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Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à vous dans l'actualité.
00:00:04Le retrouveront leurs familles dans les prochaines heures.
00:00:07Libération en cours d'otages retenus dans la bande de Gaza.
00:00:12A Tel Aviv, bien sûr, c'est une foule rassemblée qui les attend.
00:00:16Au total, huit otages devraient être libérés.
00:00:20L'une d'entre elles a été libérée dès ce matin.
00:00:23Hagan Berger qui est en route vers l'hôpital.
00:00:26Deux autres sont en cours de libération.
00:00:28Et puis le reste des otages est à venir au cours de la matinée.
00:00:32On va en parler évidemment.
00:00:33Plusieurs corps retrouvés dans la rivière Potomac à Washington.
00:00:36Au moins 18 corps repêchés dans la collision entre un avion de la filiale d'American Airlines
00:00:41et un hélicoptère militaire à quelques encablures à peine de la Maison Blanche et du Pentagone.
00:00:47Les causes de l'accident sont à l'heure actuelle inconnues.
00:00:50Il y a le poids des mots et le choc de la réalité.
00:00:53François Bayrou qui a parlé de submersion en évoquant Mayotte et d'autres départements français.
00:00:57Vivement, vous le savez, critiqué.
00:00:59L'élu de Mayotte, Estelle Youssoupha, dénonce quant à elle un débat sémantique
00:01:03et reconnaît un remplacement de la population.
00:01:07La justice a donc suspendu l'expulsion vers l'Algérie de l'influenceur
00:01:11ou plutôt du propagandiste de N'Doualem selon le tribunal administratif de Paris.
00:01:16La procédure d'urgence utilisée par le ministre de l'Intérieur
00:01:19n'était pas justifiée, un camouflet pour la France.
00:01:23On va en parler.
00:01:24Tout d'abord, place au journal et les midi-pil.
00:01:26Bonjour à vous, Somaya Lami.
00:01:28Bonjour Sonia, bonjour à tous.
00:01:30On commence ce journal avec ce drame.
00:01:32Une élève du lycée, Emile Zola, tué et une quarantaine de blessés
00:01:36dans l'accident d'un car scolaire à proximité de Châteaudun ce matin.
00:01:40Le bilan reste provisoire et les causes de l'accident sont pour l'heure inconnues.
00:01:44Une quarantaine de sapeurs-pompiers sont déployés sur place, précise la préfecture d'Eure-et-Loire.
00:01:49C'est l'une des images fortes de cette matinée
00:01:52et un thème de débat dans Midi News.
00:01:54La joie de la famille d'Agamberger, la soldate israélienne ex-otage,
00:01:58est désormais en Israël.
00:02:00On attend encore deux autres otages israéliens.
00:02:03Ils sont en cours de libération.
00:02:05Au total, huit otages devraient être libérés ce jeudi
00:02:08et un quatrième échange est prévu ce samedi
00:02:10avec la libération de trois autres otages,
00:02:13selon le calendrier annoncé hier par Israël.
00:02:16Retour en France pour terminer avec les suites des inondations
00:02:20dans le nord-ouest du pays.
00:02:22On prend tout de suite la direction de Redon,
00:02:25où nous attend Mickaël Chailloux.
00:02:27Mickaël, bonjour.
00:02:28Redon est en alerte depuis ce week-end
00:02:30et se prépare à un pic historique de la Vilaine
00:02:32dans les prochaines heures ou les prochains jours.
00:02:38Bonjour.
00:02:45Là, on est au quartier du Châtelet,
00:02:47où le quartier a été en partie évacué.
00:02:50Vous voyez, il y a encore un monsieur
00:02:52qui passe avec son vélo sur les planches.
00:02:54C'est un peu risqué.
00:02:55Voilà, quartier évacué parce que l'eau est montée.
00:02:58Vous voyez bien, c'est la Vilaine, en fait,
00:03:00qui est au bout de la rue,
00:03:01qui est venue jusqu'ici dans ce quartier du Châtelet.
00:03:05150 habitants ont été évacués sur la commune de Redon.
00:03:10Quant au pic de crues,
00:03:12écoutez, c'est très difficile à dire
00:03:14puisqu'il a plu encore toute la nuit et ce matin.
00:03:17Une pluie qui va venir, évidemment,
00:03:19faire grossir à nouveau la Vilaine
00:03:22qui passe dans cette commune de Redon.
00:03:24Donc, difficile de savoir à quel moment,
00:03:26vraiment, on va être au pic de crues.
00:03:29En tout cas, tout le monde ici reste les yeux rivés
00:03:32sur la Vilaine pour voir comment les choses vont évoluer.
00:03:35La ville de Redon est-elle un petit peu coupée du monde,
00:03:39notamment au niveau des trains,
00:03:41puisque, en fait, aucun train ne circule maintenant
00:03:44entre Rennes et Nantes, et Rennes-Lorient.
00:03:48En tout cas, l'axe Rennes-Redon, vous le voyez,
00:03:50est complètement coupé pour des raisons de sécurité,
00:03:53et au moins jusqu'à samedi, dit la SNCF.
00:03:57On fait précision.
00:03:58Mickaël, merci également à Jean-Michel Decaze
00:04:00qui a permis la réalisation de ce duplex.
00:04:03Voilà ce qu'il fallait retenir de l'actualité à midi, Sonia.
00:04:07Merci beaucoup, Somaya Labidi.
00:04:08On vous retrouve tout à l'heure pour les titres.
00:04:10Vous avez évoqué dans votre journal, évidemment,
00:04:12la libération des otages qui est en cours,
00:04:15otages retenus dans la bande de Gaza,
00:04:17et puis en route vers, entre autres, évidemment,
00:04:20des structures, comment dire, évidemment, les hôpitaux,
00:04:24où se trouve notamment à Tel Aviv, Régine Delfort.
00:04:27Nous y serons aussi dans quelques instants,
00:04:29mais tout d'abord, je voudrais soumettre à nos invités
00:04:32et puis à vous-même qui nous regardez
00:04:34ce qui s'est passé cette nuit, qui est en cours.
00:04:36Ce sont des recherches extrêmement difficiles.
00:04:38Plusieurs corps retrouvés dans la rivière Potomac à Washington,
00:04:41au moins 18 corps repêchés après la collision
00:04:43entre l'avion de l'American Airlines et un hélicoptère militaire
00:04:46à quelques encablures de la Maison Blanche et du Pentagone.
00:04:49La zone de recherche, vous en doutez, de nuit,
00:04:51est très compliquée avec le vent, le froid, la glace.
00:04:54Et ce sont des équipes très spécialisées
00:04:56qui évoluent encore en pleine nuit
00:04:58avant l'arrivée du jour à Washington, aux États-Unis.
00:05:02On a appris aussi que deux patineurs artistiques russes
00:05:05étaient à bord de l'avion.
00:05:08Les autorités, pour l'instant, se refusent à tout bilan.
00:05:11On va retrouver sur place notre correspondante Elisabeth Guedel.
00:05:14Elisabeth, le président américain a réagi extrêmement vite
00:05:18en parlant d'accidents qui auraient dû être évités.
00:05:21Pour l'instant, quelle est l'évolution
00:05:23de la parole officielle à ce sujet ?
00:05:28Écoutez, pour le moment, le président américain
00:05:31a très vite parlé, effectivement,
00:05:33a émis cette hypothèse que ça aurait pu être évité.
00:05:36Mais il n'y a pas de conférence de presse officielle
00:05:41pour expliquer ce qui s'est passé.
00:05:44Le nouveau ministre de la Défense a tout de suite dit
00:05:48que c'était un hélicoptère de l'armée américaine
00:05:51qui était en entraînement avec trois soldats à bord.
00:05:54Donc on est en train de voir pourquoi cet hélicoptère
00:05:57était à l'entraînement à 21h au moment de la collision
00:06:01près de Washington, de la ville.
00:06:04Il faut savoir que c'est un endroit très compliqué
00:06:06pour les avions pour atterrir.
00:06:08C'était au moment d'atterrir que l'avion d'American Airlines
00:06:11est entré en collision avec cet hélicoptère,
00:06:13coincé entre un hélicoptère, la ville de Washington
00:06:16et le fleuve Potomac.
00:06:18Vous l'avez dit, Sonia, les recherches sont rendues
00:06:20très difficiles en raison des conditions,
00:06:22entre le vent qui souffle en ce moment sur Washington,
00:06:26le froid glacial, et donc c'est un énorme dispositif
00:06:29de recherche, 300 personnes qui participent au secours
00:06:32pour tenter de retrouver des survivants.
00:06:35Pour la recherche elle-même, pour comprendre
00:06:38ce qui s'est passé, la récupération des boîtes noires
00:06:41des deux appareils, évidemment, sera cruciale
00:06:44pour essayer de comprendre.
00:06:45En attendant, les enquêteurs décortiquent
00:06:48tous les messages audios qui ont pu être échangés
00:06:51entre l'hélicoptère, l'avion et la tour de contrôle,
00:06:54et puis tout ce qui a pu se passer,
00:06:57toutes les vidéos qui ont pu être prises
00:06:59et qui ont saisi ce moment, ce dramatique accident
00:07:02qui s'est produit à 21 heures, tout près
00:07:04de la capitale américaine, Washington.
00:07:06Effectivement. Merci beaucoup Elisabeth Guédel,
00:07:08notre correspondante aux Etats-Unis à New York.
00:07:11Évidemment, nous revenons vers vous
00:07:13si vous avez de plus amples informations.
00:07:15On sera également tout à l'heure avec le général
00:07:17Bruno Clermont, qui est un ancien pilote de chasse,
00:07:19général de division aérienne du corps des officiers de l'air.
00:07:22Beaucoup de questions, et ça nous concerne aussi
00:07:24de savoir comment un hélicoptère militaire
00:07:27a pu entrer en collision avec un avion de ligne.
00:07:30Que s'est-il passé ? Est-ce qu'il y a des précédents
00:07:32d'une telle situation dans l'aviation ?
00:07:34Pour l'heure, et pour parler d'actualités politiques
00:07:37et nationales, nos invités autour de la table,
00:07:39Sabrina Medjeber, bonjour à vous.
00:07:41Bonjour, chère Sonia.
00:07:42Et merci d'être là avec Céline Pinard.
00:07:44Bonjour.
00:07:45Bonjour, merci de votre présence.
00:07:46On salue Maître Maxime Thibault, bonjour.
00:07:48Bonjour Sonia.
00:07:49Et Paul Melun, bonjour.
00:07:50Merci également de votre présence.
00:07:51Alors, beaucoup de sujets à vous soumettre,
00:07:53et puis vous l'avez vu, une actualité qui évolue.
00:07:55On va suivre vraiment l'arrivée des otages
00:07:58sur le sol israélien.
00:08:00Mais tout d'abord, il y a le poids des mots
00:08:03et le choc de la réalité.
00:08:04François Bayrou qui a parlé de submersion,
00:08:06en évoquant d'ailleurs Mayotte, et d'autres,
00:08:08a-t-il dit départements français, vous le savez,
00:08:10est vivement critiqué.
00:08:12La gauche l'accuse d'utiliser les mots de l'extrême droite.
00:08:14L'élue de Mayotte, quant à elle, Estelle Youssoupha,
00:08:17d'abord, elle dénonce un débat sémantique
00:08:19qui est selon elle un écran de fumée pour ne pas agir.
00:08:22Et la question lui a été posée, est-ce qu'à Mayotte,
00:08:24comme l'a dit un homme de gauche, Daniel Cohn-Bendit,
00:08:27c'est bien un homme de gauche.
00:08:29On peut faire tout un débat, toute l'émission
00:08:32sur le positionnement politique de Cohn-Bendit.
00:08:34Alors, vous le placez où ?
00:08:36Je ne sais pas.
00:08:37En tous les cas, il a affirmé qu'il y avait
00:08:40un grand remplacement à Mayotte,
00:08:42et moi je cite toujours mes sources,
00:08:44surtout quand elles sont de gauche,
00:08:45ce à quoi l'élue Estelle Youssoupha a répondu
00:08:50par l'affirmative, parce qu'elle, elle le vit
00:08:52et elle le voit.
00:08:53Écoutons-la, c'était ce matin à la grande interview.
00:08:56Je reviens à l'esprit d'une phrase d'un homme de gauche,
00:08:59il est classé ainsi, Daniel Cohn-Bendit,
00:09:01qui avait parlé, alors là, ça avait provoqué aussi
00:09:03des cris d'orfraie de remplacement,
00:09:05de grand remplacement à Mayotte.
00:09:07A Mayotte, c'est malheureusement le cas.
00:09:09En reprenant les termes tels quels ?
00:09:12Moi, je suis pour le coup, et vous n'avez jamais
00:09:14entendu ni parler de submersion, ni parler de grand remplacement,
00:09:17parce que je pense que ces questions sémantiques,
00:09:19en effet, jouent le rôle d'écran de fumée
00:09:22et comme on est tous dessus, on ne parle pas du sujet,
00:09:26on ne trouve pas de solution.
00:09:27Vous ne voulez pas les utiliser, non pas parce qu'ils sont marqués,
00:09:30selon vous, idéologiquement ou politiquement,
00:09:32mais parce que c'est un écran de fumée
00:09:34qui ne nous permet pas d'aborder le sujet.
00:09:35Regardez, on a eu le débat dans l'hémicycle
00:09:38et puis tout le monde a perdu de vue le sujet,
00:09:40qui est pourquoi est-ce qu'on ne protège pas
00:09:42la frontière à Mayotte ?
00:09:43Pourquoi est-ce qu'on continue à délivrer des papiers ?
00:09:45Monsieur Retailleau pond sa circulaire,
00:09:46il n'y a pas un mot sur Mayotte,
00:09:48ce qu'il a pondu la semaine dernière
00:09:49ne s'applique pas sur mon territoire.
00:09:51Alors, lorsque c'est une élue française,
00:09:54une élue mahoraise, en l'occurrence, qui le dit,
00:09:56est-ce qu'on considère que c'est extrême droite ?
00:09:58Maxime Thiebaud.
00:09:59Moi, je trouvais un petit peu cette polémique ridicule.
00:10:01C'est un peu comme l'eau, ça mouille.
00:10:03Et là, on est en train de débattre sur le fait que l'eau mouille.
00:10:05Vous êtes sûr ?
00:10:06Oui.
00:10:07Je ne voudrais pas de mots vraiment un peu tendanciers aujourd'hui.
00:10:10Ça commence bien avec l'émission.
00:10:12Vous voyez le niveau ?
00:10:13Effectivement, elle a raison.
00:10:14On devrait s'intéresser aux causes du problème.
00:10:16Pourquoi on a ce rapport aussi mauvais entre Mayotte et les Comores ?
00:10:20Pourquoi les Comores ne respectent pas Mayotte
00:10:22et l'intégrité du territoire national français ?
00:10:24Et au lieu de ça, on préfère se concentrer sur la sémantique.
00:10:27Et ça devient fâcheux et en fait énervant
00:10:31parce qu'on s'attendrait de la part de la classe politique,
00:10:33alors qu'elle est confrontée au réel tous les jours.
00:10:35Quand on a des problèmes liés à l'immigration,
00:10:37on s'attendrait de sa part qu'elle s'intéresse vraiment
00:10:40à des solutions qui puissent être trouvées.
00:10:42Et on parlera tout à l'heure de ce petit talker
00:10:44qui n'a pas été expulsé parce que, pour le coup,
00:10:47la loi ne le permet pas tel que M. Rotaillot l'a voulu.
00:10:51Mais au lieu d'avoir des réponses qui soient concrètes,
00:10:53qui soient du droit, qui servent les Français,
00:10:55on a des débats stériles sur des termes.
00:10:57Et moi, ça me fatigue.
00:10:59Je voudrais vous faire écouter pour le débat un autre extrait.
00:11:01Estelle Youssoupha dénonce la non-réaction de la France
00:11:04justement au sujet des Comores.
00:11:06Comores, quand même, je le dis,
00:11:09ce n'est pas une question de l'NPC, c'est un petit État
00:11:12qui est quand même en partie, selon Estelle Youssoupha,
00:11:14gangréné par la corruption, à qui on n'ose rien dire.
00:11:18Alors, toute comparaison avec un autre pays,
00:11:20attention, ce n'est pas pareil.
00:11:21L'Algérie est un grand pays.
00:11:23Mais comparaison dans l'attitude de la France,
00:11:25elle nous interroge.
00:11:26Écoutons déjà ce qu'elle dit quand même sur les Comores.
00:11:28Et vous allez être interpellée par la puissance des mots.
