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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros, ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30
00:00:06 et sur CNews comme tous les jours jusqu'à 10h30.
00:00:10 La semaine qui s'achève marque non pas le recul de l'écologie, mais la fin, il faut
00:00:16 l'espérer, la fin de l'écologisme.
00:00:19 L'écologisme est une idéologie et comme toutes les idéologies, l'écologisme ignore
00:00:25 le réel.
00:00:26 Les agriculteurs ont rappelé ces derniers jours au Khmer Verbe qui marche parfois de
00:00:31 concert avec les petits hommes gris la réalité du terrain.
00:00:34 Les agriculteurs ont besoin de pesticides, la jachère n'est pas une solution, les normes
00:00:40 sont autant de dingueries qui tuent l'agriculture.
00:00:44 J'observe ce matin que la presse d'extrême gauche, Libération ou le Monde, fustige les
00:00:49 annonces faites par Gabriel Attal, CQFD.
00:00:52 L'écologisme est le cheval de Troie de ces anticapitalistes qui annoncent la fin du monde
00:00:58 pour justifier la décroissance et réussir avec l'écologisme ce qu'ils ont raté avec
00:01:03 le communisme, abattre la société de marché.
00:01:06 La semaine qui s'achève marque aussi la fin des illusions européennes en même temps
00:01:10 que les agriculteurs ont lancé la campagne électorale du mois de juin.
00:01:13 L'Europe, oui bien sûr, n'est pas à n'importe quelle condition.
00:01:18 Comment concilier la souveraineté nationale avec le marché unique ? Comment échapper
00:01:23 à la bureaucratie de Bruxelles ? Le scrutin est programmé le 9 juin.
00:01:27 Les têtes de liste ont quatre mois pour présenter leur programme.
00:01:31 Il est 9h, Chana Lusso.
00:01:46 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:48 Les agriculteurs lèvent le camp.
00:01:49 Les points de blocage devraient progressivement disparaître aujourd'hui.
00:01:53 Certains tracteurs ont repris la route cette nuit, d'autres partiront dans la matinée.
00:01:56 Sur l'autoroute A6, les agriculteurs sont globalement satisfaits des annonces du gouvernement.
00:02:01 Maintenant, ils attendent des actes.
00:02:03 On a quand même bien avancé dans l'ensemble.
00:02:05 Après, il faut voir dans les petites lignes parce que pour l'instant on a les grandes
00:02:08 lignes.
00:02:09 Après, il nous faut les actes, le maintenant de l'écrit et que ça avance rapidement.
00:02:12 Mais oui, pour l'ampleur de la mobilisation, on est quand même assez satisfait.
00:02:16 Marc Fesneau aux côtés des viticulteurs, aujourd'hui dans le Gard et dans l'Hérault.
00:02:21 Le ministre de l'Agriculture présentera des mesures concrètes pour leur venir en aide.
00:02:25 Ce matin, sur CNews et Europe 1, il a assuré que malgré la levée des blocages, le gouvernement
00:02:30 reste vigilant.
00:02:31 Le moment de la crise le plus visible, manifestement, compte tenu des consignes qui ont été données
00:02:38 par un certain nombre de syndicats, est plutôt derrière nous.
00:02:40 Mais les sujets de la crise, les sujets que nous avons à traiter et qui ont émergé
00:02:47 dans cette crise, ils sont encore devant nous.
00:02:49 L'Union européenne envoie un message clair à la Russie.
00:02:52 Ce sont les mots de Volodymyr Zelensky après l'annonce d'une nouvelle aide de 50 milliards
00:02:56 d'euros pour Kiev, 33 milliards de prêts et 17 milliards de dons.
00:03:00 Cette aide sera étalée jusqu'en 2027.
00:03:02 Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:04 C'est à vous Pascal.
00:03:05 Merci Chanel Housto, vous avez passé un excellent week-end.
00:03:08 On se retrouvera bien sûr lundi avec Romain Desarbres, Eugénie Bastier, Véronique Leflocq.
00:03:12 Vous êtes présidente nationale de la coordination rurale.
00:03:15 Merci grandement d'être avec nous.
00:03:17 Joseph Macéscarron, Georges Fenech, André Valigny, Gautier Lebret.
00:03:20 Je lisais la presse d'extrême gauche ce matin et je citais Libération.
00:03:25 C'est très intéressant, mais le monde est sur la même ligne d'ailleurs.
00:03:28 Crise agricole et à la fin c'est l'écologie qui perd.
00:03:31 Non, c'est pas l'écologie qui perd, c'est l'écologisme.
00:03:34 Ce qui est tout à fait différent.
00:03:35 L'écologie n'a pas perdu.
00:03:36 Au contraire même, j'ai envie de dire.
00:03:39 Et dans le temps, il y avait un autre nom pour le ministère de l'écologie.
00:03:43 On disait "ministère d'environnement et de la qualité de la vie".
00:03:46 Robert Poujade.
00:03:47 Exact.
00:03:48 Oui, mais sans remonter jusqu'à Robert Poujade.
00:03:51 Ministère de la qualité de la vie.
00:03:53 J'aimerais que ces mots "environnement" et "qualité de la vie" reviennent, pourquoi pas, au premier plan.
00:04:00 Est-ce que vous êtes contente ?
00:04:01 Écoutez, la coordination rurale pour les agriculteurs reste sur sa fin.
00:04:07 Un jeu de mots aussi, la fin de l'écologisme, la fin FIN, la fin FIM.
00:04:12 Pour autant, le combat va continuer.
00:04:15 On sait très bien que l'origine du mal de l'agriculture, c'est l'Europe.
00:04:20 Cette décadence, elle date d'il y a au moins une trentaine d'années.
00:04:25 Cette évolution de la PAC, quand nous sommes rentrés dans ce système qui aujourd'hui
00:04:30 fait régner des règles de néolibéralisme et qui, justement, couplé avec de l'ultra-écologisme,
00:04:38 fait qu'on voulait nous tuer à petit feu.
00:04:41 Et je pense que cette révolte est un premier pas, c'est une première bataille.
00:04:46 Et il en faudra d'autres, bien sûr, pour gagner.
00:04:49 Et on a des échéances, on les a programmées.
00:04:51 Et là, il fallait que nous autres agriculteurs se reposions un peu avant un accident.
00:04:56 Malgré tout, sur le terrain, ça continue.
00:04:58 Dans le département du 13, c'est Bouches-du-Rhône, l'Isère, un peu partout, la Haute-Vienne,
00:05:05 la Vienne, ils restent mobilisés.
00:05:07 Certains sont là pour maintenir cette pression et on n'a pas acquis, on n'est pas satisfait
00:05:13 à 100%.
00:05:14 Et j'en dirai plus tout à l'heure.
00:05:16 Ce qui est amusant, c'est effectivement, il y a l'écologisme, mais il y a également
00:05:19 les règles ultra-libérales.
00:05:20 Et ceux qui ne vous défendent pas, d'une certaine manière, devraient au contraire
00:05:26 vous défendre au nom de ces règles ultra-libérales, bien sûr.
00:05:30 Et il y a un paradoxe.
00:05:31 Alors on va écouter Emmanuel Macron.
00:05:35 Alors, Emmanuel Macron, ce qu'il lit là sur l'Europe, c'est un virage à 180 degrés,
00:05:41 ce que vous allez entendre.
00:05:42 Bon, virage à 180 degrés sur Gaza, virage à 180 degrés sur l'école, virage à 180
00:05:50 degrés sur le nucléaire, virage à 180 degrés sur l'immigration.
00:05:55 Même, alors là, il retourne, on ne sait plus.
00:05:57 C'est-à-dire que c'est un peu plus compliqué.
00:06:01 En fait, le volte-face, c'est une sorte d'éolienne, ça fait du vent et qui tourne.
00:06:06 Mais c'est ce qu'il dit.
00:06:07 Alors, les éoliennes, ça fait aussi du surplace.
00:06:09 Donc, c'est très paradoxal puisqu'à la fin, on se dit, mais que pense-t-il puisqu'il
00:06:13 dit tout et précisément son contraire.
00:06:16 Écoutez ce qu'il a dit sur l'Europe hier et on en parle.
00:06:19 Nous avons tenu de pouvoir lancer un travail de révision en profondeur de la logique et
00:06:28 de l'approche européenne.
00:06:30 Et je remercie la présidente de la Commission qui a entendu cette demande, qui a lancé
00:06:34 cet exercice de dialogue stratégique.
00:06:36 Il va permettre, dès la fin du mois de février, de prendre des mesures de simplification au
00:06:41 niveau européen, comme nous sommes en train de le faire au niveau français.
00:06:44 Mais il va surtout nous permettre d'intégrer, beaucoup mieux qu'on ne l'avait fait dans
00:06:50 une PAC qui avait été pensée avant ce nouveau contexte du haut politique, d'intégrer
00:06:55 le changement de logiciel dans lequel nous vivons.
00:06:57 La guerre est là, le monde se transforme et donc nous devons avoir une politique agricole
00:07:04 plus simple, qui prenne en compte davantage la nécessité de produire plus, qui évidemment
00:07:09 intègre nos objectifs environnementaux, mais qui le fait en préservant une concurrence
00:07:15 loyale, en préservant le revenu des agriculteurs et en préservant notre souveraineté alimentaire.
00:07:20 C'est extraordinaire l'argumentation.
00:07:22 Poutine et le Covid ont changé ma manière de voir.
00:07:27 Mais surtout, quel est le rapport ?
00:07:29 Je rappelle quand même qu'en avril 2022, pendant l'entretour de la campagne présidentielle,
00:07:37 Emmanuel Macron a fait un discours à Marseille, un grand discours écologique pour allier
00:07:40 les voix de la gauche pour le second tour.
00:07:42 Je suis désolée, la guerre en Ukraine avait commencé, tous les paramètres étaient
00:07:45 déjà là.
00:07:46 Et il a fait un discours en essayant complètement d'émago à l'égard des écologiques.
00:07:51 Moi je veux bien qu'il tienne ce discours, mais là il se rend compte que c'est intonnable
00:07:55 et que deux ans plus tard, il se prend le réel dans la figure.
00:07:59 Il voit bien que c'était inapplicable.
00:08:01 Mais c'est à cause de Poutine.
00:08:02 Au lieu de dire "je me suis trompé", ce qu'il ne dirait jamais, c'est Poutine.
00:08:06 Et la hausse de l'électricité, je vous rappelle que Bruno Le Maire nous a dit que c'est le
00:08:10 Rassemblement National et c'est Vladimir Poutine.
00:08:11 Donc pour tous les sujets, ils ont la même grille de lecture.
00:08:13 Mais effectivement, cette crise du monde agricole vient balayer beaucoup de certitudes d'Emmanuel
00:08:17 Macron sur les pesticides, sur la fin du quoi qu'il en coûte aussi, ça devait être terminé,
00:08:22 ils ont lâché quand même 400 millions pour mettre fin à la crise, et donc sur l'Europe.
00:08:26 Donc effectivement, il y a beaucoup de certitudes qui volent en éclat après cette crise des
00:08:30 agriculteurs.
00:08:31 Je rappelle juste une phrase, en 2018, d'Emmanuel Macron, l'un de ses premiers salons de l'agriculture
00:08:34 en tant que président de la République, il dit à un agriculteur qu'il interroge déjà
00:08:38 sur le Mercosur, il lui répond "les yeux dans les yeux, on est gagnant avec le Mercosur".
00:08:43 2018, Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture.
00:08:45 Je pense qu'il ne faut pas dire "c'est à cause de Poutine", maintenant il faut dire
00:08:48 "c'est grâce à Poutine".
00:08:49 Parce que c'est grâce à Poutine qu'on se rend compte qu'il faut une souveraineté énergétique,
00:08:53 c'est grâce à Poutine qu'on se rend compte qu'il faut une souveraineté alimentaire,
00:08:56 et jamais d'ailleurs le mot "souveraineté", on s'est trouvé dans tous les lexiques.
00:09:01 Christophe Béchut, je crois que c'était hier, a dit "la souveraineté, c'est l'écologie".
00:09:06 Donc le mot "souveraineté", les 5 syllabes de "souveraineté" ne sont plus un gros mot.
00:09:11 C'est magique.
00:09:12 Souveraineté c'est une insulte.
00:09:13 Mais d'une certaine manière, tant mieux.
00:09:16 Tant mieux si enfin on ouvre les yeux, tant mieux.
00:09:21 Parce qu'effectivement, il faut concilier.
00:09:23 Alors bien sûr qu'on veut l'Europe, mais bien sûr que la France doit pouvoir décider.
00:09:27 Il faut dire merci Poutine, parce qu'il nous fait découvrir la souveraineté.
00:09:30 Excusez-moi.
00:09:31 Merci Poutine, ne plaisantez pas toi avec ces choses-là.
00:09:34 Non mais attendez, évidemment, on a compris le mot, mais évidemment, c'est pour un seul
00:09:39 mot.
00:09:40 On découvre le fait que l'Ukraine n'exporte pas vers l'Afrique, mais on le découvre maintenant,
00:09:47 mais même avant la guerre en Ukraine, l'Ukraine n'exportait pas en Afrique.
00:09:50 Il ne faut pas rester en toute histoire.
00:09:52 Joseph Macescarro.
00:09:53 Monsieur Valigny, qui a longtemps été au PS, je le rappelle.
00:09:58 Vous l'êtes peut-être toujours d'ailleurs.
00:09:59 Non, je ne suis plus au PS.
00:10:00 Vous n'êtes plus au PS.
00:10:01 Depuis la NUPS, j'ai quitté le PS.
00:10:02 Je voudrais nuancer un peu ce que vous dites sur le revirement que vous présentez d'Emmanuel
00:10:08 Macron.
00:10:09 Je pense qu'il a dit hier, au contraire, il me semble, en tout cas, moi, c'est ce que je
00:10:12 pense, que l'Europe n'est pas le problème.
00:10:14 L'Europe, c'est la solution, y compris sur la question agricole.
00:10:19 Faire un égalime, parce qu'égalime, c'est bien si c'est contrôlé.
00:10:22 Faire un égalime européen, c'est la solution.
00:10:26 Faire des contrôles sanitaires européens, c'est la solution.
00:10:30 Imposer les mêmes normes, y compris en termes de pesticides, au niveau européen, c'est
00:10:34 la solution.
00:10:35 L'agriculture française, toute seule, derrière des barrières protectionnistes, ne peut pas
00:10:39 s'en sortir.
00:10:40 Il faut une agriculture...
00:10:41 On dirait Mao qui dit quand il a fait le grand bond en avance, ça n'allait pas assez loin.
00:10:46 Il fallait faire ensuite la révolution culturelle parce qu'on n'était pas allé assez loin.
00:10:48 Votre comparaison est assez stupide.
00:10:50 Au niveau de l'agriculture, c'est un peu les mêmes résultats.
00:10:52 Le Mercosur, un mot sur le Mercosur.
