Avec Michel Odoul, fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, conférencier et formateur, auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » - Editions Albin Michel.
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00:00:04 14h16, Brigitta et Sud Radio.
00:00:09 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:13 Anxiété et stress, voilà bien peut-être les deux grands malaises de notre société actuelle.
00:00:20 Or ces deux mots font énormément de dégâts non seulement dans notre psychisme,
00:00:24 mais également dans notre corps.
00:00:26 Ils sont responsables bien des maladies et c'est avec Michel Oudoul, notre invité aujourd'hui,
00:00:32 que vous allez mieux comprendre dans un instant ce qui se passe dans votre corps
00:00:36 lorsque vous êtes particulièrement anxieux ou trop stressé.
00:00:40 Alors déjà, il s'agit peut-être aussi de faire la différence entre les deux
00:00:44 et puis de voir quel organe ça touche plus particulièrement,
00:00:46 puis aussi de comprendre qu'aussi bien le stress que l'anxiété,
00:00:50 eh bien, jouent quand même leur rôle.
00:00:52 Il ne s'agit pas de les supprimer.
00:00:54 D'ailleurs, on peut imaginer que ce soit peut-être pas possible justement de les supprimer.
00:00:59 Mais il ne faut pas les laisser nous envahir.
00:01:01 Et Michel Oudoul pourra vous donner quelques outils déjà pour les reconnaître
00:01:05 et ensuite pour vous aider à les évacuer le mieux possible.
00:01:09 Parce qu'à mon avis, on a tous envie de rester en bonne santé.
00:01:12 Et peut-être que c'est plus facile qu'on ne le croit.
00:01:15 En tout cas, n'hésitez pas à nous rejoindre si vous voulez obtenir quelques bons conseils de Michel Oudoul.
00:01:21 Vous connaissez notre numéro, c'est le 0 826 300 300.
00:01:24 Bonjour Michel.
00:01:25 Bonjour Brigitte.
00:01:26 Alors, vous êtes fondateur de l'Institut français de Tchiatsu.
00:01:30 Je le rappelle peut-être parce que pour certaines personnes qui ne le connaissent peut-être pas encore,
00:01:35 ce n'est pas toujours évident de comprendre de quoi il s'agit.
00:01:38 En fait, c'est un peu de la médecine chinoise.
00:01:41 Oui, c'est une médecine japonaise,
00:01:44 mais qui s'appuie sur les fondamentaux théoriques de la médecine traditionnelle chinoise
00:01:49 qu'on connaît plus en Occident à travers notamment l'acupuncture par exemple.
00:01:53 Et quelque chose qui est une technique corporelle,
00:01:59 donc de travail sur le corps,
00:02:01 une sorte d'ostéopathie à la japonaise et à l'orientale,
00:02:06 qui comme ces pratiques que nous connaissons en Occident,
00:02:09 détendent les zones corporelles tendues, tensionnelles, les axes articulaires, etc.
00:02:14 Mais ont la particularité aussi de travailler sur des trajets et des points particuliers
00:02:19 qui sont les trajets, les lignes des méridiennes d'acupuncture et des points d'acupuncture.
00:02:24 Et qui est donc une approche qui est intéressante
00:02:27 parce qu'elle travaille à la fois la dimension physique et corporelle.
00:02:31 Et on évoquera par exemple la question du stress,
00:02:33 mais quand on est stressé, il y a des zones corporelles qui se mettent en tension physique réelle.
00:02:37 Et donc faire relâcher ça va participer au déstressage de la personne.
00:02:41 Mais au-delà de cela, qui va être capable d'aller travailler sur ce qui est en amont de cela
00:02:46 et qui sont les flux énergétiques qui peuvent être eux-mêmes tensionnels et bloqués.
00:02:50 Et donc c'est le rapport encore une fois entre le psychisme et le corps.
00:02:54 Et donc ils vont permettre à la fois d'aller travailler bien sûr sur le fait d'aller vers la cause
00:03:00 et non pas simplement vers la manifestation à travers le travail sur l'énergie éthique.
00:03:03 On relibère les flux de vie qui ont été à un moment donné bloqués, empêchés, détournés, etc.
00:03:10 pour des raisons diverses et variées, les vécus de la personne.
00:03:13 Et on va permettre à travers ça, parce que par l'énergie éthique on peut arriver à faire cela,
00:03:18 commencer à pouvoir identifier la cause des vécus qui sont derrière la tension que la personne a.
00:03:24 Et donc à ce moment-là pouvoir verbaliser et amener la personne à exprimer elle-même
00:03:29 ou à prendre conscience de ce qui était peut-être derrière sa tension, son stress, sa douleur dorsale,
00:03:36 ses difficultés digestives.
00:03:37 On remonte à la source en quelque sorte.
00:03:38 On remonte à la source.
00:03:39 Parce qu'on est toujours dans une logique dans laquelle ce qui intéresse, ce n'est pas le symptôme,
00:03:43 mais c'est le malade.
00:03:44 Évidemment.
00:03:45 Ça c'est très très fréquent maintenant dans la médecine actuelle en France.
00:03:50 Bon, passons.
00:03:52 Alors d'abord, quelle est la différence ou est-ce que c'est pareil, anxiété, stress ?
00:03:58 Peut-être que dans le langage courant c'est la même chose.
00:04:02 Dans la réalité c'est totalement différent.
00:04:05 L'anxiété est quelque chose qui est lié à de la condition interne.
00:04:08 Alors que le stress est quelque chose qui est lié à une sollicitation du monde externe.
00:04:12 Ça veut dire qu'on est anxieux parce que soi-même on s'inquiète, etc.
00:04:19 Et le stress est dû à un élément extérieur qui nous donne une envie de combattre.
00:04:25 Faisons un peu de sémantique.
00:04:27 L'idée du stress tel qu'il est aujourd'hui exprimée en psychologie,
00:04:30 c'est un syndrome d'adaptation aux sollicitations du monde extérieur.
00:04:34 Mais il faut aller encore un peu plus en amont.
00:04:36 Parce qu'on a dit beaucoup de bêtises sur le stress.
00:04:38 Le stress c'est un terme de mécanique.
00:04:41 C'est le terme qui a été créé pour exprimer le moment
00:04:46 où quand vous mettiez une barre de métal en tension, celle-ci rompait.
00:04:50 On étudiait le niveau du stress qui existait à ce moment-là.
00:04:53 Et donc par extrapolation, le stress est devenu quelque chose qui parle beaucoup plus largement
00:04:58 de tous ces moments où nous sommes en tension et qui peuvent nous mener éventuellement à une rupture.
00:05:03 Et déjà à travers ça, on voit que les discours que l'on entend parfois
00:05:07 disant que le stress peut être bon,
00:05:09 est quelque chose qui signe qu'on n'a pas compris la différence
00:05:12 qui existe entre le stress et la motivation.
00:05:15 Le stress, si vous voulez, si vous envoyez un chien enragé courir derrière quelqu'un,
00:05:19 c'est évident que la personne va courir plus vite qu'elle n'a jamais couru.
00:05:22 La question qu'il faut se poser c'est combien de temps et dans quel état elle va arriver à destination.
00:05:27 Le stress a toujours une facture.
00:05:29 J'ai ri parce que l'autre soir j'ai vu quelqu'un courir très très vite à cause de mon chien.
00:05:34 Je vous assure qu'il courait très très vite.
00:05:36 Alors que la motivation est un fait de l'interne.
00:05:38 La motivation c'est ce qui conduit l'individu à se booster,
00:05:42 pour gagner, pour aller, pour atteindre un résultat, etc.
00:05:46 Et c'est quelque chose de totalement différent.
00:05:49 L'angoisse et l'anxiété sont des éléments qui viennent de l'histoire de l'interne.
00:05:53 Des vécus de la personne, de ses constructions, de ses affects,
00:05:56 la manière avec laquelle elle perçoit le monde.
00:05:58 C'est des peurs finalement, l'anxiété.
00:06:00 Mais qui sont souvent fantasmées.
00:06:03 L'autre jour nous avions Frédéric Fanger, psychiatre,
00:06:08 qui disait que l'anxiété peut être bénéfique.
00:06:11 Elle est presque parfois même normale.
00:06:13 C'est normal d'être anxieux parfois face à l'approche d'un examen.
00:06:18 Vous êtes d'accord avec ça ?
00:06:20 Oui, ça dépend ce que l'on met derrière le mot anxiété.
00:06:23 C'est comme la question du doute.
00:06:25 Le doute est toujours positif à condition qu'il ne devienne pas critique.
00:06:29 La critique ou le dénigrement...
00:06:31 Le juste milieu. On revient à la médecine chinoise.
00:06:34 L'anxiété conduit à s'interroger, à aller donner du sens aux choses.
00:06:39 L'anxiété conduit l'individu, l'oblige même à revenir à un peu de rationalité.
00:06:45 Parce que quand vous arrivez à mettre les situations ou les contextes anxiogènes
00:06:49 pour une personne dans un référentiel de rationalité,
00:06:53 à partir de ce moment-là, une grande partie des éléments anxiogènes disparaissent.
00:06:57 Aujourd'hui, il semblerait qu'il y a 25% de plus de personnes anxieuses qu'avant la Covid.
00:07:06 Je ne vois pas pourquoi.
00:07:08 Comment ça ?
00:07:11 Je suis plaisant.
00:07:12 Nous venons de traverser trois années dans lesquelles,
00:07:16 quelles qu'en soient les raisons, la société nous a déversé
00:07:21 une information à 90% anxiogène.
00:07:25 Tout était devenu risque.
00:07:28 Tout était devenu quelque chose qu'il fallait craindre.
00:07:31 Nous sommes en guerre.
00:07:33 Tout était devenu quelque chose dont il fallait se protéger,
00:07:37 contre lequel il fallait lutter, etc.
00:07:40 Nous avons à l'intérieur de nous-mêmes des systèmes qui participent à ça.
00:07:43 Ça s'appelle le système immunitaire, ça s'appelle les actes réflexes,
00:07:46 ça s'appelle les surrénales, qui permettent de répondre à un certain nombre de situations,
00:07:51 on aura l'occasion de l'évoquer, etc.
00:07:53 Et qui sont destinées à répondre à ça.
00:07:56 Si, par exemple, je mange un magnifique œuf mayonnaise,
00:07:59 j'ai au niveau du foie et de ma vésicule biliaire des énergies suffisantes
00:08:03 pour arriver à gérer ça.
00:08:05 Si j'ai un régime qui fait que petit déjeuner, déjeuner, dîner du soir,
00:08:09 à chaque fois j'ai des œufs mayonnaise,
00:08:11 il y a un moment donné, ce système ne tiendra plus.
00:08:13 Nous sortons d'une période dans laquelle nous avons épuisé nos capacités
00:08:17 de répondre à l'anxiété et à l'angoisse.
00:08:19 Et c'est ce qui fait que nous sommes aujourd'hui encore dans une espèce,
00:08:22 ce qu'on appelle la thanatose chez les animaux,
00:08:25 quand ils ont été pris par un prédateur,
00:08:27 où ils s'arrêtent, ils rentrent dans une énergie totale et ils attendent la mort.
00:08:31 Et nous sommes arrivés dans un moment donné où, malheureusement,
00:08:34 beaucoup de personnes sont dans cet état-là.
00:08:36 - Pardon.
00:08:38 Alors, excusez-moi.
00:08:42 - Oui, je vous en prie. C'est le stress aussi ça.
00:08:44 - Ça doit être ça. Ça me coupe la parole.
00:08:47 Non. Ce que je voulais dire, c'était une anecdote
00:08:51 que m'avait donnée un autre psychiatre, Patrick Lemoine,
00:08:55 qui disait que les médias ne cessent de faire sonner le Tosquin,
00:08:59 sauf qu'à l'époque où on sonnait le Tosquin,
00:09:02 les gens pouvaient se réfugier dans le château fort et étaient protégés.
00:09:05 - Ou dans l'église, oui, bien sûr.
00:09:06 - Voilà. Donc aujourd'hui finalement, les médias continuent à faire sonner le Tosquin
00:09:10 et personne ne peut se protéger.
00:09:12 Donc l'anxiété va continuer à augmenter.
00:09:14 - Oui, c'est un problème culturel, sociétal, existentiel, etc.
00:09:18 Mais que l'on connaît, puisque la tradition nous racontait ça aux enfants
00:09:21 avec l'histoire de Pierre et du Loup.
00:09:24 - Bon, alors qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:09:28 Se dire que chacun vivons l'instant présent et puis on verra bien demain ?
00:09:32 - Au niveau individuel, à minima par rapport à ce qui est la question des angoisses,
00:09:38 un premier truc qui va déjà déblayer un petit peu le terrain,
00:09:42 c'est dès qu'une angoisse émerge, c'est "de quoi je peux ou qu'est-ce que je risque ?"
00:09:47 Juste essayer de poser ces deux questions-là.
00:09:50 - Quel est le domaine que ça pourrait toucher ?
00:09:52 - Plein de fois, je ne pourrais pas répondre.
00:09:54 Mais un certain nombre de fois, je pourrais répondre.
00:09:55 Il y a déjà quelque chose qui sera balayé.
00:09:57 Face au stress, il faut identifier qu'est-ce qui est le vecteur stressant.
00:10:01 Quel est le niveau de pression ?
00:10:03 Parce qu'il faut comprendre que le stress a une origine qui est extérieure,
00:10:06 mais il peut être dramatisé par la manière avec laquelle on l'interprète et on le perçoit.
00:10:10 - Bien sûr.
00:10:11 Et alors, quelle est la principale manifestation dans notre corps quand on est anxieux ou stressé ?
00:10:17 - Pour le stress, c'est très simple.
00:10:19 L'énergie qui gère les stress, la zone corporelle qui gère le stress,
00:10:22 ce sont les reins et les glandes surrénales.
00:10:24 Et donc, ça, ça a pour incidence, dans un premier champ au niveau physique pur,
00:10:29 c'est que toute personne en état de stress se met en sous-ventilation.
00:10:32 La respiration remonte au niveau claviculaire,
00:10:35 voire si le stress augmente, la personne se met en apnée.
00:10:38 Or, il faut savoir qu'à partir du moment où le champ respiratoire, la ventilation du corps diminue,
00:10:43 la capacité à oxygéner correctement le cerveau,
00:10:46 donc notre capacité à analyser correctement la situation, va s'effondrer.
00:10:49 Et qu'à partir de là, on aura de plus en plus de mal à prendre de la distance et du recul face aux choses.
00:10:55 Et c'est quelque chose de terrible,
00:10:57 parce que ça sera un petit peu comme à un moment donné,
00:10:59 la grenouille dont la couleuvre s'est mise dans son dos et a ouvert sa gueule,
00:11:02 c'est la grenouille qui va sauter dans la gueule de la couleuvre.
00:11:05 C'est-à-dire que nous serons tellement pris dans la dimension du stress,
00:11:07 qu'il va nous hypnotiser, et que nous allons aller vers quelque chose
00:11:10 qui, obligatoirement, va nous déstructurer et nous détruire.
00:11:14 Pour ce qui est de l'angoisse, c'est quelque chose qui est un petit peu compliqué.
00:11:17 Quand on est véritablement confronté à des angoisses,
00:11:19 il peut arriver qu'on ait besoin de se faire aider.
00:11:22 C'est en tout cas ce que semble être le cas,
00:11:25 parce que les psys ont de plus en plus de patients depuis juste trois années.
00:11:31 Oui, et puis on voit exploser les prescriptions d'antidépresseurs, d'anxiolithiques,
00:11:35 et de choses comme ça.
00:11:37 Avant d'en arriver là, essayer...
00:11:40 Alors moi je vais prêcher pour ma paroisse.
00:11:42 Évidemment que la technique du shiatsu est quelque chose qui va pouvoir faire baisser la pression,
00:11:45 qui va pouvoir restaurer un champ respiratoire qui soit un champ respiratoire correct,
00:11:49 qui va pouvoir aller stimuler les énergies qui conviennent.
00:11:52 Après c'est à voir, et c'est comme on dit, en fonction du degré d'avancement des travaux.
00:11:57 Si nous sommes dans un état d'angoisse, qui est un état d'angoisse importante,
00:12:00 qui va jusqu'à perturber le sommeil, les repas, l'appétit ou la relation qu'on a aux autres,
00:12:04 on voit malheureusement énormément de jeunes et d'adolescents qui s'enferment dans leur chambre,
00:12:08 qui ont de moins en moins rencontre avec le monde.