00:11:34Elle a serré la main, baisé les pieds,
00:11:38d'un minuscule pays ultra-corrompu
00:11:40qui envoie sa population à la mort
00:11:43pour prendre le contrôle de notre département.
00:11:46Alors, évidemment, il y a les restes de la France-Afrique,
00:11:49visiblement un pays qui rend service à la France.
00:11:53J'aimerais bien savoir lesquels,
00:11:54mais de toute façon, ce n'est pas le sujet.
00:11:56C'est que ces services que rendraient les Comores à la France
00:11:59ont un prix.
00:12:00C'est une partie du territoire national.
00:12:02Et ça, c'est inacceptable.
00:12:03Moi, je veux bien toute la petite cuisine
00:12:05qu'il peut y avoir entre deux États.
00:12:08C'est la raison d'État, certainement.
00:12:10Mais l'État, c'est quand même respecter nos frontières.
00:12:13C'est inscrit dans la Constitution.
00:12:15On doit respecter l'intégrité territoriale nationale.
00:12:18Et ça, c'est quand même ce que semble beaucoup oublier
00:12:21une partie de la classe politique.
00:12:26Pourquoi ?
00:12:27En apparence, je ne fais pas de procès d'intention
00:12:29au gouvernement français.
00:12:30Pourquoi cette soumission ?
00:12:32Parce qu'il est plus facile d'être lâche
00:12:35et de vivre en théorie que de vivre dans le réel.
00:12:38Et en fait, notre gouvernement peut très largement
00:12:41se laver les mains de Mayotte.
00:12:43Il n'y est pas.
00:12:44Ses gamins n'y mettront jamais les pieds.
00:12:46Il n'y a rien.
00:12:47Il n'y a aucun fromage de la République
00:12:49à aller grignoter là-bas.
00:12:50Donc, il y a quelque chose de très, très cruel.
00:12:53C'est-à-dire que la seule, aujourd'hui,
00:12:55qui est une parole de vérité
00:12:56et qui fait émerger le réel, c'est Mme Youssoupha.
00:12:59Et ça a d'ailleurs une grande fraîcheur, je trouve,
00:13:01ces prises de parole.
00:13:03Et en face, vous avez des gens qui vivent dans une fiction,
00:13:06mais ça fait des années.
00:13:07C'est-à-dire que rien que le fait de faire de Mayotte
00:13:09un département était déjà une décision stupide,
00:13:13délirante et inappropriée.
00:13:15D'ailleurs, les vrais spécialistes de la question
00:13:17avaient tiré la sonnette d'alarme.
00:13:19Mais ça, le politique n'en a rien à faire.
00:13:21Ce qui est effrayant, c'est que Mayotte,
00:13:24c'est le type même d'illustration
00:13:26de ce qu'est un choc de réalité.
00:13:28Et on pensait que le choc de réalité
00:13:30allait faire bouger les politiques.
00:13:32Mais quand on se rend compte que le choc de réalité est là,
00:13:34qu'il est extrêmement violent,
00:13:36que ces populations, ce qu'elles subissent,
00:13:38je pense qu'on n'accepterait pas le dixième.
00:13:41Mais c'est pour ça, vraiment, disons-le.
00:13:43Imaginez quand même passer la France.
00:13:45En fait, pas pour...
00:13:47Contrairement à ce qu'on croit,
00:13:49ces gens qui nous rabattent les oreilles
00:13:51de l'unité territoriale et de l'égalité,
00:13:53où que soit le lieu, etc.,
00:13:55n'ont aucune conscience de ce qu'est la France,
00:13:58de ce qu'ils doivent défendre.
00:14:00Et je trouve que Mayotte en est l'illustration,
00:14:02mais s'en est délirant.
00:14:04C'est-à-dire que là,
00:14:06la submersion, elle est réelle.
00:14:08Personne ne la conteste.
00:14:11Et on se lance dans un débat théorique
00:14:14avec des gens
00:14:16qu'on ne devrait même plus considérer
00:14:18qui, à partir du moment
00:14:20où ils ont mis l'antisémitisme au cœur
00:14:22de leur process de conquête de pouvoir,
00:14:24ne devraient plus être considérés
00:14:26comme des partenaires potentiels.
00:14:28Et là, vous vous dites qu'ils sont
00:14:30disqualifiés à pouvoir juger d'une situation.
00:14:32Ils sont disqualifiés politiquement.
00:14:34Ces gens-là ne sont plus dans la République.
00:14:36Ils sont élus de la nation.
00:14:38Pendant des années,
00:14:40on vous a expliqué
00:14:42que le Front National et l'extrême droite
00:14:44n'avaient pas droit
00:14:46à concourir en politique.
00:14:48De dire qu'un parti politique
00:14:50est disqualifié par ses propos,
00:14:52est-ce que vous arrivez
00:14:54à effacer les idées qui infusent ?
00:14:56Peut-être que vous me direz non.
00:14:58Par exemple, sur ces mêmes élus, Céline,
00:15:00ils vous interrogent tous,
00:15:02ils opposent à Estelle Youssoupha,
00:15:04Sabrina Medjeba, et ils disent
00:15:06avec les Comores, vous avez des liens familiaux,
00:15:08des liens culturels.
00:15:10Vous avez quasiment la même couleur de peau.
00:15:12Il ne peut pas y avoir de submersion migratoire.
00:15:14C'est vrai ce que dit Sonia.
00:15:16C'est le discours
00:15:18notamment de la France Insoumise.
00:15:20Je me souviens des propos de Mme Alma Dufour,
00:15:22interrogée sur Sud Radio,
00:15:24qui disait que l'immigration était une chance
00:15:26pour Mayotte parce que ça participait
00:15:28à l'économie, au bon fonctionnement de l'économie
00:15:30mahoraise. C'est pour vous dire
00:15:32à quel point ils sont complètement déconnectés
00:15:34des réalités socio-économiques.
00:15:36Elle avait dit ça, je précise,
00:15:38post-ravage cyclonique.
00:15:40C'est encore une fois pour souligner
00:15:42la totale déconnexion
00:15:44de certains élus de la France Insoumise
00:15:46qui est toujours dans le même conformisme
00:15:48intellectuel, dans toujours les mêmes
00:15:50réflexes pavloviens, à défendre
00:15:52l'immigration quoi qu'il en coûte
00:15:54et de quelque manière que ce soit
00:15:56en mettant de côté
00:15:58de toute façon tout l'aspect
00:16:00criminogène et les guerres
00:16:02identitaires, les identitarismes
00:16:04qui se créent à travers l'immigration,
00:16:06ce qui est le cas de Mayotte.
00:16:08Je ne veux pas rappeler les chiffres de la hausse de la criminalité,
00:16:10les chiffres également de la hausse
00:16:12de la démographie. Alors si l'INSEE aujourd'hui
00:16:14est d'extrême droite, on n'a plus d'argument
00:16:16puisque l'INSEE, cette institution elle-même...
00:16:18Alors la question, si on la pose différemment,
00:16:20est-ce que Mayotte préfigure de ce qui pourrait se passer
00:16:22à ce point ?
00:16:26Je ne sais pas si sur le plan en réalité
00:16:28vivant,
00:16:30organique,
00:16:32ça pourrait se produire, mais ce qui est évident
00:16:34c'est que l'histoire de Mayotte,
00:16:36le drame de Mayotte marque à la fois
00:16:38la lucidité du constat
00:16:40de la part des politiques, François Bayrou,
00:16:42Marine Le Pen, l'ensemble de la classe politique
00:16:44hormis, excepté certains
00:16:46membres de la France Insoumise, ont reconnu
00:16:48que l'immigration était le vrai
00:16:50problème, mais en même temps
00:16:52l'histoire de Mayotte, l'histoire dramatique
00:16:54de Mayotte marque l'aporie du gouvernement
00:16:56quant aux réformes, parce que
00:16:58quel est le véritable problème à Mayotte ?
00:17:00C'est le droit du sol !
00:17:02C'est l'aporie
00:17:04du gouvernement, le manque
00:17:06de courage du gouvernement à réviser
00:17:08la constitution pour
00:17:10justement supprimer
00:17:12le droit du sol sur du coup
00:17:14l'ensemble du territoire français,
00:17:16puisque Mayotte est un département français
00:17:18c'est un des problèmes, malheureusement.
00:17:20Peut-être que c'est un des problèmes, mais en tout cas
00:17:22dire que revenir sur le droit du sol
00:17:24à Mayotte résoudrait le problème, je ne pense pas
00:17:26parce que, de fait, les Comoriens
00:17:28qui arrivent...
00:17:30Ça fait partie du problème !
00:17:32Oui, oui, non mais...
00:17:34Vous pouvez revenir là-dessus demain,
00:17:36je vous donne mon biais que les flux migratoires
00:17:38continueront, parce que je pense que
00:17:40comparaison n'est pas raison, il y a des
00:17:42particularités géographiques,
00:17:44culturelles,
00:17:46et des particularités diplomatiques vis-à-vis
00:17:48des Comores qui font que la situation à Mayotte
00:17:50est extrêmement compliquée. Je ne dis pas ça pour
00:17:52dédouaner du tout, et pour dire
00:17:54puisque c'est compliqué, ne faisons rien, mais juste pour dire
00:17:56que le contexte est extrêmement
00:17:58différent, qu'un petit Etat
00:18:00corrompu et illibéral, c'est
00:18:02difficile à certains égards de mettre en place...
00:18:04Regardez ce qu'il se passe aux Etats-Unis.
00:18:06Ils vont vous dire, mais pourquoi on n'a pas
00:18:08un Trump ?
00:18:10C'est Donald Trump qui est crédible.
00:18:12Quand il dit à quelqu'un, je vais te tordre le bras,
00:18:14la personne pense qu'il va le faire, et il le fait.
00:18:16Quand on dit ça, tout le monde rigole.
00:18:18Je suis d'accord sur la forme et sur la rhétorique,
00:18:20je suis d'accord, mais après, concrètement,
00:18:22qu'est-ce qu'on peut faire concrètement pour mettre
00:18:24les Comores sous pression ?
00:18:26Estelle, vous voulez que depuis, pardonnez-moi, le cyclone Chido,
00:18:28tout simplement, il y ait
00:18:30un arrêt...
00:18:32Une sorte de blocus.
00:18:34Exactement, une sorte de blocus,
00:18:36même les frontières maritimes...
00:18:38J'y suis favorable, mais on parlait
00:18:40de pression diplomatique.
00:18:42La situation avec les Comores n'est pas comparable à la situation algérienne.
00:18:44La France et l'Algérie ont des relations
00:18:46économiques très étroites, ont des relations
00:18:48avec les visas à la diplomatie très étroites,
00:18:50ont des relations... Avec les Comores,
00:18:52c'est pas pareil. C'est un petit pays, je suis pas sûr
00:18:54si vous voulez que l'import-export entre les Comores
00:18:56et la France soit quelque chose de suffisamment...
00:18:58Pardonnez-moi, mais il y a raison de plus pour agir ?
00:19:00Il y a raison de plus pour agir ?
00:19:02Ça peut être de toute façon.
00:19:04Du coup, nos moyens de pression
00:19:06sont moins forts
00:19:08que sur d'autres pays
00:19:10qui seraient des puissances, je dirais,
00:19:12équivalentes sur lesquelles on peut jouer.
00:19:14On a un moyen de pression, et en plus, on fait rien.
00:19:16Je ne peux rien faire, mais
00:19:18c'est difficile de dire ce qu'on pourrait faire.
00:19:20Mais je pense que
00:19:22ce qu'on pourrait éventuellement faire,
00:19:24c'est un, des solutions
00:19:26de l'ordre du blocus, des solutions navales,
00:19:28des solutions policières-militaires. Après,
00:19:30les policiers et les forces de l'ordre qui sont sur place
00:19:32se décarcassent déjà, mais le problème, c'est qu'il y a eu
00:19:34l'opération Grand-Bouchoux, etc., c'est que quand les
00:19:36navires, les fameux navires, passent
00:19:38et arrivent, les policiers font leur boulot.
00:19:40Ils essaient au maximum de capter ces migrants
00:19:42illégaux et de les renvoyer aux Comores. Et puis après,
00:19:44il y avait des reportages qui étaient très bien faits là-dessus.
00:19:46On interrogeait les Comoriens sur le port qui allait
00:19:48repartir pour Mayotte, et ils repartaient le lendemain.
00:19:50Donc, en fait, c'est un tonneau d'analyse.
00:19:52Vous pouvez mettre des milliers de forces de l'ordre, c'est très compliqué.
00:19:54Vous avez raison, mais comment ? Alors, on institutionnalise
00:19:56l'impuissance ?
00:19:58Non, mais elle est déjà...
00:20:00En fait, quand vous avez des reportages télévision,
00:20:02effectivement, vous n'avez pas de libre
00:20:04circulation des personnes. Mais quand
00:20:06les télés sont parties, la réalité
00:20:08s'impose, et en réalité, de facto, vous avez
00:20:10une libre circulation des personnes entre Mayotte
00:20:12et les Comores. Et il ne faut pas
00:20:14oublier qu'il y a eu ce désastre
00:20:16climatique, il y avait beaucoup de Comoriens qui étaient
00:20:18retournés aux Comores parce que c'était les vacances aux Comores.
00:20:20Donc, en réalité,
00:20:22le réel parle
00:20:24que vous avez une réelle libre circulation.
00:20:26Vraiment, pour une île qui est française par choix,
00:20:28et qui est une île depuis 1841, c'est indigne
00:20:30de la part des politiques,
00:20:32et d'ailleurs de...
00:20:34Mais parce que le pouvoir public a abandonné
00:20:36ce territoire, comme le dit
00:20:38cette députée, et que
00:20:40face au travail colossal
00:20:42qui doit être prévu sur ce territoire
00:20:44et aux habitudes qui se sont installées,
00:20:46parce que vous avez des habitudes aussi économiques
00:20:48qui se sont installées entre Mayotte et les Comores,
00:20:50vous savez que...
00:20:52Vous réagissez
00:20:54à cela aussi, Céline, et t'allez plus loin.
00:20:56Elle a dit que certains élus de l'extrême-gauche
00:20:58en fait poussent à
00:21:00l'intégration illégale pour effacer
00:21:02Mayotte.
00:21:04En fait, pour effacer, pour remplacer...
00:21:06Vraiment que tout est...
00:21:08Je ne dirais pas planifié, attention, mais je dis que
00:21:10tout est conscient. On sait que la population
00:21:12va être remplacée, et puis on l'encourage.
00:21:14C'est une bonne chose. En tout cas, il y a une théorisation.
00:21:16On n'écoute pas assez ce que disent les fous,
00:21:18parce qu'en fait, ils vous révèlent le fond de la pensée.
00:21:20Quand Mélenchon
00:21:22prend la parole et parle de
00:21:24créolisation, et qu'il le fait
00:21:26de façon extrêmement théâtrale,
00:21:28on n'entend pas ce qu'il veut dire. La créolisation,
00:21:30c'est l'idée que vous abandonnez
00:21:32toute référence culturelle.
00:21:34C'est un peu McDonald's, c'est
00:21:36venez comme vous êtes, on se mélange,
00:21:38et puis de ça, il sortira bien
00:21:40quelque chose. Sauf que là-dedans,
00:21:42ce qui est complètement écrasé et nié
00:21:44sont les appartenances culturelles,
00:21:46autrement dit, ce qui nous façonne,
00:21:48ce qui fait nos mœurs, notre façon de vivre,
00:21:50etc. Or, à partir
00:21:52du moment où vous niez tout ça,
00:21:54finalement, Comorne n'est qu'un
00:21:56territoire. Tous les gens qui arrivent sont
00:21:58légitimes à s'installer, à faire ce qu'ils veulent,
00:22:00etc. Et là, se heurte
00:22:02tout le problème, c'est qu'en fait,
00:22:04on est un État
00:22:06solidaire, on est une nation.
00:22:08Et donc, on ne peut pas fonctionner comme ça.
00:22:10C'est-à-dire, ce qui nous permet de partager
00:22:12un certain nombre d'aides,
00:22:14de faire en sorte que
00:22:16on ait cette solidarité
00:22:18entre nous, c'est le partage
00:22:20de valeurs communes.
00:22:22Merci pour la démonstration que vous partagez avec tous
00:22:24les gens.
00:22:26Vous dites donc qu'ils considèrent que ce n'est qu'un territoire,
00:22:28c'est-à-dire que ce n'est pas une nation, donc il n'y a pas
00:22:30une culture, il n'y a même pas une civilisation,
00:22:32il n'y a pas un substrat.
