Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à vous pour Midi News.
00:00:05 Voici le programme du jour.
00:00:07 Le choc bien sûr et l'émotion à Châteauroux après la mort de Mathis, adolescent de 15
00:00:12 ans, poignardé à mort.
00:00:13 Le suspect de 15 ans, âgé de 15 ans aussi, est afghan, en situation régulière, connu
00:00:18 des services de police.
00:00:20 Les habitants n'en peuvent plus, exigent un sursaut.
00:00:23 Alors jusqu'où ira cette ultra-violence alors que certains médias parlent de rixes,
00:00:29 qu'est-ce qu'il s'est-il passé ? Nous serons sur place évidemment.
00:00:32 Et plus largement, le débat devenu serpent de mer sur la justice des mineurs.
00:00:37 Il faut tout revoir, tout changer, tout inverser, lever l'excuse de minorité.
00:00:41 Nous poserons la question à nos invités.
00:00:43 Et puis une direction d'établissement dans le viseur des réactions politiques et des
00:00:47 dénonciations, la direction de Sciences Po Paris, a cédé.
00:00:51 Pour l'ancien Premier ministre Manuel Valls, la direction est coupable de soumission, de
00:00:56 renoncement et d'un munique de la pensée.
00:00:59 Et puis on l'a appris à l'instant, Gérard Depardieu en garde à vue.
00:01:03 L'acteur a été placé sous le régime de la garde à vue dans les locaux de la police
00:01:07 judiciaire parisienne pour être entendu sur des accusations d'agressions sexuelles portées
00:01:13 par deux femmes.
00:01:14 Nous allons en parler tout à l'heure.
00:01:16 Voilà pour le programme.
00:01:17 Et tout d'abord, le journal.
00:01:18 Bonjour à vous cher Mickaël.
00:01:19 Bonjour Sonia, bonjour à tous.
00:01:20 Et vous venez de l'évoquer, Gérard Depardieu placé en garde à vue.
00:01:24 Le comédien doit être entendu sur les accusations d'agressions sexuelles dont il est la cible.
00:01:29 Accusations portées par deux femmes, des agressions qui auraient eu lieu sur des tournages en
00:01:34 2014 et 2021.
00:01:36 Plus de détails à suivre dans Midi News.
00:01:39 Un directeur d'école menacé et pris pour cible a nui sur Marne en Seine-Saint-Denis.
00:01:45 Un comité l'accuse d'être anti-musulman à travers des tracts distribués dans le
00:01:50 quartier.
00:01:51 Ce directeur a décidé de ne pas aller travailler.
00:01:53 Ce matin, il a publié un message sur son compte X.
00:01:56 Je vous propose de l'écouter.
00:01:57 Lundi matin et pourtant je n'irai pas travailler.
00:02:01 Je n'irai pas parce que je suis pris pour cible, parce que j'ai souhaité m'engager
00:02:07 dans le projet ministériel porté par l'actuel Premier ministre d'expérimentation de la
00:02:11 tenue commune.
00:02:12 Un comité me cible, m'insulte de la pire des façons, m'expose lâchement, dangereusement
00:02:20 en distribuant des tracts dans la cité, dans tout le quartier, des tracts qui me qualifient
00:02:25 d'anti-musulman.
00:02:26 On sait où ça a mené.
00:02:28 On connaît déjà plusieurs histoires malheureuses.
00:02:32 Et que veulent-ils en fait dans ce comité ? Ces irresponsables, ces inconscients ? C'est
00:02:37 ma peau qui vole, c'est ça.
00:02:40 Et puis l'émotion à Châteauroux après le meurtre du jeune Matisse, 15 ans, tué à
00:02:45 coups de couteau samedi.
00:02:47 En fin de journée, le suspect est un afghan du même âge, placé en garde à vue avec
00:02:51 sa mère, un mineur défavorablement connu des services de police et déjà interpellé
00:02:55 deux fois, à chaque fois pour des vols avec violence.
00:02:59 Écoutez cette riveraine interrogée tout à l'heure.
00:03:02 Je comprends la peine que les parents peuvent avoir.
00:03:05 C'est insurmontable de perdre son enfant.
00:03:07 On ne peut pas passer au-dessus de ça.
00:03:09 Je crois que c'est la peine la plus dure.
00:03:10 Et que je peux comprendre, sachant que j'ai un enfant.
00:03:14 On est tous choqués de ce qui a pu se passer.
00:03:16 Je ne connaissais pas Matisse personnellement.
00:03:19 Je connaissais de vue la personne qui a fait du mal à Matisse.
00:03:24 Ce qu'il fallait donc retenir de l'actualité à midi sur CNews.
00:03:29 A tout à l'heure.
00:03:30 A tout à l'heure, chère Mickaël.
00:03:31 Et pour l'heure, nous sommes entourés de nos invités.
00:03:33 Maître Sarah Salman, merci d'être là et bonjour à vous.
00:03:35 Arthur de Vatrigan, merci également.
00:03:37 Bonjour.
00:03:38 Nous sommes avec Sabrina Medjeber.
00:03:39 Bienvenue.
00:03:40 Bonjour.
00:03:41 Et Vincent Roy nous accompagne pour MediNews.
00:03:43 Bienvenue.
00:03:44 Bonjour Sonia.
00:03:45 Vous avez beaucoup de sujets à vous soumettre.
00:03:48 Mais démarrons par cette confirmation puisque ce matin, il était déjà entendu.
00:03:53 Et puis nous avons appris le placement en garde à vue de l'acteur Gérard Depardieu
00:03:58 dans les locaux de la police judiciaire parisienne pour être entendu sur des accusations d'agression
00:04:02 sexuelle portées par deux femmes.
00:04:05 Maître Sarah Salman, d'abord sur le statut de la garde à vue dans de telles affaires.
00:04:10 Qu'est-ce qu'il signifie précisément ?
00:04:11 Alors déjà, je vais rappeler qu'il est présumé innocent.
00:04:13 Ce n'est pas parce qu'on est en garde à vue qu'on est coupable.
00:04:15 Il n'y aura pas de jugement aujourd'hui.
00:04:16 Absolument pas.
00:04:17 Et on ne sait pas les suites.
00:04:19 Ce n'est pas non plus une audition libre.
00:04:20 La garde à vue, c'est une mesure privative de liberté.
00:04:22 Donc, il pourra s'entretenir avec un avocat 30 minutes.
00:04:25 Il a des droits, notamment le droit de voir un médecin, de faire prévenir son employeur.
00:04:28 Là, je pense que ça ne s'appliquera pas forcément.
00:04:30 Et il n'a pas accès à ce stade.
00:04:33 C'est important de le dire, au dossier pénal.
00:04:34 Donc, on sait.
00:04:35 Mais c'est important de le dire parce qu'en garde à vue, on pense qu'on va voir le dossier.
00:04:38 Non, on va répondre à des questions.
00:04:39 L'avocat peut émettre des observations ou poser des questions à la fin de chaque audition.
00:04:44 Il peut également y avoir des confrontations.
00:04:46 Et éventuellement, la garde à vue peut être prolongée de 24 heures.
00:04:50 Toute la question, là, on peut parler d'un processus judiciaire.
00:04:53 La question, elle, c'est celle du tribunal médiatique.
00:04:55 Le tribunal médiatique l'a déjà en partie condamné, notamment certaines associations
00:05:00 féministes qui réclament qu'il soit presque déchu de films.
00:05:04 Et même France Télévisions, à ma connaissance, a déprogrammé certains de ses films, même
00:05:08 s'il était condamné, ce qui n'est pas le cas, il est présumé innocent.
00:05:11 Il n'existe pas de peine d'inéligibilité cinématographique.
00:05:13 Donc, ça n'existe pas dans les peines complémentaires.
00:05:15 On se souvient de ce qu'avait dit le président de la République et qui avait provoqué un
00:05:19 énorme tollé dans son camp et parfois même au-delà.
00:05:24 Emmanuel Macron avait dit, contre Gérard Depardieu, Vincent Roy, Demes Maroc, que c'était
00:05:29 une chasse à l'homme.
00:05:30 Là, rattrapé, si je puis dire, en tous les cas, toujours présumé innocent.
00:05:34 Et le sera, donc il n'y a pas de condamnation définitive.
00:05:37 Mais même si sous le statut de la garde à vue, est-ce que la phrase du président tient
00:05:42 toujours ?
00:05:43 Écoutez, Gérard Depardieu est un immense artiste.
00:05:48 Bon, alors il faut dissocier, là, je crois, carrément l'œuvre et la fameuse phrase.
00:05:54 La fameuse phrase qui est sursautée certaines.
00:05:57 Oui, mais dans ce cas-là, vous brûlez la moitié de la bibliothèque française à ce
00:06:00 compte-là.
00:06:01 Si vous commencez à aller regarder de près ce qui se passe, vous ne lisez plus Céline.
00:06:04 Enfin, je vous cite Céline, mais je pourrais vous en citer bien d'autres.
00:06:08 Nabokov, Gabriel Madzneff, que sais-je encore ?
00:06:13 Victor Hugo.
00:06:14 Victor Hugo.
00:06:15 La question ne se pose pas.
00:06:19 Voilà, bon, le président de la République a reconnu que c'était un grand artiste, un
00:06:24 homme qui, par conséquent, comme c'est un artiste français, qui portait haut les couleurs
00:06:28 du talent français.
00:06:31 Et voilà, bon, donc pour l'instant, vous avez bien fait de rappeler qu'il était présumé
00:06:35 innocent.
00:06:36 C'est à la justice de voir de quoi il retourne.
00:06:40 Voilà, je crois qu'il faut être là-dessus extrêmement prudent.
00:06:43 Il faudra aussi qu'il y ait des preuves.
00:06:44 Et je rappelle, en matière criminelle, pour les viols, là, ce n'est pas le cas.
00:06:47 Le joute bénéficiait à l'accusé.
00:06:48 D'accord, mais est-ce qu'il va y avoir confrontation avec les deux plaignantes ?
00:06:51 Je rappelle que ce sont deux femmes.
00:06:52 C'est possible, c'est possible.
00:06:53 Mais même s'il y a confrontation, est-ce qu'il y a des preuves ?
00:06:56 Est-ce que l'aspect, on dit tribunal médiatique, justement, dans ces affaires extrêmement
00:07:03 médiatisées, mais aussi c'est de notre fait, aujourd'hui, est un élément, j'allais
00:07:07 dire, très compliqué à gérer, évidemment, pour ces acteurs, pour ces monstres sacrés,
00:07:12 pour Gérard Depardieu ?
00:07:13 C'est évident, parce qu'on est harcelé tout le temps, accusé tout le temps.
00:07:18 Donc c'est très compliqué.
00:07:19 Je reviens juste sur Emmanuel Macron.
00:07:20 Je vous rappelle la sortie d'Emmanuel Macron, la date, le timing, c'était juste après
00:07:24 la loi immigration, qui était un flop total.
00:07:26 Pour Emmanuel Macron, on a appelé ça juste un contrefeu.
00:07:28 Ça a permis de parler pendant trois jours de Gérard Depardieu et pas de la loi immigration.
00:07:31 C'est vraiment un calcul politique.
00:07:33 Il faut quand même le rappeler.
00:07:34 Après, Gérard Depardieu est injusticiable comme les autres, c'est-à-dire qu'il ne
00:07:38 doit pas avoir traitement de faveur et pas traitement de défaveur.
00:07:40 Et c'est parce que c'est Gérard Depardieu qu'on en parle.
00:07:42 Et si ça n'appelait pas Gérard Depardieu, on n'en parlerait pas.
00:07:45 Pardonnez-moi, dans le cas de Gérard Miller, c'est vrai que c'est beaucoup moins médiatisé.
00:07:49 Non, mais des personnes médiatisées, voilà.
00:07:51 Des personnes qui ne sont pas connues, on n'en parle pas sur les réseaux sociaux,
00:07:54 on n'en parle pas, ils ne font pas l'ouverture de JT pour les mêmes accusations.
00:07:56 Donc, il ne faut pas avoir traitement de faveur, seulement parce que c'est un immense artiste
00:07:59 qui doit se soustraire et avoir des faveurs et inversement.
00:08:02 J'entends votre position de principe, mais dans les faits, comment ne pas parler d'une
00:08:06 telle situation, même s'il est présumé innocent, quand on parle de Gérard Depardieu ?
00:08:10 Est-ce que c'est possible ?
00:08:11 Parce qu'il y a aussi une différenciation idéologique chez certains féministes et
00:08:18 mouvements d'extrême gauche.
00:08:19 On parle d'hommes.
00:08:21 Alors en plus, parce qu'il y a aussi un phénomène de bouc-mézarisation, je vais y arriver.
00:08:28 C'est-à-dire que la victime expiatoire chez bon nombre de ces féministes, c'est l'homme
00:08:32 blanc hétéronormé de plus de 50 ans, cisgenre.
00:08:35 Sandrine Rousseau avait fait un tweet récemment, justement, à propos des propos qu'avait
00:08:41 tenus Emmanuel Macron en parlant d'alliance du patriarcat entre Gérard Depardieu et le
00:08:48 président de la République, à l'ommet de dire par exemple que Lajli, qui est un réalisateur,
00:08:53 a été condamné à trois ans de prison pour séquestration et expédition punitive.
00:08:59 Donc, ils font le choix de leurs victimes et de leurs bourreaux.
00:09:03 Quant à Gérard Miller, puisqu'il était dans le giron de l'extrême gauche, je rappelle
00:09:07 que Libération avait qualifié les accusations qui rassemblaient une cinquantaine de jeunes
00:09:13 femmes de relations inégalitaires parce que ces jeunes femmes étaient sous hypnose.