00:12:10 Là il y a véritablement à prendre des choses sérieusement.
00:12:12 Bien sûr.
00:12:13 Et bien, si vous avez envie de conseils, si vous avez envie de mieux comprendre,
00:12:18 vous nous appelez sur Sud Radio au 0826 300 300, c'est Carole qui est avec nous dans un instant.
00:12:22 Michel Oudoul est avec nous, auteur de "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi".
00:12:31 Et c'est aux éditions Albin Michel, et c'est d'ailleurs ce qu'il va faire avec vous bien sûr,
00:12:36 si vous nous appelez sur Sud Radio. Bonjour Carole.
00:12:39 Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:12:41 Bonjour.
00:12:42 Bonjour.
00:12:43 Alors vous avez une phobie du milieu médical.
00:12:46 Oui, précisément, voyez rien que de vous parler, je suis un petit peu angoissée.
00:12:52 Alors effectivement, ça a commencé...
00:12:54 Mais on n'est pas médecin, on arrête la voix à ce moment-là.
00:12:56 Non, pas du tout, pas du tout, mais voilà, je pense stressée de nature.
00:13:02 Voilà, donc ça a commencé en fait en 2015, où j'ai été diagnostiquée avec des polypes,
00:13:09 donc à l'intérieur de mon utérus, et donc j'ai eu une première intervention en février 2015,
00:13:14 une intervention bénigne je dirais, mais que j'ai très mal vécue.
00:13:20 Vraiment très très mal vécue.
00:13:22 Donc à partir de là, j'ai eu une tension assez élevée,
00:13:26 diagnostiquée par le médecin, où j'ai été quelquefois à plus de 24/10 de tension.
00:13:32 Donc je n'en ai pas tenu compte, je suis allée voir un cardiologue,
00:13:36 mais voilà, j'étais tellement en panique, un petit peu comme disait Michel tout à l'heure,
00:13:41 que je n'avais plus, que j'arrivais plus à respirer, j'étais complètement asphyxiée,
00:13:46 d'où je n'arrivais plus du tout à penser et à savoir quelle voie prendre.
00:13:51 Voilà, puis le temps a passé, et il se trouve que j'avais des règles absolument hémorragiques,
00:13:59 et un jour j'ai décidé, exactement il y a un an, d'aller consulter une gynécologue.
00:14:04 Donc j'ai changé de gynécologue, et là elle me dit que j'avais donc deux fibromes d'environ 4 cm,
00:14:11 et que c'était eux qui me provoquaient ces saignements,
00:14:14 et que je réfléchisse exactement à mon futur, et que l'intervention serait bénéfique.
00:14:21 J'en ai toujours pas tenu compte, et le temps a passé, passé, jusqu'au mois de janvier 2023,
00:14:28 où là j'ai fait une hémorragie, assez dramatique.
00:14:33 Je dois dire, et j'ai toujours nié le fait d'avoir eu cette hémorragie,
00:14:39 jusqu'à la prise de sang, qui s'est avérée dramatique,
00:14:44 et où le médecin m'a appelée vraiment pour m'alerter de la situation.
00:14:51 Donc là j'ai pris les choses en main, et j'ai décidé d'aller voir la gynécologue,
00:14:56 et de me faire opérer, ce qui a été fait la semaine dernière.
00:15:00 Voilà, donc j'ai essayé de reprendre confiance en moi,
00:15:04 et surtout confiance au milieu médical, pour lequel j'avais l'impression d'avoir loupé quelque chose.
00:15:11 À savoir surtout qu'en parallèle je suis suivie en acupunctura,
00:15:16 qui m'avait fait énormément de bien, mais effectivement n'avait jamais réussi à sécher ces fibromes.
00:15:26 - Vous savez d'où vous vient cette phobie du milieu médical ? Parce qu'il y a certainement une origine à ça.
00:15:32 - Honnêtement, je pense que c'est par rapport à cette première intervention,
00:15:37 où j'ai eu l'impression d'avoir été un morceau de viande,
00:15:41 avoir eu énormément de peur, et n'avoir jamais été entendue.
00:15:48 Et à partir de là, j'ai vraiment fermé les portes sur le milieu médical.
00:15:53 Mais je pense que c'est vraiment à partir de là où ça a été vraiment quelque chose.
00:16:00 - Il est vrai que très souvent dans le milieu médical, on rencontre des personnes qui sont très factuelles,
00:16:07 avec des comportements très opératoires, mais en même temps ça doit sans doute aussi faire écho à quelque chose de votre propre histoire,
00:16:15 de votre propre nature bien sûr.
00:16:17 Alors, qu'est-ce que vous avez envie de poser comme question à Michel Oudoul ?
00:16:21 - Alors déjà, à l'heure actuelle, j'ai donc toujours une tension qui est très élevée.
00:16:27 Donc je me dis que c'est déjà le premier pas au niveau de mon utérus et de mon vagin,
00:16:32 parce qu'un de mes fibromes avait été accouché sur le vagin.
00:16:38 Et aujourd'hui, j'ai une tension qui reste toujours très élevée.
00:16:42 Donc la dernière fois que j'ai vu les médecins, j'étais à 24-12 heures.
00:16:46 Et effectivement, je suis quelqu'un de stressée.
00:16:52 Et en fait, j'ai toujours peur d'avoir peur.
00:16:55 J'anticipe toujours des tas de choses, et j'ai toujours mon esprit qui est toujours en train de penser comme un petit vélo.
00:17:03 Ça tourne, ça tourne, ça tourne.
00:17:05 - Félicitations, ça marche bien !
00:17:07 - Oui !
00:17:10 - Utilisez cette capacité et cette mécanique, mais non pas pour vous faire monter la tension, mais pour la faire baisser.
00:17:18 Vous savez, il y a énormément de choses dans votre témoignage, dans ce que vous dites.
00:17:23 Il y a à la fois ce qu'est le fibrome et la zone corporelle dans laquelle il se situe,
00:17:27 cette phobie dont vous parlez, dont on peut éventuellement aussi parler,
00:17:32 et puis ce qui est la question de l'hypertension artérielle.
00:17:35 Très globalement, si vous voulez, on va contourner la chose.
00:17:43 Si je vous dis enfant, qu'est-ce que ça vous dit ?
00:17:46 - Bébé.
00:17:48 - Oui.
00:17:49 - Mais encore ?
00:17:50 - Et bébé, ça vous dit quoi ?
00:17:52 - Le bien-être.
00:17:56 - Oui d'accord, ça c'est le cerveau qui répond.
00:17:59 Moi je voudrais que ce soit le cœur qui me réponde.
00:18:02 - Petit bébé, ça veut dire quoi pour vous ?
00:18:05 - C'est étonnant parce que la réponse tout le monde l'a au bout des lèvres, et vous ne l'avez pas Carole.
00:18:09 - Non je ne l'ai pas, et même j'ai beau réfléchir, je ne l'ai pas.
00:18:12 - Et pourtant, quand même, bébé.
00:18:15 - Mes parents, la bienveillance, ma maman...
00:18:18 - Ah quand même, quand même, on y arrive.
00:18:21 - Oui.
00:18:22 - Mais vous ne savez pas. Vous n'êtes pas sûre que c'est la bonne réponse.
00:18:26 - Et sans discrète, vous demandez votre âge.
00:18:28 - J'ai 55 ans, je vais sur mes 56.
00:18:33 - Alors très globalement si vous voulez, qu'est-ce qu'on va pouvoir dire derrière tout ça ?
00:18:36 - On va déjà faire une petite pause et on va retrouver Carole dans un instant.
00:18:40 - D'accord.
00:18:41 - On retrouvera à Sois-il-Bel-Ai notre Sexy News dans quelques instants,
00:18:44 mais on va redonner la parole à Carole qui est avec nous.
00:18:47 Donc Carole, le bébé, ça vous fait penser à quoi ?
00:18:52 - Alors j'allais dire à la maternité, au câlin.
00:18:55 - Quand on a appris bébé, est-ce que ça peut parler de moi bébé
00:18:58 ou est-ce que de moi en tant que maman ayant eu des enfants, des bébés ?
00:19:03 Je pense que je suis loin de la réponse.
00:19:06 - Je pense que oui, vous avez commencé à un peu saisir les choses,
00:19:10 d'autant plus que, je ne sais pas si vous vous entendez parler,
00:19:13 mais quand on en est au stade de dire que le deuxième fibrome,
00:19:17 vous l'avez accouché dans le vagin,
00:19:19 c'est difficile d'être plus explicite quand même.
00:19:22 - C'est vrai.
00:19:25 - Donc ça parait finalement de mes propres accouchements.
00:19:29 - Peut-être, et de votre propre anxiété à créer ou à procréer,
00:19:34 à être digne et à être capable de le faire,
00:19:36 et à être capable de le faire dans les temps.
00:19:38 Parce que c'est là où on va rencontrer la question de l'hypertension artérielle.
00:19:43 L'hypertension artérielle est la pression qu'on se met,
00:19:46 au propre, comme on figurait.
00:19:48 Et si on se met de la pression, c'est parce qu'il y a un sentiment d'urgence,
00:19:51 il y a quelque chose d'inabouti sur lequel on voudrait pouvoir le faire,
00:19:55 avant l'échéance finale.
00:19:57 - D'accord. Alors ça c'est une certitude.
00:20:01 J'ai donc eu trois enfants, j'ai l'impression que ma fille est née,
00:20:04 j'ai réussi mon rôle de maman.
00:20:07 Mais effectivement j'ai mes deux garçons,
00:20:10 où j'ai l'impression que là, c'est carrément le couple
00:20:13 où nous n'avons pas réussi notre rôle de parent.
00:20:16 - Vous avez eu combien de fibromes ?
00:20:18 - Deux.
00:20:21 - C'est bien, vous commencez à saisir les choses, Carole.
00:20:24 - Je suis en train de comprendre complètement les choses.
00:20:28 C'est ça.
00:20:30 Et c'est vrai qu'en fait, moi ce qui m'inquiète,
00:20:33 parce que des fois je réfléchis à ma situation,
00:20:36 donc ça tourne, ça tourne, mais je me dis que,
00:20:38 est-ce que finalement tout le monde est à sa place ?
00:20:41 Est-ce que le père de mes enfants est à la place de père ?
00:20:44 Est-ce que moi je suis vraiment à une place de mère ?
00:20:46 Est-ce que mes enfants sont à une place d'enfant ?
00:20:49 - Oui, mais on peut rajouter, si vous voulez, à votre réflexion,
00:20:52 est-ce que la société est à sa place ?
00:20:55 Est-ce que le monde est à sa place ?
00:20:57 Est-ce que la Terre est à sa place ?
00:20:59 Est-ce que Dieu est à sa place ?
00:21:01 Vous savez, ce genre de question est quelque chose
00:21:04 qui est destiné pour vous à générer un écran de fumée
00:21:07 sur le fait qu'il y a pour vous fondamentalement à accepter
00:21:12 qu'une partie de ce qui se passe ne vous appartient pas
00:21:15 et que vous ne pourrez pas le gérer et le maîtriser.
00:21:18 Et qu'il n'y a pas de pression à se mettre par rapport à ça.
00:21:21 Ce niveau d'exigence-là, il n'a pas lieu d'être et il n'a pas de sens.
00:21:25 Il ne faut pas oublier que cette urgence que vous vous mettez,
00:21:28 avec cette pression que vous vous mettez,
00:21:30 par rapport à une échéance qui est celle que vous fantasmatez
00:21:35 à travers vos enfants,
00:21:37 c'est une échéance extrêmement basique et simple
00:21:39 qui est viscérale et qui est archaïque, qui est la mort.
00:21:42 On trouve derrière l'hypertension artérielle
00:21:44 une peur inconsciente de la mort.
00:21:46 Et d'ailleurs en homéopathie,
00:21:48 la préparation qui traite l'hypertension artérielle en dilution basse
00:21:52 est celle qui traite la peur de la mort en dilution haute.
00:21:55 Et donc il y a véritablement à pacifier quelque chose
00:21:58 et à accepter que ce pan de vous-même,
00:22:01 que vous avez porté à l'intérieur de vous-même,
00:22:04 dont vous avez accouché aujourd'hui, qui s'appelle vos deux garçons,
00:22:07 et bien oui, peut-être qu'il faut que vous les lâchiez
00:22:11 et que vous compreniez que vous n'en avez plus la responsabilité,
00:22:14 même si la présence, ce que vous leur apportez,
00:22:17 ce que vous avez pu leur montrer au niveau éducatif, etc.
00:22:20 est quelque chose d'important.
00:22:23 Et ce qu'est cette espèce de manière
00:22:26 avec laquelle vous vous êtes fabriqué une angoisse par rapport au médical,
00:22:29 c'est une stratégie de fuite.
00:22:31 Parce que bien sûr que le médical, symboliquement,
00:22:33 devait être sans doute quelque chose qui représentait une intrusion majeure,
00:22:36 puisqu'il allait fouiller dans une zone de l'intimité la plus profonde de vous-même.
00:22:40 - C'est vrai.
00:22:42 - Oui, bien sûr.
00:22:44 Mais il n'en demeure pas moins que c'est ce qui allait peut-être vous aider aussi
00:22:48 à vous débarrasser de quelque chose.
00:22:50 Donc ne percevez pas et ne concevez pas,
00:22:53 même si les conditions dans lesquelles les choses se sont faites
00:22:56 ont pu ne pas vous satisfaire,
00:22:58 ne soyez pas dans la confusion et ne faites pas un adversaire
00:23:01 de quelque chose ou d'une structure ou de quelqu'un qui n'en est pas.
00:23:04 Faites en partie confiance.
00:23:07 Vous avez été conduit à le faire avec cette gynécologue.
00:23:10 Et je pense qu'il faut que vous preniez absolument en main
00:23:13 cette question d'hypertension artérielle au niveau où vous en êtes.
00:23:16 - Oui.
00:23:18 - Vous ne pouvez pas daigner.
00:23:20 - Non, là je ne peux pas daigner, c'est sûr.
00:23:22 Parce que là c'est mes artères qui sont en pression et effectivement...
00:23:26 - Qu'est-ce que c'est qui est en pression ?
00:23:28 - Mes artères. - Oui.
00:23:30 - Puisque j'ai de la tension artérielle,
00:23:32 c'est que mes artères sont continuellement en pression.
00:23:34 - Et oui. Et pourtant les artères, c'est là où la vie est censée circuler.
00:23:38 - Oui.
00:23:40 - N'oubliez pas une chose, les cimetières sont pleins de gens indispensables.
00:23:44 - C'est vrai.
00:23:48 C'est vrai.
00:23:50 - Écoutez Carole, je crois qu'il faut que vous...
00:23:52 - Prenez soin de vous, prenez soin de vous.
00:23:54 - Exactement, c'est le message qu'on vous donne.
00:23:56 Prenez soin de vous et puis vous ne serez pas parfaite,
00:23:59 parce que personne ne l'est de toute façon.
00:24:02 - Exactement.
00:24:04 - Et puis, oui, lâchez un peu.
00:24:07 - C'est ça.
00:24:09 En tous les cas, merci beaucoup Brigitte, merci Michel.
00:24:12 - Merci à vous Carole. - Merci à vous.
00:24:14 - Au revoir.
00:24:15 - On continue avec Swayzique Belin qui nous a rejoint.
00:24:17 Vous êtes journaliste et vous allez nous parler de la famille.
00:24:21 - Je vais vous parler de la famille. Parce que qu'est-ce qu'une famille finalement ?
00:24:24 C'est un foyer, classiquement ce sont deux parents et un enfant ou plusieurs enfants.
00:24:28 Très classiquement, c'est un couple hétéronormé avec un ou plusieurs enfants.
00:24:31 Et qu'est-ce que faire famille ?
00:24:33 C'est l'acte de construction de cette même famille.
00:24:35 Il est vrai que lorsqu'il s'agit d'un couple hétérosexuel,
00:24:37 ça passe par le fait de faire des enfants, on devient famille.
00:24:40 C'est un peu le cheminement classique.
00:24:41 L'étape d'après, c'est le signe de l'engagement.
