• il y a 11 mois
Le président du Rassemblement national est en Gironde, pour rencontrer des agriculteurs. Il fustige la politique du gouvernement qui, selon lui, va mener à "l'effondrement de notre agriculture". 

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Transcription
00:00 L'état de colère des agriculteurs n'est pas de le retourner, y compris dans ce village, c'est-à-dire ?
00:06 Ça dit qu'il y a aujourd'hui le cri d'un peuple français qui ne veut pas mourir,
00:10 qui est attaché à son modèle social, qui est attaché à ses campagnes, à sa ruralité,
00:14 et qui n'entend pas se laisser effacer.
00:16 Et j'aimerais qu'Emmanuel Macron et M. Attal se rendent compte, en fait,
00:21 de la violence de leur politique à l'égard du peuple français.
00:25 Et j'aimerais bien qu'ils se rendent compte aujourd'hui que la politique qu'ils soutiennent
00:29 au niveau français ou au niveau européen est en train de faire souffrir le peuple français.
00:34 Et précisément, la stratégie de la ferme à la fourchette,
00:37 qui est soutenue par M. Attal, par M. Macron et par la Commission européenne,
00:41 et qui vise à faire baisser dans les prochaines années de 10 à 20% les rendements agricoles,
00:45 va entraîner l'effondrement de notre agriculture. Et moi, je refuse cela.
00:49 Est-ce que vous faites un parallèle entre cette colère agricole et le mouvement des gilets jaunes il y a 50 ans ?
00:57 À chaque fois, ce sont des Français qui ne se sentent pas entendus, qui ne se sentent pas écoutés.
01:03 Et le combat pour l'agriculture, c'est aussi un combat contre l'effacement rural.
01:07 Et il y avait aussi au cœur de ce mouvement des gilets jaunes, de ce mouvement des ronds-points,
01:13 un cri du cœur de la France des oubliés qui n'entend pas se laisser effacer.

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