Avec Michel ODOUL, Fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, formateur, auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » - Editions Albin Michel.
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00:00:00 Jean-Paul Delperrier pour le résultat des courses. Bonjour Jean-Paul.
00:00:03 Bonjour Brigitte, bonjour à tous. Nous étions aujourd'hui sur l'hippodrome de Vincennes pour le Quintet
00:00:08 qui avait eu la victoire il y a quelques instants du numéro 15 éditeur Laravelle qui était à plus de 50 contre 1
00:00:13 devant le 16 Zinko Top, 5 Foret Bergiel, 9 Domino d'Ovrissi, 14 Fidel Madrig, 15, 16, 5, 9 et 14 pour la bonne combinaison.
00:00:23 Merci Jean-Paul Delperrier et ces résultats vous les retrouvez sur le site sudradio.fr
00:00:28 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:33 14h16, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:00:38 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio et comme chaque fois que nous avons le plaisir
00:00:43 de recevoir Michel Odulle qui sait si bien interpréter les messages de notre corps et plus particulièrement encore
00:00:50 les connexions entre ce corps et notre psyché, je vous propose que spécifiquement aujourd'hui on s'intéresse à la thyroïde.
00:00:57 Ce petit organe en forme de papillon joue un rôle essentiel dans notre organisme puisqu'il régule le métabolisme de base.
00:01:06 Alors notre poids, notre température corporelle, je crois même que la thyroïde joue sur notre humeur.
00:01:12 En fait j'ai envie de dire qu'elle est le symbole de notre créativité, de notre monde intérieur en quelque sorte.
00:01:19 Enfin pour tous ceux qui connaissent un petit peu les chakras, c'est intéressant de signaler qu'elle se trouve au milieu du cou,
00:01:25 là où se situe le fameux chakra de la communication.
00:01:28 Donc peut-être qu'il y a un rapport aussi avec la communication, Michel Odulle nous répondra dans un instant.
00:01:33 En tout cas si vous avez envie de poser des questions à Michel Odulle, venez nous rejoindre.
00:01:37 Et puis si votre corps vous fait du mal, s'il vous fait un peu souffrir et que vous aimeriez une explication,
00:01:42 ou en tout cas si vous avez envie de donner du sens à cette souffrance, vous pouvez également appeler le 0 826 300 300.
00:01:50 Bonjour Michel Odulle.
00:01:51 Alors d'abord je voudrais signaler la sortie le 31, donc c'est bientôt, de cette nouvelle édition augmentée,
00:02:01 le lexique de "Dis-moi où tu as mal".
00:02:04 Donc dans ce lexique, il y a plus de 300 pathologies ou traumatismes qui sont décodés.
00:02:11 Donc ça peut vraiment intéresser ceux qui nous écoutent.
00:02:13 Je sais que vous avez de nombreux fans.
00:02:15 Ça sort donc aux éditions Alba, Michel, vous avez retravaillé si je puis dire,
00:02:21 avec évidemment les fameuses nouvelles maladies qui sont aujourd'hui sur la selette.
00:02:28 Oui bien sûr, à partir du moment où on est dans une écriture qui dure dans le temps,
00:02:34 c'est-à-dire que "Dis-moi où tu as mal" va fêter ses 30 ans cette année,
00:02:38 le lexique à ses 27 ans, il y a quand même beaucoup d'eau qui a coulé sous les ponts
00:02:44 et les civilisations dans lesquelles nous vivons ont aussi beaucoup changé, beaucoup évolué.
00:02:50 On est presque sur le temps d'une génération.
00:02:52 Et que ce que l'on constate, c'est que les pathologies et leur développement,
00:02:57 leur explosion, même véritable pour certaines d'entre elles,
00:03:00 qui sont vraiment la signature des modes de vie qui sont les nôtres
00:03:03 et de la manière avec laquelle nous sommes plus ou moins en souffrance
00:03:06 avec les époques dans lesquelles nous vivons,
00:03:08 font émerger des types de pathologies qui sont particuliers.
00:03:11 Laquelle qui vous semble la plus proguente ?
00:03:13 Les deux grandes pistes les plus probantes, c'est un, les maladies qui sont liées au système immunitaire,
00:03:18 donc les allergies, voire les pathologies auto-immunes.
00:03:21 On aura l'occasion d'en évoquer éventuellement une avec la thyroïde au cours de cette émission.
00:03:26 Et les deuxièmes, ce sont les pathologies de type neurologique,
00:03:29 c'est-à-dire toutes les pathologies que l'on passe du Parkinson, Alzheimer,
00:03:34 sclérose en plaques, etc., qui sont autant de manières.
00:03:38 Et on a après une espèce de terrain un peu plus large et un peu plus vaste
00:03:44 qui va concerner, lui, tout ce qui va être le rapport au monde extérieur.
00:03:48 Et là, ce sont toutes les problématiques comme soit les apnées du sommeil
00:03:52 et les choses qui touchent à l'arbre respiratoire,
00:03:55 soit les problématiques qui sont collatérales à l'arbre respiratoire,
00:03:58 qui sont les problématiques de peau.
00:04:00 Et donc, les types de dermatoses et les pathologies,
00:04:03 que ce soit bactériennes, microbiennes ou purement et simplement réactives, inflammatoires,
00:04:08 au niveau de la peau.
00:04:09 - Et alors, vous expliquez ça comment, puisque vous mettez du sens sur nos mots du corps ?
00:04:14 - Les modes de vie qui sont les nôtres.
00:04:15 Les modes de vie qui sont les nôtres sont des modes de vie qui sont extrêmement déstructurants.
00:04:19 L'être humain a besoin de repères qui soient des repères solides et fondamentaux.
00:04:23 Or, nous sommes dans des époques d'impermanence.
00:04:25 - On manque de rituel, on manque de sens ?
00:04:27 - On manque de ce qui reconstruit ce sens de l'impermanence,
00:04:30 que sont les rites, les rituels, les repères, les valeurs et les grands repères fondamentaux,
00:04:35 dans le sens, et là je ne suis absolument pas sur un terrain ni politique, ni religieux, ni quoi que ce soit,
00:04:42 mais des repères de valeurs fondamentales qui construisent l'être.
00:04:45 Ce que les grands mythes et les grandes mythologies essaient de nous enseigner.
00:04:48 Tous ces repères-là, ils ont, ils volent...
00:04:51 - D'ailleurs, on voit bien, même les familles volent en éclats,
00:04:54 enfin tout ce qui permet de structurer l'être humain, en quelque sorte.
00:04:57 - Et donc, qu'est-ce qui nous reste comme point d'accroche ?
00:04:59 - L'être humain a besoin de ces points d'accroche, sinon il est balloté,
00:05:02 il s'en va dans des sables mouvants ou dans la tempête, et il n'arrive plus à faire surface.
00:05:06 Et c'est là où toutes les pathologies qui apparaissent sont des pathologies qui signent.
00:05:11 Par exemple avec l'immunité, l'immunité c'est quoi la définition de l'immunité ?
00:05:16 L'immunité c'est la capacité à faire la différence entre le soi et le non-soi.
00:05:20 Nous sommes dans une pensée unique, dans une pensée molle,
00:05:23 dans laquelle ça devient de plus en plus difficile.
00:05:26 L'existence et l'expression même d'une opinion, quelle qu'elle soit,
00:05:30 ou d'une valeur, quelle qu'elle soit aujourd'hui,
00:05:32 si elle ne rentre pas dans un cadre qui est consensuellement admis,
00:05:35 ou consensuellement mis en avant, va vous générer des problématiques
00:05:39 qui conduisent l'individu à quoi ?
00:05:41 Eh bien à retenir, à refouler, à garder à l'intérieur.
00:05:44 Et ça, à un moment donné, ça a besoin d'émerger.
00:05:46 - Heureusement, ici, à Sud Radio, on continue à parler vrai, à tenir bon,
00:05:51 ce qui vaut d'ailleurs notre succès phénoménal,
00:05:55 vous savez qu'on a réellement énormément de succès,
00:05:59 et l'année 2023 a été marquée par une progression de nos audiences digitales extraordinaire.
00:06:04 Voilà, donc nous, on tient bon, Michel Oudoul.
00:06:07 - On continue, parce que c'est un vrai besoin,
00:06:10 mais très sincèrement, et sans être messianique sur quoi que ce soit,
00:06:13 c'est un vrai besoin, parce que c'est une nécessité qui est extrêmement simple et basique.
00:06:17 Les principes de vie ne sont pas compliqués,
00:06:19 ils ne mettent pas de notion de bien, de mal, de jugement, etc.
00:06:23 Il y a des réalités qui sont extrêmement simples,
00:06:25 et qui sont des réalités auxquelles, si on n'y répond pas,
00:06:28 psychiquement ou physiquement parlant,
00:06:30 il va y avoir des compensations qui seront mises en place,
00:06:32 on le voit avec les jeunes, j'évoque justement dans la nouvelle version ce qu'est la désespérance,
00:06:37 c'est absolument terrible ce qui se passe aujourd'hui avec les jeunes populations,
00:06:41 qui a été aggravée par la période de la crise sanitaire qu'on a vécue,
00:06:45 où l'on voit aujourd'hui de plus en plus de jeunes qui se scarifient,
00:06:49 qui se tatouent, qui se percivent, qui vont dans le binge drinking,
00:06:54 qui sont dans une désespérance extrême,
00:06:56 le chemsex aussi qui est en nette augmentation,
00:06:59 voire même l'extrême, c'est-à-dire que le suicide, dans les populations des jeunes.
00:07:03 Comment une civilisation dont la jeunesse trouve que le suicide est une issue,
00:07:09 peut-elle ne pas s'interroger sur la façon dont elle montre et explique les choses ?
00:07:13 Oui, c'est vrai que c'est assez triste.
00:07:16 En tout cas, ce lexique de "Dis-moi où tu as mal" c'est aux éditions Alba Michel,
00:07:20 il vient de sortir, il sera en vente le 31 janvier.
00:07:25 Il sera dans les rayons le 31 janvier, il est déjà commandable sur Fnac.com, Amazon,
00:07:31 et tous vos libraires sont en capacité de l'avoir.
00:07:35 Et puis on va parler aujourd'hui tout particulièrement de la thyroïde,
00:07:39 en deux ou trois mots, qu'est-ce que vous avez envie d'en dire déjà ?
00:07:43 La thyroïde, vous avez déjà un petit peu défini, la thyroïde est une glande majeure.
00:07:48 Je vous lis Michel Doulin, donc je sais à peu près de...
00:07:51 C'est une glande majeure dans le corps humain, on la considère comme étant le chef d'orchestre.
00:07:56 Or, tout le monde sait combien la prestance et l'équilibre du chef d'orchestre
00:08:01 est déterminant pour la qualité de la symphonie qui se joue.
00:08:04 Symphonie qui est jouée par tout un orchestre qui s'appelle nos organes dans notre corps.
00:08:09 À partir du moment où le chef d'orchestre ne tient pas sa place correctement,
00:08:12 quelles que soient les raisons qui sont les siennes.
00:08:14 Et s'il va dans un rythme musical qui est trop élevé, on va aller vers l'hyperthyroïdie.
00:08:19 Et s'il va vers un rythme musical qui est trop lent ou trop mou, on va aller vers l'hypothyroïdie.
00:08:24 C'est donc la glande centrale pour le métabolisme, l'état d'être,
00:08:28 et la manière avec laquelle on se ressent.
00:08:30 Puis sur le plan symbolique, là on va pouvoir aller extrêmement loin,
00:08:34 et si j'ai deux minutes pour le définir à peu près...
00:08:37 - Oui, allez-y. - Sur le plan psycho-énergie,
00:08:39 ce qui est intéressant avec la thyroïde, c'est la place physique
00:08:43 que vous évoquiez tout à l'heure au niveau de la gorge,
00:08:46 et en cela elle est un vecteur de l'expression.
00:08:48 Elle est effectivement ce qui permet à l'être de se mettre en rapport avec le monde extérieur,
00:08:52 ce qui n'est pas lui, et d'y amener ou d'y exprimer quelque chose.
00:08:56 Sur le plan de la biologie, la forme de la thyroïde, c'est la forme d'un papillon.
00:09:01 Ce sont des ailes de papillon.
00:09:03 Et la thyroïde est porteuse du potentiel d'envol de l'individu,
00:09:06 de son potentiel d'aller vers son propre chemin de vie.
00:09:10 Et à travers l'idée que parce que l'individu va accepter ce qu'il est en tant que tel,
00:09:15 va accepter son potentiel d'expression,
00:09:18 on va être dans cette espèce de cheminement de la transformation,
00:09:23 de la métamorphose, qui va conduire l'être du cocon de soi,
00:09:27 qui peut être rassurant, et alors soi s'écrit S-O-I-E,
00:09:30 mais on peut peut-être l'écrire autrement.
00:09:32 - Bien sûr. - En tout cas de ce cocon de soi,
00:09:34 qui quand on décide de l'ouvrir et de le déchirer,
00:09:37 va permettre au papillon d'émerger.
00:09:39 Avec une différence extrême, c'est que le cocon de soi,
00:09:42 il est fixé à la branche et il ne peut pas s'en détacher,
00:09:44 alors que le papillon est capable de s'envoler et de partir à son propre chemin.
00:09:48 Il y a donc derrière la thyroïde une symbolique extrêmement puissante.
00:09:52 - Eh bien, on va en parler tout particulièrement,
00:09:54 mais bien sûr, si vous avez d'autres questions à poser à Michel Oudoul,
00:09:57 vous êtes également les bienvenus, 0826 300 300.
00:10:00 On fait une petite pause et c'est justement Marianne qui va témoigner
00:10:04 qu'il souffre d'une hypothyroïdie.
00:10:07 - Michel Oudoul est avec nous, fondateur de l'Institut français de Tchiatzou
00:10:25 et on évoque tout particulièrement aujourd'hui la thyroïde,
00:10:28 et notamment avec vous Marianne, bonjour.
00:10:31 - Bonjour Brigitte et bonjour Michel.
00:10:34 - Bonjour.
00:10:35 - Merci de témoigner Marianne.
00:10:38 Vous avez une hypothyroïdie depuis très longtemps déjà.
00:10:43 - Oui, 23 ans. J'étais enceinte de mon dernier.
00:10:47 Et je n'ai pas été plus inquiète que ça,
00:10:50 puisque j'avais deux ou trois ans avant,
00:10:54 et mon médecin avait détecté un goitre chez ma fille de 9 ans.
00:11:00 Là pour le coup, ça m'avait choquée,
00:11:04 mais quand on m'a dit, quand j'étais enceinte,
00:11:08 que j'avais un problème également de thyroïde,
00:11:11 j'ai fait ce qu'il fallait, des examens et puis un traitement depuis.
00:11:18 - D'accord. Quels étaient les symptômes, Marianne ?
