Midi News (Émission du 31/01/2024)

  • il y a 8 mois
Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00 Bonjour et bienvenue à tous pour Midi News.
00:00:03 Avec cette information, à la une en cette mi-journée, l'interpellation de 18 agriculteurs interpellés non loin de Rungis, en amont vers Lessonne.
00:00:13 Ils ont été interpellés pour entrave à la circulation.
00:00:16 C'est la ligne rouge qui avait été fixée par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
00:00:20 Je vous rappelle, c'était Rungis et également les aéroports Orly et Roissière.
00:00:24 Le risque à présent, c'est l'énervement, l'enlisement du mouvement.
00:00:28 Nous allons suivre tout cela avec Audrey Bertheau et le cortège qui vient d'Agen.
00:00:32 Et puis avec l'ensemble de nos journalistes, nous sommes sur la A1 à Chenevière-les-Louvres avec Maxime Legay, Mathieu Devese sur l'A6.
00:00:41 Nous rejoindrons également tout au long de cette édition, Laure Parra sur l'A51 à Aix-en-Provence.
00:00:46 Et également Jean-Luc Thomas qui est à Rodèze dans l'Aveyron.
00:00:50 Voilà donc pour le dispositif.
00:00:52 Et puis plus largement, trois tabous, trois sujets majeurs dans cette émission.
00:00:55 Peut-on vraiment engager un bras de fer avec l'Europe sur les accords de libre-échange ?
00:00:59 Et est-ce que le président le veut et le peut ?
00:01:02 Où vont les marges ?
00:01:03 Dans quelle poche le gouvernement promet contrôle et sanctions de la grande distribution ?
00:01:08 Alors de la com encore et toujours.
00:01:09 Et puis enfin, la France des paysans.
00:01:12 La France profonde beaucoup de mots d'amour, de déclarations.
00:01:15 Mais quelles preuves ?
00:01:17 Nous parlerons de cette France des oubliés, des relégués, la France périphérique.
00:01:21 Et tout d'abord, le journal. Bonjour à vous, cher Michael.
00:01:23 Bonjour Sonia, bonjour à tous. Les tracteurs stoppés dans leur avancée vers la capitale sur l'autoroute A6.
00:01:29 Les agriculteurs sont actuellement face aux blindés.
00:01:32 Alors qu'ils ne sont plus qu'à une dizaine de kilomètres de Paris.
00:01:36 Ils sont bloqués actuellement en Essonne au niveau de Chili-Mazarin.
00:01:41 Car, vous l'avez compris, l'objectif pour la FNSEA, c'est bien de durcir le mouvement
00:01:45 et de continuer à faire pression sur le gouvernement.
00:01:48 D'abord par ces blocages qui se resserrent de plus en plus autour de Paris.
00:01:52 Et puis aussi par la durée. Les agriculteurs ont prévu de camper plusieurs jours sur les différents barrages.
00:01:57 Il n'est pas question de les évacuer.
00:01:59 Pour Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, qui était invité ce matin chez nos confrères de France 2.
00:02:06 Il n'est pas question d'évacuer les agriculteurs qui sont là.
00:02:08 Ils sont d'ailleurs encadrés avec les policiers et les gendarmes pour éviter les drames de la sécurité routière
00:02:12 qu'on a pu connaître au début du mouvement.
00:02:15 La contrepartie, c'est qu'ils ne peuvent pas être l'objet du blocage de Rungis, des aéroports ou de Paris.
00:02:21 Et puis on vient de la prendre selon une source de notre service Police Justice.
00:02:25 18 agriculteurs ont tenté et ont été interpellés pour entrave à la circulation au niveau du marché de Rungis.
00:02:33 Ces news au plus proche des agriculteurs dans les différents blocages autour de Paris, on le disait.
00:02:38 Mais pas seulement. On va retrouver l'or para actuellement près d'Aix-en-Provence
00:02:42 où les agriculteurs l'or plus déterminés que jamais ont passé une deuxième nuit sur place.
00:02:50 Effectivement, pour ces agriculteurs des Bouches-du-Rhône que vous voyez à l'image,
00:02:53 rien de concret n'a été annoncé et cela ne les a pas surpris.
00:02:56 Vous le disiez, ils ont passé une seconde nuit ici sur la 51 et ils vont sûrement en passer une troisième, voire plus.
00:03:03 Vous le voyez, ils sont équipés, la tente, le barbecue ou encore de la nourriture pour tenir.
00:03:08 Car ils sont déterminés. Lors d'une réunion hier, le préfet leur a confirmé que tout ce qui se déciderait
00:03:14 ou tout ce qui se décidait à Bruxelles ne bougerait peu ou quasiment pas.
00:03:18 Et à cela ils répondent que l'Etat peut obtenir des dérogations pour les filières les plus impactées et fragiles.
00:03:23 L'un d'entre eux m'a dit ceci quelques minutes avant le direct.
00:03:26 Pourquoi on limite les achats d'alcool et de tabac en Espagne ?
00:03:29 Pourquoi ne pourrait-on pas limiter également les achats de tomates ?
00:03:33 Nos politiques manquent de courage, je le cite.
00:03:35 Organisés aussi, ils le sont. Ils se relaient à la fois pour travailler sur leurs exploitations
00:03:40 et maintenir les points de blocage. Et comme ils ont un peu les fourmis dans les jambes,
00:03:44 le blocage ne leur suffit pas, ils organisent des opérations. Il y a quelques minutes,
00:03:48 une dizaine de tracteurs ont quitté le point de blocage en direction d'une passerelle
00:03:52 qui est un peu plus haut pour organiser une sorte de zone de filtrage et maintenir la pression.
00:03:58 Merci beaucoup, Lorpara. Autre colère qui ne retombe pas, celle des marins-pêcheurs à Nantes.
00:04:04 Une vingtaine d'entre eux ont déversé du poisson et des rebuts de filets
00:04:08 devant les locaux de la direction interrégionale de la mer.
00:04:11 Ils protestent contre les contraintes administratives de plus en plus lourdes
00:04:14 auxquelles ils doivent faire face.
00:04:16 Écoutez ce patron pêcheur de l'Orient totalement excédé par la répression et la persécution,
00:04:21 dit-il, de l'État.
00:04:23 Au moindre kilo près, on peut avoir des amendes.
00:04:28 Si nos appareils de géolocalisation tombent en panne, on reçoit des SMS comme quoi on risque
00:04:33 une amende de 20 500 euros, 22 000 euros. C'est que de la répression et de la persécution.
00:04:40 Vous voyez le climat qui règne maintenant au sein des pêcheurs, c'est un climat anxiogène.
00:04:47 On est constamment stressé, stressé, stressé. On part en mer, la boule au ventre.
00:04:52 Chose qui ne se passait pas il y a encore 5-6 ans.
00:04:54 Nous, on ne veut pas de subvention. Nous, ce qu'on veut, c'est continuer à aller en mer.
00:04:58 Nous, on ne veut pas vivre de l'argent public. C'est ça qu'il faut bien entendre.
00:05:01 Nous, on ne veut pas rester à terre en touchant du pognon.
00:05:04 Nous, ce qu'on veut, c'est aller en mer pour gagner notre vie tout simplement.
00:05:08 Voilà pour l'essentiel de l'actualité à midi. Sur CNews, Sonia, à tout à l'heure.
00:05:12 Et avec cette information, à la une, l'interpellation de 18 agriculteurs interpellés non loin de Rungis.
00:05:18 Rungis est extrêmement vaste, donc tout cela s'est fait en amont, interpellés pour entrave à la circulation.