00:22:34Qu'est-ce qu'on oppose ?
00:22:36On remet...
00:22:38Mais déjà, la première chose
00:22:40qu'ils pourraient faire, sauf que
00:22:42aujourd'hui c'est un tabou, c'est créer
00:22:44un camp de réfugiés. Autrement dit, les gens
00:22:46arrivent, ils ne sont pas dans la nature,
00:22:48ils sont dans un camp surveillé
00:22:50dont ils ne peuvent pas sortir tant qu'ils n'ont pas
00:22:52d'aide sur le territoire, dont ils peuvent
00:22:54repartir, repartir et libres,
00:22:56et d'assumer ça.
00:22:58Sauf que pour assumer ça,
00:23:00il faut avoir un...
00:23:02Oui, mais sauf que pour assumer ça,
00:23:04il faut avoir un réel courage politique
00:23:06parce que le problème, c'est qu'on ne peut pas
00:23:08continuer à dire aux gens
00:23:10on est impuissant, on ne va rien faire
00:23:12parce que les tensions sont en train de monter dans la société.
00:23:14Vous m'offrez une transition, malheureusement,
00:23:16je l'ai dit, incroyable, mais vous allez
00:23:18en parler, vous connaissez bien aussi le pays,
00:23:20parce que quand il s'agit
00:23:22d'une personne, on n'arrive pas à l'expulser.
00:23:24Une seule, on n'a pas parlé d'une dizaine,
00:23:26de centaines, de milliers, une personne.
00:23:28Pourquoi ? Parce que le droit...
00:23:30Je vois à quoi vous faites allure.
00:23:32Ah, mais on va en parler. Alors là,
00:23:34véritablement, il faut nous expliquer
00:23:36parce qu'il ne faut pas aussi qu'on nourrisse
00:23:38une incompréhension totale.
00:23:40Oui, d'autant que le droit reconnaît
00:23:42que la personne est dangereuse
00:23:44et qu'elle mérite l'expulsion, c'est ça qui a lieu.
00:23:46Mais pardonnez-moi, c'était comme pour
00:23:48l'affaire Philippine. Moi, j'ai lu
00:23:50l'explication du juge.
00:23:52Alors, il faut que le juge dé...
00:23:54La liberté de la détention.
00:23:56Il est dangereux, mais
00:23:58il a épuisé son quota dans le centre
00:24:00de rétention dans le CRA, donc il est libre.
00:24:02Oui, ça fait peur.
00:24:04Une pause.
00:24:10Midi News, la suite. Beaucoup d'actualités
00:24:12en cette mi-journée et la réaction
00:24:14à suivre dans quelques instants, on la découvrira
00:24:16dans quelques instants, sur justement
00:24:18la suspension par la justice de l'expulsion
00:24:20du propagandiste de haine
00:24:22Doualem. On l'écoutera en exclusivité,
00:24:24mais tout d'abord, le rappel des titres
00:24:26avec vous, Somaya Labedi.
00:24:28À la une de l'actualité, Sonia, une élève du lycée
00:24:30a été tuée et une quarantaine de blessés
00:24:32dans l'accident d'un car scolaire
00:24:34à proximité de Châteaudun ce matin.
00:24:36Le bilan reste provisoire
00:24:38et les causes de l'accident sont pour l'heure inconnues.
00:24:40Une quarantaine de sapeurs-pompiers sont
00:24:42déployés sur place, précise la
00:24:44préfecture d'Arrélois.
00:24:46Plusieurs corps retrouvés selon
00:24:48les médias américains lors d'intenses
00:24:50recherches outre-Atlantique après le crash
00:24:52d'un avion à Washington.
00:24:54Un appareil d'American Airlines s'est
00:24:56écrasé mercredi soir dans le fleuve Potomac
00:24:58près de l'aéroport Ronald Reagan.
00:25:00Un crash dû à une collision
00:25:02avec un hélicoptère militaire et qui aurait dû
00:25:04être évité selon Donald Trump.
00:25:06Au total, 67 personnes sont
00:25:08portées disparues.
00:25:10Et puis, c'est l'une des images fortes de
00:25:12cette matinée. La joie de la famille
00:25:14d'Agamberger, la soldate
00:25:16israélienne et ex-otage est désormais
00:25:18en Israël. Deux autres
00:25:20otages israéliens viennent d'être
00:25:22libérés. Au total,
00:25:24huit otages devraient être libérés ce jeudi
00:25:26et un quatrième échange est prévu ce
00:25:28samedi avec la libération de
00:25:30trois autres otages selon le calendrier
00:25:32annoncé hier par Israël.
00:25:34Merci Soumaya pour ces dernières
00:25:36informations. Effectivement,
00:25:38nous serons en Israël tout à l'heure.
00:25:40Merci à Washington de nouveau.
00:25:42Mais tout d'abord, je vous le disais, cette première réaction,
00:25:44on l'attendait, de l'exécutif, notamment
00:25:46du garde d'Essoe, Gérald Darmanin.
00:25:48En deux mots, je vous rappelle ce qui s'est passé hier.
00:25:50La justice a suspendu l'expulsion vers l'Algérie
00:25:52de l'influenceur, ou plutôt
00:25:54du propagandiste de haine, Doualemne.
00:25:56C'est un surnom.
00:25:58Selon le tribunal administratif de Paris,
00:26:00la procédure d'urgence utilisée par le ministre
00:26:02de l'Intérieur n'était pas
00:26:04justifiée et le juge
00:26:06des référés a estimé que
00:26:08l'influenceur aurait dû être expulsé dans le cadre
00:26:10d'une procédure classique.
00:26:12Écoutons Gérald Darmanin.
00:26:14La justice administrative
00:26:16a considéré
00:26:18que la procédure mise en place
00:26:20par le ministère de l'Intérieur, qui est dite celle
00:26:22de l'urgence, pour être très précis, n'était pas
00:26:24la bonne procédure. Donc il s'agit d'un
00:26:26travail entre les tribunaux administratifs
00:26:28et les représentants de l'État. Je n'ai pas
00:26:30le commenté. Je veux dire qu'évidemment,
00:26:32tout en respectant, bien sûr, les décisions
00:26:34des tribunaux et le droit français,
00:26:36je partage profondément
00:26:38la volonté du ministre de l'Intérieur
00:26:40de pouvoir mettre fin, non seulement
00:26:42à la présence sur notre sol de personnes
00:26:44irrégulières qui se maintiennent irrégulièrement,
00:26:46mais bien sûr de lutter contre
00:26:48des influences. On pourrait
00:26:50qualifier ça d'ingérence étrangère.
00:26:52Quand on est sur le sol français et
00:26:54quelle que soit sa nationalité, ce n'est pas
00:26:56un problème particulièrement avec l'Algérie qui est un immense pays
00:26:58avec lequel nous devons avoir de bonnes relations, bien sûr.
00:27:00Quelle que soit sa nationalité,
00:27:02on doit respecter les règles sur le sol
00:27:04de la République.
00:27:06Oui, mais on doit respecter les règles.
00:27:08Il y a plusieurs choses. Déjà, la fin
00:27:10de l'intervention, on va
00:27:12l'interroger. Le vrai pouvoir, en réalité,
00:27:14il est chez les juges.
00:27:16Le politique peut dire qu'il n'a pas le droit,
00:27:18il ne peut pas, il ne peut pas. Terminé, il n'y a rien à voir.
00:27:20Pour le coup, il est chez le législateur.
00:27:22Parce que j'ai lu l'ordonnance
00:27:24des trois juges des référés. Vous avez
00:27:26une collégiale quand même. Ce n'est pas un seul juge
00:27:28du tribunal administratif. Ce sont trois juges
00:27:30qui ont pris la décision. L'important,
00:27:32c'est aussi la décision et la volonté
00:27:34qu'a eu le tribunal administratif de vraiment
00:27:36aller en profondeur dans l'appréciation
00:27:38de ce dossier. Ce que dit
00:27:40le juge administratif, tout simplement,
00:27:42je lis l'ordonnance, c'est que le droit n'a pas été respecté,
00:27:44la procédure n'a pas été respectée.
00:27:46Indéniablement, c'est le cas.
00:27:48Le juge dit, oui, effectivement, il y a une menace
00:27:50qui existe par la présence de cette personne.
00:27:52Après, il faut regarder s'il existe
00:27:54une urgence absolue à l'expulser
00:27:56en dehors de la procédure.
00:27:58La procédure prévoit quoi ?
00:28:00Que vous avez deux juges de l'ordre judiciaire
00:28:02qui sont les juges de la liberté,
00:28:04c'est comme ça que nous le définissons
00:28:06dans la Constitution de la Ve République,
00:28:08qui doivent donner leur avis sur
00:28:10l'expulsion, qui permet à la personne,
00:28:12à l'intéressé qui doit être expulsé,
00:28:14de pouvoir faire valoir ses arguments,
00:28:16être entendu dans le respect
00:28:18des droits de la défense. Vous êtes impeccable
00:28:20dans l'explication, mais vous vous rendez compte que c'est totalement
00:28:22inaudible ? Je suis d'accord que c'est inaudible.
00:28:24Je suis d'accord que c'est inaudible
00:28:26et je vais vous dire pourquoi c'est inaudible.
00:28:28Parce que si le ministère de l'Intérieur
00:28:30avait bien fait son boulot, je pense qu'aujourd'hui
00:28:32cette personne aurait été expulsée
00:28:34dans une procédure classique.
00:28:36Vous ne pensez pas que le vice de forme était vraiment recherché
00:28:38comme c'est souvent le cas ? Non, parce que la décision du juge administratif
00:28:40est très claire. Elle dit qu'effectivement
00:28:42il existe une menace, mais que si la procédure
00:28:44avait été respectée, monsieur aurait pu être
00:28:46expulsé. Sauf que là, vous avez fait preuve
00:28:48d'une urgence absolue qui est prévue
00:28:50par les textes, mais qui n'est pas qualifiée
00:28:52juridiquement. Vous n'avez pas apporté
00:28:54les éléments. Pourquoi ? C'est ce qu'explique le juge.
00:28:56J'ai dit, cette personne, vous la placez en garde à vue.
00:28:58A l'issue de sa garde à vue, vous l'avez libérée.
00:29:00Si vraiment il y avait une urgence absolue,
00:29:02elle n'aurait pas été libérée. Elle va être jugée
00:29:04le 25 février 2024
00:29:06par le tribunal correctionnel pour les
00:29:08faits qu'elle a commis. Si effectivement
00:29:10il y avait eu un problème, qu'elle aurait
00:29:12pu réitérer les faits, qu'elle aurait causé un
00:29:14vrai trouble à leur public, qu'aurait pu faire le juge.
00:29:16C'est la place en détention provisoire.
00:29:18Ce qui n'a pas été demandé par le parquet
00:29:20et ce qui n'a pas été fait. Donc moi, je suis désolé,
00:29:22mais étant juge administratif
00:29:24et étant lié par l'application de la loi,
00:29:26je ne peux pas vous donner raison.
00:29:28Et le simple citoyen, si demain, ce propagandiste
00:29:30de haine, puisque influenceur d'ailleurs,
00:29:32compte tenu de ce qu'il a dit sur le pays,
00:29:34à quoi il encourage, eh bien, quelqu'un
00:29:36de réceptif,
00:29:38commet quelque chose de grave, malheureusement,
00:29:40etc.
00:29:42Aucune importance.
00:29:46C'est ce que je disais tout à l'heure sur Mayotte.
00:29:48C'est ce que je disais tout à l'heure sur Mayotte.
00:29:50Il n'y a pas une responsabilité quand même.
00:29:52Il y a une responsabilité du législateur.
00:29:54Les juges ont un pouvoir énorme.
00:29:56Il n'y a jamais de sanctions
00:29:58dans la justice.
00:30:00Il n'a pas tort, Maxime, il faut changer les lois.
00:30:02Il faut changer les lois, oui.
00:30:06Moi, je suis avocat. Je vais vous dire une chose.
00:30:08Je finis juste mon propos là-dessus.
00:30:10Vous avez un respect de l'état de droit.
00:30:12Vous avez des lois qui sont définies.
00:30:14L'état de droit, il est évolutif.
00:30:16Arrêtons de croire que c'est un corset
00:30:18auquel on ne peut pas tomber.
00:30:20Il y a des discours suivis, Sonia,
00:30:22pour x ou y raisons.
00:30:24Qu'on vienne vous reprocher
00:30:26une opinion politique ou je ne sais quoi
00:30:28et qu'on vous dise qu'on ne respectera pas
00:30:30les garanties prévues par la loi,
00:30:32on applique une décision abnominem.
00:30:34Vous avez raison.
00:30:36On ira chercher ça à l'honnête citoyen,
00:30:38je crois que je le suis, plutôt qu'à monsieur.
00:30:40Je suis d'accord. Dans ce cas,
00:30:42qu'on change la loi,
00:30:44que l'urgence absolue soit modifiée,
00:30:46qu'elle soit qualifiée en simple urgence,
00:30:48on exprime la garantie des deux magistrats
00:30:50de l'ordre judiciaire et on pourra être expulsé
00:30:52plus rapidement. Mais ça, c'est au législateur
00:30:54de faire son boulot.
00:30:56Dans l'autre sens, ils n'ont pas eu
00:30:58de problème à nous le renvoyer.
00:31:00Il y a quelque chose qui est
00:31:02réellement insupportable.
00:31:04Quand vous reconnaissez la dangerosité,
00:31:06la qualité de trouble
00:31:08à l'ordre public et la nécessité
00:31:10d'expulsion de quelqu'un,
00:31:12tout le reste, c'est de la roupite
00:31:14sans sonner parce que la réalité,
00:31:16c'est que, normalement,
00:31:18la souveraineté d'un État,
00:31:20il a une marge d'appréciation
00:31:22sur qui il accepte
00:31:24en son sein, qui devient citoyen
00:31:26et qui ne le devient pas.
00:31:28Or, on a eu des législateurs qui ont passé
00:31:30leur temps à se laver les mains
00:31:32de leurs responsabilités, à essayer de faire
00:31:34en sorte que le politique ne tranche
00:31:36de rien. Aujourd'hui,
00:31:38ces juges...
00:31:40Les législateurs et les politiques.
00:31:42Ces juges auraient pu interpréter
00:31:44la question de la dangerosité,
00:31:46la question de l'urgence différemment.
00:31:48Il y avait un moyen
00:31:50jurisprudentiel de ne pas nous mettre
00:31:52dans cette situation-là.
00:31:54Donc, il y a un choix aussi qui est fait
00:31:56de façon délibérée. Deuxième chose,
00:31:58est-ce qu'on a vraiment besoin d'une justice
00:32:00administrative ? Parce que dans les trois quarts
00:32:02des pays, il n'y en a pas.
00:32:04Normalement, la justice administrative,
00:32:06elle est là pour permettre à l'État d'agir
00:32:08dans des circonstances particulières.
00:32:10Aujourd'hui, c'est la fin réelle.
00:32:12Expliquez-moi, expliquez-moi. Demain,
00:32:14celui qui a appelé...
00:32:16Je vais vérifier exactement ce qu'il a dit.
00:32:18Comme on a quand même une nuée d'influenceurs
00:32:20qui, certains, appellent à commettre des attentats
00:32:22et des viols, donc, dans quelques jours,
00:32:24peut-être en liberté.
00:32:26Mais quel message
00:32:28on envoie ? Je vous assure.
00:32:30Quels que soient les opinions politiques,
00:32:32qui est terrifiant.
00:32:34Je ne veux pas faire
00:32:36preuve de juridisme
00:32:38comparativement à ce que disait
00:32:40Maxime, mais il me semble quand même
00:32:42que ce caractère d'urgence absolue
00:32:44aurait dû être privilégié
00:32:46dans la caractérisation des faits.
00:32:48Je rappelle que cette personne a appelé
00:32:50à commettre des actes de torture en France.
00:32:52Il a participé
00:32:54à la mise sous protection policière
00:32:56d'un lanceur d'alerte sur ses
00:32:58soldats numériques algériens.
00:33:00C'est un antisémite notoire.
00:33:02Il n'est même pas français. Il a été condamné
00:33:04précédemment à 11 ans de prison.
