Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00 contagion un peu sur le modèle américain, ou plutôt sur le contre-modèle américain, avec plusieurs universités
00:00:05 concernées par les manifestations pro-palestiniennes et surtout des blocus et des blocages avec
00:00:10 intervention des forces de l'ordre. Et puis le plus important, quelle réaction, quel sursaut ?
00:00:15 L'affaire de la mort de Matisse devient une affaire politique avec les deux profils du mineur de 15 ans et de sa mère de 35 ans,
00:00:22 tous deux
00:00:23 afghans en situation régulière. Le mineur a été incarcéré, la mère a été placée sous contrôle judiciaire. On parlera de l'enquête,
00:00:29 on vous parlera
00:00:31 des réactions de l'entourage sur le profil inquiétant de la mère du suspect et évidemment du débat politique.
00:00:37 Dans l'actualité, comment un directeur d'école qui veut expérimenter la tenue unique à l'école qu'il dirige depuis 15 ans se retrouve avec des menaces
00:00:45 en étant ciblé pour, je cite,
00:00:47 "islamophobie" par un communiqué ou plutôt un tract où il est écrit que ce directeur a une obsession
00:00:51 vestimentaire et une obsession contre les musulmans, envers les musulmans.
00:00:55 Et puis pour finir un rapport d'experts remis aujourd'hui au président de la république préconise d'interdire, écoutez bien, l'usage des écrans aux enfants de moins
00:01:02 de trois ans, le téléphone portable au moins de onze ans en limitant strictement l'accès les années suivantes pour les adolescents.
00:01:08 Bonne chance à la maison ! On va en parler, hein, entre le veupieux et la faisabilité.
00:01:13 Il y a un monde mais tout d'abord place au journal. Bonjour à vous cher Michael.
00:01:17 Bonjour Sonia, bonjour à tous. Un rassemblement de soutien à Mathilde Pano et Rima Hassan avait lieu ce matin près des locaux de la police
00:01:24 judiciaire à Paris. La chef des députés de la France insoumise et la militante franco-palestinienne doivent y être entendues dans le cadre d'enquêtes
00:01:31 pour apologie du terrorisme. Rima Hassan dénonce, je cite, "des pressions d'organisation de lobbyistes pro-israéliens". Écoutez.
00:01:38 Je pense que nous sommes les plus privilégiés aujourd'hui puisque nous avons une tribune politique et médiatique pour dénoncer
00:01:45 ces atteintes qui sont portées à nos libertés fondamentales.
00:01:50 Nous le faisons en responsabilité mais je veux avoir une pensée pour tous les citoyens ordinaires,
00:01:54 tous les militants, les syndicalistes, qui n'ont pas la tribune que nous avons aujourd'hui pour pouvoir dénoncer ces victimes
00:02:01 aujourd'hui en France. Je veux aussi dire
00:02:04 aux organisations de lobbyistes pro-israéliens
00:02:08 qui sûrement nous écoutent et qui sont derrière ces plaintes,
00:02:12 qui ne nous feront pas taire.
00:02:15 Je veux dire au gouvernement français
00:02:17 qui a laissé faire ces pressions, qui ne nous fera pas taire non plus.
00:02:21 Pour 75 % des Français, il faut suspendre l'excuse de minorités pour les mineurs qui participent à des crimes graves.
00:02:29 C'est le résultat de notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD. Dans le détail, les électeurs de gauche y sont favorables
00:02:37 à 59 %, 81 % pour les sympathisants de droite.
00:02:42 A Nice, cinq personnes ont été agressées par deux hommes qui jugeaient que les femmes portaient des jupes trop courtes. Leurs conjoints
00:02:50 ont tenté de les défendre et la situation a ensuite dégénéré.
00:02:54 Écoutez le témoignage de l'un d'entre eux, c'était ce matin sur CNews.
00:02:58 On s'est retrouvé lynchés par ces deux individus,
00:03:01 entourés de plusieurs témoins dans la vieille ville de Nice.
00:03:07 Et du coup, ça a mal fini. Ça a mal fini pour un de mes amis qui a quand même fini à l'hôpital
00:03:12 avec des grosses échymoses, pour ma compagne aussi,
00:03:15 et une jeune fille de 19 ans qui a perdu une dent et la maxillaire fracturée.
00:03:22 Voilà, et on a appris que les agresseurs avaient été libérés à l'issue de leur garde à vue.
00:03:27 Dans le reste de l'actualité, pas d'écran avant l'âge de 3 ans. C'est ce que préconise un nouveau rapport qui doit être présenté
00:03:34 à Emmanuel Macron aujourd'hui. Dans ce rapport, la commission d'experts alerte sur la réalité de l'hyper-connexion
00:03:40 subie des enfants et les conséquences pour leur santé, mais aussi pour l'avenir de notre société et civilisation.
00:03:47 Et puis enfin, les Rolling Stones sont de retour sur scène. Le groupe de rock a lancé le coup d'envoi de sa tournée
00:03:55 "Ach'née Diamonds", titre de son 24e album, sorti en octobre dernier. Au total,
00:04:00 19 dates à travers les Etats-Unis et le Canada.
00:04:03 * Extrait de "Ach'née Diamonds" *
00:04:10 Voilà pour les Rolling Stones qui ne bougent pas, qui ne vieillissent pas.
00:04:14 Et en fait, vous pouvez faire un mix entre vos deux dernières informations. Il faut autoriser les écrans quand il s'agit évidemment
00:04:20 d'écouter et de regarder les Rolling Stones. Comme ça, c'est bon pour le développement de l'enfant.
00:04:24 * Rires *
00:04:25 Merci Michael.
00:04:26 Sa longévité aussi.
00:04:27 Ah oui, sa longévité.
00:04:28 * Rires *
00:04:29 Bonjour, merci Régis Lesaumier.
00:04:30 Merci.
00:04:31 Merci d'être avec nous, directeur de la rédaction Lomerta. Je montre évidemment le titre, la une du magazine,
00:04:37 après deux ans d'enquête, de reportage, de terrain en Ukraine. Je salue également Judith Vintrob.
00:04:43 Merci d'être avec nous. Naïma Mfadad, nous accompagne. Bonjour à vous.
00:04:46 Bonjour Sonia.
00:04:47 Merci Philippe David d'être là également.
00:04:48 Avec grand plaisir.
00:04:49 Et évidemment Sandra Bissot, notre spécialiste pour les justices. Bonjour à vous Sandra.
00:04:53 Pour évoquer, alors il y a l'enquête dans l'affaire Matisse, il y a le débat politique, il y a ce que néo-journalistes sur le terrain,
00:05:00 à Châteauroux, apprennent des témoignages que nous vous livrons toujours avec précaution évidemment.
00:05:06 Mais tout ça permet de contextualiser cette affaire.
00:05:08 Tout d'abord, l'affaire de la mort de Matisse, je vous le disais, devient une affaire politique de profil.
00:05:13 Le mineur de 15 ans et de sa mère de 37 ans, tous deux afghans en situation régulière.
00:05:18 Qu'en est-il et que savons-nous à l'heure actuelle Sandra ?
00:05:21 Alors on sait selon plusieurs témoins et le ministre en cause lui-même, que Matisse et le suspect s'étaient déjà insultés.
00:05:28 Voilà, ils se connaissent, ils avaient déjà eu des altercations.
00:05:33 Ce samedi-là, il y a eu une nouvelle altercation.
00:05:35 Le suspect dit qu'il a été frappé par Matisse, qu'il a reçu un coup de poing et qu'il a subi des insultes racistes.
00:05:41 La blessure a été constatée puisqu'il lui a été délivré trois jours d'ITT.
00:05:47 Selon ses déclarations, c'est ça qui l'aurait amené à revenir d'abord dans son immeuble,
00:05:53 prendre un couteau et commettre cette agression mortelle sur Matisse en lui portant des coups de couteau dont l'un l'a atteint au cœur.
00:06:00 Sa mère, elle, est suspectée d'avoir donné des gifles à Matisse alors qu'il était déjà à terre, après avoir été poignardé.
00:06:07 Donc l'enquête, bien sûr, elle va être encore longue.
00:06:10 L'information judiciaire commence.
00:06:13 Le jeune homme est mis en examen pour meurtre.
00:06:17 Il risque jusqu'à 15 ans de prison puisqu'il y a l'atténuation de la responsabilité pénale.
00:06:22 Et puis sa mère, elle, est mise en examen pour violence volontaire sur personne vulnérable
00:06:27 puisqu'à ce moment-là, Matisse avait déjà été poignardée quand elle est suspectée de lui avoir donné des gifles.
00:06:32 On va parler dans quelques instants du profil de la mère du suspect avec Célia Barraud.
00:06:36 Je voudrais qu'on précise aussi à nos téléspectateurs et ce que réagissent sur les réseaux sociaux
00:06:40 quand on contextualise ce qui s'est passé, évidemment, rien ne justifie que cela se termine ainsi.
00:06:45 Mais là, c'est important de savoir que ce serait donc une affaire, un drame plus que ça,
00:06:53 une tragédie, un fait de société en deux temps, Sandra.
00:06:56 Disons que oui, ils se connaissaient, donc ils s'étaient déjà pris la tête tous les deux.
00:07:01 Là, ce jour-là, effectivement, nous, on nous distingue deux temps.
00:07:04 D'abord, ce moment où il y a des coups, selon lui, portés par Matisse.
00:07:09 Et ensuite, lui, sa réaction où il perd complètement pied et effectivement, il va commettre cet acte irréparable.
00:07:17 On va retrouver Célia Barraud qui est à Châteauroux et qui, depuis cette affaire,
00:07:23 est le réceptacle de beaucoup de réactions.
00:07:26 Les voisins, l'entourage des deux côtés aussi, parce qu'il y a la version du suspect telle qu'elle est présentée aux enquêteurs.
00:07:33 Et puis, Célia, il y a le profil inquiétant, peut-être c'est un euphémisme pour qualifier l'attitude,
00:07:39 le comportement et la personnalité de la mère du suspect.
00:07:42 Oui, une mère de famille qui est rentrée il y a quelques minutes juste avant votre émission.
00:07:49 Sonia, elle est rentrée à son domicile puisque, comme Sandra Buisson l'a rappelé,
00:07:52 elle est placée sous contrôle judiciaire, elle n'est donc pas incarcérée.
00:07:56 Elle est rentrée à son domicile et depuis hier, les habitants avec qui nous échangeons
00:08:01 décrivent cette famille afghane comme ayant un comportement inquiétant, agressif dans ce quartier.
00:08:07 Une riveraine qui refuse de s'exprimer face caméra de peur d'avoir des représailles.
00:08:12 Nous a raconté qu'elle avait déjà vu le jeune afghan de 15 ans avec un couteau,
00:08:17 que souvent il menaçait les habitants de ce quartier.
00:08:20 Il était donc régulièrement porteur d'une arme blanche
00:08:24 et que sa personnalité avait évolué ces dernières années, qu'elle était devenue de plus en plus violente.
00:08:30 Cette même voisine nous raconte qu'il s'agit donc d'une famille afghane composée de 5 enfants
00:08:35 et le père est très peu autoritaire et il s'agirait là d'une mère de famille qui tient les rênes de cette famille afghane
00:08:42 et que les garçons de cette famille n'ont peur de rien.
00:08:46 C'est bien ces mots de cette voisine, une voisine qui nous a fait part de son souhait de déménager
00:08:51 suite à l'homicide de Mathis qui s'est déroulé en bas de ses fenêtres.
00:08:56 Elle a peur pour la sécurité de ses jeunes enfants.
00:09:00 On sent vraiment des riverains qui ont peur des représailles, qui ont peur pour leur sécurité
00:09:04 puisque cette famille souvent les menace, les regarde très mal.
00:09:08 Ils sont très inquiets dans ce quartier, pourtant de réputation calme et tranquille
00:09:13 puisqu'auparavant on nous a raconté que c'était des retraités qui habitaient dans ces bâtiments
00:09:17 et depuis quelques années de nombreuses familles afghanes ont pris possession des lieux.
00:09:21 Nous avons pu également échanger avec l'entourage de Mathis, notamment ses collègues et son patron d'apprentissage.
00:09:28 Ils sont encore très émus, très choqués. Ils n'ont pas souhaité s'exprimer face caméra
00:09:32 mais ils nous décrivent un garçon très passionné par son métier qui souhaitait être cuisinier, travailler avec son père.
00:09:38 En tout cas, ils sont très émus et ils nous ont évoqué l'idée d'une marche blanche,
00:09:44 d'un hommage rendu ce samedi 4 mai à Châteauroux pour rendre hommage à Mathis une dernière fois.
00:09:53 Merci beaucoup Célia Barotte en direct et en duplex de Châteauroux pour toutes ces informations.
00:09:57 Il faut savoir que sur place les langues se délient et que ce n'est qu'aujourd'hui,
00:10:01 plus précisément depuis hier, qu'il y a des témoignages et des réactions.
00:10:04 Sandra, est-ce que vous pouvez nous préciser de quoi la maire s'est rendue coupable,
00:10:09 en tout cas de quoi la justice la soupçonne ?
00:10:12 La justice la soupçonne, une fois que Mathis était à terre et donc qu'il avait été victime de coups de couteau,
00:10:19 d'être venue et de lui avoir porté des gifles.
00:10:23 Il va falloir voir quel était son état d'esprit au moment où elle est suspectée d'avoir fait ce geste.
00:10:29 Cette mère de famille de 37 ans est suspectée de l'avoir commis.
00:10:34 C'est la qualification des faits des violences volontaires sur personnes vulnérables
00:10:38 puisqu'à ce moment-là, effectivement, Mathis luttait pour sa survie.
00:10:42 Elle est placée sous contrôle judiciaire avec plusieurs obligations.
00:10:45 Elle a interdiction de sortir du département de l'Indre,
00:10:48 elle a interdiction de contacter son fils, la famille de la victime,
00:10:52 tous les témoins de cette affaire et elle doit émarger régulièrement au commissariat de Châteauroux.
00:10:57 L'affaire est devenue hautement politique et même davantage.
00:11:00 Il y a une réaction, et je pense que nous tous, c'est notre sensibilité d'être humain,
00:11:05 un père, quelle que soit la situation, sa douleur prime et donc il faut l'écouter.
00:11:11 Néanmoins, ça ne veut pas dire qu'un politique ne doit pas réagir après.
00:11:15 Je voudrais quand même mettre en avant ce qu'a dit le père par rapport au débat politique
00:11:19 qui est en train d'émerger et bien plus que cela.
00:11:21 Écoutons le père de Mathis chez nos confrères de RTL.
00:11:24 Ça fait plaisir parce que ça nous montre que beaucoup de gens nous soutiennent,
00:11:30 et même à tout, et même à Mathis.
00:11:32 Personne ne sait ce qui s'est passé, j'entends de tout et de rien,
00:11:35 donc ne croyez pas tout ce qui se dit partout.
00:11:37 Attendez la fin de l'enquête, ça va être long, mais on saura, ça avance bien déjà.
00:11:43 Mais ne mélangeons pas tout, et faites attention à tous les bords de droits à tout d'ailleurs
00:11:50 qui s'approprient ce genre de choses.