00:24:43 C'est souvent comme ça que c'est perçu de manière plus ou moins consciente.
00:24:45 D'ailleurs, l'enfant scelle le contrat, le pacte tacite.
00:24:48 Notre société est faite ainsi, elle anime en nous un feu sacré,
00:24:52 celui qui vous donne envie de devenir parent pour passer du statut de couple
00:24:55 à un autre statut, celui de parent et de famille.
00:24:57 Cette dernière phrase, je l'ai entendue souvent.
00:24:59 Et quand elle n'était pas dite comme ça, c'était tout comme.
00:25:02 Et moi, je me suis posé la question.
00:25:04 À une époque où je n'étais pas encore mère et où ma relation n'était pas un couple,
00:25:07 parce qu'elle était minée de toutes parts,
00:25:09 je me suis demandé qui était ma famille.
00:25:11 Alors, sans patos aucun, je me suis posé cette question
00:25:13 comme une vraie question sociologique.
00:25:15 Alors, évidemment, il y a ma famille de 100 au sens large,
00:25:17 les cousins, les oncles, les cousines, les tantes.
00:25:19 Ma famille de 100 au sens proche, par définition sociétale,
00:25:23 dans laquelle je pourrais ajouter mon père.
00:25:25 Mais bon, même si lui et moi, nous ne sommes pas proches
00:25:27 et nous n'avons pas très peu vécu ensemble dans le même foyer,
00:25:29 donc dans la famille.
00:25:31 Puis lui-même a refait famille.
00:25:33 Et puis, ma famille de 100 très proche,
00:25:35 dans laquelle j'ai inclus ma mère et mon frère.
00:25:37 Alors, arrivé à la trentaine, je me suis demandé,
00:25:39 en regardant autour de moi, si moi aussi,
00:25:41 j'avais ce pouvoir, celui d'un jour créer ma famille.
00:25:44 Cet homme avec qui je sortais n'était donc pas ma famille,
00:25:46 sa famille à lui non plus n'était pas ma famille.
00:25:48 Alors, je me suis demandé si mes amis, mes proches,
00:25:50 mes amis à ceux qui me soutiennent,
00:25:52 ceux que je soutiens, si eux, eux-mêmes, étaient ma famille.
00:25:55 Alors, pourquoi toutes ces questions,
00:25:57 pour un mot si simple que la famille ?
00:25:59 Je trouvais cet aspect sentimental.
00:26:01 Au-delà d'être une simple définition permettant
00:26:03 une connexion sur un arbre généalogique,
00:26:05 ce mot a un sens si fort que, oui,
00:26:07 on veut tout savoir et faire famille.
00:26:09 Alors, pourquoi cette longue introduction aussi ?
00:26:11 Parce qu'Océan, le comédien et réalisateur Océan,
00:26:13 vient de sortir son nouveau documentaire,
00:26:15 disponible sur France Télévisions,
00:26:17 et il m'a bouleversée dans le sens où
00:26:19 toutes les questions qui sont les siennes dans ce film
00:26:21 et qui lui permettent un fil conducteur,
00:26:24 je me les suis moi-même posées.
00:26:26 À savoir, qu'est-ce qu'une famille ?
00:26:28 Est-il muable ? Est-ce nécessaire d'avoir du même sang ?
00:26:30 Faut-il qu'il y ait un enfant dans l'histoire pour faire famille ?
00:26:33 A-t-on besoin de s'estampiller famille pour valider la relation dans la durée ?
00:26:36 Le concept de famille est-il en train d'évoluer ?
00:26:39 Parce qu'on ne va pas se lurer, le modèle familial en France
00:26:41 n'est pas le même qu'au Niger, qu'au Brésil
00:26:43 ou même qu'au fin fond de la Sicile.
00:26:45 Dans ce documentaire, en quatre parties,
00:26:47 Océan et la comédienne et podcasteuse Sophie-Marie Laroui
00:26:49 partent à l'aventure et au programme,
00:26:51 il s'agira d'une grosse introspection intime
00:26:53 mais aussi sociétale.
00:26:55 Sophie-Marie Laroui a 38 ans, elle se retrouve célibataire,
00:26:57 elle n'a jamais eu d'enfant, avec ses compagnons,
00:26:59 une part d'elle leur en veut d'ailleurs,
00:27:01 de ne pas lui avoir fait d'enfant,
00:27:03 une autre se questionne sur son désir d'enfant.
00:27:05 Est-ce que ça vient des tripes ?
00:27:07 Est-ce que c'est la solution pour combler un manque affectif,
00:27:09 pour donner un sens à sa vie ?
00:27:11 Est-ce que c'est la solution sine qua non pour assurer la durée d'une relation ?
00:27:14 Alors, quand moi je me suis lancée dans mon parcours de PMA,
00:27:16 en solo,
00:27:18 nombreux et nombreuses sont celles qui m'ont posé la question du désir
00:27:20 et surtout de la raison.
00:27:22 Le corps médical, beaucoup moins que le tout-un-chacun.
00:27:24 Pourquoi ? Un enfant seul ?
00:27:26 Pourquoi ne pas construire une famille ?
00:27:28 Alors que c'était tout bonnement ce que j'étais en train de faire,
00:27:30 construire ma famille.
00:27:32 Certes inhabituelle, peut-être pas très grande,
00:27:34 peut-être que pour correspondre à un modèle plus classique,
00:27:36 il aurait fallu un homme ou une femme et un acte d'amour
00:27:38 qui seraient à l'initiative de cet enfant.
00:27:40 Et je rassure tout le monde, de l'amour il y en a,
00:27:42 de la réflexion sur le bien-être de l'enfant aussi,
00:27:44 encore davantage que dans un couple hétéro-classique
00:27:46 où la réflexion finalement
00:27:48 est la plupart du temps limitée,
00:27:50 puisque c'est la normalité de l'acte qui prime.
00:27:52 Alors pourquoi notre société si ouverte,
00:27:54 si évolutive, se complète-t-elle
00:27:56 toujours autant dans cette recherche de la norme ?
00:27:58 Au fil du reportage,
00:28:00 Sophie-Marie Laroui et Océan
00:28:02 interrogent des médecins en France,
00:28:04 en Belgique, des familles différentes,
00:28:06 en solo, comme la formidable Joanna Luisenne que j'embrasse,
00:28:08 des familles en trio, des familles
00:28:10 composées d'amis ayant eu un enfant ensemble
00:28:12 à coparentalité, ayant fait le choix de distinguer
00:28:14 amour et parentalité.
00:28:16 Des familles homosexuelles, des enfants adoptés
00:28:18 et des enfants issus de PMA, ceux que l'on écoute peu
00:28:20 et à qui on vole souvent la parole
00:28:22 en y projetant des peurs. Alors pour ceux
00:28:24 qui, pour se rassurer, ont besoin d'un schéma
00:28:26 classique, je ne peux que vous conseiller
00:28:28 ce documentaire qui vous fera voir tous les possibles
00:28:30 autrement. Pour ceux qui se questionnent
00:28:32 sur la famille, aussi,
00:28:34 regardez ce documentaire. Et pour ceux qui ont besoin
00:28:36 de se rassurer, de vivre dans un
00:28:38 schéma différent, ce film est aussi
00:28:40 fait pour vous. Ça s'appelle "Faire famille",
00:28:42 c'est une production Black Dynamite.
00:28:44 C'est produit par Sarah Bruecker, avec
00:28:46 Océan Michel et Sophie-Marie Laroui
00:28:48 de Radio-France Télévisions. Je vous le conseille.
00:28:50 - On a bien compris
00:28:52 et on comprend aussi pourquoi vous nous le conseillez
00:28:54 - Oui, forcément.
00:28:56 - Évidemment. Non mais je crois que
00:28:58 le concept de la famille
00:29:00 a énormément évolué
00:29:02 depuis 50 ans, ça c'est clair.
00:29:04 Après, la seule chose
00:29:06 sur laquelle je reviendrai par rapport à
00:29:08 ce que vous avez dit, après, bien sûr qu'aujourd'hui
00:29:10 chacun fait la famille comme...
00:29:12 je ne vais pas dire comme il veut, mais comme il peut,
00:29:14 ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
00:29:16 Mais je pense que
00:29:18 le concept de la norme est quand même important
00:29:20 dans une société quelle qu'elle soit. Et le jour
00:29:22 où on va complètement détruire
00:29:24 la norme, que ce soit la norme
00:29:26 du couple, de la famille ou de je ne sais quoi
00:29:28 d'autre, eh bien on sera
00:29:30 pas loin du chaos. Donc attention
00:29:32 à ne pas trop vouloir absolument toujours
00:29:34 déconstruire la norme, me semble-t-il.
00:29:36 - Tout casser.
00:29:38 - Oui, je crois que le débat est totalement
00:29:40 biaisé aujourd'hui parce que
00:29:42 nous sommes baignés
00:29:44 dans une pseudo-culture
00:29:46 d'évolution, etc. sur tous ces
00:29:48 schémas-là. Je crois que
00:29:50 il faudra laisser passer
00:29:52 du temps, il y aura quelques dégâts, etc.
00:29:54 Il faut savoir si on parle
00:29:56 de la famille dans ce qui est
00:29:58 la représentation
00:30:00 sociétale et médiatique
00:30:02 ou si on parle de la famille
00:30:04 dans ce qu'elle est en résonance par rapport à
00:30:06 soi. La famille, c'est
00:30:08 le creuset des racines. Et donc
00:30:10 à partir de là, c'est quelque chose qui est
00:30:12 universel, archaïque et archétypique.
00:30:14 Et que toutes les théories, quelles qu'elles soient,
00:30:16 qui sont des constructions du
00:30:18 cortex humain, ne sont que des théories.
00:30:20 Il suffit d'observer le
00:30:22 règne de la vie dans d'autres dimensions
00:30:24 que celui de l'humanité, pour
00:30:26 constater qu'il y a quelque chose de
00:30:28 formidable dans la famille, parce
00:30:30 que ça constitue un lien et qui est une
00:30:32 zone, en fait, dans laquelle tout
00:30:34 individu sait que quelque part, à un moment donné,
00:30:36 quand il en aura le besoin, il pourra retourner.
00:30:38 Quelle que soit la forme ou la manière dont ça se passe.
00:30:40 Et que c'est quelque chose qui est
00:30:42 un petit peu différent de
00:30:44 ce qui en est présenté aujourd'hui.
00:30:46 Mais c'est vrai qu'il doit y avoir une vraie
00:30:48 une vraie désespérance
00:30:50 et une vraie déshérence. Donc ça peut être
00:30:52 intéressant de regarder ce documentaire parce que
00:30:54 beaucoup de gens ne savent plus.
00:30:56 Beaucoup de gens ne savent plus.
00:30:58 Beaucoup de gens croient qu'ils se
00:31:00 construisent en rejetant la famille.
00:31:02 D'autres croient qu'ils existent et qu'ils se construisent
00:31:04 en se soumettant à la famille, etc.
00:31:06 Mais tout ça n'est que la signature
00:31:08 du fait qu'il y a une espèce
00:31:10 de vacuité intérieure parce qu'on
00:31:12 n'a pas appris à construire quelque chose à l'intérieur
00:31:14 de soi et qu'on n'est que l'image de ce que
00:31:16 les autres nous renvoient.
00:31:18 - Oui. Après, ce que
00:31:20 je trouve intéressant, c'est
00:31:22 la famille aussi,
00:31:24 ce côté très affectif et
00:31:26 sentimental. Et est-ce que justement on ne peut pas
00:31:28 construire sa famille autrement que par des liens
00:31:30 du sang qui nous sont imposés ?
00:31:32 Quand on parle du manque du père,
00:31:34 c'est ce qui revient souvent dans les questionnements,
00:31:36 notamment PMA en solo,
00:31:38 etc. Est-ce que ce n'est pas plus
00:31:40 compliqué pour un enfant psychiquement ?
00:31:42 La souffrance n'est pas plus forte
00:31:44 de savoir qu'on a
00:31:46 un père, mais qu'il est totalement absent ?
00:31:48 Parce qu'en fait, finalement, pour des raisons diverses et variées,
00:31:50 mais juste peut-être que nous, on n'a pas
00:31:52 conscience de ces raisons et on va les prendre
00:31:54 pour nous très personnellement. Est-ce que ce n'est pas ça
00:31:56 qui est plus douloureux que de se dire qu'en fait
00:31:58 il n'y a pas de père, mais il y a
00:32:00 un géniteur, il y a quelqu'un qui a offert
00:32:02 son sperme pour que cette femme
00:32:04 puisse avoir un enfant ? - C'est pas ça.
00:32:06 C'est dans ce qui est le besoin
00:32:08 profond d'un être,
00:32:10 dans ce qui est la construction de l'être
00:32:12 et de l'âme, ça n'a pas de sens.
00:32:14 Dans les besoins les plus profonds
00:32:16 de l'être, l'enfant qui naît et qui vient,
00:32:18 il a besoin d'un certain nombre de critères
00:32:20 et de repères en interne, et dans
00:32:22 ce que le monde extérieur lui renvoie.
00:32:24 - Si on laisse
00:32:26 tomber le réel,
00:32:28 on risque en effet
00:32:30 de... Bon,
00:32:32 on va prendre l'exemple symboliquement
00:32:34 de l'arbre généalogique. C'est intéressant.
00:32:36 On parle de l'arbre généalogique.
00:32:38 Un arbre, si les racines
00:32:40 ne sont pas ancrées profondes,
00:32:42 il va avoir énormément besoin
00:32:44 de tuteurs pour arriver à tenir debout et à
00:32:46 continuer à pousser, à grimper
00:32:48 et à grandir. Donc,
00:32:50 je crois quand même qu'il ne faut pas oublier
00:32:52 que nos racines, puisque vous parliez
00:32:54 des racines, Michel Oudoul,
00:32:56 elles sont fondamentales
00:32:58 pour la construction d'un être.
00:33:00 C'est ce qui crée la stabilité
00:33:02 et la durabilité. Alors, c'est vrai que ce que
00:33:04 vous évoquez est une souffrance qui existe.
00:33:06 Et qui est une souffrance véritable.
00:33:08 On peut se dire qu'on
00:33:10 va se constituer la famille
00:33:12 dans des relations sentimentales ou affectives
00:33:14 ou avec des amis, etc.
00:33:16 Sauf que le jour où il y a un problème
00:33:18 ou etc., vers qui va-t-on se tourner ?
00:33:20 Ça, ça sera la vraie question à se poser. Déjà, on va voir
00:33:22 qu'une grande partie du paysage que nous avons construit
00:33:24 va disparaître. La deuxième des choses
00:33:26 concernant ça, et qui est une grande
00:33:28 différence, c'est que quand vous êtes dans une famille
00:33:30 où vous avez constitué des liens avec des gens
00:33:32 avec qui vous avez de la sympathie,
00:33:34 de l'amitié, etc. C'est une
00:33:36 espèce de famille, tout ça c'est très agréable.
00:33:38 Qu'est-ce qui peut permettre de comprendre à ce moment-là
00:33:40 que quand on a dans une famille biologique
00:33:42 en revanche, des liens ou des
00:33:44 relations qui sont extrêmement difficiles, douloureuses
00:33:46 ou conflictuelles avec quelqu'un qui est
00:33:48 un des membres réels de cette famille-là,
00:33:50 on continue malgré tout à chercher
00:33:52 le lien et à vouloir le constituer, à vouloir
00:33:54 le pacifier ou à vouloir le saccadriser.
00:33:56 Parce que l'accroche elle est ailleurs.
00:33:58 Elle n'est pas dans ce qui est
00:34:00 la construction du conscient. Elle est
00:34:02 dans des espèces d'inéité fondamentales
00:34:04 dans lesquelles une partie de ce que
00:34:06 nous sommes est là.
00:34:08 Et c'est avec cette partie-là,
00:34:10 si elle a été absente, si elle a été violente,
00:34:12 si elle a été maltraitante,
00:34:14 etc. On continue
00:34:16 malgré tout à vouloir essayer
00:34:18 d'aller arranger ou pacifier des choses
00:34:20 parce que c'est viscéral.
00:34:22 C'est quelque chose qui est viscéral.
00:34:24 Et nos sociétés
00:34:26 posent les questions,
00:34:28 produisent les problèmes,
00:34:30 fabriquent les situations
00:34:32 qui gèrent ça, mais il faut poser les questions
00:34:34 parce qu'effectivement cette souffrance elle est réelle.
