Dans ses interviews, Sophie de Menthon, présidente du mouvement patronal Ethic, se met dans la peau des patrons...
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00:00 -Bonjour. Je suis très heureuse de vous accueillir,
00:03 Valérie Lorenz-Poinceau.
00:04 Vous dirigez Boiron.
00:06 Et Boiron, l'homéopathie, ça a été le médicament
00:09 qui m'a aidée à élever mes enfants.
00:11 Mais je vais vous laisser vous présenter
00:14 et voir votre cursus.
00:15 -Ecoutez, je suis enchantée d'être avec vous, Sophie.
00:18 Je suis Valérie Lorenz-Poinceau.
00:20 Je dirige les laboratoires Boiron à la suite de M. Boiron,
00:24 qui a pris sa retraite en 2019.
00:26 Je suis des 7 entreprises depuis une vingtaine d'années.
00:29 Je suis une femme plutôt passionnée.
00:31 J'ai démarré ma carrière dans la publicité
00:34 avant de rejoindre différents laboratoires,
00:37 laboratoire Urgo, laboratoire Fournier,
00:39 puis le laboratoire Boiron.
00:41 J'ai trois enfants qui ont beaucoup utilisé l'homéopathie,
00:45 ce qui m'a permis d'être tout le temps présente au laboratoire
00:49 parce qu'ils étaient peu malades.
00:51 Quand ils étaient malades, j'avais des solutions.
00:54 -C'est très bien.
00:55 Et c'est vrai que... Bon, on va immédiatement...
00:58 Si je spécifie quand même que vous êtes...
01:01 Vous dirigez ce groupe alors que vous n'êtes pas de la famille
01:04 et que, généralement, ces groupes familiaux
01:07 restent dans la famille. Donc, chapeau.
01:09 Ensuite, j'ai...
01:10 Je vais aller tout de suite à ce qui m'a beaucoup interpellée,
01:14 c'est le déremboursement de l'homéopathie.
01:16 Déremboursement qui m'a surprise.
01:19 L'homéopathie n'était pas très chère,
01:21 était peu remboursée,
01:23 mais c'était... J'ai trouvé un coût à une entreprise.
01:26 Je l'ai vécue en tant qu'entrepreneur.
01:28 Tout d'un coup, c'était, finalement, discrédité, un peu.
01:32 Jusque-là, on avait remboursé, on avait jugé, donc,
01:35 qu'il y avait une efficacité...
01:37 euh... plus ou moins mesurable, mais peu importe.
01:40 Tout d'un coup, comment avez-vous réagi à ça ?
01:43 Parce que c'était un coup de jarré
01:45 à une magnifique entreprise mondiale.
01:47 -Effectivement, on est un leader mondial.
01:50 C'est vrai qu'on a été, nous aussi, très surpris
01:53 et même choqués de voir qu'on avait un leader
01:56 mondial, de voir que, voilà, même la France
01:58 ne reconnaissait pas son leader, un des leaders mondiaux.
02:02 Et donc, ça nous a blessés.
02:03 Et ce qui nous a permis d'être, aujourd'hui,
02:07 on va dire, convalescents et d'avoir beaucoup de résilience,
02:11 eh bien, ce sont les patients.
02:13 Et en fait, j'ai reçu très, très vite de nombreux courriers,
02:17 j'ai encore des courriers aujourd'hui, de patients,
02:20 qui nous ont vraiment invités
02:23 à poursuivre notre chemin,
02:26 à défendre notre laboratoire et nos médicaments.
02:30 Et d'ailleurs, une étude très récente
02:32 qui est sortie de Harris Interactive,
02:34 une étude mondiale sur 14 pays,
02:36 montre qu'aujourd'hui, il y a plus de six patients sur dix
02:40 qui ont utilisé dans leur vie de l'homéopathie,
02:43 et ces patients, à hauteur de 82 %,
02:46 en sont contents.