00:11:53 On va faire les choses en mémoire de notre fils, qui était un vrai gentil,
00:11:57 donc on va rester dans la gentillesse et ne pas partir dans la haine, ni la violence, de quoi que ce soit.
00:12:05 Faites attention à ce que vous lisez, c'est tout.
00:12:07 Pour Mathou, qui était un vrai gentil, soyez pareil.
00:12:11 C'est ce qu'on va retenir, évidemment, c'est ce qu'il veut à l'image de ce qu'était son fils,
00:12:16 malgré tout, ça ne peut pas empêcher un débat politique.
00:12:18 Mais quand il dit "faites attention", "attendez la fin de l'enquête avec ce qui se passe",
00:12:22 est-ce que c'est des paroles qu'il faut écouter et suivre ?
00:12:26 C'est tout à fait respectable.
00:12:28 On a néanmoins déjà des éléments objectifs et étayés.
00:12:33 Je pense d'abord aux précédents démêlés du meurtrier avec la justice.
00:12:42 Du suspect.
00:12:43 Du suspect, du meurtre avec la justice.
00:12:46 Je ne crois pas qu'il y ait de doute sur le fait qu'il l'ait commis.
00:12:49 On l'a commis.
00:12:51 On sait qu'il s'est rendu coupable de vol avec violence.
00:12:56 Il a moins de 16 ans, il a été relâché dans la nature.
00:13:00 Parce que la justice ne permettait pas de le placer en prison.
00:13:03 Voilà, parce que les lois ne permettent pas de le placer en prison.
00:13:07 Les lois votées par les politiques.
00:13:09 Les lois du ciel.
00:13:10 Donc, premier élément de questionnement politique,
00:13:13 premier élément d'interrogation politique,
00:13:16 est-ce qu'en changeant les règles pour la détention provisoire pour les mineurs,
00:13:20 c'est possible dans certaines conditions pour des durées très courtes.
00:13:24 Y compris quand on a moins de 16 ans.
00:13:26 Est-ce qu'en changeant...
00:13:27 C'est possible pour des faits criminels, correctionnels.
00:13:29 Oui.
00:13:30 Allez-y.
00:13:31 C'est ce que je viens de dire.
00:13:32 Allez-y, pourriez-vous réagir.
00:13:33 Est-ce qu'en changeant ces lois-là, on peut empêcher que ce genre de drame se reproduise ?
00:13:40 Deuxième question, est-ce qu'en arrêtant d'accueillir les Afghans
00:13:46 qui sont les premiers demandeurs d'asile dans notre pays,
00:13:50 en appliquant un principe de précaution, on peut éviter la reproduction de ce drame ?
00:13:56 Toutes ces questions-là appartiennent en propre aux politiques.
00:13:59 Donc le débat politique est légitime.
00:14:02 Il est tout à fait normal.
00:14:03 Huygher déjà aux antécédents, évidemment au parcours.
00:14:05 Après on peut rentrer dans les détails, c'est important.
00:14:08 Mais enfin, avec un tel background, on peut se demander aussi ce genre de questions.
00:14:13 Alors, je ne sais pas, est-ce que le débat est bien posé ?
00:14:16 Est-ce que le débat, c'est celui de l'excuse de minorité ?
00:14:18 Est-ce que le débat, c'est celui de l'immigration ?
00:14:20 Est-ce que le débat, c'est celui de la justice plus largement des mineurs ?
00:14:23 Et de la violence des mineurs également,
00:14:26 puisque des cas d'usage de couteaux et de règlement de comptes entre bandes
00:14:32 ont déjà, notamment en région parisienne, les années précédentes, mené à des morts.
00:14:37 Donc il y a une extrême violence des jeunes en ce moment.
00:14:40 Moi, je rajouterai, par rapport à ce qui vient d'être dit, deux choses.
00:14:45 Première chose, on l'a évoqué tout à l'heure,
00:14:47 ces bâtiments dans lesquels habite cette famille avec cinq enfants
00:14:50 étaient autrefois des bâtiments destinés à des personnes âgées.
00:14:53 Donc ce sont des Afghans qui ont été amenés là.
00:14:55 Et si j'en crois Pierre Gentillet, l'avocat qui régulièrement intervient sur ces news,
00:15:00 et qui vient justement de Châteauroux, qui connaît très très bien la situation là-bas,
00:15:05 c'est qu'il y a eu un certain nombre de commandes d'Afghans qui ont été implantées.
00:15:09 En cas d'une véritable répartition des migrants sur le territoire.
00:15:14 Alors ceci, cette famille visiblement était, entre guillemets, même violente,
00:15:19 mais plus intégrée que par exemple l'Afghan qui a pris un couteau à la fin du Ramadan à Bordeaux
00:15:25 et avait tué deux Algériens, qui lui, était un Afghan qui était venu en 2021,
00:15:31 juste après le retour des talibans.
00:15:33 Mais en tout état de cause, il faut se rendre compte d'une chose,
00:15:36 les Afghans étant, comme l'a rappelé Judith, les premiers demandeurs d'asile en France,
00:15:41 qu'on est face à des populations qui ont des mœurs.
00:15:44 Moi je connais très bien l'Afghanistan.
00:15:46 Non mais, je sais très bien, moi j'ai aidé des Afghans à sortir d'Afghanistan au moment du retour des talibans.
00:15:52 Donc il y a, je les connais, ils sont en France aujourd'hui,
00:15:56 c'est des gens qui ont reçu une éducation, notamment dans le cadre, au moment de l'occupation américaine,
00:16:00 puisque les femmes avaient le droit d'aller à l'école, aujourd'hui c'est terminé.
00:16:03 Donc on est de retour dans une société archaïque,
00:16:06 une société dans laquelle, à cause des talibans,
00:16:09 que l'Occident a en partie...
00:16:11 En partie, voilà.
00:16:13 Mais en tout état de cause, ce qu'il faut comprendre, c'est la...
00:16:16 Si vous voulez, quand vous êtes en Afghanistan et qu'il se passe quelque chose dans la rue,
00:16:20 que vous volez quelque chose,
00:16:22 la police des mœurs, ou la police de Kaboul,
00:16:25 se balade avec des câbles électriques, et elles attrapent les voleurs,
00:16:30 et ils prennent des coups tout de suite.
00:16:32 Ce n'est pas du tout les mêmes mœurs qu'en France.
00:16:35 Donc le rapport au pouvoir, et ils arrivent ici,
00:16:38 évidemment c'est une société beaucoup plus permissive.
00:16:40 Sont-ils capables, ont-ils les moyens culturels, ont-ils le bagage, tous,
00:16:45 pour la comprendre et pour l'accepter ?
00:16:47 Visiblement non, puisque certains veulent appliquer la charia.
00:16:51 Je rappelais Bordeaux tout à l'heure.
00:16:52 Débat culturel pour vous.
00:16:53 Je reviens quand même sur l'aspect judiciaire,
00:16:56 parce que la bataille culturelle, elle est au long cours.
00:16:58 Oui, bien sûr, mais c'est quelque chose qu'on doit prendre en compte.
00:17:01 Mais sur la justice, peut-être qu'on peut intervenir plus rapidement.
00:17:04 En tout cas, c'est ce qu'a promis le Premier ministre
00:17:06 en parlant d'atténuation sur l'excuse de minorité.
00:17:09 On vous a révélé tout à l'heure dans notre sondage, regardez-le.
00:17:12 J'insiste aussi sur les personnalités, en tout cas ceux qui se déclarent
00:17:15 comme étant de gauche, qui sont largement favorables aussi.
00:17:18 Attention là, il s'agit purement et simplement de suspension,
00:17:22 mais donc de ne plus appliquer pour un temps l'excuse de minorité,
00:17:25 et pas d'atténuation, comme l'a dit le Premier ministre.
00:17:27 En fait, on attend de savoir ce que va préciser le Premier ministre,
00:17:30 puisque cette excuse de minorité, elle s'applique donc en dessous de 18 ans,
00:17:36 mais elle peut être levée quand l'adolescent a entre 16 et 18 ans.
00:17:41 C'est extrêmement rare, c'est les magistrats qui le décident,
00:17:44 mais effectivement, c'est possible de la lever.
00:17:46 Est-ce que le Premier ministre sous-entend qu'il veut élargir la possibilité
00:17:50 de lever cette excuse de minorité, ou est-ce qu'il veut diminuer l'âge
00:17:54 à laquelle on peut lever l'excuse de minorité ?
00:17:56 Ce sont des points dont on attend qu'il précise.
00:17:59 – Je sais qu'il précise.
00:18:00 – Avant le début de l'émission, en tous les cas, le Premier ministre
00:18:04 ne peut pas se permettre un autre discours viril-châtillon à Châteauroux pour dire…
00:18:10 Je rappelle les mots, c'est terminé, pas de vague terminée, la violence est finie.
00:18:15 – On va passer à un heure, on va…
00:18:17 – Oui, oui, non mais ce qui est terrible, quand on voit le lourd passif
00:18:22 du meurtrier présumé, 27 février, mise en cause pour vol en réunion,
00:18:26 également lié au vol d'un portable sous la menace d'un couteau,
00:18:29 22 avril, donc il n'y a même pas 10 jours.
00:18:31 Il avait été mis en examen pour vol aggravé à la violence dans une affaire
00:18:34 liée au vol d'un portable sous la menace d'un couteau
00:18:36 dans le cadre d'un guet-à-pente tendu via un signe de rencontre.
00:18:39 Il avait été dits en liberté sous contrôle judiciaire.
00:18:42 Excusez-moi, le couteau, ça fait partie des ustensiles qu'on peut porter,
00:18:45 qu'on a avec soi, comme une montre, une gourmette, un bracelet ou un collier ?
00:18:49 – Alors, juste, je reprécise, et encore une fois, c'est la loi après.
00:18:53 – Oui, mais quand des lois sont nulles ou c'est les races,
00:18:55 il faut les changer.
00:18:56 – Encore une fois, ce n'est pas du tout mon propos.
00:18:58 Moi, ce que je veux expliquer aux téléspectateurs,
00:19:00 c'est que la détention provisoire n'est applicable pour l'inné en moins de 16 ans
00:19:05 que pour des faits criminels, et pour les faits qui relèvent d'une peine correctionnelle,
00:19:10 elle est limitée à certaines situations, notamment quand l'individu est parti
00:19:16 de son centre éducatif fermé, quand il a violé de manière répétée
00:19:20 et particulièrement grave son contrôle judiciaire.
00:19:22 Voici l'état des lois. Les magistrats n'ont pas fait d'erreur dans la gestion…
00:19:26 – Je n'ai pas dit que les magistrats avaient fait des erreurs,
00:19:28 je rappelle qu'il y a des lois qui sont totalement inadaptées,
00:19:31 voire même scélérates, dans ce cas de figure, et il faut les changer.
00:19:34 – Bien, moi je m'interroge quand même, et c'est une vraie interrogation,
00:19:37 Xavier Roffer, qui est un spécialiste de ces questions,
00:19:39 nous parlait hier des attaques au couteau.
00:19:41 Depuis quelques années, nous n'avons plus…
00:19:43 C'est très compliqué de comptabiliser…
00:19:46 – Il disparaît sur l'observatoire de la délinquance.
00:19:49 – Exactement, donc une question se pose, je ne sais pas si elle est culturelle,
00:19:53 si c'est un terrible phénomène de mode, mais sur des faits de société,
00:19:57 mais en tous les cas, nous n'avons même pas les outils pour nourrir le débat.
00:20:01 Naïmane Fadel, est-ce que quand le Rassemblement national dit
00:20:04 "c'est la faute à la politique migratoire du gouvernement",
00:20:07 mais imaginons une immigration zéro, ces personnes ont leur papier,
00:20:11 en situation régulière, qui aujourd'hui au pouvoir peut dire que ça n'arrivera pas demain ?
00:20:15 – Ecoutez, je pense que tout le monde le dit maintenant,
00:20:18 qu'il y a un problème aussi d'afflux massif de personnes qui viennent de pays
00:20:24 qui n'ont absolument pas les mêmes mœurs, les mêmes coutumes, etc.
00:20:28 et qui viennent avec leur bagage culturel, social, en termes de civilité,
00:20:32 qui n'ont pas le même rapport homme-femme, c'est une réalité,
00:20:35 ce n'est pas stigmatiser qui que ce soit,
00:20:37 et qu'aujourd'hui on n'a pas la capacité d'accueillir et d'intégrer
00:20:40 parce que tout simplement l'afflux est tel qu'on n'a pas les moyens.
00:20:44 Tout à l'heure Régis parlait de la répartition qui est faite aujourd'hui
00:20:49 dans des communes, d'une manière groupée de ces personnes-là,
00:20:54 ces 50 à 100 personnes, dont aussi des mineurs non accompagnés aujourd'hui,
00:20:58 et on les met dans ces communes sans aucun accompagnement,
00:21:02 en termes d'insertion sociale, professionnelle, etc.
00:21:05 Donc comment voulez-vous faire à un moment à un moment ?
00:21:07 On est aussi dans le choc des civilisations,
00:21:09 et à un moment quand on ne contraint pas, quand on ne conditionne pas,
00:21:12 on ne peut pas accueillir sans montrer à un moment aux gens la voie,
00:21:16 et surtout en leur disant "en France voici les règles".
00:21:20 - Parlez-moi, il y a l'intégration, c'est-à-dire l'assimilation,
00:21:24 que vous voulez épouser les mœurs d'infiliers ou gravés,
00:21:26 et il y a le fait de tuer.
00:21:28 Y a-t-il besoin d'être intégré ou assimilé pour ne pas tuer ?
00:21:32 C'est ça notre débat ?
00:21:34 - Le problème c'est que si vous venez de contrées où il y a énormément de violence,
00:21:38 comme ce que décrivait tout à l'heure Régis,
00:21:40 et il les connaît beaucoup mieux que nous,
00:21:42 comment voulez-vous faire ?
00:21:44 Quand vous avez comme possibilité que cette violence,
00:21:47 que de vous défendre avec des couteaux, etc,
00:21:50 et où le couteau, dans certaines contrées, c'est un prolongement aussi de soi,
00:21:54 puisque les gens le portent, ils le portent même...
00:21:56 - L'Afghanistan est un pays, ça fait 40 ans qu'ils sont en guerre.
00:21:59 - Et d'ailleurs l'Afghanistan, ils le portent.
00:22:01 - Et c'est des gens, souvent, pour avoir des agriculteurs dans ma famille,
00:22:05 ils ont le couteau avec eux, mais ils ne le sortent pas comme ça.
00:22:09 - Alors là, excusez-moi Philippe, vous faites semblant de ne pas comprendre.
00:22:14 - Non, non, non, mais excusez-moi.
00:22:16 - Même les rapports hommes et femmes, quand vous avez de la visibilité des femmes.
00:22:20 - Mais pardonnez-moi, nous parlons pour certains de populations,
00:22:22 et je dis bien à chaque fois "certains", qui viennent de pays en guerre,
00:22:25 avec des images terribles, avec quand ils ont vécu des violences,
00:22:29 des femmes qui ont été lapidées dans des stades, etc.
00:22:31 - Donc la question c'est comment un pays comme la France ou d'autres
00:22:34 peut changer dans l'imaginaire collectif, non pas un tel comportement,
00:22:38 mais des images qui sont imprégnées. Est-ce que c'est de notre ressort ?