00:05:23 C'est la ligne rouge qui avait été fixée par Gérald Darmanin, à la fois le marché international de Rungis,
00:05:28 mais aussi les aéroports Roissy et Orly. Situation tendue en tous les cas, face à face, assez inédite et singulière.
00:05:35 Vous allez voir sur nos images, sur différents points de blocage entre des agriculteurs, des tracteurs et des blindés.
00:05:41 Rudi Mana, bonjour. Merci d'être avec nous.
00:05:44 Porte-parole Allianz Sud, on va tout de suite évidemment se diriger vers vous pour vous interroger sur cette situation.
00:05:49 Nous sommes également avec Gabriel Cluzel. Merci d'être là et bonjour à vous, Gabriel.
00:05:53 Directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, le professeur Kevin Bossuet nous accompagne.
00:05:56 Bonjour Sonia.
00:05:57 Bonjour à vous.
00:05:58 Philippe Bilger, magistrat, ancien juge d'instruction de notre compagnie. Bonjour.
00:06:01 Olivier Dertigolles, bien sûr.
00:06:03 Bonjour Sonia.
00:06:04 On va parler avec vous de l'élection de l'Etat de l'Ouest.
00:06:06 On va parler avec vous de l'élection de l'Etat de l'Ouest.
00:06:08 On va parler avec vous de l'élection de l'Etat de l'Ouest.
00:06:10 On va parler avec vous de l'élection de l'Etat de l'Ouest.
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00:06:46 On va parler avec vous de l'élection de l'Etat de l'Ouest.
00:06:54 On va parler avec vous de l'élection de l'Etat de l'Ouest.
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00:09:00 On va parler avec vous de l'élection de l'Etat de l'Ouest.
00:09:02 On va parler avec vous de l'élection de l'Etat de l'Ouest.
00:09:26 - C'est un chemin de crête.
00:09:32 C'est un chemin de crête.
00:09:34 C'est un chemin de crête.
00:09:36 On y va tout de suite.
00:09:38 On y va tout de suite.
00:09:40 Depuis ce matin, on voit ces images de face à face de blindés et de tracteurs.
00:09:42 Depuis ce matin, on voit ces images de face à face de blindés et de tracteurs.
00:09:44 Quelle est la situation à l'heure ?
00:09:46 Quelle est la situation à l'heure ?
00:09:48 Il y a toujours ce dispositif policier en place ?
00:09:50 Il y a toujours ce dispositif policier en place ?
00:09:52 - Bonjour Sonia.
00:09:54 - Bonjour Sonia.
00:09:56 - Bonjour Sonia.
00:09:58 - Bonjour Sonia.
00:10:00 - On voit des blindés qui empêchent les agriculteurs de circuler.
00:10:02 - On voit des blindés qui empêchent les agriculteurs de circuler.
00:10:04 - On voit des blindés qui empêchent les agriculteurs de circuler.
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00:15:00 - On voit des blindés qui empêchent les agriculteurs de circuler.
00:15:02 - On voit des blindés qui empêchent les agriculteurs de circuler.
00:15:04 - On voit des blindés qui empêchent les agriculteurs de circuler.
00:15:06 - Est-ce que l'exécutif aurait été aussi prônt à dire ce qu'il dit aujourd'hui sur le Mercosur, sans le mouvement des agriculteurs ?
00:15:14 - Nous savons très bien que tout était dans les tuyaux et tout était en train d'être négocié.
00:15:19 - Est-ce qu'il n'avait pas les éléments sur les dysfonctionnements gravissimes de la mise en œuvre de la loi Egalim ?
00:15:25 - Est-ce qu'il n'avait pas le chiffre sur les taux de suicide dans cette profession ?
00:15:29 - Bien sûr que si !
00:15:30 - Donc il y a aujourd'hui...
00:15:32 - C'est pas un débago, il n'y a pas de baguette magique aussi...
00:15:34 - Non mais ce que je veux simplement dire c'est qu'il y a du désespoir qui nourrit le mouvement des agriculteurs
00:15:39 et le désespoir peut amener à certaines formes de radicalisation.
00:15:42 J'ai souvenir d'un d'entre eux qui dit "on n'a plus rien à perdre".
00:15:45 - Mais la radicalisation elle sort pas... Elle est nourrie par la colère et la détresse.
00:15:49 Mais est-ce que, Philippe Bilger, moi je me pose une question sur la stratégie du gouvernement, mais très simplement.
00:15:53 Pourquoi cette stratégie au compte-goutte des mesures ?
00:15:56 Donc dans le discours politique général, bon il y a eu quelques annonces, mais rien de fracassant, en tous les cas attendu par les acteurs.
00:16:03 Ce matin encore, le ministre de l'Agriculture, pourquoi fractionner ainsi, saucissonner les mesures ?
00:16:08 - Oui mais parce que d'abord, est-ce qu'il pouvait donner des mesures décisives, définitives, qui auraient été acceptées ?
00:16:17 Je n'en sais rien. Ce matin, Marc Fesneau est passé sur une radio que j'aime bien.
00:16:22 Il a dit "on a l'impression qu'il a proposé des pistes et des chemins,
00:16:28 mais je ne crois pas que ce soit suffisant pour enthousiasmer les agriculteurs,
00:16:33 mais même la stratégie du maintien de l'ordre peut apparaître un peu étrange.
00:16:39 Certes, la cause des agriculteurs était totalement légitime,
00:16:43 mais est-ce qu'on n'a pas eu l'impression que Gérald Darmanin exagérait d'emblée dans une sorte de mensuétude,
00:16:51 de sorte qu'une sévérité d'aujourd'hui risque d'apparaître comme un contraste totalement choquant ?
00:16:58 C'est ce qui me fait peur.
00:17:00 - Le ministre de l'Intérieur vient de réagir, Gérald Darmanin, sur X.
00:17:03 Il dit "des renforts, notamment de véhicules blindés, ont été envoyés en Essonne et dans le Loiret
00:17:07 pour empêcher de façon ferme l'accès à Rungis, au centre opérationnel de la gendarmerie, là où il est en ce moment.
00:17:13 J'ai rappelé mes instructions, les manifestations agricoles doivent pouvoir se tenir sans dépasser les fameuses lignes rouges."
00:17:20 - Oui, mais par exemple, chaque jour, il va y avoir de nouvelles lignes rouges.
00:17:23 Parce que Rungis, Orly, Roissy, on comprend, des centres en Évralgie,
00:17:27 évidemment un marché aussi important que Rungis, des centres comme les aéroports...
00:17:32 - Et les centres-villes des grandes villes.
00:17:33 - Et les centres-villes, mais alors, que reste-t-il, si je puis dire, aux agriculteurs qui veulent avancer ?
00:17:38 - En fait, ce qui prédomine chez les agriculteurs, c'est un sentiment de mépris.
00:17:42 Et ce sentiment de mépris est également très présent chez les provinciaux.
00:17:47 On a l'impression que dès qu'on bloque en province, il n'y a strictement aucun problème.
00:17:52 Et dès qu'on se rapproche de Paris ou qu'on se rapproche de Rungis,
00:17:56 alors là, c'est quelque chose qui n'est plus possible.
00:17:58 C'est une ligne rouge que l'on ne peut pas franchir.
00:18:01 Et ça intensifie, si vous voulez, cette fracture entre des bobos parisiens qui sont dans le mépris continuel.
00:18:08 Je ne dis pas que c'est le cas, mais je dis que c'est le sentiment que ça donne chez les agriculteurs.
00:18:11 Et quand vous les écoutez, c'est ce qu'ils nous racontent.