00:33:06Je me pose quand même des questions sur
00:33:08l'interprétation de l'urgence absolue
00:33:10de maintenir
00:33:12cette personne ici sur ce type
00:33:14de profil ici en France. Que faut-il
00:33:16de plus pour qualifier
00:33:18des actes, des propos, des propagandes,
00:33:20des insultes, des menaces
00:33:22quant à l'urgence absolue
00:33:24qui concerne cette affaire ? Je me pose la question
00:33:26et je pense qu'en tant que citoyen, nous sommes tous
00:33:28à peu près abasourdis par le fait que
00:33:30les juges
00:33:32écartent, ou en tout cas n'interprètent
00:33:34pas l'urgence absolue comme elle devrait être
00:33:36au regard des circonstances qui concernent
00:33:38ce fameux problème. En deux points.
00:33:40Quand vous avez un débat devant le juge administratif,
00:33:42vous apportez des pièces d'une part et de l'autre.
00:33:44Chacune des parties. Il y a eu
00:33:46une instruction de ce dossier. Il y a une décision
00:33:48qui a été prise. C'est certainement que le
00:33:50ministère de l'Intérieur a mal fait son boulot.
00:33:52S'ils avaient apporté la preuve de l'urgence absolue, le juge
00:33:54aurait prononcé... Et je vais vous dire pourquoi.
00:33:56Pour Iko Wissem aussi, il a eu sa meilleure.
00:33:58Il vient d'être relaxé.
00:34:00On sait que c'est lui.
00:34:02Je vais vous dire, je défends le tribunal administratif
00:34:04dans sa position, parce que déjà je respecte les institutions
00:34:06de la République, premièrement. Et deuxièmement,
00:34:08parce que dans l'affaire Dieudonné, dernièrement,
00:34:10le tribunal administratif de Paris
00:34:12n'a pas eu une once d'hésitation
00:34:14pour venir prononcer la suspension de la décision...
00:34:16On ne va pas quand même applaudir quand il y a
00:34:18quand même des décisions de bon sens.
00:34:20On peut quand même interroger des décisions sans
00:34:22remettre en cause les institutions de la France,
00:34:24la République, l'État de droit, le monde et la démocratie.
00:34:26Oui, je suis d'accord.
00:34:28Sinon, on ferme la lumière.
00:34:30Il n'y a pas de débat.
00:34:32Il n'y a pas envie d'attaquer la décision d'Utah.
00:34:34Il peut se pourvoir en cassation devant le Conseil d'État.
00:34:36Le Conseil d'État ne manquera pas de prendre une décision.
00:34:38Il y a une voie d'appel qui existe.
00:34:40Deuxièmement...
00:34:42Maxime, regardez, vous avez raison.
00:34:44Nous sommes dans un État démocratique.
00:34:46En face, il y a un régime
00:34:48militaire,
00:34:50qui est le régime algérien,
00:34:52qui nous l'a renvoyé, ce propagande
00:34:54de haine, en quelques heures le jour même,
00:34:56qui détient un écrivain franco-algérien.
00:34:58Je ne sais pas. Il y a un moment,
00:35:00vous avez raison, les juges font...
00:35:02Il y a bien quelqu'un qui ne fait pas son travail.
00:35:04Mais on ne modifie pas la loi.
00:35:06On est haïfs. Au lieu d'avoir un gouvernement
00:35:08et puis d'un président de la République qu'on n'entend plus.
00:35:10Moi, je ne sais pas où il est Emmanuel Macron.
00:35:12Au lieu d'avoir un président de la République...
00:35:14Mais le juge qui apprête la loi...
00:35:16Attendez, pas tous en même temps.
00:35:18La dangerosité du profil pouvait largement
00:35:20justifier l'urgence.
00:35:22Paul Melun veut parler, s'il vous plaît.
00:35:24Accessoirement, quand même.
00:35:26D'autant encore plus, je vais parler d'autre chose
00:35:28qui est pour moi quand même assez connecté.
00:35:30Le débat juridique, je suis d'accord.
00:35:32Peut-être qu'il faut changer la loi.
00:35:34Je pense que le sujet, c'est surtout un sujet de souveraineté.
00:35:36A la fois de souveraineté nationale.
00:35:38La souveraineté nationale de la France, dans cette affaire,
00:35:40est bafouée par un pays qui se fiche de notre figure,
00:35:42l'Algérie. Et deux, un sujet de souveraineté populaire.
00:35:44C'est que dans une démocratie, c'est le peuple qui tranche.
00:35:46Et je pense que si le peuple avait eu à trancher
00:35:48sur le cas de ce Doualem,
00:35:50ça fait belle lurette qu'il serait dans un avion
00:35:52direction Alger. Donc, il faut placer le sujet
00:35:54sur le terrain de la souveraineté.
00:35:56Je ne juge que le peuple en démocratie.
00:35:58Donc, les magistrats et la loi
00:36:00doivent répondre aussi
00:36:02au désirata du peuple.
00:36:04Et je pense que le législateur
00:36:06doit être la photographie de ce que
00:36:08la démocratie,
00:36:10est une expression démocratique.
00:36:12Et compte tenu de cela, il faut évidemment
00:36:14revoir la loi pour qu'on ait une procédure
00:36:16adaptée. Ça ne me paraît pas très compliqué.
00:36:18Mes cours de droit public sont un peu loin.
00:36:20Mais franchement, ça ne me paraît pas très compliqué
00:36:22de mettre en place des procédures
00:36:24qui facilitent des expulsions rapides
00:36:26dès lors qu'un cinglé...
00:36:28Mais quel signal ! Politiquement,
00:36:30c'est nos spéciales.
00:36:32Vous avez raison.
00:36:34Mais la faute au juge administratif ou la faute au
00:36:36ministère de l'Intérieur qui n'a pas fait son boulot ?
00:36:38On va interroger les deux.
00:36:40Le défaut d'interprétation du juge administratif,
00:36:42il est quand même manifeste.
00:36:44On parle d'un cas.
00:36:46Je n'ose même...
00:36:48La comparaison, ça devient honteux.
00:36:50On est impuissant sur un cas.
00:36:52Il nous a menacé d'avérer...
00:36:54On a retrouvé un homme
00:36:56inanimé il y a sept ans.
00:36:58Il est mort à l'hôpital.
00:37:00Celui qu'il a tabassé s'en est
00:37:02vanté. C'est filmé.
00:37:04Le gamin, à l'époque, était mineur.
00:37:06Ça vient d'être jugé aujourd'hui
00:37:08aux Assises.
00:37:10Le gamin a été libéré parce que, soit disant,
00:37:12effectivement, c'est lui qui l'a tabassé.
00:37:14Mais on ne peut pas savoir si le dernier coup a entraîné
00:37:16directement la mort ou pas.
00:37:18Il est mort à l'hôpital.
00:37:20On parlait de la justice des mineurs.
00:37:22C'est hyper violent.
00:37:24Direction Israël.
00:37:26Dans quelques instants, on va retrouver notre
00:37:28journaliste sur place, Régine Delfour.
00:37:30Il y a désormais une libération
00:37:32de sept otages qui viennent
00:37:34d'être transférés aux forces de Tzahal.
00:37:36Je voudrais vous faire écouter
00:37:38puisqu'elle a été libérée ce matin à Gamberger.
00:37:40Elle a été transférée également
00:37:42aux forces de Tzahal.
00:37:44Le retour sur le sol israélien pour une
00:37:46première évaluation par des membres médicaux.
00:37:48Écoutons quelques réactions
00:37:50depuis la place des otages à Tel Aviv.
00:37:52En particulier d'une amie
00:37:54à elle qui exprime
00:37:56sa joie et son soulagement.
00:38:02Je crois qu'elle en sortira plus forte
00:38:04parce que c'est à Gamberger.
00:38:06Et peu importe ce qu'elle a traversé,
00:38:08personne n'est aussi fort qu'elle.
00:38:10Régine Delfour nous attend
00:38:12sur place.
00:38:14Ce sont sept otages qui sont de retour
00:38:16actuellement accompagnés par les forces spéciales
00:38:18de Tzahal. On imagine
00:38:20évidemment comme
00:38:22c'est la deuxième vague
00:38:24de libération, le soulagement,
00:38:26la joie, mais aussi
00:38:28différentes étapes
00:38:30d'évaluation médicale et tout un continuum
00:38:32de procédures à l'œuvre.
00:38:36Oui absolument Sonia,
00:38:38mais dans cette deuxième phase de libération
00:38:40il faut aussi
00:38:42parler de cet effroi qui a été
00:38:44produit pendant quatre heures avec ces sept
00:38:46otages. On n'en a vu qu'une au milieu
00:38:48de la foule qui est Arbel Yehoud.
00:38:50C'est des images assez insoutenables.
00:38:52D'ailleurs la famille a demandé
00:38:54à ce que ces images ne soient pas diffusées.
00:38:56Ainsi que le Premier ministre
00:38:58Benyamin Netanyahou qui s'est insurgé
00:39:00face à cette
00:39:02foule.
00:39:04C'était horrible, on la voyait
00:39:06totalement terrorisée. Alors là on sait
00:39:08que les sept otages, nous, nous n'avons vu
00:39:10que Arbel Yehoud. Théoriquement il y a
00:39:1210 mochises qui a été
00:39:14remis et 5
00:39:16ressortissants thaïlandais. Mais nous n'avons vu
00:39:18qu'Arbel Yehoud. Metsal a confirmé,
00:39:20donc l'armée israélienne a confirmé que
00:39:22les sept otages étaient avec
00:39:24eux. Ils ne sont pas encore sortis du
00:39:26territoire israélien. Ils vont s'arrêter
00:39:28quand ils vont sortir, ils vont s'arrêter dans un lieu initial
00:39:30près de Réimoula, vous l'avez dit.
00:39:32Ils vont avoir d'abord une première évaluation
00:39:34pour des premiers soins. Ils vont retrouver
00:39:36leur famille et après ils vont être transférés
00:39:38dans les hôpitaux. Ici nous sommes
00:39:40à l'hôpital Cheba avec Thibault Marcheteau
00:39:42qui est à Ramadgan dans la banlieue
00:39:44de Tel Aviv. Et c'est ici qu'Arbel
00:39:46Yehoud devra donc être transféré
00:39:48et pourra donc avoir tout un suivi
00:39:50médical. Puisque je vous rappelle qu'Arbel
00:39:52Yehoud a été captive
00:39:54pendant 482 jours
00:39:56et elle serait restée toute seule
00:39:58aux mains du djihad islamique.
00:40:00Merci à vous
00:40:02Régine Delfort. Evidemment on se retrouve
00:40:04tout à l'heure pour continuer à évoquer
00:40:06ce processus de libération
00:40:08avec effectivement une mise en scène
00:40:10de la part du Hamas. Je salue Olivier
00:40:12Benkemoun qui nous a rejoint sur le plateau.
00:40:14Est-ce que vous pouvez nous décrire justement
00:40:16ce qui est à l'œuvre et ce qui s'est passé ce matin ?
00:40:18Il y a eu deux types
00:40:20de libération ce matin.
00:40:22Il y a Agam Berger,
00:40:24vous avez eu quelques images de cette jeune femme
00:40:26ex-soldate
00:40:28observatrice d'ailleurs
00:40:30la voilà, qui retrouvait ses parents.
00:40:32C'était il y a quelques minutes.
00:40:34Elle se trouve avec cette émotion
00:40:36incroyable, enfin avec son père
00:40:38et sa mère dans la base de l'armée.
00:40:40Elle a été remise à la Croix-Rouge
00:40:42quelques temps avant. Encore une fois,
00:40:44il y a eu une mise en scène abominable.
00:40:46Je ne vais pas vous montrer cette jeune
00:40:48femme en train de saluer
00:40:50le point levé devant un camaraman qui dit
00:40:52faites le signe etc. parce que c'est une mise en scène atroce.
00:40:54Mais je voulais quand même vous montrer d'autres images.
00:40:56La manière dont ça s'est passé avec une foule immense
00:40:58dans un décorum abominable.
00:41:00Voilà, ça c'est on est dans
00:41:02la bande de Gaza. Vous avez un drone
00:41:04au-dessus pour filmer. Tout le monde avec les téléphones
00:41:06portables. Evidemment, c'est avant qu'elle arrive
00:41:08sur cette scène. Encore une fois, je ne vais pas vous montrer
00:41:10cet otage sous la contrainte.
00:41:12Ça c'était ce matin.
00:41:14Encore une fois, la Croix-Rouge
00:41:16qui est au centre.
00:41:18Bon, il y a un semblant quand même
00:41:20de cordon
00:41:22qui est mis entre les véhicules
00:41:24de la Croix-Rouge et
00:41:26la foule. Il y a une deuxième
00:41:28série de libérations
00:41:30et c'est en train de se dérouler
00:41:32en ce moment. Deux autres otages
00:41:34israéliens. Et alors là,
00:41:36ça se passe à Hanounès,
00:41:38devant la maison familiale
00:41:40de Yaa Yassinouar, qui vous le savez,
00:41:42est l'architecte du pogrom
00:41:44et de la mort absolue
00:41:46qui a été abattu et éliminé
00:41:48par
00:41:50Tzahal. Et là en ce moment,
00:41:52c'est atroce ce qui se passe.
00:41:54On a des otages qui sont
00:41:56terrorisés. La famille Régine vient de le dire
00:41:58ne veut pas qu'on montre ces images sous la contrainte.
00:42:00C'est abominable. Ce qu'il faut retenir
00:42:02aujourd'hui, c'est quand même la libération de
00:42:04trois otages israéliens et de cinq
00:42:06otages également thaïlandais.
00:42:08Parce que les thaïlandais ont été
00:42:10pris le 7 octobre
00:42:12parce que les thaïlandais,
00:42:14pour beaucoup, travaillaient
00:42:16dans les kibbouts, aidaient aux champs, etc.
00:42:18Il y a encore des népalais
00:42:20qui sont pris,
00:42:22qui sont entre les mains des terroristes
00:42:24du Hamas. Voilà ce qui s'est passé
00:42:26ce matin, évidemment.
00:42:28Ça se passe aussi de l'autre côté.
00:42:30Dans quelques minutes, Israël va
00:42:32être contraint de libérer
00:42:34des assassins qui se trouvent dans les prisons
00:42:36israéliennes. Evidemment. Contre une centaine
00:42:38je crois de prisonniers
00:42:40palestiniens. On voudrait vraiment vous montrer ce témoignage
00:42:42à présent d'Hadas Calderon.
00:42:44Hadas, vous savez, c'est l'ex-femme
00:42:46d'Ofer Calderon, l'un des deux
00:42:48otages franco-israéliens retenus. Sa famille
00:42:50n'a aucune nouvelle de lui. Son ex-femme
00:42:52qui est la mère de ses quatre enfants,
00:42:54dont les deux plus jeunes, Saar et
00:42:56Haaretz, ont été enlevés le 7 octobre et relâchés
00:42:58une cinquantaine de jours
00:43:00plus tard. Témoignage
00:43:02au micro de Régine Delfour et de Thibault Marcheteau.
00:43:04Regardez.
00:43:06Ofer fait partie des 33
00:43:08otages qui doivent être échangés dans cette
00:43:10première phase de cessez-le-feu.
00:43:12Pour le moment, il n'a toujours pas été
00:43:14libéré. Son ex-femme, Hadas,
00:43:16nous partage son sentiment.
00:43:18C'est de la joie
00:43:20et de la tristesse.
00:43:22Deux sentiments qui sont mélangés.
00:43:24Mais maintenant, je sens
00:43:26que je peux respirer.
00:43:28J'ai de l'air qui vient à l'intérieur de mes poumons.
00:43:30Je peux respirer
00:43:32parce que je pense qu'on n'a
00:43:34jamais été aussi proches.
00:43:36Cela fait plus d'un an
00:43:38qu'aucun signe de vie d'Ofer
00:43:40n'a été donné.
00:43:44Personne ne nous a confirmé
00:43:46que cela allait se produire.
00:43:48Mais j'y crois.
00:43:50Je n'arrête pas de pleurer
00:43:52depuis plusieurs jours
00:43:54car je ne pouvais pas croire
00:43:56que cela allait arriver.
00:43:58Sahar et Erez ont été enlevés
00:44:00avec leur père le 7 octobre.
00:44:02Libérés 52 jours après,
00:44:04leur reconstruction reste difficile.
00:44:08Tout doucement, ils vont mieux.
00:44:10Mais ils ne pourront pas aller mieux
00:44:12tant que leur père ne sera pas rentré.
00:44:14Je suis certaine que quand il
00:44:16rentrera et qu'ils n'auront plus
00:44:18d'honneur pour lui,
00:44:22les choses vont pouvoir
00:44:24commencer à aller mieux.
00:44:26Le gouvernement israélien
00:44:28a annoncé que huit otages
00:44:30avaient été tués sur la liste
00:44:32de ceux qui doivent être libérés.