00:22:41 - Non, ce n'est pas de notre ressort, mais la vraie question c'est qui on accueille chez nous.
00:22:45 C'est le problème. On a été très généreux, par exemple,
00:22:48 quand les talibans sont revenus au pouvoir, parce qu'en effet,
00:22:50 il y avait des gens qui étaient menacés de mort.
00:22:52 Mais au-delà de cette générosité, il y a eu aussi beaucoup d'Afghans,
00:22:55 je me souviens d'avoir eu des conversations avec certains Afghans,
00:22:58 qui me disaient que de toute façon, même si on n'a pas le visa
00:23:01 ou si on n'arrive pas à être accueilli par la France, on viendra à pied.
00:23:04 Mais je leur disais, vous allez terminer sous les ponts de Paris,
00:23:07 et vous n'aurez rien, personne ne va vous aider.
00:23:10 Ce n'est pas grave, on viendra quand même.
00:23:12 - Pour certains, parfois, il vaut mieux les ponts de Paris
00:23:14 que les coups de plus que des talibans.
00:23:17 - Peut-être, et pas que les talibans, parce que les talibans sont revenus au pouvoir,
00:23:20 mais vous avez aussi des seigneurs de guerre qui ont exercé des véritables dictates
00:23:25 sur des territoires entiers, ayant le droit de vie et de mort,
00:23:28 de viol sur leur population.
00:23:31 - Pourquoi ce sont principalement des hommes, alors ?
00:23:34 - Parce que c'est souvent des hommes qui...
00:23:37 - Et notamment des minorités.
00:23:39 - Mais moi, j'ai même rencontré des Afghans qui ont passé du temps en France,
00:23:44 n'ont pas réussi à s'intégrer, ils sont revenus en Afghanistan.
00:23:47 J'ai même rencontré des Afghans qui parlaient français, qui avaient appris le français.
00:23:50 - Il faut faire ce problème, parce que nous, on vous oppose,
00:23:52 nous on parle juste après la pause.
00:23:53 - Pardonnez-moi, et vous aurez l'occasion d'y revenir,
00:23:55 parce qu'on va aussi aller du côté de la police, la PJ de Paris,
00:23:58 où nous attend Noémie Schultz pour les convocations,
00:24:01 dans le cadre d'une enquête pour apologie de terrorisme.
00:24:04 Mathilde Pannot, Rima Hassan, vous nous direz si cette judiciarisation de la vie politique,
00:24:09 est-ce qu'elle doit se justifier, ou est-ce que vous dénoncez une dangereuse dérive.
00:24:13 Une courte pause, et on se retrouve.
00:24:15 La suite du programme, on va évidemment continuer à évoquer le choc et l'émotion
00:24:22 après la mort de Mathis, et puis je vous poserai la question à nos invités,
00:24:26 est-ce une dangereuse judiciarisation du débat politique,
00:24:28 ou est-ce que les élus de la France Insoumise doivent se justifier
00:24:32 sur leurs propos et leurs positions concernant le Hamas ?
00:24:35 On en parle après vos titres, cher Michael.
00:24:37 - Un incendie a fait au moins trois morts dans le deuxième arrondissement de Paris.
00:24:41 Il s'est déclaré la nuit dernière dans un immeuble du boulevard des Italiens.
00:24:44 Il pourrait s'agir d'une fuite de gaz.
00:24:47 Le jeune Afghan de 15 ans, suspecté d'avoir tué Mathis,
00:24:50 a été mis en examen pour meurtre.
00:24:52 Sa mère a été mise en examen pour violence volontaire sur personne vulnérable,
00:24:55 suspectée d'avoir asséné plusieurs gifles à la victime alors qu'il venait d'être poignardé.
00:25:00 Et puis Charles III reprend ses activités publiques.
00:25:04 Aujourd'hui, vous le voyez, il est arrivé avec son épouse, la reine Camilla,
00:25:07 dans une clinique de traitement du cancer à Londres.
00:25:10 Une visite pour tenter de démystifier la peur autour de cette maladie
00:25:14 qui frappe directement la famille royale.
00:25:18 Est-ce une trop grande judiciarisation du débat politique ?
00:25:21 Ou est-ce une convocation par la police totalement justifiée,
00:25:24 eu égare au propos de la France Insoumise sur le Hamas ?
00:25:26 En tous les cas, la présidente du groupe LFI, Mathilde Pannot,
00:25:29 ou encore Rima Hassan, numéro 7 sur la liste de la France Insoumise aux Européennes,
00:25:34 ont été entendues ce matin dans le cadre d'une enquête pour, je cite,
00:25:37 "apologie de terrorisme".
00:25:39 Noémie Schultz, vous êtes devant le siège de la PJ à Paris.
00:25:43 Les deux femmes ont été entendues ce matin dans le cadre d'une enquête
00:25:46 pour "apologie de terrorisme".
00:25:49 Elles se sont rendues, on les a vues y entrer,
00:25:51 pour être entendues par les enquêteurs.
00:25:54 Rima Hassan a été entendue, mais dans un autre commissariat du 17e arrondissement.
00:26:01 Elle est sortie il y a quelques minutes.
00:26:03 Mathilde Pannot vient d'arriver ici, vous l'avez dit, au siège de la PJ,
00:26:07 pour être entendue par les enquêteurs de la brigade criminelle.
00:26:10 Toutes deux étaient convoquées.
00:26:12 Elles avaient rendu publiques ces convocations.
00:26:14 Une audition libre dans le cadre d'une enquête, vous l'avez dit,
00:26:16 ouverte pour "apologie du terrorisme".
00:26:19 Ce matin, elles avaient toutes les deux participé à un rassemblement de soutien
00:26:22 organisé à proximité du siège de la PJ.
00:26:26 Mathilde Pannot, qui, cet après-midi, va devoir s'expliquer
00:26:30 sur un communiqué publié le jour même des attaques du Hamas, le 7 octobre.
00:26:35 Un communiqué publié par son groupe parlementaire.
00:26:38 Rima Hassan a été entendue pour notamment avoir dit dans une interview
00:26:42 qu'il était vrai que le Hamas mène une action légitime.
00:26:46 Ce qu'il est important de préciser, c'est que ces auditions ne présagent
00:26:49 en rien des suites que le parquet de Paris va décider de donner ou pas à ces affaires.
00:26:55 A ce stade, elles ne sont pas poursuivies, Mathilde Pannot et Rima Hassan.
00:26:59 Elles sont entendues dans le cadre de cette enquête.
00:27:02 On saura peut-être dans la journée ou dans les jours qui viennent
00:27:07 si le parquet de Paris décide de les poursuivre, éventuellement de les renvoyer
00:27:10 devant la justice ou si un classement sans suite est possible.
00:27:14 C'est en tout cas ce qu'espèrent et ce qu'a fait savoir Rima Hassan
00:27:18 et son avocat à la sortie tout à l'heure du commissariat.
00:27:21 Ce qu'il faut bien comprendre, me précisait un juriste, c'est que des propos
00:27:24 peuvent être choquants, peuvent être moralement répréhensibles,
00:27:28 mais ne pas forcément tomber sous le coup de la loi.
00:27:30 La qualification d'apologie de terrorisme est délicate, surtout que dans certains cas,
00:27:35 la liberté d'expression est particulièrement protégée.
00:27:38 Et c'est le cas du débat politique de l'expression syndicale et des humoristes.
00:27:42 Merci Noémie Schultz. Vous allez écouter la réaction de Mathilde Pannot
00:27:47 qui dénonce, mais sans surprise, une fuite en avant autoritaire,
00:27:51 une sorte de procès politique. Et j'allais dire, c'est du pain presque béni.
00:27:55 Moi je me demande en quoi ce n'est pas tout cela un piège, au contraire,
00:27:59 dont profite la France insoumise. Écoutez Mathilde Pannot.
00:28:02 Ce qui se produit en France est une fuite en avant autoritaire sans précédent.
00:28:11 Dans quelle démocratie une présidente de groupe parlementaire d'opposition
00:28:16 est-elle convoquée devant la police pour répondre de ses opinions politiques,
00:28:21 pour un communiqué de presse du groupe, c'est-à-dire dans le cadre de ses activités parlementaires,
00:28:28 pour une convocation aussi douille qu'apologie du terrorisme.
00:28:34 Comment vous réagissez ? Vous avez vu ce qu'elle dit pour ses opinions politiques, dit-elle.
00:28:39 Elle fait référence au fameux communiqué, c'est très important,
00:28:42 qui a été pondu quelques heures après l'attaque terrible du 7 octobre.
00:28:47 Oui, absolument. Vous avez tout à fait raison de dire que cette judiciarisation profite à la France insoumise.
00:28:56 Elle sert la France insoumise, elle lui fournit l'auréole de martyr après laquelle la France insoumise court
00:29:04 et que Jean-Luc Mélenchon aime tellement arborer.
00:29:08 Moi je ne pense pas en plus que pénalement il y ait ensuite mise en examen,
00:29:15 parce que ça me paraît appartenir. Alors bon, je prends un risque en disant ça,
00:29:20 mais pour moi, à la limite, les propos de Rima Hassan appelant au soulèvement
00:29:26 seraient beaucoup plus susceptibles d'intéresser la justice,
00:29:32 parce que là vous essayez de provoquer un mouvement.
00:29:35 Mais le fond de commerce de la France insoumise, c'est l'islamophobie.
00:29:41 C'est de faire croire que les musulmans en France sont victimes d'un racisme d'État
00:29:47 en raison de leur confession.
00:29:51 Et donc, et c'est aussi ce que disaient les étudiants soi-disant pro-palestinien,
00:29:55 en fait anti-israéliens qui ont occupé Sciences Po et la Sorbonne,
00:30:00 tout ce qui va dans le sens de la répression de la liberté d'expression,
00:30:04 alors qu'il n'y a pas incitation directe à la violence, à mon avis est contre-productif.
00:30:10 Alors est-ce que ce genre de convocation va nourrir ce qui est en train de se passer,
00:30:14 c'est-à-dire une possible contagion sur le modèle américain ou le contre-modèle américain
00:30:19 des mouvements pro-palestiniens ou plutôt anti-israéliens ?
00:30:22 C'est très important de le préciser parce que je rappelle tous les jours
00:30:25 que le soutien aux civils palestiniens est légitime et que ce n'est pas le cœur de notre débat.
00:30:31 Véritablement, sinon on inverse les choses.
00:30:33 Mais blocus, blocage, intervention des forces de l'ordre,
00:30:37 écoutez, dans toute cette jungle parfois d'inversion de tout,
00:30:42 écoutez cet étudiant, Sciences Po Paris, qui était chez nous ce matin sur CNews,
00:30:46 chez Pascal Praud, écoutez ce qu'il dit de la pression et puis de contexte
00:30:51 et ce qui est devenu Sciences Po Paris.
00:30:54 Aujourd'hui Sciences Po est dans une situation d'une extraordinaire gravité
00:30:58 à cause justement de cette minorité étudiante qui parle beaucoup,
00:31:02 qui est très bruyante et qui est en train de scier la branche sur laquelle on est tous assis.
00:31:06 Donc en fait on est menacé aujourd'hui par cette minorité
00:31:09 et puis vous avez en face une direction qui ne dit rien, qui cède tout.
00:31:13 On pourrait même se demander si on a encore une direction
00:31:16 parce que voilà ça fait 5 ans, 6 ans que je suis à Sciences Po
00:31:19 et en réalité j'ai connu deux directions, deux administrations provisoires.
00:31:23 Il n'y a pas de cap, il n'y a pas de vision, il n'y a pas d'autorité.
00:31:26 Et donc en fait tout est permis.
00:31:27 Aujourd'hui des étudiants comme moi qui veulent simplement travailler,
00:31:30 on est livré à nous-mêmes.
00:31:31 La direction qui cède, hier lors de la grande interview,
00:31:34 Manuel Valls a dit que c'était le Munich de la pensée.
00:31:37 Et avant que vous n'interveniez, écoutez ce matin quand même
00:31:40 la ministre de l'enseignement supérieure, madame Rotaïo.
00:31:44 Mais c'est plus... je vais pas qualifier, mais écoutez les propos, les mots choisis.
00:31:52 C'est véritablement la retour, même pas en arrière, tout est effacé.
00:31:56 Écoutez-moi.
00:31:57 Alors sur un dort de la fac, ça ne fait pas partie de l'université.
00:32:01 Et donc les manifestations, les expressions, etc.
00:32:04 Je veux dire, on peut être pour, on peut être contre le sujet,
00:32:07 mais ça fait partie de la démocratie.
00:32:09 Sur lequel moi je me suis positionnée clairement,
00:32:11 et sur lequel nous devons faire tenir une certaine forme de fermeté,
00:32:15 c'est effectivement lorsqu'il y a blocage dans les universités.
00:32:19 Ce n'est pas un débat cadré.
00:32:21 Et lorsqu'il y a un blocage qui dérive, qui empêche les autres,
00:32:25 et quand parfois il y a une escalade au niveau de la violence.
00:32:28 Et cette réponse-là c'est non.
00:32:32 C'est Emmanuel Valls qui a parlé de Munich.
00:32:34 Que Chamberlain et Daladier étaient courageux finalement,
00:32:37 quand on regarde un peu l'histoire avec du recul.
00:32:39 Je vous confirme en fait, Daladier, historiquement, quel que soit l'été.
00:32:43 Oui, non, mais vous avez parlé notamment, non c'est une boutade évidemment.
00:32:47 J'ai bien compris, mais c'était moins inversé par rapport aux propos de Valérie Ayé,
00:32:50 mais là on est dans un private joke un peu compliqué.
00:32:52 Bien sûr.
00:32:53 Non, une chose importante.
00:32:54 Je lui dis, tu as parlé très justement, et vous avez parlé très justement,
00:32:57 de l'appel au soulèvement.
00:32:59 Mais Mathilde Panot hier a retweeté une image, une affiche.
00:33:04 Couleur de la Palestine, je vous la montre.
00:33:06 Pas de la poudre de perlimpinpin, pour faire du Emmanuel Macron.
00:33:09 "Invasion imminente de Rafa, les étudiants de la Sorbonne bloquent la fac,
00:33:13 la révolution est en route, rejoignez le camp de l'exécution."
00:33:17 Mais il n'y a rien de nouveau, la fille veut la révolution plutôt que l'élection.
00:33:21 Oui, mais ils ont fait ça en face.
00:33:23 Excusez-moi, la révolution, le soulèvement, la révolution,
00:33:26 c'est de l'appel à la sédition, oui ou non ?
00:33:28 Exactement.
00:33:29 Et l'appel à la sédition, c'est interdit par la loi, aux dernières nouvelles.
00:33:32 Sonia, déjà la première des choses par rapport à leur convocation pour la apologie du terrorisme,
00:33:37 ils ne cessent de piétiner la liberté d'expression, la liberté d'opinion,
00:33:41 et la liberté sacrée aussi de la presse.
00:33:43 Regardez ce qui s'est passé avec Emmanuel Caron.
00:33:45 Et aujourd'hui, ils sont en train de faire des cris d'offrait
00:33:48 parce que justement, ils sont rattrapés par ce qu'ils dénoncent.