00:18:13 Et finalement, une France rurale, une France éternelle, incarnée finalement par ce qu'on appelle parfois le beauf.
00:18:20 C'est ça qui se joue, évidemment.
00:18:22 Et ensuite, je pense qu'il y a aussi une incohérence.
00:18:24 Les agriculteurs ont le sentiment de se faire balader.
00:18:27 Ça fait des semaines que le gouvernement nous raconte qu'il faut de la souveraineté.
00:18:32 Et notamment Emmanuel Macron...
00:18:34 - Mais laquelle ? Française ou européenne ? C'est ce qu'on a entendu.
00:18:36 Non mais non, ce n'est pas possible. À un moment, il faut choisir.
00:18:39 - Ah non, on ne peut pas surtransposer.
00:18:41 - Est-ce qu'une souveraineté européenne est possible ?
00:18:44 L'Europe, ce n'est pas une nation.
00:18:46 - C'est très intéressant comme débat.
00:18:48 - Il y a une concurrence intra-européenne aussi.
00:18:50 Les tomates espagnoles, elles sont dans l'Europe.
00:18:52 - La cisse, où se trouve Mathieu Devese.
00:18:55 La cisse, elle est bloquée depuis plusieurs heures, même plusieurs jours.
00:18:59 Et ça continue, Mathieu, sur place.
00:19:01 J'imagine que là, le blocage et l'état d'esprit, c'est rester, j'allais dire, persister et durer.
00:19:10 - Effectivement, Sonia, des agriculteurs qui haussent le ton.
00:19:13 Déjà hier, deux heures après le discours de politique générale de Gabriel Attal,
00:19:17 ces agriculteurs, ils ont tenté de rejoindre Paris.
00:19:20 Et là, ils ont fait face à un important dispositif des forces de l'ordre,
00:19:24 deux blindés et un escadron de gendarmes mobiles.
00:19:26 Et malgré ce blocage, un agriculteur a tenu à avoir un geste envers les forces de l'ordre.
00:19:31 Bonjour, Franck, racontez-nous.
00:19:32 - Bonjour, écoutez, je suis allé face aux forces de l'ordre avec des croissants.
00:19:36 On essaye de négocier comme on peut aujourd'hui.
00:19:39 Bon, à la FNSE, c'est toujours gentiment, mais fermement.
00:19:43 Voilà, on veut aller jusqu'au bout de nos revendications.
00:19:46 Donc c'est pourquoi je suis allé avec ces croissants jusqu'aux forces de l'ordre qui sont devant les tracteurs.
00:19:50 Bon, ils sont assez nombreux. Ils ont des véhicules blindés. Je pense qu'il n'y aurait pas besoin.
00:19:54 Voilà, le but était de leur faire plaisir, mais aussi d'essayer de négocier
00:19:58 pour qu'ils nous fassent un petit passage pour monter jusqu'à Paris.
00:20:00 Parce qu'on est ici, mais on est vraiment déterminés. Là, on est au bout du bout.
00:20:05 Donc on va tenir.
00:20:06 - Au-delà de ce geste, Franck, vous me disiez aujourd'hui, vous mobilisez notamment pour vos enfants. Expliquez-nous.
00:20:11 - Eh bien, écoutez, j'ai une fille qui a 15 ans, qui vient de rentrer au lycée agricole.
00:20:15 Là, j'ai une autre fille, j'ai une autre fille qui est en quatrième au collège.
00:20:19 Puis un petit garçon qui a 9 ans.
00:20:22 Voilà, si je suis là aujourd'hui, c'est pour défendre l'avenir de l'exploitation agricole.
00:20:27 Voilà, qui se transmet de génération en génération.
00:20:29 Et voilà, pas forcément content d'être là, mais fier d'être agriculteur.
00:20:33 - Merci beaucoup, Franck, pour ce témoignage.
00:20:35 Et tous les agriculteurs avec qui nous avons échangé depuis ce matin, ici, sur la CISSS, nous l'affirment,
00:20:40 on est largement capable de tenir plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
00:20:44 - On a bien entendu le message depuis Chilimaza.
00:20:47 Merci à vous, Mathieu, fier d'être agriculteur, et aussi nous, fiers de notre agriculture en détresse, en souffrance,
00:20:55 et avec quand même une volonté vraiment affichée, assumée, en tous les cas, de la part de la coordination rurale,
00:21:00 puisque je vais faire une différence avec la FNSEA, grosse différence,
00:21:03 d'arriver et de monter sur Paris et d'aller vers Rungis, où se trouve Célia Barotte.
00:21:08 Célia, peut-être pour nos téléspectateurs qui ne sont pas parisiens et qui ne sont pas de la région des Îles-de-France,
00:21:15 ceux qui ne connaissent pas Rungis, c'est extrêmement vaste, c'est une ville, en réalité.
00:21:19 Donc les interpellations, vous n'y avez pas forcément assisté, même si vous êtes sur place.
00:21:23 Tout s'est passé en amont, je crois, c'est bien ça ?
00:21:26 - Oui, effectivement, il est très compliqué d'accéder d'une porte à une autre.
00:21:31 On peut compter une dizaine de minutes pour rejoindre chaque porte du marché de Rungis,
00:21:37 des portes d'accès qui sont contrôlées, organisées par un péage.
00:21:41 Donc il y a à chacune de ces portes des contrôles de police, un barrage des forces de l'ordre,
00:21:48 et pourtant une dizaine de tracteurs, comme vous pouvez le voir sur mes images,
00:21:52 a réussi à venir devant le péage du marché de Rungis, avec des slogans
00:21:59 "Notre fin sera votre fin".
00:22:01 Il y a aussi ce tracteur de la police nationale qui fait front face au tracteur agricole.
00:22:12 Ici, la situation est restée calme.
00:22:15 Pour l'instant, les agriculteurs discutent avec les forces de l'ordre.
00:22:19 Aucune tension n'est à constater, mais les tracteurs sont stationnés
00:22:25 juste en face des portes d'accès du marché de Rungis.
00:22:28 Les automobilistes sont redirigés, puisque c'est des accès très compliqués.
00:22:32 C'est un peu la cohue et il faut tout réorganiser pour que les professionnels,
00:22:36 les riverains s'organisent et puissent aller à leur destination.
00:22:41 Merci à vous Célia Barra.
00:22:43 Donc leur destination en partie, c'est Rungis.
00:22:46 Beaucoup sont venus depuis Agen notamment.
00:22:49 Il y a un cortège qu'on suit en particulier qui se trouve à Orléans,
00:22:53 précisément à Châteauneuf-sur-Loire.
00:22:55 Vous le suivez Audrey Berthaud.
00:22:58 Audrey, est-ce que c'est cette même détermination affichée d'aller vers Rungis ?
00:23:02 Est-ce que ça n'a pas varié, malgré, là on le voit, le dispositif des forces de l'ordre
00:23:07 et puis les interpellations également ?
00:23:09 Bonjour Sonia. En effet, on est ici à Châteauneuf-sur-Loire,
00:23:16 aux portes d'Orléans, concernant leur détermination.
00:23:18 Sonia, c'est toujours la même. Ce sera Paris, ce sera Rungis.
00:23:22 En effet, vous le disiez, il y a un dispositif de la gendarmerie
00:23:26 qui a été mis en place depuis ce matin, avec notamment un Centaure qui a été déployé.
00:23:31 C'est un nouvel engin blindé de la gendarmerie, plus gros, plus impressionnant.
00:23:36 Le but de ce dispositif, c'est de bloquer ce convoi d'agriculteurs
00:23:41 qui vient du Lot-et-Garonne, un convoi de près de 300 agriculteurs
00:23:46 qui remontent tout doucement vers Paris.