00:44:34Les noms n'ont pas été donnés.
00:44:36Une torture psychologique pour les familles.
00:44:38Bien, on va évidemment
00:44:40continuer d'en parler.
00:44:42Je vous remercie Olivier Benkemoun.
00:44:44Autre actualité.
00:44:46Une lycéenne a été tuée.
00:44:48Il y a plus de 20 blessés.
00:44:50Nous allons nous y rendre également.
00:44:52Avec possiblement le conducteur du car
00:44:54qui a été testé positif
00:44:56aux stupéfiants.
00:44:58Après ce drame.
00:45:00Une jeune lycéenne qui a été
00:45:02tuée sur le cou.
00:45:04Nous y reviendrons juste après.
00:45:06Merci à vous.
00:45:12Merci d'être avec nous.
00:45:14C'est un drame terrible.
00:45:16Le ministre des Transports
00:45:18a été tué.
00:45:20Plus de 20 blessés.
00:45:22Plusieurs ministres
00:45:24doivent se rendre sur place.
00:45:26Une information
00:45:28qui est en cours.
00:45:30Le conducteur du car
00:45:32qui a été testé positif
00:45:34aux stupéfiants.
00:45:36C'est un drame terrible.
00:45:38Ce serait une responsabilité
00:45:40qui interroge largement.
00:45:42C'est un conducteur
00:45:44de car scolaire.
00:45:46Avec d'autres victimes,
00:45:48d'autres blessés très jeunes.
00:45:50Avec nos invités.
00:45:52Tuc Duhaldeny nous a rejoint.
00:45:54Merci d'être là.
00:45:56On va en parler.
00:45:58Je salue
00:46:00Jean-Christophe Couvy.
00:46:02Une première réaction
00:46:04de monsieur le policier.
00:46:06On attend la confirmation
00:46:08pour le conducteur de car.
00:46:10Conducteur
00:46:12d'adolescents,
00:46:14de lycéens.
00:46:16C'est terrible.
00:46:18Des enfants
00:46:20qui prennent les transports scolaires.
00:46:22On met la vie
00:46:24de nos enfants dans les mains
00:46:26de personnes qu'on ne connait pas.
00:46:28Ils sont censés être là
00:46:30pour les protéger.
00:46:32Il y a des métiers
00:46:34sur la route.
00:46:36Il faudrait beaucoup d'encadrement
00:46:38spécifique.
00:46:40On attend l'enquête.
00:46:42Mes collègues vont aller sur le terrain
00:46:44pour voir comment ça s'est passé.
00:46:46Si ce n'est pas une défaillance technique.
00:46:48Si c'est une défaillance du chauffeur.
00:46:50S'il est sous emprise des stupéfiants.
00:46:52A partir de là,
00:46:54on en tirera toutes les conséquences.
00:46:56Encore une fois,
00:46:58la drogue, aujourd'hui,
00:47:00touche toute la société.
00:47:02Ça met en péril l'équilibre de notre société.
00:47:04On voit bien que ça touche
00:47:06tous les éléments sociaux
00:47:08de notre société.
00:47:10C'est un vrai péril.
00:47:12On arrête pas de le dire.
00:47:14Il faut de la prévention,
00:47:16mais aussi de la répression.
00:47:18C'est tout sauf récréatif, la drogue.
00:47:20Pour l'instant,
00:47:22l'enquête démarre.
00:47:24Le ministre des Transports
00:47:26n'a pas encore confirmé l'hypothèse.
00:47:28Ce sont les premières
00:47:30pistes
00:47:32qui viennent à l'esprit.
00:47:34Il y a tout de suite des tests stupéfiants
00:47:36et autres,
00:47:38comme l'alcoolémie.
00:47:40Ceux qui nous regardent
00:47:42pensent que ce n'est pas possible.
00:47:44Un conducteur d'un car scolaire
00:47:46ne peut pas être fautif
00:47:48d'être dépendant
00:47:50à la drogue ou à l'alcool.
00:47:52C'est le mal-être de notre société.
00:47:54On voit que ça touche tout le monde,
00:47:56tous les pans.
00:47:58Ça touche la jeunesse.
00:48:00C'est là où il faut faire
00:48:02attention.
00:48:04Cette jeunesse va devenir adulte.
00:48:06Si elle s'habitue à consommer
00:48:08des stupéfiants,
00:48:10ils auront plus de revenus.
00:48:12Encore une fois,
00:48:14c'est ce qui touche notre société.
00:48:16On voit cette déferlante.
00:48:18C'est problématique.
00:48:20Ça fait des années qu'on voit
00:48:22la vague qui arrive
00:48:24sur notre pays
00:48:26et sur les pays européens.
00:48:28Il faut passer à la vitesse supérieure.
00:48:30Il y a une double responsabilité
00:48:32ou une double irresponsabilité.
00:48:34Il y a ce que dit Jean-Christophe,
00:48:36le contexte de drogue dans le pays.
00:48:38Là, il y a l'irresponsabilité
00:48:40de ce chauffeur
00:48:42alors qu'il est chargé
00:48:44de vie et de vie humaine,
00:48:46y compris de vie de jeunes enfants
00:48:48et d'adolescents.
00:48:50L'irresponsabilité de prendre
00:48:52ce type de stupéfiants
00:48:54alors qu'il travaille
00:48:56est néo-conditionnelle.
00:48:58C'est comme un chauffeur de bus
00:49:00qui serait sous l'emprise de l'alcool
00:49:02alors qu'il conduirait
00:49:04d'innocents ou d'enfants.
00:49:06C'est vraiment cette irresponsabilité
00:49:08qui est une information
00:49:10à prendre
00:49:12si jamais d'aventure
00:49:14s'était confirmée.
00:49:16Ce serait des circonstances
00:49:18totalement aggravantes.
00:49:20J'aurais une pensée
00:49:22pour la famille de cet adolescent
00:49:24décédé.
00:49:26On se projette tous
00:49:28quand on voit cette image.
00:49:30On voit la campagne française par excellence,
00:49:32celle qu'on connaît tous.
00:49:34Je pense que tout parent
00:49:36en regardant ces news
00:49:38se dit que ça aurait pu être son gamin.
00:49:40Les responsabilités
00:49:42vont devoir être tirées au clair.
00:49:44J'espère vivement
00:49:46qu'il n'y a pas eu une faute professionnelle
00:49:48commise par le chauffeur
00:49:50et de sa malheureux accident.
00:49:52Mais si confirmation il y a
00:49:54de la consommation de stupéfiants,
00:49:56je me demande
00:49:58quel message n'a pas encore été
00:50:00compris par ce chauffeur
00:50:02qui pourtant a été martelé
00:50:04depuis bien longtemps.
00:50:06Je pense qu'au-delà du message,
00:50:08ce serait une irresponsabilité
00:50:10totale.
00:50:12Là, en charge
00:50:14de la sécurité des enfants et des mineurs.
00:50:16C'est la faute professionnelle par excellence
00:50:18de consommer du stupéfiant ou de l'alcool
00:50:20quand on est chauffeur de bus
00:50:22de poids lourd.
00:50:24Ou prendre la voiture tout simplement.
00:50:26J'ai rien compris.
00:50:28On a souvent parlé ici
00:50:30du fait qu'il n'y a pas de campagne de prévention.
00:50:32Je ne lis pas du tout
00:50:34à ce drame.
00:50:36C'est vrai, on en a beaucoup parlé.
00:50:38Dans un pays qui se dit en guerre
00:50:40contre les narcotrafics
00:50:42et qui parle souvent
00:50:44des règlements de comptes,
00:50:46de la violence, il y a aussi
00:50:48une demande très présente.
00:50:50Il n'y a pas de campagne
00:50:52de prévention.
00:50:54Le problème
00:50:56des campagnes de prévention,
00:50:58c'est que si vous devez
00:51:00le faire, vous devez aussi
00:51:02commencer par reconnaître le fait que
00:51:04si les gens tombent dans le produit,
00:51:06c'est parce que le produit leur amène quelque chose.
00:51:08C'est le seul moyen pour faire relever la tête
00:51:10d'un consommateur pour qu'il vous écoute
00:51:12dans la deuxième étape où vous lui dites
00:51:14pour tout ce qu'il vous amène, tout ce qu'il vous enlève
00:51:16et tous les risques que vous prenez.
00:51:18Une autre chose qui m'interpelle,
00:51:20c'est que je me souviens qu'aux Pays-Bas,
00:51:22lorsqu'ils avaient mis en place une politique
00:51:24extrêmement libérale en matière de drogue,
00:51:26ils avaient néanmoins autorisé les entreprises
00:51:28et donc certaines entreprises
00:51:30dont le travail pouvait mettre
00:51:32les autres en danger,
00:51:34à opérer des contrôles réguliers sur leurs salariés
00:51:36quasiment tous les mois.
00:51:38Ils arrivaient à détecter...
00:51:40Un des problèmes,
00:51:42me semble-t-il,
00:51:44c'est que...
00:51:46Par exemple, on m'avait dit
00:51:48que sur certains produits, on pouvait tester positif
00:51:50mais par exemple, avoir consommé il y a 3 jours.
00:51:52Je ne sais pas si c'est toujours le cas,
00:51:54si on a approfondi un peu
00:51:56les choses,
00:51:58mais en tout cas, il y avait des contrôles qui étaient faits
00:52:00donc la libération de l'accès à la drogue
00:52:02s'était doublée
00:52:04de quelque chose de beaucoup plus coercitif
00:52:06au niveau de contrôle de certains...
00:52:08Quelques éléments donnés par
00:52:10les responsables sur place,
00:52:12l'élève décédé s'appelait Johanna,
00:52:14sur place,
00:52:16il y a, évidemment,
00:52:18de nombreux véhicules,
00:52:20une quarantaine de saports pompiers,
00:52:22la préfecture ajoute qu'un poste médical
00:52:24avancé a été déployé à proximité de l'accident.
00:52:26Vous imaginez tout le décorant
00:52:28par rapport à ce drame terrible.
00:52:30Tug du Haldenis,
00:52:32accident, malheureusement, terrible drame
00:52:34mais accident de la route,
00:52:36ou alors consommation des stupéfiants
00:52:38et là, évidemment, ça prend une toute autre
00:52:40tournure.
00:52:42J'ai l'impression qu'il n'y ait pas assez de campagnes
00:52:44de prévention contre la drogue dans ce pays,
00:52:46il y en a quand même régulièrement.
00:52:48En revanche, il y a clairement un problème
00:52:50de répression pénale sur les consommateurs.
00:52:52Qu'est-ce que risque aujourd'hui quelqu'un
00:52:54qui se fait arrêter avec, je ne sais pas,
00:52:5610 grammes d'herbe, 1 gramme de cocaïne,
00:52:58une barrette de shit, absolument rien.
00:53:00Vous n'allez même pas au commissariat,
00:53:02potentiellement.
00:53:04Si vous n'avez pas peur de la sanction,
00:53:06évidemment que vous continuerez à consommer.
00:53:08Je pense que peut-être que plus profondément
00:53:10derrière la consommation potentielle
00:53:12de ce chauffeur,
00:53:14il y a l'idée que de toute façon,
00:53:16il n'y a pas de sanctions dans ce pays,
00:53:18il y a un problème d'autorité
00:53:20et que comment quelqu'un qui
00:53:22effectivement conduit des enfants dans un car,
00:53:24c'est l'horreur absolue, et d'ailleurs,
00:53:26petite parenthèse, mais pour un élu,
00:53:28le ministre des Transports, le maire qui va sûrement
00:53:30se déplacer, ça c'est le scénario le pire.
00:53:32Edouard Philippe avait raconté
00:53:34durant ses dernières matignons,
00:53:36quand on est Premier ministre on voit un certain nombre de choses,
00:53:38le plus marquant qu'il avait eu, c'était de se rendre
00:53:40sur le lieu d'un accident de car.
00:53:42Ça peut paraître, entre guillemets, anecdotique,
00:53:44comparé à des crises budgétaires ou que sais-je,
00:53:46mais en fait c'est de l'horreur.
00:53:48C'est surtout à ce que ressentent les parents.
00:53:50C'est une espèce de prosaïsme dramatique
00:53:52face à des parents qui vous regardent
00:53:54avec des yeux comme ça, et Sarkozy avait raconté
00:53:56aussi des choses incroyables.
00:53:58Attendez, vous estimez que,
00:54:00la prévention, je ne sais pas si les campagnes
00:54:02sont là, mais pour quel effet ?
00:54:04On s'est souvent interrogé
00:54:06pourquoi un pays comme la France,
00:54:08largement en Occident, il y a une telle
00:54:10consommation quand même de stupéfiants.
00:54:12Et là je pense qu'à l'aune, si vraiment
00:54:14c'est confirmé, ça va être un scandale.
00:54:16Je ne sais pas de quelles informations vous disposez.
00:54:18Honnêtement, il faudrait réellement une vraie enquête sociale
00:54:20de la société en France
00:54:22de pourquoi effectivement on a le report
00:54:24des anxiolytiques, de la consommation d'anxiolytiques,
00:54:26de drogues, etc.
00:54:28Pour répondre, déjà,
00:54:30ce malheur
00:54:32fait un focus aussi sur la vie
00:54:34de nos enfants, c'est-à-dire qu'on
00:54:36parle toujours des quartiers,
00:54:38de certains quartiers
00:54:40qui sont prioritaires, etc.
00:54:42Mais les enfants des campagnes, c'est tous les jours,
00:54:44moi je vois mes filles, ils vont à la campagne et tout,
00:54:46tous les matins, elles se lèvent à 6h du matin,
00:54:48il faut qu'elles attendent le bus
00:54:50dans le froid, etc.
00:54:52Alors que d'autres ont tout en bas de chez eux.
00:54:54Et ça, ils ne se rendent pas compte aussi des fois, quand on a tout en bas de chez soi,
00:54:56et que les gamins justement des campagnes,
00:54:58ils ont une autre vie. Et tous les jours, on serre un peu les fesses
00:55:00parce qu'on se dit, mais est-ce que les gamins,
00:55:02le soir, justement, ils vont rentrer
00:55:04en chair et en os.
00:55:06Il y a ça aussi, c'est le risque d'accident,
00:55:08quand il pleut, quand il neige, le verglas, etc.
00:55:10Et de l'autre côté, effectivement, c'est pour tous
00:55:12les fans de la
00:55:14légalisation du cannabis,
00:55:16il faut voir un peu ce qui se passe aussi ailleurs,
00:55:18le Colorado par exemple. Moi j'ai regardé un petit peu,
00:55:20j'ai fait un focus, en fait,
00:55:22ils se sont rendus compte que les seniors
00:55:24ont triplé la consommation
00:55:26du cannabis,
00:55:28mais en échange,
00:55:30un dollar de taxe
00:55:32engrangé par la vente
00:55:34du cannabis, vous en dépensez 4,5
00:55:36justement dans tout ce qui est
00:55:38hospitalisation et social.
00:55:40Je regardais, donc c'est les dépenses
00:55:42qui ont augmenté,
00:55:44les dépenses de psy, d'assurance, d'assistanat,
00:55:46d'incurie sociale. Donc en fait, derrière
00:55:48toujours cette idée
00:55:50du cannabis récréatif,
00:55:52c'est super marrant, on fume son petit
00:55:54pétard le soir, etc. Le lendemain, on va au boulot,
00:55:56mais peut-être qu'on n'est pas non plus dans un bon état,
00:55:58ça incite aussi à l'alcool. Ce qu'il faut savoir,
00:56:00c'est que vous fumez six fois plus de goudron,
00:56:02et c'est la troisième cause de déclenchement
00:56:04d'infarctus du myocarde.
00:56:06Donc en fait, pour tous ceux qui pensent que le cannabis
00:56:08c'est super récréatif et c'est marrant,
00:56:10à la fin, il faut aussi se confronter
00:56:12au mur des réalités et ce que ça
00:56:14engrange derrière. Et là, tout ça, il faut faire des études
00:56:16d'impact. Et là, vous verrez bien que ça va
00:56:18coûter plus que ce que ça rapporte.
00:56:20En tout cas, semble-t-il, on n'est pas experts et on ne va pas
00:56:22s'inventer enquêteurs,
00:56:24c'est que le CAR a été le seul impliqué
00:56:26dans l'accident.
00:56:28Pour le moins...
00:56:30Accident, erreur humaine,
00:56:32en tout cas, il n'y a pas d'autre véhicule
00:56:34impliqué.