00:34:36 - Voilà,
00:34:38 vaste débat sur la famille.
00:34:40 On n'aura pas fini d'en parler
00:34:42 surtout dans cette émission, évidemment.
00:34:44 Vous pouvez réagir bien sûr,
00:34:46 merci Swayzique Belin en tout cas,
00:34:48 et vous pouvez réagir sur Sud Radio 0826
00:34:50 300, 300, à tout de suite.
00:34:52 Si vous avez du stress, de l'anxiété,
00:34:54 que vous voulez comprendre comment gérer tout ça,
00:34:56 Michel Oudoul est avec nous,
00:34:58 auteur de "Dis-moi où tu as mal". Je te dirais
00:35:00 pourquoi aux éditions Album,
00:35:02 Michel, bien sûr,
00:35:04 augmenté, c'est la version augmentée
00:35:06 qui est ressentie et qui marche toujours très très
00:35:08 bien évidemment, mais ça, personne n'en doute.
00:35:10 Bonjour Marie.
00:35:12 - Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:35:14 - Bonjour.
00:35:16 - Donc vous avez tendance à
00:35:18 beaucoup tousser, vous pensez que c'est dû au stress.
00:35:20 - Alors, voilà,
00:35:22 l'objet de mon appel, c'est ça,
00:35:24 c'est une toux,
00:35:26 des sécrétions
00:35:28 récurrentes, permanentes,
00:35:30 qui font que je raclouille
00:35:32 tout le temps, que je tousse.
00:35:34 Je pense que c'est lié
00:35:36 à une acidité gastrique, mais
00:35:38 peut-être pour
00:35:40 replanter le décor,
00:35:42 il faut savoir que c'est vrai
00:35:44 que quand je suis en stress, ça augmente.
00:35:46 Et pour aller
00:35:48 un peu plus en amont,
00:35:50 j'avais avant
00:35:52 beaucoup plus de stress, maintenant j'ai
00:35:54 un peu plus de 60 ans,
00:35:56 et je
00:35:58 suis déjà née dans un
00:36:00 contexte,
00:36:02 un milieu très anxieux.
00:36:04 Voilà.
00:36:06 - C'est-à-dire vos parents sont
00:36:08 déjà très anxieux ?
00:36:10 - Ma mère, et puis
00:36:12 ma grand-mère,
00:36:14 qui était excessivement anxieuse,
00:36:16 sauf que moi,
00:36:18 ça s'est vraiment biologisé,
00:36:20 traduit en angoisse.
00:36:22 Je suis la première de la famille
00:36:24 à avoir pris des antioxydatiques
00:36:26 et des antidépresseurs
00:36:28 pendant 10 ans.
00:36:30 Et donc j'ai du travail
00:36:32 sur moi depuis très longtemps,
00:36:34 depuis l'âge de 20 ans,
00:36:36 j'ai fait des formations,
00:36:38 j'ai aussi très vite fait
00:36:40 de l'astrologie pour mettre du sens,
00:36:42 comprendre de l'intérieur,
00:36:44 l'analyse, etc., et des formations.
00:36:46 Et donc, c'est vrai
00:36:48 qu'on voit pas se résoudre
00:36:50 à l'antenne comme ça, mais
00:36:52 il y a quelque chose...
00:36:54 - Qu'est-ce que vous avez trouvé dans votre recherche
00:36:56 personnelle, déjà ?
00:36:58 - Ah, bah...
00:37:00 Je... Il y a
00:37:04 beaucoup d'insécurité.
00:37:06 Avant, je faisais des attaques de panique,
00:37:08 de vastemophilie.
00:37:10 - En astrologie, il faudrait regarder votre mercure, par exemple.
00:37:12 - Oui, oui, oui.
00:37:14 J'ai beaucoup trouvé de choses
00:37:18 dans mon thème, puisque j'en fais depuis l'âge de 20 ans.
00:37:20 Simplement,
00:37:24 c'est plus fort que ce que je peux trouver.
00:37:26 Vous voyez ce que je veux dire ? Je pense qu'il y a beaucoup de transgénérationnels,
00:37:28 effectivement,
00:37:30 mais j'arrive pas à m'en dégager,
00:37:32 et je n'ai plus qu'à me faire évoluer, en fait.
00:37:34 En anxiété, en stress,
00:37:36 je ne sens plus rien.
00:37:38 - Donc vous continuez à tousser régulièrement,
00:37:40 dès que vous êtes... - Et depuis 20, 25 ans,
00:37:42 maintenant, je... En permanence.
00:37:44 Tout le temps. Au réveil,
00:37:46 toute la journée.
00:37:48 Et voilà. - Bah, mettez une souris devant
00:37:50 votre bouche, ça va faire sortir le chat !
00:37:52 - Voilà ! C'est un chat.
00:37:54 C'est un chat, et...
00:37:56 Quand je suis en stress...
00:37:58 Donc, voilà, ça le fait systématiquement
00:38:00 quand je suis en stress. Mais des fois, je suis pas en stress,
00:38:02 et comme ça, c'est chronicisé, depuis 20 ans...
00:38:04 Voilà. - Bien sûr.
00:38:06 - Et l'objet de mon appel, c'est peut-être de trouver
00:38:08 ce qui fait lien, enfin,
00:38:10 ce qui peut avoir biologisé ça,
00:38:12 ce qui m'a peut-être réactivé sur quelque chose
00:38:14 qui a été programmé avant,
00:38:16 en moi, je n'ai pas... J'arrive pas.
00:38:18 J'y arrive pas. - Biologisé,
00:38:20 vous avez beaucoup de choses dans tout
00:38:22 ce que vous avez donné
00:38:24 comme informations.
00:38:26 La première question, c'est quand vous dites...
00:38:28 C'est de l'humucosité, vous avez beaucoup de mucosité,
00:38:30 c'est ça ? - Oui, c'est ça. - Bon. Ça vous génère
00:38:32 des quintes de tout, ou pas ?
00:38:34 - Ça me génère... Bah, le matin,
00:38:36 c'est presque... Oui,
00:38:38 des quintes de tout, et puis ensuite,
00:38:40 ça se... Enfin,
00:38:42 il liquécie un petit peu, et je l'expectore
00:38:44 comme si je fumais trois paquets
00:38:46 de cigarettes par jour. - Oui, oui.
00:38:48 Alors, sur le plan de la biomécanique,
00:38:50 il y a des réponses avec,
00:38:52 notamment l'énergie, le shiatsu,
00:38:54 vous avez des énergies à travailler, à rééquilibrer,
00:38:56 qui sont à la fois sur la structure du poumon,
00:38:58 comme sur la structure de l'estomac,
00:39:00 vous évioquez l'estomac, effectivement,
00:39:02 derrière des problématiques comme ça,
00:39:04 on trouve souvent aussi l'estomac,
00:39:06 et un peu d'acidité gastrique qui remonte,
00:39:08 et qui vient irriter
00:39:10 au niveau de la gorge.
00:39:12 Et s'il y a de l'acidité gastrique, l'acidité,
00:39:14 c'est...
00:39:16 on va dire la coloration
00:39:18 qui est mise en lien avec l'énergie particulière,
00:39:20 qui est l'énergie du foie et de la vésicule,
00:39:22 qui est celle qui est porteuse de la colère,
00:39:24 et que, sans doute, il y a quelque chose
00:39:26 qui est en train de vous dire que, manifestement,
00:39:28 il y a un truc qui vous est resté sur l'estomac,
00:39:30 et qui vous met très en colère.
00:39:32 Qu'ensuite, derrière ça,
00:39:34 la mucosité, et bien c'est ce qui est
00:39:36 destiné, normalement, à engluer les poussières,
00:39:38 à les empêcher d'aller plus profondément
00:39:40 dans les poumons, et on a
00:39:42 des petits scides à l'intérieur des poumons
00:39:44 qui permettent de les faire remonter, et qui permettent de les évacuer.
00:39:46 Et quand les mucosités
00:39:48 sont très présentes, et bien,
00:39:50 on a quelque chose qui est un petit peu englué.
00:39:52 Et en fait, vous êtes sans doute
00:39:54 confronté à ce que l'on dit
00:39:56 souvent à des personnes qui ont quelque chose en travers,
00:39:58 puis qui n'arrivent pas à le faire sortir, à le dire,
00:40:00 qu'il serait temps qu'elles crachent le morceau.
00:40:02 Et vous êtes vraiment dans cette
00:40:04 situation, et dans ce cas de figure-là.
00:40:06 Donc là-dessus, il faut
00:40:08 vous faire réouvrir, effectivement, la zone
00:40:10 haute du corps, pour étirer,
00:40:12 ouvrir les axes claviculaires,
00:40:14 et il va falloir peut-être faire un travail,
00:40:16 vous faire accompagner, là aussi, à nouveau,
00:40:18 non pas à travers un travail sur
00:40:22 la compréhension corticale,
00:40:24 mais sur le fait qu'à un moment donné, vous contactiez
00:40:26 l'émotion qui est à la base de ça,
00:40:28 et qui est une émotion
00:40:30 dont la manifestation mucosité
00:40:32 est aggravée par le stress, parce que le stress,
00:40:34 il va générer un spasme au niveau bronchique.
00:40:36 Donc vos bronches dans lesquelles
00:40:38 il y a de la mucosité, si elles se resserrent,
00:40:40 la mucosité devient plus gênante,
00:40:42 alors que tant qu'elles étaient ouvertes,
00:40:44 eh bien, elles étaient
00:40:46 évacuées naturellement et normalement.
00:40:48 Et que par conséquent, il y a à nouveau,
00:40:50 j'y reviens, à travailler sans doute
00:40:52 le champ respiratoire et l'axe respiratoire,
00:40:54 qui lui, est porteur d'une symbolique
00:40:56 extrêmement puissante et forte et double,
00:40:58 qui est un, l'espace de vie
00:41:00 que vous vous donnez, et deux,
00:41:02 la capacité avec laquelle vous acceptez
00:41:04 de vous laisser inspirer par le ciel.
00:41:06 Et là, on est vraiment dans quelque chose de symbolique
00:41:08 d'extrêmement puissant, c'est-à-dire
00:41:10 qu'il va falloir que vous vous permettiez
00:41:12 sans doute de réaliser
00:41:14 ce que vous avez à faire.
00:41:16 - Oui...
00:41:18 - Et ça, l'astrologie
00:41:20 normalement devrait vous aider.
00:41:22 - Oui...
00:41:24 - Si vous ne trouvez pas vous-même
00:41:26 la réponse, parce que, vous savez Marie,
00:41:28 on ne trouve pas sa réponse
00:41:30 tant qu'on n'est pas prête à la trouver.
00:41:32 Et c'est en ça qu'il faut parfois
00:41:34 se faire aider par quelqu'un qui va pouvoir
00:41:36 vous dire des choses
00:41:38 qui vont vous parler ou pas,
00:41:40 et si ça vous parle, eh bien, c'est que c'est la bonne réponse.
00:41:42 - Hum hum hum...
00:41:44 - Vous êtes à...
00:41:46 Vous avez une soixantaine d'années, c'est ça ?
00:41:48 - Oui. Oui, oui.
00:41:50 - Vous abordez justement en astrologie
00:41:52 le troisième défi uranien.
00:41:54 Il va falloir vous en occuper.
00:41:56 - Et l'âge de Saturne ?
00:41:58 - Eh bien oui, il va falloir vous en occuper.
00:42:00 - Oui. - Et le ciel, il y a qui dans le ciel,
00:42:02 là-haut ?
00:42:04 - Là-haut, il y a... - Symboliquement, je parle.
00:42:06 - Ma mère ? Non, c'est ça ?
00:42:08 - Non, symboliquement, symboliquement.
00:42:10 Vous faites de l'astrologie au niveau céleste,
00:42:12 vous avez donc tous les grands dieux et les représentations du Père.
00:42:14 - Ah, oui.
00:42:16 Oui...
00:42:18 Bon...
00:42:20 - Je vous ai entendu expirer, là.
00:42:22 - Je n'ai plus de voix parce que je suis...
00:42:24 Voilà, je suis effectivement
00:42:26 touchée
00:42:28 par ce que vous dites.
00:42:30 Voilà, effectivement, ça met des mots dessus.
00:42:32 L'espace de vie que je me donne,
00:42:34 c'est...
00:42:36 Voilà, je l'ai pris en plein.
00:42:38 Et... - Et oui.
00:42:40 - Et c'est quelle inspiration j'ai
00:42:42 à recevoir
00:42:44 du ciel. Je suis en plein
00:42:46 dedans. Simplement, j'en vois plus
00:42:48 que le monde, quoi. Voilà.
00:42:50 - Parce que vous ne regardez pas au bon endroit ?
00:42:52 - Oui.
00:42:54 - Oui, redressez-vous.
00:42:56 - Voilà.
00:42:58 Je me lève et je vois les épaules.
00:43:00 - Redressez-vous, ouvrez
00:43:02 vos poumons, respirez
00:43:04 et avancez.
00:43:06 Vous avez encore du chemin à faire ?
00:43:08 - Mais beaucoup de chemin et beaucoup de choses
00:43:10 à faire, etc. N'hésitez pas.
00:43:12 Faites-vous aider, bien sûr, dans un travail
00:43:14 corporel et énergétique, mais vous avez les clés.
00:43:16 - Merci,
00:43:18 Marie, en tout cas. Merci de votre confiance.
00:43:20 On continuera après les infos,
00:43:22 bien sûr, avec vous. Vous pouvez nous rejoindre
00:43:24 au 0826 300 300
00:43:26 si vous avez envie
00:43:28 de mieux comprendre
00:43:30 pourquoi vous êtes aussi angoissé,
00:43:32 stressé, parce que
00:43:34 en fait, les trois quarts du temps, bien sûr,
00:43:36 c'est parce qu'on ne
00:43:38 regarde peut-être pas là où il faut regarder,
00:43:40 comme vient de le dire Michel Oudoul.
00:43:42 Alors, moi, je veux, en revanche, la réponse
00:43:44 à ma devinette. Pourquoi on peut
00:43:46 comparer les amours avec les champignons,
00:43:48 Michel Oudoul, à votre avis ?
00:43:50 C'est pas une question de maladie sexuellement
00:43:52 transmissible, non, non, non.
00:43:54 C'est tout à fait autre chose.
00:43:56 - 14h16,
00:43:58 Brigitte Lahaie, Sud Radio.
00:44:00 - On continue
00:44:02 avec Michel Oudoul,
00:44:04 créateur de l'Institut français
00:44:06 de Tchiatsu, de vous aider à
00:44:08 mieux comprendre pourquoi vous
00:44:10 toussez, pourquoi vous avez
00:44:12 des petits mots du corps,
00:44:14 parce que, bien sûr, en remontant
00:44:16 un peu à la source, on trouve souvent
00:44:18 quelque chose qui parle, bien sûr,
00:44:20 de nous. Alors, avant de donner
00:44:22 la parole à Lisa, qui nous a rejoint,
00:44:24 je vous propose,
00:44:26 Michel Oudoul, de me donner la réponse
00:44:28 à ma devinette. Pourquoi peut-on comparer
00:44:30 les amours avec les champignons ?
00:44:32 - Je sais pas, ils poussent après la pluie ?
00:44:34 - Parce que c'est toujours
00:44:36 quand on les a consommés qu'on sait
00:44:38 s'ils sont de la bonne ou de la mauvaise espèce.
00:44:40 - Ah, oui, effectivement.
00:44:42 - Vous êtes bien d'accord.
00:44:44 - Bonjour Lisa.
00:44:46 - Bonjour.
00:44:48 Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:44:50 - Merci d'être avec nous.
00:44:52 - Merci à vous.
00:44:54 - Alors, qu'est-ce qui vous arrive, Lisa ?
00:44:56 - Alors, du coup,
00:44:58 moi j'ai une cystite depuis...
00:45:00 en fait ça fait 4 mois,
00:45:02 mais en fait c'est une fausse cystite.
00:45:04 Ça m'est jamais arrivé, et du coup j'ai les...
00:45:06 j'ai comme...
00:45:08 là ça commence à partir.
00:45:10 Mais j'ai comme des symptômes
00:45:12 de la cystite qui est hyper désagréable,
00:45:14 du coup ça m'a un peu...