00:09:18 Donc, le tribunal médiatique choisit un peu ses victimes, ses bourreaux, ses motivations,
00:09:23 ses allégations, décide de condamner ou pas condamner selon, encore une fois, les origines
00:09:27 ou l'appartenance à une idéologie ou un parti politique qui est, en l'occurrence,
00:09:32 la France Insoumise.
00:09:33 On aura l'occasion d'en reparler.
00:09:34 On voulait simplement insister sur la dernière information, cette garde à vue de Gérard
00:09:39 Depardieu.
00:09:40 Je vais quand même vous écouter sur d'autres sujets.
00:09:43 Véritablement, c'est le choc et l'émotion.
00:09:45 C'est le choc, mais c'est une série de chocs.
00:09:47 Ce sont des secousses sismiques depuis très longtemps en France.
00:09:52 Ce ne sont plus depuis très longtemps des faits divers, sauf pour ceux qui sont dans
00:09:55 le déni, mais des faits de société.
00:09:57 Et là, je vais vous interroger, mais avec la prudence qui se doit, puisque l'enquête
00:10:00 est en cours sur l'utilisation du mot "Rix".
00:10:02 Là encore, c'est similaire à ce qui s'est passé à Crépole, puisque certains médias
00:10:07 de presse écrite ont employé le mot de "Rix".
00:10:10 La procureure a précisé que c'est une bagarre.
00:10:12 Plantons le décor, c'est une petite commune quand même.
00:10:15 On est à Châteauroux qui est sous le choc.
00:10:17 Un mineur de 15 ans, afghan, en garde à vue avec sa mère.
00:10:21 Sa mère qui est soupçonnée, pour l'instant, attention, d'avoir donné des coups de pied
00:10:26 aux jeunes adolescents à terre après qu'il ait été poignardé.
00:10:29 Donc elle aussi en garde à vue.
00:10:31 Le mineur a suspecté d'avoir poignardé le jeune adolescent Matisse du même âge
00:10:35 après une bagarre à Châteauroux.
00:10:36 Le mineur afghan était connu des services de police, déjà interpellé pour vol aggravé.
00:10:41 Le plus important, c'est de donner la parole d'abord aux habitants.
00:10:44 Leur émotion, ce qu'ils pensent véritablement et le sursaut qu'ils espèrent qu'ils attendent.
00:10:49 Y croient-ils encore ? Écoutons-les.
00:10:50 C'est une catastrophe.
00:10:53 Ça devient n'importe quoi.
00:10:55 Là, c'est plus possible.
00:10:58 Moi, je suis complètement chamboulée d'avoir appris ça.
00:11:03 J'en ai pas dormi de la nuit quasiment.
00:11:06 Je suis vraiment pas bien.
00:11:07 Moi, je trouve ça dramatique parce que j'ai un fils de 23 ans qui est sur Châteauroux
00:11:12 et malheureusement, ça peut arriver à n'importe qui.
00:11:14 On retrouvera dans quelques instants sur place notre journaliste Célia Barrage.
00:11:18 Je voudrais qu'on s'arrête sur les faits.
00:11:20 On va regarder le sujet de Tancrede Giotel.
00:11:23 Que s'est-il passé précisément ? C'est une affaire d'une très grande gravité.
00:11:26 Et là, qui interroge encore une fois la justice des mineurs, mais pas uniquement, véritablement,
00:11:31 mais surtout le choix de certains magistrats.
00:11:33 Regardez.
00:11:34 Ce carrefour de Châteauroux que, selon la procureure de la République, une bagarre éclate
00:11:40 ce samedi aux alentours de 18h.
00:11:42 Mathis, un adolescent de 15 ans, reçoit plusieurs coups de couteau mortels.
00:11:46 Chez les habitants du quartier, l'émotion, mais aussi la colère prédominent aujourd'hui.
00:11:51 C'est une catastrophe.
00:11:52 Ça devient n'importe quoi.
00:11:54 Là, c'est plus possible.
00:11:57 Je suis complètement chamboulée d'avoir appris ça.
00:12:02 J'en ai pas dormi de la nuit quasiment.
00:12:04 Je suis vraiment pas bien.
00:12:05 Moi, je trouve ça dramatique parce que j'ai un fils de 23 ans qui est sur Châteauroux
00:12:10 et malheureusement, ça peut arriver à n'importe qui.
00:12:13 Selon la procureure de la République, l'auteur présumé des faits est un autre adolescent,
00:12:17 âgé également de 15 ans.
00:12:19 Ce mineur afghan en situation régulière sur le territoire a été interpellé environ
00:12:23 deux heures après les faits et placé en garde à vue.
00:12:26 Il n'a jamais été condamné par la justice, mais a déjà été arrêté deux fois depuis
00:12:30 le début de l'année, à chaque fois pour vol avec violence en réunion sous la menace
00:12:34 d'une arme.
00:12:35 Pour Jérôme Retaillot, du syndicat Alliance, ce drame témoigne d'une généralisation
00:12:39 de la délinquance à l'ensemble du territoire.
00:12:41 Mes collègues aujourd'hui qui sont intervenus hier sont dans un état assez compliqué.
00:12:44 On vit aujourd'hui dans des petites communes de 60 000 habitants une délinquance que jusqu'à
00:12:51 présent on connaissait plutôt dans les grandes agglomérations.
00:12:53 Et cet ensauvagement de la société aujourd'hui, il commence un petit peu malheureusement à
00:12:58 venir dans des communes qui étaient jusque là plutôt tranquilles.
00:13:02 La mère du suspect a également été placée en garde à vue et une enquête pour homicide
00:13:06 volontaire a été ouverte.
00:13:07 La question d'hyperviolence, la question de la justice, la question de l'immigration,
00:13:11 cocktail explosif dans cette affaire.
00:13:14 À chaque fois malheureusement le même.
00:13:15 La France est une terre d'accueil, on accueille des gens pour les sauver du drame qu'ils
00:13:21 peuvent vivre dans leur pays et voici comment ils nous remercient.
00:13:24 Je ne peux pas être plus clair.
00:13:27 Certains, certains, mais enfin écoutez, certains.
00:13:30 Mais le lien entre l'immigration, vous appelez ça comme vous voulez, l'hyperviolence, l'ensauvagement,
00:13:38 ce lien là, il n'est plus à faire.
00:13:40 Et pourquoi demain n'aurions-nous pas d'autres cas puisqu'on laisse rentrer un nombre absolument
00:13:45 impressionnant de gens sur notre territoire sans être capable d'endiguer cette immigration
00:13:51 incontrôlée ?
00:13:52 Elle était en situation régulière.
00:13:53 Il était en situation régulière.
00:13:55 Attention, en plus c'est un afghan, la question est de savoir comment est-ce qu'on accueille
00:13:59 et par quel, comment dire, est-ce qu'il y a une systématisation si on peut dire de
00:14:03 l'accueil ?
00:14:04 Pour les afghans oui.
00:14:05 Pour les femmes c'est sûr, pour les hommes le dossier est quand même étudié, c'est
00:14:09 pas systématique.
00:14:10 Mais pour les mineurs ou pour les femmes, la question ne se pose pas.
00:14:15 Donc on accueille puisqu'on a toujours eu cette, de toute façon c'est une tradition
00:14:20 française, France, terre d'accueil, souvenez-vous, c'était un slogan.
00:14:23 On envoie tout à la fois aujourd'hui le résultat et les limites.
00:14:27 - Le problème c'est que la France ne devient plus une terre d'asile, ça devient un asile.
00:14:30 - Oui c'est ça.
00:14:31 - Un asile ouvert.
00:14:32 Vous savez, on a eu quand même l'histoire de Claire qui s'est retrouvée au mauvais
00:14:35 endroit au mauvais moment, on a l'histoire de Lola, on a l'histoire d'Alexandra qui
00:14:39 est l'agricultrice en arrière et de sa fille Camille, là on a l'histoire de Mathis.
00:14:42 - Oui.
00:14:43 - En fait, soulez ce mauvais moment.
00:14:44 - En certains cas c'était sous-occupé, c'est-à-dire pas dans des situations.
00:14:45 - Oui mais je pense qu'en fait je pense qu'on peut pas rentrer...
00:14:46 - C'est-à-dire que là, est-ce que le gouvernement, est-ce qu'il y a une responsabilité ?
00:14:49 - Bah si, il y a une réelle responsabilité parce que ce mauvais endroit s'appelle la
00:14:53 France et le mauvais moment c'est l'heure indiquée par votre montre.
00:14:57 Donc si vous voulez, vous avez l'histoire de la République qui laisse les enfants se
00:15:00 faire tuer par une politique migratoire criminelle, par une politique pénale irresponsable et
00:15:04 par des responsables médiatiques et politiques qui par leur idéologie, leur mensonge ont
00:15:11 permis aux coupables de croiser des victimes.
00:15:13 Donc vous pouvez rentrer dans le détail de la justice pénale avec l'excuse de minorité.
00:15:19 C'est un migrant qui est en situation régulière ou périgulière, qui vient d'un pays en
00:15:24 guerre ou d'un pays en crise économique.
00:15:26 En fait, on n'est même plus à ce stade-là.
00:15:29 Le constat il est fait depuis longtemps, les solutions beaucoup de gens les connaissent.
00:15:33 - Très bien, les solutions.
00:15:34 - La question de l'acheter et parce que ça remettrait en cause tellement d'idées.
00:15:37 - J'entends, mais la question là, vraiment il faut faire la différence avec Lola, il
00:15:42 faut faire la différence avec la jeune femme violée par un individu sous au QTF.
00:15:45 - C'est des gens qui ont un affaire en France.
00:15:47 - Mais toute l'immigration ?
00:15:48 - Là oui, en tout cas.
00:15:49 - Régulière ?
00:15:50 - Là oui.
00:15:51 - Vous avez un Afghan ?
00:15:52 - Pardonnez-moi, est-ce que quelqu'un d'autre au pouvoir aurait pu éviter ?
00:15:55 - Vous avez un Afghan ?
00:15:56 - Je ne suis pas certaine.
00:15:57 - Oui, parce que les Afghans, alors ça fait depuis 2015 qu'il y a une immigration afghane
00:16:02 en France.
00:16:03 C'est quelque chose qui est assez nouveau.
00:16:04 - Pourquoi ? Parce qu'il y a un régime taliban qui est arrivé ?
00:16:06 - Bien sûr, qu'est-ce qui se passe quand les premières immigrations afghanes arrivent
00:16:09 en France ? Vous avez cinq qui se retrouvent surveillés par la DGSI parce qu'ils fréquentent
00:16:18 les talibans.
00:16:19 Donc déjà on se dit, il y a un truc qui ne va pas.
00:16:20 Il y a un truc qui ne va pas aller.
00:16:21 Et vous regardez dans tous les autres pays, ceux qui ont cette immigration-là, déjà
00:16:24 qu'il y a 92% d'hommes, on a un pays en guerre qui maltraite les femmes, c'est l'immigration
00:16:29 majoritairement des hommes.
00:16:30 C'est étonnant, il faudrait se poser des questions.
00:16:32 Donc on sait qu'il va y avoir un problème.
00:16:34 Or ce problème-là, il est mis de côté.
00:16:35 On le met sous le paillasson.
00:16:36 Donc régulière ou régulière, ce n'est pas le sujet.
00:16:38 - Comment vous réagissez ? Je ne vous rappelle pas pour nuancer, mais pour quand même, j'apporte
00:16:44 un élément.
00:16:45 C'est-à-dire que c'est une immigration quand même, là, tous ces papiers, semble-t-il,
00:16:49 sont en règle.
00:16:50 Oui, ce n'est pas une OQT.
00:16:51 - Ça ne change pas de quoi.
00:16:52 - Donc le débat est culturel.
00:16:53 Il est sur le sujet de l'immigration.
00:16:54 Il n'est pas sur une faille dans les services.
00:16:57 - Cette fois-ci.
00:16:58 - On est d'accord.
00:16:59 - Il y a quand même une petite faille parce qu'il a déjà un pénigré, le jeune homme.
00:17:02 - Ça, c'est la justice.
00:17:03 Ce n'est pas la police.
00:17:04 On va en parler.
00:17:05 - Bien sûr.
00:17:06 - Oui, c'est vrai.
00:17:07 Mais d'ailleurs, je parle sous le contrôle de Sarah.
00:17:10 Il y a un article qui prévoit la punition des parents.
00:17:13 C'est 227-17 du Code pénal qui n'est jamais appliqué.
00:17:17 Vous pouvez parler avec n'importe quel criminologue, n'importe quel pédopsychiatre.
00:17:20 - Ça existe dans le Code.
00:17:21 - Bien sûr.
00:17:22 On fait œuvre d'inflation normative, de création de Grenelle, de création de centres de réflexion,
00:17:33 etc. sur l'ensauvagement de la société.
00:17:36 Déjà, l'ensauvagement de la société, on a l'impression que les politiques, c'est
00:17:39 un peu comme le terrorisme islamiste.
00:17:41 On a l'impression qu'ils découvrent l'eau chaude.
00:17:42 Mais l'ensauvagement, c'est encore un qualificatif qui existe depuis Chevenemant.
00:17:47 Chevenemant parlait de sauvageons.
00:17:49 Nicolas Sarkozy parlait de racaille.
00:17:52 Gérard Darmanin parlait des meutiers.
00:17:54 C'est un aphorisme qui est présent dans la société.
00:17:58 On ne découvre pas l'ensauvagement de la société aujourd'hui.
00:18:00 Maintenant, il faut dire que le problème, c'est effectivement un triptyque.
00:18:04 L'immigration, c'est la loi du nombre.
00:18:07 C'est-à-dire qu'évidemment, plus vous importez des gens sur le territoire que vous n'assimilez
00:18:12 pas, que vous n'intégrez pas déjà, que vous n'intégrez pas.