00:10:54 Je veux bien que vous m'expliquiez que le président ne change pas d'avis comme de choses.
00:10:57 Sur l'Europe, non.
00:10:58 Sur l'Europe, la solution est européenne.
00:11:00 Sur le Mercosur.
00:11:01 Sur les archives.
00:11:02 Sur le Mercosur, c'est vrai.
00:11:03 Oui, mais ce n'est pas rien.
00:11:04 C'est le président volte-face.
00:11:05 Sur le Mercosur, c'est vrai.
00:11:06 Mais tant mieux, moi, ça ne me dérange pas.
00:11:09 Quand c'est quand même sur tous les sujets.
00:11:14 C'est volte-face.
00:11:15 Le Mercosur n'est pas totalement enterré.
00:11:18 Écoutez, on ne va pas reprendre l'école, on ne va pas reprendre le nucléaire.
00:11:22 Je parle de l'Europe.
00:11:23 Je parle de l'agriculture.
00:11:24 Je parle de l'agriculture.
00:11:25 Je parle de l'agriculture.
00:11:26 Je parle de l'agriculture.
00:11:27 Je parle de l'agriculture.
00:11:28 Je parle de l'agriculture.
00:11:29 Je parle de l'agriculture.
00:11:30 Je parle de l'agriculture.
00:11:31 Je parle de l'agriculture.
00:11:32 Je parle de l'agriculture.
00:11:33 Je parle de l'agriculture.
00:11:34 Je parle de l'agriculture.
00:11:35 Je parle de l'agriculture.
00:11:36 Je parle de l'agriculture.
00:11:37 Je parle de l'agriculture.
00:11:38 Je parle de l'agriculture.
00:11:39 Je parle de l'agriculture.
00:12:01 Il est très gentil d'ailleurs Marc Fesneau, et ça se voit, il est très sympa, les gens
00:12:04 l'aiment bien.
00:12:05 Mais à un moment, il faut rentrer dans la moulure quand tu es ministre.
00:12:08 Surtout que nous, à la coordination, on l'avait invité dès les premiers jours de mobilisation
00:12:12 à se rendre à Bruxelles pour contacter ses homologues européens et déjà discuter ou
00:12:18 entamer des discussions pour une sortie de la PAC telle qu'elle est, une révision en
00:12:22 profondeur parce que justement, toutes les questions liées à l'environnement, aux
00:12:26 conditionnalités, aux jachères, aux prairies et aux obligations d'avoir des dérogations
00:12:31 pour pouvoir les retourner.
00:12:32 Tout ce qui était compliqué pour nous sur le terrain et non compréhensible pouvait
00:12:41 se régler à ce niveau.
00:12:42 On n'a pas eu ce signe.
00:12:43 Vous avez vu également que dans la folie du jour, la coordination rurale est taxée
00:12:48 parfois d'extrême droite.
00:12:49 Je vous assure, c'est effrayant, ce monde est effrayant.
00:12:53 C'est un syndicat qui est apolitique, c'est inscrit dans nos statuts, mais c'est un peu
00:12:57 comme quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage.
00:13:00 Vous êtes un peu plus durs quand même.
00:13:01 Mais en quoi ?
00:13:04 Quand on les a côtoyés sur le terrain.
00:13:09 La coordination rurale, attention.
00:13:11 La coordination rurale est à droite et la confédération pénale est à gauche.
00:13:14 Oui mais à droite.
00:13:16 On est issus, la plupart sont issus de la FNSEA.
00:13:20 Ça s'est très bien passé par ailleurs avec M. Attal qui a même bien aimé la coordination
00:13:25 rurale et la FNSEA, c'était un peu plus compliqué, m'a-t-on dit.
00:13:29 Comme toujours, on était cash, clair et concret.
00:13:32 Exactement.
00:13:33 Donc on sait où on va, on sait qui on défend et on sait qu'on a des objectifs à tenir.
00:13:38 Donc on ne lâchera pas.
00:13:39 Il a apprécié je crois votre franchise.
00:13:42 Il y a une chose que je ne comprends pas parce que vous dites qu'on reste sur notre fin,
00:13:47 FIM.
00:13:48 Pourtant, toutes les annonces qui ont été faites, que ce soit par M. Attal ou M. Macron,
00:13:53 vont dans le bon sens, on est d'accord.
00:13:54 Est-ce que ça veut dire que vous attendez les actes maintenant, c'est ça ?
00:13:58 On attend les actes et…
00:14:00 Bravo, bravo.
00:14:01 Alors là, Georges, celle-là, elle est collecteur.
00:14:06 Celle-là, elle est collecteur.
00:14:10 Alors là, franchement, vous êtes entré dans l'histoire de…
00:14:14 Il a l'habitude de me chercher comme ça.
00:14:16 Non, c'est sur le terrain.
00:14:18 Est-ce à dire, madame, que les mots ne suffisent pas ?
00:14:22 Tout à fait, c'est ça, tout le monde le sait.
00:14:24 La confiance, c'est ce qui règne en politique.
00:14:26 C'est ce qui fait la politique, c'est la confiance.
00:14:28 Ça voulait quand même dire que le message, autant si notre message a été clair auprès de Gabriel Attal,
00:14:32 le sien auprès du terrain ne l'a pas été tellement il était copieux.
00:14:36 Et aujourd'hui, on a beaucoup de précisions à lui demander.
00:14:39 Les gens, les agriculteurs sur le terrain qui voulaient une année blanche…
00:14:42 Alors, je voudrais qu'on écoute deux, trois choses.
00:14:44 Emmanuel Macron sur le Mercosur et Gabriel Attal sur le malaise et sur ce mot magnifique,
00:14:50 souveraineté, qui était avant un gros mot.
00:14:53 Bon, Emmanuel Macron sur le Mercosur.
00:14:56 Je pense que nous ne pouvons pas demander aux producteurs européens
00:15:02 d'accepter un marche forcée de respecter plus de règles
00:15:08 et dans le même temps de continuer de négocier des accords de libre-échange
00:15:12 comme on le faisait dans les années 90, ce qui est exactement le modèle du Mercosur.
00:15:16 Nous, nous sommes pour des modèles de négociation commerciale
00:15:20 comme on l'a fait avec la Nouvelle-Zélande, avec le Chili par exemple,
00:15:23 de nouvelles générations qui sont cohérentes avec cette nouvelle politique agricole que j'évoquais,
00:15:27 qui consiste à dire qu'on demande et on impose des règles à nos producteurs
00:15:32 pour émettre moins de CO2, pour avoir moins de pesticides, pour respecter la biodiversité.
00:15:36 Ils le font, parfois ça crée des tensions.
00:15:39 Pour faire ça, on investit, ils investissent, ça leur crée des coûts,
00:15:42 ça prend de l'argent et du contribuable.
00:15:44 Si à côté de ça, vous enlevez les tarifs et les quotas à des produits qui viennent de pays
00:15:49 qui n'appliquent pas ces règles, on marche sur la tête.
00:15:52 Je rappelle qu'Emmanuel Macron est président de la République depuis 2017.
00:15:56 C'est le meilleur militant contre le Mercosur là.
00:15:59 Mais oui !
00:16:00 C'est un procureur contre le Mercosur.
00:16:02 D'ailleurs, je reviens sur le mauvais procès qui a été fait à Georges.
00:16:06 Sur ce qu'il disait.
00:16:07 Parce que j'ai explicité quand même.
00:16:09 Il y a la question, la parole.
00:16:12 Que vaut cette parole à partir du moment où il y a des têtes à queue qui sont faites ?
00:16:18 Évidemment, légitimement, Madame.
00:16:20 On a compris, Joseph Macésca.
00:16:21 Mais on vous dit des choses qu'on sait.
00:16:23 Gabriel Attal, je voudrais...
00:16:25 Tout simplement parce que je défends Georges Fenech.
00:16:26 Mais Georges Fenech est un ami.
00:16:28 Oui, mais allez-y, méfiez-vous de vous-même.
00:16:30 Mais bien sûr, vous êtes un ami.
00:16:32 Mais c'est vrai que votre question était extrêmement intéressante.
00:16:34 Est-ce que vous attendez des actes après des paroles ?
00:16:36 Je pense que c'est une question qu'il fallait poser.
00:16:38 Moi, je les attends, les actes.
00:16:39 Et moi !
00:16:40 Parce qu'il nous a dit quoi ?
00:16:41 Il nous a dit "je vais me battre".
00:16:43 Il n'a pas dit "il n'y aura pas de Mercosur".
00:16:44 Il a dit "je vais me battre pour qu'il n'y en ait pas".
00:16:46 Le malaise !
00:16:47 Une opinion, si je peux, sur le Mercosur.
00:16:49 Comme quoi, nous, à la coordination rurale, on n'est vraiment pas confiants là-dessus.
00:16:53 Parce qu'on sait très bien que c'est lancé depuis longtemps.
00:16:56 Avec le programme de Bolsonaro, ce 10 ans de développement des productions animales,
00:17:01 avec des croissances de plus de 30%, ça va bien aller quelque part.
00:17:05 Donc, nous faire croire que c'est enterriné...
00:17:07 Enfin, aucune...
00:17:09 Moi, je suis assez d'accord avec vous.
00:17:10 Nous avons besoin du minerai d'Amérique du Sud.
00:17:13 On l'a dit hier.
00:17:14 Mais je voudrais qu'on écoute Gabriel Attal, parce qu'on n'écoute personne.
00:17:17 Ce qui est le principe de cette émission, certes.
00:17:19 Mais là, il faut écouter Gabriel Attal.
00:17:21 Le malaise.
00:17:22 Avons-nous répondu au malaise ?
00:17:24 A l'évidence, non.
00:17:26 Avons-nous fait des erreurs ?
00:17:28 A l'évidence, oui.
00:17:30 Il faut avoir la lucidité de le reconnaître.
00:17:32 C'est ce que j'ai fait vendredi dernier en Haute-Garonne,
00:17:36 en annonçant l'abandon de la réforme du GNR,
00:17:39 qui ne marchait pas, ne pouvait pas marcher,
00:17:41 notamment parce qu'elle était complexe
00:17:43 et pas assez juste pour les petites exploitations.
00:17:46 C'est ce que j'ai fait aussi s'agissant des normes
00:17:49 qu'on a parfois laissées continuer à s'empiler,
00:17:51 sans penser aux agriculteurs,
00:17:53 sans penser assez aux agriculteurs qui devaient les appliquer.
00:17:56 Là aussi, j'ai dit stop,
00:17:58 et j'ai lancé un travail sans précédent de simplification,
00:18:01 à la fois au niveau national,
00:18:03 avec 10 premières normes simplifiées et supprimées
00:18:06 dès la semaine dernière, et au niveau local.
00:18:09 Un mot sur Gabriel Attal quand même,
00:18:11 parce qu'il a 34 ans.
00:18:13 Ce n'est pas simple, c'est son baptême du feu.
00:18:15 On a le droit de dire qu'il est plutôt très bon dans cet exercice,
00:18:19 mais comme le dit très justement Jean-Michel Orange.
00:18:22 Il ne faut pas que ce soit des fausses promesses.
00:18:24 Mais c'est vrai qu'il sait y faire.
00:18:26 C'est une victoire politique à court terme,
00:18:28 c'est évident, je dis à court terme,
00:18:30 parce qu'il y a le salon de l'agriculture dans trois semaines,
00:18:32 il y a les européennes, et les agriculteurs
00:18:34 attendent que ces annonces deviennent concrètes
00:18:36 d'ici les européennes, moins de normes,
00:18:38 moins de concurrence déloyale,
00:18:40 plus de salaire dans la poche à la fin du mois.
00:18:42 Mais effectivement, ça ne s'est pas enlisé,
00:18:44 ça ne s'est pas radicalisé, parce que les agriculteurs
00:18:46 se sont globalement très bien comportés.
00:18:48 - Vous êtes des gens bien élevés.
00:18:50 - On est des gens bien élevés,
00:18:52 et puis avec un respect, un respect
00:18:54 pour toute la population qui nous a soutenus,
00:18:56 et qui nous soutient encore,
00:18:58 et pour qui on doit un respect mutuel,
00:19:00 parce que ce sont eux,
00:19:02 c'est grâce à eux,
00:19:04 les consommateurs,
00:19:06 qu'on est là, parce que justement,
00:19:08 on tient à continuer à remplir ces assiettes,
00:19:10 plutôt qu'elles ne soient remplies
00:19:12 demain davantage de produits d'importation
00:19:14 ne répondant pas à nos normes.
00:19:16 - Ça fait de la peine, Mme Le Floch,
00:19:18 c'est-à-dire que vous incarnez un monde ancien,
00:19:20 discipliné, bien élevé,
00:19:22 respectueux,
00:19:24 vous aimez votre métier,
00:19:26 il y a de l'émotion quand vous parlez,
00:19:28 vous êtes engagé, et certains
00:19:30 vous qualifient parfois d'extrême droite.
00:19:32 Franchement, je trouve que ce monde,
00:19:34 dans le milieu médiatique,
00:19:36 uniquement, bien sûr, pas le public,
00:19:38 je trouve effectivement parfois qu'on marche sur la tête,
00:19:40 pour reprendre l'expression du président de la République.
00:19:42 Gabriel Attal, sur la souveraineté.
00:19:44 - Nous voulons être souverains.
00:19:46 Souverains pour cultiver,
00:19:48 souverains pour récolter, souverains pour nous alimenter.
00:19:50 C'est le premier engagement que je prends ce matin.
00:19:52 Nous inscrirons l'objectif
00:19:54 de souveraineté dans la loi.
00:19:56 Nous le ferons avec les agriculteurs,
00:19:58 sur la base d'indicateurs clairs,
00:20:00 définis avec eux.
00:20:02 Nous consacrerons dans le Code rural l'agriculture
00:20:04 comme un intérêt fondamental de la nation.
00:20:06 - "Nous voulons être souverains",
00:20:08 je vous assure, parfois, c'est Gabriel Attal
00:20:10 qui dit ça.
00:20:12 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:14 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:16 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:18 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:20 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:22 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:24 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:26 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:28 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:30 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:32 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:34 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:36 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:38 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:40 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:42 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:44 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:46 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:48 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:50 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:52 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:54 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:56 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:20:58 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:00 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:02 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:04 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:06 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:08 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:10 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:12 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:14 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:16 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:18 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:20 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:22 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:24 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:26 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:28 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:30 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:32 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:34 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:36 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:38 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:40 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:42 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:44 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:46 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:48 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:50 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:52 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:54 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:56 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:21:58 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:00 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:02 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:04 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
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00:22:12 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
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00:22:22 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
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00:22:26 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:28 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:30 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:32 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
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00:22:38 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:40 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:42 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:44 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
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00:22:48 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:50 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:52 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:54 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:56 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:22:58 - C'est un mot qui est très bien prononcé.
00:23:00 - Les gens américains sont plutôt contents.
00:23:02 - L'écologisme est un totalitarisme.
00:23:04 - L'idéologie...
