• il y a 9 mois
Le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, est au Salon de l'agriculture pour rencontrer les agriculteurs. 

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Il parle de la visite du président de la République ?
00:02 Non.
00:04 Ah.
00:06 Il est clair que l'accueil que nous recevons au salon de l'agriculture est un accueil bienveillant et chaleureux.
00:15 Ça n'est pas le cas pour le président de la République.
00:18 Peut-être doivent-ils s'interroger.
00:20 Mais je pense qu'il faut arrêter de mépriser, en fait, les Français.
00:23 Ce n'est pas parce que des Français qui sont heureux de voir des dirigeants politiques viennent leur demander des photos qu'il faut les mépriser, qu'il faut les injurier ou qu'il faut les mettre de côté, comme le fait le président de la République et son Premier ministre.
00:35 Vous avez évoqué plusieurs mesures, comme la fin des traités de libre-échange, etc.
00:42 Mais par rapport aux marges, parce que c'est ce que demandent aussi les agriculteurs, vous ne dites rien par rapport aux marges faites par les intermédiaires.
00:48 Alors, qu'est-ce que vous proposez concrètement ?
00:50 Je pense qu'il faut appliquer les lois.
00:53 D'abord, avant de voter une nouvelle loi EGalim, il faut appliquer les dispositifs des précédentes lois EGalim.
00:58 Et je dénonce sur ce sujet l'impuissance de l'État, qui depuis le vote des premiers dispositifs EGalim n'a pas fait de contrôle et par définition n'a pas prononcé de sanctions.
01:07 Donc, il y a des gros qui tirent des marges très importantes et qui ont tiré des marges très importantes, notamment durant la période d'inflation et la crise de l'alimentation et de l'inflation liée à la guerre en Ukraine.
01:21 Mais je pense que les dispositifs de la loi EGalim doivent d'abord être appliqués pour une meilleure répartition de la marge.
01:26 Et puis, deuxièmement, pour que le prix de revient soit plus important pour nos agriculteurs, il faut qu'ils puissent, je dirais, se battre à armes égales.
01:34 Or, quand on les met en concurrence avec du poulet qui vient d'Ukraine, qui est vendu à 3 euros le kilo dans le marché commun, sur lequel il n'y a pas de droits de douane et que le poulet français est vendu lié à 7 euros le kilo,
01:45 on organise notre propre impuissance et on tire deux balles dans le pied, dans les jambes de nos agriculteurs.

Recommandations