00:11:25 - Alors, moi j'étais dans une extrême fatigue,
00:11:29 mais j'étais enceinte donc...
00:11:31 - Ah oui, vous aviez mis ça sur le fait d'être enceinte, oui.
00:11:34 - Tout à fait, oui. Mais une très très grande fatigue,
00:11:38 et une très grande, je ne sais pas, lassitude de vie,
00:11:41 je n'avais pas d'énergie, plus d'énergie, plus de forme.
00:11:45 - C'était le combien tième d'enfant ?
00:11:49 - C'était mon quatrième, et quatrième et dernier, j'ai arrêté.
00:11:53 - Vous aviez décidé d'arrêter avant ou après ?
00:11:56 - Avant.
00:11:58 - Ah oui, donc comme si ce quatrième n'était pas désiré.
00:12:02 - Alors, pour faire très court...
00:12:04 - Non, non, mais ce n'est pas un jugement, Marianne.
00:12:06 - Non, non, mais en fait, j'étais dans un contexte où, à l'époque,
00:12:11 les enfants sont un peu arrivés comme ils ont pu,
00:12:14 et puis moi je les ai vraiment accueillis avec beaucoup d'amour,
00:12:17 mais néanmoins, avec le quatrième, je me suis dit, là, ce n'est plus possible.
00:12:22 - C'était trop.
00:12:24 - Pour moi, c'était trop.
00:12:25 - C'est intéressant, parce que ça montre bien que, quelque part,
00:12:28 au moment où arrive le quatrième, qui est un petit peu un trop,
00:12:33 comme vient de le dire Michel,
00:12:35 que se déclenche cette hypothyroïdie, en fait.
00:12:38 - C'est-à-dire, si vous voulez, l'idée, elle est très fondamentalement laquelle ?
00:12:44 Elle est qu'un vécu, à un moment donné, là, c'est l'arrivée du quatrième enfant,
00:12:49 donc le vécu en tant que tel, il est aussi porteur de l'histoire,
00:12:52 de tout le reste qui a déjà préparé le terrain avant,
00:12:55 a été en tout cas la signature que, non seulement c'était trop
00:12:59 et que vous n'aviez plus ni la force ni l'énergie pour le faire,
00:13:02 et ça s'est traduit, effectivement, dans la thyroïde,
00:13:05 mais il y a une autre chose qui est très importante,
00:13:08 et qui est très importante, et qui est très important,
00:13:11 et qui est très important, c'est l'émergence, au fond,
00:13:14 peut-être de quelque chose qui peut s'appeler une culpabilité,
00:13:17 ou en tout cas une difficulté à admettre qu'on puisse penser cela,
00:13:21 parce qu'on a une confusion et on croit que ça veut dire
00:13:24 qu'on n'aime pas les enfants, qu'on ne les aime pas,
00:13:26 mais ça n'a rien à voir avec ça, ça a à voir avec tout ce qu'ils représentent.
00:13:30 La première des choses que représente l'arrivée des enfants,
00:13:33 c'est de faire abstraction de soi, une nouvelle fois,
00:13:36 on va être obligé de s'oublier, on va être obligé de retenir les choses à l'intérieur,
00:13:40 on va s'interdire de dire qu'on n'en peut plus et qu'on est fatigué,
00:13:43 on va continuer à avancer aussi bien et autant que possible,
00:13:46 sauf qu'il y a un refoulement de l'expression et du véritable ressenti,
00:13:49 parce que celui-ci n'est pas audible, n'est pas acceptable,
00:13:52 ne pourrait pas être entendu par l'autre, ou pourrait être mal compris.
00:13:56 Et donc à ce moment-là, on refoule les choses, on les garde à l'intérieur,
00:13:59 on fait un déni de son propre besoin fondamental,
00:14:02 et bien entendu, il y a un moment donné où le corps, il engrange,
00:14:05 et il entend cette interdite à l'expression,
00:14:08 et il va traduire ça jusqu'au bout, et il va traduire l'interdite à l'expression,
00:14:11 notamment dans la capacité à faire et à agir.
00:14:14 - Ça vous parle j'imagine, Marianne ?
00:14:18 - Oui, oui, bien sûr, ça me parle.
00:14:21 Oui, c'est tout à fait vrai ce que vous dites, de toute façon,
00:14:24 mais néanmoins, une fois qu'on a ce problème-là, on l'a à vie.
00:14:30 J'essaye de le faire réduire en ce moment, le traitement.
00:14:34 - Ah, ça c'est autre chose. Après là, c'est ni sérieux, ni possible,
00:14:39 ni etc. de vous faire une analyse particulière
00:14:42 des éléments qui concernent votre thyroïde.
00:14:45 Il faut savoir que jusqu'à un certain seuil,
00:14:48 beaucoup de choses sont rattrapables.
00:14:50 Il y a énormément de personnes qui ont écrit sur la thyroïde,
00:14:55 il y a des accompagnements qui peuvent se faire sur la thyroïde,
00:14:58 notamment avec des modes alimentaires,
00:15:00 il y a un certain nombre d'aliments fondamentaux
00:15:02 qui peuvent être mis de côté, éviter les sucres rapides,
00:15:05 attention aux produits laitiers, tous les acidifiants organiques,
00:15:08 il y a un certain nombre d'environnements aussi,
00:15:12 qui sont les environnements électromagnétiques,
00:15:14 qui peuvent être agissants aussi.
00:15:16 Il y a un certain nombre de facteurs qui peuvent être pris en compte
00:15:18 dans ce qui s'appelle l'hygiène de vie globalement.
00:15:21 Vous pouvez vous faire accompagner aussi par un médecin homéopathe,
00:15:25 il y a des préparations en homéopathie qui s'appellent thyroidium,
00:15:28 qui s'appellent yoidium,
00:15:30 qui peuvent faciliter ou améliorer les choses.
00:15:33 Après, je ne sais pas, votre thyroïde, vous avez des nodules ?
00:15:36 Elle est atteinte ?
00:15:38 Non, du tout.
00:15:40 Elle est neutre.
00:15:43 Donc je pense que là, il y a peut-être quelque chose qui pourrait être fait.
00:15:46 Allez voir très sincèrement.
00:15:48 D'abord, éventuellement, voyez,
00:15:50 ayez un second avis sur le plan endocrino.
00:15:52 Je pense qu'on a dû vous équilibrer son fonctionnement
00:15:55 avec un traitement hormonal de substitution.
00:15:58 Oui, c'est ça.
00:16:00 Voilà.
00:16:01 Le biais d'une prise de sang régulièrement.
00:16:03 Oui, qui vient valider, qui vient contrôler.
00:16:05 Mais je pense qu'il y a des éléments d'accompagnement,
00:16:08 très sincèrement, et dans les techniques qui sont les techniques énergétiques,
00:16:11 allez voir un acupuncteur ou un praticien shiatsu
00:16:13 qui connaissent les techniques qui sont les techniques adaptées.
00:16:17 Ça va vous accompagner.
00:16:19 Après, au-delà, c'est impossible de vous dire si on va pouvoir...
00:16:23 Voilà.
00:16:24 En tout cas, sachez qu'à partir du moment où il y a présence de nodules,
00:16:28 après, il faut faire analyser les types de nodules qu'il peut y avoir.
00:16:30 Ça, on rentre dans quelque chose d'un peu plus compliqué.
00:16:33 Bon, à partir du moment où vous êtes suivi par un médecin endocrinien,
00:16:36 que les analyses donnent ce que vous avez dit,
00:16:38 je pense qu'il y a des choses qui peuvent vous aider et vous accompagner.
00:16:41 Merci beaucoup pour toutes ces informations.
00:16:45 Je vous en prie, Marie-Jo.
00:16:47 De toute façon, le fait de bien comprendre pourquoi, à tel moment,
00:16:52 vous avez déclenché ça, ça peut aussi vous aider à libérer quelque chose.
00:16:56 Oui, c'est éclairant.
00:16:58 D'ailleurs, je remercie beaucoup Michel Odulle,
00:17:00 parce que j'ai acheté et lu les livres "Dis-moi où tu as mal"
00:17:04 et "Je te dirai pourquoi" donc, la dernière version.
00:17:08 Et "Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux"
00:17:11 et ça, je trouve ça formidable.
00:17:13 Écoutez, merci beaucoup.
00:17:14 Vous êtes une excellente attachée de presse.
00:17:16 Et donc, je vois que si vous libérez votre expression,
00:17:18 vous pouvez faire des choses formidables.
00:17:20 D'accord, c'est gentil. Merci beaucoup.
00:17:22 Je vous en prie, Marianne. Merci à vous.
00:17:24 Allez, on fait une petite pause et puis on se retrouve dans un instant.
00:17:26 0826 300 300. A tout de suite.
00:17:29 On continue avec Michel Odulle
00:17:42 à évoquer tout particulièrement aujourd'hui les problèmes de thyroïde.
00:17:46 Et c'est Virginie qui nous rejoint.
00:17:48 Bonjour Virginie.
00:17:50 Bonjour Brigitte. Bonjour Michel.
00:17:52 Bonjour.
00:17:53 Alors, vous appelez au sujet de votre fille,
00:17:56 qui a été diagnostiquée assez tôt d'ailleurs,
00:17:59 je crois, puisqu'elle avait 12 ans.
00:18:01 Oui, exactement. Même 11 ans,
00:18:03 elle a été diagnostiquée d'une thyroïde Hashimoto.
00:18:08 Donc problématique auto-immune.
00:18:10 Exactement.
00:18:12 Donc là, on arrive vraiment dans ce que vous appelez les maladies de notre...
00:18:18 Maladies de civilisation, maladies d'époque.
00:18:20 C'est vraiment quelque chose de particulièrement interpellant, oui.
00:18:26 Et qu'est-ce que c'est une maladie auto-immune ?
00:18:31 Une maladie auto-immune, c'est une maladie dans laquelle,
00:18:35 si je vais faire très simple et très trivial,
00:18:38 c'est une allergie excessive.
00:18:41 C'est-à-dire que non content d'avoir un système immunitaire
00:18:44 qui réagit déjà de façon excessive face à un agresseur qui n'en est pas un,
00:18:50 parce que le poil de chat, le pollen ou la fraise,
00:18:52 c'est pas un agresseur véritable, mais il est perçu comme tel,
00:18:55 et donc on peut sur-réagir.
00:18:56 Ça, ça s'appelle une allergie.
00:18:59 Dans la maladie auto-immune, malheureusement,
00:19:01 le problème c'est que la réaction du système immunitaire,
00:19:04 elle se fait contre nos propres cellules de notre organisme.
00:19:08 C'est-à-dire que l'un des paramètres de référence
00:19:12 et de différenciation au niveau cellulaire ne fonctionne plus.
00:19:16 Dans la problématique d'un déséquilibre auto-immune,
00:19:19 le système immunitaire est trop, trop, trop excité.
00:19:23 Mais la question véritable qui se pose,
00:19:25 c'est pourquoi parmi les cellules corporelles,
00:19:27 c'est celle de telle partie du corps ou de telle partie du corps qui choisit.
00:19:31 Il y a des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques,
00:19:34 il y a des maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde,
00:19:37 il y a des maladies auto-immunes comme des pancréatites,
00:19:40 il y a des maladies auto-immunes comme l'arthrite antilosante.
00:19:43 Pourquoi la thyroïde ?
00:19:44 Pourquoi est-ce qu'à un moment donné, notre système immunitaire considère
00:19:49 que les cellules d'une glande endocrine,
00:19:51 qui est notre chef d'orchestre intérieur,
00:19:53 qui détermine notre vitalité,
00:19:55 notre potentiel d'interaction avec le monde,
00:19:58 est vécue par ce système qui est censé nous défendre
00:20:01 comme étant un risque.
00:20:03 Et là, il faut se rapprocher bien sûr du vécu.
00:20:05 Qu'est-ce qui s'est passé vers 10-11 ans dans la vie de votre fille ?
00:20:08 - On a déménagé.
00:20:11 - D'accord.
00:20:12 Donc ça, ça peut être un déclenchement,
00:20:14 mais un déclenchement qui répond à quelque chose certainement d'antérieur.
00:20:17 - Voilà. Quelle était la raison du déménagement ?
00:20:20 - On a déménagé, on a changé de maison, de ville.
00:20:25 Rien de... juste une évolution de vie.
00:20:29 - Oui, mais qu'est-ce qui...
00:20:30 - Oui, enfin, sauf que si vous... excusez-moi.
00:20:32 Sauf que si vous voulez, un simple déménagement,
00:20:36 que vous appelez une évolution de vie,
00:20:38 ça peut fabriquer des scolioses chez certains enfants, des sciatiques.
00:20:41 - Ah mais, complètement, en fait.
00:20:43 Déjà, ça a été assez impactant pour elle, ce déménagement.
00:20:46 Là, on en parlait.
00:20:48 Et elle a exactement...
00:20:50 Elle a aussi eu une scoliose,
00:20:52 qui a été diagnostiquée à peu près au même moment.
00:20:58 Et c'est une enfant qui était très allergique.
00:21:02 - Donc on voit bien une enfant qui, quelque part,
00:21:06 manque de structure intérieure profonde, quoi.
00:21:10 Comme si le moindre petit événement
00:21:14 la blesse plus que quelqu'un d'autre.
00:21:18 Elle est hypersensible, votre fille ?
00:21:22 - Elle est hypersensible, je pense, oui.
00:21:25 Mais elle veut surtout le combattre, cette hypersensibilité.
00:21:29 - Le problème, c'est que la manière avec laquelle elle conçoit
00:21:32 l'idée de combattre ça, c'est de faire taire.
00:21:35 Et c'est exactement ce qu'on a évoqué avec la question de la thyroïde.
00:21:39 Si elle veut combattre ça, il ne faut pas qu'elle le fasse taire.
00:21:43 Il faut qu'elle trouve une manière, un, d'exprimer le ressenti qui est le sien,
00:21:47 et deux, de décider de faire autrement.
00:21:49 Vous savez, on trouve souvent, derrière des déménagements,
00:21:52 derrière des problématiques de scolioses,
00:21:54 ou ce genre de problématiques thyroïdiennes,
00:21:56 quand elles arrivent chez les enfants de cet âge-là,
00:21:59 on trouve toujours, toujours, toujours, à un moment donné, des vécus,
00:22:03 un vécu important ou plusieurs vécus cumulatifs,
00:22:06 qui amènent petit à petit, l'enfant à douter
00:22:09 de ce que le monde des adultes lui propose ou lui impose.
00:22:13 Et partant de là, elle va avoir deux stratégies.
00:22:16 La révolte vers l'extérieur, ça va devenir un ado difficile,
00:22:20 ou la révolte vers l'intérieur.
00:22:23 Et là, c'est quelque chose qui va se retourner contre elle.
