• l’année dernière
Avec Michel Odoul, fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, conférencier et formateur, auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » - Editions Albin Michel.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2023-07-04##
Transcription
00:00:00 le plus grand site de webcom live réservé aux adultes.
00:00:04 14h16, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:00:08 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:12 Nous avons tous un cœur, mais pas sûr que nous ayons tous du cœur.
00:00:16 En tout cas, les expressions qui utilisent le mot cœur sont infinies.
00:00:21 Je vous propose qu'on embarque ensemble, en compagnie de Michel Oudoul,
00:00:25 toute la symbolique du cœur.
00:00:27 D'abord, il faut savoir que ce muscle est extraordinaire
00:00:31 et que c'est lui qui nous maintient en vie.
00:00:33 On parle souvent du cerveau, mais je dois bien l'avouer,
00:00:36 j'ai une préférence pour notre cœur.
00:00:39 Déjà, il y a un lien évident entre l'amour et le cœur,
00:00:43 je dirais même entre nos émotions et le cœur.
00:00:46 Je crois même qu'il symbolise la joie,
00:00:48 mais ça c'est Michel Oudoul qui va nous le dire dans un instant.
00:00:51 En tout cas, lorsque nous souffrons d'un très grand chagrin d'amour,
00:00:55 notre cœur se brise au sens propre comme au sens figuré.
00:00:59 Et ça aussi, vous allez mieux comprendre dans un instant.
00:01:02 Et puis, si vous voulez en savoir plus,
00:01:04 si vous avez envie de venir nous parler de votre cœur,
00:01:07 vous pouvez nous rejoindre.
00:01:08 Pour ça, vous nous appelez au 0 826 300 300.
00:01:12 Eh oui, on a tous un cœur, mais est-ce qu'on a tous du cœur ?
00:01:15 J'étais très fière de ma formule hier soir,
00:01:18 en travaillant et en préparant l'émission.
00:01:20 C'est joli, non ?
00:01:21 - Bravo, oui. - Merci.
00:01:23 Je pense que tout n'est que question de circonstance,
00:01:26 et je pense que nous avons bien sûr tous du cœur.
00:01:28 Parce qu'il y a au plus profond de nous-mêmes
00:01:30 des grands archaïsmes fondamentaux,
00:01:32 dont l'un d'entre eux, c'est le besoin d'être aimé.
00:01:35 À partir du moment où ce besoin existe,
00:01:37 il va en partie être rempli par le fait
00:01:39 que nous soyons nous aussi capables d'aimer les autres
00:01:41 ou de nous rendre aimables.
00:01:43 Donc oui, bien sûr qu'à partir du moment où on a un cœur,
00:01:46 on est capable d'avoir du cœur.
00:01:48 Après, ce sont des questions de circonstance,
00:01:50 d'environnement, de choix, de décision et d'envie.
00:01:52 - Oui, et puis c'est toujours très subjectif.
00:01:54 On peut considérer que quelqu'un agit bien ou mal
00:01:58 en fonction d'une subjectivité et de circonstance.
00:02:02 - Et puis, dans l'interprétation,
00:02:04 en plus des comportements ou des actes qui sont les siens,
00:02:06 parce que certains, parfois, ne savent pas montrer,
00:02:08 ne savent pas dire, ne savent pas exprimer,
00:02:11 et le font par des gestes peut-être pas toujours adaptés
00:02:15 ou avec une distanciation.
00:02:19 Ça fait partie des grands trucs techniques
00:02:23 que l'on peut donner parfois quand il y a de la difficulté
00:02:25 à exprimer vis-à-vis d'un quelqu'un
00:02:28 ce que l'on a sur le cœur.
00:02:30 Quand on n'est pas en capacité de le faire oralement,
00:02:32 verbalement et en face de la personne,
00:02:34 eh bien, il faut choisir un vecteur dérivé d'expression
00:02:37 et par exemple l'écriture peut être quelque chose d'intéressant.
00:02:40 - Alors, c'est un muscle, le cœur, vous êtes d'accord avec ça ?
00:02:44 - Oui, c'est plus que ça, c'est beaucoup plus que ça.
00:02:47 C'est à la fois un muscle non volontaire,
00:02:49 qui a cette particularité de battre en permanence.
00:02:53 - On ne peut pas l'arrêter d'ailleurs, alors qu'on peut arrêter notre respiration.
00:02:58 - Voilà.
00:02:59 Et donc, il dépend du système nerveux autonome,
00:03:03 ce qu'on appelle le neurovégétatif,
00:03:05 mais c'est également au-delà de ce rôle particulier de pompe,
00:03:08 qui est déjà une pompe extrêmement sophistiquée,
00:03:11 parce qu'il faut savoir que notre cœur réagit quasi instantanément
00:03:14 dès que nous avons une impulsion ou un désir.
00:03:16 Nous sommes en train de marcher sur un trottoir,
00:03:19 on voit arriver le bus,
00:03:20 on veut se mettre à courir pour attraper le bus,
00:03:23 dès l'instant, voire même peut-être un tout petit peu avant
00:03:26 que nous avons vu le bus,
00:03:28 notre cœur a accéléré le rythme pour ramener le sang aux jambes.
00:03:31 Il y a vraiment une réponse d'une finesse et d'une intelligence incroyable.
00:03:35 Mais au-delà même de ce rôle particulier de muscle
00:03:38 en lien avec notre système inconscient neurovégétatif,
00:03:41 il faut savoir que le cœur est aussi une glande endocrine
00:03:44 et donc qu'il joue un rôle en plus de commande.
00:03:47 Il génère et il secrète des neurotransmetteurs et des commandes
00:03:51 en lien avec les glandes surrénales
00:03:53 et très en lien avec le cerveau.
00:03:55 La médecine traditionnelle chinoise a vraiment un éclairage très puissant
00:03:58 dans ce lien qui existe entre le cœur et le cerveau,
00:04:01 qui permet de comprendre ce qu'on utilise de plus en plus aujourd'hui
00:04:04 qui s'appelle le quotient émotionnel,
00:04:06 qui montre qu'en fait, une véritable intelligence chez un humain,
00:04:09 ce n'est pas l'intelligence réflexive qu'on appelle le quotient intellectuel,
00:04:12 la capacité à faire 1+1=2, etc.
00:04:15 - Comme ça, quand même !
00:04:16 - Voilà, mais c'est une intelligence...
00:04:18 Je parle de mon intelligence qui est un peu limitée Brigitte.
00:04:20 - Pardon, pardon, c'est vrai.
00:04:22 - Mais d'avoir une intelligence un peu plus globale,
00:04:24 un peu plus en volume,
00:04:26 et donc là, le cœur joue un rôle central à l'intérieur de ça.
00:04:30 Et donc c'est véritablement à la fois une réalité mécanique,
00:04:34 donc une pompe qui permet à une vie physiologique
00:04:37 d'exister par la circulation du sang, etc.
00:04:39 C'est un système d'information un peu plus sophistiqué, évolué,
00:04:43 puisque effectivement, c'est une glande endocrine,
00:04:46 donc il y a une action sur les champs les plus subtils du corps
00:04:49 et de la réalité physique,
00:04:50 mais c'est également le siège d'un certain nombre de choses majeures
00:04:54 qui sont la conscience, conscience qu'on a de soi,
00:04:57 conscience qu'on a des autres,
00:04:58 et bien entendu la position et le positionnement qu'on a par rapport à ça
00:05:01 qui s'appelle l'amour.
00:05:03 - Alors, vous êtes bien d'accord que c'est le cœur qui s'arrête
00:05:06 et qui provoque la mort ?
00:05:08 Contrairement à ce que certaines personnes croient,
00:05:11 puisqu'on parle toujours du cerveau et du silence du cerveau,
00:05:16 mais c'est le cœur qui arrête le cerveau ?
00:05:19 - Oui.
00:05:20 Alors, il y a une... Comment on va appeler ça ?
00:05:23 Il y a un travail d'équipe qui est majeur,
00:05:25 c'est-à-dire que le cœur et le cerveau sont extrêmement liés.
00:05:27 Et que ce soit le cœur qui soit le cœur réalité physique musculaire
00:05:31 qui est très lié au cortex,
00:05:32 et le cœur qui est le cœur système endocrinien et pompe globale
00:05:35 qui est lié au cerveau limbique.
00:05:37 Ça fonctionne très bien ensemble.
00:05:38 Mais il faut savoir que le cerveau, aussi étonnant que cela puisse paraître,
00:05:42 c'est un organe asensoriel, c'est-à-dire qu'il n'a pas de sens.
00:05:48 Les informations que le cerveau reçoit
00:05:50 ne viennent que par ces systèmes de perception du monde
00:05:53 qui sont nos cinq sens, voire éventuellement notre sixième sens.
00:05:56 Et pour ça, il a besoin d'être irrigué.
00:05:58 - Il y a eu des expériences malheureuses,
00:06:01 puisque les gens n'ont jamais fait exprès,
00:06:03 des gens qui se sont par exemple abîmés le frontal, etc.
00:06:07 et qui finissaient par être des robots.
00:06:11 - Oui, en fonction des lésions, en fonction des autres, bien sûr.
00:06:14 - Oui, parce qu'il y avait des neurones qui ne fonctionnaient plus, etc.
00:06:16 - En même temps, tout en sachant qu'il y a des évolutions quasi quotidiennes
00:06:22 dans ce qu'est la connaissance du cerveau,
00:06:23 notamment dans ce qu'on a découvert il n'y a pas si longtemps que ça,
00:06:26 qui s'appelle la plasticité cérébrale.