00:23:06 - L'écologisme, je le dis bien.
00:23:08 - L'idéologie...
00:23:10 - L'idéologie, je le dis bien.
00:23:12 - L'idéologie, je le dis bien.
00:23:14 - L'idéologie, je le dis bien.
00:23:16 - L'idéologie, je le dis bien.
00:23:18 - L'idéologie, je le dis bien.
00:23:20 - L'idéologie, je le dis bien.
00:23:22 - L'idéologie, je le dis bien.
00:23:24 - L'idéologie, je le dis bien.
00:23:26 - L'idéologie, je le dis bien.
00:23:28 - Les journalistes, c'est un peu comme ça,
00:23:30 les télévisions, parce qu'elles ont de l'influence.
00:23:32 - Les télévisions, c'est un peu comme ça,
00:23:34 les télévisions, parce qu'elles ont de l'influence.
00:23:36 - On a l'impression que c'est...
00:23:38 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:23:40 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:23:42 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:23:44 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:23:46 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:23:48 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:23:50 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
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00:23:56 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:23:58 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:00 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:02 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:04 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:06 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:08 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:10 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
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00:24:14 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:16 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:18 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:20 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:22 - Quand on arrive à proposer 4 vols en avion
00:24:24 - Alors les retraites justement
00:24:26 - Alors les retraites justement
00:24:28 - On a des retraites ridicules pour des carrières complètes
00:24:30 - Donnez les chiffres parce que les chiffres sont bruts
00:24:32 - C'est juste fou
00:24:34 - Alors la retraite moyenne de mémoire est de
00:24:36 - Alors la retraite moyenne de mémoire est de
00:24:38 - 900 et quelques euros et puis on a des conjoints
00:24:40 - 900 et quelques euros et puis on a des conjoints
00:24:42 - 900 et quelques euros et puis on a des conjoints
00:24:44 - 900 et quelques euros et puis on a des conjoints
00:24:46 - 900 et quelques euros et puis on a des conjoints
00:24:48 - 900 et quelques euros et puis on a des conjoints
00:24:50 - 900 et quelques euros et puis on a des conjoints
00:24:52 - Donc nous autres on mène des combats
00:24:54 - Donc nous autres on mène des combats
00:24:56 - On mène des procédures et on gagne à tous les coups
00:24:58 - Même le logiciel n'est pas bon pour réajuster
00:25:00 - Même le logiciel n'est pas bon pour réajuster
00:25:02 - Le mot logiciel hier est apparu dans la bouche du Président de la République
00:25:04 - Le mot logiciel hier est apparu dans la bouche du Président de la République
00:25:06 - On va marquer une pause
00:25:08 - Après, quelqu'un qui est fidèle de notre émission
00:25:10 - Après, quelqu'un qui est fidèle de notre émission
00:25:12 - Me dit "bah oui peut-être sommes-nous naïfs"
00:25:14 - Il dit "après 30 ou 40 ans de journalisme, il est touchant de voir
00:25:16 - Combien vous vous laissez encore prendre au charme de la communication
00:25:18 - Combien vous vous laissez encore prendre au charme de la communication
00:25:20 - C'est-à-dire les mots sans les actes
00:25:22 - C'est-à-dire les mots sans les actes
00:25:24 - Et d'une certaine manière il rejoint la pensée de Georges Fédé
00:25:28 - C'est à court terme tout ça
00:25:30 - C'est à court terme tout ça
00:25:32 - Il y a un salon d'agriculture
00:25:34 - Il y a un salon d'agriculture
00:25:36 - Vous avez raison d'acheter de la paix sociale
00:25:38 - Mais vraiment il faut arrêter aussi
00:25:40 - En fait il faut mener le combat culturel
00:25:42 - En fait il faut mener le combat culturel
00:25:44 - Les petits hommes gris ou les ministres ont parfois pas beaucoup de courage
00:25:48 - Pour dire effectivement sur les plateaux de télévision "arrêtez avec l'écologisme"
00:25:54 - Ce que j'emploie depuis ce matin, depuis 9h
00:25:58 - Mais il faut du courage, évidemment, il faut du courage
00:26:00 - Parce que toute la société médiatique va te taper dessus
00:26:02 - On va marquer une pause, vous restez évidemment avec nous
00:26:06 - On va saluer nos amis d'Europe 1
00:26:08 - C'est la chandeleur, j'espère monsieur Thomas Hill, que vous m'avez préparé des crêpes
00:26:12 - Bonjour
00:26:14 - Il est à l'antenne sur Europe 1 et nous, nous allons marquer une pause
00:26:20 - Après cet exercice quotidien, si vous voulez
00:26:23 - Marine Lanson a préparé peut-être des crêpes et elle vous les apportera en fin d'émission
00:26:27 - Peut-être, peut-être
00:26:29 - En tout cas il faut qu'elle les fasse parce qu'il est 9h25, à tout de suite
00:26:33 - 9h32, Sommeil à la Midi, bonjour
00:26:41 - Bonjour Pascal, bonjour à tous
00:26:44 - Rassurez-vous, malgré les polémiques, elle ne compte pas démissionner
00:26:48 - Ce sont les mots d'Amélie Oudé à Castera sur TF1 ce matin
00:26:52 - La ministre de l'éducation a tout de même reconnu la médiocrité de ses premiers pas à la tête de son super ministère
00:26:58 - Le début n'a pas été bon, évidemment, a-t-elle concédé ?
00:27:02 - Dépôt de plainte de l'Union des étudiants juifs de France suite à l'agression antisémite de 3 étudiants
00:27:08 - Des étudiants qui ont été pris à partie par des militants antisionistes à l'université de Strasbourg
00:27:14 - Des faits qui se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi
00:27:18 - Et puis un raton laveur qui fait beaucoup de dégâts, c'est bel et bien ce rongeur qui est à l'origine de la panne de courant massive
00:27:25 - Qui a plongé Toronto et près de 7000 de ses habitants dans le noir total
00:27:30 - Selon le gestionnaire d'électricité Toronto Hydro, l'état de l'animal qui s'est introduit dans l'une des stations du centre-ville est pour l'heure
00:27:37 - Inconnu
00:27:39 - C'est pas à Paris que ça arriverait, à Paris les ratons laveurs sont...
00:27:43 - Nous c'est les surmulots à Paris
00:27:45 - Exactement
00:27:46 - Je crois que nous sommes avec Laure Parra qui est en direct de Miramas sur un blocage peut-être ou sur un barrage
00:27:53 - Laure qui va nous expliquer l'état d'esprit si ce barrage ou ce blocage sont levés
00:27:59 - Bonjour Laure, que pouvez-vous nous dire ?
00:28:04 - Ce que je peux vous dire c'est que pour ces agriculteurs que vous voyez à l'image, alors évidemment au moment du direct il y a un poids lourd qui passe devant eux
00:28:11 - Le compte n'y est pas, ils ont décidé de maintenir les blocages, alors pas sur les autoroutes mais d'organiser comme ici devant la zone clé sud
00:28:20 - Des opérations de filtrage, là ils sont en train de discuter avec un camion réfrigéré
00:28:25 - Leur objectif c'est bien de vérifier les marchandises dans les camions réfrigérés
00:28:29 - Et vous voyez au moment où on se parle, la porte du camion s'est ouverte et ils vont aller vérifier l'origine des aliments ou des différentes fluctuations qu'il y a à l'intérieur
00:28:41 - Leur objectif est de dénoncer évidemment tous les produits qui viennent de l'extérieur
00:28:46 - Alors j'essaye d'entendre, il n'y a pas l'origine là sur ce qu'ils sont en train de montrer
00:28:52 - Donc voilà, vous voyez ils veulent quand même maintenir la pression et s'ils ont choisi cette zone clé sud, Pascal, c'est parce que ici c'est près de 1000 à 1500 camions qui viennent, chargent et déchargent tous les jours
00:29:05 - Et donc du coup ils veulent montrer leur capacité de nuisance, il y a une dizaine de tracteurs qui se sont installés à l'entrée de cette zone d'activité
00:29:16 - Et ils veulent montrer et dénoncer surtout tous les aliments qui viennent hors Europe ou des aliments... attendez on veut me montrer quelque chose si vous voulez bien
00:29:27 - Donc de la tomate pré-tranchée, il n'y a même pas d'origine, on ne sait même pas le produit d'où il vient, ça c'est pas normal
00:29:35 - Et c'est transporté avec des huîtres, donc la tomate il faut savoir qu'elle se conserve à 14° et les huîtres à 1°
00:29:43 - Après on nous dit les tomates sont dégueulasses, regardez il y a de l'eau, ça c'est les frigos, 1° ça dénature tout le produit, voilà ce qu'on met dans les rayons aujourd'hui
00:29:53 - Vous vous obligez à donner l'origine
00:29:56 - Voilà Pascal, je voulais vous montrer au moins cette séquence pour vous, l'illustration de ce que dénoncent ces agriculteurs
00:30:02 - C'est une séquence fascinante, c'est une séquence en direct, alors il n'y aura pas des contrôles tous les jours mais on voit bien comment ça se passe, c'est très intéressant d'ailleurs
00:30:10 - Je vous remercie grandement Lord Parra parce que c'est un exemple absolument significatif
00:30:14 - On va retourner sur les blocages hier et on va entendre beaucoup d'agriculteurs et notamment à Chili-Mazarin au moment où effectivement hier on a imaginé qu'ils se dispersent
00:30:26 - Je crois qu'on peut quand même tous être fiers de ce qui s'est passé ces derniers jours, il y a des sentiments partagés, on n'est pas toujours dans la grande euphorie, on se pose des questions de savoir si on a abouti à ce qu'on voulait
00:30:40 - Globalement je pense que oui on a avancé, on a déjà marqué des points par rapport à l'opinion publique, tout le monde a parlé de l'agriculture ces derniers temps, tout le monde a bien parlé de l'agriculture et bien parlé des agriculteurs
00:30:55 - Donc comme vous l'a dit Damien, avant de partir on voulait avoir certaines garanties, on voulait avoir certaines précisions, maintenant on les a
00:31:05 - Écoutons des agriculteurs justement à Epone par exemple sur l'autoroute 13, comment ont-ils réagi ? La 13
00:31:12 - Je dirais qu'on est un peu amers à vrai dire, on a des satisfactions un petit peu et on attend des écrits parce que le gouvernement on sait bien qu'il parle, il parle et derrière on attend toujours
00:31:25 - Donc là on attend des mesures écrites, rapides pour la plupart et après dans le temps on est encore là à vérifier qu'ils vont bien faire tout ce qu'ils ont dit qu'ils allaient faire
00:31:37 - De toute façon on sera présent au salon d'agriculture parce qu'en tant que jeune agriculteur on y sera quand même, après s'il faut faire un truc, là après on se mettra en accord avec nos syndicats et nos chefs
00:31:49 - Autre témoignage, les réactions après les annonces faites par Bruno Le Maire
00:31:56 - Je ne crois pas mais il a largement ce qu'il faut, il n'a qu'à mettre les gens de l'OSB à s'occuper de ça, c'est les contrôleurs qu'on a sur l'environnement, qui viennent nous contrôler tous les jours dans nos fermes
00:32:07 - Que représentent 150 contrôleurs par rapport au nombre de GMS ? C'est une goutte d'eau, par contre ce que j'ai peur c'est que ce soit les agriculteurs qui soient encore contrôlés
00:32:21 - Connaissez-vous une autre profession que les agriculteurs qui sont autant contrôlés ? Nous on est contrôlés par satellite, on est contrôlés par tout un tas de choses, est-ce qu'il y a d'autres professions qui sont autant contrôlées ? J'aimerais le savoir
00:32:35 - Décryptage avec vous Mme Le Floch, je rappelle que vous êtes présidente nationale de la coordination rurale de ce qu'on vient d'entendre
00:32:41 - 150 contrôleurs supplémentaires dans les GMS, c'est-à-dire les grandes et moyennes surfaces, ont été annoncés par le ministre de l'économie Bruno Le Maire
00:32:50 - Alors je crois qu'on est le seul syndicat à ne pas croire en l'égalim et le gouvernement là, avec ce qu'ils ont annoncé, continue à croire que l'égalim est la solution pour ramener des prix dans nos fermes
00:33:04 - Ils vont même jusqu'à penser qu'un égalim européen serait satisfaisant, mais comment fait-on alors que de nos fermes il n'y a que un tiers de la production qui finit en grande surface ?
00:33:16 - Comment est-ce qu'on traite le tiers qui va à l'export et comment on traite le tiers qui finit soit en nutrition animale pour les chiens chats, et je vous rappelle quand même que les croquettes de chien sont souvent vendues plus cher que des côtes de porc
00:33:31 - On rappelle ce qu'est la loi égalim, parce que je ne suis pas sûr que tout le monde... alors il y a l'égalim 1, égalim 2, égalim 3, ça n'a jamais marché, c'est une usine à gaz, pardonnez-moi de le dire comme ça, et de simplifier pour le coup, ça ne marche pas en fait
00:33:43 - Ça ne marche pas, alors j'allais dire dans le troisième tiers on a aussi toute la solide - C'est quoi égalim ?
00:33:47 - Alors égalim c'est la loi qui devait justement ramener de la rémunération aux agriculteurs en partant du premier maillon pour aller vers l'industriel avec un premier contrat dans lequel on définissait les coûts de production, cette matière première agricole était sanctuarisée et c'est à partir de ce prix là que l'industriel négocie ensuite avec le distributeur
00:34:09 - Et ça, ça ne marche pas ? - Et ça, ça ne marche pas
00:34:11 - Et pourquoi ça ne marche pas ? - Parce que les industriels disent "nous sur 100% des produits on ne commercialise avec la distribution que pour tel pourcentage, donc on va tenir compte de ce prix, ce coût de production uniquement à hauteur de ce pourcentage" ensuite ces coûts de production là s'appuient sur...
00:34:30 - Vous avez tous compris ce que madame Lefloc a dit ?
00:34:33 - C'est compliqué mais en tout cas...
00:34:35 - Moi quand je ne comprends pas, je dis je ne comprends pas, je sais que généralement les gens quand ils ne comprennent pas ils disent rien, ils disent comme ça, mais moi je ne suis pas sûr d'avoir compris ce que vous venez de m'expliquer
00:34:44 - Alors on a défini, il y a des méthodes pour chacune des productions agricoles pour définir des coûts de production, ces coûts de production en général s'appuient sur des fermes de référence, ces fermes de référence ont été en général choisies il y a 30 ans, ces fermes sont amorties,
00:35:00 ces fermes ne sont pas celles des jeunes agriculteurs qui sont avec des coûts d'investissement bien supérieurs...