00:23:49 Ils sont environ une cinquantaine, il y a environ 30 tracteurs
00:23:54 qui avancent via des voies différentes. Ils prennent des chemins, des routes différentes.
00:24:01 Certains ont réussi à traverser la Loire, d'autres non, comme ici.
00:24:04 Ils sont donc bloqués. Déjà hier, ce même convoi a été bloqué à plusieurs reprises.
00:24:11 Et là, vous le voyez, ils sont à nouveau bloqués.
00:24:14 Donc il y a évidemment un ras-le-bol qui se fait ressentir du côté des agriculteurs,
00:24:18 même un énervement puisqu'ils veulent tout simplement avancer.
00:24:22 Pour le moment, il n'y a pas de négociations qui sont faites.
00:24:25 Ils attendent tout simplement de savoir s'ils vont pouvoir avancer
00:24:28 et continuer leur route vers Paris et vers Rungis.
00:24:32 Merci à vous Audrey et Berthoud. On va vous suivre évidemment avec ce cortège tracteur.
00:24:37 On va marquer une pause avec ces images à Arrodez.
00:24:40 Vous le voyez, ces drapeaux français, c'est toujours important d'insister.
00:24:45 C'est très important. Moi, sur le barrage hier, ça m'a beaucoup frappé.
00:24:48 Les deux tiers sont pavoisés avec le drapeau français.
00:24:52 Alors c'est souveraineté française, pas européenne. On va parler de l'Europe justement.
00:24:56 Est-ce que le président peut vraiment taper du poing sur la table et comme il le dit,
00:25:00 engager un bras de fer ? C'est Bruno Le Maire qui nous l'a dit ce matin sur le Mercosur.
00:25:04 On va en parler avec l'expertise d'Éric de Ritmatin.
00:25:08 Vous allez voir que c'est beaucoup plus compliqué que l'annonce qui a été faite.
00:25:11 Et à la une, ce midi 15, interpellation depuis ce matin, interpellation d'agriculteurs en garde à vue
00:25:24 à l'Aïl-et-Rose, au commissariat de l'Aïl-et-Rose.
00:25:27 À l'instant, le patron de la FNSEA lance un appel au calme et à l'ordre.
00:25:32 On va continuer à en parler bien sûr.
00:25:34 Et tout d'abord, le rappel des titres avec vous, Michael.
00:25:37 La Commission européenne propose une dérogation partielle aux obligations de Jacher imposées par la PAC.
00:25:44 Une dérogation accordée pour l'année 2024, précise Bruxelles,
00:25:47 à condition que les agriculteurs atteignent 7% de culture intermédiaire.
00:25:52 15 agriculteurs interpellés près du marché de Rungis.
00:25:54 Une information de notre service police-justice.
00:25:56 Ils ont été placés en garde à vue à l'Aïl-et-Rose dans le Val-de-Marne pour entrave à la circulation.
00:26:01 Et puis, les crimes et délits ont continué d'augmenter en 2023.
00:26:05 Selon les derniers chiffres de l'INSEE, les homicides passent la barre symbolique des 1 000 victimes
00:26:10 et les tentatives d'homicides explosent avec une augmentation de l'ordre de 13%.
00:26:14 Une tendance à la hausse qui perdure depuis 2020.
00:26:17 L'appel au calme et à l'ordre du patron de la FNSEA.
00:26:20 Clairement inquiet de possibles encore coups de sang et effervescence au niveau des blocages.
00:26:26 On vous le disait, 15 interpellations avec des gardes à vue, Rudy Mana,
00:26:30 et des personnes qui sont interpellées et qui sont au commissariat de l'Aïl-et-Rose.
00:26:36 Alors, quelle peut être la suite ?
00:26:38 On imagine que certains agresseurs pourraient avoir comme idée,
00:26:41 c'est ce que vous nous confirmiez tout à l'heure,
00:26:43 je ne sais pas si c'est acté de se diriger vers le commissariat ?
00:26:46 Bien sûr, vous savez, ils ont 15 de leurs collègues qui sont en garde à vue.
00:26:52 Ils peuvent avoir l'idée de venir au commissariat
00:26:55 où ils ont été placés en garde à vue pour les soutenir.
00:26:58 Moi, j'ai envie de dire que, vous savez, les policiers, on aime nos agriculteurs,
00:27:02 on est comme le peuple de France, nous sommes des gens du peuple,
00:27:05 et on aime les agriculteurs.
00:27:06 Il ne faut pas qu'ils oublient que derrière ces barrages,
00:27:10 derrière les barrages des forces de l'ordre, il y a des hommes et des femmes aussi.
00:27:14 Ce sont des policiers, et s'en prendre à des policiers serait une erreur, très clairement.
00:27:19 Alors, bien sûr, on représente l'État,
00:27:21 mais je veux dire, le ministre de l'Intérieur avait dit, il y a des lignes rouges.
00:27:25 On est obligé à un moment donné de stopper quelques velléités,
00:27:29 sinon on va partir dans du n'importe quoi.
00:27:32 Donc, il faut vraiment, vraiment, et le patron de la FLSEA a passé cet appel au calme,
00:27:36 et il a bien raison.
00:27:37 Oui, mais est-il entendu encore par, comme on dit, la base,
00:27:39 d'ailleurs, la base est plus que tout ça, d'autres organisations,
00:27:42 je pense à la coordination rurale, qui a dit cette détermination à aller vers Rajist.
00:27:46 Est-ce qu'on peut rappeler, Éric de Ritmaten, ce que c'est Rajist ?
00:27:50 Parce que c'est vrai que, moi, j'ai entendu sur notre antenne,
00:27:52 notamment en CNews, beaucoup de marchands dire,
00:27:54 "Mais écoutez, ne bloquez pas Rajist, parce qu'on se tire une balle dans le pied."
00:27:58 C'est la même chaîne, finalement, alimentaire.
00:28:00 Ne venez pas bloquer ce grand marché, aujourd'hui.
00:28:03 C'est sûr, mais simplement, s'il était bloqué,
00:28:05 ce serait la fin de l'alimentation distribuée au compte-gouttes régulièrement.
00:28:09 Alors, tous les matins, il ne faut pas oublier que c'est un balai de camions.
00:28:12 Alors, vous avez des petits maraîchers qui y viennent,
00:28:14 vous avez... ce n'est pas forcément la grande, grande distribution qui vient,
00:28:17 mais il y a beaucoup de gens qui viennent s'alimenter.
00:28:19 Le marché de Rajist, c'est le mine, marché d'intérêt national.
00:28:22 Ça a été créé en 1969, après qu'on ait décidé de fermer les Halles de Paris,
00:28:27 parce qu'il ne faut pas oublier que tout se passait aux Halles de Paris,
00:28:30 ce qui était décrit par Émile Zola dans "Le Ventre de Paris".
00:28:34 Ça a été déplacé.
00:28:35 Il y a eu après le trou des Halles, qui a été énorme pendant des années,
00:28:37 puis le Forum, et voilà, aujourd'hui, le grand marché.
00:28:40 C'est près d'Orly, d'ailleurs, dans le sud parisien, tout près d'Orly,
00:28:43 parce qu'au moins, il y a des connexions faciles.
00:28:45 Et puis, il faut voir, parce qu'on a tous été à Rajist tôt le matin,
00:28:47 pour voir comment ça fonctionne.
00:28:49 C'est une rue, il y a même des restaurants,
00:28:51 il y a des salles de réception.
00:28:53 On goûte, on regarde, c'est là qu'on voit les plus beaux produits,
00:28:56 les grandes volailles, les foie gras.