00:06:28 On pensait, il y a 40 ans, que le cerveau,
00:06:32 une fois qu'il avait atteint l'âge de 25 ans à peu près,
00:06:34 il avait terminé son développement, il ne bougeait plus.
00:06:36 Ce n'est pas tout à fait exact, il y a une plasticité cérébrale,
00:06:39 il y a une capacité à des reconstitutions neuronales.
00:06:41 - Oui, bien sûr.
00:06:42 - Et on découvre de façon assez étonnante que la structure du cerveau,
00:06:46 elle peut se reconstituer, notamment en partie,
00:06:49 en faisant des techniques et en utilisant des techniques de visualisation,
00:06:53 en utilisant des techniques de mentalisation.
00:06:56 On permet même des fois dans certaines problématiques AVC, hemoplégie, etc.,
00:07:02 de récupérer une partie plus ou moins importante de capacité au mouvement,
00:07:07 en imaginant.
00:07:08 On rééduque par exemple des mouvements et des personnes
00:07:12 qui ont la main droite ou le bras droit qui a été paralysé suite à un AVC,
00:07:16 on leur fait mettre les deux mains dans une boîte,
00:07:20 main droite et main gauche,
00:07:22 et en face de la main gauche, on met un miroir qui cache la main droite,
00:07:25 et on demande à la personne d'imaginer qu'elle bouge la main droite
00:07:28 et de bouger la main gauche en même temps.
00:07:30 Et en même temps que la personne visualise et imagine qu'elle voit sa main droite,
00:07:33 elle voit dans le miroir sa main gauche qui bouge,
00:07:35 elle a l'impression que sa main droite bouge.
00:07:37 Et on a constaté avec stupeur que cela reconstituer des connexions neuronales
00:07:41 et permettre de... voilà.
00:07:43 - Et d'ailleurs c'est pour ça qu'on dit toujours qu'il faut continuer
00:07:45 à faire fonctionner son cerveau, quel que soit son âge,
00:07:47 pour justement garder cette place artistique.
00:07:49 - Absolument, oui, c'est majeur.
00:07:50 - Ça paraît évident.
00:07:51 - Vous disiez que c'est la joie, l'émotion, qui symboliserait le cœur,
00:07:55 vous êtes évidemment d'accord avec ça.
00:07:57 - C'est même plus qu'un symbole, c'est-à-dire que quand vous êtes joyeux,
00:07:59 le cœur s'accélère.
00:08:00 - Alors il ne faut pas être trop joyeux alors !
00:08:02 - Mais on peut mourir d'un infarctus par excès de joie.
00:08:05 - Oh bah alors !
00:08:06 - Mais oui, vous savez, le nombre de personnes qui...
00:08:08 leur équipe vient de gagner la coupe du monde, marquent le but, etc.,
00:08:11 qui explosent de joie et qui s'effondrent parce qu'ils font un malaise cardiaque.
00:08:14 C'est-à-dire que l'intensité... on explique bien ça en médecine chinoise,
00:08:18 si quand on amène l'énergie sur la dimension émotionnelle,
00:08:21 ça va se faire au dépend de l'organe,
00:08:23 ou quand on amène l'énergie sur l'organe, ça va se faire au dépend du champ émotionnel.
00:08:27 Si on parlait de la relation cœur-cerveau,
00:08:30 si je suis follement amoureux et que l'être de mes rêves arrive, etc.,
00:08:34 mon cœur s'accélère et se met à battre,
00:08:36 c'est pas le moment où je suis le plus intelligent.
00:08:38 - Non, mais... enfin je ne dirais rien d'autre.
00:08:41 Mais vous m'avez compris, et beaucoup d'hommes m'ont comprise.
00:08:44 Alors, ce qu'il y a d'intéressant aussi, c'est que lorsqu'on a un grand chagrin d'amour,
00:08:50 on a constaté le syndrome du cœur brisé.
00:08:53 - Oui, c'est le fameux Takotsubo.
00:08:55 Ça s'appelle comme ça parce que les premières études scientifiques
00:09:00 sur ce syndrome du cœur brisé ont été faites par un chercheur japonais dans les années 90.
00:09:06 Et il a constaté par des échographies et des IRM, etc.,
00:09:10 que les personnes qui vivaient un deuil ou la perte d'un être cher,
00:09:15 un grand traumatisme de tristesse et de perte, principalement celui-là,
00:09:21 avaient en fait des ventricules du cœur qui se contractaient et se resserraient,
00:09:26 prenaient la forme un peu comme une amphore.
00:09:28 Et le Takotsubo, c'est le nom d'une amphore particulière
00:09:31 qui servait à attraper les pieuvres.
00:09:33 Et c'est pour ça que ça a pris ce nom-là.
00:09:36 On appelle ça aujourd'hui une cardiomyopathie de stress.
00:09:39 Mais c'est la démonstration qu'une personne qui est confrontée
00:09:43 à un traumatisme émotionnel intense, la perte d'un être cher, par exemple, brutal, etc.,
00:09:49 va vivre ce syndrome du cœur brisé et que, effectivement, réellement,
00:09:54 de par la contraction des ventricules du cœur, des fibres musculaires vont se déchirer.
00:09:59 Et que lorsque ces fibres cicatrisent, la zone du cœur devient moins contractile.
00:10:05 Ce sont donc des personnes qui, après coup, vont avoir une plus grande fragilité au risque cardiovasculaire.
00:10:09 Et ça ne se répare pas. Donc ça laisse une cicatrice.
00:10:12 Ça laisse une cicatrice. Et la cicatrice d'un muscle donne une zone qui est un peu comme un tendon,
00:10:16 c'est-à-dire une zone qui est plus dure et qui n'a pas la souplesse des fibres musculaires.
00:10:19 Voilà. Donc on va parler de tout ça avec vous.
00:10:22 Vous avez tous un cœur, on l'a dit.
00:10:25 Donc vous pouvez tous nous appeler au 0 826 300 300.
00:10:28 Venez nous raconter comment vous fonctionnez avec votre cœur.
00:10:32 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:10:35 Nous sommes avec Michel Audoul, fondateur de l'Institut français de Tchiatsu
00:10:40 et bien sûr, auteur de "Dis-moi où tu as mal".
00:10:43 Je te dirai pourquoi en version augmentée qui est ressortie il y a deux, trois mois,
00:10:49 aux éditions toujours, bien sûr, Albin Michel.
00:10:52 Et on va commencer avec Sandra qui va nous parler de son cœur. Bonjour Sandra.
00:10:56 Bonjour Brigitte. Bonjour Michel.
00:10:59 Merci à votre équipe et à toutes les émissions,
00:11:02 tous les écouteurs, les auditeurs de l'émission.
00:11:06 Je suis ravie. Qui sont écouteurs d'ailleurs.
00:11:11 Oui, c'était un obstice alors.
00:11:16 Alors moi déjà, je vous remercie de faire ce type d'émission parce que je trouve que c'est...
00:11:21 Avec Michel Audoul, c'est vrai que c'est des grandes émissions,
00:11:25 mais comme vous en faites aussi avec beaucoup d'autres invités.
00:11:28 Vous savez Michel Audoul que vous êtes un des préférés de mes auditeurs.
00:11:31 Non, mais écoutez, j'en suis ravi. Franchement, je suis flatté, je suis fier.
00:11:35 Merci, merci à eux. Franchement, vous savez, c'était tellement important
00:11:39 quand on croit à quelque chose de pouvoir le partager
00:11:42 et de sentir que ça parle. Oui, c'est... Merci.
00:11:47 Oui, et puis vous avez aussi une autre manière d'aborder la maladie.
00:11:51 En fait, peut-être même par le fait d'essayer de rester en santé
00:11:56 plutôt que de la perdre, puisque c'est là que tout devient difficile après.
00:12:00 Et puis surtout de pouvoir la comprendre aussi pour éviter les récidives
00:12:04 et des fois dans des graves maladies aussi.
00:12:07 Donc voilà, pour tout ça, c'est vrai que vous êtes un personnage important de nos jours en tout cas.
00:12:14 Alors je vous appelle parce que j'étais déjà passée à l'antenne
00:12:18 parce que justement, j'ai fait en 2020, pas longtemps avant qu'on confine,
00:12:24 à Kotsubo, probablement dû à l'ambiance qu'il y avait à cette époque-là,
00:12:31 puisque c'était le 9 février et on a confiné un mois après.
00:12:36 J'avais ma fille la plus jeune qui partait s'installer à l'étranger
00:12:40 et j'étais en pleine rupture amoureuse.
00:12:43 Donc je pense que ça en était un peu trop pour pouvoir se l'être.
00:12:47 Oui, bien sûr, ça fait beaucoup.
00:12:50 Voilà, ça faisait beaucoup et j'ai pas trop compris ce qui m'est arrivé.
00:12:55 C'est quand même assez douloureux parce que comme disait Michel,
00:12:58 on sent la fibre du cœur qui se resserre.
00:13:01 Et là on a peur parce qu'on ne sait pas jusqu'où ça va s'arrêter, jusqu'où ça peut aller.
00:13:06 Vous voulez dire que vous sentiez que votre cœur se serrait,
00:13:09 vous sentiez qu'il y avait une sorte de rétrécissement au niveau de la poitrine ?
00:13:14 Oui, en fait, dans cette histoire où il y avait eu des accrochages,
00:13:21 chaque fois je disais j'ai le cœur qui durcit.
00:13:23 Je disais ou alors je m'endurcis, mais le cœur devient de plus en plus dur.
00:13:27 Et le jour où ça a vraiment serré, là je me suis rendu compte que,
00:13:31 je sais peut-être un début d'infarctus où je ne savais pas ce qui se passait,
00:13:35 mais bon, ça a nécessité une nuit sous...