00:33:50 La deuxième chose, concernant l'embrasement de ces universités,
00:33:56 bien sûr, il y a une grosse manipulation, une instrumentalisation.
00:34:00 Excusez-moi, Sonia, mais qui ils ont en face d'eux ?
00:34:03 Ils ont une ministre qui retourne sa veste aujourd'hui, qui se couche,
00:34:09 qui s'est couchée et qui a félicité le directeur.
00:34:14 Alors qu'est-ce que vous faites ?
00:34:15 Vous, au pouvoir, est-ce que vous envoyez, comme dans les campus américains,
00:34:19 les forces de l'ordre, et est-ce que vous allez faire des affrontements ?
00:34:22 Vous connaissez un peu.
00:34:23 200 arrestations.
00:34:24 Oui, absolument.
00:34:25 Parce qu'il y a 14 000 étudiants.
00:34:29 Il y a seulement 40 qui ont occupé les locaux.
00:34:33 À l'extérieur, même cet étudiant l'a dit, puisqu'il est étudiant,
00:34:36 il a regardé ceux qui étaient là.
00:34:38 Il a dit qu'il y avait environ une cinquantaine d'étudiants de Sciences Po
00:34:43 qui étaient rejoints avec des groupuscules de gauche et avec des membres de l'FI.
00:34:47 Et des députés représentants de la nation étaient aussi là pour souffler sur les presses.
00:34:52 Est-ce normal ?
00:34:54 Alors, déjà, moi je voudrais un petit peu sur ce qui se passe sur les occupations diverses,
00:34:59 autant à Sciences Po qu'à la Sorbonne.
00:35:01 C'est pas la première fois, ni dans l'histoire, que l'extrême-gauche occupe les facs.
00:35:05 C'est arrivé à de nombreuses fois.
00:35:07 Moi je me souviens, quand j'étais étudiant, ça arrivait tout le temps.
00:35:09 J'étais à Tolbiac, il y avait des blocus, des AG en permanence.
00:35:12 Et c'était assez musclé.
00:35:14 C'était déjà très violent.
00:35:15 Là, en l'occurrence...
00:35:16 Mais il y avait des députés ?
00:35:18 Attendez, laissez-le terminer.
00:35:20 Avec une impunité totale, déjà.
00:35:22 C'est vrai.
00:35:24 C'était assez terrible, Tolbiac, justement.
00:35:26 Mais bon, peu importe.
00:35:28 Parce que à la Sorbonne, j'ai jamais connu ça.
00:35:30 Ce que je veux dire, c'est que, est-ce que c'est raisonnable,
00:35:35 et est-ce que c'est d'abord légal, de leur donner, quelque part,
00:35:38 l'apologie du terrorisme sur le communiqué de Mathilde Panot ?
00:35:42 C'est-à-dire qu'en fait, vous leur servez sur un plateau...
00:35:45 La rose en rosée.
00:35:46 Et ce que dit Philippe sur l'affiche "Le soulèvement, la révolution",
00:35:50 allez, on y va, parce qu'en plus, on est accusé,
00:35:54 on est mis au banc, on est traîné devant la police,
00:35:57 on est des élus.
00:35:59 Alors, le problème aussi que se pose pour Mathilde Panot,
00:36:01 c'est quand même qu'elle est présidente de groupe,
00:36:03 elle a l'immunité parlementaire,
00:36:05 il y a quand même des problèmes techniques et légaux derrière cette histoire.
00:36:09 Maintenant, au final, qu'est-ce que ça fait ?
00:36:12 Ça remet en selle la France insoumise,
00:36:14 qui dans la campagne des Européennes, était un petit peu...
00:36:17 C'est un piège, vous avez entièrement...
00:36:20 Et là, c'est reparti.
00:36:22 Là-dessus, on est tous d'accord.
00:36:24 Maintenant, il me semble qu'il y a quand même deux questions qui se posent.
00:36:27 La question politique.
00:36:28 Comment Gabriel Etal, qui dit "je ne te laverai pas",
00:36:32 "no pasara", "il n'y aura pas de violation de la loi",
00:36:36 peut supporter...
00:36:37 Tu salis, tu nettoies, tu casses, tu répares, tu bloques.
00:36:41 Tu n'es pas...
00:36:43 Il faut compter qu'à quelques heures d'intervalle,
00:36:45 sa ministre de l'enseignement supérieur
00:36:48 dise le contraire en soutenant un accord absolument indécent.
00:36:54 C'est l'IRA.
00:36:55 L'accord de la honte.
00:36:57 L'accord de la honte, parce qu'au passage,
00:36:59 que demande la revendication que c'est les militants anti-israéliens ?
00:37:02 Remettre en cause les partenariats de Sciences Po avec les facs israéliennes.
00:37:06 Dans cette parole, oui.
00:37:07 Pour quelqu'un qui s'est déjà baladé dans une fac israélienne,
00:37:10 c'est plus gaucho que n'importe quelle fac française,
00:37:13 y compris, Tolbien, Auternione,
00:37:16 qui est l'équivalent de Politecnico-Politiki,
00:37:19 à Haïfa, vous avez des affiches sur le mur à affiches
00:37:23 appelant la destruction d'Israël.
00:37:25 Ça ne pose pas de problème.
00:37:26 Vous avez des manifestations tous les jours,
00:37:28 en ce moment, contre les Taniyous.
00:37:29 Il y a beaucoup de Juifs, je ne pourrais pas les qualifier,
00:37:31 qui sont anti-sionistes.
00:37:34 D'ailleurs...
00:37:35 Il y en a certainement.
00:37:37 Il y a des étudiants arabes israéliens
00:37:40 qui ont tout à fait le droit de s'exprimer, déjà.
00:37:43 Première chose.
00:37:44 Et puis parce que la politique de Netanyahou
00:37:48 est extrêmement contestée par le milieu étudiantin.
00:37:51 Alain Finkielkraut, vous avez vu, il y a dans le Figaro,
00:37:54 rapporte pardonnez-moi les propos d'un professeur,
00:37:57 et les partage, qui affirme que selon lui,
00:37:59 le problème c'est Netanyahou.
00:38:01 Mais exactement.
00:38:02 Mais le deuxième jour, le lendemain du 7 octobre,
00:38:05 vous aviez Gideon Lévy,
00:38:07 qui est un journaliste star du journal Aretz,
00:38:09 qui faisait son édito en disant
00:38:11 "le problème c'est Netanyahou".
00:38:13 Voilà.
00:38:14 Mais ça, vous pouvez le dire quand vous avez condamné
00:38:16 très fermement et sans ingrames,
00:38:18 rien d'ambiguïté, le Hamas.
00:38:20 Mais c'est ça le problème, Netanyahou.
00:38:22 Alors attendez, je voudrais vous faire écouter,
00:38:24 pardonnez-moi, ce jeune homme,
00:38:25 parce que sa parole est assez rare,
00:38:26 et qu'il est venu, j'allais dire...
00:38:28 Et qu'il est extrêmement courageux.
00:38:29 Voilà, c'est ce que je voulais dire.
00:38:30 Donc écoutons-le à ce sujet.
00:38:33 On a été tellement indignés avec certains camarades
00:38:36 de l'école de droit du communiqué qu'on a vu tomber
00:38:38 vendredi soir, après ce qui s'est passé
00:38:40 toute la journée de vendredi,
00:38:42 qu'on s'est dit qu'on devait réagir spontanément.
00:38:44 Et voilà, c'est pour ça qu'aujourd'hui je prends la parole.
00:38:46 Honnêtement, je sais le risque que je prends,
00:38:48 parce qu'après je sais le harcèlement
00:38:50 qui va en découler, etc.
00:38:51 Mais ça me semble important,
00:38:52 parce que sinon, après, la réputation de cette école,
00:38:54 elle va être salie par ces minorités
00:38:56 qui ne travaillent pas,
00:38:57 par ces minorités qui vont salir tout le monde
00:38:59 et qui vont nous empêcher, nous,
00:39:00 de pouvoir aspirer aux carrières qu'on envisage.
00:39:03 Mais souvent, les minorités font l'histoire.
00:39:05 Absolument.
00:39:06 La grande ou la petite.
00:39:07 Rappelez-vous, c'était à l'époque des bolcheviks,
00:39:10 c'était pas majoritaire en Russie,
00:39:11 ils sont restés au pouvoir pendant 70 ans.
00:39:14 Mais c'est quand même une réalité.
00:39:16 Non, pour revenir sur ce qu'a dit Judith,
00:39:18 vous avez, et vous, votre duo,
00:39:21 qui disait "Atal, roule un peu des mécaniques,
00:39:24 vous me passerez l'expression",
00:39:25 mais tout de suite, la ministre capitule.
00:39:26 Mais ça a un nom.
00:39:27 Ça s'appelle le "en même temps".
00:39:29 Et le "en même temps", ça a prouvé toutes ses limites
00:39:32 et plus ça va, moins c'est tenable.
00:39:35 Ça explose à la figure.
00:39:36 Exactement.
00:39:37 Le "en même temps" explose au visage de tout le monde.
00:39:40 Et on voit ce que c'est.
00:39:41 On peut dire blanc à lundi, à midi,
00:39:43 noir à midi 5, vert à midi 10,
00:39:45 et rouge à midi 15.
00:39:47 Mais moi j'ai envie de savoir ce qu'il pense vraiment.
00:39:49 Parce que monsieur Atal, qu'est-ce qu'il pense vraiment ?
00:39:52 Je veux savoir quelle est la véritable ligne.
00:39:54 Qu'il y en ait deux, dix.
00:39:55 Et bien c'est pas bien quand on dirige,
00:39:57 quand on conduit le bateau France.
00:39:59 Mais quelle est celle qui, à la fin...
00:40:01 Il est forcé dans une position d'autorité.
00:40:03 Il vient d'être nommé, il a des ambitions politiques.
00:40:05 Forcément, il sent très bien que la France a besoin.
00:40:09 La France réclame de la sécurité,
00:40:11 la France réclame de l'autorité.
00:40:12 Donc évidemment, il ne peut pas faire autrement.
00:40:14 Maintenant, son logiciel interne,
00:40:15 je ne suis pas sûr qu'il soit dans le sens justement
00:40:18 de cette...
00:40:20 Dans ce sens-là, on va dire.
00:40:21 Titre avec vous, Michael.
00:40:23 Nouveau record du nombre de détenus dans les prisons en France
00:40:26 Au 1er avril 2024, il y avait 77 450 personnes incarcérées,
00:40:31 soit 4 370 de plus que l'année précédente.
00:40:34 Il s'agit du nombre le plus élevé jamais enregistré.
00:40:37 Charles III en visite dans une clinique de Londres
00:40:40 pour une clinique de traitement des cancers.
00:40:43 Le roi d'Angleterre reprend ses activités publiques aujourd'hui
00:40:46 en compagnie de son épouse, la reine Camilla.
00:40:48 Une visite pour tenter de démystifier la peur
00:40:51 autour de cette maladie qui frappe directement la famille royale.
00:40:54 Et puis les Rolling Stones de retour sur scène.
00:40:56 Le groupe de rock a lancé le coup d'envoi de cette tournée,
00:40:58 Acne Diamonds, titre de son 24e album sorti en octobre dernier.
00:41:02 Au total, 19 dates sont prévues à travers les Etats-Unis et le Canada.
00:41:06 On va tenir longuement sur l'affaire Matisse,
00:41:09 alors que la mère du suspect, qui je vous le rappelle,
00:41:12 est placée sous contrôle judiciaire, a reconnu des coups.
00:41:15 Et l'enquête va tenter de savoir quand est-ce qu'elle a porté ces coups,
00:41:20 justement à Matisse, quand il était en situation
00:41:22 de très grande vulnérabilité et fragilité,
00:41:24 alors qu'il a été poignardé par le fils de cette femme
00:41:29 qui est pour l'instant le suspect.
00:41:31 Le sujet de Chloé Tarka sur les dernières informations.
00:41:34 Plusieurs coups de couteau, dont un au cœur,
00:41:37 auront été fatales au jeune Matisse.
00:41:39 L'agresseur aurait reçu le même jour un coup de poing
00:41:42 de la part de la victime.
00:41:43 Pris par la colère, il se serait vengé en lui assénant
00:41:46 plusieurs coups de couteau avant de s'enfuir.
00:41:48 Personne ne sait ce qui s'est passé.
00:41:50 J'entends de tout et de rien.
00:41:52 Ne croyez pas tout ce qui se dit partout.
00:41:54 Attendez la fin de l'enquête.
00:41:56 Ça va être long, mais on saura.
00:41:58 Ça avance bien déjà.
00:42:00 On va faire les choses en mémoire de notre fils,
00:42:02 qui était un vrai gentil.
00:42:04 Donc on va rester dans la gentillesse
00:42:06 et ne pas partir dans la haine ni la violence,
00:42:10 de quoi que ce soit.
00:42:11 Alors qu'il agonisait, la mère de l'agresseur de 15 ans
00:42:13 a ensuite asséné plusieurs gifles à la victime.
00:42:16 Dans le quartier, la femme est connue pour son agressivité.
00:42:19 Il y avait déjà eu une altercation.
00:42:21 Avant j'étais au jeu là-bas,
00:42:23 je puis discuter avec Natis.
00:42:25 La maman du petit jeune qui passait à l'acte,
00:42:28 elle l'avait insultée parce qu'elle avait fait un petit bruit à la fenêtre.
00:42:31 Il s'était retourné, elle l'avait regardée.
00:42:33 Elle lui avait dit "Tourne ta tronche, arrête de nous regarder".
00:42:37 On lui avait dit "Voilà, sale p**** de f****".
00:42:40 Il y avait vraiment une tension.
00:42:42 Le parquet a requis l'ouverture d'une information judiciaire
00:42:44 pour meurtre à l'encontre du mineur
00:42:46 et pour violences volontaires à l'encontre de la mère.
00:42:49 Voilà pour ce hennième fait de société.
00:42:53 On verra quelle sera la réaction du gouvernement, du Premier ministre.
00:42:57 Est-ce qu'il va vraiment engager le débat sur la levée de l'excuse de minorité ?
00:43:00 Je vous rappelle, là je pense que sa véritable conviction,
00:43:02 il n'est pas pour la levée totale, il est pour certaines atténuations.
00:43:06 Mais est-ce que, s'il vous plaît,
00:43:08 même si vous levez complètement l'excuse de minorité,
00:43:10 est-ce que ces personnes qui sont capables de poignarder quelqu'un
00:43:13 et ensuite une mère qui semble-t-il a frappé quelqu'un à terre,
00:43:17 est-ce qu'ils vont avoir peur ?
00:43:19 La mère d'Anima a donné un début d'explication tout à l'heure
00:43:22 en parlant de cette politique de répartition autoritaire
00:43:25 où les gens, les réfugiés, sont dispersés dans des villes petites et moyennes
00:43:29 et vous disiez laisser à l'abandon, c'est pire que ça.
00:43:33 Les seuls qui s'en occupent, ce sont des associations pro-migrants
00:43:36 qui considèrent que ces familles-là ont absolument le droit
00:43:40 de reconstituer leur mode de vie qu'elles avaient dans leur pays d'origine.
00:43:45 Célia Barotte, votre reporter, a décrit une famille qui sème la terreur
00:43:50 et qui sème la terreur depuis plusieurs années, pas depuis trois jours.