00:35:06 - Donc en fait c'est plus cher
00:35:07 - Et donc des coûts de production supérieurs, une fois qu'on a défini ce coût de production, normalement l'industriel à qui on vend nos produits va aller négocier avec les distributeurs pour dire "je vais vous vendre du lait, je me suis engagée à payer les producteurs tel prix, maintenant je veux que cette matière première agricole soit sanctuarisée"
00:35:28 Vous avez l'actualiste en face, il dit "ok, tu veux 50 centimes du litre de lait pour tes producteurs, oui mais dans notre négociation, je ne vais payer 50 centimes que pour la moitié du lait puisque l'autre moitié je l'amène à l'export"
00:35:43 Donc il y a toujours des contournements et...
00:35:47 - Donc il faut un égalime pour tout, y compris pour l'exportation
00:35:50 - Il faut un égalime pour tous les produits
00:35:52 - Il faut un égalime pour tout
00:35:53 - Oui mais il faut un égalime mondial, c'est très con, quelque chose ne marche pas c'est toujours pareil, c'est terrible
00:35:57 - Mais moi j'ai eu ces débats 50 fois, c'est à dire que sur ces débats il y en a qui disent "c'est parce qu'on ne va pas assez loin sur l'Europe" et d'autres qui disent "c'est parce qu'on va trop loin" donc on n'en sort jamais
00:36:07 - Si, l'Europe est la solution
00:36:09 - André Salini est cohérent mais il a changé d'adresse depuis le début de la semaine et maintenant il veut un égalime européen
00:36:15 - Non mais André, André, j'ai peur que vous soyez comme beaucoup sur l'Europe... Gauthier, j'ai peur que vous soyez comme beaucoup sur l'Europe sur une position un peu idéologique
00:36:26 - Non pas du tout
00:36:27 - Mais si parce qu'à marche forcée
00:36:28 - Je suis quelqu'un de pragmatique
00:36:30 - Bah oui, ça ne marche pas égalime
00:36:32 - La France toute seule ne peut plus rien aujourd'hui sur la scène internationale, dans tous les domaines
00:36:36 - Oui mais on dit rien, on dit ça sur tous les sujets, et bah peut-être que vous vous trompez, pardonnez-moi de le dire comme ça, puisqu'en fait depuis 40 ans tout ce qu'on fait ne marche pas
00:36:45 - En fait, tout ce que nous faisons ne marche pas, il y a peut-être un moment où on peut se dire "tiens, si on changeait en fait"
00:36:52 - Pourquoi vous dites que rien ne marche ?
00:36:53 - L'immigration, le nucléaire, l'agriculture
00:36:56 - Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:36:59 - La France n'a pas sa responsabilité
00:37:00 - Sur le nucléaire c'est la France, c'est pas l'Europe, c'est la France qui a décidé de ralentir, voire même d'arrêter la filière nucléaire
00:37:05 - Mais je ne dis pas que l'Europe, je dis sur tous les sujets globalement, l'école, l'hôpital, les services publics
00:37:14 - Ça n'a rien à voir avec l'Europe
00:37:15 - Mais je ne vous dis pas que ça a rien à voir avec l'Europe
00:37:17 - L'école et l'hôpital n'ont rien à voir avec l'Europe
00:37:19 - Je vous dis que tout ce que nous faisons depuis 40 ans, globalement, ça ne marche pas
00:37:24 - Non, il ne faut pas dire ça
00:37:26 - Mais qu'est-ce qui marche ?
00:37:27 - Il y a des succès, y compris en matière scolaire, en matière hospitalière
00:37:31 - En matière scolaire il y a des succès, mais lesquels ?
00:37:34 - Les classements PISA, on est nuls !
00:37:36 - Il faut relativiser
00:37:38 - Vous avez parlé à des gosses qui sortent de l'école ? Vous leur avez demandé qui est Louis XIV ?
00:37:46 - Parce qu'on organise les Jeux Olympiques
00:37:49 - Nous avons des grandes écoles qui marchent bien, des écoles d'ingénieurs qui sont réputées au plan international
00:37:55 - Ceci dit, si on parle d'école d'ingénieurs, ma fille est en école d'ingénieurs à Gris
00:38:00 - Et alors ?
00:38:01 - Elle est allée sur les points de blocage parce qu'elle est consciente de l'avenir de notre métier
00:38:07 - Tous ces ingénieurs ou futurs ingénieurs sont ceux qui demain vont nous donner des idées, ou participeront à la recherche
00:38:16 - Ou nous diront comment faire, alors même qu'ils ne viennent pas avec nous sur les barrages
00:38:21 - Alors qu'ils devraient essayer de comprendre les problèmes pour justement nous apporter une partie des solutions demain
00:38:27 - Alors l'école justement, le problème numéro 1 étant la suradministration, évidemment
00:38:32 - Ça c'est vrai
00:38:34 - Oui vous dites toujours "ça c'est vrai"
00:38:36 - Puisqu'on parle d'école, comment ?
00:38:38 - Le problème numéro 1 de l'école c'est la nouvelle ministre surtout
00:38:40 - Ah bah justement, elle a parlé ce matin
00:38:42 - Elle était ce matin sur...
00:38:44 - Elle veut pas s'arrêter de parler au moins 24h ?
00:38:46 - Elle remet une pièce dans la machine à chaque fois
00:38:49 - C'est sa pire ennemi
00:38:51 - Dire "je n'envisage pas de démissionner" c'est quand même quelque chose en termes de communication, c'est fou
00:38:57 - Quand on passe à autre chose, elle aura d'autres questions sur des sujets de fond
00:39:00 - Mais parce que ces gens là pensent toujours qu'en parlant, ils vont arrêter...
00:39:06 - Alors vous qui faites parfois de la communication de crise, ils pensent qu'en parlant ça va solutionner les choses
00:39:10 - Alors que la meilleure chose, ce serait qu'ils se taisent
00:39:14 - C'est jamais perdu, mais parce qu'elle s'allie sur Gabriel Attal, son intervention par exemple sur une crise
00:39:20 - C'est parce qu'elle s'est dit "comme Gabriel Attal, je vais raconter quelque chose de personnel"
00:39:24 - Elle a pas subi les consignes de Gabriel Attal surtout
00:39:26 - Là ce qu'elle dit sur "je ne peux pas démissionner" ça signifie tout simplement "je vais parler cash comme Gabriel Attal"
00:39:32 - Le problème c'est que non, il n'y a que Gabriel Attal qui peut faire du Gabriel Attal
00:39:35 - Et on attend toujours les ministres délégués, ils devaient arriver après le discours de parole du général du gouvernement
00:39:39 - J'allais dire que c'est un truc de dingue, c'est un peu familier, pardon
00:39:42 - Les ministres délégués, les secrétaires d'Etat sont toujours pas là, donc on a des ministères XXL
00:39:47 - Par exemple on a pas de ministre des Transports
00:39:49 - Non il n'y a pas de ministre des Transports, il n'y a pas de ministre du Logement
00:39:51 - On s'en passe ? - Non mais on s'en passe, c'est peut-être que c'est ça, on s'en passe
00:39:56 - Bon est-ce qu'on peut écouter... - Il est en Argentin
00:39:59 - Fuera, Afuera - Exactement
00:40:01 - Vous savez que... - T'as vu il a tout supprimé
00:40:04 - Mais aux Etats-Unis il n'y a pas de ministère des Sports
00:40:07 - Et les Etats-Unis ont le plus de médailles depuis toujours aux Jeux Olympiques
00:40:11 - Il n'y a pas de premier ministre des Etats-Unis
00:40:13 - Est-ce qu'on peut écouter Madame Boudéa Castera qui était donc ce matin chez nos amis de TF1, qu'on salue
00:40:19 - Bonjour - Bonjour, ça va peut-être être au revoir plus rapidement qu'on pense
00:40:24 mais pour le moment c'est bonjour
00:40:26 - C'est une grève qui a été suivie, on s'y attendait
00:40:31 L'appel à la grève avait été posé dès le 22 décembre
00:40:34 - Avant votre nomination à l'éducation
00:40:36 - Et les revendications qui ont été exprimées par les organisations syndicales, je ne les découvre pas
00:40:40 Je les connais, j'ai beaucoup échangé avec elles, avec l'intégralité d'entre elles dans les 15 derniers jours
00:40:45 Ces revendications, je les entends, je les respecte et elles savent, les organisations syndicales, que j'ai fait moi-même
00:40:51 de l'attractivité des métiers de l'enseignement, l'une de mes trois priorités
00:40:55 - Alors, on va parler de...
00:40:56 Bon, ça c'est le premier passage, il y en a un deuxième passage où elle a dit "je ne souhaite pas démissionner"
00:41:00 mais c'est vrai qu'il y a un problème d'incarnation, il y a une sorte de visage de mater Dolorosa
00:41:04 - Oui c'est ça, il y a une bonne contre-couche
00:41:06 - Parce qu'effectivement, la grève avait été organisée avant son arrivée, contre les classes de niveau, redoublement, l'uniforme
00:41:13 mais le taux de participation aurait été beaucoup plus faible s'il n'y avait pas eu toutes les polémiques autour d'Amelia Oudea Castellar
00:41:21 Moi on me rapporte ce qui se dit en classe des profs contre Amelia Oudea Castellar, il y a des choses invraisemblables
00:41:25 - Elle est détestée par les professeurs
00:41:28 - Casse-toi, même j'ai vu dans les slogans
00:41:30 - Bon, j'ai parait-il dit "solutionné", si j'ai dit ça, vraiment, je demande au public de me pardonner
00:41:35 - Vous voyez que le niveau baisse
00:41:36 - Voilà, c'est un fidèle auditeur qui dit "solutionné", alors vraiment, je le retire si j'ai dit ce mot-là
00:41:41 - Vous parlez comme Oudea Castellar
00:41:43 - Madame Oudea Castellar, soyez indulgente
00:41:47 - Un continuum de synergie
00:41:49 - Ah oui, elle a dit ça, un continuum de synergie
00:41:52 - C'est magnifique, un continuum de synergie, j'ai envie de l'encadrer
00:41:54 - Oui, mais parce que, en fait, elle n'est pas faite pour ça, elle n'est pas faite pour faire de la politique
00:41:59 - C'est entre Mater Dolorosa et Chagé-Pété
00:42:01 - Oui, elle n'est pas faite, elle est faite pour diriger dans le privé, manifestement
00:42:08 - C'est une forme de réalité alternative, même quand elle est ministre des Sports, on se souvient des phobiés des Anglais au Stade de France
00:42:14 - Elle a parlé de meurtrissure aussi, je crois, Madame Oudea
00:42:17 - Cela dit, personne n'a relevé, mais Emmanuel Macron, avec son exercice de dialogue stratégique, vous m'expliquerez ce que c'est
00:42:25 - Il a dit ça quand ?
00:42:26 - Tout à l'heure
00:42:27 - Tout à l'heure ? Ah, j'ai bien entendu, oui, tout à fait
00:42:29 - C'est quand même juste là, on est dans la novlangue totale
00:42:32 - Oui, mais d'ailleurs Emmanuel Macron qui n'était absolument pas présent sur la séquence agriculteur
00:42:37 et qu'il l'a récupéré en venant de Suède et en se mettant à la place de Gabriel Attal, c'est aussi...
00:42:42 - Il a récupéré le bon boulot de son premier ministre, il ne fallait pas qu'il ait tout le succès
00:42:46 - Bon, écoutons Madame Oudea Castellas sur sa démission qui ne viendra pas
00:42:51 - Moi, j'ai exprimé ce que j'avais à dire sur ce sujet
00:42:56 Mes valeurs, c'est celles du mérite, de l'effort et l'amant du travail bien fait
00:43:01 - Mais c'est quoi cette caste à abattre ? De quoi vous parlez ?
00:43:04 - Une déclaration de politique générale où des propos ont été tenus par Marine Le Pen d'un côté
00:43:08 et par Mathilde Panot de l'autre. J'ai voulu marquer ma désapprobation par rapport à ces interpellations
00:43:13 - Je ne sais pas ce que ça veut dire
00:43:17 - Elle n'est pas très bonne, on va dire
00:43:18 - Il y a du travail en termes de communication
00:43:20 - Non, mais c'est fini. La vérité, c'est que c'est fini parce que les gens, ça y est, ont une image et tu ne reviens pas
00:43:27 Tu ne te remets jamais d'une bonne ou d'une mauvaise...
00:43:29 - C'est un boulet qu'elle traînera
00:43:31 - Oui, mais je pense que... Je ne sais pas si elle ira passer
00:43:34 - Pourquoi on a de France Réveille Rouge pour la remplacer ?
00:43:36 - Parce qu'il y a eu une maladresse dès le départ
00:43:43 - Jean-Jacques Schervan-Schreiber, je crois, qui était resté sous Giscard
00:43:49 - Et puis je crois, Léon Schwarzenberg également, qui était resté...
00:43:52 - Elle a un bon bar
00:43:54 - Ah oui ? Oui, aussi, qui était resté très peu de temps
00:43:57 - Là, son crédit est très largement
00:43:58 - Eugénie Arenoux, il y a François Béroud comme nom qui circule pour la remplacer, qui a été ministre de l'éducation nationale
00:44:02 et qui n'a pas laissé un souvenir inféressable aux professeurs
00:44:05 - Oui, c'est la jeune génération qui arriverait au pouvoir, c'est bien
00:44:09 On va écouter quelques professeurs dans les salles de classe. Que disent-ils de Mme Moudet-Acastérat ?
00:44:14 - Ce qui nous fait mal, c'est que quand on croit à l'école publique et à l'éducation nationale, on se rend compte qu'en fait,
00:44:19 tout ce qu'elle est censée défendre, c'est l'exact contraire de ce qu'elle fait dans sa vie personnelle
00:44:23 Alors, on n'est pas pour taper sur le personnel, mais quand on fait le choix de la non-mixité, de l'entre-soi, du séparatisme social,
00:44:30 parce qu'il n'y a pas d'autre mot, on ne peut pas considérer qu'une personne qui porte ces idées-là dans sa vie personnelle
00:44:35 va être capable de porter le contraire dans sa vie professionnelle en étant ministre de l'éducation pour tous
00:44:40 - La ministre a commencé en dénigrant, en crachant au visage des enseignants et de l'école publique
00:44:46 Et donc, oui, aujourd'hui, ce qu'on dit, c'est que l'école publique, on est prêt à la défendre
00:44:50 Il faut la défendre, il faut la choyer, il faut s'en occuper, en prendre soin
00:44:54 C'est l'école de la République, c'est l'école de tous
00:44:56 Et oui, cette ministre a réussi à fâcher encore plus, s'il était possible, les enseignants
00:45:02 - Mais ce qu'elle dit, cette dame, elle a 100% raison, il faut choyer André Valigny, l'école publique
00:45:07 Mais on a fait un sondage hier pour Cnews, vous vous rendez compte que les gens, aujourd'hui, pensent que l'école privée est un meilleur enseignement ?