00:22:26 Elle a besoin d'exprimer, de faire un travail,
00:22:29 mais à la limite, allez-vous promener dans un bois,
00:22:32 amener un bâton, faites-lui cogner sur une souche,
00:22:35 en lui demandant de crier, de hurler ?
00:22:37 - Non. Alors le truc, c'est qu'il y a 10 ans, elle a 23 ans aujourd'hui.
00:22:40 - Et alors ?
00:22:42 - Il n'y a jamais trop de temps pour reparler ?
00:22:44 - Non, mais ça se passe très bien.
00:22:46 C'est une adulte plutôt épanouie
00:22:49 et qui fait un grand travail personnel.
00:22:53 - Oui, d'accord. Donc elle peut s'exprimer.
00:22:55 - Elle est partie un an à l'étranger, vivre l'aventure,
00:23:00 et qui commence...
00:23:03 Voilà, elle est infirmière de métier.
00:23:06 - Ah bon, elle a choisi de soigner les autres ?
00:23:09 - Oui, exactement. C'est une conception même pour elle.
00:23:12 - Est-ce que vous voulez que je vous parle du nombre de personnes
00:23:15 qui vont très bien et où tout est parfait,
00:23:17 qui viennent en consultation chez Atsu ?
00:23:20 - Oui.
00:23:22 - Il faut faire attention à ce qu'est la version officielle,
00:23:25 et ce qui lui permet sans doute de se tenir droit, etc.
00:23:29 Mais à partir du moment où il y a au niveau organique
00:23:32 quelque chose qui dysfonctionne,
00:23:34 ça veut dire qu'il y a un pan d'elle-même qui n'est pas pacifié.
00:23:37 Il y a au fond d'elle-même une enfant
00:23:39 qui n'a toujours pas trouvé la clé et la solution,
00:23:41 parce qu'elle ne s'est toujours pas permis ni autorisé d'aller au-delà de ça.
00:23:44 - Et puis, peut-être que ce qui serait intéressant aussi, Virginie,
00:23:49 c'est de vous dire comment vous, en tant que femme,
00:23:52 vous lui avez dit ce que c'était qu'être femme.
00:23:55 - Oui, oui, oui, exactement.
00:23:58 Je me questionne beaucoup, on en parle d'ailleurs.
00:24:01 Et je pense qu'à ce moment-là,
00:24:05 je n'avais peut-être pas suffisamment de connaissance de moi-même,
00:24:13 notamment, et de tous ces sujets-là.
00:24:16 - Oui, oui, mais il n'est pas question de vous culpabiliser, Virginie.
00:24:19 Mais c'est important, peut-être, maintenant que vous êtes deux adultes,
00:24:22 et vous pouvez parler de ça.
00:24:23 Peut-être que quand elle avait 10-12 ans,
00:24:25 c'est quand même des âges où on commence à se transformer.
00:24:28 Peut-être qu'elle n'a pas pu avoir une image suffisamment rassurante
00:24:35 de ce que c'est qu'être femme.
00:24:37 Mais encore une fois, c'est une hypothèse, une intuition que je vous donne,
00:24:39 qui n'est peut-être pas bonne.
00:24:40 C'est à vous de faire le point et de voir avec elle.
00:24:43 - Oui, oui, bien sûr.
00:24:45 - Qui a été l'initiateur du déménagement ?
00:24:48 - Mon mari et moi.
00:24:52 - Alors, je vais être un peu plus précis et conçu.
00:24:56 Le déménagement s'est fait à cause de quoi ?
00:25:00 - Vraiment d'un changement de maison,
00:25:06 d'un nouveau choix de maison, un peu par hasard.
00:25:12 - Ah, j'aime bien le hasard.
00:25:14 - Ah oui, si vous avez lu mes livres, vous devez aimer le hasard, oui.
00:25:17 - Non mais plus sérieusement, Virginie, pourquoi vous avez choisi...
00:25:20 - Pourquoi vous avez changé de ville ?
00:25:21 - ...changé de ville et de maison ?
00:25:22 En quoi la nouvelle était mieux ?
00:25:25 - Ah, la nouvelle était mieux parce qu'on changeait d'environnement,
00:25:29 qui était à ce moment-là,
00:25:35 si vous voulez, pour le système éducatif des enfants,
00:25:41 était plus approprié.
00:25:43 - Bon, je crois qu'on n'en saura pas beaucoup plus, mais bon, essayons...
00:25:48 - Il y avait eu un changement professionnel qui a motivé en même temps ou pas ?
00:25:51 - Non, pas du tout.
00:25:52 - Pas du tout.
00:25:53 - Non, non, non.
00:25:54 - C'était quel était le contexte dans lequel votre fille grandissait ?
00:25:57 - C'était purement un contexte de vie,
00:26:00 une maison sur laquelle par hasard on est tombé,
00:26:04 qui nous plaisait et qui nous permettait de changer de ville.
00:26:09 - Et qui lui plaisait à elle ?
00:26:12 - Pardon, je n'ai pas entendu.
00:26:14 - Qui lui plaisait à elle ?
00:26:17 - Je pense...
00:26:19 Enfin, en tout cas, ce n'était pas très loin de là où on habitait.
00:26:23 - Bon, on ne va pas continuer comme ça, parce que ça ne sert pas à grand chose Virginie,
00:26:27 mais ce serait peut-être intéressant qu'elle puisse vous dire
00:26:31 ou que vous puissiez ensemble parler de le deuil qu'elle a dû faire dans ce déménagement.
00:26:36 Elle a certainement dû renoncer.
00:26:38 - Oui, on en a parlé.
00:26:40 Je sais que ça avait été difficile, qu'après ça avait été un grand choix,
00:26:46 mais que sur le moment, le fait de quitter ses amis, ses habitudes, etc.,
00:26:52 ça avait été très difficile.
00:26:54 - On va y arriver doucement.
00:26:55 Vous allez lui proposer juste un travail très simple et symbolique à faire.
00:26:59 Elle va prendre une feuille de papier et elle va écrire à ses deux parents.
00:27:04 Elle fait une lettre à son père et à vous, qu'elle fait toute seule,
00:27:10 dans laquelle elle ne va rien préparer,
00:27:12 mais elle va mettre absolument tout ce qu'elle a sur le cœur
00:27:14 par rapport à cette histoire du déménagement, sans aucune censure.
00:27:18 Une fois qu'elle a fini ça, elle le relie, elle le signe et elle le brûle.
00:27:23 - Oui, je comprends.
00:27:25 - Voilà. Merci Virginie, merci beaucoup.
00:27:29 - Merci beaucoup.
00:27:30 - Je vous en prie.
00:27:32 Et on continue avec trois questions intimes.
00:27:35 C'est France qui va répondre à ces trois questions.
00:27:37 Vous pourrez ensuite en poser une à Michel Oudoul.
00:27:39 Bonjour France.
00:27:40 - Bonjour Brigitte. Bonjour Michel Oudoul.
00:27:43 - Bonjour.
00:27:44 - Merci de répondre à leur première question.
00:27:47 Quelle note vous donnez à votre libido ?
00:27:51 - Sur combien ? Sur 10 ?
00:27:53 - Oui, sur 10.
00:27:54 - Je dirais 9.
00:27:56 - Alors ça c'est une bonne nouvelle.
00:27:58 Ça fait du bien d'entendre ça.
00:28:00 Bon, je suis ravie.
00:28:02 Deuxième question.
00:28:04 Est-ce que vous avez un fantasme que vous n'avez pas encore réalisé ?
00:28:08 Et si si oui, lequel ?
00:28:11 - Pas encore réalisé, je ne sais pas.
00:28:14 Mais après, des fois j'ai des périodes où j'ai plus de fantasmes que d'autres.
00:28:19 Après, je verrai.
00:28:21 - D'accord.
00:28:22 Bon, votre libido, je crois qu'on peut donner 9,5 sur 10.
00:28:25 Si vous avez tout le temps plein de fantasmes, c'est plutôt bon signe.
00:28:28 - Souvent, oui.
00:28:29 - Oui, oui, oui.
00:28:30 Donc ça prouve bien que vous avez une très bonne libido, France.
00:28:34 Et dernière question.
00:28:35 Est-ce que vous avez déjà eu une relation sexuelle avec une femme ?
00:28:39 - Non, jamais.
00:28:40 - Ah, ben voilà peut-être un fantasme aussi
00:28:43 qui n'est pas encore réalisé.
00:28:45 Ou pas ?
00:28:46 - Oui, après, c'est pas vraiment un fantasme.
00:28:48 - Ah ben, ça pourrait.
00:28:50 Mais c'est pas...
00:28:51 - Ouais, je sais pas, je me suis jamais vraiment posé la question en fait.
00:28:53 - Eh ben, je vous la pose alors.
00:28:55 - D'accord.
00:28:56 - Non, ça n'a pas l'air d'être trop un fantasme en effet.
00:28:59 - Non, non.
00:29:00 - Moi, j'entends bien.
00:29:01 Bon, eh bien, vous pouvez poser une question à Michelle O'Doulille, vous écoute France.
00:29:05 - Alors, moi, ma question, elle est en deux parties.
00:29:07 La première, c'est qu'en fait, au mois de mai, je suis allée voir mon médecin
00:29:10 parce que j'avais le nombril qui saignait
00:29:13 et il m'a dit que je faisais de l'eczéma au nombril.
00:29:17 Alors, première question, je voudrais savoir d'où ça vient.
00:29:20 Et deuxième question, est-ce que je pourrais avoir des enfants suite à ça ?
00:29:24 - Oh, oh, oh.
00:29:26 Alors, écoutez, pour un certain niveau de votre physiologie,
00:29:33 je ne pourrais pas répondre à cette question.
00:29:35 Pour ce qui concerne l'eczéma, même si tu es au niveau du nombril,
00:29:38 ça n'aura absolument aucune incidence sur la capacité ou non à avoir des enfants.
00:29:42 Donc là, de ce point de vue-là, après ou de là, là, je pourrais pas répondre.
00:29:47 Sur ce qui est cette question de l'eczéma, non, non, il n'y a aucun problème.
00:29:50 Après, sur la présence de cet eczéma, là, il y a énormément de choses
00:29:56 qui peuvent être posées en hypothèse.
00:30:00 Je ne suis pas ici pour faire de la consultation individuelle.
00:30:04 Je voulais juste vous amener, vous proposer de réfléchir sur cette zone particulière du corps,
00:30:09 qu'est le nombril, je ne me rappelle plus à quoi ça sert.
00:30:11 Mais je crois que c'est quelque chose qui a une symbolique
00:30:13 qui est quand même particulièrement forte.
00:30:15 D'ailleurs, qui vous a amené à votre troisième question.
00:30:18 Et je pense qu'il y a peut-être une interrogation à avoir là-dessus.
00:30:21 Surtout quand on sait que l'eczéma est une expression dérivée,
00:30:27 dont on retrouve des pistes avec l'asthme.
00:30:29 C'est l'expression d'une rétractation et d'une colère,
00:30:32 voire d'une irritation, sur le plan symbolique.
00:30:35 C'est au niveau cutané, ça a à voir avec la peau,
00:30:37 donc c'est par rapport au monde extérieur.
00:30:39 Et là, si on met tout ça dans un shaker,
00:30:42 on pourrait s'interroger sur l'existence éventuelle,
00:30:45 soit d'une colère latente résiduelle,
00:30:48 voire même d'une présence, on va dire un peu invasive et excessive,
00:30:54 réelle ou symbolique de la mer ou de l'image de la mer.
00:30:59 Et c'est donc intéressant parce que les deux sont un peu liés.
00:31:02 Si vous avez envie d'être maman,
00:31:04 il faut peut-être régler deux ou trois trucs qui ne sont pas encore réglés avec maman.
00:31:07 Justement, j'ai réglé plein de choses avec elle en ce moment.
00:31:11 On ne se parlait plus et depuis novembre, j'ai repris contact avec elle.
00:31:17 Et pourtant, mon nombril s'est remis à saigner.
00:31:20 C'est intéressant.
00:31:21 Vous voyez bien qu'il y a la colère résiduelle,
00:31:23 tant que la chose ne sera pas pacifiée, bien évidemment.
00:31:27 Mais il faut vous intégrer vraiment.
00:31:30 Si on est sur la peau, on est à la superficie, on est à la surface, ça va ?
00:31:35 L'eczéma n'est pas une pathologie grave.
00:31:37 Elle est gênante, elle est démangeante, elle est tout ce que vous voulez.
00:31:41 Qu'est-ce que ça veut dire tout ça ?
00:31:42 Ça veut dire que le problème avec maman n'est pas très grave
00:31:45 et que faire la paix, ça sera quelque chose de facilement réalisable.
00:31:48 Il suffit juste de laisser tout le passif de côté
00:31:50 et puis de regarder ensemble vers quelque chose d'autre.
00:31:54 Donc il faut que j'oublie le passif en quelque sorte pour que ça parte.
00:31:58 Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il ne faut pas que vous continuiez
00:32:01 à préserver votre territoire personnel.
00:32:03 C'est-à-dire que c'est chacun à sa place.
00:32:05 Mais même dans les écritures de notre...
00:32:07 Ça va rester à vie ou ça va finir par partir ?
00:32:09 Pardon ?
00:32:10 Ça c'est vous qui déciderez.
00:32:11 Ça va rester à vie ou ça va finir par partir ?
00:32:13 Bien sûr que ça va finir par partir.
00:32:15 Vous avez des choses qui fonctionnent très bien d'ailleurs,
00:32:18 en homéopathie pour ça aussi.
00:32:19 Vous avez vraiment des réponses à travers Nux Vomica, Lycopodium.
00:32:23 Il y a un certain nombre de choses là aussi.
00:32:25 Allez consulter un médecin qui pratique ça.
00:32:28 C'est vraiment éviter tous les acidifiants organiques.
00:32:31 Donc là aussi, qui sont non pas des facteurs causaux,
00:32:34 mais des facteurs aggravants.
00:32:36 Comme à nouveau les grands classiques,
00:32:37 que sont les laitages de sucre, les viandes rouges,
00:32:39 enfin un certain nombre de choses comme ça.
00:32:40 C'est-à-dire équilibrer votre alimentation.
00:32:43 Mais de toute façon, pacifier la colère à l'intérieur.
00:32:46 Et là, il n'y aura aucun problème.
00:32:47 Et en n'oubliant pas que la peau, c'est la frontière entre l'interne et l'externe.
00:32:51 Donc il faut que...
00:32:53 Ce n'est pas parce que vous pactisez, vous faites la paix, vous pardonnez, etc.
00:32:57 Que ça veut dire qu'il faut que l'autre redevienne intrusif,
00:33:00 quelle que soit la façon dont il pouvait l'être.
00:33:02 Posez bien vos limites, en quelque sorte, France.