00:56:36L'élève à 15 ans,
00:56:38avait 15 ans, évidemment, pensé d'abord
00:56:40à sa famille. C'est vrai que là,
00:56:42l'accident, ce n'est pas une affaire
00:56:44politique, mais dans d'autres
00:56:46domaines, ça n'a rien à voir.
00:56:48Nous allons parler dans quelques instants,
00:56:50ça n'a rien à voir, je le redis, d'Elias,
00:56:52etc. Et c'est vrai qu'on a une jeunesse,
00:56:54mais que ce soit accidentel ou que ce soit des faits
00:56:56extrêmement d'une autre nature, très grave
00:56:58aujourd'hui, on a, depuis quelques semaines,
00:57:00quand même, des parents qui sont en deuil
00:57:02face à des moments insurmontables, face à des
00:57:04deuils insurmontables, donc c'est des pensées tout à fait
00:57:06naturelles. Bien sûr, et sur la
00:57:08question de la consommation de drogue,
00:57:10pour un peu essayer d'apporter de l'eau
00:57:12au moulin que ouvrait Jean-Christophe sur le sujet
00:57:14de la consommation, pourquoi
00:57:16les consommateurs de drogue sont de plus en plus nombreux en France
00:57:18et plus généralement en Occident,
00:57:20je pense que derrière la consommation de drogue,
00:57:22mais aussi d'anxiolithiques, d'antidépresseurs, etc.,
00:57:24il y a une forme aussi de
00:57:26mal-être social contemporain, et je
00:57:28mettrais peut-être ça en parallèle avec ce qui a touché
00:57:30l'Europe au XIXe siècle, c'est-à-dire
00:57:32l'alcoolisme. L'alcoolisme s'est
00:57:34répandu comme une traînée de poudre à l'aune de la révolution
00:57:36industrielle, et c'était aussi
00:57:38le mal-être de beaucoup de populations,
00:57:40je ne suis en rien en train de justifier s'il était positif
00:57:42aux stupéfiants, évidemment,
00:57:44mais je le dis, c'est mieux de le dire,
00:57:46mais je pense qu'il y a derrière cette consommation
00:57:48de stupéfiants croissants, ce
00:57:50mal-être aussi, et donc je suis tout à fait d'accord
00:57:52sur le volet répressif, mais il faut aussi
00:57:54penser, à mon avis, cette question en amont,
00:57:56et comment la société peut donner d'autres
00:57:58voies, comment dirais-je,
00:58:00dans l'éducation, dans
00:58:02des promesses, etc., pour réfléchir
00:58:04à la raison. Et vous avez raison, mais on n'arrive
00:58:06même pas à poser un diagnostic sur lequel on serait d'accord
00:58:08toute la classe politique déjà, puisque certains veulent
00:58:10la dépénalisation du
00:58:12cannabis, nous en sommes là. Dans mon esprit, c'est une solution
00:58:14à ce que j'ai décrit. Si ça permet de relancer le débat,
00:58:16oui, effectivement. On pourrait y voir
00:58:18là où il y a pas de vertu. Il n'y a pas de fait divers
00:58:20qui viennent illustrer les dangers de la
00:58:22consommation du cannabis, c'est vrai qu'on est tous
00:58:24enclins, au bout de quelques mois,
00:58:26à se dire, effectivement, peut-être que... Est-ce qu'on ne devrait pas
00:58:28dépénaliser ? Il y a peut-être quelque chose de... Je veux dire,
00:58:30si c'est une drogue, effectivement, ça a des effets sur le comportement
00:58:32des gens. Bien sûr. Il y a quelque chose de très fort
00:58:34dans notre société aujourd'hui, c'est-à-dire
00:58:36que tout ce qui a fait notre prospérité,
00:58:38l'arrivée d'une classe moyenne,
00:58:40ce qui nous a aussi unifiés en tant
00:58:42que peuple, est en train de disparaître. Autrement dit,
00:58:44les inégalités explosent,
00:58:48se réduirent de plus en plus, et les gens ne se
00:58:50projettent plus dans l'avenir, parce qu'eux,
00:58:52ils n'imaginent pas que leur avenir
00:58:54demain puisse être meilleur que ce qu'ils ont aujourd'hui.
00:58:56La seule chose qu'ils imaginent,
00:58:58c'est un déclin, un déclin collectif
00:59:00et un déclin personnel.
00:59:02Donc, dans cette crise-là,
00:59:04oui, effectivement,
00:59:06soit vous buvez,
00:59:08soit, tout simplement, parce qu'il n'y a pas
00:59:10d'action, il n'y a plus de parti politique,
00:59:12vous n'avez plus d'utopie qui vous donne envie de vous lever
00:59:14le matin. Qu'est-ce qui vous reste ?
00:59:16Eh bien, quelque chose qui vous fait comme une espèce
00:59:18de gros doudou autour de vous et qui
00:59:20amortit le choc du réel ou qui vous
00:59:22permet de ne pas l'affronter ou de
00:59:24l'oublier avant même qu'il ne vous atteigne.
00:59:26Et donc, ce que ça raconte aussi, malgré
00:59:28tout, c'est effectivement un
00:59:30nihilisme, mais qui n'est pas un nihilisme,
00:59:32j'allais dire individuel. C'est vraiment une forme
00:59:34de nihilisme collectif.
00:59:36Et voilà, et là-dessus,
00:59:38je pense qu'aujourd'hui,
00:59:40politiquement, on a zéro réponse
00:59:42et qu'institutionnellement,
00:59:44le recul des garanties que l'on offre aux gens
00:59:46font qu'ils sont en plus extrêmement
00:59:48exposés. Et la drogue, c'est une manière
00:59:50de fuir comme une autre.
00:59:52Pensez évidemment
00:59:54aux parents de Johanna,
00:59:5615 ans, on va revenir sur ce drame.
00:59:58Toute autre chose, je vous le disais, puisqu'on a parlé
01:00:00d'Elias, vous savez que l'enquête se poursuit
01:00:02après la mort de cet adolescent, 14 ans,
01:00:04poignardé à Paris. Les deux suspects
01:00:06âgés de 16 et 17 ans sont bien connus.
01:00:08Là, c'est vraiment un euphémisme.
01:00:10Des services de police, c'est un pédigré
01:00:12judiciaire édifiant, comme nous le rappelle
01:00:14Adrien Spiteri.
01:00:16Devant les grilles
01:00:18du centre sportif Jules Noël,
01:00:20où le drame a eu lieu, des fleurs,
01:00:22des bougies, mais aussi un mot ont été déposés
01:00:24pour rendre hommage à Elias.
01:00:26Le jeune homme a été tué vendredi
01:00:28pour avoir refusé de donner son téléphone
01:00:30portable à deux individus mineurs
01:00:32bien connus de la justice.
01:00:34Le premier suspect, âgé de 17 ans,
01:00:36commence son parcours de délinquant en 2021
01:00:38avec un port d'armes prohibé
01:00:40et un vol aggravé.
01:00:42En 2023, il est cope d'un avertissement judiciaire
01:00:44pour un vol avec port d'armes
01:00:46et extorsion. Cela n'empêchera
01:00:48pas la récidive. En 2024,
01:00:50il est interpellé pour une conduite sans permis
01:00:52puis pour un vol avec violence.
01:00:54Le second suspect, âgé de 16 ans,
01:00:56qui a reconnu être l'auteur du coup de couteau
01:00:58est aussi défavorablement
01:01:00connu de la justice. En 2021,
01:01:02il commence par un vol en réunion.
01:01:04Puis les choses s'accélèrent en 2023.
01:01:06Il est condamné à une mesure éducative
01:01:08judiciaire pour des violences en réunion,
01:01:10des vols avec extorsion
01:01:12ou encore des ports d'armes prohibés.
01:01:14En 2024, ils avaient été
01:01:16interpellés ensemble pour vols
01:01:18avec violence. En attente de l'audience,
01:01:20ils avaient interdiction d'entrer
01:01:22en contact, mais ni eux ni leurs parents
01:01:24ne se rendront à l'audience le 25 novembre.
01:01:26L'affaire est alors renvoyée
01:01:28au 3 juin 2025.
01:01:30Le parquet des mineurs de Paris avait
01:01:32demandé un contrôle judiciaire,
01:01:34mais le tribunal pour enfants en a décidé autrement.
01:01:38Est-ce que dans un tel contexte, c'est une forme
01:01:40de non-assistance à jeunesse en danger ?
01:01:42Oui.
01:01:44Vous le dites collégialement ?
01:01:46Oui, franchement, oui.
01:01:48Encore une fois,
01:01:50les policiers avaient fait le boulot.
01:01:52C'est-à-dire que ce sont des gamins qui sont identifiés,
01:01:54qui ont un parcours délinquant, qui à un moment donné,
01:01:56ils n'ont jamais de stop. Jamais on leur dit
01:01:58que c'est pas bien. La prochaine fois,
01:02:00je vais être très méchant, très sévère.
01:02:02En fait, ça n'arrive jamais.
01:02:04Aujourd'hui, c'est l'échelle des valeurs.
01:02:06C'est ce qui se passe dans notre pays.
01:02:08Là, il y a deux jours, il y a un jugement qui s'est fait
01:02:10sur une personne qui avait fait un refus d'obtempérer
01:02:12et qui avait shooté
01:02:14un policier à moto
01:02:16en Alsace, le policier municipal.
01:02:18Le gamin était condamné à
01:02:20150 euros d'amende, 4 mois de prison et exsurci.
01:02:22Bon, prison, il n'en fera jamais.
01:02:24150 euros d'amende, qu'est-ce que c'est, 150 euros d'amende ?
01:02:26J'ai regardé. C'est ce que vous avez,
01:02:28par exemple, si vous pêchez
01:02:30dans des heures
01:02:32non prévues par la loi, par exemple.
01:02:34Ou si vous oubliez de mettre
01:02:36un clignotant pour changer de voie.
01:02:38Donc, en fait, la vie d'un policier,
01:02:40ça vaut autant que de pêcher en dehors des
01:02:42heures légales. Voilà, c'est 150 euros.
01:02:44Mais franchement, c'est l'échelle des valeurs. Et ça, les gens ne le
01:02:46comprennent plus. Et donc, quand à un
01:02:48moment donné, vous n'arrivez pas à endiguer cette violence
01:02:50des jeunes, parce qu'encore une fois,
01:02:52il faut faire le bilan de ce qui se passe
01:02:54en France aujourd'hui. En France,
01:02:56c'est 1000 agressions par jour, 3 meurtres
01:02:58par jour, 600 cambriolages par jour,
01:03:001500 actes de vandalisme
01:03:02par jour. Tout à l'heure, j'étais en train de discuter
01:03:04avec la télé tchèque. Les tchèques, ils ne comprennent
01:03:06pas. Parce que la France, attention, c'est aussi
01:03:08l'image que l'on a et qu'on renvoie dans le monde
01:03:10entier. Les tchèques sont horrifiés par ce qui
01:03:12se passe en France. Et comme je l'ai dit hier et avant-hier
01:03:14et je le redis, bientôt, on ne parlera
01:03:16plus de mexicanisation, on parlera de francisation.
01:03:18Et dans les pays européens, on dira
01:03:20regardez l'exemple de la France, c'est tout sauf ce qu'il
01:03:22faut faire. Parce qu'on a encore une fois
01:03:24une idéologie, on a le droit
01:03:26aujourd'hui individuel qui a pris le pas
01:03:28sur le droit collectif. C'est-à-dire qu'on ne protège
01:03:30plus les citoyens, on protège que
01:03:32l'individu. Mais je suis désolé, à un moment donné, il faut
01:03:34passer à la vitesse supérieure et mettre la boîte sport.
01:03:36Est-ce qu'il y a un aspect
01:03:38culturel ?
01:03:40Est-ce qu'il y a un aspect culturel ?
01:03:42Beaucoup parlent de la multiplication des attaques au couteau.
01:03:44On va écouter dans quelques instants, il était notre invité
01:03:46hier, le docteur Maurice Berger. Est-ce que
01:03:48cette multiplication, cette systématisation
01:03:50de l'usage du couteau doit nous interroger
01:03:52aussi ?
01:03:54C'est effectivement
01:03:56un fait de société, ça n'est pas un fait divers
01:03:58puisque c'est prouvé dans la durée, c'est prouvé
01:04:00dans la systématisation, c'est prouvé dans les
01:04:02chiffres que donnent notamment
01:04:04le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Justice.
01:04:06Donc ce n'est pas quelque chose qui est
01:04:08exorbitant
01:04:10du droit commun, ces attaques au couteau.
01:04:12C'est évidemment un constat
01:04:14que l'on partage tous. Mais le politique
01:04:16a une large responsabilité.
01:04:18Les magistrats appliquent la loi. Je me souviens
01:04:20des lois Belloubet,
01:04:22des lois Taubira sur
01:04:24l'anticorrectionnalisation des mineurs,
01:04:26la loi Belloubet qui refusait justement
01:04:28l'incarcération en
01:04:30deçà d'un mois. Donc il y a aussi une idéologie
01:04:32plutôt à gauche qui
01:04:34a favorisé cette multiplication
01:04:36de la violence des mineurs extrêmes
01:04:38comme l'appelle Maurice Berger.
01:04:40Donc d'une part il y a la responsabilité
01:04:42du législateur quant à l'ultraviolence
01:04:44des mineurs, mais il y a
01:04:46également un biais politique qui est partagé
01:04:48par certains, et notamment le chef
01:04:50de l'État, qui lorsque Nael
01:04:52a été tué
01:04:54suite à un refus d'obtempérer,
01:04:56n'a pas hésité à qualifier la mort de Nael
01:04:58d'inexcusable et d'inacceptable.
01:05:00Je suis désolée, il a eu sa minute
01:05:02de silence à l'Assemblée nationale,
01:05:04Philippine l'a eu, mais Philippine l'a eu
01:05:06grâce à qui ? Grâce à l'opinion publique
01:05:08qui a été extrêmement choquée
01:05:10du viol et de l'assassinat de cette jeune femme.
01:05:12Et je rappelle même que la mère d'Hidalgo
01:05:14avait indiqué que le visage
01:05:16de Philippine buit glace et le sang.
01:05:18Donc il y a aussi, pardon,
01:05:20certains enfants,
01:05:22certaines morts qui se valent, et d'autres pas,
01:05:24suivant l'idéologie politique
01:05:26de certains... Vous avez raison Sabrina, je précise,
01:05:28pour la maire de Paris, c'était parce qu'il y avait
01:05:30des affiches où il était écrit
01:05:32qu'elle a été tuée par
01:05:34une personne inoculée,
01:05:36et elle avait réagi à ça.
01:05:38Ecoutez tout d'abord, et réagissez juste après,
01:05:40chère Tugdjeldeni, justement le docteur Maurice Berger
01:05:42sur la multiplication des attaques au couteau,
01:05:44cela va nourrir votre propos, certainement.
01:05:46Il y a des quartiers où tous les jeunes ont un couteau,
01:05:48qu'ils appartiennent à une famille clanique
01:05:50ou pas.
01:05:52On est redevenu à
01:05:54pratiquement l'époque des cotes de mailles,
01:05:56où tout le monde avait une dague sur lui,
01:05:58et pour ma part, je pense
01:06:00que tout port d'un couteau
01:06:02dans l'espace public
01:06:04doit être automatiquement sanctionné
01:06:06par une courte peine de prison.
01:06:08Il n'y a pas de détail.
01:06:10Avoir un couteau sur soi signifie qu'on a déjà
01:06:12une représentation
01:06:14de la relation à autrui
01:06:16qui peut se terminer à coup de couteau
01:06:18et non pas par la parole.
01:06:20En fait, je pense qu'effectivement,
01:06:22il faut traiter l'angle
01:06:24culturel du problème.
01:06:26L'ensauvagement,
01:06:28c'est un mot qui a fait florès
01:06:30ces dernières années, notamment dans la bouche de Gérald Darmanin,
01:06:32mais en fait, ça remonte à un essai d'une
01:06:34intellectuelle qui s'appelle Thérèse Delpech
01:06:36qui a publié en 2005
01:06:38l'ensauvagement, et c'est sur le
01:06:40retour de la barbarie au XXIe siècle.
01:06:42Et sa définition de l'ensauvagement
01:06:44est à la fois très courte
01:06:46et précise. C'est une sauvage
01:06:48indifférence à la vie humaine.
01:06:50C'est ça, l'ensauvagement.
01:06:52C'est les pénaltys dans la tête, comme vous voyez tous les jours
01:06:54quand vous voyez des vidéos sur les réseaux sociaux
01:06:56de bagarres ou de lynchages.
01:06:58C'est le coup de couteau
01:07:00à la guillotière à Lyon
01:07:02hier dans le métro.