00:45:14 - C'est triste - Bien sûr que c'est triste
00:45:17 - Quand je vous dis que depuis 40 ans, on a fait en gros n'importe quoi sur tous les sujets
00:45:21 - Pas sur tous les sujets - Oui, mais vous ne m'avez pas dit sur lequel on avait bien marché, mais il est possible
00:45:26 Je trouve que sur le foot, on a progressé - Sur le nucléaire, on était en tête
00:45:30 - Mais quand Giscard rend la boutique en 81, on est 100%
00:45:35 - Et on a continué avec Mitterrand ? - On est 100%
00:45:38 - Ça a commencé avec qui ? - Ça a commencé avec François Hollande, hélas
00:45:43 - Confirmé par Emmanuel Macron, qui s'est réveillé il y a deux ans, ça - Un langage de vérité, parce qu'il était ministre, François Hollande
00:45:50 - Pas du nucléaire - J'ai une question, si je peux me dire
00:45:52 - Regardez le sondage, simplement, je crois que c'est 63%, posez une question, Madame Lefebvre, et puis après on fera une pause
00:45:58 - Alors, on sait que le budget de l'agriculture, pour nous agriculteurs, les 9 milliards dès de la PAC
00:46:04 - 11 - 11 milliards
00:46:08 - Ça inclut en fait le ministère, allez, on va partir sur 11 milliards pour les agriculteurs
00:46:12 - Alors que vous en donnez 22 - Tout à fait
00:46:14 - Vous en donnez 22 à l'Europe, c'est pas du tout un système qui marche sur la tête, vous en donnez 22 à l'Europe et ils vous en rendent 11
00:46:20 - Alors, donc du coup, voilà, le budget pour 500 000 agriculteurs, 400 000 fermes
00:46:27 Est-ce qu'on peut, vous avez en tête, l'effectif dans l'éducation et le budget de l'éducation ?
00:46:32 Parce que je pense qu'un parallèle peut être fait, nous on nourrit l'ensemble de la population
00:46:36 et l'éducation est là pour justement apporter cet enseignement qui profite à tout le monde
00:46:41 c'est deux sujets d'intérêt général, nourrir et être enseigné
00:46:45 et un parallèle pour montrer comment l'agriculture finalement ne coûte pas si cher
00:46:50 parce que je rappelle, à chaque foyer, il y a à peu près 28 millions de foyers, 28-29 millions de foyers en France
00:46:57 ça représente autour de 320 euros par an à chaque foyer l'agriculture
00:47:02 donc c'est moins d'un euro par jour, mais l'éducation c'est bien plus que ça
00:47:06 donc nous l'agriculture, on est toujours visé comme étant des assistés, mais voilà, on fait aussi un rôle qui est important
00:47:12 Merci en tout cas, merci, on va marquer une pause et merci de nous avoir montré tous ces visages des agriculteurs
00:47:21 loin parfois des caricatures qui sont proposées à la télévision
00:47:24 on a vu des gens très formés chez vous, très jeunes, également très remarquables sur le plan de l'humanité
00:47:33 donc ça a été une séquence, je trouve, très digne, ça a été une séquence extrêmement intéressante
00:47:39 et je pense qu'il a touché le plus grand nombre
00:47:41 Merci beaucoup Madame Lefloch, on va marquer une pause et on va recevoir Monsieur Trossero, Règlement de Comptes à Marseille
00:47:48 on parlera également de Gérard Miller et puis comme c'est vendredi, Jacques Vendreau sera là, je pense que Jacques il est là d'ailleurs
00:47:54 Ah oui, donc, M. Gauthier Lebret, vous allez devoir partir
00:48:01 Déjà contrairement à hier, j'ai le droit de venir aujourd'hui
00:48:03 Pourquoi hier vous n'aviez pas le droit de venir ?
00:48:05 Vous étiez ici, vous n'avez même pas remarqué mon absence, il y a eu beaucoup de commentaires
00:48:09 Vous travaillez sous le canot ou vous reposez ?
00:48:15 Je suis à l'antenne mais...
00:48:17 Il va en manif' à l'épuisant
00:48:19 Ah oui, on peut annoncer à nos amis
00:48:23 C'est sur C8 avec Cyril Hanouna ?
00:48:25 Absolument
00:48:26 C'est une nouvelle émission ?
00:48:27 Une nouvelle émission de débat de société politique à 18h50 jusqu'à 21h samedi et dimanche
00:48:32 Samedi et dimanche, d'abord on salue Cyril qui nous écoute de temps en temps
00:48:36 et puis on souhaite bonne chance à cette nouvelle émission puisque c'est le groupe Canal sur C8
00:48:41 et on vous écoutera demain
00:48:43 Prenez des notes sur ce qui s'est dit dans cette émission
00:48:46 Ah bah c'est...
00:48:47 Gauthier
00:48:48 Ah bah non mais il faut faire très attention
00:48:50 La pause et nous revenons
00:48:54 On est à Marseille, Denis Trossero, merci d'être avec nous
00:48:57 Vous êtes journaliste spécialisé police-justice
00:49:00 On va parler évidemment dans quelques instants de votre livre
00:49:03 On parlera évidemment d'autres choses dans cette demi-heure
00:49:06 Mais c'est ça qui m'a étonné, contrairement à ce qu'on entend de façon récurrente
00:49:10 Écrivez-vous sur les radios et les chaînes d'information
00:49:13 Le code d'honneur des grands voyous d'hier n'avait rien à envier à ce qui se passe aujourd'hui
00:49:17 avec jusqu'à 8 morts en moins de 15 jours sur le pavé marseillais par exemple en août 2023
00:49:22 Au fond vous dites, le crime à Marseille c'est comme avant, ça n'a pas changé
00:49:26 Ça n'a pas vraiment changé, non
00:49:28 Il faut se souvenir que ce qui a changé en fait c'est davantage les guerres de territoire autour de la drogue
00:49:34 Avant c'était plutôt la prostitution, c'était plutôt des guerres de bandes rivales pour le contrôle des discothèques
00:49:42 En 92-93 il y a eu une vingtaine de morts entre Aix et Marseille pour le contrôle
00:49:47 Il n'y a pas plus de morts aujourd'hui ?
00:49:49 Si, alors il y a plus de morts quantitativement puisqu'il y en a quand même beaucoup plus
00:49:56 Entre 2022-2023, 49 morts sur le pavé marseillais sur fond de guerre des stups, ça fait beaucoup
00:50:03 Mais il y avait quand même entre une vingtaine, une trentaine, voire une quarantaine dans les années à la fin du 19e siècle
00:50:09 et ces dernières années aussi
00:50:12 On va en parler bien sûr avec vous, vous êtes été longtemps à la Provence
00:50:16 C'est l'occasion de saluer tous nos amis de la Provence et de cette chère ville de Marseille
00:50:21 et puis de se souvenir que Jeanne Saccomano en son temps avait écrit "Bandit" à Marseille
00:50:26 Jeanne qui avait commencé je crois au Méridional ou au Provençal
00:50:30 et "Bandit" à Marseille était devenu "Borsellino" immortalisé par Belmondo et Delon
00:50:38 Jacques Deray ?
00:50:40 Jacques Deray bien sûr
00:50:41 Roxy Frédie et François Capella
00:50:42 Exactement et c'était l'histoire de Carbon et Spirito dans les années 20
00:50:48 Effectivement Roxy Frédie et François Capella, Capella c'était Belmondo
00:50:53 Nicole Calfon
00:50:54 Nicole Calfon qui nous écoute régulièrement et qu'on peut saluer
00:50:58 Don Simon Sabiani qui était premier adjoint maire de Marseille
00:51:01 fait afficher sur les murs de Marseille "Ne touchez pas à ces hommes, ce sont mes amis"
00:51:05 Sabiani qui a ensuite collaboré, bien sûr, il y avait Michel Bouquet également
00:51:11 qui jouait un notaire ou un avocat dans le film
00:51:14 Sommeillé à la midi c'est à vous
00:51:16 Ils lèvent le camp, les ponts de blocage devraient progressivement disparaître
00:51:23 Aujourd'hui certains agriculteurs ont repris la route cette nuit
00:51:26 d'autres partiront dans le courant de la matinée
00:51:29 Sur l'autoroute S6 les agriculteurs sont globalement satisfaits des annonces du gouvernement
00:51:33 mais maintenant ils attendent des actes
00:51:36 5 policiers pris à partie par une bande cagoulée
00:51:39 et armés d'une machette lors d'un refus d'obtempérer à Nice
00:51:42 4 d'entre eux ont été blessés pendant l'opération
00:51:45 dont un qui pourrait subir une intervention chirurgicale
00:51:48 selon le syndicat de police Unité SGP 06
00:51:52 Et puis 2 volontaires français tués en Ukraine
00:51:55 selon le gouverneur de la région de Kersen
00:51:57 ils ont été ciblés par une frappe russe à Berislav dans le sud du pays
00:52:01 localité qui a effuyé une attaque de drone massive
00:52:05 Merci beaucoup Somaya
00:52:08 Dans l'actualité du jour, Gérard Miller
00:52:10 puisque 3 femmes accusent le psychanalyste et réalisateur Gérard Miller d'agression sexuelle
00:52:15 Et vous êtes toujours là ?
00:52:17 Je vous ai dit au revoir tout à l'heure
00:52:19 Monsieur Gauthier Lebrez
00:52:21 Pendant la nuit ils ont essayé de me chasser
00:52:24 J'ai mis de la glue sur la chaise
00:52:26 Je vous ai dit au revoir
00:52:28 Il va falloir nous laisser
00:52:30 J'ai de la glue là, je ne peux plus bouger
00:52:32 Non parce que notre ami Jacques Vendredi va arriver dans un instant
00:52:35 Donc 3 femmes accusent le psychanalyste Gérard Miller d'agression sexuelle et d'un viol
00:52:40 Vous le savez il a 75 ans, il assure dans elle
00:52:42 n'avoir jamais abusé sexuellement de quiconque et sans aucune circonstance
00:52:46 Il a répondu, il a fait un communiqué
00:52:49 Rien de ce que j'ai perçu ne m'indiquait qu'elle voulait mettre un terme à la situation
00:52:52 car sinon à l'instant même j'y aurais mis un terme
00:52:55 parce qu'il a reconnu quand même des relations manifestement intimes
00:52:58 et ce qui est intéressant
00:53:01 parce que le numérique a de la mémoire
00:53:03 c'est ce qu'il disait sur un cas similaire
00:53:06 de quelqu'un sur lequel il n'y avait absolument aucune preuve
00:53:10 et il faut toujours respecter la présomption d'innocence
00:53:13 comme nous le faisons avec M. Gérard Miller
00:53:15 mais lui manifestement ne la respectait pas
00:53:17 vis-à-vis de Gérald Darmanin en l'espèce
00:53:20 Ecoutez ce qu'avait dit M. Miller sur un plateau de télévision
00:53:23 Lorsqu'une femme s'est plaint du ministre de l'intérieur et est allée en justice
00:53:26 le ministre est resté ministre de l'intérieur
00:53:28 et vous allez donner des leçons à la LFI ?
00:53:30 Et dans son visage il y a toute cette bienveillance coutumière qui la tienne
00:53:35 cette gentillesse, cet humour, cet esprit
00:53:38 c'est ça qu'on aimait chez Gérard Miller véritablement
00:53:43 Vous savez moi c'est la seule personne
00:53:45 bien sûr je soutiens la présomption d'innocence
00:53:49 mais bon je note quand même une certaine tartufferie
00:53:51 c'est la seule personne avec qui j'étais un jour sur un plateau de télé
00:53:54 qui est venue me voir après le plateau de télé
00:53:56 et qui m'a regardée dans les yeux en me disant
00:53:58 "vous êtes quelqu'un de très dangereux"
00:54:00 Moi je n'ai jamais été soupçonnée de quoi que ce soit
00:54:03 et bref je soutiens sa présomption d'innocence évidemment
00:54:07 mais je note aussi que souvent les gens qui sont le plus promptes à faire la morale
00:54:10 et qui sont le plus vertueux, qui s'affichent le plus la vertu
00:54:13 depuis Tartuffe on le sait
00:54:15 sont souvent des gens qui ont des choses à cacher
00:54:17 et donc manifestement les féministes s'y pront à réagir
00:54:21 Il n'y a pas de tweet de Sandro Usopp ?
00:54:23 Il n'y a pas de "la une de libération" ? Je l'attends
00:54:25 Donc manifestement il y a deux points de mesure
00:54:27 quand c'est Gérard Depardieu on se déchaîne
00:54:29 mais quand c'est Monsieur Miller...
00:54:31 Ils n'ont pas la même aura
00:54:33 Ils n'ont pas la même aura quand même
00:54:35 et la même place dans l'imaginaire collectif
00:54:37 Vous avez raison
00:54:39 Ce que je sais c'est que Sandro Usopp n'a pas tweeté
00:54:41 et qu'en effet, on parle de présomption d'innocence
00:54:43 mais Monsieur Miller a présenté ça aussi comme un jeu de séduction
00:54:46 donc c'est ça également
00:54:48 il l'a pas nié, il a présenté ça comme un jeu de séduction
00:54:51 ce qui relèverait quand même d'une agression sexuelle
00:54:54 Bon, manifestement ces jeunes femmes n'ont pas pris ça pour un jeu de séduction
00:54:57 Mais tout ça doit être prescrit j'imagine
00:55:00 parce qu'on est sur 2004
00:55:04 on est sur 1990
00:55:06 Muriel Cousin affirme avoir subi des attouchements
00:55:10 Si elles étaient majeures à l'époque, oui c'est prescrit
00:55:14 Et donc 2004 et puis 1993
00:55:17 une jeune femme de 19 ans
00:55:19 qui travaillait comme baby-sitter pour le psychanalyste
00:55:22 rapporte aussi une agression sexuelle alors qu'il la raccompagnait chez elle en voiture
00:55:26 Dans l'actualité également, Lynne Renaud
00:55:31 interrogeait ce matin sur la fin de vie
00:55:34 et c'est un sujet qui effectivement passionne les Français
00:55:40 sur lequel il est difficile d'avoir un avis définitif
00:55:43 Et un projet de loi aussi
00:55:45 C'est difficile d'avoir un avis définitif
00:55:47 et c'est aussi difficile d'avoir un projet de loi
00:55:49 et à un moment on l'attend
00:55:50 C'est normal
00:55:51 Pourquoi c'est normal ?