00:18:15 Quand on voit le différentiel entre la France et l'Allemagne sur les rudiments, les rudiments
00:18:20 basiques de l'intégration, à savoir la langue, qui est quand même la première barrière
00:18:25 culturelle, qu'en Allemagne, on les oblige à parler allemand et qu'en français, on
00:18:29 se contente de quelques petits mots comme ça, de balbutiements français, bon ben ça
00:18:33 passe.
00:18:34 Ils peuvent tout à fait intégrer la société.
00:18:37 On nous dit que le test sera très compliqué maintenant pour la naturalisation.
00:18:39 Je reviens exactement comme en droit pénal.
00:18:42 Il y a dans le Code civil un article, voire deux, 21-24, qui oblige la personne étrangère
00:18:50 qui arrive sur le territoire à s'assimiler aux mœurs et coutumes de la vie civique française.
00:18:56 On n'a pas besoin de légiférer, encore une fois, sur ce sujet.
00:18:59 Il faut assimiler.
00:19:00 C'est pour ça qu'un moratoire sur l'octroi de la nationalité est extrêmement important.
00:19:05 Si vous n'assimilez pas, si vous ne respectez pas le Code civil, vous arrivez évidemment,
00:19:12 vous cohabitez avec des populations qui savent personnellement qu'elles n'ont pas besoin
00:19:16 de s'assimiler.
00:19:17 Et puis à partir de là, on peut aussi montrer, indiquer que c'est à partir de...
00:19:23 Je n'essentialise pas.
00:19:24 Je dis juste qu'on n'a pas besoin de lois supplémentaires.
00:19:27 Nous avons un arsenal qui oblige à l'assimilation et qui pourrait malheureusement éviter cette
00:19:33 immigration.
00:19:34 Mais parce que, encore une fois, je n'essentialise pas, tous les immigrés ne sont pas des délinquants
00:19:39 en puissance ou des terroristes en puissance.
00:19:41 Ce n'est pas ce que je dis.
00:19:42 Je dis juste que c'est la loi du nombre qui malheureusement est la loi malheureuse dans
00:19:45 ce qui nous arrive.
00:19:46 Célia Barotte, pardonnez-moi parce qu'elle nous attend depuis tout à l'heure, Sabrina
00:19:50 Medjaber, qui est à Châteauroux et qui a suivi la prise de parole du maire de la commune.
00:19:55 Qu'est-ce qui ressort de cette prise de parole ? Quelles sont les...
00:19:59 L'émotion est très importante dans la commune, Célia Barotte, vous nous le dites depuis
00:20:02 ce matin.
00:20:03 Que met en avant cet élu par rapport à ce drame qui s'est passé ?
00:20:07 Eh bien Sonia, c'est une conférence de presse riche en émotions.
00:20:15 On a senti M.
00:20:16 le maire très ému face à ce drame, puisqu'il s'agit d'un jeune homme de 15 ans qui est
00:20:21 décédé.
00:20:22 L'auteur également est très jeune.
00:20:24 Alors on a posé la question à M.
00:20:26 le maire concernant l'idée de mettre un couvre-feu, s'il était pour ou contre.
00:20:29 Il a dit que là, dans cet événement, dans ce drame, le couvre-feu n'aurait rien changé
00:20:34 puisque le drame est survenu aux alentours de 17h30-18h.
00:20:38 Pour M.
00:20:39 le maire, il faut sortir de la voie publique ces jeunes qui sont ultra violents.
00:20:42 Il faut prendre en compte l'évolution de la société et faire évoluer les textes.
00:20:46 Il se rend bien compte qu'il y a un ensauvagement de la société et que les textes législatifs
00:20:52 ne suivent plus le comportement de ces jeunes.
00:20:55 Pourtant, il s'agit d'un quartier qui n'a jamais connu ce genre de drame, ce genre de
00:20:59 violence.
00:21:00 On a pu également rencontrer des habitants qui sont intervenus auprès de Matisse lorsqu'il
00:21:05 a été touché par armes blanches.
00:21:08 Il s'agit de toute une commune, toute une ville qui est émue, touchée, qui culpabilise
00:21:13 également de ne pas avoir intervenu plus tôt.
00:21:16 Et puis d'autres personnes qui témoignent du profil inquiétant, voire violent, de ce
00:21:22 jeune de 15 ans qui a attaqué Matisse et notamment aussi le profil de sa maman qui
00:21:28 aurait également été impliquée dans cette agression.
00:21:31 Elle aurait porté des coups à Matisse.
00:21:33 En tout cas, pour l'instant, Monsieur le Maire demande à ce que l'on respecte le
00:21:37 temps du deuil, que l'on respecte aussi le temps de l'hommage puisque une marche blanche
00:21:42 sera sûrement organisée à la suite et à la fin de l'enquête.
00:21:46 Et puis une cellule psychologique sera mise en place pour les habitants de Châteauroux
00:21:51 mais aussi pour tous les camarades de Matisse dans son centre d'apprentissage.
00:21:55 Merci beaucoup, je vous remercie Célia Barotte pour toutes ces précisions, Célia en direct
00:21:59 et en duplex depuis Châteauroux.
00:22:01 Vous avez remarqué, à chaque fois, vous avez raison d'évoquer les sujets en amont
00:22:07 parce que là on évoque tous les sujets après, c'est-à-dire le couvre-feu.
00:22:11 Le couvre-feu ne peut pas empêcher l'excuse de minorité.
00:22:17 Là encore, la levée éventuelle de l'excuse de minorité, c'est maintenant.
00:22:19 Ça n'aurait rien changé au fait.
00:22:22 Écoutons Manuel Blas, ça n'aurait rien changé oui, mais est-ce que ça a un caractère de dissuasion ?
00:22:26 Oui peut-être, mais là pour la commission des faits, une fois que c'est fait,
00:22:30 on peut discuter pour l'après et ce serait bien qu'on le fasse.
00:22:32 On marque une pause, vous écouterez l'ancien Premier ministre sur ce sujet et d'autres
00:22:36 et on se retrouve avec évidemment Sarah Salvan, Arthur de Vatrigan, Vincent Roy, Sabrina Medjéber.
00:22:40 A tout de suite.
00:22:41 Merci d'être avec nous, on va évidemment longuement revenir sur la mort de l'adolescent Matisse.
00:22:50 Matisse qui était un apprenti cuisinier.
00:22:53 Le mot de Ricks a été utilisé, on va revenir sur ce mot qui est contesté aujourd'hui.
00:22:57 Et puis la marche blanche également, beaucoup sont révoltés, non pas par la marche blanche
00:23:01 parce qu'évidemment on comprend l'émotion, la colère et puis plus que ça la souffrance de la famille.
00:23:08 Mais les marches blanches succèdent et quels sursauts ?
00:23:10 On en parle avec votre titre, cher Michael.
00:23:12 Gabriel Attal débute aujourd'hui ses consultations avec les groupes politiques
00:23:16 sur ses propositions destinées à endiguer la violence d'une partie de la jeunesse.
00:23:20 Le Premier ministre recevra aujourd'hui Mathilde Panot et Manuel Bompard.
00:23:25 Gérald Darmanin a rembouillé dans les Yvelines.
00:23:27 Le ministre de l'Intérieur participe à la cérémonie d'hommage à Stéphanie Monferme,
00:23:30 la fonctionnaire de police froidement assassinée en 2021 par un terroriste islamiste
00:23:35 alors qu'elle entrait dans le commissariat de rembouillé.
00:23:38 Et puis le Hamas doit donner aujourd'hui sa réponse à une proposition de trêve
00:23:42 dans la guerre avec Israël à Gaza ainsi que sur une éventuelle libération d'otages.
00:23:47 En visite en Arabie Saoudite, Anthony Blinken a annoncé qu'il espérait voir le Hamas
00:23:50 accepter cette proposition, je cite, "extraordinairement généreuse".
00:23:54 Mathis était un apprenti cuisinier de 15 ans.
00:23:59 Je vous rappelle, il a été poignardé à mort par un mineur du même âge,
00:24:03 15 ans, afghan, déjà connu des services de police,
00:24:05 qui met en avant une bagarre et des insultes que lui aurait proféré le jeune Mathis.
00:24:12 Le rôle de la mère est également en train d'être étudié.
00:24:14 Elle aurait participé à la bagarre.
00:24:19 Il va y avoir beaucoup, beaucoup, il y a déjà beaucoup de réactions politiques,
00:24:22 beaucoup d'indignation aussi, probablement sur le récit que va tenir ce jeune homme,
00:24:28 ce jeune de 15 ans qui est mis en examen.
00:24:34 Qu'est-ce qu'on peut dire aujourd'hui ?
00:24:35 Au moins, la mère s'occupe bien de son enfant.
00:24:37 Voyez, elle le soutient.
00:24:40 On dit que les mères sont déficientes, mais a priori,
00:24:43 elle aurait, d'après les éléments que nous avons,
00:24:45 frappé le jeune Mathis à coups de pied alors même qu'il était à terre.
00:24:50 Voilà, donc elle soutient son fils, s'occupe de ses enfants.
00:24:52 Dans ce que je voulais dire, beaucoup plus sérieusement, avec moins d'ironie,
00:24:55 je voulais revenir sur ce que disait Sabrina en disant,
00:24:58 il faut qu'on n'intègre pas, on n'intègre plus, on n'assimile plus, etc.
00:25:04 Mais c'est tout à fait normal que l'on n'intègre plus et que l'on n'assimile plus.
00:25:06 La loi du nombre condamne toute intégration et toute assimilation.
00:25:11 On laisse venir tellement de gens, comment voulez-vous qu'on les intègre ?
00:25:14 On ne peut intégrer et assimiler qu'à partir du moment où on contrôle notre immigration.
00:25:19 Sans quoi vous ne pouvez plus assimiler, vous ne pouvez plus intégrer.
00:25:23 La loi du nombre vous empêche toute intégration sérieuse,
00:25:29 toute assimilation sérieuse, point final.
00:25:32 On est en train de l'organiser, cette loi du nombre qui s'impose ?
00:25:35 Évidemment qu'on l'organise, il suffit de voir Lesbos, Lampedusa.
00:25:40 Là, il y a maintenant El Hierro dans le Livre noir,
00:25:44 où Éric Tegner a mené une enquête assez incroyable.
00:25:47 Donc vous avez plein de points comme ça d'arrivée de migrants.
00:25:50 C'est tout un trafic qui s'organise. Il y a énormément de corruption.
00:25:54 L'immigration, elle arrive en Europe.
00:25:57 Je veux dire, même Jacques Attali l'avait dit dans un de ses tweets,
00:26:00 l'Europe est devenue une passoire.
00:26:02 Donc à partir de là, les dés sont jetés.
00:26:04 Si maintenant on parle d'intégration vis-à-vis de l'immigration qui arrive,
00:26:09 on peut, encore une fois, essayer de s'extraire déjà des traités européens,
00:26:13 comme l'a fait le Danemark.
00:26:14 Si le Danemark a réussi à imposer sa loi de 2018 sur les sociétés parallèles,
00:26:19 s'ils ont opté pour des mesures de dissuasion,
00:26:21 notamment dans certains quartiers vis-à-vis de certaines familles,
00:26:24 pour favoriser précisément ce qu'on adore appeler dans ce pays
00:26:27 la cohésion nationale et la mixité sociale,
00:26:30 c'est qu'il fallait des lois et des mesures de dissuasion.
00:26:32 En France, malheureusement, la France n'est pas sortie des traités européens,
00:26:37 et notamment celui de Lisbonne.
00:26:38 Le Danemark a pu bénéficier de cette dérogation,
00:26:41 donc le Danemark est complètement souverain chez lui.
00:26:43 Avec une dirigeante sociale démocrate, madame Mettez-Frédéricsen.
00:26:48 Absolument, ma chère Sonia, que ce n'est pas l'extrême droite
00:26:51 qui a opté pour cette loi sur les sociétés.
00:26:53 Alors il faut préciser que c'est la dirigeante qui, après 2015,
00:26:56 après un échec cuisant, a décidé d'écouter ce que disent beaucoup d'ailleurs
00:27:02 les classes moyennes et populaires,
00:27:03 et aujourd'hui c'est l'une des politiques migratoires les plus strictes.
00:27:06 Mais nous c'est un choix.
00:27:07 C'est un choix, nous c'est un choix.
00:27:09 Le refus de l'intégration et le refus de l'assimilation,
00:27:12 ce n'est pas qu'à cause du nombre, c'est un choix politique.
00:27:15 On a fait un choix politique depuis 40 ans,
00:27:17 de dire que l'assimilation c'était mal et qu'il ne fallait pas intégrer.
00:27:20 Ensuite, l'immigration, c'est un choix économique.
00:27:22 Vous avez écouté, même madame Ayel, elle a dit quoi en son premier interview ?
00:27:25 L'immigration, il faut que je l'amende au grand patron pour voir ce qu'il faut faire.
00:27:28 On a vu, c'est un choix politique, c'est une variable d'ajustement économique,
00:27:30 que ce soit au niveau de l'Europe, mais que ce soit au niveau de la France.
00:27:32 Et même démographique.
00:27:33 Et démographique également.
00:27:34 Je reviens juste sur l'affaire Matisse.
00:27:38 Là, on va avoir ce qui se met en place,
00:27:40 regardez ce qui se passe dans les chaînes d'information
00:27:43 et sur les réseaux sociaux, il y a le contre-héressé qui est en train de se mettre en place.
00:27:46 Ce qui est assez effrayant.
00:27:47 C'est-à-dire qu'on va avoir le seul témoin étant l'accusé.
00:27:51 Il est en train d'expliquer.