00:33:05 D'accord.
00:33:06 Merci.
00:33:07 Bon, ben merci. C'est plus clair du coup.
00:33:09 Et ben tant mieux.
00:33:10 Et puis soyez tranquille, vraiment soyez tranquille,
00:33:12 par rapport à ce qu'est cette manifestation.
00:33:15 Et puis sinon, avec la libido que vous avez,
00:33:17 ça ne devrait pas être trop difficile d'arriver à être enceinte.
00:33:20 Merci France, merci beaucoup.
00:33:23 Allez, on fait une petite pause.
00:33:24 On se retrouve dans un instant.
00:33:25 0800 26 300 300.
00:33:27 A tout de suite.
00:33:28 Michel Audoul est avec nous.
00:33:43 Et je voulais signaler la sortie de ce nouveau lexique de "Dis-moi où tu as mal".
00:33:49 Une réédition complétée, augmentée.
00:33:55 Et c'est aux éditions Alba Michel.
00:33:57 C'est en vente.
00:33:58 Ça va sortir le 31 janvier, mais vous pouvez déjà le commander.
00:34:02 Nadia, bonjour.
00:34:04 Bonjour.
00:34:05 Merci d'être avec nous, Nadia.
00:34:07 Merci à vous.
00:34:09 Donc vous aussi, c'est une hypothyroïdie.
00:34:12 Oui, c'est ça.
00:34:14 Alors, diagnosticée très, très tard, puisqu'elle a été déclenchée avec la mélépose précoce.
00:34:26 Et voilà, je suis restée pendant plus de sept ans dans un désert avec des symptômes,
00:34:33 de la fatigue, prise de poids, une incompréhension.
00:34:38 Mais aujourd'hui, elle est à un stade où elle n'est pas non plus...
00:34:44 Il y a d'autres facteurs en fait.
00:34:46 Il y a une suffisance à l'insuline qui est un tout.
00:34:48 Et il n'y a pas de traitement en fait, on me dit, dans un premier stade.
00:34:52 Alors, ce qui est intéressant dans ce que vous venez de dire et que j'ai envie de transmettre à tous ceux qui nous écoutent,
00:34:56 c'est qu'en fait, le problème un petit peu de la thyroïde, c'est qu'il n'y a pas une douleur
00:35:02 ou un symptôme réellement clair qui permet de tout de suite réaliser qu'on a un problème à la thyroïde.
00:35:08 On l'entend bien, beaucoup de fatigue...
00:35:11 Alors ça, c'est sur les questions effectivement d'hypothyroïdie,
00:35:14 ou au contraire des états d'excitation et difficulté au sommeil pour l'hyperthyroïdie.
00:35:18 Et là, ce sont uniquement effectivement des manifestations, on va dire collatérales, qui expriment ce qui se passe.
00:35:25 Il y a sinon, dans les déséquilibres de thyroïde, un facteur qui est lui exprimant,
00:35:30 c'est l'apparition de nodules, qui se développent, après deviennent ce qu'on appelait un goitre, etc.
00:35:36 Mais sinon, pour ce qui est sur le fonctionnel, effectivement, il n'y a pas de manifestation,
00:35:40 de ressenti de douleur, de choses particulières, il y a juste effectivement, pour l'hypothyroïdie,
00:35:46 une sensation de fatigue, de moindre énergie.
00:35:48 Comme tous les métabolismes se ralentissent, il va y avoir bien sûr une stagnation,
00:35:52 il va y avoir un engorgement organique, etc.
00:35:55 Des prises de poids, un lymphatisme qui va s'installer, on est moins dynamique,
00:36:00 on a moins le peps, on peut faire de l'hypotension, etc.
00:36:04 C'est ça, sauf que le problème, c'est qu'au stade de la ménopause, en fait,
00:36:08 j'ai l'impression que je suis seule, il y a pas de traitement, pas grand chose à faire.
00:36:16 Il faut voir avec votre médecin ou l'endocrinien, c'est-à-dire que normalement...
00:36:21 Je vais être l'endocrinologue, oui.
00:36:23 Donc on vous a fait un dosage hormonal ou pas ?
00:36:27 Ah oui, tout à fait, parce qu'il fallait poser la ménopause,
00:36:30 parce que personne ne me croyait quand je disais que je me sentais ménopausée.
00:36:34 Et puis j'ai commencé clairement à voir des règles qui disparaissaient et tout.
00:36:38 Mais vu que j'avais 44 ans, personne ne voulait vraiment...
00:36:44 Pourtant 44 ans, c'est précoce certes, mais c'est pas exceptionnel non plus.
00:36:50 C'est clair. Mais ça m'a vraiment bousillé ma vie.
00:36:57 Non, non, non. D'abord, vous êtes encore en vie, Nadia,
00:37:01 et puis vous avez encore beaucoup de choses à vivre, évidemment.
00:37:05 Vous savez comment on appelle la ménopause en Orient ?
00:37:09 Non.
00:37:10 Le deuxième printemps.
00:37:12 Ouais, alors, dans un printemps, il a commencé par un tsunami.
00:37:15 Mais peut-être, mais vous savez ce qui se passe derrière les tsunamis ?
00:37:18 Ça repousse, ça.
00:37:20 Ça a amené énormément de terre fertile.
00:37:22 Ouais, mais écoutez...
00:37:24 Mais vous avez peut-être autre chose à procréer.
00:37:26 Nadia, on sent que vous êtes démoralisée, vous êtes limite un petit peu dépressive.
00:37:32 Il faut que vous acceptiez de toute façon ce qui vous arrive,
00:37:35 parce que le meilleur médicament, c'est l'acceptation.
00:37:39 Et puis ensuite, retrouver du sens à votre vie et retrouver des motivations.
00:37:45 Je crois que là, on sent que vous avez l'impression que tout est fini pour vous.
00:37:51 En fait, si vous voulez, j'en sors.
00:37:53 Mais sincèrement, je me suis battue pendant plus de sept ans
00:37:58 pour qu'on me pose un diagnostic, pour qu'on me dise "oui, en fait, t'es pas folle",
00:38:03 alors que j'ai toujours été le working girl, j'avais trois business, je bossais à fond, j'étais épanouie.
00:38:09 Mais c'était déjà là qu'ont commencé les racines du problème, Nadia.
00:38:12 C'est-à-dire, il va falloir aller au bout.
00:38:14 D'ailleurs, la première des choses, déjà, c'est que manifestement, ce qui vous insupporte,
00:38:18 c'est qu'on ait mis autant de temps à poser le diagnostic.
00:38:21 C'est même pas l'hypothyroïdie en elle-même.
00:38:24 - Ah oui ? - Non, mais là, déjà, il y a une clé, Nadia.
00:38:27 - Il y a une clé, il va falloir que vous... - Il y a une colère.
00:38:30 Il y a une colère, et une colère, vous voulez qu'on gagne du temps et qu'on aille vite.
00:38:34 Il y a une colère vis-à-vis de votre père et vis-à-vis des images de l'autorité
00:38:37 avec lesquelles il faut pacifier ce qui s'est passé.
00:38:40 Qu'est-ce qui s'est passé vers 42 ans ?
00:38:42 Vers 42 ans, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:38:46 C'était le stade où j'étais en pleine adoption.
00:38:54 - Voilà.
00:38:56 - C'est-à-dire, vous étiez en train d'essayer d'adopter, c'est ça ?
00:39:00 - Oui, oui, j'ai adopté. - Oui, d'accord.
00:39:03 Bon, c'est pas mal, quand même, comme événement. C'est pas anodin.
00:39:07 - C'est génial. C'est un cadeau de la vie. - Ben voilà.
00:39:11 - Justement, accueillez-le, ce cadeau de la vie, et laissez-vous le droit de l'exprimer.
00:39:14 Mais qu'est-ce que ça voulait dire par rapport à un éventuel conjoint à ce moment-là ?
00:39:19 - C'est vrai que... - C'est difficile d'entendre son prénom, là.
00:39:27 - Ouais.
00:39:30 - On voit bien qu'il y a des choses qui sont difficiles dans votre vie, on l'entend bien.
00:39:34 Mais il faut y mettre du sens, il faut éclairer les choses
00:39:38 et les éclairer par rapport à votre moi profond, voyez ?
00:39:42 Et pas par rapport à la société, par rapport à l'environnement.
00:39:46 Qu'est-ce que ça signifie pour vous ?
00:39:48 Et affirmez-vous dans ce que ça signifie pour vous et ce qui est important pour vous.
00:39:52 - Si on vous demandait, là, sans réflexion, en trois mots, de définir votre père ?
00:39:57 - Autoritaire. - Oui.
00:40:00 - Ça, on s'en battait.
00:40:03 - Présent. - Oui.
00:40:05 - Et force. - Et force.
00:40:07 - Du coup, donc, vous avez tout déblayé et fonctionné en force.
00:40:11 - Ah oui.
00:40:13 - Peut-être qu'à un moment donné, il y a quelque chose au fond de vous qui dit "la force, ça suffit, on va arrêter tout ça".
00:40:17 - Et comme par hasard... - Et on va avoir un coup de faiblesse.
00:40:20 - On lâche tout. - Ouais.
00:40:23 - Maintenant, il faut accueillir.
00:40:26 - On y travaille.
00:40:29 - On y travaille. - On y travaille.
00:40:31 - On y travaille. Et on y travaille bien, et sérieusement, j'espère.
00:40:34 - Oui, oui, et puis avec énergie.
00:40:37 - Non, mais c'est une plaisanterie, je vous taquine.
00:40:40 - Il faut lâcher, Nadia, il faut que vous acceptiez, il faut lâcher.
00:40:44 - Comprenez bien que les femmes ont la chance de vivre quelque chose de magnifique.
00:40:48 C'est que la vie nous apprend qu'on peut créer le plus beau et le magnifique qui s'appelle un enfant, sans rien faire.
00:40:54 - Ah oui, sur ce coup-là, j'ai eu beaucoup de chance.
00:40:58 - Et ben voilà. Et ben justement.
00:41:00 - Parce que comme je dis tout le temps, je le répète moi-même, il n'aurait pas été si beau et si gentil.
00:41:05 - Non, bien sûr que non, c'est sûr. Non, il n'aurait pas pu être aussi beau.
00:41:09 - Bon, allez, ça va Nadia, je crois qu'on va en rester là, parce que Michel vous taquine.
00:41:14 Merci en tout cas, Nadia, de votre appel.
00:41:17 On continue après les infos 0826-300-300 à continuer à essayer de décoder ce qui vous arrive,
00:41:23 que ce soit la thyroïde ou autre chose, d'ailleurs, je vous rappelle que vous pouvez appeler pour un autre mot du corps,
00:41:29 il n'y a pas de souci.
00:41:31 Et puis, comme tous les jours, vous avez une petite devinette qui vous attend, Michel O'Doul.
00:41:36 Alors écoutez bien, au singulier pour le matériel, au pluriel pour la sexualité, de quel mot s'agit-il ?
00:41:43 Je vous laisse y réfléchir et puis peut-être que vous allez pouvoir nous donner une réponse.
00:41:48 En tout cas, nous, on va se retrouver après les infos.
00:41:50 Je rappelle que si vous avez envie de réagir, vous pouvez nous appeler au 0826-300-300.
00:41:56 On se retrouve tout de suite.
00:41:58 Sud Radio.
00:42:00 Parlons vrai.
00:42:01 Sud Radio.
00:42:02 Après-midi.
00:42:03 14h16, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:42:07 Eh bien, on continue durant cette deuxième heure à écouter Michel O'Doul qui nous aide à comprendre ce que nous raconte notre corps.
00:42:15 Et si vous voulez comprendre, peut-être, eh bien, n'hésitez pas, procurez-vous ce lexique de "Dis-moi où tu as mal".
00:42:23 C'est une nouvelle édition, augmentée, aux éditions Alba Michel.
00:42:27 Et vous avez 300 pathologies ou traumatismes décodés.
00:42:31 C'est pas rien.
00:42:32 Je crois qu'on trouve à peu près tout ce qu'on peut avoir.
00:42:36 Vous avez passé le corps au scanner.
00:42:39 En tout cas, je ne parle dans mes ouvrages que des choses sur lesquelles j'ai eu à travailler, que j'ai rencontré dans ma patientèle, etc.
00:42:47 C'est-à-dire, je ne fais pas une construction purement intellectuelle.
00:42:51 C'est du vécu.
00:42:52 C'est du vécu réel, et donc argumenté par des cas que j'ai rencontrés.
00:42:58 En tout cas, on sait maintenant que vous avez beaucoup de fans qui nous écoutent.
00:43:04 Donc, n'hésitez pas, ça vient de sortir.
00:43:07 Alors, vous avez réfléchi à ma devinette au singulier pour le matériel pluriel pour la sexualité.
00:43:12 De quel mot s'agit-il ?
00:43:13 Eh bien, écoutez, là, je suis totalement sec là-dessus.
00:43:17 Je ne vois pas.
00:43:18 Pourtant, c'est facile.
00:43:19 C'est les bourses.
00:43:20 Ou la bourse.
00:43:21 Ah oui, d'accord.
00:43:22 Oui, d'accord.
00:43:23 Oui, oui, oui.
00:43:24 D'accord.
00:43:25 Bonjour, Nathalie.
00:43:26 Oui, bonjour, Brésil.
00:43:27 Et bonjour à votre invité.
00:43:28 Bonjour, Michel.
00:43:29 Tous les voeux.
00:43:30 Je vous envoie aussi, voilà, en ce début d'année pour plein de bonnes choses, on va
00:43:34 dire côté santé, mais aussi amour.
00:43:36 Absolument, mais on prend tous, nous, Nathalie.
00:43:39 Voilà, c'est tellement important, on va dire.
00:43:42 Merci, vous aussi, alors.
00:43:44 Merci.
00:43:45 Moi, ça démarre un peu difficilement, mais bon, en tout cas, au niveau du fait de vous
00:43:51 avoir déjà, c'est super parce que c'est une autre approche.
00:43:54 Et quand on m'a proposé, voilà, pour témoigner sur la thyroïde, moi, c'est quelque chose
00:43:59 dont je souffre depuis plus de dix ans.
00:44:01 Et ça m'est arrivé suite à un gros choc émotionnel.
00:44:06 Comme par hasard.
00:44:07 Oui, c'était, je ne sais pas, c'était un peu comme un choc de la vie.
00:44:12 Comme par hasard.
00:44:15 C'était très violent.
00:44:16 J'en ai eu les jambes qui, qui, qui sont, comment on dit l'expression, mes jambes m'en
00:44:21 ont lâchées.
00:44:22 J'avais une fois une chaise, je suis tombée sur la chaise.
00:44:26 En fait, c'était bien qu'elle soit là.