00:55:52 Parce que c'est un sujet très délicat
00:55:54 qui touche à l'intime
00:55:56 et si je peux vous dire en un mot
00:56:00 quelles sont mes interrogations
00:56:03 moi je serais parlementaire aujourd'hui
00:56:05 je sais pas ce que je voterais
00:56:07 tout en étant d'obédience socialiste
00:56:10 tout en étant de gauche
00:56:12 je lis beaucoup de choses là-dessus
00:56:14 je lis tout ce qu'écrivent les églises
00:56:17 catholiques, protestantes, juifs, musulmans
00:56:20 je lis aussi beaucoup de tribunes dans la presse
00:56:23 de médecins, de professeurs de médecine, de soignants
00:56:26 à qui on a appris qu'il fallait sauver la vie
00:56:29 donner la vie et sauver la vie
00:56:31 et pas donner la mort
00:56:32 et vous voyez je peux dire aujourd'hui
00:56:34 que je suis "soulagé" de ne plus être parlementaire
00:56:38 parce que je ne sais pas ce que je voterais
00:56:40 je serais intimement très perplexe
00:56:43 devant ce vote qu'on va sûrement organiser à l'automne
00:56:47 Écoutons Aline Renaud, elle était ce matin sur RTL
00:56:50 J'ai vu ma mère mourir
00:56:53 dans des souffrances épouvantables
00:56:58 ma mère, elle disait "fais quelque chose, fais quelque chose"
00:57:02 j'ai vu Loulou partir dans des souffrances aussi
00:57:08 et je me dis "on n'a pas le droit de souffrir comme ça"
00:57:13 "on n'a pas le droit de souffrir"
00:57:14 quand tout le monde sait qu'il n'y a plus rien à faire
00:57:19 c'est la fin, vous souffrez de partout
00:57:23 et on vous laisse souffrir, souffrir, souffrir
00:57:27 donc si vous avez le choix de votre vie
00:57:31 vous devez avoir le choix de votre fin
00:57:34 on ne peut pas laisser souffrir les gens comme ça
00:57:37 d'ailleurs ils le demandent
00:57:39 moi si j'avais pu faire quelque chose pour ma mère
00:57:41 jamais je n'aurais laissé souffrir ma mère comme ça
00:57:45 alors on parle des soins palliatifs, d'accord
00:57:50 mais ce n'est pas tout à fait au point
00:57:52 on peut faire mieux
00:57:54 bien sûr, mais j'entends tout à fait ce témoignage
00:57:57 et je le respecte absolument
00:57:59 d'abord je ne sais pas dans quelle année ça s'est produit
00:58:01 et aujourd'hui on a quand même fait énormément de progrès
00:58:03 il y a des lois qui ont été faites
00:58:04 qui permettent de la sédation profonde et continue
00:58:07 la loi Claes-Léonetti
00:58:08 voilà, qui sont des lois qui répondent à quasiment la majorité des cas
00:58:11 vous savez, j'ai lu le livre du professeur Claude Grange
00:58:14 qui préside une unité de soins palliatifs
00:58:17 et qui dit que 90% des gens qui disent "j'aimerais être tué"
00:58:22 quand ils sont en soins palliatifs
00:58:23 et bien ils ne veulent plus, ils n'ont plus ce choix-là
00:58:26 et quand vous avez un journaliste qui sort un livre
00:58:29 pour raconter le suicide d'une militante de la DMD
00:58:31 qui s'appelle Jacqueline Henkel
00:58:33 qui l'a aidée à se tuer en mars 2022
00:58:37 à travers un suicide à la CST qui était illégal
00:58:39 elle n'avait aucune pathologie, cette dame, aucune
00:58:42 elle a juste simplement voulu mourir
00:58:44 sans pathologie
00:58:45 c'est ça le monde qu'on nous prépare ?
00:58:46 c'est un monde où les gens, juste parce qu'ils sont vieux
00:58:48 et ils ne veulent pas vieillir, vont se tuer ?
00:58:51 il y a monsieur Misraki qui est un journaliste
00:58:53 qui vient d'écrire effectivement un livre
00:58:55 il dit "à 75 ans, moi je veux..."
00:58:57 la promotion du suicide
00:58:58 moi aussi ça m'a choqué j'avoue
00:59:00 elle n'avait pas de pathologie, cette dame
00:59:02 mais ça vous choque, c'est étonnant, ça vous choque
00:59:05 quelqu'un qui saute d'un pont devant vous, vous ne l'aimerez pas
00:59:07 parce qu'elle prouve
00:59:08 en tout cas, l'État va le sauver, cet homme
00:59:12 l'État, il est de la souffrance
00:59:13 écoutons le deuxième passage de Lynne Renaud
00:59:16 "pour ses funérailles"
00:59:20 elle a évoqué ce moment tragique
00:59:23 ça fait partie du métier
00:59:25 quand je faisais mon métier
00:59:27 on préparait tout d'avance, détail par détail
00:59:30 je suis la même là, avant de mourir
00:59:33 je suis pareil, j'organise tout
00:59:36 surtout que mon attaché de presse
00:59:39 laisse entrer des fans à l'église
00:59:42 à Saint-Sylpice
00:59:44 ils ont été là toute ma vie
00:59:46 pourquoi ils ne seraient pas là à la fin ?
00:59:48 comme des amis, comme ma famille
00:59:50 les fans pour moi, c'est ma famille
00:59:53 bon, ça c'est des fans
00:59:55 que des fans entrent dans Saint-Sylpice
00:59:58 ils ont été là toute ma vie
01:00:00 bon, c'est un sujet effectivement
01:00:03 très délicat
01:00:04 il est difficile d'avoir une position définitive
01:00:06 ce que disait André Valigny est juste
01:00:08 je respecte absolument toutes les positions
01:00:10 il n'y a pas un sens de l'histoire
01:00:12 qui fait que ça devrait être fait
01:00:13 parce que c'est comme ça, c'est le progressisme
01:00:15 on peut discuter
01:00:16 nous ne diabolisons aucune position
01:00:18 j'ai eu une expérience personnelle douloureuse
01:00:20 où j'ai pu prendre des décisions
01:00:22 et je dois dire que
01:00:24 j'ai changé d'avis sur cette question
01:00:26 j'ai changé d'avis parce que
01:00:28 tous les témoignages que j'ai reçus
01:00:29 d'abord parce que c'est un élément qui est arrivé
01:00:31 il y a un grand nombre d'années
01:00:33 et que depuis, en effet, il y a beaucoup de choses qui ont changé
01:00:35 ça n'est pas assez dit
01:00:37 et ce que Mme Renaud ne prend pas en compte
01:00:39 et la deuxième chose c'est que
01:00:41 tous les témoignages m'ont montré que finalement
01:00:43 on va détruire une zone grise
01:00:45 et que en détruisant cette zone grise
01:00:48 je rejoins ce que dit Eugénie
01:00:50 on prend vraiment un risque majeur
01:00:52 réellement
01:00:53 la vérité aussi c'est que chacun a été confronté
01:00:55 parfois à ces situations
01:00:56 et que ça se faisait sans loi
01:00:58 c'est-à-dire que vous parliez avec le médecin
01:01:00 vous aviez un...
01:01:02 l'infirmière en permanence passait
01:01:04 et dit "ne touchez pas à cet aiguille de morphine
01:01:06 parce qu'au-delà il y aura un arrêt cardiaque"
01:01:08 bien sûr
01:01:10 et aujourd'hui ça existe, c'est la sédation profonde et continue
01:01:12 oui mais là je ne parle même pas de ça
01:01:14 c'est-à-dire que les médecins savaient ce qu'ils devaient faire
01:01:16 il y avait une sorte de...
01:01:18 de choses non écrites
01:01:20 de lois non écrites qui faisaient que...
01:01:22 une humanité...
01:01:24 Règlement de compte à Marseille de Nitro-Sero
01:01:26 d'ailleurs c'est une préface de Franz-Olivier Gisbert
01:01:28 qui est un Marseillais célèbre
01:01:30 bon c'est...
01:01:32 le livre est formidable, bien évidemment
01:01:34 et Marseille, il y a une mythologie du crime à Marseille
01:01:37 mais les zones de non-droit
01:01:39 commençons par cela
01:01:41 ces fameuses zones de non-droit
01:01:43 est-ce qu'elles existent ?
01:01:45 oui et qu'est-ce qu'on peut faire pour qu'elles n'existent plus ?
01:01:49 - Alors les zones de non-droit ça a été...
01:01:51 moi je me souviens de...
01:01:53 de syndicats policiers qui dès la fin des années 80
01:01:56 parlaient de zones de non-droit
01:01:58 je raconte dans le livre
01:02:00 une réunion entre les syndicats de police
01:02:02 et le préfet de l'époque
01:02:04 le préfet de police, à l'époque c'était préfet délégué à la sécurité
01:02:07 qui s'était exprimé lors d'une...
01:02:09 en présence de ces syndicats
01:02:11 et qui avait dit "Messieurs, nous sommes sur une poudrière"
01:02:14 fin des années 80, début des années 90
01:02:16 on savait qu'il y avait des cités dans lesquelles
01:02:18 on ne pouvait plus rentrer déjà
01:02:20 et donc là-dessus
01:02:22 on a bâti tout un discours de bien-pensance
01:02:24 de pudeur
01:02:26 pour ne pas reconnaître
01:02:28 que des phénomènes étaient en train de se produire dans les cités
01:02:31 qu'il y avait une espèce d'économie parallèle
01:02:33 qui gangrenait ces cités-là
01:02:35 et on a tardé, je raconte dans le livre également
01:02:38 que dès le mois de septembre
01:02:40 2012
01:02:42 est réuni à Paris un comité interministériel
01:02:44 à l'initiative de M. le Premier ministre Jean-Marc Ayrault
01:02:47 où on va prendre la mesure de la gravité de la situation
01:02:49 pour dire "il faut résoudre le problème, il faut trouver des solutions"
01:02:52 c'était il y a 12 ans
01:02:54 Mme Samia Ghali, qui était élue des quartiers nord de Marseille
01:02:56 dira "il faut envoyer l'armée"
01:02:58 alors peut-être que l'armée c'est un peu excessive
01:03:00 M. Valls, ministre de l'Intérieur de l'époque
01:03:02 dira "non non, ce n'est pas le rôle de la République de faire ça"
01:03:05 mais je crois qu'on a tardé
01:03:07 et qu'aujourd'hui la situation à Marseille est assez...
01:03:09 est tellement grave
01:03:11 - Mais est-ce que cette idée que j'entends parfois
01:03:13 est juste de dire qu'au fond
01:03:15 on laisse en place parce que c'est une forme de paix sociale
01:03:18 qu'on achète et qu'on n'est pas mécontent
01:03:22 au fond de cela, ça permet de faire vivre
01:03:24 toute une population
01:03:26 est-ce que ça, ça existe ?
01:03:28 - Ça a longtemps été le discours
01:03:30 moi je me souviens d'un élu des quartiers nord
01:03:33 maire des quartiers nord de Marseille
01:03:35 qui avait coutume de dire
01:03:37 à Marseille, il n'y a pas de violences urbaines
01:03:39 il n'y a pas de problèmes dans les cités
01:03:41 évidemment avec le problème de la drogue
01:03:43 mais il y a aussi le problème des violences urbaines en France
01:03:45 au prétexte que tout se résolvait
01:03:47 par le problème, par la solution miracle
01:03:49 qui était une espèce de symbiose
01:03:51 entre le soleil, l'Olympique de Marseille
01:03:53 le tissu associatif qui est très dense
01:03:55 dans les quartiers nord de Marseille
01:03:57 on oublie, comme vous le dites, effectivement
01:03:59 qu'on avait l'impudeur de ne pas reconnaître
01:04:02 que, en fait, cet argent de la drogue
01:04:05 fait vivre des familles entières
01:04:07 il me racontait par exemple une anecdote
01:04:09 sur une famille dans laquelle
01:04:11 il y avait trois enfants, où la mère ne travaillait pas
01:04:13 alors la mère était mère isolée
01:04:15 il n'y avait pas de père
01:04:17 et le plus jeune était à l'école primaire
01:04:19 le second était à la fac
01:04:21 et le troisième était trafiquant
01:04:23 il ramenait des sous à la maison
01:04:25 c'était presque lui qui avait la valorisation sociale
01:04:27 familiale, parce que c'était lui qui permettait
01:04:29 à la cellule familiale de fonctionner
01:04:31 je crois qu'aujourd'hui on a repris la mesure de ça
01:04:33 et on a l'impression que rien ne change jamais
01:04:35 quand je disais à monsieur Valigny que
01:04:37 c'est un des exemples
01:04:39 je veux dire, ce sujet on le refera dans 10 ans
01:04:41 on l'a fait il y a 10 ans
01:04:43 - ça ne touche pas que la France
01:04:45 - oui, mais ça je m'en fiche
01:04:47 - ça veut dire que le problème est plus général
01:04:49 que le problème franco-français
01:04:51 moi j'ai une question à vous poser, monsieur Tresseiro
01:04:53 que pensez-vous de l'idée que j'ai depuis toujours
01:04:55 de taxer, de frapper
01:04:57 de pénaliser
01:04:59 les consommateurs
01:05:01 avec des amendes très très élevées aux consommateurs
01:05:03 s'il n'y a plus de consommateurs, il n'y a plus de trafic
01:05:05 pourquoi on ne pénalise pas plus les consommateurs
01:05:07 on les connait, ils montent dans les quartiers nords le soir
01:05:09 ils redescendent avec de la drogue
01:05:11 pourquoi il n'y a pas des barrages tous les soirs pour les arrêter
01:05:13 et leur mettre des contraventions et des amendes
01:05:15 - vous n'avez pas tort, c'est une des mesures
01:05:17 que je suggère à la fin de mon livre
01:05:19 je formule 20 propositions
01:05:21 - elles sont formidables les 20 propositions
01:05:23 - elles sont parfois un peu cinglantes
01:05:25 mais vous avez raison, le département des Bouches-du-Rhône
01:05:27 et notamment Marseille ont battu tous les records
01:05:29 de fonds cette année avec près de
01:05:31 50 000 AFD
01:05:33 vous connaissez les amendes forfaitaires délictuelles
01:05:35 de 200 euros qui sont distribuées
01:05:37 - c'est 2000 euros qu'il faut mettre - voilà, mais il ne faut pas mettre 200 euros
01:05:39 - il faut mettre 2000 euros
01:05:41 - il y a même la jeunesse dorée marseillaise qui va
01:05:43 s'approvisionner dans les quartiers nord de Marseille
01:05:45 ou qui fait appel aux Uber-cheat
01:05:47 pour plus de tranquillité
01:05:49 mais ça ne pourra pas suffire, M.Vallini
01:05:51 - ces zones de droit
01:05:53 existent depuis à peu près 4 décennies
01:05:55 moi je les ai connues dans les années 80
01:05:57 - mais ces zones de droit ça veut dire quoi ?
01:05:59 vous n'aurez aucun ministre de l'intérieur qui vous le dira
01:06:01 qu'il y a des zones de non-droit
01:06:03 mais en réalité si vous voulez
01:06:05 quand vous avez des policiers qui se font caillasser
01:06:07 des pompiers qui se font caillasser
01:06:09 des médecins eux-mêmes
01:06:11 qui n'osent plus rentrer dans certains territoires
01:06:13 ça s'appelle comment ?