02:47 Donc, si vous voulez, on s'est dit,
02:50 on va pas écouter les quelques détrateurs
02:52 qui ne connaissent pas l'homéopathie
02:54 et qui ne considèrent pas tous ces millions de patients
02:58 qui utilisent l'homéopathie.
03:00 Ces patients ne sont pas ni naïfs ni imbéciles,
03:03 en fait, ils sont pragmatiques.
03:05 -Cela dit, pour être tout à fait honnête,
03:08 il y a aussi l'effet placebo,
03:09 l'effet placebo dont on sait que,
03:11 même lorsqu'on est traité pour un cancer,
03:14 si on donne un placebo,
03:16 ça va, un tant soit peu, accélérer le traitement.
03:20 L'effet placebo, ça marche, je crois que c'est de l'ordre de 30 %,
03:24 donc, de toute façon,
03:25 imaginons même que l'homéopathie soit proche de l'effet placebo,
03:29 c'est tout à fait intéressant.
03:31 Ce que je voudrais savoir, c'est comment ils se sont reconvertis,
03:35 parce qu'il y a des gens qui prenaient de l'homéopathie
03:38 à la place de la léopathie,
03:40 et finalement, les médicaments sont plus nocifs,
03:43 coûtent plus cher,
03:44 donc j'ai pas bien compris le raisonnement.
03:47 -C'était pas du tout un bon calcul, de toute façon,
03:50 de dérembourser l'homéopathie,
03:52 puisque l'homéopathie ne coûtait rien à l'assurance maladie.
03:56 L'homéopathie est très importante, je vais vous dire, Sophie,
03:59 pour les femmes enceintes, les enfants,
04:02 les personnes qui ont déjà beaucoup d'autres médicaments,
04:06 les personnes qui, vous le savez, sont atteintes de cancer,
04:09 très bien, elles prennent de la chirurgie,
04:12 de la chimiothérapie, de la radiothérapie,
04:14 mais elles ont besoin d'enrayer les effets secondaires.
04:17 C'est pas du tout un effet placebo,
04:19 et que l'homéopathie aide beaucoup
04:22 à accompagner les effets secondaires
04:24 d'une chimiothérapie.
04:25 Heureusement qu'il y a ce genre de traitements
04:28 et que les patients arrivent encore à en prendre.
04:31 Malheureusement, eh bien, effectivement,
04:34 il y a des patients qui ne peuvent pas se payer
04:36 des traitements qui ne sont pas remboursés,
04:39 même si l'homéopathie reste très peu chère,
04:41 et qui, du coup, demandent des produits remboursés
04:44 à leurs médecins.
04:46 Il y a deux cas de figure, je vous dis juste.
04:48 Soit il n'y a rien, les médecins leur disent
04:50 "je ne peux rien vous donner",
04:52 et si vous êtes enceinte, "je ne peux rien vous donner",
04:55 soit le patient devient son propre médecin.
04:58 -C'est très à la mode, d'ailleurs.
05:00 -Et lui, il va essayer de trouver ses propres solutions.
05:03 -Pour en revenir à la question de l'entreprise,
05:06 comment on s'en remet ?
05:07 Là, c'est pas de l'homéopathie qu'il faut.
05:09 Comment on s'en remet ?
05:11 Qu'est-ce que vous avez développé pour compenser ça ?
05:14 Si vous continuez, il y a d'autres produits à développer.
05:17 Et qu'est-ce que vous avez imaginé
05:19 pour que votre groupe rebondisse ?
05:22 -Alors, sachant que de nombreux patients,
05:25 vous voyez, 70 % des patients qu'on a interrogés
05:29 nous ont dit "tenez bon, on a besoin de l'homéopathie",
05:33 en fait, j'ai fait une stratégie d'innovation
05:36 à la fois en homéopathie,
05:38 on a créé beaucoup de choses en homéopathie,
05:41 on a déposé beaucoup d'autorisations
05:43 sur le marché en homéopathie qu'on a obtenues
05:45 avec l'Agence nationale de santé du médicament en France,
05:49 qui enregistre nos médicaments,
05:51 on a créé des innovations en homéopathie,
05:53 par exemple, on a créé des homéopaques,
05:56 des paques de 3 d'Arnica Montana,
05:58 ce qui permet d'acheter plus facilement et à moindre coût
06:01 trois tubes d'Arnica,
06:03 les fameux tubes bleus que les parents aiment bien.