00:13:38 Les urgences sont... Le SAMU s'est quand même déplacé.
00:13:41 Il a nécessité une nuit aux urgences en fait.
00:13:44 Et à peu près trois jours après, alors je ne sais plus exactement,
00:13:47 parce que ça remonte à trois ans, si c'était trois jours après ou à peu près une semaine.
00:13:51 C'est-à-dire trois jours et une semaine. En tout cas j'avais repris le travail rapidement.
00:13:54 Et je crois que ça m'est arrivé, il y a 48 heures après avoir repris,
00:13:58 une deuxième alerte comme ça.
00:14:01 Et puis j'ai géré autrement parce que j'ai regardé ce que c'était à l'époque,
00:14:06 ce burn-out du cœur on m'avait dit.
00:14:08 Et c'est vrai que j'ai essayé de changer des choses et de me faire à l'idée de certaines choses.
00:14:13 Et aujourd'hui en fait, je vous appelle parce que le problème il est beaucoup plus étendu.
00:14:20 Même si j'y recours beaucoup aux techniques de visualisation,
00:14:25 et si vous voulez je vous dirai une petite anecdote en fin de passage.
00:14:29 Aujourd'hui je suis suivie en hématologie depuis déjà plusieurs années, depuis 2017.
00:14:35 Et on vient de découvrir que mon problème de faiblesse et de fatigue intense proviennent des mitochondries,
00:14:45 qui est la partie de la cellule qui fabrique l'énergie du corps.
00:14:50 Du coup j'ai le corps qui travaille on va dire au ralenti.
00:14:55 Et les reins, la totalité, donc beaucoup plus sujette aux infections urinaires,
00:15:01 le poumon ça va être beaucoup plus sujette aux bronchites, voire bronchopnémopathie,
00:15:07 tout prend de l'ampleur.
00:15:09 Et on vient juste de découvrir que c'était dû à ce problème de mitochondrie.
00:15:13 Et là la médecine moderne est pour le moment dans le cadre de maladies rares,
00:15:20 donc sans trop de traitements à me proposer.
00:15:22 - Oui sans solution.
00:15:24 - Oui, et là c'est assez dur.
00:15:26 - La question qui se pose dans ce que vous témoignez,
00:15:31 elle est de savoir, c'est un peu l'histoire de la poule et de l'œuf,
00:15:34 c'est-à-dire qu'est-ce que c'est qui a commencé ?
00:15:36 Est-ce que le dysfonctionnement cellulaire, et en particulier au niveau mitochondrique,
00:15:41 est lié au vécu antécédent qui ont petit à petit refermé certaines portes à l'intérieur de vous ?
00:15:47 Ou est-ce que c'est cette faiblesse au niveau de la mitochondrie
00:15:50 qui a rendu votre organisme et notamment votre cœur comme plus fragiles ?
00:15:58 Vous savez, il faut revenir un peu à la source,
00:16:00 notamment en ce qui concerne le takotsubo que vous avez vécu,
00:16:03 et pour bien voir qu'il y a eu un contexte qui a été un contexte extrêmement agissant.
00:16:09 Il faut savoir que quand on est sous état de stress,
00:16:11 ou quand on est dans un état de souffrance psychique,
00:16:13 ce n'est pas quelque chose de virtuel ou d'abstrait,
00:16:16 ça se traduit par des réalités sur le plan biologique.
00:16:19 Ça se traduit par des sécrétions hormonales, par des neurotransmetteurs,
00:16:22 par un certain nombre de réactions biochimiques.
00:16:24 Ça se traduit par un certain nombre de contractions.
00:16:26 Ce n'est pas du tout étonnant ce que vous dites quand vous parlez
00:16:28 que vous avez ressenti quelque chose qui se serrait à l'intérieur de vous.
00:16:33 Et que si cette fibre musculaire s'est resserrée,
00:16:35 peut-être bien qu'il y a d'autres zones corporelles dans lesquelles il y a des structures
00:16:39 et des fibres de chair qui se sont resserrées aussi.
00:16:43 Et que la première des réponses pour les gens qui éventuellement ressentent ce genre de crise,
00:16:48 qui peuvent ressembler à un engor ou des choses comme ça,
00:16:50 c'est déjà de calmer le terrain.
00:16:53 Et la respiration pour ça est un outil majeur fondamental.
00:16:57 Se relâcher, se détendre, fermer les yeux, faire des respirations tranquilles et fortes.
00:17:01 Alors quand on est en état de crise ou de stress, je sais que ce n'est pas facile à faire,
00:17:06 mais c'est vraiment un outil qui est un outil majeur.
00:17:09 C'est-à-dire qu'on peut vraiment même se sauver la peau en calmant sa respiration,
00:17:12 en allant travailler sur une action qui, sur le neurovégétatif,
00:17:16 notamment le nerf pneumogastrique, va faire baisser la pression corporelle.
00:17:19 La pression corporelle qui baisse, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:17:22 Ça veut dire la tension qui baisse, ça veut dire les fibres musculaires qui se relâchent,
00:17:25 ça veut dire les structures cellulaires qui se relâchent, etc.
00:17:28 Après, sur ce qui est la question à la fois et de l'origine et de la manière de traiter la question cellulaire chez vous,
00:17:34 là c'est beaucoup plus difficile de répondre comme ça au micro d'une émission.
00:17:39 Je pense que parmi les éléments que vous avez,
00:17:43 vous pouvez regarder sur le plan historique à quel remonte ces sentiments et ces états de fatigue,
00:17:47 cette difficulté, comment on va dire ça,
00:17:50 à être un peu plus interagissante et un peu plus active dans votre quotidien.
00:17:55 Moi je crois qu'il y a eu un contexte qui a été un contexte qui a véritablement déséquilibré
00:18:02 un mode de fonctionnement à l'intérieur de ça.
00:18:04 Je pense que si...
00:18:05 Oui, l'élan vital a pris un petit coup.
00:18:07 L'élan vital a pris un coup.
00:18:09 C'est à quoi bon ? J'ai été désapproprié de quelque chose de majeur.
00:18:12 J'ai...
00:18:14 Le contexte dans lequel les crises ont émergé
00:18:17 est un contexte dans lequel vous aviez été désapproprié des deux choses fondamentales
00:18:21 qui est un, votre liberté spatiale et deux, votre chair, puisque un enfant partait.
00:18:26 Il y a donc quelque chose de majeur qui a été perdu, on va dire, au niveau personnel.
00:18:35 Et ça a pu se traduire par ça.
00:18:37 Essayez de trouver dans votre environnement un médecin acupuncteur ou un praticien shiatsu,
00:18:45 mais pourquoi pas un médecin acupuncteur, parce qu'en même temps vous pourrez vous faire accompagner sur d'autres éléments.
00:18:50 Je pense qu'il y a des réponses qui sont des réponses possibles
00:18:53 et qu'il va falloir que vos cellules réapprennent à relâcher certaines structures et certaines membranes
00:18:59 pour permettre au mitochondrie de fonctionner correctement.
00:19:01 Et puis retrouver du sens à votre vie ?
00:19:05 Oui, j'en ai parce que j'ai changé vraiment de vie.
00:19:09 Mais ce que vous me dites me fait penser au fait que je me suis trop coupée de la nature
00:19:16 et des grands espaces dans lesquels j'ai grandi, tout ça pour des raisons professionnelles.
00:19:20 Et qu'il serait peut-être temps que je revienne aux sources et retrouver cette énergie qu'on perd.
00:19:27 En tout cas, c'est ce que disent les chamans. L'énergie, on peut la puiser dans la nature.
00:19:33 Ça s'assure.
00:19:35 Ça s'appelle la sylvothérapie aussi.
00:19:37 Oui, bien sûr, allez-y. Si vous en avez envie, en plus, c'est peut-être ce qu'il faut faire tout de suite.
00:19:41 Si nous avons deux minutes, j'aurais juste envie de vous poser une question.
00:19:45 A quoi ça sert la mitochondrie ?
00:19:47 On a encore 1h40, mais là on va faire une petite pause et vous poserez la question à Sandra après.
00:20:02 Avec Michel Oudoul, nous avons du cœur et nous vous invitons à venir parler de votre cœur au 0826 300 300.
00:20:09 C'est Sandra qui est avec nous et je crois que Michel Oudoul voudrait vous poser une question.
00:20:15 On vous a expliqué un peu le rôle de la mitochondrie. Qu'est-ce qu'on vous a dit par rapport à ça ?
00:20:22 Que la mitochondrie, c'était la partie de la cellule qui était chargée de fabriquer l'énergie pour alimenter tous les organes.
00:20:34 Et où est-ce qu'elle se situe ?
00:20:36 Au cœur de la cellule.
00:20:38 Vous l'avez dit.
00:20:40 Au cœur.
00:20:42 Ça vous parle ?
00:20:45 Oui.
00:20:47 Renourissez votre cœur, laissez-lui le droit d'exister.
00:20:53 Il a souffert, il a peut-être été un petit peu tiraillé.
00:20:56 Il est existant et il a besoin d'exister, de pouvoir s'exprimer.
00:21:00 Dans ce que vous disiez avec le fait de retourner, de recontacter à la nature, là vous reconstituez votre territoire, votre espace extérieur.
00:21:08 Et c'est quelque chose de très très important.
00:21:10 A l'intérieur de ça, il faut vous interroger sur la place que vous vous laissez.
00:21:14 A l'intérieur, oui.
00:21:17 Et des personnes peut-être que je laisse rentrer ou pas dans mon cœur.
00:21:21 Je ne sais pas.
00:21:23 Là je ne m'en mêlerai pas, mais effectivement il est mieux d'être prudent.
00:21:26 Oui, mais peut-être que justement vous êtes un petit peu...