00:28:58 C'est vraiment extraordinaire.
00:28:59 Les huîtres, au moment de Noël.
00:29:01 Voilà, et c'est là qu'on vient acheter au prix de gros.
00:29:03 Et ensuite, on repart avec sa petite camionnette,
00:29:05 parce qu'il ne faut pas imaginer que c'est uniquement pour les gros.
00:29:07 C'est aussi souvent des petits restaurateurs
00:29:09 qui viennent là pour avoir la meilleure nourriture possible.
00:29:11 Donc, si on bloque Rajist, c'est l'alimentation française,
00:29:14 notre alimentation à nous, qui est vraiment...
00:29:17 - Voilà les défis que vous avez exposés.
00:29:19 En même temps, vous avez un gouvernement qui veut maintenir,
00:29:21 il n'est pas le seul, l'ordre et le calme.
00:29:23 Et vous avez ces images qui nous ont tous choqués,
00:29:25 de face à face, entre des blindés et des tracteurs.
00:29:28 Et vous avez le ministre de l'Intérieur, je vous l'ai dit tout à l'heure,
00:29:30 et à l'instant c'est confirmé, qui envoie des renforts.
00:29:32 C'est-à-dire, on envoie des blindés...
00:29:34 Je veux dire, là, on a commencé par dire
00:29:37 que Gérald Darmanin avait une forme de mensuétude et d'indiligence.
00:29:40 Certains m'ont même dit un deux poids, deux mesures.
00:29:42 Vous dites clairement à Philippe Béger.
00:29:44 Enfin là, renfort de blindés,
00:29:46 vraiment sur la communication et sur la ligne de crête
00:29:49 du ministre de l'Intérieur et du gouvernement,
00:29:51 ça commence à être tendu.
00:29:52 - Oui, en même temps.
00:29:53 - Oui.
00:29:54 - Non mais de fait, ces images sont extrêmement mauvaises
00:29:59 et donnent le sentiment d'une situation qui s'enquiste.
00:30:01 Alors, Rungis est devenue la ligne rouge pour certains,
00:30:05 mais un symbole pour d'autres.
00:30:06 Et parce que c'est une ligne rouge, elle est devenue un symbole.
00:30:09 Donc tout ça se tient...
00:30:11 En fait, ils veulent montrer la coordination rurale,
00:30:14 ils veulent montrer l'illustration de ce slogan
00:30:16 "Notre fin sera votre fin"
00:30:18 pour l'un, FIN, pour l'autre, FIM,
00:30:20 en bloquant ce qui est le symbole, et vous l'avez dit,
00:30:24 de notre consommation, de l'endroit où s'échangent les denrées.
00:30:29 Alors, c'est peut-être pas une bonne idée, une bonne idée.
00:30:32 Moi, je n'en sais rien stratégiquement,
00:30:34 mais en tout cas, ce qui est certain,
00:30:35 c'est que ces images-là sont une très mauvaise idée.
00:30:39 On dit que Gérald Darmanin a de la mensuétude pour les paysans.
00:30:43 Moi, je ne sais pas s'il en a à titre personnel.
00:30:45 Il y a deux choses.
00:30:47 La première, c'est que ces gens-là ne sont pas belliqueux,
00:30:49 pour le moment.
00:30:50 Il n'y a aucune démonstration de violence.
00:30:53 Donc, on ne voit pas pourquoi il ferait de la surenchère.
00:30:56 Et deuxièmement, Gérald Darmanin sait qu'il y a la population
00:30:59 derrière cette agriculture.
00:31:01 Et ça, le risque est fort.
00:31:03 En Allemagne, il y a eu des images impressionnantes
00:31:05 de villes, de centres-villes qui ont été engravées, bloquées, etc.
00:31:10 La seule désescalade peut venir d'une réponse politique.
00:31:14 L'exécutif avait une stratégie de la fuser à trois étages.
00:31:17 La conférence de presse ballot de paille,
00:31:19 la déclaration de politique générale,
00:31:21 puis le sommet européen de demain,
00:31:23 où il sera têté du Mercosur, de la question ukrainienne et des friches.
00:31:27 Mais rien, à ce jour, n'a réussi à apaiser
00:31:33 ce qui n'est pas uniquement des demandes sectorielles,
00:31:36 mais un mal-être, j'ai envie de dire existentiel,
00:31:40 un mal-être sur de quoi sera fait notre avenir.
00:31:43 Et donc ça, ça tord les ventres du trip.
00:31:45 Donc, il y a quelque chose aujourd'hui qui est en train de se passer
00:31:48 où l'exécutif n'a pas trouvé la martingale pour dire
00:31:51 "faites-nous confiance", parce que tout simplement,
00:31:53 beaucoup de corporations dans ce pays n'ont plus confiance.
00:31:56 On parle beaucoup de la capitale et de Paris, j'arrive,
00:31:59 mais quand même, attention aussi, parce que, et c'est ça,
00:32:02 on est en train de nourrir ce que dénoncent aussi ces agriculteurs.
00:32:05 C'est-à-dire, on dit "regardez, Paris encerclé, Paris assiégé,
00:32:08 Paris sanctuarisé", et on dirait que c'est la France périphérique
00:32:11 par rapport à ces grandes métropoles, dont Paris.
00:32:13 Donc, je vous interrogerai sur ce sujet,
00:32:15 et c'est pour ça qu'on va aller dans le sud, à Aix-en-Provence,
00:32:18 avec Laure Parra.
00:32:21 Nous sommes sur l'A51, et dans la province,
00:32:26 mot que j'aime beaucoup.
00:32:28 Laure, avec des blocages qui sont persistants.
00:32:31 C'est ce que vous nous disiez hier, là, la situation est peu ou prou
00:32:34 la même, bloquée.
00:32:37 Exactement. Alors c'est calme, Sonia, il faut le souligner,
00:32:40 mais ce calme masque une colère profonde pour ces agriculteurs
00:32:43 des Bouches-du-Rhône, que vous voyez à l'image, rien de concret
00:32:46 n'a été annoncé, et cela ne les a pas surpris.
00:32:49 Ils ont passé leur seconde nuit ici, sur l'A51.
00:32:52 Ils vont sûrement en passer une troisième, voire plus, vous le voyez.
00:32:55 Ils sont prêts à tenir le campement.
00:32:57 Il y a une tente, un barbecue, de la nourriture, et ils restent déterminés.
00:33:00 Lors d'une réunion hier, le préfet leur a confirmé
00:33:03 que tout ce qui se décidait à Bruxelles ne bougerait peu ou quasiment pas.
00:33:06 À cela, ils répondent que l'Etat peut obtenir des dérogations
00:33:09 pour les filières les plus impactées et fragiles.
00:33:12 L'un d'entre eux m'expliquait tout à l'heure pourquoi on limite les achats
00:33:15 d'alcool et de tabac en Espagne, et on ne pourrait pas limiter les achats
00:33:18 de tomates. Nos politiques manquent de courage, je cite.
00:33:21 Organisés, ils le sont aussi, puisqu'ils se relaient pour aller
00:33:24 travailler sur leurs exploitations et continuer à maintenir le blocage.
00:33:28 Et parce que bloqué ne leur suffit pas, une dizaine d'entre eux
00:33:31 est parti sur une passerelle à moins d'un kilomètre d'ici
00:33:34 pour mettre en place un filtrage. J'ajouterai que si ça devient tendu
00:33:38 autour de Rangis avec les forces de l'ordre, ça risque aussi
00:33:41 de provoquer des tensions en région.
00:33:44 Merci à vous, Lorpara. Évidemment, on va suivre tout cela.
