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Jérôme, agriculteur du Loiret, est resté en retrait des manifestations agricoles l'an dernier, mais la colère monte face aux promesses non tenues de l'État. Alors que des mobilisations s'intensifient, il appelle à l'aide pour ses collègues en détresse financière, soulignant l'urgence de la situation.

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Transcription
00:00Dans son exploitation du Loiret, entre les champs de maïs et ses élevages de poules, Jérôme est un agriculteur discret.
00:07Alors en janvier dernier, quand des milliers de ses collègues bloquent les autoroutes de France, il préfère rester à l'écart.
00:13« Je ne suis pas forcément un fervent de la manifestation. Je n'aime pas trop aller embêter les gens sur la voie publique.
00:18Ce n'est pas trop mon truc. Je me mets à la place des gens. Je pensais vraiment que ça allait suffire et que nos politiques allaient prendre conscience de la gravité du problème. »
00:26Mais à coups de promesses non tenues, il change progressivement d'avis. Aujourd'hui, plus question de se taire.
00:31« On attend les indemnités depuis fin 2022. On a eu un léger raconte en septembre l'année dernière.
00:37Depuis juillet, on nous dit qu'on devrait déjà être payé. On n'a rien. L'État ne joue pas son rôle, clairement. »
00:43Jérôme parvient à vivre correctement de son activité. Mais c'est avant tout pour ses collègues qu'il souhaite se battre.
00:48« Vous avez une partie des agriculteurs qui sont en détresse financière et qui, en gros, n'ont plus rien à perdre.
00:54C'est bien là le plus dangereux. Ce sont des gens qui n'ont plus rien à perdre.
00:58Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Je ne sais pas. Mais il faut vraiment qu'on arrive à trouver une solution pour les aider. »
01:03Les premières mobilisations d'agriculteurs ont commencé cette semaine. Elles devraient s'amplifier partout en France à partir de lundi.

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