José Pérez, agriculteur et coprésident de la Coordination rurale est l'invité du 90 minutes de BFMTV. Il revient sur la visite mouvementée d'Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture, samedi dernier, en pleine crise agricole.
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00:00 Je dis le salon, finalement on ne parle plus des problématiques agricoles, on ne parle plus que des élections européennes.
00:05 C'est quand même... Vu la crise agricole que l'on a subie aujourd'hui, je le trouve scandaleux, scandaleux qu'on soit parti sur un débat européen
00:13 alors que les agriculteurs souffrent tous les jours.
00:16 Oui mais dans le même temps il y a quand même des choses qui sont aussi annoncées et mises en place par le gouvernement actuel.
00:20 Qu'est-ce qu'il se dit dans les travées ? Quel accueil sera réservé demain à Gabriel Attal ?
00:24 Est-ce que vous pouvez nous dire là ce soir que ce sera moins chaotique que ce week-end ?
00:27 Mais chaotique ? Ce week-end n'était pas chaotique. Ce qui a été chaotique ce week-end, il y avait tous les agriculteurs qui manifestaient
00:35 ou qui rapportaient leur mécontentement. C'était pas que les bonnes journées. Il y avait du vert, il y avait du rouge.
00:40 Je sais. Mais c'était tendu, vous ne pouvez pas dire le contraire.
00:43 Mais c'était tendu. C'était tendu parce que ça a été fait en sorte pour que ce soit tendu. Pourquoi autant de force de l'ordre ?
00:49 Pourquoi, pourquoi tout ça ? Pourquoi mettre autant de pression ?
00:52 M. Macron, ils auraient mis quelques CRS, quelques... Mais il n'y avait pas besoin de tout ça.
00:57 M. Macron aurait pu descendre, à mon avis, il aurait pu descendre comme le font tous les politiques, peut-être un peu plus encadrés
01:03 puisque c'est le président de la République, bien évidemment. Mais M. Macron n'a jamais été en danger.
01:07 Nous, on l'a rencontré, M. Macron. On a été 60 agriculteurs à un mètre de lui et tout s'est très bien passé, vous voyez.
01:14 Donc ça a été trop. Tout ce qui a été fait ce week-end, tout ce qui a été fait samedi, ça a été organisé pour mettre les agriculteurs contre...
01:25 Je ne sais pas. C'est contre... Pour mettre une pression, pour détourner l'attention, justement pour dire, vous voyez, les agriculteurs sont violents.
01:34 Et ce n'est pas bon. Ce n'est pas été bon, ce qui a été fait ce week-end.