01:06:15 une zone d'un autre droit
01:06:17 - et qu'est-ce qu'il faut faire ? - celui d'une criminalité souterraine
01:06:19 - qu'est-ce qu'il faut faire ? - où chacun s'en accommode
01:06:21 - qu'est-ce qu'il faut faire ? - vous avez deux
01:06:23 attitudes possibles
01:06:25 soit effectivement vous achetez la paix sociale
01:06:27 et vous avez vu où ça nous a amené
01:06:29 les fameuses émeutes
01:06:31 soit vous avez une politique
01:06:33 très offensive
01:06:35 en termes de police et surtout
01:06:37 de justice et vous luttez frontalement
01:06:39 par une politique de
01:06:41 tolérance zéro contre ces trafiquants
01:06:43 - pourquoi vous trouvez que Gérald Darmanin
01:06:45 va contre la police de Marseille ?
01:06:47 - va contre la police de Marseille ?
01:06:49 - "reverser les hommes de PSG
01:06:51 en sécurité publique ne résoudra pas tout"
01:06:53 - vous vous en surprimez mais la goutte d'eau qui a fait déborder
01:06:55 le vase de l'insupportable ce sont les mots et les postures
01:06:57 de leur ministre Gérald Darmanin
01:06:59 comment oser dire que les résultats de la PG de Marseille
01:07:01 ne sont pas bons alors qu'à l'été 2022
01:07:03 il est venu soutenir ici que les taux
01:07:05 d'élucidation des homicides étaient supérieurs à la moyenne française
01:07:07 - oui parce qu'il est venu à Marseille il y a un peu plus
01:07:09 d'un an pour dire que les taux d'élucidation
01:07:11 de PG étaient formidables
01:07:13 et que trois mois plus tard il revient à la police
01:07:15 enfin pas lui, mais M. Frédéric Guiveau
01:07:17 qui est le directeur général de la police nationale
01:07:19 il revient à Marseille, il y aura cette fameuse haie d'honneur
01:07:21 au moment où on commence à envisager
01:07:23 la réforme de la police judiciaire
01:07:25 en mettant un espèce de directeur
01:07:27 départemental de la police nationale
01:07:29 à la tête de chaque département
01:07:31 pour essayer de contrôler
01:07:33 - et ça c'est mieux ou c'est plutôt bien ?
01:07:35 - non tout le monde est contre
01:07:37 les magistrats spécialisés sont contre
01:07:39 - pourquoi il le fait ?
01:07:41 - il reprend le pouvoir, il ne vous a pas échappé qu'on n'en parle plus
01:07:43 - oui mais attendez
01:07:45 - on a mis ça sous le tapis
01:07:47 - il a un intérêt
01:07:49 forcément et son intérêt c'est le même que
01:07:51 les policiers
01:07:53 - il se reprend le pouvoir
01:07:55 ce sont des mesures
01:07:57 - monsieur Trossero s'il vous plaît
01:07:59 - je pense qu'il y a une volonté de contrôler la police judiciaire
01:08:01 de mettre, alors tant que ça sera
01:08:03 des problèmes de droit commun ça ne pose pas de problème
01:08:05 mais dès lors que telle ou telle politique
01:08:07 sera concernée à un titre ou à un autre
01:08:09 ça va poser de réels problèmes
01:08:11 et tous les anciens patrons de la PG de Marseille
01:08:13 que j'ai interrogés, même monsieur le procureur général
01:08:15 de Versailles, Marxime Amonti
01:08:17 qui est un des plus grands magistrats
01:08:19 de France, est intervenu
01:08:21 pour expliquer par A+B que la vraie forme
01:08:23 était 4 fois mauvaise
01:08:25 et donc il l'a expliqué en conférence des
01:08:27 générales des procureurs
01:08:29 parce que c'est toujours la même suspicion
01:08:31 qui règne sur l'Etat
01:08:33 c'est à dire cette espèce de contrôle
01:08:35 du pouvoir
01:08:37 sur les enquêtes judiciaires
01:08:39 - ce que vous disiez
01:08:41 alors ce qui est intéressant c'est dans les 20 propositions pour sauver Marseille
01:08:43 - dans ces 20 propositions, ce qui m'étonne moi
01:08:45 c'est qu'elles ne soient pas mises en place
01:08:47 déjà je lisais mais dans les 20 propositions
01:08:49 par exemple vous dites "déployer des correspondants de nuit
01:08:51 déployer 500 correspondants de nuit dans les cités
01:08:53 afin de restaurer la tranquillité tranquille
01:08:55 ces correspondants pourraient être l'équivalent des voisins
01:08:57 vigilants" mais alors
01:08:59 ça serait quoi ces correspondants qui
01:09:01 - ce seraient des gens
01:09:03 qui seraient un peu plus mobilisés si j'ose dire
01:09:05 par les problèmes de sécurité
01:09:07 - mais ça c'est payé par qui ? C'est des fonctionnaires ?
01:09:09 - non, non, non, non, non, non
01:09:11 - ce serait des sortes de référents
01:09:13 pas des balances entre guillemets
01:09:15 - ben oui, oui, oui, je me suis demandé ce que c'était
01:09:17 - on ne peut plus se résoudre
01:09:19 je pense qu'on est en train de comprendre
01:09:21 en France que la sécurité c'est pas l'affaire que des gendarmes
01:09:23 - réinstaller les commissariats dans les cités
01:09:25 ben oui, parce qu'il n'y a pas de commissariat dans les cités
01:09:27 - non, non, non, à la cité Félix-Piat
01:09:29 le commissariat a disparu
01:09:31 il y a quelques années, ils en sont sortis
01:09:33 tous les uns après les autres
01:09:35 - c'est terrifiant par exemple
01:09:37 - il y a les services publics
01:09:39 - pardonnez-moi André Vadigny
01:09:41 - la police de proximité, Yonnel Jospin, c'était bien
01:09:43 - André Vadigny, la démission de l'état
01:09:45 quand je dis qu'on... - non, non, pas la démission
01:09:47 l'état Jospin-Chevenement, police de proximité
01:09:49 - oui, mais là on est en 2024, il n'y a pas de poste, il n'y a pas de bureau
01:09:51 municipaux dans les quartiers prioritaires, il n'y en a pas
01:09:53 - ben il faut en mettre - à Marseille
01:09:55 - je suis d'accord, mais ils vont être cassés demain
01:09:57 vous dites
01:09:59 vous installez demain un bureau de poste
01:10:01 - vous avez baissé les bras à l'avance
01:10:03 - je pense que c'est fichu - vous avez vu le Bac Nord, vous avez vu
01:10:05 le courage qu'ils ont quand les policiers vont dans ces quartiers
01:10:07 - oui, mais André Vadigny
01:10:09 moi je pense
01:10:11 depuis bien longtemps que c'est fichu
01:10:13 - mais non - et je vais vous dire pourquoi
01:10:15 c'est que les solutions qu'il faudrait prendre, personne ne les prendra
01:10:17 moi je les prends et je les sors
01:10:19 définitivement, définitivement
01:10:21 vous entendez bien ? - vous les sortez de quoi ? du quartier ?
01:10:23 - oui, définitivement
01:10:25 à la deuxième, troisième année, ils ne reviennent plus jamais
01:10:27 ils sont à vie en prison
01:10:29 - à vie ? - à vie
01:10:31 c'est-à-dire qu'à la quatrième, cinquième ou sixième
01:10:33 c'est-à-dire tolérance zéro
01:10:35 c'est-à-dire que la première fois, effectivement, tu ne dis rien
01:10:37 la deuxième fois, tu diras, la troisième fois, tu diras
01:10:39 il y a un moment, est-ce la septième, est-ce la huitième, est-ce la neuvième ?
01:10:41 - quand ils ont une place de prison, il faudrait un million
01:10:43 - mais je... - un million de places de prison
01:10:45 - je vous répète
01:10:47 à partir d'un moment
01:10:49 - ils ont la tolérance
01:10:51 - ils l'appliquent ça aux Etats-Unis cette règle
01:10:53 - et je les mets sur une île
01:10:55 je les mets où vous voulez, mais personne ne prendra ça
01:10:57 donc dans dix ans
01:10:59 on aura exactement la même discussion
01:11:01 ce qui est plutôt logique d'ailleurs
01:11:03 - un million de places de prison
01:11:05 - jusqu'au jour où les gens n'auront tellement marre
01:11:07 qu'effectivement ça sera différent
01:11:09 alors le trafic de stupéfiants
01:11:11 doit devenir un crime
01:11:13 je suis étonné qu'il ne le soit pas par exemple
01:11:15 - alors, attention
01:11:17 - le trafic de stupes ça existe déjà
01:11:19 uniquement pour ce qu'on appelle les importations en bande organisée
01:11:21 c'est possible de 30 ans et de plus d'un million d'euros d'amende
01:11:23 mais ça n'arrive
01:11:25 devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône qui siège à Aix-en-Provence
01:11:27 ça n'arrive au maximum qu'une fois par an
01:11:29 tout le reste est jugé encore actionnel
01:11:31 et alors est-ce que ce n'est pas suffisamment dissuasif ?
01:11:33 - mais vous avez 100% raison
01:11:35 mais pourquoi ce n'est pas fait ?
01:11:37 - il faut savoir ce qu'on veut
01:11:39 souvent le mot de Churchill
01:11:41 "là où il y a une volonté il y a un chemin"
01:11:43 - mais ce n'est pas de moins l'un, ça c'est de courage
01:11:45 d'ailleurs vous dites, il faut des juges courageux
01:11:47 - il faut se souvenir
01:11:49 - il faut des juges courageux
01:11:51 - je ne sais pas si vous vous souvenez en 1971
01:11:53 au moment de la fin de la French Connection
01:11:55 les Etats-Unis et notamment
01:11:57 la brigade des stups américaine
01:11:59 la fameuse DEA
01:12:01 Drug Enforcement Administration
01:12:03 avaient apostrophé l'Etat français
01:12:05 et saisit M. Raymond Marcelin
01:12:07 qui était le ministre de l'intérieur
01:12:09 en lui disant "ça suffit la France
01:12:11 vous avez tous les laboratoires de fabrication
01:12:13 d'héroïne implantés à Marseille
01:12:15 avec les meilleurs chimistes
01:12:17 les meilleurs chimistes
01:12:19 qui transformaient la morphine basse
01:12:21 qui arrivait de Turquie
01:12:23 qui inondait ensuite le marché américain
01:12:25 on a décidé avec des policiers venus de Paris
01:12:27 puis ceux de Marseille
01:12:29 d'éradiquer complètement ces labos
01:12:31 et on est arrivé à mettre un terme
01:12:33 à ce trafic d'héroïne qui inondait les Etats-Unis
01:12:35 c'était un peu différent aujourd'hui
01:12:37 - Jacques Vandrouw va arriver sur le plateau
01:12:39 cette fois-ci je vais vraiment remercier Gauthier Lebret
01:12:41 mais vous voyez en fait la sécurité à Marseille
01:12:43 ça fait partie d'une phrase que je dis en permanence
01:12:45 sur beaucoup de choses
01:12:47 tout ce qu'on a essayé depuis 40 ans ne marche pas
01:12:49 c'est assez bête ce que je dis
01:12:51 tout ce qu'on a essayé ne marche pas
01:12:53 il faut changer
01:12:55 faut-il la police faire son travail
01:12:57 - J'arrive pas à me décoller
01:12:59 - Arrêtez, Jacques Vandrouw arrive
01:13:01 un mot simplement
01:13:03 Michel Jassy est mort
01:13:05 Michel Jassy évidemment la jeune génération
01:13:07 peut-être ne sait pas qui l'aimait
01:13:09 c'était une légende, c'était sans doute
01:13:11 c'était le Mbappé à l'époque
01:13:13 toute la France connaissait exactement
01:13:15 et je voulais simplement vous montrer pendant que Jacques Vandrouw
01:13:17 va arriver sur ce plateau un document
01:13:19 moi j'aime bien les archives, un document fait par la télévision
01:13:21 française sur Michel Jassy
01:13:23 à l'époque avec un commentaire
01:13:25 d'époque et qui raconte la vie de
01:13:27 Michel Jassy, regardez c'est formidable
01:13:29 - En noir et blanc
01:13:31 - Comme Monsieur Tout-le-Monde après une journée bien remplie
01:13:33 ce jeune premier aux yeux candides retrouve ainsi chaque soir
01:13:35 son petit bonheur. Ce petit bonheur ce sont
01:13:37 les moments trop rares qu'il passe en compagnie de sa femme
01:13:39 et de sa petite fille Pascale et pourtant
01:13:41 ce père de famille tranquille ce n'est pas Monsieur Tout-le-Monde
01:13:43 c'est Michel Jassy le plus grand athlète
01:13:45 français de tous les temps. Sa journée est
01:13:47 beaucoup plus longue que celle du commun des mortels
01:13:49 elle est réglée au chronomètre comme ses records
01:13:51 à l'heure du massage depuis son réveil
01:13:53 à 7 heures du matin, Jassy a déjà
01:13:55 avalé 20 kilomètres de course à pied dans les bois
01:13:57 il en est ainsi chaque jour
01:13:59 tout ceci pour en arriver là
01:14:03 sur une piste où des milliers de spectateurs
01:14:07 l'acclament pour pousser à fond sur l'admirable
01:14:09 mécanique qu'il a mise au point
01:14:11 à force d'énormes sacrifices
01:14:13 Jassy qui a 26 ans n'est pas un homme exceptionnel
01:14:17 ce n'est pas un monstre
01:14:19 ses qualités il les a acquises grâce à sa volonté
01:14:21 et cela donne cet admirable spectacle de l'athlète
01:14:31 sûr de lui qui pulvérise le record du monde
01:14:33 des 3000 mètres en 7 minutes 49 secondes
01:14:35 2 dixièmes
01:14:37 Piri l'ancien recordman du monde
01:14:39 aurait terminé à plus de 20 mètres derrière lui
01:14:41 *applaudissements*
01:14:43 on peut être une grande vedette et continuer
01:14:49 de mener la vie de tout le monde, Jassy est un amateur
01:14:51 il ne mène pas une vie de milliardaire
01:14:53 chaque jour il se rend à son journal où il est typographe
01:14:55 et c'est là qu'il a lui-même mis un point
01:14:57 final à son dernier exploit en composant
01:14:59 la page qui relâche son extraordinaire performance
01:15:01 - Avec le plomb à chaque lettre
01:15:07 - Vous vous rendez compte le changement de...
01:15:09 - Jassy était typographe, c'était la plus grande star
01:15:11 du sport avec Jacques Antil de l'époque
01:15:13 et il est en train de bosser à l'usine
01:15:15 pour l'équipe peut-être
01:15:19 alors l'équipe a eu une bonne idée comme toujours
01:15:21 lorsqu'il y a un mort
01:15:23 un sportif mort qui reste
01:15:25 dans l'histoire, dans la légende
01:15:27 et bien il y a cette une, une légende française
01:15:29 Michel Jassy
01:15:31 nous sommes très heureux de recevoir sur ce plateau
01:15:33 Pierre Richard qui est... *rires*
01:15:35 qui est venu
01:15:37 pour nous présenter son nouveau film
01:15:39 - Générique
01:15:41 - Ah oui, générique
01:15:43 - S'il vous plaît
01:15:45 - C'est un triomphe justement
01:15:55 - Oui - C'est un triomphe
01:15:57 - Tout le monde m'en parle
01:15:59 - Oui mais bon - Ils me disent "Où vous êtes vendredi ?"