00:27:52 Ça on ne sait pas.
00:27:53 Il est possible qu'il y ait d'autres témoins de la scène.
00:27:55 Le jour d'aujourd'hui, qui est écouté en tout cas par la police judiciaire,
00:27:59 explique que c'est une défense parce qu'il s'est fait attaquer pour des raisons racistes.
00:28:06 Que c'est repris par les médias sans problème.
00:28:08 Qu'on parle de Rix, que le maire de Châteauroux explique qu'il ne faut pas de récupération politique.
00:28:13 Là, on a le contre-héréssé officiel, parce que les faits et le réel
00:28:18 éclatent tellement la figure de tout le monde.
00:28:20 Alors là, ils mettent en branle le contre-héréssé officiel de,
00:28:23 en fait non, ça n'a aucun lien avec l'immigration.
00:28:25 C'est l'autre qui est raciste.
00:28:27 Et surtout, il ne faut pas parler de ça, pas parler du réel.
00:28:29 Et on va expliquer qu'en fait, c'est à cause des jeux vidéo
00:28:32 et que ça n'a rien à voir avec l'origine.
00:28:34 Et que ce n'est pas non plus une question de pénal,
00:28:36 et ce n'est pas une question de responsabilité politique.
00:28:38 Attention au contre-héréssé.
00:28:39 Écoutons l'ancien Premier ministre Manuel Valls.
00:28:42 Alors c'est toujours le même débat.
00:28:43 C'est devenu un serpent de mer sur la levée de l'excuse de minorité.
00:28:46 Et puis vous réagissez juste après.
00:28:48 Les homicides et les tentatives d'homicides augmentent depuis quelques années.
00:28:53 Donc ce ne sont pas des faits divers.
00:28:54 Ce sont en effet des faits de société qui disent beaucoup sur la violence.
00:28:59 Donc cela pose des questions sur la manière dont il faut agir.
00:29:02 Évidemment sur l'immigration, évidemment sur les mineurs non accompagnés.
00:29:08 C'est à la fois des réponses françaises et européennes.
00:29:11 Et puis aussi sur une réforme profonde de la réforme des mineurs
00:29:17 en s'attaquant à la question de l'excuse de l'âge,
00:29:20 sans doute en inversant la preuve de celle-ci,
00:29:23 puisque un mineur qui tue à 15 ans
00:29:26 mérite évidemment une réponse extrêmement sévère,
00:29:30 avec tout l'accompagnement ensuite.
00:29:32 Et j'ajoute simplement de la part de notre service police justice,
00:29:37 qu'en garde à vue, le suspect explique que samedi en fin de matinée,
00:29:41 Matisse l'a frappé et l'a traité, je cite, de fils de Ben Laden.
00:29:46 Il lui a dit de retourner dans son pays.
00:29:49 Voilà la thèse qui est avancée par cet individu aujourd'hui.
00:29:54 Ça vous rappelle quelque chose ? Ça vous rappelle Crépeaule, non ?
00:29:57 Le lever de l'excuse de minorité, c'est reprendre ma herbe.
00:30:00 Le Premier ministre a dit que le débat est ouvert.
00:30:03 Le débat est ouvert, mais il y a l'âge à partir duquel
00:30:05 on peut lever l'excuse de minorité.
00:30:07 En l'espèce, c'est 16 ans, il avait 15 ans.
00:30:09 Donc même si on lève l'excuse de minorité,
00:30:11 là en l'espèce, ça ne fonctionnait pas.
00:30:12 Donc est-ce qu'il faut abaisser l'âge de l'excuse de minorité ?
00:30:15 Auquel cas, il faudrait abaisser l'âge du droit de vote.
00:30:17 Donc ça me paraît peut-être compliqué d'un point de vue constitutionnel.
00:30:20 Ou alors faire ce que mon confrère, notamment,
00:30:22 mon confrère Thibaud de Montbréal avait proposé,
00:30:24 qui me semblait tout à fait pertinent.
00:30:25 On inverse principe exception.
00:30:27 Le principe, pas d'excuse de minorité.
00:30:29 L'exception, on peut motiver et lever cette excuse de minorité.
00:30:32 Parce que là, c'est exactement l'inverse.
00:30:34 Il faut motiver pour la lever.
00:30:36 Donc je pense qu'il faudrait inverser les choses.
00:30:38 Et ça fonctionnerait en matière criminelle.
00:30:40 Je le rappelle, ça n'a été utilisé que deux fois.
00:30:42 J'entends, mais est-ce que vraiment,
00:30:44 vous qui connaissez très bien...
00:30:45 Est-ce que ce sera dissuasif ?
00:30:47 Est-ce que c'est pour nous faire plaisir ?
00:30:48 Je vais vous dire pourquoi ce ne sera pas dissuasif.
00:30:49 Parce que dans l'affaire Chayda, le maximum en Crus,
00:30:51 c'est 20 ans de réclusion criminelle.
00:30:53 Et il n'y a eu que, entre guillemets, 18 ans.
00:30:55 Si le maximal n'est même pas prononcé,
00:30:57 qu'est-ce que ça va changer ?
00:30:58 Qu'il y ait une levée de l'excuse de minorité
00:31:00 si les sanctions maximales ne sont même pas appliquées ?
00:31:03 Appliquons déjà ce que nous avons et déjà, ça ira.
00:31:06 Mais expliquez-moi...
00:31:07 Ce n'est pas forcément bien, mais...
00:31:08 Expliquez-moi, vous connaissez très bien,
00:31:10 beaucoup mieux que moi le sujet, sur la réforme de la justice des mineurs.
00:31:14 On l'a déjà réformée plein de fois.
00:31:15 Mais oui, mais dites-moi...
00:31:16 Attendez, mais elle a été divisée en deux parties.
00:31:19 Et donc, quand vous allez avoir la peine,
00:31:22 c'est totalement dissocié de là,
00:31:23 parce qu'il y a deux ans après...
00:31:24 Il y a plusieurs mois, donc...
00:31:25 Mais comment, alors...
00:31:26 Comment vous pouvez vous sentir concernés par votre acte ?
00:31:30 Il faudrait déjà sanctionner fermement, dès la première chose.
00:31:33 Là, il était connu des services de police.
00:31:35 Il y a un moment, pourquoi on n'a pas sanctionné ?
00:31:37 Je précise aussi que la détention provisoire est possible
00:31:39 pour les mineurs dès 13 ans.
00:31:41 Néanmoins, entre 13 et 16 ans, c'est possible en matière criminelle
00:31:44 et si la personne n'a pas respecté son contrôle judiciaire.
00:31:47 Donc, on pourrait aussi voir les conditions de la détention provisoire,
00:31:49 étant précisé que la détention provisoire reste l'exception.
00:31:53 Et on a aussi ce problème de surpopulation carcérale
00:31:56 qui fait qu'on a de plus en plus de mal
00:31:58 à mettre des personnes derrière les barreaux.
00:32:00 Bon, petit résumé, parce que c'est intéressant de tout ce qu'on vient de dire.
00:32:03 Il y a Rudy Mana qui m'envoie un mot
00:32:05 et qui me dit mon sentiment sur cette affaire.
00:32:07 1) Échec de la justice qui a relâché l'auteur
00:32:10 plusieurs fois avant le drame de Châteauroux.
00:32:12 2) Impuissance...
00:32:13 Mais est-ce qu'il pouvait le mettre en détention provisoire ?
00:32:14 Si ce n'est pas en matière criminelle, il ne pouvait pas le faire.
00:32:16 Je termine ce que me dit Rudy.
00:32:17 2) Impuissance de la police, on l'a interpellé deux fois
00:32:20 pour des faits graves et il a été relâché,
00:32:22 ça nous arrive tous les jours.
00:32:23 Et enfin, impunité pour ces jeunes qui ne sont jamais condamnés
00:32:26 précisément parce qu'ils sont mineurs.
00:32:28 Voilà, ça résume tout ce qu'on vient de dire.
00:32:29 Mais la question que je me pose, elle est même presque philosophique,
00:32:33 mais en étant concrète, si je peux dire, c'est de dire
00:32:34 est-ce que la levée de l'excuse de minorité peut empêcher
00:32:38 certains dans le comportement ?
00:32:39 Parce qu'on parlait tout à l'heure, il y a quelque chose qui me choque.
00:32:42 On parlait d'assimilation, d'intégration.
00:32:44 Mais pardonnez-moi, pour tuer quelqu'un, c'est la civilité,
00:32:47 c'est la civilisation, c'est l'humanité.
00:32:49 Ce n'est pas une question seulement d'intégration et d'assimilation.
00:32:52 Ça va, j'entends, il y a ce débat-là qui est très important
00:32:55 pour des pratiques, pour certaines cultures de certaines personnes
00:32:58 qui l'importent, qui sont biberonnées à cette culture de la violence.
00:33:01 Mais normalement, ça relève d'autres choses aussi quand même.
00:33:04 Ça va plus loin.
00:33:05 Juste si je peux me permettre, on a aussi peur de la sanction.
00:33:07 Il y a une frilosité à la sanction.
00:33:08 On le voit à Sciences Po, on le voit pour les mineurs
00:33:10 et on le voit pour les majeurs.
00:33:10 On n'aime pas sanctionner.
00:33:11 On aime bien la deuxième, troisième.
00:33:13 Je croyais, tu salies, tu nettoies, tu caches, tu répares, tu tues, tu tues, tu tues.
00:33:19 Il n'y a plus rien.
00:33:19 Terminé ça. Mais non, c'était des moufs.
00:33:21 Une évolution de la sociologie de l'enfance.
00:33:23 Depuis les années d'Alto déjà, quand on lit, pardon,
00:33:27 la philosophie de Françoise d'Alto, qui vous explique qu'un enfant,
00:33:30 il peut manger à l'heure qu'il veut, il peut se coucher à l'heure qu'il veut,
00:33:32 il peut faire ce qu'il veut, il peut sortir quand il veut, etc.
00:33:34 Eh bien, cette génération a engendré, cette génération de l'enfant roi,
00:33:38 a engendré la génération de l'enfant tyran,
00:33:41 puisque l'enfant a compris qu'il pouvait usurper la toute puissance parentale,
00:33:44 puisque de toute façon, il est libre de ses caprices, il est livré à lui-même.
00:33:47 Et donc, ça a conduit malheureusement à des enfants tyrans.
00:33:51 Et ces enfants tyrans sont devenus des enfants criminels.
00:33:54 Et puis, malheureusement, vous y combinez la crise de la parentalité,
00:33:57 c'est-à-dire que les parents d'il y a 50, 60 ans
00:33:59 ne sont plus les parents d'aujourd'hui.
00:34:00 Vous avez des parents qui sont parfaitement complices
00:34:03 du gangstérisme et du brutalisme de leurs enfants.
00:34:06 C'est par exemple le pédopsychiatre Rubin Rabinovitch,
00:34:09 pour ne pas citer Maurice Berger, qu'on ne fait que citer,
00:34:11 ou alors même Didier Pleu, dans son ouvrage "Livre noir de la psychanalyse",
00:34:15 qui l'explique très bien.
00:34:16 Il y a également des parents qui sont parfaitement complices
00:34:19 des actes délictueux de leurs enfants.
00:34:21 Donc, c'est malheureusement tout un bouleversement anthropologique
00:34:24 entre l'enfance et l'adolescence qui s'infantilise et qui s'adultifie.
00:34:27 Il n'y a plus du tout de règles dans l'ésiologie.
00:34:31 Sommes-nous prêts à ce chamboulement quand vous écoutez ?
00:34:34 Alors, le maire, pour comprendre, il y a le choc, l'émotion.
00:34:37 Je comprends qu'il y a la marche blanche, etc.
00:34:41 Mais ça ne nous interdit pas quand même de poser des questions.
00:34:44 Ah ben certes non.
00:34:44 Au bout du 10e, du 11e, du presque 20e fait de société,
00:34:48 écoutons le maire de Châteauroux.
00:34:50 L'élection est en cours.
00:34:53 Il y a des garde-à-vue qui ont été prolongées hier
00:34:56 à la demande de madame le procureur.
00:34:57 Il y a encore des auditions au cours.
00:34:59 Donc, tant qu'on n'aura pas les tenants et les aboutissants,
00:35:03 c'est-à-dire comment ça s'est passé, comment ça s'est déroulé,
00:35:06 on connaît malheureusement l'élément principal
00:35:09 qui est le meurtre du jeune Matisse.
00:35:12 Voilà, ce sera difficile de faire des commentaires.
00:35:14 Moi, je n'ai aucun élément et je n'ai pas à en avoir
00:35:16 puisque je ne suis pas parti à l'affaire.
00:35:18 On va avoir les derniers développements de l'enquête.
00:35:22 Je le répète en tous les cas, c'est selon notre service police,
00:35:25 justice en garde à vue, le suspect indique et explique
00:35:29 que samedi à la fin de matinée, Matisse l'aurait frappé
00:35:31 et l'a traité de "fils de belle-lundin".
00:35:34 Il lui a dit de retourner dans son pays.
00:35:35 Et donc, il explique que c'est une bagarre, une rixe.
00:35:39 Rien ne justifie l'usage du couteau et la mise à mort de Matisse.
00:35:44 Pour en préciser simplement sa version d'effet.
00:35:46 C'est vrai qu'on voit beaucoup de jeunes Français,
00:35:48 de Blancs, prendre des immigrés à partie
00:35:50 en faisant un retour de chez toi et l'attaquer,
00:35:51 ça arrive tous les jours.
00:35:52 Alors, version d'effet à propos d'un tout autre sujet,
00:35:54 la direction de Sciences Po, qui est au centre
00:35:57 de toutes les réactions et les dénonciations.