00:44:28 Mais ce que je n'ai pas réalisé, c'est qu'en fait, ça s'était vraiment porté au niveau
00:44:32 de la gorge, comme si je ne pouvais plus parler.
00:44:34 Ça m'avait coupé la voix.
00:44:36 Est ce que c'est possible ou est ce que c'est ce que je m'imagine?
00:44:40 Mais il se trouve que depuis, je souffre d'une hypothyroïdie qui ne me, qui ne me,
00:44:48 ce n'est pas de la fatigue, c'est vraiment de l'épuisement.
00:44:50 Et pourtant, je ne peux pas dormir la nuit malgré cet épuisement.
00:44:55 Alors, c'est vrai que je ressasse beaucoup.
00:44:58 Je suis beaucoup dans le.
00:45:00 Je n'ai pas pardonné, mais comment dirais-je?
00:45:05 Je trouve qu'on ne peut pas tout pardonner et j'en ai pas envie.
00:45:09 Pourquoi?
00:45:10 Parce que j'ai essayé de, avec la personne, d'en discuter.
00:45:14 La personne a tout rejeté.
00:45:16 Mais ce n'est pas elle que vous devez pardonner.
00:45:19 C'est à vous, bien sûr.
00:45:21 Oui, alors c'est ce que j'allais dire.
00:45:23 Du coup, je ne me suis pas pardonné, mais je n'ai pas pardonné.
00:45:25 Mais je pense que ça me, que ça ne me...
00:45:28 Non, mais Nathalie, ce qui est important à comprendre, et là, je le dis un peu de manière
00:45:33 générale à tous ceux qui nous écoutent.
00:45:35 On parle beaucoup du pardon et on a toujours tendance à croire qu'il faut pardonner à l'autre.
00:45:39 Ça, c'est une tendance judéo-chrétienne.
00:45:42 Le problème, c'est que si on continue à rester dans la colère vis-à-vis de l'autre
00:45:47 et que justement parce qu'on ne veut pas pardonner, c'est problématique.
00:45:51 Tandis que si on considère que le pardon, c'est le pardon à soi-même, c'est-à-dire
00:45:55 qu'on accepte l'épreuve qu'il faut traverser et on y met du sens.
00:45:59 À ce moment-là, on peut sortir d'une situation qui nous bloque.
00:46:04 Parce que tant qu'on reste dans la haine, la colère vis-à-vis de celui à qui on ne
00:46:09 veut pas pardonner, et on a le droit de ne pas lui pardonner, on ne peut pas avancer.
00:46:14 Donc je crois que ce serait bien quand même que vous nous disiez quel a été ce choc,
00:46:18 qu'on comprenne mieux et que Michel puisse vous aider.
00:46:22 Alors, d'abord, si je ne pardonne pas, c'est parce que j'ai cette personne qui est une
00:46:27 personne, c'est un membre de ma famille, c'est ma soeur.
00:46:30 Et je l'ai en permanence dans les événements familiaux qu'on a tout le temps avec nous
00:46:36 et qui parlent très mal de toute notre famille.
00:46:40 Et moi, je le vois tout ça et je ne dis rien parce que ça mettrait le chamboulement dans
00:46:45 la famille.
00:46:46 Vous avez raison, continuez à ne rien dire.
00:46:48 Donc d'une, je préfère...
00:46:50 Oui, mais dire quoi ?
00:46:51 Non mais, attendez, vous venez vers nous et vers moi pour me poser des questions par
00:46:59 rapport à ce qui se passe en lien avec la thyroïde.
00:47:02 Moi, je ne suis pas en train de vous dire ce qu'il faut que vous fassiez ou ne fassiez
00:47:05 pas.
00:47:06 Symbole de la communication.
00:47:07 Et de l'expression de soi.
00:47:08 Et vous me demandez, vous dites, est-ce que c'est possible que le choc émotionnel fasse
00:47:11 ça ?
00:47:12 Oui, dans les cas les plus basiques et les plus simples, c'est ce qu'on trouve derrière
00:47:15 les exceptions de voix, les moments où la gorge se serre, quand on a un chat qui racle,
00:47:20 qu'on se met à tousser quand on dit des choses particulières, etc.
00:47:22 Et ça peut aller jusqu'à ce que vous avez vécu et ressenti parce que la violence de
00:47:27 contact a été extrême et qui a fait qu'à ce moment-là, on va dire le cadencement,
00:47:34 un peu comme une espèce de métronome intérieur de votre thyroïde, a été bousculé et a
00:47:38 été perturbé.
00:47:39 Ça, c'est la première des choses.
00:47:41 Et que donc, qu'il y ait un lien avec le choc émotionnel que vous ayez vécu et la
00:47:45 problématique thyroïdienne, oui.
00:47:47 Ce que vous ressentez que tous les gens qui ont de l'hypothéroïdie expriment à travers
00:47:53 le fait de dire "je suis fatigué", etc.
00:47:55 C'est à savoir que ça n'est pas de la fatigue réelle.
00:47:57 C'est pas la fatigue comme celle d'un dysfonctionnement rénal ou d'une fatigue musculaire, comme
00:48:03 si on avait fait une grande séance de sport.
00:48:05 C'est ce qu'on appelle de l'énergie.
00:48:07 C'est-à-dire qu'on n'a plus l'excitatoire qui nous met en mouvement.
00:48:12 C'est l'élan vital, en fait, qui est touché.
00:48:14 L'élan vital, le processus de désir et de plaisir qui nous met en mouvement, etc.
00:48:20 Et à nouveau, vous évoquez ce sujet-là et ne vous cachez pas, en tout cas, derrière
00:48:26 de fausses raisons pour ne pas dire.
00:48:30 Si vous avez été impacté à ce point-là, c'est quand même important que vous le preniez
00:48:33 en compte.
00:48:34 Qu'est-ce que vous imaginez ? Que parce que vous ne dites rien, toute la famille autour
00:48:38 ne sait pas ce qui se passe ?
00:48:40 Je disais, ça servirait à quoi ?
00:48:44 Ça servirait à deux choses fondamentales.
00:48:46 C'est qu'en libérant votre parole,
00:48:49 vous allez peut-être libérer celle des autres.
00:48:51 Ça, c'est la première des choses.
00:48:53 Qu'éventuellement, peut-être, en générant la situation conflictuelle, parce que vous
00:48:59 allez appuyer sur un truc qui fait mal, ça peut même aider la personne qui est à l'origine
00:49:03 et qui est à la cause de tout ça.
00:49:05 Je pense que c'est beaucoup plus profond que ça.
00:49:09 Je ne veux pas essayer d'avoir raison, mais...
00:49:11 Nathalie, mais de toute façon, on vous ferait bien ce que vous voulez.
00:49:14 Nous, on vous donne des éléments et puis après, vous prendrez ce qui donne du sens
00:49:19 pour vous.
00:49:20 Mais qu'est-ce que vous risquez à parler ? C'est peut-être ça la vraie question.
00:49:23 C'est ça que je voulais dire.
00:49:24 C'est parce que, par exemple, sa fille, on se considère quasiment, elle et moi, comme
00:49:29 si j'étais sa mère, comme si elle était ma fille.
00:49:32 Je l'ai levée quasiment les cinq premières années avec ma mère, qui aujourd'hui n'est
00:49:37 plus là.
00:49:38 Avec qui ma soeur, par exemple, a fait passer ma mère par des phases terriblement difficiles
00:49:44 qu'une fille peut faire vivre à une mère.
00:49:47 Donc, elle reproduit ça aujourd'hui avec moi, je pense, par une grosse jalousie.
00:49:51 Mais vous ne répondez pas à ma question, Nathalie.
00:49:52 Qu'est-ce que vous risquez de parler ?
00:49:54 Par exemple, je sais que sa fille et moi, ça va mettre des distinctions importantes.
00:50:00 Et puis aujourd'hui, c'est quelqu'un qui est très manipulateur et qui arrive à recinder
00:50:06 la famille autour d'elle.
00:50:08 Et moi, ça va encore plus m'exclure.
00:50:10 Une personne qui est ado, c'est sûr que c'est elle.
00:50:14 Je n'ai pas envie d'avoir le restant de ma famille ado.
00:50:17 Donc, je nage un peu entre deux eaux.
00:50:20 Parce qu'en ce moment, tel que vous faites, vous pensez que c'est mieux ?
00:50:23 C'est la solution la moins pire que j'ai trouvée.
00:50:27 Et si, éventuellement, le fait de non plus vous dire est-ce qu'il faut que je parle ou
00:50:34 pas, mais que vous transfériez la question vers le fait de dire est-ce qu'il ne faut
00:50:39 pas que je réfléchisse à la façon de parler parce que de toute façon, il faudra que je parle.
00:50:43 Regardez ce qui se passe là, quand vous êtes en train de témoigner.
00:50:46 Vous êtes sans arrêt en train de nous parler de quelqu'un d'autre que vous.
00:50:49 Alors, je voudrais juste vous rappeler que c'est vous qui avez un problème à la thyroïde.
00:50:53 C'est que la personne dont vous avez à vous occuper, c'est vous.
00:50:56 Alors que vous ayez une crainte de désappropriation d'un sodolien compensatoire qui a été créé
00:51:02 pour vous, donc votre nièce, je comprends tout à fait, il va falloir que vous alliez
00:51:06 au bout de ça.
00:51:07 Il va falloir que vous alliez au bout d'abord, un, de l'acceptation que c'est votre nièce
00:51:12 et pas votre fille, même si elle en a tenu lieu pendant un certain temps et que vous
00:51:16 lui avez tenu lieu de mère pendant un certain temps.
00:51:18 Sa mère, ce n'est pas vous.
00:51:20 Quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez.
00:51:22 En revanche, si vous vous amenez et que vous montrez à votre nièce qu'une femme, ça
00:51:28 peut être quelqu'un qui à un moment donné va être capable de dire et d'exprimer ce
00:51:32 qu'elle ressent de façon juste, sans pathos en tout cas exprimé, vous allez peut-être
00:51:38 lui permettre à elle aussi de se libérer sur certaines expressions parmi lesquelles
00:51:43 elle a besoin de régler des choses avec sa propre mère et qui ne vous regarde pas et
00:51:46 ne vous concerne pas.
00:51:47 Mais c'est vraiment pour vous que le travail a besoin d'être fait, c'est vous qui avez
00:51:50 un problème.
00:51:51 Je suis d'accord, mais je crois, mais je suis au doute que c'est en fait ce qu'on
00:51:55 appelle les secrets de famille et que garder des secrets de famille, c'est vrai que ça
00:51:59 peut détruire les personnes.
00:52:01 Eh bien, garder un secret de famille, ça peut détruire des personnes.
00:52:04 Et tous les praticiens qui travaillent sur les secrets de famille vont tous vous dire
00:52:08 la même chose.
00:52:09 Ce qui sort et s'ouvre du secret de famille, c'est la mise en lumière.
00:52:12 Pour soi et pour les autres.
00:52:16 Mais ça demande en effet...
00:52:19 Garder le secret de famille n'a jamais rien résolu, au contraire, ça l'entretient et
00:52:22 ça permet de le transmettre aux générations qui suivent.
00:52:25 Je pense qu'il faut que vous avanciez sur ce qui vous fait si peur, Nathalie.
00:52:29 Je crois que c'est la peur de vous retrouver seule.
00:52:31 Et ça ne veut pas dire que ce soit confortable.
00:52:33 C'est la peur de perdre ma famille qui a été pour ma mère, parce qu'on est quand même
00:52:37 une famille avec six enfants, qui jusqu'à son départ était très liée autour d'elle
00:52:42 et autour...
00:52:43 Et je ne pense pas dans l'hypocrisie, je pense vraiment qu'il y avait un véritable lien.
00:52:47 Et le jour où elle n'a plus été là, il y a eu une personne qui a essayé de descendre
00:52:51 de tout ça.
00:52:52 Mais Nathalie, ce que vous nous racontez, c'est tellement classique.
00:52:56 Et c'est ceux qui arrivent à dire les choses qui s'en sortent le mieux.
00:52:59 Et c'est les familles où on parle, enfin, même s'il y a des moments un peu difficiles,
00:53:04 qui s'en sortent le mieux.
00:53:05 Parce que si vous gardez ce secret de famille, les enfants qui vont venir vont être porteurs
00:53:09 de ce secret de famille.
00:53:11 Et à un moment donné, il y aura à nouveau des clashs, des malheurs et des problèmes.
00:53:16 Donc réfléchissez bien.
00:53:18 Vous n'avez pas grand chose à perdre de parler, même si sur le moment, vous avez l'impression
00:53:22 que vous risquez de perdre des choses.
00:53:24 Il faut juste réfléchir à la façon de le dire et de le révéler.
00:53:27 Merci en tout cas Nathalie, merci beaucoup.
00:53:30 Allez, on fait une petite pause et on se retrouve tout de suite au 0826 300 300.
00:53:34 A tout de suite.
00:53:35 Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:53:39 Vous êtes auditrice de Sud Radio depuis longtemps, Michel ?
00:53:41 Depuis 6 mois, je ne connaissais pas votre radio et je me suis dit, tiens, là au moins,
00:53:47 il y a des journalistes qui posent des questions qui concernent vraiment notre vie de tous les jours.
00:53:53 Sud Radio, parlons vrai.
00:53:55 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:53:59 Michel Oudoul est avec nous et je rappelle que vous pouvez vous procurer le lexique de
00:54:03 "Dis-moi où tu as mal" qui va sortir le 31 janvier aux éditions Alba Michel.
00:54:08 Une nouvelle édition augmentée avec, bien sûr, toujours le même succès.
00:54:13 Et nous sommes ravis de vous avoir Michel Oudoul pour évoquer les mots du corps.
00:54:17 Isabelle, bonjour.
00:54:19 Oui, bonjour Brigitte et bonjour à Michel Oudoul que j'admire beaucoup.
00:54:23 D'ailleurs, pour la petite anecdote, j'ai offert en famille, à Noël, on fait un cadeau commun.
00:54:30 Vous savez, chacun apporte un cadeau et puis on t'y ressort.
00:54:33 Pour les adultes.
00:54:34 Et du coup, j'ai offert à mon beau-frère, je me suis tombée sur lui,
00:54:40 le livre de Michel Oudoul, la dernière édition de "Dis-moi où tu as mal"
00:54:44 et voilà, il était très content.
00:54:47 Merci beaucoup, merci.
00:54:49 Ah oui, je vais d'ailleurs leur acheter l'édition augmentée moi aussi,
00:54:52 parce que la mienne, elle commence à dater un petit peu.
00:54:54 Et puis de toute façon, moi, pour l'avoir relu, on ne le lit pas de la même manière.
00:55:02 C'est extraordinaire d'ailleurs, je trouve Michel Oudoul, comment en 10 ans, 15 ans,
00:55:07 on évolue, on ne comprend pas les mêmes choses.
