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Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau prévient du début des actions "à partir de lundi". "On n'est pas là pour ennuyer les Français" rassure-t-il. Le mouvement de colère semble soutenu par une majorité des Français.

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Transcription
00:00C'est un atout majeur pour les agriculteurs, quels que soient leurs syndicats, de savoir que les Français les soutiennent.
00:04Alors pourquoi les Français les soutiennent ? Plus de 8 Français sur 10 disent qu'ils approuvent cette mobilisation qui n'en est qu'au début.
00:10On verra après comment ça évolue. Je pense qu'il y a plusieurs raisons qu'on avait déjà analysées en janvier.
00:14La première, c'est que beaucoup de Français, je ne veux pas dire chaque Français, mais beaucoup de Français ont un lien familial ou territorial
00:20avec la ruralité, avec les agriculteurs. Et évidemment, ça compte. Deuxièmement, il y a la mission, la mission de nourrir les Français,
00:27qui est une mission noble, et les Français savent bien que c'est les agriculteurs qui la remplissent. La troisième chose, c'est qu'aux yeux des Français,
00:32les agriculteurs incarnent la valeur travail. C'est également important. Et puis le combat de la simplification, c'est un combat qui est partagé
00:38par beaucoup de professions. Donc tout ça explique que le mouvement, comme en janvier, pour l'instant est soutenu par l'opinion. Encore une fois,
00:46on verra comment ça évolue. En janvier, le soutien était resté lui aussi assez étal parce que les agriculteurs avaient réussi à ne pas bloquer,
00:53à ne pas casser, si on prend cette expression, et que les Français, dans leur grande majorité, avaient approuvé cette forme de mobilisation.

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