01:16:01 - Et là vous êtes sur notre plateau
01:16:03 - Sur notre plateau parce que je voudrais d'abord faire un clin d'oeil
01:16:05 à Michel Jassy, c'était formidable
01:16:07 Vous savez on a une chance énorme en France
01:16:09 c'est qu'on a des patrimoines sportifs
01:16:11 Michel Jassy,
01:16:13 Jacques Antille, les frères Boniface
01:16:15 Yannick Noah,
01:16:17 Michel Platini, Bernard Hinault
01:16:19 on a une chance incroyable
01:16:21 on a des monstres qui
01:16:23 nous ont quittés mais qui quelque part sont
01:16:25 encore vivants parce que tellement ils ont compté
01:16:27 pour nous dans notre histoire
01:16:29 mais au-delà de tout ça, il y a les Jeux Olympiques
01:16:31 - Et là vous êtes venu en pyjama
01:16:33 - Non mais attendez
01:16:35 la tenue officielle
01:16:37 - C'est un baby gros - Non non non
01:16:39 arrêtez, arrêtez
01:16:41 c'est la tenue officielle des Jeux
01:16:43 - Ah bah si, vous êtes venu avec votre baby gros
01:16:45 - Regardez
01:16:47 regardez
01:16:49 - Ah là oui
01:16:51 - Là c'est pas mal non ?
01:16:53 - Non mais je trouve d'abord - Il y a le tennis, il y a le short
01:16:55 et il y a le survêtement
01:16:57 - Et je trouve que c'est très réussi et puis c'est un emblème que j'aime beaucoup
01:16:59 le coq sportif - Alors c'est une marque magique
01:17:01 - Oui - Comme à Gidard, magique
01:17:03 - Exactement, le coq sportif c'est notre enfance
01:17:05 c'est Noah qui a joué avec le coq sportif
01:17:07 - Bien sûr, là c'est Saint-Etienne, votre équipe préférée
01:17:09 - Ah bon ? - Les Verts de Saint-Etienne
01:17:11 - Ah ils avaient le coq - Les grands Verts de Saint-Etienne jouaient avec le coq sportif
01:17:13 - Et ça a été relancé parce que c'est une société
01:17:15 qui a été en difficulté
01:17:17 - Voilà, donc ils m'ont très gentiment le coq sportif prêté
01:17:19 le survêtement
01:17:21 - Ils vous l'ont donné ? - Non non non
01:17:23 ils m'ont prêté, ils m'ont bien, on est obligé de la ramener cet après-midi
01:17:25 je vous signale, ils m'ont mis un tout petit peu la pression
01:17:27 le maillot officiel
01:17:29 ils vont défiler
01:17:31 le 26 juillet, ils vont défiler avec tout ça
01:17:33 - Allez, non il y aura une tenue officielle
01:17:35 - Voilà la tenue officielle
01:17:37 - Non mais ils vont pas, il y aura un costume quand même
01:17:39 - Non mais un costume, oui
01:17:41 - Le 26 juillet pour la cérémonie d'ouverture ça sera pas comme ça
01:17:43 - Non non non - Ils ne le feront pas, voilà
01:17:45 - C'est ça, comme ça - Voilà
01:17:47 - Mais ça c'est tous les sportifs - Tous les sportifs
01:17:49 tous, tous, tous, parce que
01:17:51 ce que beaucoup de téléspectateurs ou auditeurs
01:17:53 d'Europe 1 ne savent pas, c'est que
01:17:55 à partir du moment où vous organisez
01:17:57 les Jeux, toutes les équipes
01:17:59 nationales sont qualifiées
01:18:01 - Oui - Le volleyball
01:18:03 - Ah oui - Le hockey sur gazon
01:18:05 - Tout, toutes les
01:18:07 toutes les - Disciplines
01:18:09 - Tous les sportifs sont qualifiés, enfin, avec des
01:18:11 évidemment des performances - Et on va pouvoir les acheter peut-être
01:18:13 - Mais bien commercialiser si on souhaite
01:18:15 - Mais bien sûr, regardez, regarde, la France derrière
01:18:17 - Oui - Euh, cher
01:18:19 - Non, vous savez le prix de ça, non ?
01:18:21 - Non, non, non, écoutez, là, je
01:18:23 j'en suis pas là encore
01:18:25 Là j'ai réussi à leur piquer ces tenues
01:18:27 mais faut les rendre cet après-midi
01:18:29 - Ça vous nous l'a montré déjà le t-shirt
01:18:31 - Voilà - Bon, comme c'est
01:18:33 - Voilà, moi c'est ce que je voulais vous dire - Non mais c'est très beau, je sais pas
01:18:35 - Et je vous donne rendez-vous vendredi prochain
01:18:37 - C'est blanc cassé ça s'appelle, hein
01:18:39 - Oui, blanc cassé - C'est un peu crème blanc cassé
01:18:41 - Et je vous donne rendez-vous vendredi prochain, vous allez
01:18:43 halluciner - Ah, bon, pour ça - Je vais répéter
01:18:45 cet après-midi - Ça c'est du teasing
01:18:47 L'essentiel chez Labros, c'est demain
01:18:49 12h55 sur C8, l'invité sera
01:18:51 le réalisateur Gilles Demestre
01:18:53 pour son nouveau film "Le dernier jaguar"
01:18:55 l'histoire d'une amitié profonde
01:18:57 entre une jeune fille et un jaguar
01:18:59 menacée par la déforestation et le braconnage
01:19:01 le film sort en salle mercredi
01:19:03 7 février, voyez un extrait
01:19:05 - Cette jeune fille c'est une actrice professionnelle
01:19:09 - Oui, c'est une actrice - Professionnelle
01:19:11 - Elle a déménagé, c'est une américaine
01:19:13 elle est venue s'installer au Mexique où on a tourné
01:19:15 avec sa famille, avec ses parents, son frère
01:19:17 et elle voyait le jaguar tous les jours
01:19:19 elle s'est préparée au film
01:19:21 à créer cette relation, ce lien entre eux
01:19:23 un lien vraiment d'amour, c'était incroyable
01:19:25 de les voir tous les deux, et nous on était tous
01:19:27 derrière des grilles, dans des cages, parce qu'on ne pouvait pas approcher
01:19:29 ce jaguar, c'est un vrai jaguar
01:19:31 enfin, il y a un prédateur très puissant
01:19:33 - Il n'y a pas de danger pour elle ?
01:19:35 - Alors, le seul
01:19:37 le seul qui la protège en fait
01:19:39 c'est cette relation, on n'attaque pas un ami
01:19:41 on n'attaque pas qu'une personne qu'on aime, et ce jaguar
01:19:43 est donc en relation avec elle très forte
01:19:45 et évidemment, moi, si je m'étais approché
01:19:47 du jaguar, il m'aurait attaqué, bien sûr
01:19:49 [Musique]
01:19:51 - Ça a été fabriqué en France,
01:19:53 Jacques ? - Oui
01:19:55 - Alors, c'est peut-être pour ça que c'est aussi cher, parce que le
01:19:57 suit est à 115 euros quand même
01:19:59 le maillot est à 90 euros
01:20:01 dit Marine, et le
01:20:03 short est à 70 euros
01:20:05 - Je sens que j'ai 60 euros
01:20:07 - 70 euros - Bon, je ne vais pas le rendre, du tout gardé
01:20:09 - Oui, là vous pouvez faire, non mais si c'est
01:20:11 fabriqué en France, ça c'est un exemple
01:20:13 effectivement, c'est sans doute un peu plus cher
01:20:15 Le docteur Millot, demain dans "Bonjour
01:20:17 docteur Millot" à 10h30 sur Cédios
01:20:19 Brigitte nous dira à quel moment il faut s'inquiéter
01:20:21 des trous de mémoire, est-ce que vous avez des trous de mémoire ?
01:20:23 - Oui - C'est vrai ? - Oui
01:20:25 il m'est arrivé de chercher ma voiture pendant deux jours
01:20:27 - Ah oui, ça c'est plus des trous de mémoire - C'était un petit peu embêtant
01:20:29 - C'est... c'est... c'est...
01:20:31 - Mais moi, on a un ami commun qui a
01:20:33 ne retrouvé pas sa voiture, parce qu'il ne savait plus où il
01:20:35 avait garé, il a été porté plainte pour
01:20:37 vol, bon jusque là tout va bien
01:20:39 et le lendemain, il
01:20:41 prend une rue qu'il ne prend pas d'habitude
01:20:43 et il a retrouvé sa voiture, il avait complètement oublié
01:20:45 qu'il avait garé sa voiture
01:20:47 à cet endroit là, mais il avait porté plainte entre temps
01:20:49 donc il n'a pas eu le droit de reprendre la voiture, un ami commun
01:20:51 Thierry Roland
01:20:55 - Thierry, c'est Thierry ? - Thierry
01:20:57 - Mais Thierry, quand je revenais
01:20:59 avec lui de voyage, il arrivait
01:21:01 dans le
01:21:03 parking de Roissy et
01:21:05 avant de voir sa voiture, il l'appelait
01:21:07 il l'appelait Bibiche, alors c'était très étrange
01:21:09 puisqu'il se baladait dans les couloirs
01:21:11 du parking, il disait "Bibiche, Bibiche
01:21:13 je suis de retour, je suis de retour" et puis
01:21:15 quand il arrivait, il parlait à sa voiture "je t'ai manqué"
01:21:17 "comment ça va ?"
01:21:19 donc c'était assez étrange en même temps
01:21:21 - Un personnage hors normes
01:21:23 - Il était fusionnel
01:21:25 - C'était pas la police de proximité, c'était la voiture de proximité
01:21:27 - Exactement, docteur Millot, écoutons
01:21:29 les trous de mémoire, en fait c'est dans les noms
01:21:31 qu'on a un problème, on ne s'en souvient pas
01:21:33 souvent comment il s'appelle
01:21:35 - C'est vrai, ça c'est vrai
01:21:37 - Ecoutons Brigitte sur ce sujet
01:21:39 - Alors à quoi c'est dû le fait d'oublier
01:21:41 c'est juste un tri que notre cerveau
01:21:43 fait tout seul ? - Oui c'est un tri, je te dis
01:21:45 qui va être fonction de tout un tas de choses
01:21:47 de l'intérêt, est-ce que c'est utile
01:21:49 que je garde ça ou pas ? - Oui il y a des gens qui ne se souviennent
01:21:51 pas des prénoms des autres par exemple
01:21:53 ça veut dire qu'ils ne portent pas d'intérêt
01:21:55 - Et tu sais pourquoi ? - Non - Parce que ça n'a pas de sens
01:21:57 des prénoms et des noms de famille
01:21:59 un nom de famille, ça n'a pas de sens
01:22:01 on n'arrive pas à le rattacher à quelque chose
01:22:03 sauf si c'est l'amour de ta vie, tu t'en souviendras
01:22:05 tu vois c'est toujours lié à l'émotion
01:22:07 sauf si le boulanger s'appelle
01:22:09 Pétrin, tu pourras t'en souvenir
01:22:11 mais tu vois, il faut qu'il y ait
01:22:13 du sens dans les choses
01:22:15 - Monsieur Trosserot était avec nous ce matin, on n'a pas parlé de l'OM
01:22:17 on ne peut pas passer à côté de l'OM
01:22:19 sans parler de
01:22:21 de la criminalité à Marseille
01:22:23 même si les choses ne sont pas liées a priori
01:22:25 - Si si, on aurait pu parler de l'OM, il y a un chapitre sur l'Olympique de Marseille
01:22:27 comme dit un procureur que je connais bien
01:22:29 le procureur Jacques Daleste
01:22:31 l'OM a toujours été
01:22:33 une grosse préoccupation judiciaire
01:22:35 avec des...
01:22:37 on l'a encore vu très récemment
01:22:39 les joueurs de foot qui se font cambrioler
01:22:41 ou homme-jacker en leur présence
01:22:43 ou en leur absence
01:22:45 les nombreuses affaires financières qui ont marqué
01:22:47 l'histoire de l'Olympique de Marseille
01:22:49 et puis les querelles internes à l'Olympique de Marseille
01:22:51 entre dirigeants aussi
01:22:53 - Et puis il y avait parfois des gens qui
01:22:55 étaient autour de l'OM
01:22:57 à un certain moment qui n'étaient sans doute pas tous recommandables
01:22:59 - Il y a eu un président de l'Olympique de Marseille
01:23:01 qui s'est suicidé
01:23:03 - Oui je crois que c'est Carieux non ?
01:23:05 - Jean Carieux
01:23:07 - Dans les années 70
01:23:09 - Il y avait même un ancien magistrat
01:23:11 Étienne Sécaldi qui quand il a été nommé
01:23:13 directeur général de l'OM il y a une vingtaine
01:23:15 d'années au début des années 2000
01:23:17 avait déposé plainte parce que
01:23:19 il soupçonnait des liens
01:23:21 entre
01:23:23 certains dirigeants
01:23:25 et le milieu marseillais
01:23:27 - Et bien c'est terminé, je vous remercie Denis Trocero
01:23:29 pour ceux qui aiment le football
01:23:31 évidemment c'est un nom magique
01:23:33 il y avait un joueur qui s'appelait Enzo Trocero
01:23:35 - Il y en a eu deux même
01:23:37 il y a eu Enzo et Victor Oscar
01:23:39 - Victor, Enzo était un pied gauche extraordinaire
01:23:41 parce que comme je suis d'Antelge j'ai vu ces joueurs là
01:23:43 sur le terrain, c'était un pied gauche formidable
01:23:45 un peu lent Enzo Trocero mais extraordinaire
01:23:47 pied gauche et Victor Trocero
01:23:49 - Un grand marseillais nous regarde en ce moment
01:23:51 Marius Trezor
01:23:53 - On le salue !
01:23:55 Règlement de comptes à Marseille, une histoire de la violence dans la cité fossienne
01:23:57 c'est chez Mareuil Édition
01:23:59 vraiment merci grandement
01:24:01 Monsieur Trocero
01:24:03 Nicolas Baillet était à la réalisation, Ludovic Lieber
01:24:05 était à la vision, Guillaume Marceau était au son
01:24:07 merci à Marine Lanson et à Benoît Bouteille
01:24:09 et puis la programmation qui s'occupe
01:24:11 si bien de vous, je salue
01:24:13 Nicolas Nissi, Magdalena Dervitch
01:24:15 Louis Lallement, Lino Vétèze
01:24:17 qui sont indispensables
01:24:19 bien évidemment à nos émissions
01:24:21 toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr
01:24:23 ce soir ce sera
01:24:25 Éliott Deval, nous on se retrouve
01:24:27 lundi matin et Jean-Marc Morandini
01:24:29 dans une seconde, passez un excellent
01:24:31 week-end, merci !
01:24:33 *Bruit de la porte qui s'ouvre*

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