00:33:47 Vous avez entièrement raison d'insister sur ce risque.
00:33:50 Regardons la réaction, je vous le disais tout à l'heure, du ministre
00:33:53 de l'Intérieur Gérald Darmanin avec cette confirmation de renfort.
00:33:56 Des renforts, notamment de véhicules blindés, ont été envoyés
00:33:59 dans les Saônes et dans le Loiret pour empêcher de façon ferme
00:34:02 l'accès à Rangis. Au centre opérationnel de la Gendarmerie,
00:34:05 j'ai rappelé mes instructions, les manifestations agricoles doivent
00:34:08 pouvoir se tenir sans dépasser, j'imagine, les lignes rouges.
00:34:11 J'anticipe sur ce qu'il a vu, où les bornes.
00:34:14 Mais c'est vrai qu'il y a un changement de ton, un changement de pied.
00:34:17 On peut dire pragmatisme en fonction de la... Un peu étrange,
00:34:20 Philippe Bidjarnet. On ne sait pas sur quel pied il danse.
00:34:23 Gabrielle, tout à l'heure, vous parliez de la mensuétude.
00:34:26 Elle a été forte, tout de même, puisque des bâtiments
00:34:29 étaient détruits, étaient même incendiés.
00:34:32 Gérald Darmanin, que je n'avais pas connu aussi indulgent
00:34:35 à l'égard de la délinquance et de la criminalité ordinaire,
00:34:38 disait qu'il faisait tout pour oublier que ça s'était passé.
00:34:41 Mais là où je veux rejoindre...
00:34:44 - Pardonnez-moi, mais ce n'est pas la France oisive,
00:34:47 comme l'a décrit le président avec le crime de féminisme.
00:34:50 C'est la France qui se lève tôt, qui travaille. On peut la comprendre.
00:34:53 - Non, mais là, simplement, je me demande alors
00:34:56 comment sera perçue une sévérité presque nécessaire aujourd'hui.
00:35:00 Et d'autre part, il est évident que, je veux dire,
00:35:06 la cause des agriculteurs, aussi légitime qu'elle soit,
00:35:10 risquera peu à peu de s'effriter dans l'opinion publique
00:35:14 s'il dépasse en réalité ce que la population souhaite.
00:35:19 Et si j'ai une seconde pour Olivier, non pas lui répondre ni lui répliquer,
00:35:25 il y a deux logiques qui s'affrontent.
00:35:28 D'un côté, en effet, les syndicats traditionnels
00:35:31 qui veulent des réponses économiques et sociales,
00:35:34 et de l'autre côté, au fond, ce mal-être existentiel dont vous parlez,
00:35:38 malheureusement, qui ne trouve jamais sa guérison
00:35:41 dans toutes les crises dont la France est atteinte.
00:35:44 - Ce mal-être, il s'exprime sous vos yeux en direct.
00:35:46 Nous sommes également à Jossigny sur la 4, vous voyez ces mobilisations.
00:35:51 Et puis, moi, j'insiste quand même aussi, une forme de convivialité,
00:35:54 parce qu'on a parlé d'interpellation, parfois de choses...
00:35:57 - On offre des croissants.
00:35:59 - Mais des convivialités... On offre des croissants,
00:36:02 mais aussi il y a des gens qui se retrouvent, qui discutent,
00:36:05 qui ne se voient pas, qui échangent.
00:36:07 - Avec des contraintes, parce qu'il s'agit le plus souvent d'exploitants familiaux.
00:36:11 Donc le fait de s'organiser ainsi leur demande beaucoup
00:36:15 en termes de gestion de leur propre exploitation,
00:36:18 de trouver des solutions, se déplacer sur autant de kilomètres,
00:36:21 il y a à la fois de la fraternité, oui, mais aussi une grande détermination.
00:36:25 - Alors, vous allez régler simplement l'image dont vous avez parlé,
00:36:28 Philippe Béger, de ces croissants offerts par les agriculteurs...
00:36:31 - À la police. - À la police, aux forces de l'ordre,
00:36:33 policiers et gendarmes. - Il y a eu de la terreur.
00:36:36 - Écoutez, un croissant, une fleur, vous m'avez mis au tambour.
00:36:39 - Il m'en fait une. - Mais enfin, il y a une arrière-pensée.
00:36:42 C'est pour négocier le passage.
00:36:44 - J'aimerais que la police fasse des canots.
00:36:46 - Ce n'est pas un croissant sans arrière-pensée, on va le voir, Kevin Béger.
00:36:49 - Non, mais ce qui est important de noter, c'est que la population soutient les agriculteurs.
00:36:54 Après la Seconde Guerre mondiale, environ un actif sur deux
00:36:57 était agriculteur dans notre pays.
00:36:59 On a, pour beaucoup, de la famille, des grands-parents qui étaient agriculteurs.
00:37:04 Il y a un véritable attachement à cela,
00:37:06 surtout qu'à travers le combat des agriculteurs,
00:37:08 c'est la défense d'un patrimoine naturel, c'est la défense d'une identité,
00:37:12 c'est la défense de notre histoire.
00:37:14 Il y a quelque chose aussi qu'il faut comprendre.
00:37:16 Je suis désolé, il faut le dire,
00:37:18 il y a beaucoup d'agriculteurs qui n'ont plus rien à perdre
00:37:21 et je le regrette, il y a beaucoup d'agriculteurs qui sont en train de crever.
00:37:24 Quand vous prenez certains chiffres, par exemple, vous prenez les ménages d'agriculteurs,
00:37:29 18% de ces ménages sont en dessous du seuil de pauvreté.
00:37:34 On a l'impression d'agriculteurs qui sont pris en étau
00:37:37 avec une mondialisation qui est complètement dérégulée
00:37:41 et une France des normes qui est surrégulée.
00:37:45 Et qui se rassure puisqu'on va désmicardiser la France.
00:37:48 Mais ça c'est du blabla Sonia, c'est le problème de ce gouvernement,
00:37:51 ça blablate beaucoup mais il n'y a pas de tact.
00:37:53 On va voir, vous allez juger ça.
00:37:55 J'espère que ce n'est pas seulement ça.
00:37:56 Regardez cette séquence sur les croissants, on va la regarder.
00:37:58 Ils ont le sourire, c'est cool.
00:38:02 Vous n'avez pas le choix d'avoir le sourire, c'est des croissants français.
00:38:05 La farine française, la belle rouge.
00:38:08 Alors pour les femmes, je suis désolé, c'est gratuit les messieurs.
00:38:12 Non mais j'ai déjà mangé, je vous remercie.
00:38:15 C'est vrai ?
00:38:16 Merci beaucoup.
00:38:17 Vous êtes bien aimable.
00:38:18 Il y a peut-être des gars qui ont un petit creux chez vous.
00:38:20 Ah oui ?
00:38:21 Oui.
00:38:22 Merci beaucoup en tout cas, c'est très gentil de votre part.
00:38:26 Donc ça, c'est des croissants qui sont faits ici,
00:38:29 chez le boulanger juste à côté.
00:38:31 Avec du blé qui est produit dans le sud de Sénémarme.
00:38:34 Du blé CRC la belle rouge.
00:38:36 La farine, elle est faite au Grand Moulin de Paris,
00:38:39 à Gennevilliers, juste à côté d'ici.
00:38:41 Et ça, c'est fait avec de la main d'oeuf française, du blé français.
00:38:45 C'est 100% français, c'est ce qu'on veut.
00:38:47 Donc maintenant, les Français vont manger uniquement français.
00:38:50 Il faut bien que vous mettiez ça dans la tête.