00:21:31 Trop dur.
00:21:33 Oui, trop dur avec vous-même, ça s'assure.
00:21:35 Mais peut-être aussi trop dur par peur de ressouffrir avec votre entourage.
00:21:40 Peut-être qu'il faut laisser un peu plus, retrouver des personnes avec qui vous pouvez être bien.
00:21:46 Dans des échanges de l'ordre de l'affect aussi.
00:21:50 Oui, j'étais ce week-end avec une amie dans un coin qu'on a partagé.
00:21:54 Il y avait peut-être 10 ans qu'on n'était pas allés là-bas.
00:21:58 Oui, à toutes les deux. On en reparle encore. On en parlait hier soir encore.
00:22:02 Ça, ça nourrit le cœur de la cellule.
00:22:05 D'accord, je vois, je vois. Ça me parle beaucoup.
00:22:10 Tant mieux, vous aurez eu raison d'appeler, puisque vous avez maintenant un petit peu plus d'éléments.
00:22:18 Je vous remercie infiniment.
00:22:20 Merci à vous.
00:22:21 Merci Sandra.
00:22:22 Alors, notre sexy news, c'est Swazik Belin qui va nous parler des coups de cœur avant l'été.
00:22:27 Et pourquoi pas pendant l'été.
00:22:29 Oui, c'est logique.
00:22:30 Pourquoi pas pendant l'été.
00:22:32 Pour cette dernière chronique de la saison qui s'intéresse au cœur,
00:22:35 je vais vous faire part de trois coups de cœur à mettre dans vos bagages de vacances,
00:22:39 parce que c'est mieux quand ça palpite un peu dans notre petit coffre intérieur.
00:22:42 Et finalement, peu importe comment ça palpite, à deux, à trois, en couple libre, en solo, en communauté,
00:22:46 peu importe ce qui fait que notre petit cœur s'emballe, l'essentiel étant qu'il s'affole.
00:22:50 Enfin, justement, par moment, pour nous faire sentir encore vivant.
00:22:54 Oublions donc le confort de l'encéphalogramme plat et réjouissons-nous de tous les boum-boum à venir.
00:22:59 Premier boum-boum, c'est la thématique du jour, de parler de notre petit cœur.
00:23:03 Moi, je me suis intéressée à mes coups de cœur,
00:23:05 que je vous propose d'embarquer avec vous dans vos bagages pour vos vacances.
00:23:08 Premier boum-boum, un livre signé Adeline Diodonné, qui s'appelle « Reste » aux éditions L'Iclunoclaste.
00:23:14 Il est ici question d'une romance, mais quelque peu particulière.
00:23:17 La narratrice se réveille dans son chalet de vacances, qu'elle partage avec son amant.
00:23:21 Mais celui-ci n'est pas de ses côtés.
00:23:23 Souvent, le matin tôt, il profite de la fraîcheur printanière
00:23:26 pour faire quelques bras dans le lac qui jouxte leur nid d'amour.
00:23:29 Un espace qui leur est essentiel à tous les deux, puisqu'ils sont un couple illégitime.
00:23:33 M est marié, il ne compte pas quitter sa femme et S s'en accommode.
00:23:37 Et ce matin-là, S, qui savoure tous les moments de leur évasion coquine,
00:23:40 le cherche à travers la fenêtre qu'il donne sur le lac.
00:23:42 Elle aimerait le voir nager, parce qu'elle aime le voir nager.
00:23:44 Mais il n'y a qu'un corps qui flotte à la surface.
00:23:47 M est mort.
00:23:48 Elle aurait pu appeler le SAMU, les pompiers, sa femme, mais elle n'en fait rien.
00:23:52 Elle veut voler à la mort encore quelques moments,
00:23:54 en embarquant le corps de son amant dans un road trip funèbre et paradoxalement romantique.
00:23:59 Elle questionne à travers cette aventure...
00:24:01 C'est une belle histoire d'amour, soit dit que...
00:24:03 Jusqu'à la mort, même après la mort.
00:24:05 Elle questionne donc, à travers cette aventure,
00:24:08 le couple, ce qui la porte, la dépendance qui s'installe entre deux êtres,
00:24:12 l'amour et l'amitié, le glissement qui s'opère, la quête de la confiance en soi,
00:24:16 ce que l'autre répare en nous, ce qui l'ajuste en nous,
00:24:19 là où l'autre n'a pas de prise, les triangles amoureux, le besoin de liberté.
00:24:22 Ce roman est bluffant, il nous embarque dans les viscères du sentiment amoureux
00:24:25 et même si il est question de cadavre, on s'y sent bien au chaud.
00:24:29 Deuxième boum boum, c'est un objet artisanal, esthétique et symbolique.
00:24:33 J'aime beaucoup cet objet et je fais partie de ces gens qui aiment les symboles,
00:24:36 parce qu'autour d'un symbole, il y a la notion de jeu.
00:24:39 Alors, embarquez avec vous, offrez-le à votre entourage, à votre amant, votre amoureux.
00:24:43 C'est un ex-voto mexicain et là je pense que vous voyez certainement de quoi je parle.
00:24:47 Ce sont des cœurs, souvent aux formes accentuées,
00:24:50 très colorés, entourés de flammes, de brillants, de miroirs, c'est clinquant, c'est très coloré.
00:24:54 Et on l'accroche dans son intérieur pour porter chance et bonheur.
00:24:57 Il est en lien avec la religion, bien évidemment, c'est mexicain,
00:25:00 avec la beauté de l'âme, qui est à l'image de celle de notre cœur,
00:25:03 qui se doit d'être pure et ouverte aux rencontres.
00:25:05 Alors, où trouver ces petits objets ?
00:25:07 Alors, à part si votre destination estival est le Mexique,
00:25:10 de nombreux sites les vendent.
00:25:12 Je donne un exemple, Casa Frida, SOS Amor Paris, Tiendras, Esquipulas.
00:25:17 Troisième boum-boum, pour chatouiller vos oreilles délicates sur la plage cet été,
00:25:22 dans votre voiture direction les vacances, le podcast de la fabuleuse Rosa Bernstein.
00:25:27 Alors Rosa, c'est une comédienne, une stand-upuse,
00:25:30 elle y parle de sexe, mais pas que.
00:25:32 Elle y parle d'elle, de son rapport à l'amour, de ses origines, d'engagement politique,
00:25:36 lorsque l'on devient un personnage public, de ce qu'est être une femme,
00:25:39 dans un milieu l'humour majoritairement masculin.
00:25:41 Et dans ce podcast, qui s'intitule "Les mecs que je veux ken",
00:25:44 en verlant les mecs que je veux niquer,
00:25:46 elle invite des hommes, mais pas que, des femmes aussi,
00:25:49 pour échanger ce qui est important dans leur vie.
00:25:51 Au programme cet été, une rediffusion des premiers épisodes enregistrés il y a 4 ans,
00:25:55 l'occasion de la redécouvrir ou de la découvrir.
00:25:58 Et puis si vous y prenez goût, sachez qu'elle a aussi lancé une émission
00:26:00 qui s'appelle "L'un dans l'autre",
00:26:02 où, accompagnés d'une personnalité,
00:26:04 ils vont ensemble décrypter un film pornographique
00:26:07 avec toutes les questions qui peuvent se poser autour de ce film.
00:26:09 Une manière de désacraliser le genre du film pour adultes,
00:26:12 et au lieu de le bannir, d'essayer d'y déceler les limites,
00:26:15 d'apprendre à regarder avec un regard critique,
00:26:18 essentiel pour une jeune génération accro aux tubes.
00:26:21 Sur ce donc, de belles vacances à vous tous,
00:26:24 et on se retrouve à la rentrée.
00:26:25 D'ici là, laissez votre cœur s'aérer un peu,
00:26:27 et faire boum boum s'il le souhaite, on lâche le contrôle.
00:26:30 - Oui, mais c'est joli ce boum boum finalement,
00:26:33 moi j'aime bien, c'est un peu enfantin,
00:26:37 mais il y a un côté un peu naïf, mais ça me ressemble.
00:26:39 - Mais absolument.
00:26:40 - Mais le cœur est naïf parce que justement, il est aimant,
00:26:43 donc je ne crois pas qu'on puisse vraiment aimer
00:26:46 s'il n'y a pas de l'innocence et de la naïveté.
00:26:49 C'est quelque chose qui est consubstantiel à l'amour véritable,
00:26:53 sinon ce n'est plus de l'amour, c'est de la réflexion ou du calcul.
00:26:56 - C'est ça.
00:26:57 Mais aimer, c'est croire que c'est possible aussi.
00:27:00 - Oui, bien sûr.
00:27:01 - Accepter le lâcher prise.
00:27:03 - Boum boum.
00:27:04 - Boum boum.
00:27:05 - On fait tous boum boum.
00:27:06 - Boum boum.
00:27:07 - Mon cœur fait boum.
00:27:08 - Oui, c'est la fameuse chanson de Charles Trenet évidemment,
00:27:11 qui avait un petit côté naïf d'ailleurs dans ses chansons.
00:27:14 - Ah mais qui était solaire, qui était totalement solaire.
00:27:16 - Oui, absolument.
00:27:17 - Qui est le père fondateur de la chanson française.
00:27:20 C'est une vraie référence, oui.
00:27:23 - Eh bien merci.
00:27:25 - Voilà, je vous en prie.
00:27:27 Et on va faire boum boum tout l'été, grâce à vous.
00:27:29 Bonjour Mohamed.
00:27:30 - Oui, bonjour.
00:27:32 - Bonjour.
00:27:33 Merci de témoigner aussi de votre cœur.