00:45:16 tout mon système nerveux s'est un petit peu déglingué.
00:45:18 - Donc vous aviez envie
00:45:20 d'aller tout le temps uriner
00:45:22 et en même temps c'est pas une cystite
00:45:24 parce que vous avez été voir le médecin, c'est ça ?
00:45:26 - Oui, oui, c'est ça.
00:45:28 - Oui, parce qu'il n'y a pas d'infection.
00:45:30 - Voilà, il n'y a pas d'infection,
00:45:32 et du coup c'est plus un stress de spasme,
00:45:34 peut-être l'intestin, voilà.
00:45:36 Je veux dire, ouais.
00:45:38 J'ai pas forcément besoin d'uriner maintenant,
00:45:40 mais ça m'a donné les mêmes symptômes
00:45:42 ou les mêmes angoisses
00:45:44 qu'une cystite quand...
00:45:46 - Bien sûr. - Quand ça vient d'un coup, quoi.
00:45:48 Un peu ma hantise, du coup là je me suis tapée ça
00:45:50 pendant 4 mois.
00:45:52 Voilà.
00:45:54 Et après j'ai une tendance, je sais pas si je disais tout,
00:45:56 j'ai une tendance de toute façon très anxieuse
00:45:58 et un peu agoraphobe, close-row.
00:46:00 Voilà.
00:46:02 Mais c'est venu d'un coup alors que j'étais bien...
00:46:04 - D'un coup, c'est-à-dire
00:46:06 que vous n'avez aucune idée
00:46:08 de ce qui aurait pu provoquer ça ?
00:46:10 - En tout cas la cystite, non.
00:46:12 Voilà, il n'y a pas eu de...
00:46:14 Ça s'est déenclenché comme ça.
00:46:16 Après le côté anxieux,
00:46:18 ça peut revenir...
00:46:20 Voilà, c'est un fond quand même
00:46:22 que j'ai encore
00:46:24 malgré toutes mes...
00:46:26 mes études, quoi.
00:46:28 Un petit peu dans le métier.
00:46:30 - Toutes vos études, c'est-à-dire ?
00:46:32 - Toutes mes études, c'est-à-dire dans le métier, quoi.
00:46:34 Je suis dans le bien-être aussi et malgré tout ça,
00:46:36 j'ai une hypersensibilité
00:46:38 qui fait que...
00:46:40 que je suis
00:46:42 facilement anxieuse. Voilà.
00:46:44 - Oui.
00:46:46 Alors il y a quand même beaucoup de choses
00:46:48 dans votre question aussi.
00:46:50 Alors on peut faire déjà un premier
00:46:52 degré d'analyse à travers
00:46:54 cet état
00:46:56 inflammatoire qui existe
00:46:58 au niveau urinaire
00:47:00 et essayer de voir
00:47:02 si déjà derrière ça, il y a un sens.
00:47:04 L'AVC, c'est ce qui
00:47:06 nous permet d'éliminer
00:47:08 les urines, c'est-à-dire
00:47:10 les liquides organiques
00:47:12 chargés de toxines qui ont été
00:47:14 filtrées par les reins.
00:47:16 - Oui. - On est là en présence
00:47:18 de ce que sont
00:47:20 les déchets d'un certain fonctionnement.
00:47:22 C'est-à-dire que dans les urines, vous trouvez
00:47:24 les toxines, des choses dont
00:47:26 on s'est nourries, qui nous ont été utiles,
00:47:28 qui nous ont servi dans le corps
00:47:30 et puis qui, du fait de cet usage,
00:47:32 sont devenues obsolètes
00:47:34 et qu'on a besoin d'évacuer et d'éliminer.
00:47:36 Et c'est à quoi nous servent
00:47:38 les reins et l'AVC.
00:47:40 Lorsqu'il y a
00:47:42 un état inflammatoire au niveau là,
00:47:44 ça signifie qu'il y a quelque chose,
00:47:46 un état émotionnel qui rend ça compliqué,
00:47:48 difficile, douloureux,
00:47:50 et en même temps qui
00:47:52 semble l'exacerber et faire
00:47:54 qu'on ait besoin de... sans arrêt de le faire.
00:47:56 À partir du moment
00:47:58 où sur le plan physique, l'AVC, c'est ce qui
00:48:00 nous permet d'éliminer ces toxines,
00:48:02 toutes ces structures dont nous nous sommes
00:48:04 servis mais qui
00:48:06 se sont dégradées,
00:48:08 on peut poser l'hypothèse
00:48:10 de dire que sur le plan psychique et sur le plan
00:48:12 symbolique, l'énergie
00:48:14 de l'AVC joue exactement le même rôle
00:48:16 sur le plan psychique, c'est-à-dire
00:48:18 qu'elle va nous servir à éliminer toutes les
00:48:20 toxines intérieures, c'est-à-dire
00:48:22 les références et les vieux schémas
00:48:24 dont on s'est nourris, qui nous ont
00:48:26 servi, mais qui sont devenus obsolètes
00:48:28 et qui, du fait de cette dégradation,
00:48:30 si nous les gardons en nous,
00:48:32 vont devenir des choses qui posent problème.
00:48:34 Et nous avons donc un besoin de les éliminer,
00:48:36 et qui est un besoin qui est plus ou moins intense
00:48:38 et urgent en fonction du niveau
00:48:40 de dégradation des références.
00:48:42 On est dans des champs d'énergie
00:48:44 qui touchent à ce que sont les
00:48:46 archaïsmes de l'individu, les reins et la
00:48:48 vessie, ce qui est porteur dans le corps
00:48:50 et ce qui constitue la charpente du corps,
00:48:52 ce sont les grands archaïsmes de l'être
00:48:54 humain, les grandes références majeures
00:48:56 fondamentales de l'être humain.
00:48:58 Et dans son rapport au monde et à lui-même,
00:49:00 les deux archaïsmes fondamentaux
00:49:02 de l'être humain, c'est le rapport aux ancêtres,
00:49:04 c'est le rapport à la structure des parents,
00:49:06 on a parlé de la famille tout à l'heure,
00:49:08 et la vessie étant dans la dimension du Yang,
00:49:10 c'est principalement, pour les cystiques,
00:49:12 une problématique dans la relation à l'image
00:49:14 du père, et dans la manière avec laquelle
00:49:16 on la fantasme, dans la manière avec laquelle
00:49:18 il représente une image
00:49:20 forte, éventuellement impressionnante,
00:49:22 et qui fait que
00:49:24 lorsqu'on est
00:49:26 affecté par cette problématique de cystite, il y a sans doute
00:49:28 à s'interroger avec l'image
00:49:30 du père, la représentation du masculin
00:49:32 sans doute qui est en nous,
00:49:34 et puis peut-être éventuellement une question que j'aurais
00:49:36 envie de vous poser, c'est-à-dire
00:49:38 si je vous dis "jugement du père",
00:49:40 qu'est-ce que ça représente pour vous ?
00:49:42 - "Jugement du père" ?
00:49:44 - Oui. - Dans quel sens ?
00:49:46 Que lui m'a jugé ou je l'ai jugé ?
00:49:48 - Il sait jamais,
00:49:50 Michel, c'est à vous de répondre,
00:49:52 Lisa.
00:49:54 - "Jugement du père" ?
00:49:56 - Qu'est-ce que vous avez besoin
00:49:58 de lui prouver ?
00:50:00 - Ah,
00:50:02 que je me débrouille toute seule.
00:50:04 Du coup, j'y arrive pas.
00:50:06 - Eh bien oui. - Et du coup, cette cystite m'a
00:50:08 empêchée de bosser pendant des mois. - Vous avez là
00:50:10 la clé de vos angoisses.
00:50:12 - Hum.
00:50:14 - Bon, ça fait
00:50:16 son chemin, là. - Ouais.
00:50:18 - Ouais. - Ça fait son chemin.
00:50:20 - Hum. - Bon.
00:50:22 - Il est toujours vivant ?
00:50:24 - Euh, oui. Ouais.
00:50:26 - Parlez-lui.
00:50:28 - Ouais, c'est pas
00:50:30 évident. - Parce que ?
00:50:32 - Il stresse, quoi. Il stresse parce que je bosse pas
00:50:34 assez, et en même temps, voilà, il a une autorité
00:50:36 très impressionnante, il dit pas les comptes.
00:50:38 - Oui, mais vous savez, plus un mec gueule, plus ça veut
00:50:40 dire qu'il a peur. - Bah, exactement.
00:50:42 Je sais qu'il a très peur, mais ça, ça me...
00:50:44 Ouais. - Et qu'il a planqué ?
00:50:46 - Vous avez quel âge, Lisa ? - Euh, moi, j'ai
00:50:48 43. - Bon. Ah bah, c'est intéressant,
00:50:50 43 ans, justement. Bah, peut-être
00:50:52 qu'il est temps de penser par
00:50:54 vous-même et pas
00:50:56 par votre père, hein,
00:50:58 quand même.
00:51:00 - Oui, ah bah, je le fais pas
00:51:02 consciemment.
00:51:04 Mais ça me met une pression, ouais, de
00:51:06 sentir... - Oui, bien sûr, mais cette
00:51:08 pression, il est peut-être temps de...
00:51:10 commencer à la...
00:51:12 à la faire baisser.
00:51:14 - Quand remonte la dernière fois où vous l'avez
00:51:16 pris dans vos bras et vous lui avez dit que vous l'aimiez ?
00:51:18 - Jamais.
00:51:20 - Voilà.
00:51:24 Faites-vous ce cadeau.
00:51:28 - Ah ouais ? - Eh oui !
00:51:30 Et en vous le faisant, vous allez lui faire...
00:51:32 Vous allez découvrir
00:51:34 quelqu'un que vous ne connaissez pas.
00:51:40 C'est évident, quand même.
00:51:42 Qu'on n'est pas habitués... - Non, bien sûr que
00:51:44 c'est pas facile, mais en même
00:51:46 temps, ça sera...
00:51:48 peut-être...
00:51:50 une manière de désamorcer
00:51:52 ce...
00:51:54 cette tension que vous vous mettez pour absolument
00:51:56 lui plaire. Parce que si vous voulez
00:51:58 lui plaire, c'est pour lui prouver que vous l'aimez.
00:52:00 Au fond.
00:52:02 D'une certaine manière. - Hum...
00:52:04 Ou que je le déteste.
00:52:06 C'est un peu des deux, quoi. - C'est la même chose.
00:52:08 On est bien d'accord.
00:52:10 Vous savez bien que... - J'ai très peur, et beaucoup peur
00:52:12 de lui aussi, donc... - Oui.
00:52:14 - Un peu...
00:52:16 - De toute façon, vous risquez
00:52:18 d'aller mieux. Alors ça vaut le coup
00:52:20 de prendre le risque.
00:52:22 Vous risquez... Non ? - Il habite
00:52:24 pas à côté, je suis capable de le prendre tout de suite dans les bras, mais...
00:52:26 - Vous avez pas l'impression
00:52:28 que c'est de l'objection sclérosante, ça ?
00:52:30 - Ah, ce que je viens de dire ? - Oui.
00:52:34 - Oui, ma chère Lisa.
00:52:36 - Ah, euh...
00:52:38 Peut-être. - Comment on va échapper
00:52:40 à cette chose que je n'ai vraiment
00:52:42 pas envie de faire ?
00:52:44 Ah, bah ça va bien, il est loin.
00:52:46 Tout va bien. - Bah, exactement.
00:52:48 Ça, c'est terrible, ouais.
00:52:50 - Bah oui. - Ah bah ça, oui, ça a toujours été ma phrase
00:52:52 d'être heureuse d'être loin de chez mon père.
00:52:54 - Et pourtant,
00:52:56 le lien, il est prêt. - Bah oui.
00:52:58 - Ouais, je sais.
00:53:00 - Bon, écoutez, vous avez de quoi
00:53:02 réfléchir pendant toute la journée, là.
00:53:04 Je crois. - Ouais.
00:53:06 - D'accord ? - OK. - Merci, Lisa.
00:53:08 - Merci. - Merci, au revoir.
00:53:10 - Allez, on fait une petite pause et on continue, bien sûr,
00:53:12 dans un instant, avec vous,
00:53:14 au 0826 300 300, à tout de suite.
00:53:16 - 14h16,
00:53:18 Brigitte Laé, Sud Radio.
00:53:20 - Eh bien, c'est un homme, maintenant, qui prend
00:53:22 la parole sur Sud Radio,
00:53:24 toujours en compagnie de Michel Oudoul,
00:53:26 aujourd'hui créateur de l'Institut français
00:53:28 de Tchiatzou. Bonjour, Georges.
00:53:30 - Bonjour.
00:53:32 - Pardon, bonjour, Michel. - Bonjour.
00:53:34 - Bonjour, Brigitte. - Bonjour, Georges.
00:53:36 - Bonjour. - Alors, moi, je vous
00:53:38 appelle concernant un problème récurrent
00:53:40 qui arrive tous les ans
00:53:42 à la même période et qui s'arrête
00:53:44 tous les ans, plus ou moins, à la même période,
00:53:46 c'est mes allergies.
00:53:48 - Eh oui, et pour cause.
00:53:50 - Voilà. Alors, moi, ma période d'allergie
00:53:52 commence exactement à partir
00:53:54 du, on va dire, 15 janvier,
00:53:56 et elle se finit
00:53:58 à peu près
00:54:00 au début mai, vers le 10 mai.
00:54:02 Voilà.
00:54:04 Et tous les ans, à cette période,
00:54:06 c'est une horreur pour moi.
00:54:08 - Ah bah oui, surtout que ça dure, quand même.
00:54:10 Alors, l'allergie, oui, vous n'êtes pas
00:54:12 le seul, Georges. Je crois que ça va intéresser
00:54:14 beaucoup de monde, ce que Michel Oudoul va
00:54:16 vous raconter. - Ouais.
00:54:18 Alors, le problème, c'est que le reste de l'année,
00:54:20 je n'ai rien.
00:54:22 - Eh bien, c'est pas un problème, ça. - C'est aucun problème.
00:54:24 Enfin, non, c'est pas un problème.
00:54:26 Mais c'est bizarre comment ça arrive
00:54:28 vraiment à une période bien précise,
00:54:30 et ça en va vraiment à une période
00:54:32 bien précise, et ça n'a pas été tout le temps.
00:54:34 Ça fait, on va dire... Alors, j'ai du mal à
00:54:36 me situer dans le temps, je dirais
00:54:38 à le maximum, une petite
00:54:40 dizaine d'années. Alors, je sais
00:54:42 ce qu'il a déclenché.
00:54:44 - Oui, c'est-à-dire ? C'est quoi ?
00:54:46 - En fait, c'est une amie à moi qui m'a dit
00:54:48 d'aller faire...
00:54:50 qui allait voir une naturopathe. Elle lui faisait
00:54:52 beaucoup de bien, rééquilibrage alimentaire, tout ça.
00:54:54 Bon, moi, je n'avais pas d'allergie avant.
00:54:56 Je ne lui remets pas la faute
00:54:58 sur elle, ça n'a rien à voir.
00:55:00 Et depuis qu'elle m'a rééquilibré, on va dire,
00:55:02 alimentairement, donc c'est rien de particulier,
00:55:04 elle mangeait un peu plus de crudités,
00:55:06 un petit peu moins de viande le soir, etc.
00:55:08 Donc, c'est pas
00:55:10 draconien, on va dire. Et depuis que
00:55:12 j'ai fait ça, mes allergies
00:55:14 sont apparues.
00:55:16 - Ah, ben c'est une réussite !
00:55:18 - Oui, c'est moins compliqué. Enfin, c'est étonnant
00:55:20 quand même, en janvier, c'est pas
00:55:22 tellement une période... - Tout dépend
00:55:24 des allergènes. - Oui, bien sûr.
00:55:26 - Il faut dissocier...
00:55:28 Là aussi,
00:55:30 il y a beaucoup d'informations dans ça.
00:55:32 Très globalement, d'abord, qu'est-ce que c'est que l'allergie ?
00:55:34 L'allergie, c'est une
00:55:36 surréaction du système immunitaire
00:55:38 à des éléments
00:55:40 qu'il considère comme étant des agresseurs
00:55:42 ou des éléments qu'il peut mettre en danger
00:55:44 alors qu'ils ne le sont pas.