06:06 En même temps, on a créé des innovations,
06:08 par exemple, avec un sirop homéopathique
06:11 pour le rhume et la toux.
06:12 Un médicament pour les symptômes de la varicelle.
06:15 -Le rhosylococcillum ?
06:16 -Il s'appelle Storinil.
06:18 Et puis, Varisol pour la varicelle.
06:20 Donc, ça, c'est de l'homéopathie.
06:22 Et ça, on répondait aux patients.
06:24 -C'est une petite question.
06:26 Vous dites qu'on a eu l'autorisation de le mettre sur le marché,
06:29 mais on se demande, à partir du moment
06:31 où ils considèrent que vous n'avez pas un effet réel,
06:34 pourquoi ils interdirent le mettre sur le marché ?
06:37 -Il y a un effet.
06:38 Il faut arrêter de dire qu'il n'y a pas d'effet.
06:41 Il y a des dossiers qui répondent à une directive européenne
06:45 et qui répondent à la demande de l'Agence française du médicament.
06:49 Donc, il y a bien des modalités de dépôt
06:52 et des modalités d'obtention d'AMM.
06:54 Donc, je pense qu'il ne faut pas écouter, non plus,
06:57 certains détracteurs qui ne connaissent pas.
06:59 D'ailleurs, j'invite à visiter le laboratoire.
07:02 Je leur expliquerai, avec mon équipe, ce qu'il en est.
07:05 Et donc, pour poursuivre,
07:07 vous dire que oui, on a obtenu ces nouveautés en homéopathie
07:10 et qu'on est allés au-delà.
07:12 On s'est dit que le laboratoire Boiron a une image de santé naturelle.
07:16 On soigne sans nuire aux patients.
07:18 Plus que jamais, les patients du monde,
07:20 et de la France en particulier,
07:22 ont besoin de se soigner en toute sécurité.
07:24 Donc, on a développé aussi des compléments alimentaires.
07:27 On a développé... -Dont on dit, entre parenthèses,
07:30 car je prends énormément de compléments alimentaires,
07:33 qu'ils ne servent à rien.
07:35 -C'est un autre débat.
07:36 En tout cas, force est de constater qu'on a besoin de magnésium,
07:40 de certaines sources de vitamine C, de vitamine D, etc.
07:43 On a développé des compléments alimentaires,
07:46 par exemple des probiotiques.
07:47 On a aussi répondu présent quand il y a eu la crise Covid
07:51 en se mobilisant pour faire des solutions hydroalcooliques
07:55 rapidement pour les établissements français du sang
07:57 et des tests Covid.
07:59 J'ai très vite créé un partenariat avec une start-up française
08:02 pour pouvoir produire, distribuer, commercialiser
08:06 des tests Covid.
08:08 On est dans un des leaders, aujourd'hui, en France,
08:10 de la distribution de tests. -Au moment
08:13 de grands groupes pharmaceutiques qui y ont réagi.
08:15 -On a très vite réagi.
08:17 Et puis, plus récemment, et ça s'est vu plus récemment,
08:20 mais ça fait plusieurs années que je travaille dessus,
08:23 on a lancé une gamme à base de CBD,
08:26 mais qui s'appelle...
08:28 C'est à base de cette plante dont on parle beaucoup,
08:31 le cannabis. C'est uniquement le CBD,
08:33 qui est la partie non stupéfiante de la plante.
08:36 -C'est du médical ?
08:37 -Alors, c'est un CBD by Boiron,
08:40 qui est... Pour l'instant, ce sont des crèmes
08:43 qui vont vous aider dans vos douleurs articulaires,
08:46 enfin, voilà, ça, ces créations-là.