00:27:35 Il fait boum boum, Mohamed ?
00:27:37 - Eh bien, pas en ce moment.
00:27:39 - En ce moment.
00:27:40 - En ce moment, c'est un peu la colère générale, quoi.
00:27:44 Depuis la période Covid jusqu'à maintenant, c'est une grande colère.
00:27:48 Alors, je salue vos auditeurs, je salue votre invité.
00:27:53 Et vous, Brigitte Lahaye.
00:27:56 Alors, je voulais parler d'un témoignage.
00:28:00 J'ai une amie, son père est décédé, c'est des personnes âgées.
00:28:04 Son père est décédé.
00:28:07 Et quelques mois après, sa mère est morte de chagrin.
00:28:12 Dans l'autopsie, c'était fission du cœur.
00:28:16 - Oui, c'est ça.
00:28:17 - Et du coup...
00:28:18 - Et ça, c'est très important ce que vous dites, Mohamed.
00:28:21 Parce qu'on sait que quand une personne âgée perd son compagnon ou sa compagne,
00:28:27 très souvent, peu de temps après, il ou elle va décéder.
00:28:31 Et quand vous dites en plus qu'à l'autopsie, on a vu que le cœur s'était brisé,
00:28:36 ça prouve bien qu'il y a quelque chose d'intéressant à analyser.
00:28:41 - Alors, je peux aussi vous parler d'un témoignage.
00:28:46 Mon arrière-arrière-grand-père, avant de décéder, il a creusé sa tombe.
00:28:53 Ça se passe dans l'Atlas algérien.
00:28:56 Il a creusé sa tombe.
00:28:58 - Mais parce qu'il sentait qu'il allait mourir ?
00:29:00 - Oui.
00:29:01 Il a accompagné sa mort.
00:29:03 Et mon arrière-arrière-grand-mère, elle lui a dit "Creuse au moins une tombe
00:29:10 parce que je ne survivrai pas à ton absence."
00:29:15 Vous vous rendez compte ?
00:29:17 Alors...
00:29:19 - Mais voyez, Mohamed, j'en profite pour dire que le jour où on recommencera
00:29:24 à avoir une relation à la mort plus saine et moins taboue,
00:29:29 je pense que ça ira peut-être mieux aussi.
00:29:32 - Il y a un gros problème.
00:29:34 On est en train de faire une rupture entre le culte des ancêtres,
00:29:38 qui est très important.
00:29:40 Et c'est nouveau, hein ?
00:29:42 - Oui, bien si vous voulez, dans les évolutions des sociétés qui sont les nôtres,
00:29:47 l'objet a pris la place du sujet.
00:29:51 Donc nous sommes dans des sociétés objetisées,
00:29:54 dans des sociétés consuméristes, dans des sociétés mercantiles, etc.
00:29:57 Et dans lesquelles la part du subtil et la part de ce qu'est l'humanité,
00:30:03 ou de ce qu'est l'âme, ou de ce qu'est le lien aux autres à travers ces champs-là,
00:30:08 est bien sûr de moins en moins grande.
00:30:11 Et ça, ça amène à une conscience et à un rapport à la mort
00:30:14 qui est un rapport qui est complètement perverti.
00:30:17 Il y a un film qui montrait très bien comment les sociétés traditionnelles, justement,
00:30:21 étaient un peu dans l'idée de ce que vous évoquez comme témoignage,
00:30:23 qui s'appelle "Little Big Man" avec The Sin of Man.
00:30:25 - C'est magnifique.
00:30:26 - Et qui montre vraiment combien, à un moment donné, bien sûr,
00:30:29 quand le moment et l'échéance est arrivé,
00:30:32 eh bien, on l'accueille, on l'accepte,
00:30:34 et c'est peut-être ce qui permet qu'elle se passe,
00:30:38 on va dire moins mal qu'elle ne se passerait sinon.
00:30:41 - On le voit chez les animaux, on le voit par exemple chez les éléphants,
00:30:44 on le voit dans beaucoup d'espèces animales,
00:30:47 quand le patriarche sent qu'il va mourir, il s'éloigne du troupeau.
00:30:52 - Oui, c'est-à-dire...
00:30:56 - C'est-à-dire qu'il faut accepter que c'est les conséquences de la vie,
00:31:01 et qu'on n'y peut rien.
00:31:02 Du moment qu'on n'y peut rien, on lâche prise,
00:31:05 et c'est la suite de la vie, quoi.
00:31:08 - C'est-à-dire qu'il faut comprendre que la mort,
00:31:10 ce n'est pas l'inverse de la vie, c'est l'inverse de la naissance.
00:31:13 - Oui.
00:31:14 - Ce n'est pas tout à fait...
00:31:15 - Oui.
00:31:16 - Oui, c'est bien de pouvoir dire les choses avec sagesse, Mohamed.
00:31:23 Alors peut-être...
00:31:24 Excusez-moi, allez-y, et puis après je pose une question à Michel.
00:31:27 - Non, non, non, je vous en prie.
00:31:28 - Non, non, allez-y, allez-y, Mohamed. Je vous en prie.
00:31:30 - Alors, moi, personnellement, je peux vous dire que je fais partie de ces gens-là.
00:31:37 C'est-à-dire que je peux mourir de chagrin d'amour,
00:31:40 et j'ai failli, il y a une dizaine d'années,
00:31:43 j'ai failli mourir d'un chagrin d'amour.
00:31:47 J'ai vécu ça comme un abandon, et voilà, quoi.
00:31:53 Ça, je le sais.
00:31:54 Et d'autant plus que les Égyptiens anciens,
00:31:59 ils disaient que le siège de l'intelligence, c'est le cœur.
00:32:02 Et moi, dans ma vie, les gens les plus intéressants,
00:32:07 c'est les gens qui avaient l'intelligence de cœur.
00:32:13 Et souvent, on essaye de dissocier ce qui se passe dans la tête,
00:32:19 et le corps, il est à part, vous voyez, alors que c'est faux, c'est un tout.
00:32:24 - Vous savez, ces gens qui, justement, ne laissent pas leur cœur s'exprimer,
00:32:29 ils dégagent une certaine froideur, et on...
00:32:34 - Oui, on est dans le calcul cortical du cortex, et voilà.
00:32:36 - Oui, il n'y a plus de spontanéité, il n'y a plus rien, quoi.
00:32:39 - Voilà. On peut tout à fait mettre en lien votre témoignage avec le témoignage précédent,
00:32:43 c'est-à-dire qu'il y a cette importance du cœur,
00:32:45 et donc, lorsque quelqu'un, on perd un être cher, le cœur organe peut être touché,
00:32:50 mais il peut y avoir aussi une autre manière avec laquelle l'individu va être touché,
00:32:53 c'est dans le cœur cellulaire, tel qu'il a été évoqué tout à l'heure.
00:32:57 Et parfois, quand, chez des personnes âgées, l'un des deux s'en va,
00:33:01 l'autre, parfois, ne lui survit pas longtemps,
00:33:03 soit parce que c'est le cœur organe qui lâche,
00:33:06 soit parce que la personne, entre guillemets, on dit qu'elle se laisse mourir ou qu'elle se laisse aller.
00:33:10 Et en fait, c'est le cœur de la cellule, la mitochondrie, qui ferme la porte et qui ne fait plus son travail,
00:33:14 et donc, petit à petit, l'organisme se dévitalise.
00:33:18 Et c'est une des deux manières avec lesquelles on peut signer
00:33:23 à la fois combien la vie ou la conscience qu'on a de la vie sans l'être aimé
00:33:29 ne représente plus rien pour nous, et on a décidé de quitter la scène de théâtre.
00:33:33 - Il y a des adolescents qui se suicident.
00:33:36 - Oui, alors ça c'est encore un autre problème,
00:33:39 parce qu'actuellement, il y a beaucoup d'adolescents qui ne vont pas bien,
00:33:42 et c'est vrai que les taux de suicide chez les adolescents sont en nette augmentation,
00:33:45 et ça c'est quelque chose qui est quand même très révélateur.
00:33:48 - Et la désespérance. - Oui, ça.
00:33:49 Mais la question que, justement, je voulais poser à Michel Odule, Mohamed,
00:33:53 c'est qu'est-ce qu'on peut faire, nous, quand on a quelqu'un de proche,
00:33:58 quelqu'un qu'on aime, qui justement vient de perdre un être cher,
00:34:02 ou a un gros chagrin d'amour, qu'est-ce qu'on peut faire, nous, pour l'aider, justement ?
00:34:08 - De lui donner le droit de s'en aller.
00:34:10 - Oui, mais d'accord, mais s'il est très très malheureux, qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:34:13 On ne va pas dire à celui qui vient de perdre son mari ou sa femme,
00:34:16 "Allez, laisse-toi aller."
00:34:18 - Non, mais la première des choses que nous ne savons plus faire dans nos sociétés,
00:34:23 c'est d'accueillir la souffrance et la tristesse.
00:34:26 - D'accord. - Ça, c'est la première chose.
00:34:28 Et donc, on se retient, on ne veut pas pleurer devant la personne,
00:34:31 parce qu'on pense que déjà elle souffre, etc.
00:34:33 C'est l'inverse. C'est-à-dire que si nous, on s'autorise le droit à exprimer la souffrance
00:34:37 et à l'accueillir comme tel, on permet à la personne concernée,
00:34:40 elle-même aussi, de la reconnaître et de l'accueillir comme tel.
00:34:42 - Bien sûr, bien sûr. - Ça, c'est la première des choses.
00:34:44 Et puis ensuite, je crois que si la personne est un proche,
00:34:47 il n'y a pas 150 manières d'accompagner la personne, il n'y en a qu'une, c'est parler.