00:55:46 C'est ce qu'on appelle les allergènes.
00:55:48 Notre système immunitaire,
00:55:50 il est constitué d'un certain nombre
00:55:52 de schémas, de structures et de références types
00:55:54 avec à la fois un système immunitaire
00:55:56 instinctif inné,
00:55:58 ce sont les macrophages,
00:56:00 certains lymphocytes, etc., qui font que
00:56:02 on est confronté à une bactérie
00:56:04 ou à un corps étranger, il va répondre
00:56:06 et il va être capable de nous permettre de résoudre
00:56:08 la situation. Et une partie de ce système
00:56:10 qui, elle, est acquise
00:56:12 et qui est celle qui se construit
00:56:14 au fur et à mesure de la rencontre avec
00:56:16 les éléments qui peuvent être des éléments pathogènes.
00:56:18 Et donc,
00:56:20 avec les maladies infantiles qui sont censées participer
00:56:22 à la constitution de ce système immunitaire,
00:56:24 etc., etc., je rencontre
00:56:26 un jour un microbe ou un virus que je ne connais pas,
00:56:28 je vais tomber malade.
00:56:30 Pour me répondre et me défendre
00:56:32 de cette maladie, mon système immunitaire
00:56:34 va essayer de s'adapter et va garder en mémoire
00:56:36 cette information qui fait que le jour où je re-rencontre
00:56:38 le même microbe, théoriquement,
00:56:40 je serai capable de réagir.
00:56:42 Dans le cadre de l'allergie,
00:56:44 on est confronté à une réaction
00:56:46 excessive, une réaction
00:56:48 anormale, à la fois anormale
00:56:50 dans son intensité et à la fois anormale
00:56:52 parce qu'elle répond
00:56:54 à quelque chose qui est considéré
00:56:56 comme un agresseur alors que ce n'en est pas.
00:56:58 Le pollen, il existe depuis l'aube de l'humanité.
00:57:00 Il n'a jamais été un ennemi ou quelque chose.
00:57:02 Les acariens existent depuis l'aube
00:57:04 de l'humanité. Les poils de chat existent
00:57:06 depuis extrêmement longtemps, etc.,
00:57:08 etc. Tout ce que sont les allergènes,
00:57:10 en dehors des allergènes
00:57:12 chimiques et synthétiques qui ont été
00:57:14 fabriquées par nos sociétés récentes,
00:57:16 eh bien, ils ont toujours existé
00:57:18 en tant que tels. Et nos systèmes immunitaires
00:57:20 normalement, savent
00:57:22 être capables de répondre
00:57:24 de façon adaptée à ça.
00:57:26 La deuxième chose qu'il faut
00:57:28 comprendre par rapport à l'immunité, c'est que
00:57:30 très globalement,
00:57:32 on peut définir l'immunité comme étant la capacité
00:57:34 à faire la différence entre le
00:57:36 soi et le non-soi.
00:57:38 À partir du moment où cette capacité
00:57:40 de différenciation
00:57:42 se dégrade,
00:57:44 à partir de ce moment-là, le système immunitaire
00:57:46 ne va pas répondre d'une façon adaptée aux choses.
00:57:48 Dernière chose, enfin,
00:57:50 l'allergène. L'allergène, lui, en tant que tel,
00:57:52 est aussi porteur d'un élément
00:57:54 qui est un élément très parlant.
00:57:56 Les allergies aux pollens,
00:57:58 qui se passent effectivement au printemps, vont parler
00:58:00 de quelque chose de particulier. Les allergies
00:58:02 aux gluten vont parler de quelque chose de particulier.
00:58:04 Les poussières ou certains
00:58:06 animaux, etc., ça va nous parler
00:58:08 de quelque chose de particulier.
00:58:10 Mais très globalement, lorsque nous sommes
00:58:12 confrontés à des réactions allergiques,
00:58:14 ça signifie, du fait de
00:58:16 tout ce que je viens d'évoquer,
00:58:18 nous sommes sans doute dans un rapport au monde extérieur
00:58:20 dans lequel nous considérons
00:58:22 que celui-ci est éventuellement
00:58:24 risqué ou agressant
00:58:26 et où nous ressentons le besoin de nous en
00:58:28 protéger, de réagir un peu
00:58:30 à l'agenda, c'est-à-dire de bouter les Anglais
00:58:32 hors de France, c'est-à-dire de
00:58:34 rejeter cet ennemi qui, éventuellement,
00:58:36 pourrait nous mettre en péril,
00:58:38 nous mettre à mal.
00:58:40 Dans ce que vous évoquez,
00:58:42 il y a un autre élément qui est un élément intéressant
00:58:44 qui est celui de la période.
00:58:46 Vous êtes dans une période
00:58:48 qui est systématiquement positionnée
00:58:50 entre janvier et,
00:58:52 vous disiez, quoi, mars-avril ? -Mai.
00:58:54 -Mai. -Mai. -Mai. -On va dire mai, à peu près.
00:58:56 -Là, on va avoir quelque chose
00:58:58 qui va rentrer en résonance avec le fait que
00:59:00 notre système immunitaire n'est
00:59:02 pas indépendant, au niveau
00:59:04 physique, de notre système immunitaire psychique
00:59:06 et donc de notre histoire et de nos vécus.
00:59:08 Il y a donc
00:59:10 sans doute quelque chose dans cette période
00:59:12 qui rentre en résonance avec
00:59:14 des mémoires personnelles ou familiales
00:59:16 dans lesquelles une situation difficile
00:59:18 ou tensionnelle dont il a fallu se protéger
00:59:20 a sans doute existé et trouvé lieu d'être.
00:59:22 Et dans la phase anniversaire, ça réactive
00:59:24 le système de protection ou de défense,
00:59:26 consciemment ou non, d'ailleurs.
00:59:28 Dernière chose, enfin,
00:59:30 et puis après vous ferez le tri au milieu de tout ça,
00:59:32 si j'ose dire,
00:59:34 l'intervention de ce réglage alimentaire.
00:59:36 Alors je ne sais pas du tout
00:59:38 et je ne vois pas comment
00:59:40 celui-ci a pu générer ça,
00:59:42 sauf peut-être à travers
00:59:44 une symbolique secondaire
00:59:46 qui est que
00:59:48 si vous êtes allé vous faire réguler
00:59:50 vos rapports à l'alimentation
00:59:52 chez cette personne à ce moment-là,
00:59:54 ça parlait peut-être d'une difficulté
00:59:56 particulière dans cette
00:59:58 phase de vie-là. Quels étaient les changements ?
01:00:00 Quel était le contexte ?
01:00:02 L'environnement dans lequel vous étiez
01:00:04 à ce moment-là, y avait-il quelque chose
01:00:06 qui était un risque éventuel ?
01:00:08 Pourquoi êtes-vous allé consulter ?
01:00:10 Pourquoi avez-vous eu besoin d'aller
01:00:12 consulter cette personne ?
01:00:14 J'ai été consulter par curiosité
01:00:16 parce que j'ai envie de connaître
01:00:18 et de savoir plein de choses.
01:00:20 Et voilà, c'est vraiment la curiosité
01:00:22 qui m'a animé.
01:00:24 Ma copine qui m'a dit d'aller voir ça,
01:00:26 elle était super contente.
01:00:28 Moi je me suis dit, de toute façon,
01:00:30 ça ne peut pas me faire de mal.
01:00:32 Ben si, ça ne me fait pas de mal.
01:00:34 Vous y êtes allé pour lui faire plaisir ?
01:00:36 Non, ah non, non, non, c'est vraiment,
01:00:38 ça n'a rien à voir.
01:00:40 C'était vraiment pour connaître les choses,
01:00:42 pour apprendre, pour savoir,
01:00:44 pour découvrir, tout simplement.
01:00:46 Mais vraiment avec une curiosité
01:00:48 enfantine.
01:00:50 Et donc votre copine était très contente ?
01:00:52 Ah oui, elle était ravie.
01:00:54 Mais alors, ravie.
01:00:56 J'ai pas été voir la même personne.
01:00:58 J'ai été voir une autre naturopathe qu'elle.
01:01:00 Ah, parce qu'elle est elle-même naturopathe ?
01:01:02 Non, non, non, pas du tout.
01:01:04 Elle n'est pas du tout dans ce milieu-là.
01:01:06 Ah, vous n'êtes pas allé voir
01:01:08 la même naturopathe que celle de votre copine ?
01:01:10 Non.
01:01:12 Parce qu'elle n'est pas dans la même région.
01:01:14 D'accord.
01:01:16 D'accord, oui, raison valable.
01:01:18 En effet.
01:01:20 Et alors, juste un petit conseil,
01:01:22 l'écrudité, c'est pas l'idéal quand on est allergique.
01:01:24 Ah ben oui, en fait, je sais pas.
01:01:26 Je crois que je ne sais plus.
01:01:28 D'accord.
01:01:30 Mais après, voilà, je...
01:01:32 Mais vous avez repris votre alimentation
01:01:34 d'avant, ou vous êtes resté à ce que vous avez
01:01:36 dit la naturopathe
01:01:38 de cette époque ?
01:01:40 Alors, on va dire
01:01:42 je mange un petit peu plus de crudité en entrée,
01:01:44 on va dire, c'est vrai, salade ou crudité.
01:01:46 J'évite un peu moins
01:01:48 de viande le soir, voire pas du tout.
01:01:50 J'en mange le midi,
01:01:52 etc.
01:01:54 Bon, c'est pas draconien,
01:01:56 mais je pensais que c'était quand même
01:01:58 plus ou moins bon pour moi, on va dire.
01:02:00 Mais maintenant, là, depuis cette
01:02:02 année-là, en fait, j'ai
01:02:04 mon alimentation, j'ai
01:02:06 complètement tout changé, j'ai repris tout comme avant
01:02:08 et elles ont été beaucoup moins fortes.
01:02:10 Ben peut-être qu'il faut vous faire plaisir ?
01:02:12 Oui, je pense aussi, parce que
01:02:14 voilà, la frustration ne me va pas, apparemment.
01:02:16 Et si je vous
01:02:18 demandais qu'est-ce que suggèrent chez vous
01:02:20 les contraintes venant de
01:02:22 l'extérieur ?
01:02:24 J'aime pas trop les contraintes.
01:02:26 J'aime un petit peu à la vie.
01:02:28 Oui, c'est embêtant, ça.
01:02:30 Ouais, ouais, tout ce qui est
01:02:32 contrainte... - C'est une intrusion
01:02:34 agressante ? - Ouais,
01:02:36 une contrainte, ouais.
01:02:38 Ben oui.
01:02:40 Peut-être qu'il faut que vous repreniez un peu plus
01:02:42 les rênes de votre vie ?
01:02:44 Et là, un jour, quelqu'un vous a dit ce qu'il fallait que vous mangeiez ?
01:02:46 Et oui, et ça,
01:02:48 ça m'a pas plu, inconsciemment.
01:02:50 Et peut-être que ça remonte à loin,
01:02:52 hein, ce... - Ben ça énerve, quoi.
01:02:54 - Oui, et puis peut-être qu'on n'a pas envie,
01:02:56 même quand on est enfant, qu'on nous dise
01:02:58 ce qu'il faut manger, hein.
01:03:00 - J'avais pas de problème de ce côté-là, enfant,
01:03:02 mais au contraire, je mangeais tout, n'importe
01:03:04 quoi, n'importe comment, à n'importe
01:03:06 quelle heure. - Et là, tout d'un coup,
01:03:08 on vous empêche de faire ça. - Ouais.
01:03:10 - Vous voyez le choc, quand même, que ça peut
01:03:12 provoquer, hein. Du coup,
01:03:14 on devient allergique, c'est quand même fou, hein.
01:03:16 - Mais alors, qu'est-ce qu'il faut faire ?
01:03:18 - Alors, il y a une réponse,
01:03:20 il existe une réponse,
01:03:22 et là, il faut voir dans votre région
01:03:24 à trouver un
01:03:26 médecin homéopathe
01:03:28 compétent. L'homéopathie
01:03:30 règle vraiment
01:03:32 beaucoup, beaucoup, beaucoup de situations
01:03:34 d'allergies. Déjà, à travers l'allergène, on vous fera
01:03:36 faire une isothérapie, c'est-à-dire une dilution
01:03:38 de l'allergène, qui va
01:03:40 vous permettre de vous désensibiliser.
01:03:42 Il existe des désensibilisants, c'est-à-dire
01:03:44 des antihistaminiques, mais de forme
01:03:46 homéopathique, que vous allez prendre.
01:03:48 - C'est une allergie respiratoire, cutanée ?
01:03:50 C'est quoi ? - En fait, j'ai le nez
01:03:52 qui coule en permanence, c'est une fontaine,
01:03:54 j'éternue... - Ça s'appelle l'allium sepa.
01:03:56 - D'accord, voilà,
01:03:58 c'est vraiment horrible, quoi.
01:04:00 - Oui, c'est de l'oignon.
01:04:02 - Oui, c'est ça.
01:04:04 - Bon, et bien, écoutez,
01:04:06 suivez les conseils de
01:04:08 Michel Le Doul, réécoutez peut-être
01:04:10 en podcast, parce que vous avez peut-être
01:04:12 des informations qui vous ont échappées, et puis
01:04:14 avec un peu de chance, en janvier
01:04:16 prochain, vous penserez à nous.
01:04:18 Merci beaucoup. - Je vous entendrai pour vous le dire.
01:04:20 - Volontiers. - Merci, au revoir.
01:04:22 - Allez, on fait une petite pause, on se retrouve pour le
01:04:24 Love Conseil du jour, on va parler de
01:04:26 sexe sans pénétration.
01:04:28 A tout de suite.
01:04:30 - CAM4.fr, le plus grand site
01:04:32 de webcam live réservé aux adultes.
01:04:34 - Brigitte Ley,
01:04:36 Sud Radio, le Love
01:04:38 Conseil. - Et bien, Michel
01:04:40 Le Doul, voilà encore une idée à laquelle
01:04:42 il faut tordre le cou, le
01:04:44 sexe, un rapport sexuel,
01:04:46 c'est pas obligatoirement avec une pénétration,
01:04:48 ça peut se faire sans
01:04:50 pénétration, c'est d'ailleurs ce qu'on a appelé
01:04:52 après les... enfin,
01:04:54 durant les années SIDA, le "safe sex".
01:04:56 Et il y a
01:04:58 bien des moments où cette solution peut être tout à
01:05:00 fait envisagée,
01:05:02 notamment au début de notre vie
01:05:04 sexuelle, je pense notamment
01:05:06 aux adolescents, mais je pense aussi aux couples
01:05:08 qui se rencontrent,
01:05:10 des flirts poussés avec
01:05:12 l'échange de jouissance sont parfois profitables
01:05:14 pour justement
01:05:16 dépasser le
01:05:18 stress ou l'anxiété de la première
01:05:20 fois, n'est-ce pas ? - Eh oui !
01:05:22 - Parce qu'on sait à quel point le stress et l'anxiété
01:05:24 de la première fois provoquent
01:05:26 des rapports qui sont parfois bien ratés.
01:05:28 - C'est très
01:05:30 désappropriant de la puissance,
01:05:32 on va dire, voilà. - N'est-ce pas ?
01:05:34 Alors ensuite,
01:05:36 il y a aussi les moments où la femme
01:05:38 vient d'accoucher, par exemple,
01:05:40 la première semaine après un accouchement, on peut faire
01:05:42 du sexe sans pénétration.
01:05:44 Il y a la maladie, qui parfois
01:05:46 demande aussi une sexualité tout à fait différente.
01:05:48 Quand on a
01:05:50 une... alors peut-être pas une fracture
01:05:52 parce qu'avec la fracture on a le plâtre qui
01:05:54 généralement protège bien, mais quand on a
01:05:56 une entorse
01:05:58 ou des choses comme ça, il faut faire un peu
01:06:00 attention, voilà.
01:06:02 Et puis il y a aussi l'âge,
01:06:04 qui parfois fait que la pénétration
01:06:06 devient difficile. Donc je crois qu'il faut
01:06:08 vraiment comprendre que la sexualité
01:06:10 c'est pas obligatoirement toujours et
01:06:12 encore avec pénétration.