00:43:55 Et personne ne fait rien.
00:43:57 Et qui là pratique un assassinat en famille, pratiquement.
00:44:00 Parce que ce qu'il va falloir déterminer, c'est si la mère, en donnant des coups,
00:44:04 n'a pas porté attention, assistance à personne en danger
00:44:09 et si ça n'a pas provoqué la mort.
00:44:12 Il y a quand même là une circonstance aggravante à mon sens.
00:44:17 On va y revenir.
00:44:18 Célia, notre reporter sur place, reçoit beaucoup de témoignages de l'entourage.
00:44:24 Le contexte, la personnalité, le comportement de cette famille totalement nocive,
00:44:29 dangereuse, est mis en avant par plusieurs personnes.
00:44:33 Nous allons y revenir.
00:44:34 Nous parlerons également de ce directeur d'école.
00:44:36 Là encore, j'allais dire incroyable, ce n'est pas le mot, mais c'est édifiant.
00:44:40 Qui tout simplement, pour avoir voulu expérimenter la tenue unique dans son école,
00:44:44 ça fait 15 ans qu'il est directeur d'école, est accusé d'islamophobie.
00:44:49 Et puis nous parlerons d'écran.
00:44:51 Alors là, j'adore ce rapport.
00:44:53 Il faut interdire l'écran pour les enfants avant 3 ans.
00:44:56 Interdire les portables avant 11 ans.
00:45:00 Alors sans internet.
00:45:01 Ensuite à 15 ans, ok pour les réseaux sociaux, mais les réseaux sociaux éthiques.
00:45:05 Vous me direz lesquels et vous me direz surtout comment on fait.
00:45:08 Avant 3 ans, ça doit être possible de faire de 3 choses.
00:45:11 Oui, parce que TikTok...
00:45:12 Si on n'a pas de temps à écrire sur un enfant de moins de 3 ans,
00:45:15 déjà il faut se poser la question de ses capacités.
00:45:17 Non mais c'est un rapport qui a été fait quand même...
00:45:19 Vous êtes sévère là.
00:45:20 Oui, c'est un rapport à son mère de maman.
00:45:22 Vous êtes un nouveau grand-père en plus.
00:45:25 Mais j'imagine que là, le papy gâteau laisse tout faire.
00:45:28 On m'a toujours dit que mes enfants étaient très bien éduqués.
00:45:30 Le mien, il est très bien éduqué, mais je vis ce problème des 11 ans
00:45:33 et de l'accès aux réseaux sociaux, je m'en plains en plein dedans.
00:45:37 Témoignage en direct sur CNews.
00:45:39 Merci d'être avec nous.
00:45:43 La suite de Midi News.
00:45:45 Merci de votre fidélité.
00:45:46 Beaucoup de sujets à soumettre à nos invités.
00:45:48 Puis cette question, comment un directeur d'école
00:45:50 qui voulait simplement et qui veut toujours d'ailleurs expérimenter
00:45:53 la tenue unique dans son établissement qu'il dirige depuis 15 ans
00:45:57 se retrouve avec des menaces en étant ciblé pour, je cite,
00:45:59 "islamophobie" par un communiqué ou plutôt un tract
00:46:03 où il est écrit que ce directeur a une obsession vestimentaire
00:46:06 et une obsession envers les musulmans.
00:46:08 Nous parlerons également de ce rapport d'experts
00:46:10 remis aujourd'hui qui nous fait un peu sourire,
00:46:12 remis au président de la République,
00:46:13 qui préconise interdire sourire, non pas pour attention
00:46:16 à les conclusions, mais pour la faisabilité,
00:46:18 qui préconise interdire l'usage des écrans aux enfants
00:46:21 de moins de 3 ans, téléphone portable au moins de 11 ans,
00:46:24 en limitant strictement l'accès les années suivantes
00:46:26 pour les adolescents.
00:46:27 Vous suivez ? Vous nous direz, parents autour de la table
00:46:31 et chez vous, si c'est possible, je salue Sophie Odugé.
00:46:34 Merci d'être avec nous. Bonjour à vous, Sophie.
00:46:36 Déléguée générale de SOS Éducation.
00:46:38 Et avant de commencer ce débat, de le poursuivre,
00:46:41 c'est le journal. Rebonjour à vous, cher Michael.
00:46:44 Rebonjour Sonia, bonjour à tous.
00:46:46 Mathilde Pano et Rima Hassan, convoquées dans les locaux
00:46:49 de la police judiciaire à Paris, la chef des députés
00:46:51 de la France insoumise et la militante franco-palestinienne
00:46:54 ont été entendues.
00:46:55 Rima Hassan s'est exprimée à la sortie de cette audition.
00:46:58 "Aujourd'hui, je suis une cible", dit-elle.
00:47:00 Je vous propose de l'écouter.
00:47:01 Aujourd'hui, moi, je suis une cible pour ma parole politique
00:47:04 sur le sujet palestinien et absolument pas.
00:47:06 Et ce que je veux dire, c'est que ces organisations,
00:47:07 en fait, défendent les intérêts étrangers israéliens
00:47:10 et n'ont pas les intérêts français.
00:47:11 D'ailleurs, ils nuisent aux intérêts français
00:47:13 puisqu'ils portent atteinte à nos libertés d'expression
00:47:16 qui sont des libertés qui font quand même socle
00:47:18 dans notre société française.
00:47:19 Et je veux aussi, à travers cette procédure,
00:47:23 défendre ce qui me tient particulièrement à cœur.
00:47:26 Le jeune afghan de 15 ans, suspecté d'avoir tué Matis,
00:47:30 a été mis en examen pour meurtre.
00:47:32 Il a été placé en détention provisoire.
00:47:34 Sa mère a été mise en examen pour violence volontaire
00:47:37 sur personne vulnérable, suspectée d'avoir asséné
00:47:40 plusieurs gifles à la victime alors qu'il venait
00:47:42 d'être poignardé.
00:47:43 Écoutez ce témoin présent au moment des faits.
00:47:45 J'ai discuté avec Matis.
00:47:47 La maman du petit jeune qui est passé à l'acte,
00:47:49 elle l'avait insultée parce qu'elle avait fait
00:47:52 un petit bruit à la fenêtre.
00:47:53 Il s'était retourné, elle l'avait regardée.
00:47:54 Elle lui avait dit "Tourne ta tronche,
00:47:58 arrête de nous regarder".
00:47:59 Elle m'avait dit "Voilà, sale p**** de sale p****".
00:48:01 Il y avait vraiment une tension.
00:48:04 Face à ces drames qui se multiplient et qui touchent
00:48:07 la jeunesse, 75% des Français estiment qu'il faut
00:48:12 suspendre l'excuse de minorité pour les mineurs
00:48:15 qui participent à des crimes graves.
00:48:17 C'est le résultat de notre dernier sondage CSA
00:48:19 pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:48:21 Dans le détail, les électeurs de gauche sont favorables
00:48:23 à 59%, 81% pour les sympathisants de droite.
00:48:28 Dans l'actualité, Charles III en visite dans une clinique
00:48:33 de traitement des cancers à Londres.
00:48:35 Vous le voyez sur ces images en direct devant cette clinique.
00:48:39 Le roi d'Angleterre qui reprend ses activités publiques
00:48:42 aujourd'hui accompagné de son épouse, la reine Camilia.
00:48:45 Il a rencontré des médecins et des patients.
00:48:50 Voilà pour l'actualité à 13h sur CNews.
00:48:52 Sonia Placeau-Débat est présente en compagnie de vos invités.
00:48:55 Merci Miguel.
00:48:56 On va rester un moment sur cette image avec le roi Charles
00:49:00 et Camilia avec cette apparition.
00:49:02 Je vous rappelle que le roi est atteint par rapport
00:49:06 à Kate Middleton d'un cancer et qu'il veut en faire un combat
00:49:11 pour aider tous ceux qui sont touchés par la maladie.
00:49:16 Il veut faire sien de ce combat.
00:49:25 Beaucoup de personnalités se sont engagées.
00:49:29 Je pense à Bernard Tapie et d'autres en disant
00:49:32 que c'est ce qu'ils vivent, ce qu'ils en durent.
00:49:35 Cela peut être une aide importante pour de nombreuses personnes.
00:49:41 On revient à nos sujets.
00:49:46 Je voudrais qu'on insiste sur ce directeur d'école.
00:49:50 Il voulait simplement...
00:49:53 D'où est parti tout cela ?
00:49:56 Il est menacé.
00:49:58 Quand on parle d'un directeur d'établissement menacé,
00:50:00 on se demande ce qui s'est passé par rapport à Samuel Paty
00:50:03 ou à Dominique Bernard.
00:50:05 Il voulait expérimenter la tenue unique à l'école.
00:50:08 Il dirige son école depuis 15 ans.
00:50:11 Ce n'est pas un jeune homme.
00:50:13 C'est quelqu'un d'expérimenté.
00:50:15 Il se retrouve avec des menaces en étant ciblé
00:50:18 par un communiqué ou plutôt un tract.
00:50:21 Il ne sait pas qui est à l'origine de ce tract.
00:50:24 Il affirme qu'il a une obsession pour les vêtements,
00:50:28 en particulier des musulmans.
00:50:30 Il lui est aussi reproché de participer
00:50:32 ou d'avoir répondu dans le journal Coseur.
00:50:35 Je vais écouter ce directeur.
00:50:38 Il est sans protection policière.
00:50:41 Il a déposé deux plaintes.
00:50:44 Il n'a pas de soutien de ministre.
00:50:47 On va voir la réaction de Nicole Belloubet
00:50:50 qui a réagi par rapport à une interpellation
00:50:53 de Marion Maréchal.
00:50:55 Tout d'abord, le sujet pour les fées de Charles Bagé.
00:50:58 Je n'irai pas travailler.
00:51:00 Je n'irai pas dans l'école que je dirige depuis 15 ans.
00:51:03 Le tract qui vise M. Bourreze
00:51:06 est un tract odieux.
00:51:09 On qualifie d'obsession anti-musulman.
00:51:12 La participation est une expérimentation
00:51:15 très officielle, très délicate.
00:51:18 C'est un tract qui est très délicat.
00:51:21 C'est un tract qui est très délicat.
00:51:24 C'est un tract qui est très délicat.
00:51:27 C'est un tract qui est très délicat.
00:51:30 La participation est une expérimentation très officielle
00:51:33 et voulue par les plus hautes autorités de l'État.
00:51:36 Une centaine d'établissements volontaires
00:51:39 vont expérimenter dès la rentrée prochaine
00:51:42 l'uniforme à l'école.
00:51:45 Mais aujourd'hui, ce directeur qui souhaite faire partie
00:51:48 de cette expérimentation se sent en danger.
00:51:51 Je suis en arrêt maladie.
00:51:54 Je vais prendre quelques jours pour souffler.
00:51:57 Je vais tout de suite afficher la personne en face
00:52:00 comme étant islamophobe et s'en débarrasser.
00:52:03 La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet,
00:52:06 a indiqué qu'un signalement avait été fait au procureur
00:52:09 et qu'une protection fonctionnelle avait été accordée au directeur.
00:52:12 Ce dernier a porté plainte pour diffamation aggravée.
00:52:15 Ce dernier a porté plainte pour diffamation aggravée.
00:52:18 Il est en arrêt maladie.
00:52:21 Il s'est exprimé sur notre antenne.
00:52:24 Il veut protéger les enfants, les élèves de l'établissement.
00:52:27 Il veut protéger les enfants, les élèves de l'établissement.
00:52:30 Il veut protéger les enfants, les élèves de l'établissement.
00:52:33 C'est une forme de démission.
00:52:36 Il est besoin de se mettre en arrêt maladie pour protéger
00:52:39 l'école autant que ça passe.
00:52:42 Mais ces choses-là ne passent pas.
00:52:45 Malheureusement, on l'a vu de manière terrible
00:52:48 avec l'affaire Samuel Paty.
00:52:51 - On a au moins un cas, voire deux cas par semaine
00:52:54 - On a au moins un cas, voire deux cas par semaine
00:52:57 pour quelque chose qui habituellement pouvait arriver
00:53:00 une fois par an ou une fois tous les deux ans.
00:53:03 La réalité, c'est qu'il n'y a eu aucune réaction de nos gouvernants.
00:53:06 La réalité, c'est qu'il n'y a eu aucune réaction de nos gouvernants.
00:53:09 Évidemment, l'annonce de Gabriel Attal sur la baïa,
00:53:12 tout le monde a trouvé ça formidable.
00:53:15 Dès le départ, on était un peu seul, Sonia, ensemble,
00:53:18 pour dire "c'est un symbole, le fond du problème n'est pas celui-ci".
00:53:21 Et évidemment que ça n'arrangera rien, et ça n'a rien arrangé.
00:53:24 On n'a jamais eu autant d'atteintes à la laïcité.
00:53:27 On n'a jamais eu autant de situations
00:53:30 où des enseignants étaient menacés de mort,
00:53:33 où des enseignants étaient menacés de mort,
00:53:36 où des parents attaquaient directement des enfants que cette année.
00:53:39 La situation est extrêmement grave.
00:53:42 Elle concerne toutes les écoles.
00:53:45 Vous le rappeliez en primaire.
00:53:48 Là encore, les chiffres sont têtus.
00:53:51 On sait aujourd'hui,
00:53:54 et le rapport récent sénatorial démontrait
00:53:57 qu'il y a aujourd'hui une violence endémique en France,
00:54:00 qu'il y a cette situation de violence
00:54:03 dès la primaire de manière extrêmement grave.
00:54:06 Et on continue à faire des mesurettes.
00:54:09 On discute de l'éducation à la sexualité.
00:54:12 On a un enseignant bien courageux
00:54:15 qui fera de l'éducation à la sexualité plaisir
00:54:18 tel que veut le mettre en place l'éducation nationale
00:54:21 dans des établissements comme ceux-là,
00:54:24 parce qu'on n'est plus là dans le port de l'uniforme.
00:54:27 Et puis, il y a aussi quelque chose qui est aussi important,
00:54:30 c'est de dire que l'école n'appartient plus à la République.
00:54:33 Ce n'est plus un territoire protégé.
00:54:36 La preuve, c'est que quand on a une décision...
00:54:39 Quand on a une décision nationale, le Premier ministre qui dit
00:54:42 qu'on met en place le port de l'uniforme en thèse,
00:54:45 vous avez un directeur d'école et le maire qui disent
00:54:48 "Nous, on est volontaires et on est très islamophobes
00:54:51 et on vient leur reprocher d'avoir parlé dans un magazine qui est causeur".
00:54:54 Avant-hier, on a un journaliste qui est licencié de la télévision publique
00:54:57 parce qu'il a parlé de...
00:55:00 Je pense qu'il faut que les querelles des adultes
00:55:03 s'organisent à l'extérieur de l'école,
00:55:06 mais qu'à l'école, on reprenne le pouvoir du savoir
00:55:09 et de la protection des enfants.
00:55:12 Il ne devrait faire que ça.
00:55:15 - Autrefois, quand l'école était un sanctuaire,
00:55:18 simplement sur l'aspect politique, regardez.
00:55:21 Première réaction, Marion Maréchal, tête de liste reconquête sur les réseaux sociaux.