08:48 Pour l'instant, c'est des crèmes.
08:50 On va certainement lancer d'autres choses dans les mois à venir.
08:53 -Quelle est la différence ? On voit des boutiques de CBD partout.
08:57 -La grosse différence, c'est que, nous,
08:59 notre produit et nos médicaments,
09:03 enfin, nos produits à base de CBD,
09:05 sont faits de manière pharmaceutique,
09:07 avec des produits qui s'appellent...
09:09 Je vais vous donner l'nom, mais c'est des niosomes de CBD,
09:13 qui permettent une grande efficacité
09:15 et une grande sécurité,
09:17 et surtout, une stabilité dans les produits.
09:19 Nous, c'est une qualité pharmaceutique,
09:22 que vous n'allez pas trouver dans les CBD-shop.
09:26 -On est sûrs de ce qu'il y a dedans ?
09:28 -Vous êtes sûrs de ce qu'il y a dedans,
09:30 vous savez que si vous achetez deux fois un produit,
09:33 vous aurez le même dosage.
09:34 C'est très intéressant.
09:36 Et en même temps, on a décidé aussi de s'inscrire,
09:39 avec l'Agence française du médicament,
09:42 dans l'expérimentation sur le cannabis médical,
09:45 où là, c'est différent,
09:47 on va de la plante qui est non stupéfiante
09:51 jusqu'au THC, c'est-à-dire qu'il va avoir des indications
09:54 avec cette plante qui peut être stupéfiante,
09:57 dans des indications plus importantes.
10:00 -Ce sera remboursé, ça ?
10:01 -C'est en cours, justement, c'est bien le sujet.
10:04 -Vous qui êtes chef d'entreprise,
10:06 vous savez que c'est pas toujours un long fleuve tranquille.
10:09 Aujourd'hui, nous, nous sommes prêts,
10:12 on est l'acteur français qui est prêt,
10:14 on souhaite que cette filière française se développe,
10:17 du cannabis médical.
10:18 On va commencer à prendre du retard
10:20 s'il n'y a pas des décisions prises.
10:22 Aujourd'hui, c'est dans les mains de notre gouvernement...
10:26 -Du ministre de la Santé. -Du ministre de la Santé.
10:28 On attend que les décrets soient signés
10:31 pour pouvoir déposer nos dossiers,
10:33 on est déjà sur le prix, parce que les patients attendent.
10:36 La fin de l'expérimentation, c'est demain, le 26 mars,
10:39 et donc les patients, il faut qu'ils puissent,
10:42 également, après le 26 mars,
10:44 pouvoir bénéficier du cannabis médical.
10:46 -Et dans les autres pays, comment ça se passe ?
10:49 Il y a du cannabis médical ?
10:51 -Ca dépend des pays.
10:52 En Allemagne, c'est déjà en cours,
10:54 vous avez déjà du cannabis médical
10:56 qui est fourni aux patients, qui est vendu.
10:59 On a des amis allemands,
11:00 des amis laboratoires allemands qui le vendent.
11:03 En Pologne aussi, en Italie, ça a démarré.
11:08 La France n'a pas encore démarré,
11:10 mais ça ne saurait tarder, on a besoin de ça.
11:13 D'ailleurs, j'en profite, Sophie, pour vous demander,
11:16 est-ce que vous croyez, dans l'état actuel des choses,
11:19 qu'il y a matière, il y a manière à faire entendre notre voix
11:24 en tant que chef d'entreprise, pour dire au gouvernement
11:28 qu'on avait la chance d'avoir une filière française
11:30 qui peut se lancer sur le cannabis médical ?
11:33 -On mettait le doigt sur un problème
11:36 qu'on constate aujourd'hui, y compris à la campagne,
11:40 je dis volontairement à la campagne,
11:42 c'est-à-dire que les entreprises ne sont pas suffisamment écoutées.
11:46 On a des gens qui pensent agir pour le bien de l'économie,
11:49 pour le bien des Français, pour le bien de la France,
11:52 et qui n'écoutent pas le terrain suffisamment.