00:55:10 Et c'est plutôt bon signe, ça prouve qu'on grandit.
00:55:14 Alors, il y a à la fois ça, et puis il y a aussi le contexte et l'environnement qui grandissent,
00:55:18 c'est-à-dire que ce discours et ce propos est aujourd'hui beaucoup plus accepté et audible
00:55:23 qu'il ne l'était il y a 30 ans quand "Dis-moi où tu as mal" est sorti.
00:55:26 Ou à l'époque, il a fallu quand même avoir l'âme bien chevillée
00:55:31 pour défendre une idée, disant que lorsqu'il se passe quelque chose dans le corps,
00:55:36 peut-être que c'est en lien avec des vécus et avec nos champs émotionnels.
00:55:40 Et oui, c'est vrai, et puis comme le dit Brigitte, au fur et à mesure de l'évolution de chacun,
00:55:47 de la croissance, la vie nous amène de l'expérience.
00:55:51 Et puis ce qui est aussi étonnant, c'est que c'est un peu comme dans mon institut de formation,
00:55:56 quand j'ai des gens qui viennent refaire une formation qu'ils ont déjà vue ou qui font assistant,
00:56:00 ils disent "mais c'est marrant parce qu'à la fois, je vois bien que le contenu est le même,
00:56:04 mais ce que j'entends n'est pas la même chose".
00:56:06 Mais comme parfois, alors là je parle plutôt des psys,
00:56:10 on nous dit quelque chose et on répond "pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ?"
00:56:15 et le psy vous répond "bah si, mais tu n'étais pas prêt à l'entendre".
00:56:19 Ou ce que vous dites de temps en temps les auditeurs,
00:56:22 vous pourrez réécouter en podcast, vous verrez qu'il y a un certain nombre de choses
00:56:25 peut-être qui vous ont été dites.
00:56:27 Alors Isabelle, pourquoi vous nous appelez vous ? Dites-nous.
00:56:30 Alors moi justement, je suis depuis des années, depuis ma grossesse,
00:56:38 donc ça fait 30 et quelques années, sous l'hépothyroxe parce que j'ai fait une hypothyroïdie.
00:56:43 En fait, ça a été diagnostiqué, thyroïdie du postpartum à l'époque.
00:56:49 Donc on va dire que ça a été diagnostiqué un an après que j'ai accouché.
00:56:55 J'avais un goitre et puis c'est un médecin, parce qu'en fait je suis déléguée médicale,
00:57:01 et c'est un médecin qui en me voyant m'a dit "mais vous êtes suivie pour votre thyroïde ?"
00:57:04 J'ai dit non.
00:57:06 Et il m'a dit "bah écoutez, allez voir votre médecin traitant, montrez-lui".
00:57:11 Et moi en fait, effectivement j'ai fait le lien grâce à Michel Oudoulle d'ailleurs,
00:57:19 et également pour une autre pathologie du dos que j'avais à l'époque.
00:57:23 Parce que mon mari à l'époque, on avait 20 ans d'écart,
00:57:29 et moi je lui avais dit "écoute, là j'aimerais bien reprendre un peu de sport,
00:57:34 est-ce que tu pourrais t'occuper du petit un soir par semaine,
00:57:37 que je puisse rentrer un peu plus tard, tu lui donnes le bain, tu le fais à manger,
00:57:41 moi je vais préparer avant et tout."
00:57:43 Et en fait il m'a dit non, non non, c'est hors de question.
00:57:46 Donc moi je suis restée avec mon envie de reprendre mon corps en main,
00:57:53 de m'occuper un peu de moi, et ça a été une fin de ne pas recevoir.
00:57:58 Et ça m'a profondément perturbée en fait.
00:58:01 Et vous n'avez certainement pas su lui dire à quel point vous l'avez rentrée ?
00:58:08 Oui, il y a eu un interdit à l'expression de soi,
00:58:11 et il y a eu un refoulement à l'envie et au désir de réaliser quelque chose, oui, bien sûr.
00:58:15 Oui, exactement.
00:58:17 La question que je voulais poser à Michel Odu, je ne sais pas si vous l'avez vu par exemple,
00:58:22 est-ce que quand dans la vie ça va mieux,
00:58:25 est-ce que si on arrête le traitement,
00:58:29 est-ce que c'est envisageable ou pas du tout ?
00:58:37 Je ne peux absolument pas vous répondre pour ce qui est votre cas,
00:58:42 d'abord parce que 1) je ne suis pas médecin,
00:58:44 2) je n'ai pas les éléments sous les yeux qui permettent de le faire.
00:58:48 Il n'y a jamais dans la réalité physiologique d'impossibilité.
00:58:53 On a même dans des cas de cancer ce qu'on appelle des rémissions spontanées.
00:58:57 La question ce n'est pas que ça puisse exister,
00:59:00 la question c'est de savoir comment on peut arriver à ça ou qu'est-ce qui le déclenche.
00:59:03 Et là, personne n'a la clé.
00:59:05 En revanche, si au fur et à mesure de votre avancée sur le chemin de la vie,
00:59:10 vous arrivez à réguler un certain nombre de choses,
00:59:12 à tourner la page sur un certain nombre de choses,
00:59:14 à éliminer certaines mémoires traumatiques ou toxiques qui peuvent exister,
00:59:18 il est tout à fait possible qu'il y ait des améliorations qui apparaissent.
00:59:21 Mais quand on est sous traitement médical, surtout depuis un certain temps,
00:59:25 il n'est pas question de l'arrêter comme ça du jour au lendemain et instantanément.
00:59:29 Il faut toujours que vous vous fassiez accompagner,
00:59:31 voyez avec votre médecin traitant.
00:59:33 Parce que lui, il sera capable de vous faire les analyses.
00:59:35 S'il va constater que votre dosage hormonal peut-être se rééquilibre
00:59:40 et que votre thyroïde se remet à fonctionner de mieux en mieux,
00:59:44 il va sans doute, et même très certainement, vous conseiller peut-être de faire progresser les dosages,
00:59:49 voire de les diminuer.
00:59:51 Peut-être qu'à un moment donné, parce que là j'ai un certain nombre de cas dans cette idée-là,
00:59:54 et pas spécifiquement pour la thyroïde,
00:59:57 vous allez peut-être arriver à ça, oui, bien sûr.
00:59:59 Par contre, je suis dans l'impossibilité de vous répondre plus précisément vous concernant.
01:00:03 Oui, bien sûr, bien sûr.
01:00:05 Mais ne mettez pas d'impossibilité.
01:00:09 D'accord.
01:00:10 Oui, parce que là, je gère mieux ce genre de choses aujourd'hui,
01:00:14 parce que ça m'a un peu servi de leçon,
01:00:16 et puis je ne suis plus avec le même mari,
01:00:19 bien que je tombe toujours sur des gens qui sont assez dominateurs avec moi,
01:00:24 donc il faudrait encore que je refasse une thérapie.
01:00:27 Non, ils sont juste venus là.
01:00:29 Mais non, ils sont juste là sur le chemin de votre vie
01:00:31 pour vous apprendre à commencer à dire "je" avec un J majuscule, c'est tout.
01:00:35 Ils sont là pour vous rendre service.
01:00:37 Oui, vous savez bien, ce que je dis souvent,
01:00:40 on choisit celui qui peut nous permettre d'avancer sur notre propre chemin,
01:00:44 c'est notre parcours initiatique, le couple.
01:00:47 Et donc chaque fois qu'il vous impose un truc, dites-lui "merci",
01:00:49 parce que tu vas me permettre de te dire non.
01:00:52 Non, mais ce qui est intéressant dans ce que dit Michel, Isabelle,
01:00:57 c'est que si vous prenez les choses sous cet angle-là,
01:00:59 il y aura un peu d'humour et ça passera bien.
01:01:02 Et vous saurez dire non sans être agressive,
01:01:05 sans être au moment où c'est plus supportable,
01:01:08 et ça passera très très bien.
01:01:10 Et ça peut avoir comme effet, surtout si la personne en face de vous n'est pas malsaine,
01:01:14 ça va générer du respect.
01:01:16 Oui, tout à fait.
01:01:18 C'est ce que quelquefois,
01:01:20 en tout cas même mon deuxième mari,
01:01:23 quelquefois m'amende de respect quand même encore,
01:01:25 et il faut que je trouve le moyen de...
01:01:27 J'ai trouvé les moyens, mais...
01:01:29 Si on vous manque de respect,
01:01:31 c'est que vous ne vous respectez pas assez.
01:01:33 C'est une phrase que je dis souvent.
01:01:35 Oui.
01:01:36 Merci beaucoup Isabelle.
01:01:37 Merci beaucoup.
01:01:38 Merci à vous.
01:01:39 On se quitte un court instant,
01:01:41 et on va revenir sur la culpabilité dans ce Love Conseil,
01:01:44 sujet qui va certainement vous passionner Michel Oudoul.
01:01:46 On va tester un joli, je sais pas quoi,
01:01:49 on dirait un hippocampe peut-être, en vert.
01:01:51 Et puis on va évidemment vous redonner la parole au 0826 300 300 et tout de suite.
01:01:56 14h16, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
01:02:01 Ça s'est passé sur Sud Radio.
01:02:03 Parlons vrai ce matin avec Robert Ménard,
01:02:05 de la nomination de Gabriel Attal.
01:02:07 Le problème de Gabriel Attal, ce que ça va être,
01:02:10 c'est le parisianisme.
01:02:11 C'est ça son problème.
01:02:12 Son premier problème, c'est ça.
01:02:14 Regardez qui est candidat de façon crédible
01:02:17 à l'élection présidentielle chaque année.
01:02:19 C'est des gens qui sont parisiens ou qui vivent à Paris.
01:02:22 Et ce pays, c'est pas que ça.
01:02:23 Sud Radio, parlons vrai.
01:02:25 Parlons vrai.
01:02:26 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
01:02:31 Brigitte Lahaye, Sud Radio.
01:02:34 Le Love Conseil.
01:02:36 Alors quand faut-il se sentir coupable, Michel Oudoul ?
01:02:39 C'est le Love Conseil du jour.
01:02:40 Et évidemment, n'hésitez pas à réagir.
01:02:43 Votre éclairage plaira certainement également à beaucoup d'auditeurs.
01:02:47 C'est vrai qu'une société est souvent basée sur la culpabilité
01:02:50 et les religions l'utilisent beaucoup
01:02:53 puisque la culpabilité va maintenir les fidèles dans le droit chemin.
01:02:57 Alors certes, la culpabilité est nécessaire
01:02:59 parce que sinon, on est pervers, on se croit tout permis,
01:03:02 on est dans la toute-puissance.
01:03:03 Mais il ne faut pas confondre la culpabilité qui est utile
01:03:06 lorsqu'on a fait une réelle faute
01:03:08 et la culpabilité négative
01:03:10 qui très souvent s'installe parce qu'on a fait une erreur
01:03:14 ou parce qu'on a besoin de se donner une responsabilité
01:03:18 alors qu'on n'y est pour rien.
01:03:20 Alors une faute par exemple,
01:03:23 c'est vrai que ça peut nuire à quelqu'un pour son bien-être,
01:03:26 on pense notamment à l'infidélité,
01:03:28 mais faire une erreur, c'est humain
01:03:31 et il n'y a aucune raison de se flageller une erreur,
01:03:34 on en fait tous.
01:03:36 Et je crois que ce qui est important,
01:03:38 c'est que dans une relation,
01:03:40 qu'elle soit de couple ou de travail,
01:03:42 lorsqu'on se sent coupable,
01:03:44 l'autre peut en profiter justement pour prendre le pouvoir sur nous.
01:03:48 Donc c'est vraiment important de réfléchir,
01:03:50 quand est-ce que vous vous sentez coupable ?
01:03:53 Est-ce que vous avez fait exprès de faire cette faute ou cette erreur ?
01:03:57 Si ce n'est pas le cas,
01:03:59 peut-être qu'il est temps de cesser l'autocritique
01:04:01 et cesser de vouloir être parfait.
01:04:03 En revanche, si en effet vous l'avez fait exprès
01:04:07 ou vous l'avez fait avec certaines attentions
01:04:11 qui ne sont pas forcément chouettes,
01:04:14 en effet vous êtes peut-être un petit peu coupable,
01:04:17 vous présentez vos excuses et puis vous ne recommencez pas
01:04:20 et à partir de ce moment-là, vous pouvez lâcher la culpabilité.
01:04:24 En tout cas, si réellement vous êtes ravagé par la culpabilité,
01:04:27 peut-être qu'il est important d'en parler à quelqu'un,
01:04:29 et peut-être plus à un thérapeute qu'à un prêtre.
01:04:32 En tout cas, il est vraiment temps de comprendre
01:04:34 que la culpabilité, c'est du poison qu'on garde en soi
01:04:37 et qui n'a souvent pas une réalité réelle.
01:04:42 Oui, c'est-à-dire que si vous voulez,
01:04:45 la culpabilité, c'est un des archétypes les plus puissants
01:04:50 des civilisations judéo-chrétiennes,
01:04:53 puisque c'est ce qui nous dit que si nous sommes ici et vivants,
01:04:56 c'est parce que nous avons fauté.
01:04:58 Et que partant de là, nous portons cette archétype.
01:05:01 C'est la femme qui a fauté surtout.
01:05:03 Non, l'homme a été l'andouille qui a accepté
01:05:06 de faire ce que la femme lui demandait,
01:05:08 si on veut raccourcir les choses.
01:05:10 Et donc, il a été complice de la chose.
01:05:13 La culpabilité, elle est effectivement majeure,
01:05:16 parce que partant de là, elle fait de nous un pêcheur
01:05:18 qui doit passer son temps à essayer de rattraper les choses.
01:05:21 La première chose que fait la culpabilité,
01:05:23 quand c'est un sentiment qui existe,
01:05:25 elle conduit l'individu à se justifier.
01:05:27 Et quand on se justifie, on montre toujours ses limites,
01:05:29 donc ses zones de faille,
01:05:31 donc les endroits dans lesquels l'autre va pouvoir pénétrer,
01:05:33 et effectivement, avoir des levées d'action sur nous.
01:05:37 Il y a une différence majeure, effectivement,
01:05:39 entre la culpabilité et la responsabilité,
01:05:42 en dehors de la façon dont on s'est gaussé
01:05:44 quand un ministre, une ministre, à une certaine époque,
01:05:46 avait fait cette différence-là.
01:05:48 Il faut savoir que derrière la culpabilité,
01:05:50 il y a une notion d'intention dans la faute qui a été commise,
01:05:53 qui n'existe pas dans l'erreur.
01:05:55 Et que la deuxième différence,
01:05:57 donc dans l'erreur, il n'y a pas d'intention néfaste ou négative,
01:06:00 alors que dans la faute, il y en a une,
01:06:02 mais ça a échoué, ça n'a pas marché.