01:07:04C'est-à-dire que la vie et la mort,
01:07:06qui sont quand même des concepts
01:07:08philosophiques de base
01:07:10pour faire une société et vivre ensemble,
01:07:12véritablement, n'ont tout d'un coup
01:07:14plus aucune signification
01:07:16et plus de
01:07:18substance, plus de
01:07:20signification dans la tête des
01:07:22cérébrés.
01:07:23Mais alors, est-ce qu'ils sont récupérables ? La question a été posée...
01:07:25Pardon, mais je pense que ça aussi a un rapport avec l'immigration.
01:07:27On ne le dit pas trop dans le cadre des liens.
01:07:29Il y a au moins un des deux
01:07:31mis en cause
01:07:33qui est issu de l'immigration. Alors, il y a sûrement des papiers français,
01:07:35il n'y a aucun doute là-dessus.
01:07:37Mais l'immigration, pourquoi
01:07:39c'est un sujet majeur ? Ce n'est pas qu'une question
01:07:41de flux migratoire, de quotas, de
01:07:43nombres. C'est une question de codes sociaux, de représentation
01:07:45du monde. Je veux dire, il faut arrêter d'être prétentieux
01:07:47et de croire que la France peut, tout d'un coup,
01:07:49imposer son modèle culturel
01:07:51et ses codes sociaux à des millions de gens.
01:07:53L'assimilation, ça se fait
01:07:55à petits pas,
01:07:57année après année, par petits groupes,
01:07:59etc. Ce serait vraiment
01:08:01très orgueilleux de penser que tout d'un coup, on peut
01:08:03transformer des gens qui n'ont pas les mêmes codes sociaux,
01:08:05qui n'ont pas la même notion de la vie
01:08:07eux-mêmes, qui n'ont pas la même notion de ce qu'est un couteau,
01:08:09effectivement, rentrer sur ce territoire
01:08:11de manière aussi massive.
01:08:13Et donc, c'est effectivement...
01:08:15Pardonnez-moi, il y a une chose que je ne comprends pas.
01:08:17C'est culturel, mais de l'autre côté
01:08:19de la Méditerranée, j'en viens,
01:08:21je pense que c'est puni aussi.
01:08:23Mais bien sûr, de l'autre côté de la Méditerranée...
01:08:25Vous portez un couteau, vous allez en prison.
01:08:27C'est culturel, mais ça ne veut pas dire que c'est la culture
01:08:29de certains pays. Il n'y a pas un pays dans le monde
01:08:31qui fonctionne comme ça. Moi, je pense qu'il y a un manque, surtout,
01:08:33pardonnez-moi, un sentiment de l'impunité. Ce n'est plus un sentiment
01:08:35d'ailleurs, c'est une impunité qu'ils savent
01:08:37qui en joue. Une autorité
01:08:39absente qui dit que tout est permis.
01:08:41Parce que le quart
01:08:43de ce qu'ils font,
01:08:45j'allais dire, dans d'autres pays,
01:08:47je pense qu'on
01:08:49pouvait certifier, ce n'est pas possible.
01:08:51Vous vous retrouvez en prison
01:08:53pendant vraiment des années.
01:08:55Expliquez-moi l'aspect culturel.
01:09:01En théorie, quand vous êtes dans des sociétés
01:09:03démocratiques, la norme
01:09:05est censée être intégrée. Donc, finalement,
01:09:07l'intervention de la police, j'allais dire,
01:09:09l'aspect gourdin, n'arrive
01:09:11qu'en dernière minute et on n'en a pas besoin
01:09:13pour les trois quarts des gens. Quand vous êtes
01:09:15dans des sociétés autoritaires,
01:09:17il n'y a aucune intégration de la norme.
01:09:19La logique est clanique,
01:09:21il n'y a pas de bien, il n'y a pas de mal, il y a ce qui est bon pour moi,
01:09:23il y a ce qui est bon. Mais en revanche, vous avez
01:09:25une police extrêmement brutale et
01:09:27violente qui va faire respecter des limites
01:09:29qui sont les limites du chef
01:09:31ou les limites...
01:09:33Elle le fera respecter de façon extrêmement brutale
01:09:35mais parce qu'elle n'attend aucune intégration
01:09:37de la norme, de ce qu'elle a en face.
01:09:39Donc, ça parle aussi d'une
01:09:41dégradation et d'une décivilisation
01:09:43à l'intérieur de nous.
01:09:45C'est très juste ce que dit Céline, parce que, vous savez,
01:09:47après les émeutes, il y a un psychiatre
01:09:49qui a reçu bon nombre
01:09:51de ses émeutiers qui s'appelle Ruben Rabinovitch
01:09:53qui a donné quelques interviews
01:09:55très intéressantes et il explique ça très bien
01:09:57comme le dit Céline. Il explique que
01:09:59l'organisation sociale et psychique
01:10:01de ces émeutiers, elle s'organise
01:10:03autour du clan et de la
01:10:05logique clanique. Et dans
01:10:07l'ordonnancement de la logique
01:10:09clanique, le clan est largement supérieur
01:10:11aux lois de la République et le fait que
01:10:13la loi interfère dans
01:10:15la logique clanique leur est insupportable.
01:10:17La loi est considérée
01:10:19comme un corps indifférencié
01:10:21et à partir du moment où,
01:10:23individuellement, parce qu'il est là aussi le drame,
01:10:25c'est vous qui parliez tout à l'heure
01:10:27d'assimilation, c'est qu'à partir du moment
01:10:29où on veut s'extraire du clan,
01:10:31où on veut exprimer son individualité,
01:10:33sa singularité, pire encore,
01:10:35son appartenance à la nation
01:10:37française, le conflit de loyauté
01:10:39s'abat sur vous et vous tue
01:10:41socialement, économiquement, parfois même
01:10:43physiquement. D'où l'importance,
01:10:45tout en restant dans l'état de droit et évidemment les règles
01:10:47démocratiques d'une autorité qui
01:10:49infuse. Alors vous allez voir, puisqu'on va revenir
01:10:51au cas de l'influenceur algérien,
01:10:53ça nous permettra aussi d'évoquer
01:10:55une personnalité que vous avez mise à la une
01:10:57de la nouvelle formule de valeurs
01:10:59actuelles qui est évidemment
01:11:01le patronat. Voilà, tous en cœur.
01:11:03Et si c'était lui, alors vous allez
01:11:05tout nous dire. La question se pose. Eh oui, elle se pose.
01:11:07Vous nous direz si c'est un camouflet, ce qui s'est passé
01:11:09autour de l'influenceur algérien. Les méthodes
01:11:11du ministre de l'Intérieur, c'est vrai
01:11:13qu'il parle vrai, qu'il parle directement
01:11:15et les Français le reconnaissent.
01:11:17Une courte pause et on en parle.
01:11:23Merci d'être avec nous.
01:11:25À l'actualité, vous le savez, hélas, c'est une lycéenne
01:11:27qui a perdu la vie et 20 blessés
01:11:29dans l'accident d'un car scolaire.
01:11:31Selon des médias
01:11:33et selon le Figaro, le conducteur
01:11:35aurait été testé positif.
01:11:37Le car est le seul véhicule
01:11:39impliqué dans l'accident. Selon la
01:11:41préfecture de Rélois, une quarantaine
01:11:43de sapeurs-pompiers ont été
01:11:45déployés. Toujours selon le Figaro,
01:11:47le conducteur a effectué un test
01:11:49salivaire en vue d'un prélèvement qui s'est
01:11:51révélé très rapidement positif
01:11:53aux stupéfiants. Le car s'est couché
01:11:55comme vous le voyez sur cette image
01:11:57sur la voie.
01:11:59Les responsables politiques, en tous les cas, le ministre des
01:12:01transports est déjà sur place. La ministre de l'Éducation
01:12:03va se rendre et
01:12:05c'est vrai que c'est une procédure. Maintenant, Jean-Christophe
01:12:07Couvy va se mettre
01:12:09en place et effectivement,
01:12:11pour ce qui est du conducteur de car,
01:12:13il va être interpellé.
01:12:15Bien sûr. Et puis là, il y a l'enquête
01:12:17de l'accident avec des collègues
01:12:19spécialistes. Alors, je ne sais pas si
01:12:21c'est dans une gendarmerie
01:12:23à Manitoulère où... Oui, je vois la gendarme.
01:12:25Mais c'est pareil, ils ont des spécialistes comme nous,
01:12:27on en a aussi. C'est-à-dire qu'ils vont
01:12:29faire des constatations sur place.
01:12:31Est-ce qu'il y a eu un coup de freinage ?
01:12:33Est-ce qu'il y a des traces sur la route ?
01:12:35Comment était la chaussée ? Est-ce que c'était glissant ?
01:12:37Et après aussi, le bus, l'analyse technique
01:12:39et technologique du bus. Est-ce que
01:12:41le freinage était à jour ?
01:12:43Et là, effectivement,
01:12:45maintenant qu'on a détecté,
01:12:47dépisté que le chauffeur...
01:12:49Moi, je parle toujours avec des guillemets parce qu'on n'est pas
01:12:51dans la procédure, mais serait positif
01:12:53à des substances illicites.
01:12:55Effectivement, derrière, il va falloir
01:12:57l'entendre, savoir quand est-ce qu'il a pris,
01:12:59savoir si la dose
01:13:01qui va être prise dans le sang,
01:13:03dans la prise de sang, est conforme
01:13:05à ce qu'il dit, etc. Donc voilà. Et après,
01:13:07il y a cette enquête qui ne fait que commencer.
01:13:09Mais le politique, effectivement, là, est confronté
01:13:11à la réalité. Et on a beau dire,
01:13:13sur des plateaux, tout ce qu'on veut
01:13:15ou dans certains endroits, n'empêche que quand vous êtes
01:13:17face à, justement, des arrois des parents,
01:13:19les yeux dans les yeux et la douleur
01:13:21des gens, là, vous savez vraiment ce que
01:13:23c'est entre le discours d'un côté et
01:13:25les faits. Et nous, les policiers, en fait,
01:13:27on est toujours les premiers à arriver avec les pompiers,
01:13:29les services de secours, et nous, on voit la détresse
01:13:31des gens. Et en fait, on est les premiers,
01:13:33justement, des fois, à leur donner une épaule,
01:13:35à essayer de les réconforter
01:13:37et ce côté chaleureux.
01:13:39Mais effectivement, et ça, vous savez,
01:13:41vous avez cette
01:13:43résilience, mais en même temps,
01:13:45vous prenez à chaque fois une part
01:13:47du malheur des gens dans votre
01:13:49intimité, et jusqu'au jour où,
01:13:51des fois, c'est la petite goutte d'eau qui fait
01:13:53déborder le vase, et vous ne pouvez plus supporter.
01:13:55– Et vous vous souvenez, dans l'affaire Pierre Palmad,
01:13:57il avait été question des tests
01:13:59pris au hasard, des tests
01:14:01pour les stupéfiants, comme on fait un test d'alcoolémie,
01:14:03évidemment, au volant,
01:14:05et puis on n'a plus tellement entendu
01:14:07parler. – Vous en avez,
01:14:09quotidiennement, vous avez la police, la gendarmerie,
01:14:11lorsqu'ils font des contrôles de police route,
01:14:13qui procèdent à des tests salivaires.
01:14:15– C'est vraiment rare,
01:14:17ce n'est pas très fréquent, ce n'est pas institutionnalisé.
01:14:19– Peut-être qu'ils ont plus de ballons.
01:14:21– Peut-être qu'ils ont plus de matériel de ballon.
01:14:23– Alors, il y a deux choses.
01:14:25La première, c'est que toute personne qui
01:14:27prend la route est quand même assez rarement contrôlée.
01:14:29Globalement, quand vous êtes sur la route,
01:14:31vous n'êtes pas arrêté tous les jours par les gendarmes.
01:14:33Pour la simple et bonne raison que les gendarmes
01:14:35ne peuvent pas arrêter tout le monde non plus.
01:14:37Mais, pratiquement, systématiquement, dans des véhicules
01:14:39de premier marché de la gendarmerie,
01:14:41vous avez des tests salivaires pour les tests stupéfiants.
01:14:43Et ils sont procédés lorsque vous avez un contrôle.
01:14:45Vous sentez la personne, vous vous dites,
01:14:47tiens, il y a quelque chose qui ne va pas bien,
01:14:49je vais faire un contrôle d'alcoolémie,
01:14:51je vais faire le contrôle stupe.
01:14:53Ou bien, sur des accidents de la circulation,
01:14:55c'est systématiquement fait.
01:14:57Après, pour revenir à ce dossier précisément,
01:14:59pour savoir ce qui s'est passé,
01:15:01vous allez avoir l'audition du chauffeur,
01:15:03qui peut reconnaître aussi les faits,
01:15:05et avoir une culpabilité énorme,
01:15:07peu importe la cause de l'accident,
01:15:09je m'en voudrais toute ma vie, etc.
01:15:11Et vous allez avoir tous ces élèves qui étaient présents,
01:15:13sauf malheureusement la fille qui est décédée,
01:15:15mais qui vont pouvoir aussi témoigner
01:15:17de ce qui s'est passé.
01:15:19Donc, il y a une enquête qui va avoir lieu,
01:15:21et le procureur de la République
01:15:23ne manquera pas de nous en tenir informé,
01:15:25de nous dire quelles sont les premières conclusions.
01:15:27Et donc, on évoquera évidemment ces informations.
01:15:29La justice, vous le savez, a suspendu
01:15:31l'expulsion vers l'Algérie de l'influenceur,
01:15:33ou plutôt du propagandiste de haine,
01:15:35Doualem. Je voudrais qu'on écoute
01:15:37la réaction de Marine Le Pen,
01:15:39hier chez nos confrères de LCI.
01:15:41Elle avait pris un petit peu ses distances,
01:15:43en tout cas elle ne manifestait pas
01:15:45un enthousiasme débordant
01:15:47à l'égard des méthodes de Donald Trump,
01:15:49sauf dans le domaine des expulsions
01:15:51et dans le domaine migratoire.
01:15:53Écoutons-la.
01:15:55Je ferai exactement ce qu'a fait
01:15:57Donald Trump avec la Colombie.
01:15:59Exactement.
01:16:01C'est-à-dire que vous ne reprenez pas,
01:16:03vous ne respectez pas le droit international,
01:16:05il n'y a plus aucun transfert d'argent
01:16:07vers l'Algérie,
01:16:09il n'y a plus un seul visa,
01:16:11il y a évidemment la dénonciation,
01:16:13mais ça de toute façon il faut le faire,
01:16:15nonobstant le comportement d'Algérie
01:16:17de la Convention de 68,
01:16:19il n'y a aucun visa non plus pour les dirigeants algériens,
01:16:21il y a effectivement une attention portée
01:16:23aux biens détenus
01:16:25par les dirigeants algériens,
01:16:27il y a des mesures,
01:16:29ce qu'on appelle des mesures de rétorsion,
01:16:31qui sont tout à fait naturelles.
01:16:33C'est une question de respect de la France,
01:16:35de respect de notre souveraineté,
01:16:37du respect du droit international,
01:16:39enfin pourquoi fait-on preuve
01:16:41d'une telle faiblesse
01:16:43avec des pays qui nous crachent au visage
01:16:45matin, midi et soir ?
01:16:47Alors pourquoi, selon vous ?
01:16:49Pourquoi on ne fait pas du Trump ?
01:16:51Non, alors pourquoi on fait preuve de faiblesse ?
01:16:53Pourquoi on ne fait pas du Trump ?
01:16:55Parce qu'on a Emmanuel Macron au pouvoir.
01:16:57Parce qu'on a Emmanuel Macron au pouvoir.
01:16:59Non, mais c'est une question.
01:17:01Emmanuel Macron qui va au Maroc
01:17:03être bel attard, tout est dit.
01:17:05Il y a un moment où il faut dire
01:17:07les choses telles qu'elles sont.
01:17:09On ne le voit pas du tout, ce Président de la République.
01:17:11On ne l'entend plus, il a disparu.
01:17:13Tout est concentré sur le gouvernement
01:17:15qui lui essaye d'agir, parce que M. Rotaillot
01:17:17essaye d'agir à des positions politiques
01:17:19fortes, mais il n'a pas le pouvoir.
01:17:21Et celui qui a le pouvoir, qui est le Président de la République,
01:17:23comme le veut la Ve République, il n'est pas là.