00:55:24 Voici ce qu'elle dit.
00:55:27 "Accusée d'islamophobie et donc en danger de mort pour avoir voulu expérimenter l'uniforme à l'école".
00:55:30 Donc, Nicolas Bourès, directeur d'une école...
00:55:33 C'est passé un peu vite.
00:55:36 Est-ce qu'on peut avoir la suite, la fin ?
00:55:39 "Appel au secours. Faut-il un nouveau Samuel Paty pour que Nicole Belloubet réagisse ?"
00:55:42 Réaction, justement, de Nicole Belloubet.
00:55:45 La voici, la ministre, on va le voir s'afficher.
00:55:48 "Madame Marion Maréchal, je n'ai pas attendu votre tweet à intérêt électoral
00:55:51 pour agir avec fermeté, déconnaissance des faits.
00:55:54 Un signalement au procureur a été fait. La protection..."
00:55:57 Attention, regardez bien.
00:56:00 "L'accordé et la sécurité du directeur en français en lien avec les forces de l'ordre."
00:56:03 Ça n'a rien à voir. Attention, sécurité fonctionnelle, ce n'est pas des détails.
00:56:06 Et la protection, là, qui devrait lui être attribuée n'a rien à voir, un policier.
00:56:09 Ce n'est pas du tout la même chose.
00:56:12 Je veux dire, fonctionnelle, c'est la moindre des choses.
00:56:15 C'est le niveau minimum de la protection, quand même.
00:56:18 Il y a une chose sur laquelle il faut s'interroger, c'est l'auteur de ce tract.
00:56:21 Oui, on ne voit pas...
00:56:24 Oui, mais on ne voit pas dans la démarche
00:56:27 conduite par Mme Belloubet
00:56:30 l'idée d'essayer de trouver qui est responsable
00:56:33 de mettre un visage et que cette personne soit interrogée.
00:56:36 Parce que là, visiblement, ce n'est pas quelqu'un qui ne sait pas écrire en français.
00:56:39 On a vu qu'il s'était argumenté, qu'on accusait
00:56:42 le directeur d'être islamophobe.
00:56:45 Donc, c'est quelqu'un,
00:56:48 il y a une association derrière,
00:56:51 il y a des gens, et on doit pouvoir les trouver, et on doit pouvoir leur parler.
00:56:54 Voici ce qu'il a dit à ce sujet, écoutez-le, c'était chez Jean-Marc Morandini tout à l'heure.
00:56:57 Le prétexte
00:57:00 de certains écrits que je peux, de temps en temps,
00:57:03 envoyer à des médias, notamment Causeur,
00:57:06 qui publient sur le site
00:57:09 causeur.fr, et donc, ils font des raccourcis
00:57:12 qu'on connaît bien maintenant, raccourcis
00:57:15 extrémistes, extrême droite, anti-musulmans.
00:57:18 Je ne sais pas se communiquer où il a été diffusé,
00:57:21 quel réseau l'a propagé,
00:57:24 quel fou furieux, radicalisé,
00:57:27 déséquilibré, va s'en emparer pour éventuellement
00:57:30 chercher à venger je ne sais quelle
00:57:33 histoire. Donc là, c'est très très problématique.
00:57:36 En fait, ce directeur a collaboré, je ne sais pas comment il faut le dire,
00:57:39 a publié quelques articles pour Causeur et Front Populaire
00:57:42 que je retrouvais, avec des opinions affirmées
00:57:45 sur la baille, et tout à fait son droit.
00:57:48 En fait, j'ai lu, dans l'un de ses articles,
00:57:51 notamment,
00:57:54 Nicolas Bourrès met en cause
00:57:57 une partie des enseignants, en regrettant
00:58:00 qu'ils ne défendent pas, alors eux, non plus, la laïcité.
00:58:03 Donc le tract est bien organisé,
00:58:06 et bien lu.
00:58:09 On sait de toute façon que la lutte
00:58:12 pour la laïcité à l'école, pour la neutralité,
00:58:15 est combattue de l'intérieur par une partie,
00:58:18 je souligne, je dis une partie,
00:58:21 des enseignants,
00:58:24 qui par exemple,
00:58:27 j'essaie de faire de la part de France, des enseignants
00:58:30 qui, quand Gabriel Attal a interdit
00:58:33 le port de la baïa, ont dit "on n'est pas là
00:58:36 pour faire les flics du vêtement".
00:58:39 - Sophie Audugé, on a reçu ici même, et lors de la grande interview, Jean-Pierre Aubain.
00:58:42 C'est lui-même, il dit, les problèmes de laïcité
00:58:45 posés par les élèves, les parents, mais il dit aussi qu'au sein
00:58:48 de l'éducation, et parmi des professeurs, et souvent c'est une fracture
00:58:51 générationnelle, eux-mêmes, sont parfois
00:58:54 portent, pardonnez-moi, le fer, justement, et donnent
00:58:57 des coups de canif à cette laïcité. Donc ça, c'est quand même au sein
00:59:00 de l'éducation nationale. - Bien sûr, enfin je veux dire, là encore,
00:59:03 je suis désolée, mais les chiffres sont têtus. Les moins de 30 ans
00:59:06 sont favorables à une forme
00:59:09 de laïcité qui permettrait le port à la fois
00:59:12 de vêtements dits religieux, des menus différenciés
00:59:15 à la cantine, etc. C'est une réalité. Aujourd'hui,
00:59:18 l'islamo-gauchisme qu'on voit à Sciences Po, si vous voulez,
00:59:21 il est également très infiltré à l'éducation nationale.
00:59:24 Et vous avez raison, ce tract est écrit exactement
00:59:27 comme l'ensemble des tracts de certains syndicats enseignants.
00:59:30 Enfin, je veux dire, c'est exactement la... - Voilà, parce que, justement, je pense qu'il faut qualifier
00:59:33 les choses et vraiment prendre le soin
00:59:36 de dire convenablement, si je peux me permettre,
00:59:39 parce que tout de suite, ça a été, c'est les musulmans
00:59:42 qui sont derrière ce tract, c'est anti-musulmans,
00:59:45 ils sont contre l'uniforme. Moi, je suis tombée
00:59:48 de ma chaise, je vous le dis franchement. J'ai jamais entendu un musulman dire
00:59:51 que, et surtout que là, on est en primaire, donc j'ai jamais
00:59:54 entendu un musulman dire "je suis contre l'uniforme", au contraire,
00:59:57 même dans les... - C'est-à-dire les sondages qui ont été faits... - ...pour ou contre ?
01:00:00 - Oui, mais justement, et dans les sondages qui ont été faits,
01:00:03 c'est tout Français confondu qui avait dit qu'ils étaient pour.
01:00:06 Et rappelons-nous que c'est des enseignants
01:00:09 qui ont aussi manifesté contre la circulaire,
01:00:12 contre la Abaya. Donc on voit bien que
01:00:15 qu'il y a derrière ce communiqué, certainement des personnes
01:00:18 qui veulent instrumentaliser et qui veulent faire porter
01:00:21 le chapeau à des musulmans. - Moi, ce qui...
01:00:24 La question maintenant, c'est plus important, c'est comment on le protège.
01:00:27 - Oui. - Parce qu'il porte le chapeau, qu'il est... - Bien sûr.
01:00:30 - Il est déclimatisé, il a un visage, il est connu,
01:00:33 et donc il est forcément menacé. Maintenant, moi, il y a une chose
01:00:36 qui me trouble vraiment derrière ce tract, c'est que ce tract
01:00:39 s'attaque, et par rapport à la réaction de... Je trouve la réaction
01:00:42 de Mme Belloubet très légère, s'attaque à une décision
01:00:45 gouvernementale. C'est une décision de faire
01:00:48 cette tenue vestimentaire. C'est pas un d'établissement,
01:00:51 c'est pas un chef d'établissement qui a dit "voilà, c'est encouragé
01:00:54 par le ministère, c'est voulu", et un certain nombre
01:00:57 de... Donc en fait, on a
01:01:00 véritablement des gens qui, sous prétexte d'islamophobie,
01:01:03 s'attaquent en fait à une décision
01:01:06 gouvernementale, donc à la République.
01:01:09 - Philippe David, tu as invité quelqu'un d'autre ? - Mais c'est vrai que ce collectif de défense
01:01:12 de l'école publique, ça pose quand même question. - Mais on ne sait pas
01:01:15 qui est derrière. - Oui, voilà, c'est bien ça le problème.
01:01:18 Surtout que ce sont des enfants du primaire, et en général, les filles
01:01:21 en primaire sont pas voilées. Je pense qu'on est bien d'accord là-dessus.
01:01:24 - Moi non plus, oui. - On est entièrement d'accord. Mais ce qui pose
01:01:27 question quand même... - Et moi ce qui m'inquiète, vous avez raison
01:01:30 d'essayer de voir qui est derrière, mais moi l'urgence,
01:01:33 c'est que l'Etat soit là,
01:01:36 imaginez, il nous regarde, il réagit, pardonnez-moi, il est en arrêt
01:01:39 maladie, on parle de protection fonctionnelle,
01:01:42 je sais pas, on est dans le pays où Samuel Paty a été égorgé ?
01:01:45 Protégez-le ! - Protection fonctionnelle, c'est que là,
01:01:48 mon corps, en fait. - Vraie question, pour moi, il y a deux choses.
01:01:51 Déjà, le tweet de Mme Belloubet est quand même "on ne peut plus léger",
01:01:54 mais il y a deux choses. Premièrement, le protéger,
01:01:57 ça évidemment, le mettre sous protection policière, mais deuxièmement,
01:02:00 chercher qui a fait ce tract. - Vous avez raison.
01:02:03 - Parce que ça, comme dirait le proverbe, "is fecit qui prodeste",
01:02:06 qui profite le crime, donc il faudrait savoir qui a fait
01:02:09 ce tract. Et on aura peut-être des surprises d'ailleurs, parce que c'est
01:02:12 bien rédigé, etc., ça va être intéressant.
01:02:15 - Vous avez entièrement raison, on va continuer à évoquer cela,
01:02:18 on parlera aussi de ce qu'a promis le garde des Sceaux,
01:02:21 c'est-à-dire des sanctions plus fermes en cas de pression
01:02:24 au communi... Je ne savais même pas que ce n'était pas...
01:02:27 Comment dire ? Que ce n'était pas le cas. Moi, je pensais
01:02:30 que quand il y a des circonstances comme celle-là, c'est évident que les sanctions
01:02:33 sont plus fermes, dans le cas de l'affaire Shams Eddin ou Samara.
01:02:36 Donc, c'est-à-dire qu'on peut encore faire plus et qu'on attend
01:02:39 malheureusement des faits de société pour l'affaire Shams Eddin,
01:02:42 dramatique, Samara qui a été quand même violentée pour réagir.
01:02:45 Des titres et puis on en parle.
01:02:48 - Un incendie a fait au moins 3 morts dans le 2e arrondissement de Paris.
01:02:51 Il s'est déclaré la nuit dernière dans un immeuble du boulevard
01:02:54 des Italiens. Il pourrait s'agir d'une fuite de gaz.
01:02:57 A Londres, au moins 5 personnes blessées dans une attaque
01:03:00 à l'épée. Un homme de 36 ans a été arrêté ce matin
01:03:03 après avoir attaqué des passants.
01:03:06 Un incident qui, selon la police, ne semble pas lié au terrorisme.
01:03:09 Et puis, vers une nouvelle trêve à Gaza, les négociations
01:03:12 semblent avoir avancé hier entre le Hamas et Israël.
01:03:15 Le mouvement terroriste devrait donner sa réponse dans la journée.
01:03:18 Une trêve qui doit être accompagnée d'une libération d'otages israéliens.
01:03:23 - Merci à vous, Mickaël. On va évidemment suivre
01:03:26 cette situation internationale. Pour l'heure, je voudrais
01:03:29 qu'on se rende de nouveau à Châteauroux parce que le portrait
01:03:32 robot de la mère du suspect est en train de s'affiner
01:03:35 avec d'ailleurs un entourage, une famille qui est,
01:03:38 en tous les cas, d'après les témoignages,
01:03:41 d'un quartier, d'un entourage connu pour sa nocivité,
01:03:44 pour sa dangerosité. - Qui sème la terreur dans un quartier.
01:03:47 - Qui sème la terreur dans un quartier, effectivement.
01:03:50 Est-ce que c'est ce que vous nous confirmez, Célia Barod,
01:03:53 des différents témoignages qui vous parviennent depuis déjà
01:03:56 quelques jours, quelques heures ?
01:03:59 - Oui, depuis hier, Sonia et les habitants avec qui nous échangeons
01:04:03 décrivent une famille afghane qui a un comportement très inquiétant,
01:04:07 un comportement aussi violent. Certains ont été
01:04:10 menacés par des homicides, certains ont peur de représailles
01:04:13 s'ils s'adressent aux journalistes. Ils ont peur puisque la mère
01:04:16 de ce jeune garçon qui a tué Mathis est rentrée ce matin
01:04:20 à son domicile. On a senti des riverains très apeurés,
01:04:25 encore très choqués par le drame. Un ami de Mathis nous a bien confirmé
01:04:30 que les deux garçons se connaissaient bien avant les faits,
01:04:34 bien avant le drame et qu'ils avaient déjà eu des altercations.
01:04:37 Je vous propose de l'écouter.
01:04:40 - On jouait dans la même équipe de foot, à Beaulieu, à l'Etoile,
01:04:44 ça s'appelle, et on jouait ensemble. Les entraînements, c'était
01:04:47 les lundis, mercredis et vendredis. De temps en temps, on le voyait
01:04:51 très gentil, poli, il nous serrait tous la main, un peu timide,
01:04:55 mais normal parce qu'on est deux équipes et de temps en temps,
01:04:59 il venait jouer avec nous, donc on le mettait dans le groupe,
01:05:03 et on s'est mis à jouer. C'était, comme je disais,
01:05:07 pas un gamin à problème, pas ma connaissance en tout cas.
01:05:10 - Dans le quartier Sonia, les habitants parlent d'une famille
01:05:17 avec cinq enfants et deux garçons qui poseraient problème.
01:05:21 Une voisine dit qu'elle a vu l'évolution du comportement
01:05:25 de ce jeune Afghan de 15 ans, puisqu'il lui arrivait parfois
01:05:29 de se balader dans ce quartier avec un couteau à la main.
01:05:33 Un comportement très inquiétant. Et puis, il y a éventuellement
01:05:37 cette idée de rendre hommage à Matisse ce week-end,
01:05:41 une idée qui n'est pas exclue. Une marche blanche sera sûrement
01:05:45 organisée dans cette commune, encore sous l'émotion.
01:05:49 - Merci. C'est Ilia Barotte. C'est vrai qu'on est...
01:05:53 C'est un cas d'école, mais tragique. Ilia, c'est le cocktail
01:05:57 de la vie. C'est-à-dire l'impunité et le laxisme,
01:06:01 l'autorité parentale, ou ce qu'il en reste, avec une mère
01:06:05 qui participe, et puis l'immigration avec la bataille culturelle.
01:06:09 - Quand un pays ne conditionne pas l'arrivée de ses migrants,
01:06:13 il n'est pas exigeant, comment voulez-vous qu'il en soit autrement ?