01:06:04 La deuxième des différences, c'est que l'erreur,
01:06:06 c'est souvent la première fois où on fait quelque chose
01:06:08 qui n'est pas bon ou pas bien, ou ne fonctionne pas.
01:06:10 Si à partir de là, on tire les leçons,
01:06:13 l'erreur devient quelque chose de constructif.
01:06:15 Si on refuse d'observer les choses
01:06:17 et de tirer les leçons de l'erreur,
01:06:19 on va répéter cette erreur, et là, ça devient une faute.
01:06:21 Et la faute amène et entraîne obligatoirement
01:06:24 ce sentiment de culpabilité,
01:06:26 puisqu'on a refusé de prendre en charge la responsabilité
01:06:28 qui était la nôtre dans ce qui s'était passé.
01:06:30 Et donc, on est en permanence dans ces espèces de sentiments,
01:06:33 de se demander "est-ce que j'ai bien fait, pas bien fait, etc."
01:06:37 Déjà, à partir du moment où on se pose la question,
01:06:39 la plus grosse partie de la culpabilité doit disparaître.
01:06:43 Parce que ça veut dire que, comme on a fait remonter
01:06:45 les choses en conscience, on a compris qu'éventuellement,
01:06:47 on a de notre point de vue des choses à faire évoluer et changer.
01:06:51 Si on reste dans la culpabilité,
01:06:53 on a le poison le plus toxique du psychisme.
01:06:55 Parce que c'est effectivement lui qui nous soumet à tout,
01:06:58 et qui nous amène à faire la manche de tout
01:07:00 dans la relation à l'autre,
01:07:02 et qui nous amène à être complètement dépendants
01:07:04 et en soumission avec lui.
01:07:05 - Oui, ça entrave nos vrais désirs, notre liberté,
01:07:08 donc il faut vraiment faire ce travail sur ça.
01:07:10 - Ça nous crée un brouillard intérieur
01:07:12 qui fait que l'on n'a plus une conscience saine,
01:07:14 on n'a plus une vision saine de ce que l'on est.
01:07:16 - Mais c'est pas si simple que ça, hein.
01:07:18 Pour beaucoup de gens, c'est très compliqué.
01:07:20 C'est pour ça que je voulais faire ce Love Conseil avec vous,
01:07:22 Michel Odulle.
01:07:23 Nathalie, bonjour !
01:07:25 - Oui, bonjour Brigitte, bonjour Michel.
01:07:29 - Bonjour.
01:07:30 - Alors, vous avez reçu ce dong en verre,
01:07:32 "like glass", qu'on trouve sur l'enseigne
01:07:35 ruedesplaisir.com, donc je montre l'objet.
01:07:38 C'est un très très joli objet.
01:07:40 Je n'aurais pas deviné comme ça en le voyant
01:07:43 que c'était un jouet intime,
01:07:45 mais visiblement, on peut en faire quelque chose.
01:07:49 Alors, je ne sais pas ce que vous en avez fait, Nathalie ?
01:07:52 - Ah là là là là, alors écoutez, il est extraordinaire.
01:07:55 - Vous avez chanté ?
01:07:56 - On dirait une longue langue
01:08:01 dont on aurait amplifié les papilles et les veines.
01:08:05 - Ah oui, vous avez de l'imagination.
01:08:08 Vous auriez pensé à une langue, Michel ?
01:08:11 - Ah non, non.
01:08:12 - Non, mais bravo Nathalie.
01:08:14 - Ça ou un tentacule ?
01:08:16 Bon, c'est moins vendeur le tentacule, la langue, oui, c'est bien.
01:08:19 - Oui, on est plus dans le sujet de l'émission.
01:08:23 - Et alors, donc en verre,
01:08:26 et c'est un verre un petit peu rosé,
01:08:28 donc vraiment super amical, très gentil,
01:08:30 pas transparent, pas médical, vous voyez ?
01:08:33 Donc super, vraiment l'aspect est génial.
01:08:37 Donc ça, c'est la première chose.
01:08:39 Je me suis dit, oh là là, c'est du verre,
01:08:41 ça va être froid, ça va être désagréable,
01:08:43 mais en fait, pas du tout.
01:08:45 - Pas du tout, non. C'est vrai qu'il est très chaud.
01:08:47 - Super, oh c'est super, voilà, c'est du verre froid qui est très chaud.
01:08:51 Donc la différence de température avec le corps est exquise,
01:08:56 vraiment exquise.
01:08:57 Et l'avantage de la forme un petit peu incurvée qu'il a,
01:09:00 c'est qu'en fait, on peut l'utiliser dans n'importe quel sens,
01:09:03 on peut le changer, il n'est pas symétrique.
01:09:07 Autrement dit, les points d'appui diffèrent en fonction de la position.
01:09:11 Ça aussi, c'est extraordinaire, vraiment.
01:09:15 Et alors, tout contribue dans ce charmant petit objet,
01:09:20 tout contribue à mettre en appétit sa taille, sa forme.
01:09:24 Il n'est pas trop gros et justement, il donne envie de plus.
01:09:28 Moi, je suis devenue folle quand je l'ai essayé.
01:09:30 Il m'en fallait plus et donc j'ai sauté sur mon conjoint.
01:09:34 Franchement, c'est un hors-d'œuvre extraordinaire.
01:09:39 Je ne dirais pas que c'est un plat de résistance,
01:09:41 mais par contre, comme hors-d'œuvre, comme apéritif, il est excellent.
01:09:46 - Bon, écoutez, là, vous en avez fait une promotion.
01:09:50 Quel attaché de presse aussi pour ce jour.
01:09:52 - C'est remarquable.
01:09:53 - C'est un attaché à le doux, franchement.
01:09:55 Mais c'est vrai que c'est un très, très bel objet.
01:09:58 Et si on sait bien l'utiliser, je pense qu'en effet,
01:10:01 il peut être très, très, très amusant.
01:10:04 En tout cas, il ne fait pas peur.
01:10:06 - Non, il ne fait pas peur.
01:10:07 Alors par contre, si je peux me permettre juste un petit point négatif.
01:10:10 Il est fourni avec un petit sac, donc une petite housse.
01:10:13 Donc super.
01:10:14 Mais comme c'est du verre,
01:10:16 j'aurais apprécié une housse un peu plus protectrice
01:10:20 pour pouvoir le transporter avec plus de tranquillité d'esprit.
01:10:24 - Oui, mais je ne pense pas qu'il doit casser si facilement que ça, quand même.
01:10:27 - Oui, je ne sais pas.
01:10:28 - Vous avez raison, la pochette n'est pas aussi belle que le jouet.
01:10:33 - C'est vraiment le seul point négatif qu'il fallait en trouver.
01:10:37 - Et bien, quelle note vous lui donnez, Nathalie ?
01:10:41 - Oh là là, alors écoutez, 15 sur 10.
01:10:44 - 15 sur 10, oh ben alors !
01:10:45 - Il est super.
01:10:46 - Il est génial, parce que franchement, ça se rapproche de mon côté un peu simple, un peu naturel.
01:10:53 Parce que moi, je n'aime pas trop le silicone, le plastique,
01:10:57 les trucs électroniques qui marchent à pile.
01:10:59 Donc ça, c'est du verre, ça se rapproche du sable.
01:11:03 Donc c'est quasiment naturel.
01:11:05 Donc c'est génial.
01:11:06 Je crois que c'était le plus beau cadeau qu'on pouvait me faire.
01:11:08 Merci beaucoup.
01:11:09 - Eh bien écoutez, merci à Sud Radio et merci à RueDesPlaisirs.com, évidemment.
01:11:14 - Je précise d'ailleurs que vendredi, pas demain, mais de la semaine prochaine,
01:11:17 on fera une émission spéciale sur les jouets intimes.
01:11:19 Si vous avez envie de témoigner, n'hésitez pas,
01:11:22 puisqu'on fera une émission où vous aurez la parole pour dire
01:11:25 quels sont les jouets que vous aimez et pourquoi.
01:11:27 En tout cas, ce don en verre like glace,
01:11:30 vous le retrouvez sur l'enseigne RueDesPlaisirs.com.
01:11:32 Merci beaucoup, Nathalie.
01:11:34 Nous continuons avec Marie. Bonjour Marie.
01:11:37 - Oui, bonjour Brigitte. Bonjour M. Le Goul.
01:11:40 - Bonjour.
01:11:41 - Je voulais vous remercier Brigitte pour vos émissions.
01:11:44 - Merci à vous.
01:11:45 - Et également Michel Le Goul, que j'adore aussi.
01:11:50 Voilà, et je vais m'empresser d'acheter son lexique
01:11:56 "Dis-moi où tu as mal".
01:11:57 C'est déjà un premier bouquin, "Dis-moi où tu as mal",
01:12:00 là c'est l'irrépétent.
01:12:02 - Et c'est vrai qu'ils sont très complémentaires,
01:12:04 parce que je crois que "Dis-moi où tu as mal",
01:12:06 c'est un livre qu'on lit, qu'on déguse,
01:12:08 qu'on essaye de lire comme ça,
01:12:11 pour avancer sur la compréhension des mots du corps.
01:12:14 Tandis que le lexique, il a l'avantage,
01:12:16 vous avez un copain par exemple,
01:12:18 qui a un petit problème au niveau du système respiratoire,
01:12:21 vous allez chercher dans le lexique,
01:12:22 et puis vous le trouvez tout de suite.
01:12:24 Voilà, c'est encore une fois pas un dictionnaire,
01:12:27 je crois que vous tenez beaucoup à la différence,
01:12:29 Michel Le Goul.
01:12:30 Mais ils sont très complémentaires,
01:12:32 et je pense qu'il faut vraiment avoir les deux dans sa bibliothèque.
01:12:35 - C'est ça.
01:12:36 - Voilà.
01:12:37 - Donc, alors, moi je voulais avoir un petit peu
01:12:39 des éclairages de Michel Le Goul et de vous, Brigitte,
01:12:43 concernant un adénome que j'ai, de la parathyroïde.
01:12:48 Alors, cet adénome, je vais avoir une intervention chirurgicale
01:12:51 qui est prévue très bientôt.
01:12:55 Alors, ce problème que j'ai, en fait,
01:12:58 m'a amenée, moi je l'avais avant le 17 septembre,
01:13:01 m'a amenée, grâce au collage sur les hanches,
01:13:03 également des petits calculs Rémi.
01:13:05 Voilà, alors ma thyroïde fonctionne correctement.
01:13:09 J'ai également un gros nodule sur la thyroïde,
01:13:12 mais que j'ai depuis très longtemps.
01:13:14 J'ai d'autres petits nodules.
01:13:16 Mais bon, celui qui est le plus embêtant, c'est l'adénome.
01:13:18 Voilà, qui vont m'enlever très prochainement.
01:13:22 Voilà, donc si je peux avoir un petit décodage, c'est parti.
01:13:27 - Alors, vous parlez de nodules à la thyroïde,
01:13:31 ce sont des nodules froids ou des nodules chauds ?
01:13:34 - Eh bien, ça je sais pas.
01:13:36 - Ils sont considérés comme bénins ou comme à risque ?
01:13:39 - Ah, bénins.
01:13:40 - Bénins, donc, ok, très bien.
01:13:42 Alors, eux, ils peuvent être effectivement des éléments
01:13:45 qui vont générer une problématique d'hypothyroïdie,
01:13:48 qui peuvent gêner, etc.
01:13:52 mais qui n'ont pas de conséquences véritables et problématiques.
01:13:56 Quand on est dans la question de l'adénome,
01:13:58 on est effectivement vers quelque chose
01:14:00 qui est un peu plus proche d'un élément à risque.
01:14:03 Qu'est-ce qu'on vous a dit sur le plan médical par rapport à ça ?
01:14:07 On va vous l'enlever, mais qu'est-ce qu'on vous a donné ?
01:14:10 - Oui.
01:14:11 - Oui.
01:14:12 - Alors, on m'avait dit que c'était bénin.
01:14:15 - Ça déjà, c'est une très bonne chose, oui.
01:14:17 - Voilà, on m'a dit qu'il était bénin, qu'on allait me l'enlever
01:14:20 et qu'ensuite ils allaient voir si l'ostéoporose
01:14:23 et les petits calculs rénaux allaient rentrer dans l'ordre suite à ça.
01:14:27 - Voilà, parce que...
01:14:28 - Sinon, j'aurais certainement des traitements.
01:14:29 - Voilà, parce qu'on considère qu'effectivement,
01:14:31 cet adénome parathyroïdien,
01:14:33 il peut être à la base d'une évolution plus rapide que prévue
01:14:37 d'ostéoporose et de calculs.
01:14:39 - Oui.
01:14:40 - En tout cas, gène le fonctionnement rénal correct.
01:14:43 - Oui, parce qu'en fait, l'adénome, tout de suite,
01:14:46 j'ai trop de calcium dans le sang et dans les urines également.
01:14:50 - Bien sûr, les reins essayent de faire leur travail.
01:14:53 Ils ont la charge de l'équilibre acido-basique dans le corps,
01:14:56 mais c'est vrai qu'au-delà d'un certain seuil,
01:14:59 ils ont du mal à gérer les choses.
01:15:01 Donc, je pense qu'il y a un ensemble de choses qui sont là
01:15:04 et sur le plan thérapeutique, vous êtes suivie, c'est très bien.
01:15:07 Sur le plan alimentaire et comportemental,
01:15:10 ça va être bien d'essayer de faire réguler les choses
01:15:14 sur le plan alimentaire,
01:15:16 éviter les acidifiants organiques
01:15:19 et un certain nombre de choses comme ça.
01:15:22 Au niveau rénal, vous avez des calculs aux reins ?
01:15:26 - Oui, mais des petits.
01:15:27 - Des petits, donc il y a une nécessité, effectivement,
01:15:30 à ce que vous buviez régulièrement de l'eau vierge
01:15:33 pour vous aider éventuellement à les éliminer.
01:15:35 Ils sont calciques, je suppose ?
01:15:38 - Oui, je pense.
01:15:39 - Il y a des chances, donc ça c'est au moins, entre guillemets,
01:15:42 une chance parce que ces calculs, s'ils deviennent un petit peu gros,
01:15:46 avec des ultrasons dans une baignoire,
01:15:48 on peut, en milieu hospitalier, vous permettre de les briser,
01:15:50 de les éliminer sans qu'il y ait besoin d'une intervention.
01:15:52 Et donc ça limite les risques éventuels de coliques néphritiques ou autres
01:15:57 parce que ce sera géré avant, puisque vous êtes suivie.
01:16:00 Sur le plan de la symbolique, parmi les éléments du calcium,
01:16:04 on a les éléments qui sont les éléments constitutifs des briques de la maison.
01:16:09 - Oui, j'y ai bien pensé un peu, oui.