00:34:51 - On ouvre ses bras. - Voilà. C'est parler avec elle, c'est être là, être présent,
00:34:56 entendre ce qu'elle a à dire, écouter ce qu'elle a à dire.
00:34:59 C'est absolument incroyable.
00:35:01 Et quand on est confronté à des personnes qui sont en fin de vie,
00:35:03 vous savez, souvent, le problème qu'il y a,
00:35:06 ce sont souvent des témoignages qui ont été donnés par des gens
00:35:09 qui sont revenus de mort clinique à des moments donnés.
00:35:11 Ils disent "je suis revenu parce que je sentais la souffrance de ceux qui restent".
00:35:15 Ceux qui sont là au moment où ils doivent partir,
00:35:18 si on veut qu'ils puissent partir tranquillement, il faut leur permettre cela.
00:35:21 Il faut leur donner le droit.
00:35:23 Il faut leur exprimer la souffrance qui est la nôtre à envisager qu'ils partent.
00:35:27 Mais il faut leur donner cette permission et ce droit.
00:35:30 Et c'est absolument troublant, bluffant et émotionnellement tresquouant.
00:35:36 Moi, je l'ai vécu personnellement avec mon père.
00:35:39 C'est un moment qui est absolument, j'allais dire monstrueux,
00:35:47 mais dans tous les sens du terme, et notamment le sens positif,
00:35:50 c'est-à-dire absolument fabuleux et extraordinaire,
00:35:52 qui est celui où on va partager un moment de conscience de vie
00:35:56 dans lequel il y a l'expression d'un amour inconditionnel
00:36:01 à un point tel qu'on permet à l'autre parce qu'on l'aime qu'il parte.
00:36:05 Et ça, c'est vraiment...
00:36:07 Les personnes qui sont en fragilité, qui sont en fin de vie,
00:36:10 qui ne sont pas bien, etc., ils ont besoin de cela.
00:36:13 Et ce qui est aussi étonnant, c'est que parfois,
00:36:15 quand autour de soi, on a des personnes qui sont dans des phases
00:36:18 un peu intermédiaires entre les deux,
00:36:20 de sentir et de savoir qu'on n'essaiera pas de les retenir et tout,
00:36:24 ça les tranquillise et ça les rassure,
00:36:26 et ça leur permet de continuer le parcours pendant un petit moment.
00:36:29 Oui, souvent, quand on devient une charge pour sa famille,
00:36:36 on veut faire...
00:36:39 On s'abandonne, on n'a plus la force après.
00:36:43 Vous voyez ?
00:36:45 Pendant le Covid, on interdisait les gens d'aller voir leur...
00:36:50 Il y a eu une inversion extraordinaire pendant le Covid,
00:36:54 c'est-à-dire qu'on a inversé les choses.
00:36:57 C'était les enfants qui devaient protéger les anciens.
00:37:03 Ça, c'est inadmissible.
00:37:04 C'est du jamais vu.
00:37:05 Dans l'histoire de l'humanité, ça ne s'est jamais vu.
00:37:08 Et on n'a pas demandé aux personnes âgées ce qu'elles ont pensé.
00:37:11 Parce que les personnes âgées,
00:37:13 ils s'accéléraient leur vie pour leurs enfants, leurs petits-enfants.
00:37:19 Ils se privent de beaucoup de choses pour laisser un héritage,
00:37:22 pour laisser quelque chose.
00:37:23 Ils veulent partir sereinement.
00:37:25 Et là, on a demandé aux enfants, qui ne risquaient rien,
00:37:28 de protéger les anciens.
00:37:30 Mohamed, quand André Comte-Svendville, le philosophe,
00:37:33 a dit que c'était ridicule de protéger les vieux
00:37:36 et de...
00:37:38 Enfin, de...
00:37:40 Pour pénaliser les jeunes,
00:37:42 il s'est fait insulter de toutes parts.
00:37:45 Donc, on voit bien que, quelque part,
00:37:48 c'est aussi notre société qui est un peu déréglée, là.
00:37:51 Oui, oui. Ah ben, elle est bien déréglée.
00:37:53 Oui, mais là, vous savez,
00:37:55 et ça, je suis tout à fait d'accord,
00:37:57 je vous parlais tout à l'heure du fait que, dans nos sociétés,
00:37:59 l'objet a dépassé de valeur le sujet.
00:38:01 Et que donc, ça permet de comprendre un certain nombre de choses
00:38:04 et de la manière dont nos sociétés répondent.
00:38:06 Après, j'ai plutôt tendance, moi, à penser que,
00:38:09 justement, la chance d'avoir la conscience de ça,
00:38:11 c'est de faire qu'au moins chacun à son niveau.
00:38:13 Nous. Nous, que nous, nous réalimentions nos cœurs,
00:38:16 nous réouvrions nos cœurs,
00:38:18 et que nous soyons capables, nous, de partager cela
00:38:21 avec ceux qui sont autour de nous et avec nos proches.
00:38:23 Parce qu'il y a suffisamment de gens qui ont ces besoins
00:38:26 et...
00:38:28 et qui sont là.
00:38:29 Et je pense que les sociétés,
00:38:31 elles sont aussi le résultat de ce que nous sommes, à un moment donné.
00:38:33 Notre responsabilité, nous, aujourd'hui,
00:38:36 puisque, justement, nous avons en plus l'expérience de cette crise
00:38:38 qui a été vécue, et avec tous les dégâts qui ont...
00:38:41 qui ont existé...
00:38:43 - Qu'on paye aujourd'hui.
00:38:44 - Voilà.
00:38:45 Et bien, de...
00:38:46 parce que nous avons la conscience de ça,
00:38:48 de transmettre, de communiquer, de parler,
00:38:51 d'expliquer aux gens, d'expliquer aux enfants,
00:38:53 à ceux qui sont autour.
00:38:55 Et puis, d'expliquer.
00:38:57 Et nous-mêmes, de nous comporter comme tels.
00:38:59 C'est-à-dire, effectivement, je pense que l'image que vous disiez tout à l'heure, Brigitte,
00:39:02 est la plus juste.
00:39:04 C'est-à-dire que dans le nom verbal, il y a un geste qui est majeur pour ça,
00:39:06 c'est ouvrir les bras.
00:39:08 - Et puis, peut-être, pour donner une explication comme ça, rationnelle,
00:39:11 pour tous ceux qui aiment quand même un peu de rationnel,
00:39:13 peut-être que les vieux votent mieux que les jeunes, et plus ?
00:39:16 - Ah !
00:39:17 - Mais bon, ça c'est bon, ça c'est juste une idée, comme ça, de courant.
00:39:20 - Oui.
00:39:23 Je peux rajouter quelque chose ?
00:39:25 - Oui, bien sûr, allez-y.
00:39:27 - Euh...
00:39:29 - Oui ?
00:39:31 - Les gens qui sont athées,
00:39:33 leur destination, c'est de finir dans l'estomac d'un ver de terre.
00:39:37 Alors que le croyant, la croyance d'une vie éternelle,
00:39:42 est plus confortant avec l'existence d'un être,
00:39:49 et il peut aborder la chose différemment.
00:39:52 Vous voyez ?
00:39:54 C'est-à-dire, les croyants vivent mieux ce passage que les non-croyants.
00:39:59 - C'est-à-dire que, oui, ça dépend de ce qu'on appelle un croyant ou un non-croyant,
00:40:04 mais en tout cas, ceux qui ont une conscience plus ouverte ou éveillée...
00:40:08 À nouveau, on revient sur ce que j'évoquais entre l'objet et le sujet.
00:40:12 Ceux qui sont dans la conscience de l'objet,
00:40:15 ils vont se préoccuper du corps,
00:40:17 et donc le corps, lui, effectivement, il va finir dans un ver de terre.
00:40:20 Et ceux qui sont plus dans le sujet,
00:40:22 ils vont se préoccuper de l'âme, ils vont se préoccuper du cœur,
00:40:24 et ceux-là, bien entendu, ils ont ce qui s'appelle une espérance.
00:40:27 On évoquait tout à l'heure la question des jeunes aujourd'hui,
00:40:30 bien sûr que le futur est difficile pour eux,
00:40:32 parce qu'ils n'ont plus cette vision-là, on ne leur propose plus,
00:40:35 la société ne construit plus ça.
00:40:37 Et donc, ça génère non plus de l'espérance, mais de la désespérance.
00:40:40 Et c'est là où est peut-être une des clés pour les générations futures,
00:40:44 c'est apprendre à reconquérir cette part du subtil et du non-visible,
00:40:47 qui est en fait ce qui anime les êtres humains, tous quels qu'ils soient.
00:40:51 - Absolument. Après, on met le nom qu'on veut sur la religion, sur le sacré, qu'importe.
00:40:55 - La religion, la spiritualité, le sacré...
00:40:58 - On en a besoin, et le jour où on perd ça, évidemment que c'est embêtant.
00:41:03 - On perd son âme. - Oui, on perd son âme, absolument.
00:41:05 Donc, on est d'accord là-dessus, Mohamed.
00:41:07 Merci. - Merci.
00:41:09 - Merci de votre témoignage, en tout cas. Merci beaucoup.
00:41:11 On continue avec Fatia, qui est avec nous. Bonjour, Fatia.
00:41:15 - Bonjour, Ouïd, bonjour, Michel. - Bonjour.
00:41:18 - Je suis passée il n'y a pas très longtemps à l'antenne,
00:41:23 mais pour vous parler de mon cœur, en fait,
00:41:27 parce que je ne ressentais plus les battements de mon cœur.
00:41:30 - C'était embêtant. - Oui, c'était embêtant.