00:38:52 Maintenant, vous n'allez manger que français.
00:38:54 Et nous, on est fiers de vous produire que des fruits et légumes français,
00:38:58 que de la viande française.
00:39:00 Parce qu'on en a marre des importations.
00:39:02 C'est clair ?
00:39:03 Donc là, on va vous distribuer des croissants.
00:39:05 Vous allez nous faire un petit passage.
00:39:07 Et puis voilà.
00:39:11 Ça fait du bien de sourire aussi.
00:39:15 C'est magnifique.
00:39:16 Et puis on voit les forces de l'ordre.
00:39:18 C'est sous l'œil des caméras, Rudy, maintenant.
00:39:20 Donc c'est normal de ne pas...
00:39:21 Tout à fait.
00:39:22 La scène est magnifique.
00:39:25 Je trouve que la scène est magnifique.
00:39:26 Mais il est bien évident que c'est compliqué
00:39:28 de récupérer les croissants, de les manger.
00:39:31 Je vous assure qu'on est très heureux de voir ces images-là.
00:39:35 On voit que l'agriculteur vient avec beaucoup de cœur.
00:39:38 Bon, il essaye de corrompre les fonctionnaires avec les croissants.
00:39:41 Comme quoi, la police française n'est pas...
00:39:43 Incomptible.
00:39:44 Elle est incomptible.
00:39:45 Surtout avec les croissants.
00:39:46 Plus gros des croissants que des pavés.
00:39:48 Plus sérieusement.
00:39:49 Il vaut mieux des croissants que des pavés.
00:39:50 Il y a cette image et l'image avec laquelle nous avons ouvert
00:39:53 des blindés et des tracteurs.
00:39:55 Ce cordon qui est mis, ça m'interpelle.
00:39:58 C'est vrai qu'on dirait qu'on est en train de protéger.
00:40:00 Et nous-mêmes, on insiste beaucoup sur la capitale, Paris, etc.
00:40:03 Est-ce qu'on n'est pas en train, nous-mêmes, de parler
00:40:05 de ces fractures françaises, Gabrielle ?
00:40:08 Oui, nous aussi, nous sommes finalement, les Parisiens,
00:40:10 en train de construire une citadelle pour nous protéger.
00:40:14 Et en plus, pour nous protéger de ceux qui nous nourrissent.
00:40:18 Donc, c'est paradoxal.
00:40:19 Mais je crois que même les Parisiens, il ne faut pas faire...
00:40:21 Nourrir trop, précisément, pour choisir un mot,
00:40:24 trop cette opposition entre les Parisiens et la Provence.
00:40:28 Parce que les Parisiens aussi apprécient leurs agriculteurs.
00:40:32 Je crois que vous l'avez dit, dans tout français,
00:40:35 ou presque, parmi ses aïeux, il y a un agriculteur.
00:40:38 Mais c'est aussi le symbole d'une France qui est en train de mourir.
00:40:41 Une France de transmission, et qui ne voudrait ne pas mourir.
00:40:44 Une France de transmission.
00:40:45 Moi, j'ai été très frappée, hier aussi, sur le barrage de Buchelet,
00:40:48 de voir que les gens me disaient,
00:40:49 "Mais nous, on est là depuis 3, 4, 5 générations."
00:40:51 Quelqu'un m'a dit, "Moi, depuis 1600,
00:40:53 depuis que les registres de bâtissement existent."
00:40:55 Donc, sans doute encore avant.
00:40:56 Donc, c'est très impressionnant de voir que les Français
00:40:59 ne veulent pas que ces chaînes soient interrompues.
00:41:02 Et puis, les agriculteurs sont aussi le symbole de cette France
00:41:05 qui est matraquée, alors que c'est une brave France,
00:41:07 qui se lève tôt.
00:41:08 Et pourtant, à tous les étages, on vient l'embêter,
00:41:11 avec notamment "Et le beau est faible",
00:41:13 avec, notamment, on en a beaucoup parlé,
00:41:15 cet office français de la biodiversité,
00:41:18 cette police de l'environnement, qui est terrible pour les Paris.
00:41:21 On va déburocratiser, on va gérer, délivrer, déclencher.
00:41:24 - Avec quelque chose, quand même, je me dis,
00:41:26 parce que j'ai... - Avec des problèmes formidables.
00:41:27 - Avec quelque chose, tout à l'heure, Sonia,
00:41:28 et je vous en remercie, vous avez dit "province",
00:41:30 parce que je ne supporte plus le mot de "territoire".
00:41:32 - Ah oui, ça, on en a marre. - Je ne le supporte plus.
00:41:34 Et j'étais ce week-end en Béarnes,
00:41:36 et on a un peu souri depuis notre Sud-Ouest,
00:41:40 en voyant la presse, notamment nationale,
00:41:43 avec des titrailles "Ils arrivent".
00:41:45 - Mais oui. - Comme si c'était présenté
00:41:47 comme des hordes, vous voyez, comme des...
00:41:48 - Des barbares.
00:41:49 - Donc, j'ai été étonné par un peu cette titraille.
00:41:51 - Et puis, c'est aussi un phénomène de métropolisation.
00:41:53 - Oui. - C'est-à-dire,
00:41:54 les pouvoirs sont concentrés aujourd'hui
00:41:57 dans la capitale nationale, Paris, et son désert français,
00:42:00 ou dans les grandes métropoles régionales,
00:42:02 et les autres territoires se sentent totalement méprisés.
00:42:05 - Mais merci de le dire comme ça. - Méprisés.
00:42:06 - Mais c'est pour ça que je me demande vraiment,
00:42:08 et sans... Je veux dire, ce gouvernement, comme d'autres,
00:42:11 je pense qu'il fait tout, je suppose,
00:42:12 mais est-ce que la "start-up nation",
00:42:14 vraiment, peut comprendre le pays...
00:42:15 - Mais regardez la composition sociologique du gouvernement.
00:42:18 - Mais c'est une vraie question. - On a l'impression que non, Sonia.
00:42:20 - Bon. Ah bah dis donc...
00:42:22 - Non, non, mais... - Bon, alors, on va juste retrouver...
00:42:25 Je vous donne juste la parole.
00:42:27 Pardonnez-nous, parce que nos journalistes nous attendent sur le terrain.
00:42:29 Nous allons aller dans l'Aveyron.
00:42:31 - Très bien. - Rodez.
00:42:32 Attention, là-bas, c'est... Comment on dirait ?
00:42:35 Il y a une mobilisation importante.
00:42:36 - C'est rugueux. - C'est Jean-Luc Thomas.
00:42:37 - C'est une zone très rurale.
00:42:38 - Jean-Luc Thomas, que vous voyez à l'écran, qui couvre cela.
00:42:41 Jean-Luc, blocage et une mobilisation, vraiment,
00:42:44 qui ne faiblit pas.
00:42:45 Une détermination intacte, semble-t-il.
00:42:48 - Oui, et c'est même une véritable opération de force
00:42:52 que sont en train de mener les agriculteurs à Véronay.
00:42:56 La ville de Rodez, c'est 40 000, 45 000 habitants, à peu près.
00:43:02 Et il y a plus de 400 tracteurs qui sont arrivés depuis maintenant
00:43:07 trois quarts d'heure ici.
00:43:09 Et ils ne sont pas tous arrivés.
00:43:11 Donc, vous voyez, ça fait beaucoup, beaucoup de travail.
00:43:14 Beaucoup de bruit.
00:43:17 Et ce qui est très étonnant, c'est que la population,
00:43:21 eh bien, est là, est descendue dans la rue pour applaudir
00:43:26 tous les agriculteurs, les féliciter, etc., etc.