01:16:13 - Oui, et alors qu'est-ce qui s'est passé, là ?
01:16:17 - Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:16:19 Alors cet adénom, on ne sait pas du tout depuis combien de temps je l'ai.
01:16:22 - Donc il a été constaté il y a combien de temps ?
01:16:24 - Alors, il a été constaté au mois d'octobre,
01:16:27 parce que comme j'avais ces nodules à la thyroïde,
01:16:30 il y a longtemps que je n'avais plus fait d'échographie.
01:16:33 Et c'est lors de cette échographie, au mois de septembre,
01:16:36 que le radiologue s'est rendu compte qu'il y avait un adénom.
01:16:42 - Vous êtes ménopausée ou pas ?
01:16:44 - Oui.
01:16:45 - Et donc vous êtes suivie pour l'ostéoporose ?
01:16:48 - Non, parce que l'ostéoporose a été découverte,
01:16:51 il pense que ça vient de l'adénom en fait,
01:16:53 de ce problème de calcium bien sûr qui part,
01:16:56 puisqu'il part dans les urines et dans le sang.
01:16:58 Donc il pense que ça vient de ça.
01:17:00 Mais je n'en sais pas plus.
01:17:03 - Bon, écoutez, là je pense qu'il y a quelque chose qui peut être en lien aussi
01:17:06 avec le déséquilibre hormonal consécutif à la ménopause.
01:17:11 Et donc il y a plein de choses,
01:17:13 c'est-à-dire que dans la phase de vie dans laquelle vous êtes,
01:17:15 il y a à reparamétrer des repères fondamentaux.
01:17:18 Premier repère fondamental, c'est l'image de vous-même.
01:17:21 Qu'est-ce que c'est que la femme ?
01:17:22 Qu'est-ce que c'est que la mère ?
01:17:23 Qu'est-ce que ça représente ?
01:17:25 En quoi ces archétypes peuvent être porteurs d'un sentiment de perte,
01:17:29 de quelque chose, d'un rôle, d'une utilité ou d'une capacité,
01:17:33 lorsque l'on perd justement la capacité à être mère,
01:17:36 c'est-à-dire à donner de la vie,
01:17:38 et à aller à la rencontre de ces archaïsmes
01:17:40 qui considéraient que c'était le rôle premier et fondamental de la femme.
01:17:44 Il peut y avoir aussi, au-delà de cela,
01:17:47 tout ce que ça va générer comme bouleversement dans ce qu'est le quotidien.
01:17:51 Y a-t-il eu des changements personnels importants dans la structure de votre vie,
01:17:56 c'est-à-dire à la limite même dans ce qu'est la maison, la pierre, etc.
01:18:01 ou dans ce qui est la manière avec laquelle vous construisez votre quotidien aujourd'hui ?
01:18:05 Disons que je suis en retraite depuis 4 ans,
01:18:09 donc je ne sais pas si ça vient ou pas.
01:18:13 Ensuite...
01:18:15 Si je vous dis utilité ou inutilité ?
01:18:19 Ah oui, d'accord.
01:18:21 Hum hum.
01:18:23 Oui, éventuellement, j'irais plus à l'inutilité à quelque part.
01:18:29 Oui, on est bien sûr, on avait bien douté, on s'est souhaité bien de la réponse.
01:18:32 Sauf que ça, ça désagrège de la charpente, c'est-à-dire de l'os.
01:18:35 Oui, il faut que vous retrouviez du sens à votre vie, Marie.
01:18:38 Hum hum.
01:18:39 Il faut trouver des objectifs, il faut trouver quelque chose qui vous donne envie de se lever.
01:18:43 À qui pouvez-vous être encore utile aujourd'hui ?
01:18:47 Hum.
01:18:49 Il faut que vous trouviez...
01:18:50 Allô ?
01:18:51 Pourquoi vous vous levez le matin, Marie ? C'est important.
01:18:54 Pour que vous puissiez vous reposer à nouveau sur un socle qui vous permet d'avancer.
01:19:01 D'accord ?
01:19:02 D'accord, oui.
01:19:03 Hum hum hum.
01:19:04 On ne va pas vous embêter plus, mais je pense que vous avez compris le message.
01:19:08 Oui, d'accord.
01:19:09 Il y a au moins une personne à qui vous pouvez être utile.
01:19:13 Vous savez à qui ?
01:19:15 À moi-même.
01:19:16 Eh ben voilà.
01:19:17 Oui, oui.
01:19:18 On vous embrasse, Marie. Merci.
01:19:20 Eh ben moi aussi. Merci.
01:19:21 Au revoir.
01:19:22 Au revoir.
01:19:23 On fait une petite pause et on retrouve Magali dans un instant.
01:19:25 Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
01:19:29 Ça fait longtemps que vous écoutez Sud Radio, Sylvain ?
01:19:31 Moi, j'écoute Sud Radio depuis des années et je l'écoute en permanent toute la journée.
01:19:35 Ça accompagne mes journées de travail.
01:19:36 Sud Radio, parlons vrai.
01:19:38 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
01:19:43 14h-16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
01:19:47 Michel Audoul est avec nous et je rappelle que vous pouvez vous procurer le lexique de
01:19:52 "Dis-moi où tu as mal" qui vient de ressortir.
01:19:55 Nouvelle édition, augmentée aux éditions.
01:19:57 Albin, Michel, Magali, bonjour.
01:19:59 Bonjour, bonjour Brigitte, bonjour Michel.
01:20:02 Bonjour.
01:20:03 Allez-y, Magali, Michel vous écoute.
01:20:06 Très bien.
01:20:07 Déjà, tout d'abord, je voulais vous remercier Brigitte.
01:20:11 J'en profite.
01:20:12 En fait, je vous avais déjà croisé dans une autre vie, sur une émission où vous
01:20:19 aviez, en quelque peu, permis un nouveau regard sur ma sexualité alors que j'étais
01:20:26 beaucoup plus jeune adulte.
01:20:27 Et donc, voilà, je vous remercie pour tout ce que vous faites depuis toutes ces années
01:20:31 et tout ce que vous pouvez permettre de dire à la radio.
01:20:34 Voilà, ça aide et ça nous permet de cheminer.
01:20:38 Donc, merci pour vous et pour toutes vos émissions.
01:20:40 Merci à vous et c'est aussi grâce à vous que je continue.
01:20:44 Voilà, parce que vos remerciements me donnent envie de continuer.
01:20:47 Bon, super.
01:20:49 Allez-y, on vous écoute Magali.
01:20:51 Alors, du coup, moi je voulais témoigner parce que je fais un travail sur moi-même,
01:20:59 on va dire, en essayant de comprendre tout ce que mon corps me dit.
01:21:03 Et il n'empêche que j'arrive quand même à voir que mon corps continue de me blesser.
01:21:08 Donc, je vais vous expliquer pourquoi.
01:21:10 C'est bien qu'il continue à vous dire des choses.
01:21:13 Oui, mais pourtant, moi j'essaie de lui dire "c'est bon, j'ai compris, mais c'est
01:21:17 comme ça et pas autrement".
01:21:18 Et lui me dit "bah non, c'est pas toi qui aura le dernier mot".
01:21:21 Donc, pourquoi est-ce que je dis ça ?
01:21:22 C'est qu'en fait, depuis très très longtemps, j'ai des tensions dans le dos, dans les
01:21:27 seins, dès que ça commence à couiner, c'est toujours du côté gauche.
01:21:31 Là, je me suis tombée par exemple, je me suis blessée à l'épaule, et depuis, c'était
01:21:37 il y a deux ans, et depuis, ils ont vu que j'avais un peu d'arthrose, rien de très
01:21:41 grave, mais n'empêche que ça coince, ça couine, et moi qui fais pas mal d'activités,
01:21:45 je me suis mis à la danse de salon, donc ça me gêne forcément.
01:21:49 Et à chaque fois, les tensions, ça semblait venir du psoas.
01:21:55 Donc ça, c'est pour la faire courte, et là, récemment, je me suis cassée la figure
01:22:00 dans l'escalier, sur une chaussure mal rangée, je veux dire, c'est pas un acte manqué.
01:22:05 Non, c'est un acte réussi.
01:22:07 Bien réussi.
01:22:10 Donc je me suis cassée la maléode, et encore une fois, c'est à gauche.
01:22:14 Et là, je me suis retrouvée bloquée pendant deux mois, alors que justement, par rapport
01:22:19 à mes choix, j'ai essayé cette année de me dire, je me donne de l'importance, je vais
01:22:25 faire une activité qui me plaît, c'est la danse, donc je fais beaucoup d'activités,
01:22:29 et je me suis retrouvée là pendant deux mois, bloquée.
01:22:33 Ce qui est intéressant, Magali, là je le dis pour ceux qui nous écoutent, c'est que
01:22:37 quand on continue à vouloir avancer, et à se donner des objectifs qui nous permettent
01:22:43 a priori d'avancer, et qu'on n'a pas encore suffisamment réfléchi sur la part intérieure
01:22:51 de nous-mêmes, eh bien, il nous arrive toujours un petit accident.
01:22:55 C'est pas de l'avancement, c'est de la fuite.
01:22:57 Voilà, exactement, merci.
01:22:59 Et vous avez fui dans l'escalier.
01:23:01 Et oui, mais parce que si vous voulez, vous savez, quand on vous écoute et qu'on vous
01:23:06 entend, on voit bien que vous cherchez les réponses, et que vous avez envie de comprendre,
01:23:10 etc. et donc ça c'est une incitation à l'éveil de la conscience qui est tout à fait saine.
01:23:15 En revanche, vous continuez dans la manière avec laquelle vous avez l'habitude de résoudre
01:23:20 les choses, c'est-à-dire dans le combat, dans le fight, dans la lutte, dans le "non,
01:23:25 non, non, de toute façon, on ne me détournera pas de mon chemin et j'irai jusqu'au bout",
01:23:29 etc. etc. qui fait qu'à un moment donné, quelque chose est obligé de vous arrêter.
01:23:33 La piste du psoas que vous avez évoquée, elle est extrêmement intéressante, parce
01:23:38 que le psoas, c'est ce qu'on appelle les muscles de l'âme.
01:23:41 C'est-à-dire que ce sont des muscles extrêmement particuliers qui participent avec les muscles
01:23:46 iliaques qui tapissent la face interne des hanches, qui sont les deux muscles fondamentaux
01:23:51 de la posture de l'être.
01:23:53 Ils s'attachent au vertèbre lombaire, ils vont jusqu'au diaphragme, c'est eux qui définissent
01:23:57 la capacité de l'être à se tenir droit avec les pieds sur terre et la tête dans le ciel.
01:24:02 Et cette volonté, cette tension de rectitude, manifestement, elle rencontre des zones de
01:24:08 difficultés et d'inconforts plutôt en lien avec le côté gauche.
01:24:11 Le côté gauche, dans les symboliques énergétiques, c'est le côté yang, c'est le côté masculin
01:24:18 et c'est le côté de la symbolique masculine paternelle, du rapport à l'autorité ou
01:24:25 à ce qu'est l'image du père.
01:24:27 Et donc, par incidence ensuite, derrière, dans ce qui est la place qui est laissée
01:24:32 à l'intérieur de soi, au masculin, c'est-à-dire à la représentation symbolique de la façon
01:24:37 dont le père agit.
01:24:39 Et c'est tout ça.
01:24:41 Dans l'action en force, il y a une action de type yang, dans la volonté de tenir et
01:24:44 de maîtriser les choses, il y a une action de type yang.
01:24:47 Quelque chose au plus profond de vous-même essaye de vous désactiver le yang pour que
01:24:51 vous laissiez un petit peu de place au yin, c'est-à-dire à l'accueil, à la douceur,
01:24:55 au calme, à la tranquillité, au non-agir, à l'acceptation, etc.
01:25:00 Donc ça veut dire, dans ce que vous me dites, qu'il faut que je laisse plus de place au
01:25:08 féminin et au lâché-prise ?
01:25:11 Ben voyons !
01:25:12 C'est un peu ce que j'ai compris, Magali.
01:25:14 J'ai l'impression.
01:25:16 C'est-à-dire que vous voulez agir par peur de laisser vos émotions, vos ressentis,
01:25:26 votre douceur.
01:25:30 Parce que votre père vous a montré qu'il fallait être forte ?
01:25:32 Laissez-vous parfois aller, laissez-vous parfois vous montrer un peu plus fragile que vous
01:25:44 pensez l'être, parce que vous avez besoin...
01:25:47 Vous savez, la vulnérabilité, c'est pas se mettre en danger, c'est juste accepter de...
01:25:53 Ces zones de sensibilité ?
01:25:55 Voilà.
01:25:56 Vous n'êtes pas obligée d'être tout le temps forte ?
01:25:59 Alors en fait, cette vulnérabilité, je ne me la permets pas parce que je suis dans une
01:26:05 situation de couple où je reste en couple pour mes enfants.
01:26:09 Et donc j'ai fait vraiment un chemin par rapport à cette question et j'en suis arrivée à
01:26:14 la conclusion après plusieurs thérapies où je suis vraiment allée assez loin dans
01:26:20 cette réflexion.
01:26:21 Ce n'est pas arrivé du jour au lendemain.
01:26:23 Et par rapport à mes valeurs et par rapport à ce qui est important pour moi et de part
01:26:28 mon vécu, ce qui est important pour moi c'est que mes enfants aient leurs deux parents,
01:26:32 leurs deux piliers, sachant qu'avec mon conjoint on fait un bon couple.
01:26:35 Surtout que vous avez les deux hommes, surtout que vous les avez les deux piliers.
01:26:41 Puisque depuis le début vous êtes en train de nous dire que vous ne pouvez pas vous appuyer
01:26:46 à gauche.
01:26:47 Vous voyez bien que le point d'appui fondamental gauche masculin, etc.
01:26:56 Vous parlez de la problématique au conjoint, etc.
01:26:59 Moi le conseil que je vous donnerais, tout simplement, c'est quand vous vous regardez
01:27:03 le matin dans la glace dans la salle de bain.
01:27:06 On est obligé de conclure.
01:27:09 Acceptez cette sensibilité et faites aussi bien que vous pouvez.
01:27:12 En tout cas ne luttez plus de cette façon là.
01:27:14 Oui c'est important parce que là on voit bien qu'il y a quelque chose qui manque un
01:27:20 petit peu dans les deux piliers évidemment.
01:27:22 Merci Magali, je suis désolée, on est vraiment en fin d'émission, on est obligé de rendre
01:27:25 l'antenne à Alexandre qui est là, qui piaf pour prendre la parole.
01:27:31 Alexandre de Lovanne, que vous retrouvez demain, on sera avec Arthur Vernon.
01:27:34 Merci beaucoup Michel Oudoul.
01:27:35 Merci Éric.
01:27:37 Parlons vrai.