00:41:33 Même en étant en vie, des fois, moi, j'avais ressenti que je ne le sentais plus,
00:41:39 mais mon poids, mon rythme, pas mon rythme cardiaque,
00:41:44 mais oui, mon cœur battre, en fait.
00:41:47 Et en fait, Michel m'avait conseillé d'écrire une lettre à mon beau-frère et à mon beau-père,
00:41:53 deux personnes que j'ai perdues en trois ans,
00:41:57 et les choses que j'ai faites, où ça m'a soulagée, du coup, ça m'a apaisée.
00:42:02 Ça m'a apaisée, et puis, du coup, je me dis, mais en fait, on a...
00:42:08 Là, maintenant, ça fait un moment que je travaille sur moi,
00:42:11 j'avance dans moi-même, dans ma personne, dans ce que je suis tous les jours,
00:42:17 et je m'aperçois qu'en fait, on n'aime plus les gens,
00:42:21 on n'aime plus la famille ou les amis de la même manière qu'avant, en fait.
00:42:28 Enfin, pour moi, je trouve.
00:42:30 Et je m'aperçois que j'ai un peu le cœur fissuré, en fait,
00:42:34 quand je vois que je ne suis plus en accord avec,
00:42:38 soit une amie de longue date, ou une personne de ma famille, ou même mes enfants,
00:42:43 mais par contre, quelqu'un que je vais découvrir,
00:42:45 que je vais rencontrer dans la rue, ou dans le bus, ou quoi,
00:42:49 mais en fait, je vais lui ouvrir mon cœur, je...
00:42:53 Je trouve ça touchant.
00:42:56 - Oui, enfin, il faudrait voir si vous avez mis toute votre famille dans le même sac,
00:43:01 et peut-être que vous avez fermé votre cœur à des personnes qui, pourtant,
00:43:05 sont des personnes aimables, ou si, en effet, vous avez une famille totalement toxique,
00:43:10 et qu'à ce moment-là, oui, il était temps de partir,
00:43:14 et d'ouvrir votre cœur ailleurs.
00:43:17 - Mais je ne sais pas comment, en fait.
00:43:20 Du coup, je m'écoute, et il y a des fois où je n'ai pas envie de faire des choses,
00:43:24 et là, du coup, je pars avec mon cœur, en fait.
00:43:26 Je ne vais plus dire "bon, mais il faut que je fasse des choses,
00:43:30 ou que j'aille à une réunion familiale, ou voir des amis..."
00:43:33 Mais c'est vrai que là, c'est plus mon cœur qui parle,
00:43:37 et je trouve ça très...
00:43:39 - Si vous avez l'impression qu'en écoutant votre cœur, ça va mieux,
00:43:44 c'est qu'il faut continuer à l'écouter, et c'est que, de toute façon,
00:43:48 écouter son cœur, quelque part, c'est écouter ses émotions,
00:43:51 écouter ce qu'on ressent, et c'est forcément positif.
00:43:54 - C'est forcément positif, à condition qu'on ne se laisse pas déborder par ça,
00:43:59 c'est-à-dire qu'il y a une nécessité aussi à réguler le rapport que nous avons à notre cœur.
00:44:02 - Oui.
00:44:04 - Le premier niveau de réponse qu'il y a par rapport à ce que vous dites,
00:44:08 c'est d'abord de savoir que ce qui ouvre le cœur,
00:44:10 et physiquement et émotionnellement parlant,
00:44:13 c'est le ressenti de l'inconditionnalité de l'amour que l'on a vers les autres,
00:44:20 ou que les autres peuvent avoir à notre égard.
00:44:22 Ce que vous évoquez par rapport à votre paysage familier,
00:44:25 est sans doute la signature qu'il y a un passif,
00:44:28 et qu'il y a des choses qui sont restées en travers,
00:44:30 et qui n'ont pas été réglées, et sur lesquelles il y a peut-être des structures qui sont à pacifier,
00:44:34 et qui sont souvent des choses qui se construisent sur des attitudes et comportements à des moments donnés,
00:44:39 mais qui n'ont pas concerné des zones racinelles beaucoup plus profondes.
00:44:46 Alors que quand vous ouvrez votre cœur à un inconnu ou à quelqu'un qui est dans le bus,
00:44:52 il peut y avoir des rencontres merveilleuses,
00:44:55 mais il peut y avoir aussi certains risques à se mettre en péril par rapport à ça.
00:45:01 Et donc l'émotion a besoin d'être régulée, d'être comprise.
00:45:04 Quel est l'enjeu ? Qu'est-ce que je mets dans cette relation ?
00:45:08 Vous allez nous répondre après les infos, Fathia, sur ce que vous propose Michel Oudoul.
00:45:13 Petite devinette aussi avant les infos,
00:45:15 pourquoi les pervers narcissiques sont comme les trottinettes ?
00:45:19 Vous pourrez nous répondre après les infos, Michel Oudoul.
00:45:22 14h16, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:45:27 Avec Michel Oudoul, nous parlons de notre cœur que nous avons tous.
00:45:32 Et il bat, il bat, il bat pas toujours comme on voudrait, mais c'est sûr qu'il bat, n'est-ce pas, Fathia ?
00:45:38 Vous allez pouvoir répondre à Michel Oudoul quand il aura donné la réponse à ma devinette.
00:45:42 Pourquoi les pervers narcissiques, c'est comme les trottinettes ?
00:45:46 Strictement, aucune idée, Brigitte.
00:45:48 Franchement, les trottinettes comme les pervers, ça ne respecte rien,
00:45:53 ça t'engueule même quand ils ont tort, et ça peut même t'écraser.
00:45:58 Vous êtes bien d'accord ?
00:45:59 D'accord.
00:46:00 C'est pareil ?
00:46:01 Oui, c'est assez clair comme définition.
00:46:02 On est d'accord.
00:46:03 Alors, Fathia, qu'est-ce que vous diriez à...
00:46:07 2 minutes, 2 minutes, 2 minutes.
00:46:09 Euh...
00:46:10 (rires)
00:46:13 Je... j'ai pas tout compris en fait, excusez-moi, j'ai...
00:46:17 Vous n'êtes plus avec nous.
00:46:18 J'ai pas bien capté, et...
00:46:20 Je peux vous redire, si vous voulez, très globalement,
00:46:22 je disais que dans ce qui était la question du cœur,
00:46:25 et ce qui était le vecteur qui ouvrait véritablement le cœur,
00:46:28 c'était l'inconditionnalité de l'amour, et de l'humour aussi, bien sûr,
00:46:33 mais de l'amour que l'on avait vis-à-vis des autres,
00:46:36 ou que l'on ressentait vis-à-vis d'eux.
00:46:38 Cette inconditionnalité, c'est elle qui nous permet d'accepter parfois des choses
00:46:43 qui ne nous satisfont pas, qui ne conviennent pas,
00:46:45 mais qui...
00:46:47 parce qu'elles ont été faites ou réalisées par des gens que l'on aime profondément,
00:46:52 on ne leur laisse pas une importance plus grande que ce qui est...
00:46:56 Manifestement, il y a de la difficulté dans votre environnement familial
00:47:01 par rapport à un bagage, un passé, un vécu,
00:47:03 sur lequel il y a sans doute des choses qui sont à régler,
00:47:05 des comptes à apurer,
00:47:06 et donc, bien sûr que ça c'est à gérer,
00:47:09 parce qu'il y a quand même des racines dans les structures fondamentales
00:47:13 qui sont bien au-delà de certains comportements qui ne nous ont pas satisfaits
00:47:17 et sur lesquels on peut se reposer de façon inconditionnelle,
00:47:21 alors qu'il y a une vraie nécessité à quand même être vigilant et prudent
00:47:25 par rapport à ce qui est l'inconditionnalité et l'ouverture du cœur
00:47:29 vis-à-vis de perches de gens qu'on ne connaît pas et qu'on rencontre comme ça,
00:47:32 parce que les rencontres peuvent parfois être magnifiques,
00:47:34 comme elles peuvent parfois être risquées, dangereuses, troublantes.
00:47:39 Et tout ça, ça passe par le fait qu'effectivement, on prend conscience des émotions qui sont les nôtres
00:47:45 et on se donne petit à petit les outils, les moyens qui nous permettent de les gérer,
00:47:48 qui nous permettent de les réguler.
00:47:51 - Mais c'est exactement ça en fait.
00:47:54 Moi je fais un travail sur moi,
00:47:59 effectivement pour régler certains...
00:48:03 pas dire des problèmes, mais certaines choses en fait,
00:48:07 que des bagages...
00:48:09 - Certains passifs, voilà.
00:48:11 - Voilà, exactement.
00:48:12 Ce que je dis, c'est que j'ai une armoire dans le corps,
00:48:14 et en fait il y a des tiroirs qui s'ouvrent des fois,
00:48:16 et en fait on est obligé de régler ça pour pas transmettre aux enfants par la suite.
00:48:22 Et c'est vrai que c'est tous les jours ou assez souvent qu'on a besoin de répondre à cette problématique.
00:48:31 Mais voyez, aujourd'hui je vous parle de ma famille de l'amour du cœur.
00:48:35 Mon père m'appelle deux fois pendant qu'on était à l'antenne,
00:48:39 chose qu'il ne fait très rarement.
00:48:42 - Mais parce que l'amour ça nourrit des dimensions et des sphères subtiles,
00:48:48 assez troublantes parfois.
00:48:51 - Oui, tout à fait.
00:48:53 - Peut-être qu'il écoute l'émission, tout simplement ?
00:48:55 - Oui, il peut y avoir ça.
00:48:56 - Certainement, j'espère.