00:43:30 Alors, il faut bien voir qu'ici, eh bien, les agriculteurs
00:43:34 ont quelques particularités.
00:43:36 Par exemple, eh bien, ils ont des problèmes
00:43:39 avec les récolteurs laitiers, quoi.
00:43:42 Avec les récolteurs laitiers, comme Lactalis, par exemple.
00:43:46 Ils ont également des problèmes pour vendre leur viande
00:43:51 et les vaches à race à viande.
00:43:54 Et puis, bien sûr, ils sont contre tous les problèmes
00:43:58 liés aux normes et aux surcharges liées à ces normes.
00:44:03 En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'ils sont là
00:44:06 pour un bout de temps, au moins jusqu'au début de cette soirée.
00:44:10 Mais d'autres actions sont prévues dans les prochains jours,
00:44:14 ici, à Navéron.
00:44:16 Et l'ensemble des agriculteurs sont très, très mobilisés
00:44:20 et très déterminés.
00:44:22 - On le voit, on le voit tout à fait, Jean-Luc Thomas.
00:44:24 Je vous remercie.
00:44:25 Et 400 tracteurs, 400 agriculteurs, je ne sais pas,
00:44:28 400 tracteurs, peut-être, je ne sais pas s'il y en a un,
00:44:30 mais dans le centre de Rodez, c'est beaucoup.
00:44:32 - Oui.
00:44:33 - C'est beaucoup, c'est un cortège important.
00:44:34 - Dans une ville comme Rodez.
00:44:36 - C'est énorme.
00:44:37 - Moi, j'ai un cousin germain qui est agriculteur,
00:44:39 Ruth Aynoi, à Rodez.
00:44:40 Et je peux vous assurer qu'il est aux prises avec l'écologisme,
00:44:45 notamment, il a eu un procès, il a eu la MIO,
00:44:48 il a fini par gagner un appel.
00:44:49 - Vous allez nous raconter comment ça s'est passé.
00:44:50 - Voilà.
00:44:51 - Vous nous donnerez son numéro de téléphone, on va l'appeler.
00:44:53 - Écoutez, je ne sais pas s'il voudra, il est très discret et humble.
00:44:56 - Alors, vous allez relayer son appel.
00:44:58 - Exactement.
00:44:59 - Et sa colère et en tous les cas, ses revendications.
00:45:01 Nous sommes regardés, là, ces images, c'est peut-être Rodez,
00:45:04 mais nous serons dans quelques instants,
00:45:06 c'est la jonction entre la 6 et la 10 à Chili-Mazarin,
00:45:10 avec toujours ce cortège, ces images.
00:45:13 Et puis aussi, la convivialité de ces paysans qui se retrouvent,
00:45:16 qui discutent aussi de leurs difficultés,
00:45:18 et puis aussi d'autres choses en attente,
00:45:20 des mesures très importantes.
00:45:22 Demain, que se passera-t-il à Bruxelles ?
00:45:24 On va en parler avec Eric de Ritmaten.
00:45:25 On nous promet un bras de fer, vraiment.
00:45:27 On parlera du Mercosur, des accords de libre-échange.
00:45:30 Et puis, hier, il y a eu un discours de politique général.
00:45:33 - Ah tiens !
00:45:34 - Oui, oui.
00:45:35 - C'est vrai ?
00:45:36 - Oui, c'est vrai.
00:45:37 - Regardez les yeux qui brillent des BGAM.
00:45:39 - Moi, j'ai tout regardé.
00:45:40 - Je crains d'être minoritaire.
00:45:42 - Non, non, mais non, moi, j'ai trouvé ça bien.
00:45:44 - Ah bon, tant mieux.
00:45:45 - Mais c'est que des mots, c'est toujours pareil.
00:45:47 - Ah bah oui, mais...
00:45:48 - Il commence par un compliment et finit toujours par...
00:45:50 - Il parle bien, pour le moment, exact.
00:45:51 - Pour un discours, Kevin, c'était difficile de faire autre chose.
00:45:54 - Je suis d'accord avec vous.
00:45:55 - On en parle après ?
00:45:56 Allez, à tout de suite.
00:45:57 - OK.
00:45:58 - On va se faire un petit déjeuner.
00:45:59 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:00 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:01 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:02 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:03 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:04 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:05 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:06 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:07 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:08 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:09 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:10 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:11 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:12 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:13 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:39 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:44 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:45 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:46 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:47 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:48 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:49 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:50 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:51 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:52 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:53 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:54 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:55 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:56 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:57 - On va se faire un petit déjeuner.
00:46:58 - On va se faire un petit déjeuner.
00:47:21 - On va se faire un petit déjeuner.
00:47:45 - On va se faire un petit déjeuner.
00:47:51 - On va se faire un petit déjeuner.
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00:53:38 - On va se faire un petit déjeuner.
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00:54:18 - On va se faire un petit déjeuner.
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00:59:18 - On va se faire un petit déjeuner.
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00:59:58 - Les forces de l'ordre ont demandé l'évacuation de ces tracteurs.
01:00:18 - Les forces de l'ordre ont demandé l'évacuation de ces tracteurs.
01:00:38 - On a l'impression qu'il y a un compromis en termes d'organisation.
01:00:58 - On a l'impression qu'il y a un compromis en termes de organisation.
01:01:18 - On a l'impression qu'il y a un compromis en termes de organisation.
01:01:38 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:01:58 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:02:18 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:02:38 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:02:58 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:03:18 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:03:38 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:03:58 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:04:18 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:04:38 - On voit les axes du périphérique bloqués.
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01:05:18 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:05:38 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:05:58 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:06:18 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:06:38 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:06:58 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:07:18 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:07:38 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:07:58 - On voit les axes du périphérique bloqués.
01:08:18 - Le nucléaire a changé.
01:08:38 - La situation est presque figée.
01:09:04 - On voit les tracteurs des agriculteurs.
01:09:14 - On voit les tracteurs des agriculteurs.
01:09:24 - On voit les tracteurs des agriculteurs.
01:09:44 - La France va engager un bras de fer avec l'Union Européenne.
01:10:04 - On voit les accords de libre-échange.
01:10:24 - On voit les accords de libre-échange.
01:10:44 - On voit les accords de libre-échange.
01:11:04 - On voit les accords de libre-échange.
01:11:24 - On voit les accords de libre-échange.
01:11:44 - On voit les accords de libre-échange.
01:12:04 - On voit les accords de libre-échange.
01:12:24 - On voit les accords de libre-échange.
01:12:44 - On voit les accords de libre-échange.
01:13:04 - On voit les accords de libre-échange.
01:13:24 - On voit les accords de libre-échange.
01:13:44 - On voit les accords de libre-échange.
01:14:04 - On voit les accords de libre-échange.
01:14:24 - On voit les accords de libre-échange.
01:14:44 - On voit les accords de libre-échange.
01:15:04 - On voit les accords de libre-échange.
01:15:24 - On voit les accords de libre-échange.
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01:16:04 - On voit les accords de libre-échange.
01:16:24 - On voit les accords de libre-échange.
01:16:44 - On voit les accords de libre-échange.
01:17:04 - On voit les accords de libre-échange.
01:17:24 - On voit les accords de libre-échange.
01:17:44 - On voit les accords de libre-échange.
01:18:04 - On voit les accords de libre-échange.
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01:19:04 - On voit les accords de libre-échange.
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01:20:04 - On voit les accords de libre-échange.
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01:21:04 - On voit les accords de libre-échange.
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01:22:04 - On voit les accords de libre-échange.
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