00:35:59 La direction de Sciences Po, qui pour beaucoup a cédé.
00:36:02 Alors que Gabriel Attal, je vous le rappelle,
00:36:04 affirme qu'on ne transigera pas.
00:36:05 Mais la communication a, semble-t-il, vraiment pris le dessus.
00:36:08 Pour l'ancien Premier ministre, on va l'écouter de nouveau,
00:36:10 parce que là, ces mots ont été partagés d'ailleurs
00:36:13 par un large spectre politique,
00:36:14 sauf, vous vous en doutez, à l'extrême gauche,
00:36:16 qui parle de soumission.
00:36:17 Je parle, Manuel Valls, de renoncement
00:36:19 et même de Munich, de la pensée.
00:36:21 Écoutons-le, vous nous direz ce que vous en pensez.
00:36:24 J'appelle ça de la lâcheté.
00:36:27 J'appelle ça une reddition face à l'islamo-gauchisme.
00:36:33 Et j'appelle ça de la soumission,
00:36:35 parce que cela rappelle en effet le livre de Michel Houellebecq
00:36:40 sur un roman, mais qui anticipait ce que pouvait dire
00:36:44 la soumission face à l'islamisme.
00:36:48 Donc, c'est un Munich de la pensée, pardon de cette expression.
00:36:52 Munich de la pensée ?
00:36:53 Oui.
00:36:54 C'est ce dont se rend responsable et coupable, selon vous,
00:36:57 la direction de Sciences Po Paris ?
00:36:58 Évidemment, parce qu'il y a ce relativisme,
00:37:01 cette peur face au camp du bien, à des étudiants,
00:37:06 sans parler de la manipulation, évidemment, qu'il y a derrière,
00:37:09 de militants qui viennent de l'extérieur,
00:37:11 avec de la violence, y compris vis-à-vis
00:37:14 de vos propres confrères de cette chaîne ou de BFM,
00:37:18 la peur d'être dénoncée par le camp du bien face au mal.
00:37:23 Vous allez réagir.
00:37:25 Et alors, que faut-il faire ?
00:37:26 Vous avez entendu le débat qui porte sur la mise sous tutelle
00:37:29 de Sciences Po Paris, quand certains affirment
00:37:31 qu'il faut stopper les financements publics de l'établissement.
00:37:33 Écoutons ce qu'il y a lors du grand rendez-vous Europe,
00:37:36 C News, Ezeko, François-Xavier Balamy.
00:37:39 Je pense que si aujourd'hui cette dérive devait se continuer,
00:37:42 plutôt que de soutenir la direction,
00:37:44 parce que c'est ce que fait le gouvernement,
00:37:46 Sylvie Retaillot remercie l'administrateur de Sciences Po
00:37:49 qui a mis en œuvre cet accord de la honte,
00:37:53 plutôt que de soutenir une telle dérive,
00:37:56 je crois que le gouvernement devrait, au contraire,
00:37:58 stopper les financements publics à Sciences Po,
00:38:01 parce qu'on ne peut pas financer une école
00:38:03 qui est devenue le lieu d'un antrisme
00:38:06 mélangé de gauchisme et d'islamisme
00:38:09 qui légitime des propos antisémites et des actes de violence,
00:38:14 y compris contre des journalistes,
00:38:15 et y compris d'ailleurs contre des journalistes de C News.
00:38:17 Alors, est-ce que comme le dit François-Xavier Balamy,
00:38:20 le gouvernement est responsable,
00:38:21 et en particulier la ministre de l'Enseignement supérieur ?
00:38:24 Écoutez-la !
00:38:25 Alors là, on ne vous retient plus.
00:38:26 Un minimum !
00:38:27 Écoutons-la, madame Retaillot.
00:38:30 Je crois qu'on doit parler de la vie étudiante,
00:38:33 vraiment de la vie étudiante.
00:38:34 Sur les points de Sciences Po, j'ai exprimé chez vos collègues,
00:38:38 et je fermerai vous dire que le débat, oui,
00:38:42 l'expression, oui, le blocage, non,
00:38:45 et je dirais l'escalade, encore moins.
00:38:47 Elle est forte !
00:38:49 Là, vraiment, on est rassuré, on est totalement rassuré.
00:38:51 Non, non, François-Xavier Balamy a totalement raison.
00:38:55 Attention, il y a deux choses qui sont très différentes.
00:38:58 La première, c'est d'avoir à cœur la cause des Palestiniens,
00:39:04 ça c'est une chose,
00:39:05 mais d'aller crier dans les rues devant Sciences Po,
00:39:08 "From the river to the sea", ça veut dire suppression.
00:39:12 Vous avez vu que ce matin, Rima Hassan dit au journaliste Thomas Soto,
00:39:15 mais pas du tout, vous ne connaissez pas l'historique de l'expression,
00:39:18 ce n'est pas du tout ça.
00:39:19 Oui, attendez.
00:39:20 À chaque fois, Monsieur, on est à la limite.
00:39:22 Mais à partir du moment où on veut rayer de la carte l'État d'Israël,
00:39:27 c'est-à-dire des millions de Juifs à la mer,
00:39:30 parce que grosso modo, c'est ce que ça veut dire,
00:39:32 ça c'est absolument intolérable,
00:39:33 mais puis, bien entendu, qu'on coupe le financement.
00:39:35 Oui, et comment ?
00:39:36 Alors, on va s'y arrêter, c'est très important,
00:39:38 parce qu'il y a un risque de contagion.
00:39:40 Est-ce qu'il y a un risque de contagion de tagine ?
00:39:41 C'est de ça que l'État a pris, d'où ça m'a jeté.
00:39:44 Ou le contre-modèle américain, juste après vos titres, cher Michael.
00:39:47 Gérard Depardieu placé en garde à vue.
00:39:49 Le comédien doit être entendu aujourd'hui
00:39:51 sur les accusations d'agressions sexuelles dont il est la cible.
00:39:55 L'accusation portée par deux femmes,
00:39:56 des agressions qui auraient eu lieu sur des tournages en 2014 et en 2021.
00:40:01 Un directeur d'école menacé a neui sur Marne, en Seine-Saint-Denis.
00:40:05 Un comité l'accuse sur des tracts distribués dans le quartier d'êtres anti-musulmans.
00:40:09 Ce directeur explique dans une vidéo publiée sur X
00:40:12 pourquoi il a décidé de ne pas aller travailler ce lundi.
00:40:15 Et puis en Espagne, Pedro Sanchez reste finalement au pouvoir,
00:40:18 à la tête du gouvernement espagnol depuis 2018.
00:40:21 Le leader socialiste de 52 ans s'est émuré dans le silence
00:40:24 depuis l'ouverture d'une enquête contre sa femme
00:40:26 pour corruption et trafic d'influence.
00:40:29 Merci à vous Michael, à tout à l'heure.
00:40:31 Blocus, les conséquences et les suites du blocus de Sciences Po Paris
00:40:35 avec le communiqué qualifié de honteux de la direction.
00:40:39 Et puis beaucoup, beaucoup de questions.
00:40:41 Moi je vous pose une question par exemple.
00:40:42 Est-ce qu'aujourd'hui, l'antisionisme c'est l'antichambre de l'antisémitisme ?
00:40:48 Est-ce qu'aujourd'hui, oui, oui, de manière unanime ?
00:40:52 C'était Pierre-Henri Sadièf qui a dit ça.
00:40:54 Ou Cédia.
00:40:55 Vous dites est-ce que l'antisionisme est l'antichambre de l'antisémitisme ?
00:40:57 Ou n'importe où, à Sciences Po oui.
00:41:02 On peut les signer, je ne suis pas certain.
00:41:04 Voilà, c'est parce que, pardon mais je ne vois pas pourquoi,
00:41:08 on voit très bien à quoi c'est la France insoumise,
00:41:10 j'ai aucun doute.
00:41:12 Ça dépend où ?
00:41:13 C'est pour ça que je vous dis, ça dépend où, ça dépend qui.
00:41:15 C'est un prétexte l'antisionisme pour déverser sa haine et se rappeler.
00:41:19 Parce qu'on a quand même oublié,
00:41:21 mais l'histoire de la gauche et l'antisémitisme,
00:41:23 c'est une vieille histoire d'amour.
00:41:25 Heureusement qu'il a perdu ses 40 ans et qu'il est passé par là.
00:41:27 Parce qu'il y a quelques années, l'antisionisme,
00:41:29 c'était la critique de la politique menée par l'État israélien.
00:41:34 Et on peut encore la critiquer aujourd'hui.
00:41:35 De plus en plus, certains affirment que l'antisionisme aujourd'hui,
00:41:38 c'est vouloir la destruction de l'État israélien.
00:41:40 Et l'antisémitisme, c'est la haine des Juifs.
00:41:42 Exactement, mais sauf que quand vous avez en France
00:41:44 des Français qui sont Juifs, qui se font attaquer parce que Juifs,
00:41:47 et qui ne sont pas Israéliens, c'est quoi ?
00:41:49 Quand vous avez des Français d'origine migrante en France
00:41:53 qui attaquent des Juifs pour la même raison,
00:41:55 alors qu'ils n'ont aucun lien charnel avec les Palestiniens,
00:41:58 c'est quoi ?
00:41:59 C'est ça le problème.
00:42:01 Malheureusement, on parle d'antisémitisme,
00:42:03 mais l'antisémitisme, ça ne se balade pas comme ça dans la rue.
00:42:05 C'est un nom, c'est un visage, c'est une origine.
00:42:07 Et personne ne veut la dire.
00:42:08 À part Georges Bernsoussan, qui je rappelle, en 2000, l'a dit,
00:42:12 la LICRA qui aujourd'hui chouine, pleure parce que son fait est expulsé,
00:42:15 je rappelle que la LICRA accusait Georges Bernsoussan.
00:42:17 De sciences porrides, effectivement.
00:42:19 Donc la LICRA, aujourd'hui, a arrêté de donner des leçons
00:42:24 parce que c'est les premiers à vouloir faire taire les autres,
00:42:26 et notamment ceux qui avaient analysé, il y a 20 ans,
00:42:29 ce qu'il allait se passer aujourd'hui.
00:42:31 Donc pour vous répondre, il y a un antisionisme
00:42:33 qui peut être légitime, qui peut être expliqué,
00:42:36 on peut aujourd'hui encore condamner la politique d'Israël
00:42:38 et peut-être faire un lien, même en expliquant que la politique de Netanyahou,
00:42:41 comme le fait magistralement Alain Fickel-Crohn dans le Figaro,
00:42:44 a des conséquences.
00:42:45 Mais je pense que quand la France insoumise,
00:42:47 quand Mme Hassan parle d'antisionisme,
00:42:50 c'est juste pour masquer la réalité.
00:42:52 Et la réalité, c'est qu'elle veut la destruction d'Israël.
00:42:54 Alors Alain Fickel-Crohn, dans un entretien puissant ce matin dans le Figaro,
00:42:59 on va voir quelques extraits, ils vont s'afficher.
00:43:02 "Un de mes interlocuteurs, professeur de sciences sociales à l'université de Tel-Aviv,
00:43:06 m'a dit d'entrée de jeu, le problème d'Israël, ce n'est pas le Hama, c'est Netanyahou."
00:43:11 Cette phrase est de la part d'Alain Fickel-Crohn,
00:43:13 il faut la dire dans un tel contexte.
00:43:15 "Netanyahou est le problème parce qu'il bloque toutes les issues,
00:43:17 ferme toutes les portes, sabote consciencieusement toutes les solutions.
00:43:21 Alors même que Tsar pleide pour le retour de l'autorité palestinienne à Gaza,
00:43:24 le Premier ministre israélien s'y refuse obstinément.
00:43:26 Pourquoi ? Parce qu'il perdrait aussitôt le soutien des extrémistes de son gouvernement."
00:43:30 Mais si on lit Alain Fickel-Crohn de près et depuis longtemps...
00:43:33 - C'est sa position.
00:43:34 - Non mais c'est sa position.
00:43:36 Souvenez-vous, il y a quelques mois, il écrivait dans le même Figaro,
00:43:41 "il y a dans le gouvernement de monsieur Netanyahou,
00:43:44 des gens qui prennent la Bible pour un cadastre."
00:43:47 Ce sont... C'était ses mots.
00:43:48 - Vous savez ce qu'on va faire ?
00:43:49 Il nous reste 30 secondes, c'est un sujet majeur, on va s'y arrêter.
00:43:52 Je vais vous montrer, est-ce que c'est possible par exemple de mettre sous tutelle Sciences Po ?
00:43:56 Est-ce que c'est possible concrètement, ça passe par quoi ?
00:43:58 Est-ce que c'est possible de stopper les financements publics ?
00:44:00 On va voir tous ces sujets.
00:44:02 Vous nous direz aussi ce qu'il faut faire par rapport à la direction, par intérim.
00:44:05 Est-ce qu'il faut... qu'elle parte ?
00:44:07 - Oui, oui, c'est... oui.
00:44:09 - C'est efficace.
00:44:10 - C'est efficace aussi.
00:44:11 Et puis il y a un sujet, on va...
00:44:13 Mathis, on va y revenir avec Xavier Roffeur, le criminologue.
00:44:15 Et s'il vous plaît, il faut qu'on dise un mot, c'est essentiel,
00:44:18 ça passe sous les radars de ce qu'a dit Emmanuel Macron sur la dissuasion nucléaire.
00:44:22 C'est majeur, il faut qu'on comprenne de quoi il s'agit
00:44:25 et ça ouvre la porte à quelles autres concessions ou pas.
00:44:29 Ça dépend de votre point de vue.
00:44:30 Vous êtes d'accord sur le menu ?
00:44:31 - Ah ben parfait.
00:44:32 - Mais vous êtes... mais quelle équipe !