01:06:17 Il n'y a aucun suivi. Il sème le chaos, il menace tout le monde.
01:06:21 - On n'a pas les moyens de faire ça. La loi du nombre s'impose.
01:06:25 Mais aussi, on a aujourd'hui des personnes installées depuis très longtemps
01:06:29 et qui foutent le boxon dans un quartier et qu'on n'arrive pas
01:06:33 à déloger. Si on les déloge, si on y arrive après moultes procédures,
01:06:37 on devra les reloger. On marche sur la tête.
01:06:41 - Vous avez raison de dire qu'on devra les reloger. On a eu un cas
01:06:45 avec Mme Portely, dans sa région, où effectivement,
01:06:49 après un moment, ils ont été exclus de leur logement social.
01:06:53 - Expulsés. - Expulsés. Et la question, c'est oui.
01:06:57 - Mais le projet est venu chez Pascal Praud dire "non, on ne va pas
01:07:01 les reloger parce que vous comprenez, les Français ne le comprendraient pas".
01:07:05 Et en fait, après, Mme Portely a fait une déclaration,
01:07:09 elle a dit "si, on a été obligés de les reloger".
01:07:13 - Il y a donc une obligation de relogement quand il y a expulsion.
01:07:17 - Exactement. Donc la solidarité nationale continue à être mise...
01:07:21 Quand on parle des lois idiotes, on en parlait tout à l'heure, reloger les familles de voyous.
01:07:25 Non mais on est chez les dingues. Franchement, on pourrait rebaptiser
01:07:29 une émission de télé "on est chez les dingues", parce que moi, j'ai l'impression de vivre dans un asile à ciel ouvert.
01:07:33 Les types font régner la terreur dans un quartier, les retraités partent...
01:07:37 Alors, excusez-moi, mais les retraités qui partent, c'est quoi ?
01:07:41 On va accepter que des familles de voyous venues d'Afghanistan ou d'ailleurs,
01:07:45 ou ce serait une famille française qui mettrait la terreur, je dirais qu'il faut la mettre en prison.
01:07:49 Sans aucune hésitation. Mais ces gens-là, qu'est-ce qu'on attend pour les expulser ?
01:07:53 On me dira "oui, mais l'Afghanistan, c'est un pays en guerre".
01:07:57 Est-ce que vous pensez que les parents du petit Timothy, poignardé par un Afghan à 19 ans, ils y pensent ?
01:08:01 - Si je retiens, c'est un mot, c'est la peur.
01:08:05 - Mais parce qu'on a un petit niveau de lâcheté au plus haut niveau de l'État depuis des années, il y a la non-application des lois.
01:08:09 - Moi, ce qui me fait peur en tant que citoyenne,
01:08:13 c'est qu'à un moment, avec cet enchaînement de faits de société, quelle sera un jour la réaction ?
01:08:17 C'est ça ce qui me fait le plus peur pour notre pays.
01:08:21 - On a même vu des cas, pour poursuivre ce que disait Philippe,
01:08:25 d'un immeuble, je crois que c'était dans le 18ème arrondissement,
01:08:29 où une personne, sous OQTF, foutait le bordel dans l'immeuble,
01:08:33 la copropriété a porté plainte, les voisins ont essayé de l'expulser,
01:08:37 et on ne l'a pas expulsée.
01:08:41 - Pas d'autres exemples, puisqu'il y en a de la moindre façon.
01:08:45 - J'en ai un, complètement fou, un type se fait cambrioler, il arrive à ceinturer un cambrioleur,
01:08:49 le temps que les forces de l'ordre arrivent, il a été plus condamné que son cambrioleur.
01:08:53 - Pour violence sur cambrioleur, c'est parce qu'il n'a pas le plai.
01:08:57 - Non, mais il ne l'a même pas tapé, il l'a immobilisé.
01:09:01 - Je connais pas la perte. - Moi je le connais, parce que j'en avais parlé à ce micro.
01:09:05 - On ne pourrait pas réagir là. - On est chez les dingues, voilà un type d'émission.
01:09:09 - On essaie quand même de garder raison, et de trouver des solutions sur le plan judiciaire,
01:09:13 culturel, ça, il faut... - Moi j'ai peur de vous avoir arrêté de la migration aujourd'hui.
01:09:17 - Parce que vraiment, je travaille sur des ennemis. - Qu'est-ce que ça veut dire, immigration zéro ?
01:09:21 - Non, mais aujourd'hui, il faut le temps d'insérer, d'intégrer,
01:09:25 par exemple les droits d'asile, on ne peut pas continuer comme ça, parce que vous imaginez,
01:09:29 vous avez par exemple 30 000 je crois afghans, est-ce que ces personnes-là demandent le droit d'asile ?
01:09:33 - Michel Barnier avait proposé par exemple une sorte de moratoire,
01:09:37 le temps qu'on reprenne nos esprits pour imaginer une vraie politique d'intégration et d'assimilation,
01:09:41 Michel Barnier, pourquoi je le cite ? Parce que ce n'est pas connu comme étant le plus extrémiste de tous.
01:09:47 Alors, le rapport sur les écrans, comment on fait ? Dites-moi comment on fait ?
01:09:53 Parce que moi, j'ai à peu près 15 ans, vous le savez tous,
01:09:57 jamais je me laisserais enlever le téléphone et l'écran, jamais !
01:10:01 - Pour vous suivre, pour savoir évidemment ce que vous dites sur les réseaux sociaux.
01:10:05 - Non, non, mais c'est important, c'est un vrai sujet, il en va de l'éducation, de la construction aussi,
01:10:09 morale, psychologique et bien plus que ça. On va s'y arrêter, à tout de suite.
01:10:13 Merci d'être avec nous, nous aurons un témoignage exclusif sur les écrans et les enfants de Régis Sosommier.
01:10:23 Il en peut plus, il veut tout dire. - Ce qui se passe à la maison.
01:10:28 - Oui, ce qui se passe à la maison, c'est pas mal comme titre d'émission.
01:10:31 - Oui, c'est si on peut faire profiter. - Bon, alors, moins légèrement,
01:10:35 vous écouterez la prophétie, ou en tous les cas la mise en garde du ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis,
01:10:41 qui a prévenu sur la montée de l'islamisme. Et alors, c'est incroyable ce qu'il dit, vous le verrez.
01:10:45 Non, mais je ne dis pas, on l'écoutera tout à l'heure, mais tout d'abord les titres avec vous, Mickaël.
01:10:49 - Le jeune afghan de 15 ans suspecté d'avoir tué Matisse a été mis en examen pour meurtre.
01:10:54 Il a été placé en détention provisoire. Sa mère a été mise en examen pour violence volontaire sur personne vulnérable.
01:11:00 Charles III en visite dans une clinique de traitement des cancers à Londres.
01:11:05 Vous le voyez, il est arrivé tout à l'heure accompagné de son épouse, la reine Camilla.
01:11:09 Le roi d'Angleterre reprend donc ses activités publiques aujourd'hui. Il rencontre actuellement des médecins et des patients.
01:11:15 Et puis 150 nouveaux mots vont faire leur entrée dans le petit Larousse. La nouvelle édition doit paraître le 22 mai prochain.
01:11:21 Parmi les nouveautés, on retrouve trottinettiste, platisme ou encore masculinisme.
01:11:28 - Ah non, pas trottinettiste. Bon, j'essaie de deviner, c'est... - Trottinette.
01:11:34 - Merci, madame Pallet. - Vous avez une idée de trottinette ?
01:11:37 - Non, c'est pas possible, vraiment ? - Trottinettiste.
01:11:39 - Mais on peut créer un collectif contre les trottinettistes ? Le nom, la pratique, l'état d'esprit ?
01:11:44 - Vous voulez dire que les académiciens pédalent dans la choucroute ?
01:11:47 - Ah ! - Il paraît, c'est pas parce que je suis pas là le vendredi, que je ne regarde pas ce qui se passe.
01:11:53 On a utilisé mon nom à des fins de citations un peu... un peu olé olé.
01:12:00 Il y a eu plusieurs milliers de téléspectateurs qui ont été témoins avec vous. Ça se répète ou ça s'oublie ?
01:12:05 - Oh, je sais pas, non, non, moi j'assume totalement. C'était Georges Clémenceau qui avait dit il y a un peu plus d'un siècle.
01:12:10 On voyait les événements à Sciences Po, donnez-moi 40 trous du cul, je vous fais une académie française.
01:12:14 J'ai dit, moi, un siècle plus tard, donnez-moi 500 et je vous fais Sciences Po Paris.
01:12:17 Je l'ai dit vendredi, je le répète le mardi, j'assume totalement, il n'y a pas de problème.
01:12:21 - Mais vous en voulez une très bonne de Clémenceau. - Ah oui, allez-y.
01:12:26 - Au moment où on parlait de la force de dissuasion nucléaire dans le débat sur la défense européenne,
01:12:30 Clémenceau avait dit, pour prendre une décision, il faut être un nombre impair et 3, c'est déjà trop.
01:12:35 Alors, je vous laisse imaginer, à 27, ça va être rock'n'roll. - Ecoutez, mais exactement.
01:12:39 Et avec ce qu'a dit Emmanuel Macron sur la dissuasion, si je puis dire, partagée,
01:12:44 on tombe à pic. Et pas un cheveu dans la soupe. - Absolument.
01:12:48 - Ni sur le caillou. Allez, on continue. - Il faut y agréer, j'ai avoué que vous parliez de cheveux avec moi.
01:12:54 - Les écrans, c'est chez les sommiers. Alors d'abord, qu'est-ce qui se passe ?
01:12:58 C'est un rapport écrit par des experts qui a été remis au président de la République.
01:13:02 Je vous laisse le découvrir, tel que présenté et résumé par Sarah Varney. On en parle juste après.
01:13:08 C'est un rapport qui alerte sur l'exposition des enfants aux écrans et ses effets négatifs.
01:13:15 Les experts parlent notamment de troubles du sommeil, de sédentarité qui favorisent l'obésité ou encore de problèmes de myopie.
01:13:22 Autre élément pointé du doigt, les réseaux sociaux. La commission estime qu'ils favoriseraient des risques de dépression ou d'anxiété chez les plus vulnérables
01:13:29 et alertent sur l'exposition des enfants à des contenus pornographiques et violents.
01:13:33 Pour reprendre le contrôle, les experts proposent une série de restrictions.
01:13:37 Ils appellent à empêcher tout usage des écrans pour les enfants de moins de 3 ans
01:13:41 et fortement limiter l'accès pour les 3 à 6 ans avec des contenus éducatifs et accompagnés par un adulte.
01:13:47 La commission propose de limiter autant que possible l'usage des téléphones portables et téléviseurs dans les maternités
01:13:52 et d'interdire les écrans dans les crèches et classes de maternelle.
01:13:56 Pour ce qui est du téléphone portable, le rapport préconise de ne l'autoriser qu'à partir de 11 ans via un téléphone sans internet.
01:14:02 A partir de 13 ans, les experts proposent de donner un smartphone sans accès aux réseaux sociaux
01:14:06 puis d'ouvrir cet accès à partir de 15 ans uniquement aux réseaux dits éthiques.
01:14:10 Face aux stratégies de captation des acteurs économiques, le groupe d'experts appelle les utilisateurs
01:14:15 à mieux paramétrer les fonctionnalités des applications et le contrôle parental.
01:14:20 Votre témoignage nous intéresse. D'abord les enfants, quel âge ?
01:14:24 J'ai un fils qui a 11 ans et une fille qui a 8 mois.
01:14:29 C'est intéressant parce que ça rentre vraiment dans les deux catégories qui ont été décrites.
01:14:33 C'est assez stupéfiant de voir comment un bébé de 8 mois qui commence à ramper,
01:14:41 un petit peu aller partout dans la maison, dès qu'il y a un téléphone portable ou un écran allumé,
01:14:45 est immédiatement attiré vers cet écran.
01:14:48 Nous, on a pris le principe de ne pas l'exposer jusqu'à 3 ans.
01:14:54 On essaie de faire en sorte que la télé ne soit pas allumée quand elle est là.
01:14:57 Mais il y a une attraction, ça c'est clair.
01:14:59 Ensuite, la question sur celui de 11 ans.
01:15:03 Celui de 11 ans, déjà il a papa et maman qui ont un téléphone.
01:15:10 Donc quand on veut lui retirer le sien, il dit "mais vous aussi, vous êtes tout le temps sur vos portables".
01:15:15 Ça, c'est aussi notre faute.
01:15:18 Et puis, ce qu'on remarque, c'est qu'on est obligé de déployer,
01:15:21 et ça, ça force les parents à faire quelque chose,
01:15:24 des trésors d'ingéniosité et d'invention pour faire des choses en famille
01:15:28 plutôt que de se laisser aller à la facilité,
01:15:32 c'est-à-dire se dire "on va le laisser 1h, 2h".
01:15:36 On peut limiter le temps aussi.
01:15:39 Lui, il a 1h30 par jour d'accès,
01:15:42 mais en tout état de cause, il y a quand même quelque chose qui va vers de la dépendance.
01:15:46 Il y a des demandes de plus en plus.
01:15:49 On essaie de restreindre, on essaie de faire en sorte qu'il n'ait pas accès aux datas, par exemple.
01:15:55 Mais ils y arrivent quand même, parce qu'ils sont nés avec ça.
01:15:59 Et on a beau... Je vois ce qu'il y a derrière,
01:16:03 puisque je le vis, derrière ce que propose le gouvernement,
01:16:06 mais en fait, en réalité, je pense que c'est de l'ordre des parents
01:16:11 qui, aujourd'hui, doivent redoubler de vigilance,
01:16:14 doivent être attentifs et, je vous dis, extrêmement créatifs pour dire
01:16:18 "on va faire quelque chose qui sort du portable ou des écrans".
01:16:21 Mais avec vous, j'imagine qu'il y a beaucoup de possibilités de créativité.
01:16:24 - Sophie, je lis dans le rapport.
01:16:27 Les auteurs affirment que les industriels, de manière générale,
01:16:30 mais pas tous, qui fabriquent ces écrans, se fichent du sujet de la protection des enfants,
01:16:34 quand on leur en parle.
01:16:36 Je ne sais pas s'ils aussi doivent être, comment dire, partie prenante de l'après,
01:16:41 mais est-ce que là, toutes ces préconisations sont vraiment, de votre point de vue,
01:16:45 vraiment réalistes et réalisables ?
01:16:47 - Alors déjà, vous voudriez dire que le gouvernement vient de découvrir
01:16:52 que les industriels sont là pour faire de l'argent et pour ne pas s'occuper de la protection des enfants.
01:16:56 On avance doucement, mais on avance quand même.
01:16:59 Ce n'est pas nouveau, je vous avais emmené la fabrique du crétin digital,
01:17:02 de Desmurgers, qui est bien connue et qui a déjà plus de 6 ans.
01:17:05 Je rappelle qu'en 2014, François Hollande avait fait un plan numérique
01:17:09 qui avait coûté 2,4 milliards d'euros,
01:17:12 qui avait été d'ailleurs fortement critiqué par la Cour des comptes
01:17:15 qui avait dénoncé un coût exorbitant.