01:17:25Il a disparu. Et on peut parler
01:17:27de tous les sujets d'actualité, on a parlé de Mayotte,
01:17:29de Titelias, etc. Emmanuel Macron est Président
01:17:31de la République depuis 2017. Est-ce qu'il nous avait
01:17:33vraiment fait une réforme qui permette
01:17:35notamment de pouvoir lutter
01:17:37contre l'indélinquance chez les mineurs, avec des sanctions
01:17:39rapides, des peines courtes ? Non.
01:17:41Est-ce que sur Mayotte, il a assuré l'intégrité
01:17:43du territoire national ? Non.
01:17:45Il est absent, et il est
01:17:47pire que ça.
01:17:49On va voir votre une.
01:17:51Malheureusement, c'est plus diffus
01:17:53et plus profond que la seule responsabilité
01:17:55d'Emmanuel Macron.
01:17:57Quand je dis profond, c'est en termes de temporalité.
01:17:59Ce qu'on paye, c'est notre
01:18:01culpabilité. C'est-à-dire qu'on ne s'est jamais remis
01:18:03de la colonisation
01:18:05et qu'imaginez l'inverse.
01:18:07C'est-à-dire que s'il y avait une forte
01:18:09immigration française aujourd'hui en Algérie,
01:18:11si les Français
01:18:13étaient la nationalité la plus représentée
01:18:15dans les prisons algériennes,
01:18:17et que vous aviez un Youtubeur français
01:18:19ou d'origine française
01:18:21en Algérie, qui passerait son temps à cracher
01:18:23sur l'Algérie, que l'Algérie est renverrée
01:18:25en France et la France refuserait
01:18:27de reprendre ce ressortissant et le renverrait en Algérie.
01:18:29Vous voyez tout de suite cette
01:18:31mauvaise dystopie.
01:18:33Ça n'existe pas et ça n'existe pas pour une raison
01:18:35culturelle. C'est-à-dire qu'effectivement, pour l'Algérie,
01:18:37c'est une rente mémorielle de cracher sur la France
01:18:39et pour la France, c'est devenu un réflexe pavlovien
01:18:41d'accepter son statut de paillasson.
01:18:43Il va juste falloir à un moment relever la tête
01:18:45et bomber le torse et effectivement
01:18:47ne plus être entravé par l'État de droit, mais c'est d'abord dans la tête
01:18:49que ça se casse.
01:18:50D'autant que le parcours mémoriel, la repentance,
01:18:52on l'a fait et suffisamment fait.
01:18:54Un mot quand même sur celui qui a dénoncé
01:18:56cela, parce que dans les mots, on va voir
01:18:58votre une valeur actuelle
01:19:00avec cette nouvelle formule,
01:19:02nouvel habillage, tout est
01:19:04nouveau. Peut-être même
01:19:06Bruno Rotaillot.
01:19:08C'est une nouvelle maquette
01:19:10sur la forme avec
01:19:12assez classiquement une recherche
01:19:14d'élégance et d'épouser
01:19:16les codes de la modernité parce qu'on peut être
01:19:18conservateur et en même temps
01:19:20de son temps, ce n'est pas
01:19:22incompatible, mais sur le fond c'est
01:19:24l'idée de...
01:19:26La nouvelle devise du journal c'est la droite mérite le meilleur.
01:19:28La mérite le meilleur, je le dis un peu trop vite,
01:19:30parce que je pense qu'être de droite c'est aussi
01:19:32une exigence. Justement la gauche
01:19:34ou les progressistes ont tendance à être
01:19:36dans le relativisme, dans le
01:19:38laxisme, parfois dans une
01:19:40forme de vulgarité et
01:19:42moi modestement avec ce magazine
01:19:44j'essaye de dire...
01:19:46C'est une ligne assumée là, tranchée.
01:19:48Rien que la droite, toute la droite. C'est un hebdomadaire
01:19:50de droite. J'essaye pas d'inventer le fait
01:19:52que c'est pour tout le monde ou quoi que ce soit.
01:19:54C'est pour les gens qui
01:19:56votent à droite ou sont au centre
01:19:58de droite dans ce pays et il y en a
01:20:00quand même... Le jour où ils seront tous abonnés à ValorActuel
01:20:02je pense que l'actionnaire sera contraint.
01:20:04Peut-être que vous voyez
01:20:06comme tête de
01:20:08représentant, le chef de la droite
01:20:10ce serait Bruno Rotet. Honnêtement, il s'est imposé
01:20:12comme une évidence cette semaine. Il y a deux mois
01:20:14j'aurais pas forcément... Vous entendez cette petite musique
01:20:16de certains qui affirment qu'il faudrait passer du
01:20:18magistère de la parole maintenant aux actes.
01:20:20Vous lui faites ce reproche ou pas ?
01:20:22Bruno Rotet avait dit dans le
01:20:24JDD que l'état de droit
01:20:26était quelque chose qui nous entravait. Il est
01:20:28entravé par l'état de droit, il est entravé par
01:20:30en tout cas la dérive de
01:20:32l'état de droit, la superposition
01:20:34des jurisprudences et
01:20:36des juridictions supranationales.
01:20:38Il est entravé aussi par
01:20:40une ingouvernabilité totale
01:20:42de ce pays. D'ailleurs c'est pour ça
01:20:44qu'il est au gouvernement, sinon ça serait presque une faute morale.
01:20:46Imaginez s'il avait été débauché par Macron
01:20:48avec une espèce de majorité
01:20:50relative au pouvoir absolu de Macron en lui disant
01:20:52viens travailler avec nous et qu'il accepterait
01:20:54de ne rien faire. Là, de toute façon, il ne peut
01:20:56rien faire. Il ne peut rien faire.
01:20:58On va revenir sur
01:21:00la suspension par la
01:21:02justice.
01:21:04Regardez, vraiment c'est un cas chimiquement
01:21:06pur. Peut-être notre impuissance
01:21:08nous dirait s'il y a quand même une responsabilité
01:21:10mise à part celle du législateur
01:21:12quand même accompagnée main dans la main par le juge.
01:21:14Regardez les faits.
01:21:18C'est un nouveau rebondissement dans l'affaire
01:21:20de l'influenceur algérien d'Oualem.
01:21:22La justice a suspendu ce mercredi
01:21:24son expulsion vers l'Algérie.
01:21:26Elle estime que la procédure d'urgence utilisée
01:21:28par le ministre de l'Intérieur Bruno
01:21:30Retailleau n'est pas justifiée.
01:21:32L'homme était ressorti libre de garde à vue
01:21:34avec une convocation pour un procès qui doit
01:21:36se tenir le 24 février.
01:21:38Le tribunal a toutefois refusé
01:21:40de suspendre le retrait du titre de séjour
01:21:42prononcé par le ministre de l'Intérieur.
01:21:44La décision du juge des référés administratifs
01:21:46était pour le moins surprenante
01:21:48puisque dans un premier temps
01:21:50le juge dit
01:21:52qu'il y a effectivement
01:21:54une atteinte grave à l'ordre public
01:21:56dans le comportement de cet influenceur
01:21:58algérien
01:22:00et dans la même décision
01:22:02il dit qu'il n'y avait pas
01:22:04urgence absolue
01:22:06à l'expulser. Il avait droit à comparer
01:22:08une commission de magistrats
01:22:10suivant une procédure ad hoc.
01:22:12Dans une vidéo sur TikTok,
01:22:14cet influenceur algérien avait tenu des propos
01:22:16initialement présentés par les autorités
01:22:18comme un appel au meurtre au sujet
01:22:20d'un opposant politique algérien
01:22:22mais la justice a retenu une incitation
01:22:24à des actes de violence à son encontre.
01:22:26Depuis son retour en France,
01:22:28l'homme est retenu au centre de rétention
01:22:30administrative de Minilamlo en Seine-et-Marne
01:22:32proche de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
01:22:34Le tribunal administratif ajoute
01:22:36que pour pouvoir l'expulser,
01:22:38le ministre de l'Intérieur devra le faire
01:22:40dans le cadre d'une procédure d'expulsion ordinaire.
01:22:42Je vais vous laisser réagir.
01:22:44Plusieurs informations qui sont confirmées.
01:22:46D'abord, je vous le disais,
01:22:48la lycéenne qui a été tuée
01:22:50dans cet accident de car est la vingtaine
01:22:52de blessés également.
01:22:54Le conducteur est bien testé positif.
01:22:56Maintenant c'est confirmé.
01:22:58C'est une affaire qui prend une toute autre
01:23:00tournure véritablement. On pense à la famille
01:23:02de cette jeune fille de 15 ans.
01:23:04Vous en avez largement parlé.
01:23:06Dans quelques instants,
01:23:08on se rendra aussi en Israël.
01:23:10Là encore, il y a une suspension
01:23:12non pas de la libération des otages
01:23:14mais de la libération des prisonniers palestiniens
01:23:16semble-t-il parce que
01:23:18la situation est très compliquée
01:23:20dans la mise en scène pour la libération des otages
01:23:22et Israël vient de suspendre ce processus.
01:23:24Il y a beaucoup de conséquences
01:23:26qui peuvent avoir un impact
01:23:28aussi sur la parenthèse
01:23:30de l'accord
01:23:32entre guillemets de cesser le feu.
01:23:34On va y revenir avec Régine Delfort.
01:23:36Peut-être encore un mot sur Bruno Retailleau
01:23:38et cet influenceur sexuel de nous.
01:23:40Juste un petit mot, une anecdote.
01:23:42Déjà pour commencer, on le raconte dans le papier.
01:23:44Bruno Retailleau, je ne sais pas si vous avez remarqué
01:23:46mais il s'est fait opérer des yeux il n'y a pas longtemps.
01:23:48Il avait des lunettes de soleil.
01:23:50Il portait des lunettes de soleil en plein hiver.
01:23:52Ce n'était pas pour essayer de ressembler à Robert Redford.
01:23:54C'était parce qu'il avait eu une opération de la cataracte.
01:23:56Et en fait, quand il s'est réveillé du bloc,
01:23:58la première chose qu'il a fait, c'est qu'il a appelé un de ses conseillers.
01:24:00Il a dit qu'il était en Algérie.
01:24:02Entre temps, il avait été rapatrié.
01:24:04Et il a dit un gros mot.
01:24:06Le ministre a dit un gros mot.
01:24:08C'est pour vous dire que je pense qu'on ne peut pas
01:24:10lui faire le procès de la sincérité
01:24:12sur son engagement dans ce dossier.
01:24:14Je pense vraiment que Bruno Retailleau
01:24:16a vraiment envie d'expulser cet influenceur
01:24:18et tous les influenceurs de cette espèce.
01:24:20Maintenant, il est tributaire de la superposition
01:24:22des jurisprudences et du droit des étrangers.
01:24:24Le droit des étrangers, c'est un enfer en France.
01:24:26C'est-à-dire que si vous voulez expulser quelqu'un,
01:24:28si vous voulez restreindre
01:24:30vos flux migratoires,
01:24:32si vous voulez restreindre
01:24:34vos capacités de droit d'asile,
01:24:36c'est extrêmement compliqué.
01:24:38Tout est à lire. Si vous voulez découvrir davantage
01:24:40Bruno Retailleau, si c'était lui,
01:24:42le patron de la droite, avec un sondage
01:24:44qui le met en avant, effectivement,
01:24:46de popularité, d'autorité.
01:24:48Nous n'avons pas le temps. Il nous reste quelques minutes.
01:24:50Vraiment, je voudrais les accorder
01:24:52aux deux informations. Vous le savez, pour l'accident
01:24:54de car, et je vous le disais, ça prend une autre
01:24:56tournure pour l'enquête, puisque le conducteur
01:24:58de car scolaire, quand même,
01:25:00a été testé positif
01:25:02aux stupéfiants. C'est une nouvelle qui est
01:25:04sidérante. Il va y avoir beaucoup de
01:25:06réactions politiques et sans doute un débat.
01:25:08De nouveau, un débat avec, on espère
01:25:10cette fois-ci, des actes.
01:25:12Oui, des actes dans la prévention.
01:25:14Il y a quelques temps, il faudrait qu'il y ait des actes.
01:25:16Effectivement. Et puis alors, Israël,
01:25:18parce que ça peut avoir des conséquences,
01:25:20cette information. Vous savez qu'il y a
01:25:22sept otages qui ont été libérés.
01:25:24Et puis maintenant, on le sait, dans cette phase
01:25:26de libération d'otages, il y a la libération,
01:25:28le pendant, si je puis dire.
01:25:30Si je puis dire, vraiment. Dans les négociations,
01:25:32la libération des prisonniers
01:25:34palestiniens. Et Israël a donc
01:25:36décidé de suspendre
01:25:38aujourd'hui cette libération
01:25:40à cause des conditions de libération des otages
01:25:42à Khan Younes.
01:25:44On n'a pas montré les images et on a choisi de ne pas
01:25:46les montrer, Céline Pina,
01:25:48parce qu'il y a une forme de mise en scène
01:25:50et aussi d'humiliation.
01:25:52Est-ce que vous nous confirmez d'abord,
01:25:54Régine Dalfour, ce que je viens de dire ?
01:25:56Est-ce que vous le confirmez sur place ? C'est-à-dire, c'est à cause
01:25:58de cette mise en scène que le processus
01:26:00de libération des prisonniers est stoppé ?
01:26:04Oui, absolument. Sonia,
01:26:06d'ailleurs, Benyamin Netanyahou, le Premier ministre,
01:26:08après Israëlia, après avoir
01:26:10vu ces images, a fait un communiqué
01:26:12pour montrer son
01:26:14indignation, puisque
01:26:16on a vu ces images,
01:26:18on voit Gadi Moches
01:26:20qui est brutalisé,
01:26:22on voit Arbel Yehoud qui est
01:26:24encerclé, qui a l'air totalement
01:26:26terrorisé. C'est des scènes qui ont duré
01:26:28pendant plus d'une heure, où ils sont sortis
01:26:30des véhicules du djihad
01:26:32islamique pour aller vers la Croix-Rouge.
01:26:34En fait, ils les ont fait marcher au milieu d'une
01:26:36foule. C'est des images
01:26:38assez insoutenables, Sonia.
01:26:40Le gouvernement a décidé
01:26:42d'empêcher,
01:26:44de stopper, on va dire, cette
01:26:46opération de 110 prisonniers palestiniens,
01:26:48dont 32 étaient
01:26:50condamnés à perpétuité. Donc, pour l'instant,
01:26:52c'est statu quo. On ne sait pas si c'est
01:26:54retardé ou complètement stoppé.
01:26:56Et si c'est complètement stoppé,
01:26:58là, ça peut être aussi une remise en cause
01:27:00de cet accord, de ce premier accord
01:27:02de cesser le feu.
01:27:04Merci à vous, Régine. Voilà pour cette
01:27:06information, beaucoup d'informations, également celles qui
01:27:08nous parviennent de Washington.
01:27:10Et on va conclure cette émission par ça.
01:27:12Vous savez que plusieurs corps ont été retrouvés dans la
01:27:14rivière Potomac à Washington,
01:27:16au moins 18 corps. Et à l'instant,
01:27:18les autorités
01:27:20confirment que, possiblement, il n'y aurait aucun
01:27:22survivant dans cette
01:27:24collision. On vous rappelle, c'est une collision
01:27:26entre un avion de la filiale d'American Airlines
01:27:28et un hélicoptère militaire.
01:27:30Tout cela s'est passé dans la nuit
01:27:32à quelques encablures de la Maison Blanche
01:27:34et du Pentagone. On n'attend
01:27:36aucun survivant, selon
01:27:38les autorités officielles. Voilà.
01:27:40Pour ces informations difficiles et
01:27:42tragiques. Véritablement, on pense à toutes
01:27:44ces familles. On pense à la famille
01:27:46de la jeune Johanna. Merci
01:27:48d'avoir été dans cette émission dense
01:27:50aujourd'hui. Félicitations
01:27:52pour la nouvelle formule. On va la montrer
01:27:54de nouveau. Valeurs actuelles qui
01:27:56met à la une le ministre de l'Intérieur, beaucoup d'autres dossiers
01:27:58et puis un nouveau venu.
01:28:00Le nom, évidemment, Louis Sarkozy,
01:28:02effectivement. Un nouveau chroniqueur, effectivement.
01:28:0427 ans, beaucoup de talent.
01:28:06Pas du tout qu'un nom de famille, une belle plume
01:28:08et une pensée
01:28:10vivent. Et c'est à lire
01:28:12dans Valeurs Actuelles. Merci, Thuguel Lhoné.
01:28:14Merci à vous tous. Je vous dis à très bientôt.
01:28:16Évidemment, les informations et vos émissions
01:28:18se poursuivent sur CNews.

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