00:44:33 - T'as des chances, meuf !
00:44:34 - À tout de suite.
00:44:35 J'espère que nos téléspectateurs sont d'accord. À tout de suite.
00:44:37 Merci d'être avec nous.
00:44:42 Beaucoup de sujets, évidemment.
00:44:43 On va revenir sur la mort de Mathis, le choc et l'émotion à Châteauroux.
00:44:47 Et beaucoup plus que ça, beaucoup de questions à la fois sur la justice,
00:44:51 sur l'excuse de minorité, sur l'immigration.
00:44:54 Vous entendrez notamment notre ancien magistrat et spécialiste,
00:44:57 consultant Georges Fenech, les réactions également de Jordan Bardala,
00:45:01 d'Éric Ciotti, le maire de Châteauroux.
00:45:03 Et puis nous parlerons de Sciences Po Paris.
00:45:05 Et maintenant, quel sursaut, quelle sanction !
00:45:07 Quand la direction s'est couchée, il n'y a pas d'autre mot.
00:45:10 Et nous évoquerons aussi, je vous le disais, c'est un débat important
00:45:13 qui ne doit pas passer sous les radars de cette actualité très lourde,
00:45:16 la dissuasion nucléaire.
00:45:18 Avec les phrases "choc" d'Emmanuel Macron, ce sera après le journal.
00:45:22 Il vous est présenté par, évidemment, Miquel.
00:45:25 Rebonjour à vous, Charles-Michel.
00:45:26 - Rebonjour Sonia, bonjour à tous.
00:45:27 Et à la une de ce journal, ce drame à Châteauroux,
00:45:31 le meurtre du jeune Matisse, 15 ans, tué à coups de couteau
00:45:34 samedi en fin de journée.
00:45:35 Selon les dernières informations de notre service polyjustice,
00:45:39 le suspect a déclaré en garde à vue que Matisse l'avait frappé
00:45:43 et traité de, je cite, "fils de Ben Laden".
00:45:46 Retour au calme à présent à Givor, près de Lyon,
00:45:49 après les violences et dégradations de ce week-end.
00:45:52 Dans la nuit de samedi à dimanche, des jeunes avaient incendié
00:45:55 les poubelles de la ville en tirant des mortiers d'artifice.
00:45:58 Un comportement inadmissible pour le maire de Givor,
00:46:01 interrogé tout à l'heure.
00:46:02 Écoutez.
00:46:02 - C'est inadmissible ce type de comportement qu'ils ont eu
00:46:07 vis-à-vis à la fois de l'institution.
00:46:09 Et vu qu'on est la première institution qui est proche
00:46:11 d'un quartier populaire, effectivement,
00:46:13 on s'en prend à cette institution.
00:46:15 Et on s'en prend à des gens qui font simplement leur travail,
00:46:19 notamment comme un gardien, qui a risqué très certainement sa vie
00:46:23 pour ne pas que le feu se propage.
00:46:25 - Et face à cette montée de violences,
00:46:28 Gabriel Attal débute aujourd'hui ses consultations
00:46:31 avec les groupes politiques sur ses propositions
00:46:34 destinées à endiguer la violence d'une partie de la jeunesse.
00:46:37 Le Premier ministre reçoit aujourd'hui
00:46:38 Mathilde Panot et Manuel Bompard.
00:46:40 Le chef du gouvernement avait annoncé le 19 avril
00:46:43 une série de mesures pour faire face à l'addiction
00:46:46 de la violence de certains jeunes.
00:46:49 L'autoroute A13, toujours fermée à la circulation
00:46:53 en raison de multiples fissures sur la chaussée.
00:46:55 Résultat, les riverains font face à des embouteillages à rallonge
00:46:59 et forcément ils finissent par perdre patience.
00:47:02 Ils doivent parfois compter jusqu'à une heure de trajet supplémentaire
00:47:05 pour rejoindre leur travail.
00:47:07 Pierre Emco, Mathilde Ibanez.
00:47:09 - C'est un balai incessant de voitures
00:47:13 sur cette départementale en plein Saint-Cloud.
00:47:15 La circulation est soutenue depuis la fermeture de l'A13.
00:47:18 Pour les riverains, cette situation est pesante.
00:47:20 - Le matin, tout est bouché.
00:47:22 C'est impossible de quitter Saint-Cloud dans la butte juste là.
00:47:24 Si vous voulez aller du côté de Versailles, c'est impossible.
00:47:27 L'autre côté, c'est impossible.
00:47:28 La descente, n'en parlons pas.
00:47:29 - Beaucoup de voitures, donc énormément de trafic le matin.
00:47:32 Donc, ce n'est pas très simple.
00:47:35 Et très concrètement, beaucoup de poussière dans les appartements.
00:47:37 - La nuisance sonore, oui, elle est là, sincèrement.
00:47:40 - Avant, on mettait 10 minutes un bus.
00:47:42 Maintenant, ça met plutôt 40, donc c'est plus rapide de descendre à pied.
00:47:45 Car depuis le 18 avril dernier, suite à la découverte d'une fissure inquiétante
00:47:49 au niveau de la jonction entre l'autopont et le tunnel de Saint-Cloud,
00:47:52 l'autoroute A13 a été fermée dans les 2 sens de circulation,
00:47:56 direction Paris et direction la Normandie.
00:47:58 Un axe important puisque plus de 120 000 véhicules y passent chaque jour.
00:48:02 Les automobilistes sont donc contraints de contourner cette portion
00:48:05 très empruntée en passant par les villes alentours.
00:48:08 - On travaille en plus au Samu, donc les collègues, ils nous le disent,
00:48:11 c'est catastrophique pour eux de devoir passer par le boulevard
00:48:13 quand il y a une urgence, alors que normalement,
00:48:15 ils passent par l'A13, c'est catastrophique.
00:48:17 Une situation qui va durer.
00:48:19 La date de la réouverture de l'A13 ne se fera pas comme prévu initialement,
00:48:23 le 1er mai.
00:48:24 - Et puis, après la défaite de son dauphin Monaco à Lyon hier soir,
00:48:29 le Paris Saint-Germain a été officiellement sacré champion de France.
00:48:34 Il s'agit du 12e titre pour le club parisien et le 1er pour son entraîneur,
00:48:37 Louis Sénriquet, le PSG, qui a désormais les yeux rivés sur la Ligue des champions
00:48:42 et sur sa demi-finale allée face à Dortmund, mercredi.
00:48:46 - A suivre.
00:48:47 Merci beaucoup, Charles-Michel.
00:48:48 Je vous dis à tout à l'heure pour le rappel des titres.
00:48:51 Je salue Xavier Hofer qui nous accompagne.
00:48:53 Je vous remercie d'être là et bonjour à vous, criminologue,
00:48:56 auteur de nombreux ouvrages.
00:48:57 Votre expérience va nous être précieuse et utile sur tous ces faits de société.
00:49:02 Nous sommes toujours entourés de Vincent Roy, de Sabrina Medjeber,
00:49:05 de Sarah Salman et d'Arthur de Vatrigan.
00:49:08 On apprend à l'instant que dans l'affaire du jeune Matisse,
00:49:11 le mineur de 15 ans et sa mère, tous deux en garde à vue,
00:49:14 vont être déférés devant un magistrat, évidemment, cet après-midi.
00:49:18 Je vous rappelle que le mineur de 15 ans afghan et sa mère,
00:49:22 après avoir été en garde à vue, vont être déférés.
00:49:25 Que ce jeune mineur de 15 ans a poignardé à mort le jeune Matisse du même âge.
00:49:29 Après, en tout cas, c'est pour l'instant ce qui ressort de l'enquête
00:49:34 et ce que dit la procureure.
00:49:35 Certains emploient le mot de Riggs en tout cas, il y a eu une bagarre
00:49:38 suite, semble-t-il, à un vol d'un téléphone portable.
00:49:42 Je voudrais qu'on écoute l'ancien magistrat Georges Fenech,
00:49:45 qui était sur notre antenne ce matin et qui revient
00:49:48 sur cette ultra-violence malheureusement ordinaire.
00:49:51 On ne veut plus d'incarcération pour les mineurs.
00:49:56 C'est clair, c'est une volonté de ne jamais placer un mineur en détention.
00:50:01 On a supprimé les courtes peines, on a scindé le procès pénal des mineurs
00:50:06 entre le jugement de culpabilité et neuf mois plus tard,
00:50:09 le jugement de condamnation.
00:50:11 Donc, vous avez un jeune qui commet des agressions violentes avec arme
00:50:15 qu'on relâche aussitôt.
00:50:16 Alors, il faut évidemment revoir la question d'excuses atténuantes
00:50:20 de minorité.
00:50:21 Il faut abaisser, semble-t-il, la majorité pénale à 15 ans aujourd'hui.
00:50:26 Il faut des comparutions immédiates et il faut des courtes peines
00:50:29 et des sanctions immédiates.
00:50:30 C'est la seule chose que comprennent certains délinquants.
00:50:33 Xavier Roffert, avant votre arrivée, nous avons évoqué différents sujets.
00:50:36 Cette levée potentielle de l'excuse de minorité, le sujet de l'immigration.
00:50:41 Il y a encore quand même un aspect que nous n'avons pas évoqué
00:50:44 et vous nous alertez depuis très longtemps et malheureusement,
00:50:46 on le voit dans l'actualité, c'est cette multiplication des agressions
00:50:49 mortelles au couteau.
00:50:50 Là encore, voilà un jeune individu, 15 ans, cet Afghan, qui a sur lui
00:50:56 un couteau.
00:50:57 Donc encore une fois, ces agressions mortelles qui se terminent
00:51:00 très très mal après avoir été poignardés le jeune Matisse
00:51:03 et on ne connaît toujours pas le chiffre de ces agressions-là.
00:51:07 Alors d'abord, Georges Fenech, tout ce qu'il a dit sur le versant justice
00:51:11 est parfaitement juste.
00:51:13 Vous comprenez que dans certains secteurs en France, et ça pose
00:51:17 la question principale de qui et où.
00:51:20 Voilà, c'est ça qui est très important de savoir.
00:51:22 Mais dans certains secteurs en France, les jeunes gens de 15, 16 et 17 ans
00:51:28 ont une plus grande maturité à ce qu'on appelle la culture de la rue
00:51:33 que même les magistrats qu'ils ont en face d'eux.
00:51:35 Ça c'est le premier point.
00:51:36 Et deuxièmement, tout ce qu'on entend ces temps-ci omet simplement
00:51:41 une chose, on entend des choses, oui il faut faire des couvre-feu
00:51:45 pour les mineurs, etc.
00:51:46 Mais partout, toujours, tout se passe partout de la même façon.
00:51:49 Évidemment non. Qui commet ces actes et où ?
00:51:52 Tant qu'on n'aura pas répondu à cette question, on n'aura pas la phase
00:51:56 primordiale de tout acte social, que ce soit votre voiture qui tombe en panne,
00:52:01 que ce soit votre petite dernière qui a 42 fièvres,
00:52:04 la première chose à faire c'est un diagnostic.
00:52:06 Point final. À partir du moment où on a le diagnostic,
00:52:09 Georges explique ce qu'il faut faire, Georges Fenech explique ce qu'il faut faire
00:52:13 en matière de traitement.
00:52:14 Mais le diagnostic, qui fait quoi et où ?
00:52:16 Combien de fois a-t-on dit ici que des gens qui venaient de pays en guerre,
00:52:20 c'est le cas de l'Afghanistan, il fallait peut-être être prudent
00:52:25 avec le fait de les larguer dans la nature comme ça,
00:52:27 parce que leur réflexe, ils n'y peuvent rien, ce sont des réflexes
00:52:31 qu'ils ont appris. Un réflexe, ça préempte le jugement.
00:52:35 C'est-à-dire que c'est quelque chose qu'on fait automatiquement,
00:52:37 comme ce qu'on prenait quand on va tomber.
00:52:39 Lui, poignardé, c'est peut-être un acte évident, vous comprenez ?
00:52:42 Mais pourquoi laisse-t-on la population en contact avec de semblables,
00:52:46 dans certains cas ? Evidemment pas tous, jeunes fauves.
00:52:49 Qui et où ? Vous avez répondu à qui.
00:52:52 On va s'arrêter dans quelques instants sur où,
00:52:54 parce que je voudrais quand même planter le décor de Châteauroux,
00:52:56 c'est une petite commune et quand on dit qu'il n'y a plus beaucoup d'endroits
00:52:59 encore sanctuarisés, c'est le cas, le choc, véritablement,
00:53:03 c'est ce que nous rappellent nos journalistes qui sont sur place
00:53:05 depuis cette agression, est profond, très très profond.
00:53:10 Et la marche blanche, elle se multiplie.
00:53:13 Certains estiment que c'est révoltant et que la politique des biseaux-nours,
00:53:17 des marches blanches qui se succèdent est devenue insupportable.
00:53:22 Mais tout d'abord, quels sont les derniers éléments de l'enquête ?
00:53:24 On va voir ça avec notre journaliste Célia Barotte.
00:53:27 Célia, le suspect parle, en tous les cas, et il livre sa version des faits.
00:53:32 Oui, Sonia, les garde-à-vue se poursuivent.
00:53:38 Selon une source proche du dossier, face aux enquêteurs,
00:53:41 le suspect afghan de 15 ans a expliqué que samedi, jour des faits,
00:53:44 en fin de matinée, Matisse l'a frappé, l'a traité, je cite,
00:53:48 de fils de Ben Laden et lui a dit de retourner dans son pays.
00:53:51 Une autre personne mise en garde-à-vue, c'est la mère du jeune afghan.
00:53:55 Elle a été placée en garde-à-vue, même si elle n'a aucun antécédent judiciaire.