01:17:17 L'enjeu était de dire à l'époque qu'il y avait une fracture sociale,
01:17:21 une fracture du numérique et que les enfants des milieux les moins favorisés
01:17:24 avaient moins accès au numérique, ce qui était complètement faux.
01:17:27 On s'est rendu compte que c'était absolument faux.
01:17:29 Donc on a dépensé beaucoup d'argent pour mettre encore plus d'écrans
01:17:32 dans les mains d'encore plus d'enfants et, si possible,
01:17:34 les enfants des milieux les moins favorisés,
01:17:36 alors que toutes les études montraient le contraire.
01:17:38 C'est-à-dire qu'effectivement, ce sont dans les familles des milieux les plus aisées
01:17:42 qu'on gère le plus et avec le plus de rigueur.
01:17:45 - On protège les enfants.
01:17:46 - Absolument, la consommation d'écrans, etc.
01:17:49 Dans son ouvrage, M. Desmurgé disait déjà qu'entre 2 et 8 ans,
01:17:55 c'était entre un tiers et un quart du temps de veille qui était consacré
01:17:59 et perdu dans des écrans, ce qui amenait à faire une équivalence.
01:18:02 En fait, ça correspondrait à perdre en gros 7 ans d'années scolaires d'apprentissage.
01:18:06 Et pour reprendre l'exemple que vous évoquiez tout à l'heure,
01:18:11 une donnée aussi qui est importante, qu'on connaît depuis très longtemps,
01:18:14 c'est-à-dire que l'absence d'interaction quotidienne avant un an
01:18:18 dans la relation au jeu des enfants provoque un retard de développement
01:18:22 socio-émotionnel de deux années.
01:18:24 C'est-à-dire qu'à partir du moment où vous n'accompagnez pas l'enfant
01:18:28 dans un environnement d'interaction, de stimulation,
01:18:32 évidemment où les écrans n'ont absolument pas leur place,
01:18:35 les enfants partent dans la vie avec un retard cognitif et émotionnel majeur.
01:18:39 On ne parle pas de quelques mois, ça se compte en plusieurs années.
01:18:43 Donc là, effectivement, je suis très contente,
01:18:46 c'est encore un rapport, un énième rapport.
01:18:48 Il y avait déjà une loi qui avait été proposée, je crois,
01:18:51 par la députée Caroline Janvier en mars 2023, déjà,
01:18:54 qui disait exactement la même chose.
01:18:56 La réalité, c'est qu'effectivement, on connaît très bien les risques,
01:18:59 qui sont des risques sur les apprentissages,
01:19:02 des risques de développement cognitif, des risques de sommeil,
01:19:04 des risques de myopie, enfin je veux dire, c'est tout ça.
01:19:06 Et de sociopathie.
01:19:07 De sociopathie. Non mais tout est très bien documenté.
01:19:11 Et là, toute cette documentation, c'est presque avant 6 ans.
01:19:15 Vous voyez, l'urgence de la situation.
01:19:17 Vous avez raison, il y a quelque chose qui me chiffonne.
01:19:20 Est-ce que c'est à, je ne sais pas quand fera le président de la République,
01:19:23 est-ce que c'est à l'État quand même ?
01:19:25 Alors l'État n'a pas à entrer dans les familles pour éduquer les enfants.
01:19:28 C'est aussi une autre déroute très importante qu'on constate dans ce gouvernement-là.
01:19:32 C'est-à-dire que parallèlement à ça,
01:19:35 Faites du sport, enlevez les écrans, mangez.
01:19:37 Dès la sixième, c'est-à-dire des enfants qui ont 10 ou 11 ans,
01:19:39 on leur call, on dit il ne faut pas mettre de téléphone.
01:19:42 Sauf qu'ils ont des groupes WhatsApp pour avoir les cours et les leçons
01:19:46 jusqu'à 20 heures des fois, les week-ends, etc.
01:19:49 Les profs utilisent du numérique en permanence.
01:19:52 Et c'est ce qu'expliquait également Michel Demurger à l'époque.
01:19:55 C'est-à-dire qu'ils utilisent le numérique, mais ils ne comprennent pas comment ça marche.
01:19:58 Il n'y a même pas d'intérêt de compréhension et d'apprentissage sur le technologique.
01:20:02 C'est-à-dire qu'on baisse le niveau en mathématiques,
01:20:04 on baisse le niveau en technologique,
01:20:06 et on devient finalement, on fait de nos enfants,
01:20:09 ce qu'il appelle lui des "crétins digitales".
01:20:14 C'est-à-dire des jeunes qui consomment de l'information vite,
01:20:18 sans avoir de capacité à raisonner.
01:20:20 Je dirais que la première action que devrait faire l'État,
01:20:22 c'est d'abord de régler les problèmes avec les industriels
01:20:25 et de légiférer à ce niveau-là, mais de ne pas rentrer chez les familles.
01:20:28 Je vais juste finir, deux secondes.
01:20:30 D'informer effectivement les familles.
01:20:32 On reçoit une tonne d'informations qui ne sert à rien à l'école tous les quatre matins.
01:20:36 Par contre, on ne reçoit pas une information sur le sommeil et la consommation d'écran,
01:20:40 ce qui pourrait être fait dans toutes les familles,
01:20:42 par le fameux carnet de correspondance qu'on a.
01:20:44 Et puis, l'autre élément important, c'est peut-être d'interdire les écrans et les téléphones vraiment à l'école.
01:20:49 Pour le coup, tout le monde aurait un bénéfice,
01:20:51 à la fois en termes d'apprentissage et à la fois dans la lutte contre le harcèlement scolaire.
01:20:55 Et pour ce qui est de notre cas, nous, on est pour l'interdire jusqu'au lycée,
01:20:59 malgré certaines réactions de nos enfants respectifs.
01:21:02 Jusqu'au lycée ?
01:21:04 Mais ce qui est terrible, c'est l'abandon du livre.
01:21:07 Quand on a le téléphone, on ne lit plus.
01:21:11 Je pense que ce rapport est le bienvenu, et je pense que justement l'État peut s'en mêler de ça,
01:21:16 parce que l'État finance notamment ce qu'on appelle les centres socioculturels.
01:21:20 Vous ouvrez la porte, il va s'installer sur votre lit dans la chambre à coucher.
01:21:23 L'État finance les centres socioculturels, où il y en a partout, et notamment dans les quartiers populaires.
01:21:30 Et nous, on est ici plutôt avertis, initiés.
01:21:34 On peut effectivement protéger nos enfants, mais il y a des personnes qui ne savent pas.
01:21:38 Et moi, je trouve très bien que les conseilleurs en vie sociale et familiale,
01:21:42 notamment dans ces centres socioculturels, puissent faire un travail de sensibilisation aux familles.
01:21:47 D'autant plus que moi, je fais partie, Sophie, quand j'étais déléguée du préfet,
01:21:51 on avait dit, nous à ce moment-là, on a dit mais arrêtez, c'est un délire.
01:21:54 Au contraire, dans les quartiers populaires, chez les familles les plus modestes,
01:21:57 c'est là où on trouve plusieurs écrans de télé et souvent même des téléphones.
01:22:02 Ditelle avec un écran sous les yeux, alors qu'elle est déjà dans l'écran, dans la petite carte.
01:22:07 Je pense que vraiment c'est très important, parce que l'exemple que je vous ai donné de l'enfant
01:22:14 qui a eu un énorme retard, la maman, elle ne savait pas.
01:22:18 Je suis d'accord.
01:22:19 Elle ne pensait pas mal faire.
01:22:20 Philippe.
01:22:21 Sonia, l'État dans la chambre à coucher, ça va peut-être venir.
01:22:24 C'est un peu le cas, mais ça l'a été.
01:22:27 Rappelez-vous les propos de Sandrine Rousseau, qu'il fallait voir les tâches ménagères
01:22:30 si elles étaient bien réparties au sein du ménage.
01:22:32 Vous vous rappelez cette phrase, donc ça va peut-être venir.
01:22:35 Moi, je vais vous avouer, je n'en peux plus de l'État qui vient s'occuper de tout.
01:22:38 Déjà, quand on a des enfants, les miens ils sont grands, bientôt 32 et bientôt 29.
01:22:43 Quand ils sont nés, Internet n'existait pas, mais ça arrivait assez rapidement.
01:22:47 Il y a une chose qui s'appelle l'autorité, qui s'appelle papa, qui s'appelle maman,
01:22:51 et qui dit "écoute, à cette heure-là, Internet, c'est terminé, tu vas au lit, basta, au revoir".
01:22:56 Et si les parents ne sont pas capables de faire ça, excusez-moi, c'est qu'il y a un problème.
01:23:00 Il faut accompagner les familles, je regrette, on a un mariage dans notre pays,
01:23:05 et il y a des familles qui ne savent pas.
01:23:07 Justement, tout à l'heure, on parlait aussi des familles de grands.
01:23:09 J'ai mis en place une négociation à un moment.
01:23:11 Mais c'est tout l'accompagnement qu'on met en place, Régis.
01:23:15 Moi, je l'ai fait quand j'étais directrice des centres sociaux.
01:23:17 Mais l'État, nous, je n'en peux plus.
01:23:19 J'ai mis en place aussi des groupes de paroles autour de ces questions-là,
01:23:23 et aussi d'ateliers, justement, pour que les enfants, les mamans et les enfants puissent jouer ensemble.
01:23:30 Je vais venir voir à la maison comment ça se passe.
01:23:32 Ce qui est extraordinaire, c'est que maintenant, l'État va aller dans les foyers pour dire
01:23:37 "on utilise des écrans comme ça, mais on n'est pas capables de faire régner l'ordre dans la rue".
01:23:41 Avant les foyers, il y a l'école.
01:23:44 Oui, il y a l'école.
01:23:45 Le rôle de l'État, c'est de sortir des écrans des écoles.
01:23:49 Deux choses. Je voudrais terminer sur ce qu'a dit le ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis.
01:23:54 Je voudrais apporter une précision importante dans l'affaire Matisse.
01:23:57 L'enquête avance. On a des informations au fur et à mesure.
01:24:00 Le parquet, semble-t-il, contredit les éléments selon lesquels il y aurait eu des insultes de la part de Matisse.
01:24:08 C'est très, très important.
01:24:09 C'est très important, parce qu'il en va…
01:24:15 Il va être le souvenir de ce temps.
01:24:16 C'est très important, tout simplement, de tout, de la mémoire de Matisse, pour ses parents,
01:24:21 d'abord pour la réalité de l'avancement de l'enquête.
01:24:24 À cette heure-ci, voilà un petit peu ce que dit le parquet.
01:24:28 On va rester prudent. On va attendre aussi que l'enquête se poursuive.
01:24:31 Mais c'est important par rapport à un récit médiatique qui est tenu.
01:24:35 La prophétie. Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a prévenu, depuis un certain temps, sur la montée de l'islamisme.
01:24:41 Mais voilà ce que dit précisément Abdullah Ben Zayed.
01:24:44 Il dénonce en quelque sorte une Europe, écoutez bien, qui va exporter l'islam radical.
01:24:50 Oui.
01:24:51 Écoutons-le.
01:24:53 Il viendra un jour où nous verrons beaucoup plus d'extrémistes radicaux et de terroristes venir d'Europe.
01:25:01 En raison de l'absence de prise de décision, de la volonté d'être politiquement correct,
01:25:11 ou de la supposition qu'ils connaissent le Moyen-Orient, l'islam et les autres bien mieux que nous.
01:25:19 Et je suis désolé, mais c'est de la pure ignorance.
01:25:24 Très important ce qui est dit, oui.
01:25:27 Très important parce que les Émirats arabes unis sont l'un des premiers pays à avoir véritablement bouclé leurs radicaux,
01:25:35 et en particulier les frères musulmans.
01:25:36 Avec des méthodes qui ne peuvent pas être...
01:25:39 Qui sont les leurs.
01:25:40 Qui sont les leurs.
01:25:41 Mais en tout cas, du coup, ils peuvent dire aujourd'hui, oui, en effet, moi je reviens de, par exemple, de Bosnie-Herzégovine,
01:25:47 où je suis allé faire un reportage, je peux vous dire qu'en Bosnie-Herzégovine, c'est un foyer de djihadistes aujourd'hui.
01:25:52 Vous avez encore beaucoup de...
01:25:55 Donc en Europe, il y a parmi...
01:25:57 Et en Belgique, n'en parlons pas.
01:25:59 C'est-à-dire qu'il dit que les flux vont quelque part s'inverser.
01:26:03 Il parle d'une inversion, d'un retournement de situation,
01:26:05 où les radicaux, les profils les plus dangereux passeront peut-être par des filières pour venir de l'autre côté,
01:26:10 et de la Méditerranée aussi vont au proche au Moyen-Orient,
01:26:13 et que de par notre laxisme et notre méconnaissance, dit-il aussi sur l'islam de manière générale, on va produire...
01:26:19 Nous créons un danger pour eux.
01:26:22 Mais que dit l'algérien Waleed Sensal ?
01:26:25 L'écrivain algérien, ça fait des années qu'il nous alerte sur les conséquences de notre aveuglement, de notre déni, de notre laxisme.
01:26:33 Sans parler que l'Algérie a connu la guerre civile à cause de ça.
01:26:35 Avec une période d'une noirceur terrible et des milliers de victimes.
01:26:39 Je vous remercie, ce sont des sujets qui sont difficiles.
01:26:41 Je vous remercie d'avoir participé à ce débat.
01:26:43 Merci Sophie Audugé, et à vous tous, Neymain Fadel, Philippe David, Judith Vintraub et Régis Saumier.
01:26:48 Juste après les titres, vous réfléchissez à une citation ?
01:26:52 De bonne tenue.
01:26:54 J'en ai des, je les fais toujours mais en off.
01:26:57 Je ne veux pas te raconter à notre spectateur.
01:27:00 A vous pour les titres, Charles-Michel.
01:27:02 Un incendie a fait au moins trois morts dans le deuxième arrondissement de Paris.
01:27:05 Il s'est déclaré la nuit dernière dans un immeuble du boulevard des Italiens.
01:27:08 Il pourrait s'agir d'une fuite de gaz.
01:27:10 Nouveau record du nombre de détenus dans les prisons en France.
01:27:13 Au 1er avril 2024, il y avait 77 450 personnes incarcérées, soit 4 370 de plus que l'année précédente.
01:27:21 Il s'agit du nombre le plus élevé jamais enregistré.
01:27:24 Et puis les Rolling Stones, de retour sur scène.
01:27:26 Le groupe de rock a lancé le coup d'envoi de sa tournée « Acne Diamonds »,
01:27:29 titre de son 24e album sorti en octobre dernier.
01:27:32 Au total, 19 dates à travers les Etats-Unis et le Canada.
01:27:40 C'est le principe.
01:27:44 Pour les citations, j'espère qu'elle est de bonne tenue.
01:27:48 Une de bonne tenue, comme on était chez les fous.
01:27:50 L'espérance est la plus grande de nos faux-noms.
01:27:53 C'est d'Alfred De Ville.
01:27:54 Oh non mais là, vous êtes philosophe, monsieur.
01:27:57 Encore cité Clémenceau, il fallait quand même.
01:27:59 Je vais y réfléchir jusqu'à demain midi pour donner rendez-vous aux téléspectateurs.
01:28:03 Merci et bon après-midi sur nos antennes.
01:28:05 ...