11:55 Donc oui, moi, en tant que responsable patronale,
11:58 je pense que, je crois qu'ils commencent à avoir compris.
12:01 Donc oui, je suis plutôt optimiste pour vous,
12:03 parce que tout le monde réagit.
12:05 Les normes, la lenteur,
12:07 pour monter un laboratoire en France,
12:09 il faut 8 ans, alors qu'il faut 3 ans dans un autre pays.
12:12 Les normes, enfin, tout ce qui nous freine,
12:16 nous, entrepreneurs, est en train d'exploser.
12:19 Donc oui, je serais plutôt optimiste.
12:21 Je pense que c'est le moment d'y aller.
12:23 Vous avez un nouveau ministre de la Santé,
12:26 peut-être que c'est une bonne occasion.
12:28 Et donc là, en plus, je vois que vous avez
12:31 une magnifique usine, vous avez 1 800 salariés ?
12:33 -Oui, en France. -1 800 salariés ?
12:35 Et est-ce que ça a baissé après le déremboursement ?
12:38 -Après le déremboursement, ça a été un choc
12:41 pour notre entreprise, un véritable tsunami,
12:43 parce qu'on a dû se séparer de 500 personnes,
12:46 fermer 13 sites.
12:47 Mais bon, ça, j'ai envie de dire, c'est le passé,
12:50 on est une entreprise résiliente.
12:52 -Comment vous avez fait ?
12:53 -Pour moi, déjà, c'était bien m'entourer.
12:56 J'ai eu l'équipe de Codire, en qui j'ai confiance,
12:59 qui m'a énormément soutenue.
13:00 -Mais les personnes... -Les personnes clés.
13:03 Les 500 personnes qui sont parties, c'était un crève-cœur.
13:06 Maintenant, pour me sortir de l'ornière,
13:09 nous sortir de l'ornière et retourner l'entreprise,
13:12 il fallait que je sois bien entourée
13:14 avec des personnes qui croient en moi,
13:16 qui croient qu'on allait pouvoir s'en sortir,
13:19 et on a réussi à un peu tourner la page,
13:21 et pas regarder dans le rétroviseur.
13:24 Donc, avoir des personnes, avoir une vision,
13:26 et moi, ma vision, c'est que le laboratoire Boiron
13:29 peut prétendre à une santé plus humaine,
13:31 plus respectueuse, plus durable...
13:33 -Qui correspond à tout ce qu'on veut.
13:36 -A tout ce qu'on veut, et également,
13:38 avoir des idées, et donc, ça voulait dire accélérer.
13:41 Donc, il a fallu freiner, c'est-à-dire réduire les dépenses,
13:44 se séparer de personnes, de sites, etc.
13:47 Freiner là-dessus, et en même temps, accélérer.
13:50 Accélérer les innovations
13:51 et accélérer notre diversification.
13:54 -Alors, je vais finir sur ce qui va devenir une tradition.
13:57 Je vais vous poser une question,
13:59 mais vous ne pouvez répondre que par oui ou par non.
14:02 Et justement, ça a un petit rapport
14:04 avec tout ce qu'on a évoqué d'un point de vue économique.
14:07 Est-ce que vous pensez qu'Emmanuel Macron a eu raison
14:10 de doubler la franchise des médicaments ?
14:13 Vous avez vu que c'est passé de 0,50 à 1 euro,
14:16 donc, il a doublé la franchise,
14:18 c'est-à-dire que tout le monde serait obligé
14:20 de payer un peu plus cher les médicaments.
14:23 Ca va dans le bon sens ?
14:24 -Difficile.
14:25 -Oui ou non ? -Oui ou non ?
14:28 -Non.
14:29 -Eh bien, c'est votre position.
14:33 Merci infiniment d'avoir répondu à toutes ces questions
14:37 en toute franchise.
14:38 Je crois que beaucoup de gens se les posaient.
14:40 Merci, Valérie.
14:42 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
14:45 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]