00:54:00 Elle est âgée de 37 ans, mais des témoignages expliquent
00:54:03 qu'elle est soupçonnée d'être impliquée dans l'agression
00:54:06 et le meurtre de Matisse.
00:54:09 Il y a eu, il y a quelques minutes, la conférence de presse
00:54:12 du maire de Châteauroux qui expliquait qu'il fallait aussi respecter
00:54:15 maintenant le temps du deuil, le temps de l'enquête.
00:54:18 Des auditions sont toujours en cours pour comprendre le déroulé des faits,
00:54:22 comprendre s'il y avait d'autres protagonistes
00:54:24 et également le motif réel de cette agression,
00:54:27 puisque les témoignages sont différents entre les amis de Matisse,
00:54:32 l'entourage également du jeune afghan de 15 ans impliqué dans cette agression.
00:54:37 En tout cas, nous avons rencontré un maire très ému,
00:54:40 un maire qui dénonce une augmentation de la violence chez les jeunes
00:54:44 et qui demande aux parlementaires de prendre conscience
00:54:47 de l'évolution de la société, de l'évolution de la jeunesse
00:54:50 dans les textes législatifs.
00:54:52 Merci Célia Barotte en direct et en duplex depuis Châteauroux.
00:54:56 Je précise simplement qu'il y a eu beaucoup de réactions sur le prénom.
00:55:00 Pensez à la mémoire du jeune Matisse,
00:55:02 c'est bien ainsi qu'on écrit Matisse, simplement pour cette information.
00:55:07 Les réactions politiques pleuvent.
00:55:08 Regardons deux réactions à droite et celle du Rassemblement national,
00:55:13 Jordan Bardalla et Eric Ciotti.
00:55:15 "C'est un nouveau drame lié à notre politique migratoire.
00:55:17 Le jeune Matisse, 15 ans, habitant de Châteauroux, a été tué au couteau
00:55:20 par un mineur afghan, tout juste relâché par la justice.
00:55:23 J'ai une peine immense pour sa famille, une colère immense pour nos dirigeants",
00:55:27 dit-il. Eric Ciotti des Républicains, on va voir également sa réaction,
00:55:33 de la même teneur.
00:55:34 "Matisse, 15 ans, avait la vie devant lui.
00:55:36 Il a été poignardé à mort par un migrant afghan à Châteauroux.
00:55:38 Le tueur avait déjà été mis en examen la semaine dernière
00:55:41 pour vol aggravé avec violence et laissé en liberté."
00:55:43 On a parlé du qui, où ? Châteauroux quand même.
00:55:47 Pour ceux qui connaissent, c'est une commune...
00:55:49 Mais Châteauroux et d'autres communes, j'aurais jamais pensé
00:55:53 que dans l'actualité, on aurait tellement à évoquer ce genre de communes,
00:55:58 de villes, de petites villes, dans l'actualité, avec des faits
00:56:01 aussi tragiques et aussi graves. Jamais.
00:56:03 Mais il y a eu des événements avant à Châteauroux.
00:56:07 Il y a eu des émeutes à Châteauroux.
00:56:09 C'est pas Châteauroux une fois de plus.
00:56:11 Quand on généralise, on comprend rien.
00:56:13 C'est certains quartiers de Châteauroux où vivent des individus
00:56:16 qui, certains d'entre eux, sont capables de se livrer
00:56:18 à des actes extrêmement violents.
00:56:20 Quand il n'y a pas les quartiers en question et quand il n'y a pas
00:56:23 les individus en question, le reste de la France est parfaitement paisible.
00:56:27 Il faut être clair.
00:56:29 Une fois de plus, s'agissant de la criminalité en col blanc,
00:56:32 s'agissant des atteintes à l'environnement, on a affaire à des autochtones,
00:56:36 des gens qui sont nés en France.
00:56:38 Mais pour des actes comme ça, 8 fois sur 10, et pas uniquement,
00:56:41 je pense aussi à d'autres types d'exactions qui sont commises,
00:56:45 on a affaire à des gens qui sont issus des quartiers en question.
00:56:49 - Il y a eu un milliard pendant les émeutes de la fin juin, début juillet.
00:56:52 1508 bâtiments brûlés. Vous vous rendez compte ?
00:56:57 - Et pour un diagnostic qui repose sur l'oisiveté et les écrans.
00:57:01 Pour Matisse, semble-t-il, je résume nos informations pour les justices,
00:57:05 ce sont deux versions, deux thèses qui s'opposent complètement.
00:57:08 Malheureusement, évidemment, tragiquement, Matisse n'est plus là
00:57:11 pour donner sa version des faits.
00:57:13 Mais certains de ses camarades affirment qu'on a voulu lui
00:57:16 subtiliser son téléphone et qu'il a réagi.
00:57:19 Il s'est simplement défendu pour de nouveau récupérer son téléphone.
00:57:23 Du côté du suspect afghan, c'est une bagarre, il a été insulté,
00:57:26 c'est ce qu'on vous a dit, traité de fils de Bel-Naden,
00:57:29 et c'est comme ça qu'il aurait réagi et fini par commettre l'insupportable...
00:57:33 - Pour autant, il faut lui-même la justifier.
00:57:36 - ...ce qui est sur la justice, comme la version d'avant.
00:57:39 - Rien ne justifie un crime, que ce soit le téléphone,
00:57:42 que ce soit une "rixe", même si ce n'est pas le cas.
00:57:45 - Je vous annonce un contre-récit dans Mediapart, dans Libération,
00:57:48 sur le service public, qui va vous expliquer que c'est le racisme,
00:57:51 et c'est à cause de ça, et c'est de le vivre ensemble,
00:57:54 et que c'est alimenté par la haine, et qu'il ne faut pas faire
00:57:57 de récupération politique. On a eu ça pour Crépole, on va avoir ça
00:58:00 avec Matisse, malheureusement. Juste une précision pour Châteauroux.
00:58:03 Alors en effet, c'est un peu la... On passe par là, c'est la diagonale du vide,
00:58:06 on a tendance à dire "le train, le TGV passe par là", mais on ne s'arrête jamais,
00:58:09 donc c'est vrai que ça peut toujours surprendre. Mais il faut savoir
00:58:12 qu'il a été scandalisé parce qu'il avait subi malheureusement
00:58:15 ce que beaucoup de maires subissent, c'est-à-dire qu'il se retrouvait
00:58:18 avec 1000 migrants débarqués de Paris en urgence chez lui,
00:58:21 dont la majorité étaient des Afghans. Ça, c'était en 2021.
00:58:24 Après, on peut parler de la loi SRU aussi, qu'on dit qu'en effet,
00:58:27 ce n'est pas tout Châteauroux. Oui, ce sont des quartiers.
00:58:30 On peut poser la question de la responsabilité de ceux qui mettent
00:58:33 en place la loi SRU, qui malheureusement a comme conséquence
00:58:36 aussi cette criminalité, cette délinquance. Donc il y a quand même
00:58:39 un certain temps qui nous expose au visage aujourd'hui comme une grenade,
00:58:42 mais malheureusement une grenade qui a été lancée il y a quelques années déjà.
00:58:45 J'ai une crainte. Séculairement, les Français ont une position
00:58:54 d'ordre général. On l'a vu avant la révolution, ils subissent,
00:58:59 ils subissent, ils subissent, ils subissent, et à un moment donné,
00:59:03 ils renversent la table. Il y a trois pays régicide sur cette planète.
00:59:08 Il y a eu l'Angleterre de Charles Ier, la France de Louis XVI,
00:59:11 la Russie d'Edzard. Ce ne sont pas des pays, le président Sarkozy
00:59:14 était très conscient de ça. Il disait on ne traite pas un pays régicide
00:59:18 comme les autres. C'est un pays qui est capable à un moment donné
00:59:21 de réaction d'une extrême violence. À un moment ou à un autre,
00:59:25 à force qu'on nous raconte qu'ils sont de malheureuses victimes
00:59:27 de l'exclusion, etc., je crains, et surtout à la campagne,
00:59:31 qu'une telle réaction n'arrive. Ça c'est très, très important.
00:59:34 Chaque jour un peu plus. Ça c'est très important. Et venant de vous,
00:59:36 parce que je connais votre expérience, votre sens de la nuance,
00:59:40 et quand vous alertez, c'est que vraiment, il y a des signaux qui scintillent,
00:59:44 des voyants rouges qui s'allument sur le tableau de bord,
00:59:47 c'est qu'il y a une crainte. On va en parler, parce que ce qui s'est passé
00:59:50 par un page Ivor dans la banlieue lyonnaise est à ce sujet assez édifiant.
00:59:55 Tout d'abord, les titres avec vous, Michael.
00:59:57 Un directeur d'école menacé à Neuilly-sur-Marne. En Seine-Saint-Denis,
01:00:01 un comité l'accuse sur des tracts distribués dans le quartier
01:00:04 d'être anti-musulmans. Ce directeur explique dans une vidéo publiée sur X
01:00:08 pourquoi il a décidé de ne pas aller travailler aujourd'hui.
01:00:11 Gérald Darmanin rembouillé dans les Yvelines. Le ministre de l'Intérieur
01:00:14 a participé à la cérémonie d'hommage à Stéphanie Monferme,
01:00:17 la fonctionnaire de police froidement assassinée en 2021
01:00:20 par un terroriste islamiste alors qu'elle entrait dans son commissariat.
01:00:24 Et puis, Anthony Blinken réaffirme l'opposition de Washington
01:00:27 à une offensive israélienne à Rafa. Le secrétaire d'État américain
01:00:30 est arrivé aujourd'hui en Arabie Saoudite.
01:00:33 Première étape d'une tournée au Moyen-Orient destinée à promouvoir
01:00:36 une trêve entre Israël et le Hamas.
01:00:39 Nous en parlerons tout à l'heure sur fond de décrochage de photos
01:00:44 des otages du Hamas. On ira pour cela tout à l'heure à Trouville.
01:00:49 Vous allez voir ce qui s'est passé avec la mairie.
01:00:51 Pour le moment, interroge. J'utilise un euphémisme.
01:00:55 Samedi 27 avril, 5 mineurs ont été interpellés à Jivor, dans le Rhône.
01:00:59 4 d'entre eux ont été placés en garde à vue après l'agression d'un autre.
01:01:02 Durant l'intervention, les policiers ont été pris à partie.
01:01:05 Plus tard dans la soirée, 2 véhicules de la police municipale ont été incendiés.
01:01:09 Chronique ordinaire de violences urbaines.
01:01:12 Énième épisode de violences dans la métropole, résumé par Mathilde Ibanez.
01:01:16 Ce samedi, vers 18h, suite à une agression commise sur un adolescent,
01:01:21 5 personnes ont été interpellées, dont 4 placées en garde à vue.
01:01:25 Pendant l'intervention, les policiers sont pris à partie.
01:01:28 Pas de blessés, mais vers 22h, une trentaine de jeunes jettent des projectiles dans la cour de la mairie,
01:01:34 où 2 véhicules de la police municipale garés juste ici sont incendiés.
01:01:38 Surix, la préfète de la région apporte son soutien aux forces de l'ordre.
01:01:42 La préfète condamne fermement les violences commises à Jivor,
01:01:46 envers sa municipalité et sa police.
01:01:49 Un énième épisode de violences en plein centre-ville, les habitants sont à bout.
01:01:53 "C'est de plus en plus souvent et il y a un sacré ras-le-bol quand même.
01:01:58 Samedi dernier déjà, il y a eu pas mal de grabuges.
01:02:01 Après, ça faisait un petit moment que ça s'était calmé malgré tout.
01:02:05 Et ça reprend de temps en temps. On ne sait jamais vraiment à l'avance en fait."
01:02:08 "Depuis quelques temps, il y a souvent des réunions de jeunes ici à côté de la mairie qui sont un peu douteuses.
01:02:14 C'est de plus en plus commun en fait.
01:02:16 Alors avant, je savais que c'était un peu plus chaud vers les quartiers,
01:02:19 on se disait qu'on était tranquille au centre-ville.
01:02:21 Et petit à petit, disons que ça se décale et puis ça arrive de plus en plus vers les centres-ville.
01:02:28 C'est un peu compliqué quoi."
01:02:31 Des renforts de la police nationale sont restés mobilisés toute la journée d'hier et cette nuit.
01:02:37 "Ce serait dramatique pour tout le pays.
01:02:42 Évidemment, Xavier Roffert, se faire justice par soi-même, c'est une défaite, c'est une faillite.
01:02:48 Mais parfois, ça peut être vu comme un sursaut si le droit à la sécurité,
01:02:52 qui est la prérogative numéro un de l'État, n'est pas tenu, respecté."
01:02:56 "Oui mais on n'en est pas là. On en est au moment où ceux qui se font justice eux-mêmes
01:03:00 sont les voyous ou les criminels.
01:03:02 Vous avez vu encore ce qui s'est passé hier à Marseille.
01:03:06 On nous a amusé pendant trois semaines avec une opération Place Nette
01:03:09 que les policiers entre eux de terrain appellent opération Pichenette.
01:03:13 C'est-à-dire à quel point ils y croient.
01:03:15 Et donc l'opération Pichenette à Marseille, hier encore un mort et deux blessés.
01:03:19 Je crois que les voyous s'en moquent.
01:03:22 Je crois qu'ils ne prennent plus au sérieux l'appareil d'État français
01:03:25 et qu'ils agissent à leur guise, qu'ils soient grands ou petits. C'est un constat."
01:03:29 "Et nous, qu'est-ce qu'on propose ? Peut-être un statut du repenti ?"
01:03:32 "Ça existe déjà depuis 2004 en réalité."
01:03:34 "Alors c'est ce qu'on m'a dit."