01:06:14 Et notamment lorsqu'il y a des
01:06:16 difficultés sexuelles dans un couple,
01:06:18 cette réadaptation peut se faire grâce à
01:06:20 des rapports sexuels justement sans pénétration.
01:06:22 Et c'est ce que se conseille souvent
01:06:24 les sexothérapeutes.
01:06:26 Et puis c'est aussi une façon
01:06:28 aussi parfois de faire un peu évoluer
01:06:30 sa sexualité. On décide pendant
01:06:32 pourquoi pas une semaine, deux semaines
01:06:34 de ne pas se pénétrer.
01:06:36 Et puis ça sera
01:06:38 d'autant plus bon
01:06:40 à la fois où on recommencera la pénétration.
01:06:42 C'est donc vraiment
01:06:44 important de comprendre
01:06:46 qu'un rapport sexuel
01:06:48 c'est pas forcément avec
01:06:50 un pénis qui rentre dans un vagin.
01:06:52 Voilà.
01:06:54 Laura est avec nous maintenant.
01:06:56 Bonjour Laura. - Bonjour Brigitte.
01:06:58 Bonjour Michel Odulle, merci de
01:07:00 m'accueillir. Michel Odulle,
01:07:02 je suis un grand fan de vous.
01:07:04 Est-ce que je peux me permettre de rajouter
01:07:06 un petit truc Brigitte par rapport à...
01:07:08 - Bien sûr.
01:07:10 - En fait, vous parlez souvent de
01:07:12 Michel Odulle avec le livre
01:07:14 "Dis-moi où tu as mal, je te dirai..."
01:07:16 - Pourquoi ? - Pourquoi, voilà.
01:07:18 Je trouve que moi je les ai tous lus les livres
01:07:20 et que vous devriez faire encore plus la promo
01:07:22 de ses autres livres.
01:07:24 Notamment "Dis-moi comment aller
01:07:26 chaque jour de mieux en mieux" ou
01:07:28 "Dis-moi quand tu as mal, je te dirai pourquoi".
01:07:30 Moi je les ai dévorés et je trouve
01:07:32 qu'ils sont tout aussi passionnants.
01:07:34 Donc voilà, c'était pour rééquilibrer...
01:07:36 Voilà, c'était vraiment
01:07:38 merveilleux vos bouquins Michel Odulle.
01:07:40 - Merci, mais je vais vous prendre comme attachée de presse.
01:07:42 - Ah bah alors moi, mais vous savez quoi ?
01:07:44 Je peux vous confier quelque chose ?
01:07:46 - Oui. - Quand je vais chez mon médecin
01:07:48 parce que bon, je fais de l'hypertension
01:07:50 donc je le vois régulièrement tous les 6 mois.
01:07:52 J'emmène exprès avec moi vos livres.
01:07:54 Parce que comme ça, j'espère toujours
01:07:56 qu'on va me poser dans la salle d'attente quelques questions
01:07:58 concernant Michel Odulle.
01:08:00 Ça n'arrive pas, mais bon, quand même.
01:08:02 C'est ma petite prodanse. - Mais écoutez, merci
01:08:04 de votre confiance et puis bravo et surtout
01:08:06 n'hésitez pas, continuez.
01:08:08 - Ah oui, d'accord, pour en écrire d'autres Michel Odulle.
01:08:10 - C'est prévu d'ailleurs ?
01:08:12 Vous avez un livre en préparation ou pas ?
01:08:14 - En ce moment non, c'est un peu compliqué
01:08:16 parce que je m'investis
01:08:18 beaucoup, j'interviens dans
01:08:20 différentes structures
01:08:22 environnement, D.U. et
01:08:24 etc. qui sont assez chronophages.
01:08:26 - Et c'est vrai que
01:08:28 le temps de l'écriture est important.
01:08:30 - Et le temps de l'écriture est important. Et la deuxième des choses,
01:08:32 c'est que l'écriture, je la consacre
01:08:34 à l'élaboration de protocoles
01:08:36 parce que les périodes que nous traversons
01:08:38 font exploser certaines pathologies
01:08:40 et qu'il faut que les praticiens
01:08:42 qui sont sur le terrain soient capables de répondre.
01:08:44 Donc c'est vrai que je l'ai un petit peu
01:08:46 momentanément mis de côté, même si
01:08:48 vous parliez de "Dis-moi
01:08:50 comment aller chaque jour de mieux en mieux"
01:08:52 il date de 2020, donc c'est
01:08:54 déjà encore assez récent.
01:08:56 - Qui est d'ailleurs le dernier
01:08:58 qui avait sorti juste
01:09:00 à l'entrée du Covid.
01:09:02 - Il est sorti deux jours avant le confinement.
01:09:04 - Oui, absolument, je me souviens très bien.
01:09:06 - Il s'est commandé sur Amazon, c'est le seul truc qu'on pouvait faire.
01:09:08 - Oui, oui.
01:09:10 - Qui est un livre
01:09:12 à lire pour le quotidien
01:09:14 justement, pour aller
01:09:16 pour avoir les cinq
01:09:18 justes efforts,
01:09:20 juste comportement par rapport à
01:09:22 cinq choses fondamentales
01:09:24 de la vie quotidienne.
01:09:26 Et puis il y a aussi "Pourquoi ça m'arrive
01:09:28 maintenant" qui est très intéressant.
01:09:30 Ouh là, en effet,
01:09:32 on comprend bien qu'on a
01:09:34 des rythmes de vie
01:09:36 dans notre cycle.
01:09:38 Et qu'on n'y échappe pas,
01:09:40 quoi qu'on fasse.
01:09:42 Alors Laura, on va maintenant s'occuper de vous.
01:09:44 - Ah oui, bon,
01:09:46 ben voilà, c'était parce que côté
01:09:48 stress, c'est vrai que j'ai pas mal
01:09:50 subi tout ça,
01:09:52 jusqu'à une bonne partie
01:09:54 de ma vie. Et c'est vrai que
01:09:56 j'ai fait... Moi le stress,
01:09:58 il se caractérisait par des chauds,
01:10:00 des froids. Voilà, dans des
01:10:02 situations où j'étais face à des gens,
01:10:04 des réunions où simplement
01:10:06 présenter un projet, présenter un
01:10:08 planning, dès que j'avais des regards sur moi,
01:10:10 j'étais dans un état de stress
01:10:12 qui était foudroyant pour moi.
01:10:14 Alors c'était tout qui
01:10:16 se mêlait à ça. J'avais envie de faire pipi avant,
01:10:18 et plus,
01:10:20 j'avais chaud, j'avais froid,
01:10:22 j'avais le ventre, je vomissais,
01:10:24 j'ai les oreilles qui bourdonnaient,
01:10:26 je transpirais
01:10:28 dessous mes bras,
01:10:30 enfin c'était tout. On avait l'impression
01:10:32 que de l'intérieur
01:10:34 échappait quelque chose
01:10:36 de moi, en espèce de
01:10:38 fusion, et tout devait sortir.
01:10:40 La sueur,
01:10:42 la nourriture, le pipi, tout.
01:10:44 Voilà.
01:10:46 Donc ça a pas été facile
01:10:48 à gérer du tout. Vraiment,
01:10:50 ça m'a fait, même
01:10:52 jeune, je me suis rendue
01:10:54 malade de ça, en me disant
01:10:56 finalement, si je subis tout ça,
01:10:58 c'est parce que je ne peux pas finalement
01:11:00 affronter toutes ces épreuves
01:11:02 que me font la vie,
01:11:04 sauf qu'en fait, avec le recul, vous vous dites
01:11:06 une réunion de travail, ça va, c'est pas
01:11:08 non plus le truc
01:11:10 insurmontable qu'on devrait pas
01:11:12 pouvoir se mettre dans des états pareils, tout ça pour ça.
01:11:14 - Oui, tout ça
01:11:16 pour ça, mais en même temps, si vous voulez,
01:11:18 chaque individu est différent,
01:11:22 et la manière avec laquelle il interprète le réel
01:11:24 lui est propre,
01:11:26 et il y a des interprétations qui sont
01:11:28 effectivement stressantes ou anxiogènes.
01:11:30 Toutes les manifestations que vous décrivez,
01:11:32 ce sont des manifestations de type
01:11:34 neurovégétative,
01:11:36 c'est-à-dire des manifestations dans lesquelles
01:11:38 des contractions, des spasmes,
01:11:40 quelles que soient les zones corporelles
01:11:42 concernées, vous amènent à avoir
01:11:44 absolument envie d'uriner, vous amènent à vomir
01:11:46 si vous avez quelque chose sur l'estomac,
01:11:48 etc. Le système
01:11:50 neurovégétatif, c'est le système
01:11:52 nerveux qui est en lien avec notre
01:11:54 non-conscient, notre inconscient.
01:11:56 Le système musculaire volontaire
01:11:58 qui fait que vous pouvez prendre un crayon
01:12:00 quand vous le décidez, ou marcher, ou aller vers
01:12:02 quelque chose, et lui en lien avec le conscient,
01:12:04 c'est quelque chose de tout à fait volontaire. Le système
01:12:06 neurovégétatif, lui,
01:12:08 ce sont les fonctions non-volontaires,
01:12:10 et donc toutes les inéités de fond,
01:12:12 et lui, il est interagi,
01:12:14 bien sûr, par un certain nombre de
01:12:16 sécrétions hormonales,
01:12:18 de l'adrénaline, de la noradrénaline,
01:12:20 du cortisol, etc.
01:12:22 Et dans ce que vous évoquez,
01:12:24 il n'y avait rien d'autre qu'en fait
01:12:26 un système de protection qui était mis en place.
01:12:28 Le stress qui était le stress
01:12:30 interprétatif du réel,
01:12:32 et qui donnait effectivement
01:12:34 une dramaturgie beaucoup plus importante
01:12:36 qu'elle n'aurait rationnellement
01:12:38 eu raison d'être, générait
01:12:40 chez vous une réponse et un besoin
01:12:42 absolu de protection.
01:12:44 Et ce besoin absolu de protection, il se passe
01:12:46 par, un peu comme dans un compteur électrique
01:12:48 dans une maison, quand il y a une surcharge dans
01:12:50 une zone donnée, il y a un disjoncteur qui fait
01:12:52 que ça... - Il y a les plombs qui pètent. - Voilà.
01:12:54 Et c'est ce qui se passait dans votre corps,
01:12:56 et en fonction
01:12:58 du moment, en fonction du type de
01:13:00 sollicitation, en fonction de
01:13:02 la manière dont vos organes étaient chargés, si vous
01:13:04 aviez un peu d'urine dans la vessie, ça allait
01:13:06 déclencher l'envie uriner, si vous aviez
01:13:08 quelque chose dans l'estomac, etc.
01:13:10 Et bien entendu,
01:13:12 il faut savoir que
01:13:14 dans les situations de stress, et qui
01:13:16 peuvent être extrêmes, comme vous l'avez décrit,
01:13:18 il y a un outil physique,
01:13:20 il y a un vecteur physique
01:13:22 extrêmement simple, à la disposition
01:13:24 de tout le monde, auquel il faut
01:13:26 absolument penser.
01:13:28 Et si jamais, par exemple,
01:13:30 on est quelqu'un chez qui ça prend beaucoup, beaucoup d'importance
01:13:32 avant des examens, etc.,
01:13:34 marquez-vous à l'intérieur de la paume
01:13:36 de la main, avec un stylo,
01:13:38 respire.
01:13:40 C'est-à-dire que la respiration,
01:13:42 c'est la fonction physique qui est en lien
01:13:44 avec les deux systèmes nerveux,
01:13:46 et donc à travers le fait de faire
01:13:48 des grandes respirations calmes et tranquilles,
01:13:50 on va faire baisser la pression
01:13:52 qui existe au niveau du neurovégétatif,
01:13:54 et ça va faire diminuer,
01:13:56 voire disparaître les effets
01:13:58 pathogènes, ou en tout cas
01:14:00 gênants ou inconfortables du stress.
01:14:02 - Tous les coaches sportifs d'ailleurs le savent bien,
01:14:04 quand ils entraînent quelqu'un avant une compétition,
01:14:06 et puis ne pas hésiter
01:14:08 à aller uriner avant,
01:14:10 pour que déjà, même si l'envie d'uriner
01:14:12 subsiste, on sait que
01:14:14 la vessie est vide. - Mais vraiment, pensez à ce truc
01:14:16 idiot de marquer dans la main, ou de mettre
01:14:18 le post-it sur votre téléphone, ou sur
01:14:20 votre dossier que vous amenez
01:14:22 en réunion, sur la couverture, il y a un post-it
01:14:24 avec deux marqués "Respire". Parce que quand on
01:14:26 est en état de stress, on oublie
01:14:28 ces trucs-là que l'on sait. Et le fait
01:14:30 d'avoir leur appel comme ça, en visuel,
01:14:32 et bien ça va être un espèce de petit clin d'œil
01:14:34 qui va nous ramener à un petit peu plus de maîtrise.
01:14:36 - En fait, moi
01:14:38 ce qui m'a vraiment fait le tournant
01:14:40 entre cette réalité-là
01:14:42 qui ne me convenait pas du tout, c'est qu'en fait
01:14:44 je n'aimais pas du tout ces gens
01:14:46 qui étaient comme moi. Je les trouvais
01:14:48 pas sûrs d'eux, je les trouvais agités,
01:14:50 on n'écoutait pas
01:14:52 ce qu'ils disaient, c'est comme ça que j'ai vraiment
01:14:54 pu faire le tournant. Et c'est
01:14:56 amusant que vous parliez de coach,
01:14:58 parce que moi je fais de la boxe,
01:15:00 et en fait,
01:15:02 effectivement, c'est tous les entrainements
01:15:04 qu'on m'a donné, parce que plus vous êtes
01:15:06 stressés, moins vous êtes performants,
01:15:08 et plus vous êtes au calme,
01:15:10 comme voilà,
01:15:12 après on prend quelques modèles qui font qu'on est
01:15:14 au calme, et qu'en fait
01:15:16 on est beaucoup plus performants, mais
01:15:18 en fait, ne le sachant pas,
01:15:20 c'est vrai que moi j'ai comme fait des
01:15:22 petites astuces, et en fait
01:15:24 j'ai rezoomé, quand je
01:15:26 maintenant je me retrouve dans des situations
01:15:28 où le stress n'a pas disparu, mais je suis mieux libérée.
01:15:30 - Oui, parce qu'on vous a appris,
01:15:32 grâce aux...
01:15:34 Et cela dit, le sport a un autre avantage,
01:15:36 Michel Audoul, c'est qu'on se relie à son corps,
01:15:38 et du coup...
01:15:40 - Oui, on réinvestit son corps, et on se
01:15:42 remet à mieux le sentir, à mieux
01:15:44 le comprendre, à mieux le vivre, et en même temps ça évacue
01:15:46 de la toxine. - Oui, on dit
01:15:48 que si tous les anxieux marchaient,
01:15:50 il y aurait beaucoup moins d'anxieux, mais bon,
01:15:52 quand on est anxieux, on n'a pas envie d'aller marcher,
01:15:54 donc c'est un cercle vicieux.
01:15:56 Merci beaucoup Laura, merci beaucoup.
01:15:58 - Merci Laura. - On fait une petite pause, et
01:16:00 on continue avec Michel Audoul,
01:16:02 toujours avec nous, bien sûr, sur Sud Radio.
01:16:04 CAM4.fr, le plus grand site
01:16:06 de webcams live, réservé aux adultes.
01:16:08 14h-16h,
01:16:10 Brigitte Laé, Sud Radio.
01:16:12 - Nous sommes toujours
01:16:14 avec Michel Audoul, auteur de
01:16:16 nombreux livres, comme l'a dit Laura,
01:16:18 je ne vais pas tous les
01:16:20 citer, parce que sinon il sera
01:16:22 16h, et on ne pourra pas donner la parole
01:16:24 à Fatia,
01:16:26 qui est avec nous. Bonjour Fatia.
01:16:28 - Bonjour, bonjour Brigitte,
01:16:30 bonjour Michel. - Bonjour.
