01:26:18 Et puis les soldes d'hiver se terminent ce soir
01:26:20 et les commerçants font grise mille. Le bilan est
01:26:22 très décevant. Entre baisse du pouvoir d'achat,
01:26:24 faillite en cascade et concurrence
01:26:26 sur le web, les soldes ne font
01:26:28 plus recette.
01:26:30 - Merci à vous. Je vous donne rendez-vous
01:26:32 demain pour la cérémonie
01:26:34 en direct sur CNews.
01:26:36 Dommage aux victimes du Hamas.
01:26:38 Avec Jean-Marc Marandini et ensuite
01:26:40 le Midi News, nous allons suivre cette
01:26:42 cérémonie. Je vous remercie en tout cas
01:26:44 d'avoir été nos invités aujourd'hui. C'est un plaisir de vous avoir autour
01:26:46 de la table. Je vous dis à bientôt.
01:26:48 A bientôt. Monsieur Descartes avec, j'espère,
01:26:50 de bonnes nouvelles. Rassurantes,
01:26:52 évidemment. Bel après-midi sur nos antennes.
01:26:54 ♪ ♪ ♪