01:03:35 "Ça existe depuis 2004. On a pris dix ans pour avoir le décret d'application en 2014.
01:03:39 Pendant dix ans, il ne s'est rien passé.
01:03:41 Mais en réalité, c'est la loi Perman 2 de 2004 qui le prévoyait déjà.
01:03:44 Là, il prévoit simplement des mesures d'assouplissement
01:03:46 parce que ça a été mis en œuvre environ vingt fois.
01:03:48 Est-ce que fondamentalement, ça va changer les choses ?
01:03:50 Alors, ça aura un budget.
01:03:51 Éric Dupond-Moretti dit que ça ne coûtera rien aux contribuables.
01:03:54 C'est une bonne nouvelle.
01:03:55 Mais aux États-Unis et en Italie, ça fonctionne plutôt bien.
01:03:59 Donc, attendons de voir. Mais ça existe en réalité."
01:04:01 "Mais attention, aux États-Unis, c'est parfois un changement d'identité."
01:04:04 "Mais là aussi, c'est ce qu'ils proposent."
01:04:06 "C'est des moyens énormes."
01:04:08 "Un changement d'identité.
01:04:09 Parfois, dans certains pays, ça va même jusqu'à de la chirurgie esthétique
01:04:12 pour changer d'apparence.
01:04:13 Donc oui, ce sont des budgets absolument énormes
01:04:15 et ça ne pourra pas être mis en œuvre."
01:04:17 "J'ai un mot pour Xavier Roffert puis Sabrina."
01:04:19 "Cette histoire de M. Dupond-Moretti est absurde.
01:04:23 C'est absurde parce que, pour une raison bien simple,
01:04:27 le type de...
01:04:28 Alors, on est allé voir en Italie comment ça se passe.
01:04:30 Vous savez à quoi a affaire la police italienne ?
01:04:34 Elle a affaire...
01:04:36 La province de Palerme compte 1,3 million d'habitants.
01:04:40 La ville de Palerme, 650 000.
01:04:42 Sur la province de Palerme, il y a 33 familles mafieuses
01:04:46 appartenant à une seule et même structure,
01:04:49 réunies en 18 préfectures mafieuses.
01:04:52 Il y a des préfectures qui associent des familles mafieuses."
01:04:54 "D'accord, c'est une internationale."
01:04:55 "Elles existent depuis un siècle.
01:04:57 Aucune d'entre elles n'a jamais été dissoute.
01:04:59 Et on nous explique qu'il faut comparer ça
01:05:02 avec la situation de Marseille
01:05:03 où des gamins dopés à la cocaïne s'entretuent.
01:05:06 Ça n'a naturellement rien à voir
01:05:08 avec une structure criminelle centenaire
01:05:11 comme celle de la mafia.
01:05:12 On a besoin de repentis.
01:05:14 Le type qui se repentit, il vous raconte 50 ans d'histoire,
01:05:16 là ils sont morts au bout d'un an.
01:05:18 C'est simplement du cinéma."
01:05:20 "C'est pas faux.
01:05:21 Il y en a beaucoup qui décèdent avant 30 ans.
01:05:22 Donc ça c'est pas faux."
01:05:24 "C'est du cinéma, purement et simplement.
01:05:26 La situation à Marseille..."
01:05:28 "C'est pas totalement grave.
01:05:30 Si les opérations place-notes s'appellent 'pitchinette'
01:05:33 et si même le statut de repentis...
01:05:35 C'est des grandes annonces,
01:05:36 des coups d'épée dans l'eau...
01:05:38 Qu'est-ce que..."
01:05:39 "Et tout à l'heure on parlait de l'application de la loi.
01:05:42 Il fallait simplement l'appliquer sur la loi
01:05:44 sans toutes ces inflations normatives.
01:05:46 Il y a quand même une nouvelle que j'ai vue
01:05:48 sur votre antenne hier
01:05:50 qui m'a vraiment considérablement
01:05:52 à la fois étonnée et à la fois...
01:05:54 pas tant que ça.
01:05:55 C'est-à-dire qu'à Nîmes, par exemple,
01:05:57 les trafiquants dépensent 90 000 euros par mois
01:06:00 pour la sécurité de leur point de deal.
01:06:03 C'est-à-dire qu'en fait, dans ce quartier-là,
01:06:06 à Pisse 20, ou cette ville,
01:06:08 ou cette communauté d'agglomération,
01:06:10 ou cette région,
01:06:11 deviennent des proto-États.
01:06:13 C'est-à-dire que comme l'État,
01:06:14 qui a le monopole de la violence légitime,
01:06:16 n'est pas capable de l'exercer,
01:06:18 mais pas par des opérations de tourisme politique
01:06:21 comme elle a l'habitude de faire Darmanin
01:06:23 avec ses opérations Place Nette, XXL au carré.
01:06:26 C'est-à-dire qu'il faudrait un maintien de l'ordre pérenne
01:06:28 dans ces quartiers.
01:06:29 Mais comme il n'en a pas, peut-être pas les moyens
01:06:31 ou peut-être même pas la volonté politique,
01:06:33 les dealers commencent à s'organiser eux-mêmes
01:06:35 avec leur propre défense.
01:06:37 Alors que les règlements de comptes liés à ces points d'île
01:06:40 sont précisément le fait de ces délinquants.
01:06:42 Mais ce sont les délinquants qui désormais se munissent
01:06:45 d'une petite milice qui protège leurs points d'île.
01:06:48 Donc ça, ça devrait peut-être, je pense,
01:06:49 interroger M. Gérard Darmanin.
01:06:51 Je plaisante tant ce que vous dites.
01:06:52 Ça me rappelle, la puissance publique
01:06:54 est devenue une impuissance publique.
01:06:56 Complètement, complètement.
01:06:58 Ça s'intéresse dans les faits,
01:06:59 puisque c'est dit que 90 000 petites personnes
01:07:03 seront employées pour défendre
01:07:05 le fameux quartier de Pisse 20,
01:07:07 où, souvenez-vous, l'été dernier,
01:07:08 on avait déployé la CRS 8,
01:07:10 ce qui n'avait pas empêché les dealers,
01:07:12 comme dans leurs habitudes,
01:07:14 de crier "waka waka", "cagouler",
01:07:16 une fois que la CRS 8 a disparu du terrain.
01:07:20 Ils s'en fichent comme de l'an 40.
01:07:21 Si vraiment Gérard Darmanin avait la volonté politique
01:07:24 d'éradiquer ou en tout cas d'appréhender
01:07:26 le trafic de drogue dans ces quartiers,
01:07:28 il devrait peut-être établir une police pérenne.
01:07:30 Moi, j'ai toujours la même question.
01:07:31 Est-ce que vraiment,
01:07:33 est-ce qu'ils ont intérêt vraiment
01:07:35 à éradiquer le trafic de drogue,
01:07:37 vu ce qu'il représente, vu ce qu'il touche,
01:07:39 vu l'école blanc, vu les relations avec certains pays
01:07:41 comme le Maroc, etc.
01:07:42 Est-ce qu'il y a un intérêt ?
01:07:44 Si on répond à cette question,
01:07:45 on peut savoir s'il y a une volonté.
01:07:47 Mais c'est beaucoup plus simple que ça.
01:07:48 Je crois que ça n'a rien de géopolitique.
01:07:50 Toute action de remise en ordre,
01:07:52 quelle qu'elle soit, dans l'économie,
01:07:55 dans la finance, dans la littérature,
01:07:57 dans n'importe quoi,
01:07:58 quand on veut remettre les choses en ordre,
01:08:00 toute remise en ordre adopte la forme
01:08:02 d'une courbe en J.
01:08:04 C'est-à-dire que ça commence par baisser,
01:08:05 après ça, ça remonte.
01:08:06 Donc ça commence à aller plus mal,
01:08:08 et après ça, ça va mieux.
01:08:09 Si ça doit aller mieux,
01:08:10 c'est quand même une courbe en J.
01:08:12 Avant 2027, il n'y a plus le temps.
01:08:14 La France est un énorme bateau
01:08:16 de plus de 60 millions d'habitants.
01:08:18 On ne fait pas tourner ça comme un hors-bord.
01:08:20 Donc il n'y a pas le temps
01:08:21 de faire des choses sérieuses définitives
01:08:23 d'ici 2021.
01:08:24 D'accord.
01:08:25 Mais quand le bateau coule, qu'est-ce qu'on fait ?
01:08:26 On va dans la cale du bateau et on attend ?
01:08:28 Ou alors pendant que le...
01:08:30 On est copes.
01:08:32 On se prépare à passer la patate chaude
01:08:33 à son successeur.
01:08:34 Et puis on prend le cadeau et on s'en va,
01:08:36 parce qu'il y a quand même toujours...
01:08:37 Ah non.
01:08:38 Bah si, parce que malheureusement...
01:08:39 C'est quoi le cadeau ?
01:08:40 Le cadeau pneumatique,
01:08:41 comme dans les Titanic,
01:08:42 c'est-à-dire que les plus riches
01:08:43 et les plus nantis partions,
01:08:44 comme à chaque fois.
01:08:45 Mais pardonnez-moi de s'écarter,
01:08:46 mais c'est très juste ce que vous dites.
01:08:48 Ceux qui ont les moyens partent,
01:08:49 parce qu'à chaque fois,
01:08:50 il y a la double peine.
01:08:51 J'ajoute que lorsqu'il y a du trafic de drogue,
01:08:52 vous ne pouvez pas décorréler...
01:08:53 Pas forcément,
01:08:55 Vous ne pouvez pas décorréler
01:08:56 le trafic de drogue
01:08:57 des questions migratoires,
01:08:59 puisque évidemment,
01:09:00 cette immigration incontrôlée
01:09:01 qui vient sur notre territoire
01:09:03 fournit une main-d'oeuvre à peu de frais.
01:09:05 Je pense notamment aux mineurs isolés,
01:09:07 qui sont parfaits pour aller surveiller
01:09:08 les points de deal,
01:09:09 et qui n'ont pas de revenus,
01:09:10 et qui par conséquent,
01:09:11 sont une main-d'oeuvre employable
01:09:13 et corvéable à Merci.
01:09:14 Courte pause.
01:09:15 On va aller à Sciences Po Paris,
01:09:16 et vous allez voir aussi
01:09:17 ce qui se passe à la Sorbonne
01:09:18 en ce moment,
01:09:19 manifestations,
01:09:20 je ne sais pas s'il faut dire
01:09:21 pro-palestinienne.
01:09:22 Je crois qu'il faut qu'on fasse attention
01:09:23 à nos mots également,
01:09:24 parce qu'une manifestation
01:09:25 pro-palestinienne
01:09:26 est tout à fait possible,
01:09:27 légitime.
01:09:28 Là, ce n'est pas la même chose.
01:09:29 Vous reprenez certains slogans,
01:09:30 vous avez les mains
01:09:31 avec la peinture rouge,
01:09:32 et vous savez ce que ça signifie.
01:09:33 Il n'y a pas besoin
01:09:34 d'être un professeur d'histoire
01:09:35 et vous criez Israël assassin.
01:09:36 Ce n'est pas une manifestation
01:09:37 pro-palestinienne.
01:09:38 Et je pense qu'on a une responsabilité
01:09:39 en disant ça nous-mêmes.
01:09:40 Et vous êtes soutenus
01:09:41 par le régime iranien
01:09:42 lorsque vous manifestez
01:09:43 pour le travail
01:09:44 de la Sorbonne.
01:09:45 Une courte pause,
01:09:46 et on va aller à la Sorbonne.
01:09:47 La gangrène de l'extrême gauche,
01:09:48 pas seulement à Sciences Po,
01:09:49 Paris,
01:09:50 et pas seulement qu'à Paris d'ailleurs,
01:09:51 mais aussi à la Sorbonne.
01:09:52 Alors, on va interroger
01:09:53 les actes, les slogans.
01:09:54 Nous irons dans quelques instants
01:09:55 dans cette université parisienne,
01:09:56 mais tout d'abord,
01:09:57 le rappel des titres
01:09:58 avec vous, Jean-Michel.
01:09:59 Gérard Depardieu a été placé
01:10:00 en garde à vue.
01:10:01 Le comédien doit être entendu
01:10:02 sur les accusations d'agression sexuelle
01:10:03 et de violence sexuelle.
01:10:04 Il a été interrogé
01:10:05 par la police,
01:10:06 par la police de Paris.
01:10:07 Il a été interrogé
01:10:08 par la police de Paris.
01:10:09 Il a été interrogé
01:10:10 par la police de Paris.
01:10:11 Il a été interrogé
01:10:12 par la police de Paris.
01:10:13 Il a été interrogé
01:10:14 par la police de Paris.
01:10:15 Il a été interrogé
01:10:16 par la police de Paris.
01:10:17 Il a été interrogé
01:10:18 par la police de Paris.
01:10:19 Il a été interrogé
01:10:20 par la police de Paris.
01:10:21 Il a été interrogé
01:10:22 par la police de Paris.
01:10:23 Il a été interrogé
01:10:24 par la police de Paris.
01:10:25 Il a été interrogé
01:10:26 par la police de Paris.
01:10:27 Il a été interrogé
01:10:28 par la police de Paris.
01:10:29 Il a été interrogé
01:10:30 par la police de Paris.
01:10:31 Il a été interrogé
01:10:32 par la police de Paris.
01:10:33 Il a été interrogé
01:10:34 par la police de Paris.
01:10:35 Il a été interrogé
01:10:36 par la police de Paris.
01:10:37 Il a été interrogé
01:10:38 par la police de Paris.
01:10:39 Il a été interrogé
01:10:40 par la police de Paris.
01:10:41 Il a été interrogé
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01:10:43 Il a été interrogé
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01:10:45 Il a été interrogé
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