01:16:32 - Donc,
01:16:34 vous avez, depuis 2 ans,
01:16:36 vous ne sentiez plus vos pulsions cardiaques,
01:16:38 ça veut dire quoi ? Vous ne sentiez plus votre cœur
01:16:40 battre ? - Oui, mais oui,
01:16:42 je ne le sentais plus, je ne le sens plus,
01:16:44 en fait, là j'ai repris, enfin je m'en suis aperçue
01:16:46 il y a 2 ans,
01:16:48 et puis alors là c'est drôle,
01:16:50 parce que là je vous parle, et là je le
01:16:52 sens, et là depuis j'ai mon beau-frère
01:16:54 qui est décédé il y a 15 jours,
01:16:56 et d'un coup
01:16:58 il s'est remis à battre, mais à toute allure,
01:17:00 et là je me suis dit, oh là,
01:17:02 il est là,
01:17:04 je le sens, c'est bizarre,
01:17:06 ça m'a choqué,
01:17:08 et voilà, ça a duré
01:17:10 quelques secondes. - Il était
01:17:12 malade votre beau-frère ? - Oui.
01:17:14 - Vous saviez qu'il allait mourir ? - Oui.
01:17:16 - Donc il y avait peut-être un lien
01:17:18 de cause à effet ?
01:17:20 - Je ne sais pas.
01:17:22 - Mais
01:17:24 quelle est la manière
01:17:26 avec laquelle
01:17:28 on constate que quelqu'un est décédé ?
01:17:30 - Quand, oui,
01:17:32 son cœur arrête de battre.
01:17:34 - Quand on sent plus son cœur battre ?
01:17:36 - Oui.
01:17:38 - C'était le
01:17:40 mari de votre soeur ?
01:17:42 - Oui, tout à fait. - Et vous êtes
01:17:44 proche de votre soeur, j'imagine ?
01:17:46 - Oui, oui, oui, et de lui aussi.
01:17:48 - Qu'est-ce qu'il représentait pour vous ?
01:17:50 - C'était comme un frère,
01:17:52 en fait,
01:17:54 il était tellement...
01:17:56 C'était un amour, en fait,
01:17:58 cet homme-là.
01:18:00 J'avais un lien avec lui,
01:18:02 une complicité en plus,
01:18:04 avec lui, même plus
01:18:06 que mon jeune frère,
01:18:08 et voilà,
01:18:10 on rigolait souvent,
01:18:12 il était très jovial,
01:18:14 et puis voilà.
01:18:16 - Et c'est
01:18:18 la première fois que vous êtes confrontée
01:18:20 à la mort de quelqu'un de très proche ?
01:18:22 - Non, j'avais mon beau-père
01:18:24 aussi qui est décédé, mais ça fait deux ans.
01:18:26 - Oui, d'accord.
01:18:28 Et ça fait
01:18:30 deux ans que vous ne sentiez plus trop
01:18:32 votre cœur battre ?
01:18:34 - Il me semble que ça fait
01:18:36 deux ans, mais oui, oui, je
01:18:38 ne le sens plus, oui.
01:18:40 À part là où, à deux reprises,
01:18:42 même en faisant la Vélicep, quand on a fait
01:18:44 juste après son décès,
01:18:46 on s'est retrouvés tous
01:18:48 à la maison, chez mes parents, et du coup,
01:18:50 à un moment,
01:18:52 mon cœur s'est remis, puis j'ai regardé
01:18:54 ma belle-sœur et je lui ai dit,
01:18:56 je lui ai dit, "ça va être,
01:18:58 je vais te dire quelque chose, ça va te paraître très bizarre,
01:19:00 mais je sens mon cœur battre, en fait."
01:19:02 - Je peux vous rassurer,
01:19:04 depuis deux ans, votre cœur, il bat.
01:19:06 - Oui, oui, bien sûr, mais à pas
01:19:08 sentir, mais même en posant ma main,
01:19:10 je fais de la méditation, le soir
01:19:12 et le matin, mais je ne sens pas, je ne sens pas
01:19:14 mon poumon, en fait.
01:19:16 - Qu'est-ce que cet homme représentait
01:19:18 pour vous ?
01:19:20 - Mon beau-frère ?
01:19:22 - Oui.
01:19:24 - Non, c'était
01:19:28 Marine, ma sœur,
01:19:30 non, c'était mon beau-frère, tout simplement.
01:19:32 - Et votre beau-père ?
01:19:34 - Mon beau-père, c'était plus que ça,
01:19:36 ouais, c'était plus que ça.
01:19:38 - Ça veut dire quoi, ça ?
01:19:40 - Plus que ça ? - Comme un père ?
01:19:42 - Oui, oui, oui, même plus,
01:19:44 c'était un deuxième père, oui.
01:19:46 - Oui.
01:19:48 Et est-ce que le nœud de la question ne serait pas là ?
01:19:50 - Oui, certainement.
01:19:52 En fait, en le disant,
01:19:54 maintenant, oui, ça fait deux ans
01:19:56 et ça fait deux ans qu'il est parti, effectivement.
01:19:58 - Oui, oui, et puis ça...
01:20:00 Bon,
01:20:02 je crois qu'il faut avancer
01:20:04 dans ce...
01:20:06 dans ce chemin-là, vous êtes...
01:20:08 vous n'avez peut-être pas
01:20:10 encore vraiment compris
01:20:12 cette perte, ce qu'elle provoque
01:20:14 chez vous. On sent d'ailleurs beaucoup de...
01:20:16 beaucoup d'angoisse dans votre voix.
01:20:18 - Et en fait,
01:20:20 c'est...
01:20:22 c'est la première fois que je perds
01:20:24 des gens proches, en fait, si proches.
01:20:26 Mon beau-frère était jeune, très jeune, d'ailleurs,
01:20:28 43 ans, mais
01:20:30 oui, c'est un choc, en fait.
01:20:32 Même si on s'y attendait, c'est...
01:20:34 bon, on sait pas
01:20:36 qu'on s'y prépare, c'est qu'on l'accompagnait
01:20:38 tous les jours, et...
01:20:40 mais le fait, même mon beau-père,
01:20:42 mais le fait que quand la personne part,
01:20:44 c'est...
01:20:46 l'effondrement, c'est... - Votre mère est toujours vivante ?
01:20:48 - Oui, mes parents sont vivants,
01:20:50 les deux. - Oui, d'accord.
01:20:52 - Ben, c'est...
01:20:54 vous savez, on est tous
01:20:56 conscients que la mort existe,
01:20:58 mais quand elle nous frappe
01:21:00 de près, parce que c'est quelqu'un
01:21:02 pour qui on a énormément d'affection,
01:21:04 ça nous réactive
01:21:06 notre peur de la mort.
01:21:08 - Et puis ça va très loin,
01:21:10 ça peut aller jusqu'à provoquer ce qu'on appelle le syndrome du cœur brisé,
01:21:12 donc le lien
01:21:14 qu'on a avec
01:21:16 certaines personnes peut être
01:21:18 extrêmement puissant et fort,
01:21:20 et lorsque la mort
01:21:22 arrive, c'est-à-dire que leur cœur s'arrête
01:21:24 de battre, on peut, quelque part,
01:21:26 penser qu'on continue à les porter
01:21:28 et à les respecter profondément
01:21:30 en ne ressentant plus le sien propre de cœur.
01:21:32 Je crois pas que c'est ça qu'ils attendent
01:21:34 de vous. - Mais en fait,
01:21:36 c'est marrant que vous dites ça, parce qu'en fait,
01:21:38 j'ai fait un travail
01:21:40 sur mon beau-père, enfin, pas sur mon
01:21:42 beau-père, en fait, sur moi,
01:21:44 parce qu'en fait,
01:21:46 c'est comme si je l'appelais
01:21:48 ou je lui demandais,
01:21:50 ou je le sentais, même dans mon appartement,
01:21:52 en fait, j'ai fait nettoyer mon appartement,
01:21:54 j'ai fait des
01:21:56 soins,
01:21:58 parce que je sentais
01:22:00 qu'il était là et qu'il y avait sa présence
01:22:02 et qu'il fallait que je le laisse partir, tout simplement.
01:22:04 - Oui, absolument. - Mais ça, ça s'est fait.
01:22:06 Mais là,
01:22:08 du coup, le fait de ressentir
01:22:10 mon cœur, je me suis dit, "Mince, en fait,
01:22:12 mon beau-frère est parti,
01:22:14 j'ai le cœur qui rebat, est-ce que..."
01:22:16 - Vous avez le droit de vivre, sauf
01:22:18 qu'il faut pas que vous en soyez coupable quelque part
01:22:20 et que vous compreniez... - Non, non, pas du tout.
01:22:22 - J'aime bien quand on me répond très vite, comme ça.
01:22:24 - Ah. - Oui, parce que
01:22:26 ça, ça veut dire que c'est le cerveau qui a répondu.
01:22:28 Moi, ce que j'aimerais,
01:22:30 c'est que ce soit votre cœur qui me réponde.
01:22:32 Donc, à nouveau, il faut pas que vous soyez coupable
01:22:34 du fait de sentir votre cœur battre
01:22:36 dans votre poitrine,
01:22:38 parce qu'ils sont plus là.
01:22:40 Ne plus ressentir votre cœur,
01:22:42 ça n'est pas respecter leur mémoire.
01:22:44 - Hum-hum.
01:22:46 - Je pense
01:22:48 que ce qu'ils aimeraient et qu'ils voudraient de vous, c'est
01:22:50 que vous ressentiez, effectivement,
01:22:52 à nouveau votre cœur et que vous en soyez joyeuse
01:22:54 et heureuse.
01:22:56 - Oui.
01:22:58 - C'est comme le travail que vous avez fait de nettoyage de votre maison,
01:23:00 où vous ressentiez, effectivement, une présence.
01:23:02 - Oui.
01:23:06 - Faites-vous le cadeau de relaisser
01:23:08 de l'espace de vie à votre cœur, à l'intérieur de vous.
01:23:10 - Et ils seront de toute façon
01:23:14 à l'intérieur de vous. Vous êtes...
01:23:16 Vous ne seriez pas la même si vous ne les aviez pas
01:23:18 connus. Donc, ils sont...
01:23:20 - Oh, ça, c'est sûr, oui.
01:23:22 - Donc, ce qu'ils vous ont apporté,
01:23:24 c'est là. Ça reste là.
01:23:26 Et vous garderez leur nom
01:23:28 en mémoire et vous penserez à eux souvent.
01:23:30 Mais là, maintenant, il faut
01:23:32 vivre pour vous.
01:23:34 - Oui.
01:23:36 - Si c'est vous qui étiez partie, vous aimeriez bien
01:23:38 qu'ils continuent à laisser leur cœur battre.
01:23:40 - Bien sûr. Tout à fait.
01:23:42 - Mais bien sûr que la tristesse
01:23:46 est là et qu'il faut du temps, bien sûr.
01:23:48 - Puisque vous avez fait un travail de nettoyage
01:23:50 symbolique dans votre maison,
01:23:52 vous avez fait un travail de nettoyage symbolique
01:23:54 à l'intérieur de la maison intérieure, c'est-à-dire écrivez-leur
01:23:56 une petite lettre à tous les deux
01:23:58 en leur disant combien vous les aimez
01:24:00 et combien vous... etc.
01:24:02 Mais que, voilà, vous continuez
01:24:04 à porter leur mémoire et vous allez
01:24:06 vous permettre enfin à nouveau de sentir
01:24:08 votre cœur battre dans votre poitrine.
01:24:10 Et quand vous aurez écrit ça, il vous suffira
01:24:12 de leur envoyer la lettre. Et là où ils sont,
01:24:14 la seule façon de l'envoyer, c'est de la brûler.
01:24:16 - Alors ça, je le fais souvent, oui.
01:24:18 - Oui. Mais est-ce que
01:24:20 vous le faites en vous mettant au centre de ça
01:24:22 et en vous donnant le droit de sentir votre cœur battre ?
01:24:24 - Alors je ne l'ai pas fait pour mon beau-frère,
01:24:26 mais pour mon beau-père, je lui ai...
01:24:28 Tu vois, je lui avais énormément
01:24:30 écrit, allumé des bougies,
01:24:32 enfin voilà, et...
01:24:34 - Oui, mais est-ce que vous lui avez parlé
01:24:36 de vous ?
01:24:38 - Non, je ne pense pas, non.
01:24:40 - C'est de ça dont il s'agit. - Ouais, d'accord.
01:24:42 - Lui, il ne vous inquiétait pas ? Il sait où il est ?
01:24:44 - Ouais.
01:24:48 - Ok, très bien.
01:24:50 - Je viens de m'écouter, merci beaucoup.
01:24:54 - Je vous en prie, merci. Merci à vous.
01:24:56 - Merci à vous. - Merci.
01:24:58 Oui, je crois que
01:25:00 on voit bien, Michel Oudoul,
01:25:02 finalement, que c'est toujours
01:25:04 plus facile de
01:25:06 penser avec sa tête que de penser avec son cœur,
01:25:08 parce que penser avec son cœur,
01:25:10 c'est être dans l'émotion.
01:25:12 - C'est chaud, c'est quelque chose qui peut
01:25:14 bousculer un petit peu, sauf que
01:25:16 le principe de vie, il est là.
01:25:18 - Et nos émotions, c'est ce qui
01:25:20 fait qu'on est,
01:25:22 et puis c'est... - Et qu'on avance.
01:25:24 - Et qu'on avance, bien sûr. - Et qu'on bouge.
01:25:26 L'émotion, c'est émotérer, ça vient mettre en mouvement.
01:25:28 - Oui, oui, ça vient de
01:25:30 se mouvoir, donc voilà.
01:25:32 Et c'est vrai que, suivant
01:25:34 les émotions qui sont
01:25:36 donc niées,
01:25:38 eh bien, on va avoir des problèmes
01:25:40 divers et variés dans le corps.
01:25:42 - Notre corps essaiera de nous dire...
01:25:44 - Et parfois,
01:25:46 ça peut aller jusqu'à nous dire un peu trop fort,
01:25:48 et ça peut... - Oui, des fois, ça cogne un petit peu.
01:25:50 - Voilà, voilà. Et donc,
01:25:52 c'est toujours intéressant de comprendre
01:25:54 un peu ce qu'on ressent,
01:25:56 et pour ça, ne pas répondre
01:25:58 toujours trop rapidement.
01:26:00 C'est parfois très difficile,
01:26:02 de donner du sens, de trouver sa réponse.
01:26:04 Et je crois qu'il faut
01:26:06 pas
01:26:08 s'inquiéter si ça prend du temps.
01:26:10 Il vaut mieux même, d'ailleurs,
01:26:12 laisser du temps pour trouver la réponse,
01:26:14 que de se précipiter sur une réponse
01:26:16 très rationnelle. - C'était André Gide
01:26:18 qui disait qu'il y a eu cette phrase magnifique,
01:26:20 qui est que "chacun suive sa pente,
01:26:22 vu que ce soit en montant". - C'est joli.
01:26:24 Oui, eh bien,
01:26:26 j'espère qu'on vous a aidé durant ces deux heures
01:26:28 à remonter. Michel Oudoul,
01:26:30 merci. Dis-moi où tu as mal,
01:26:32 je te dirai pourquoi. C'est évidemment le livre
01:26:34 le plus récent qui est sorti, parce qu'il a
01:26:36 été réaugmenté avec toutes les maladies actuelles,
01:26:38 comme...
01:26:40 - Fibromyalgie, etc.
01:26:42 - Exactement.
01:26:44 Demain, on sera avec
01:26:46 Sabine Procoris,
01:26:48 elle est philosophe,
01:26:50 psychanalyste, elle lutte
01:26:52 beaucoup contre cette notion de
01:26:54 consentement qui nuit
01:26:56 certainement beaucoup aux relations
01:26:58 de séduction, aux relations
01:27:00 humaines. Et elle nous donnera
01:27:02 un petit peu son éclairage.
01:27:04 Voilà, je pense que
01:27:06 c'est un sujet qui vous intéresserait aussi,
01:27:08 Michel Oudoul, et vous auriez certainement
01:27:10 beaucoup de choses à dire. - C'est un vaste sujet.
01:27:12 - On en parle demain avec Sabine Procoris,
01:27:14 qui a d'ailleurs écrit un petit
01:27:16 livre intéressant sur cette
01:27:18 question de consentement.
01:27:20 Et puis tout de suite, bien sûr,
01:27:22 comme tous les jours, vous retrouvez "C'est votre avenir".
01:27:24 Je vous embrasse et je vous dis à demain.