00:48:57 - Mais vous n'imaginez pas le nombre de fois où,
00:49:00 parce que vous pensez très fortement à quelqu'un qui vous est cher,
00:49:04 le hasard fait que le téléphone sonne et c'est cette personne que vous appelez.
00:49:08 Et qui dit "tiens, je pensais à toi".
00:49:10 Il faut comprendre qu'à travers les champs qui sont les plus subtils de l'être humain,
00:49:16 les champs de la psychologie la plus subtile, la plus élaborée,
00:49:20 qui sont en lien avec le niveau conscient où nous sommes en train de parler,
00:49:23 qui sont en lien avec les émotions,
00:49:25 et bien ça nourrit quelque chose que Jung avait appelé l'inconscient collectif.
00:49:29 Et que la manière avec laquelle nous nous pensons,
00:49:32 et la manière avec laquelle nous pensons le monde et les autres,
00:49:35 bien sûr que ça envoie des messages et des signaux,
00:49:37 qui même s'ils ne sont pas nommés ou dits consciemment,
00:49:40 - Et rationnels.
00:49:41 - Sont envoyés et touchent, et finissent par toucher la personne.
00:49:46 - Et puis je crois que ce qu'il faut dire, Fatia,
00:49:49 quelle que soit la relation difficile qu'on a avec son père ou sa mère,
00:49:55 on les a aimés en tant qu'enfants.
00:49:58 - Ah oui, bien sûr.
00:49:59 - Et de ce part là, quoi qu'il en soit, il faut l'accepter.
00:50:03 - Et puis ils nous ont donné cet essentiel qui s'appelle la vie.
00:50:05 - Exactement.
00:50:06 - Ah oui, non mais tout à fait.
00:50:08 Non mais ça je reconnais.
00:50:11 Mais maintenant, si je n'ai pas envie de faire quelque chose avec eux,
00:50:14 je l'ose de m'affirmer aussi.
00:50:16 J'ai beaucoup d'amour pour eux.
00:50:18 Oui, ils m'ont donné la vie.
00:50:20 Moi, je les ai choisis en tant que parents aussi.
00:50:23 Et donc, ce que je veux dire, c'est qu'on peut aimer quelqu'un,
00:50:26 mais on n'est pas obligé de tout accepter,
00:50:28 même s'il y a de l'amour derrière, en fait.
00:50:30 - Oui, mais ça s'appelle, si vous voulez,
00:50:32 la capacité à ne pas tomber dans ce qu'on appelle
00:50:35 la contamination entre le faire et l'être.
00:50:37 Une mère qui gronde son enfant parce qu'il a fait une bêtise,
00:50:41 ça ne veut pas dire qu'elle ne l'aime pas.
00:50:43 Ça veut dire qu'elle n'est pas d'accord avec ce qu'il a fait.
00:50:45 Ce sont deux choses différentes.
00:50:47 Et l'inconditionnalité de l'amour, c'est ce qui concerne l'être,
00:50:50 pas ce qui concerne le faire.
00:50:51 - Et d'ailleurs, c'est toujours important de dire à son enfant
00:50:53 "tu as fait une bêtise" et non pas "tu es bête".
00:50:56 - Voilà, mais tu n'es pas gentil.
00:50:57 - Ah oui, oui.
00:50:58 - Vous voyez ? Et ça, c'est quelque chose qu'on devrait apprendre
00:51:00 à tous les parents avant qu'ils soient parents.
00:51:03 Mais bon, malheureusement, l'éducation aux parents
00:51:06 n'est pas prévue pour l'instant.
00:51:09 Et pourtant, ça serait peut-être une solution.
00:51:11 - Ça serait pas mal, oui.
00:51:12 - C'est un dur métier, je crois que c'est peut-être
00:51:14 le plus dur métier.
00:51:16 - D'abord, c'est pas un métier.
00:51:17 - C'est le plus dur métier.
00:51:18 - Oui, c'est le plus dur métier.
00:51:19 - Non mais c'est pas un métier.
00:51:21 - Non, mais je veux dire, pour le comparer à quelque chose,
00:51:23 en fait, on apprend pas, on devient parent de la naissance,
00:51:27 en fait de la grossesse pour une maman, jusqu'à la fin.
00:51:30 Jusqu'à la fin, vraiment.
00:51:31 Donc du coup, c'est...
00:51:33 - Et puis, il n'y a pas deux enfants pareils.
00:51:35 - Ah ben non, pas du tout.
00:51:36 - Et on évolue aussi au fur et à mesure,
00:51:39 quand on a plusieurs enfants, etc.
00:51:41 Non, mais de toute façon, c'est pas simple.
00:51:44 Mais de toute façon, la relation humaine n'est pas simple.
00:51:47 Je pense que c'est pas simple de faire durer son couple.
00:51:51 Enfin, je veux dire, c'est pas simple.
00:51:55 Mais c'est pour ça qu'on est là, tous les jours.
00:51:57 - C'est le principe même de la vie, c'est le propos de la vie.
00:51:59 - Et qu'on vous écoute et qu'on avance ensemble.
00:52:01 Et je pense qu'on essaye, tous ensemble en tout cas, d'avancer.
00:52:05 - D'avancer, oui.
00:52:06 - Vous aussi, vous nous aidez grâce à vos témoignages et à vos réflexions.
00:52:09 - Oui, merci.
00:52:10 Merci à vous de nous donner la parole et de nous aider.
00:52:14 C'est une grande chance aussi.
00:52:18 - Et ben merci.
00:52:19 - Merci.
00:52:20 - Merci, Michel, merci.
00:52:22 - Merci.
00:52:23 - Alors, on va donner la parole à Sylvia, mais on va peut-être faire une petite pause.
00:52:28 Même si c'est un petit peu en avance, mais aujourd'hui, c'est le cœur.
00:52:31 - C'est ça.
00:52:32 - Quand le cœur se met à battre un peu, c'est plus compliqué.
00:52:37 Allez, on fait une petite pause et Sylvia, restez avec nous.
00:52:40 On vous retrouve tout de suite après.
00:52:47 - On est avec Michel Audoul et on continue à parler du cœur avec Sylvia.
00:52:51 Bonjour, Sylvia.
00:52:52 Bonjour, Sylvia.
00:52:54 Ah, on a un petit souci, on n'entend pas Sylvia, c'est pas grave.
00:52:59 On va essayer de retrouver Sylvia.
00:53:01 On va revenir justement sur le cœur.
00:53:05 Sylvia, vous êtes avec nous ?
00:53:08 - Oui, t'as ?
00:53:09 - Oui, bon, on y arrive.
00:53:10 Décidément, il y a du jour, comme ça, où le direct est plus...
00:53:13 - La technique est...
00:53:14 - Voilà.
00:53:15 - Bonjour, Brigitte.
00:53:16 - Bonjour, Michel Audoul.
00:53:17 Merci de m'accueillir et puis merci, Michel, de nous ouvrir les yeux et surtout le cœur.
00:53:23 Je trouve que quand je vous écoute et quand je lis vos livres, vraiment, vous avez un
00:53:27 don pour ouvrir l'esprit, vraiment.
00:53:29 - Mais vous allez toutes me faire battre le cœur plus vite et rougir.
00:53:33 - Moi, j'ai mon petit cœur qui bat.
00:53:35 - Alors justement, votre petit cœur, racontez-nous, qu'est-ce qu'il a ?
00:53:40 - Eh bien, en fait, ça fait un petit moment que je fais de l'attention, en fait, parce
00:53:45 que ça a été détecté quand j'avais...
00:53:48 J'ai eu mes enfants quand j'étais enceinte, en fait, et puis on a prétexté que c'est
00:53:53 parce que, en fait, j'avais un petit peu peur de la blouse blanche, ce qui n'était
00:53:57 rien du tout, en fait.
00:53:58 Et puis, en final, j'ai dû être traitée parce que pendant plusieurs mois, voire plusieurs
00:54:03 années, j'avais vraiment des montées de tensions énormes et des extra-tystoles, en
00:54:09 fait, sur le cœur.
00:54:10 Et puis, quand la première fois que je suis allée voir mon cardiologue, il m'a dit
00:54:15 « l'attention, c'est comme ça, il y a des gens qui en ont, et puis les extra-tystoles,
00:54:21 ça ne sert à rien.
00:54:22 Si vous voulez vous en débarrasser, il faut prendre des métabloquants et puis basta ».
00:54:26 Voilà.
00:54:27 Donc, les métabloquants, moi qui travaille dans le sport, je n'en ai jamais pris, donc
00:54:31 je vis avec.
00:54:32 Mais bon, j'aurais voulu un peu des éclairages en rapport à ce que fait tout le savoir de
00:54:37 Michel Odule pour savoir d'où vient cette tension, d'où vient ces extra-tystoles,
00:54:41 si toutefois il y a des raisons, en fait.
00:54:44 En tout cas, il peut vous donner son éclairage.
00:54:47 Oui, oui.
00:54:48 Mais après, je rappelle que Michel Odule n'étant pas médecin, il ne faut pas vouloir
00:54:53 en savoir plus que ce que vous a pu dire les médecins.
00:54:58 Alors, il y a plusieurs choses dans votre question.
00:55:01 Tout d'abord, qu'est-ce que c'est que l'hypertension artérielle ? C'est une
00:55:06 augmentation de la pression qui existe à l'intérieur du système vasculaire.
00:55:10 Cette augmentation de la pression, elle peut avoir différentes origines.
00:55:14 Ça peut être lié à des problématiques de dépôt cholestérinique.
00:55:17 Ça peut être lié à un durcissement des parois des artères.
00:55:21 Et ça peut être lié à ce qu'on appelle des spasmes ou des ischémies de ces artères.
00:55:26 Alors, qu'est-ce que c'est que le système artériel ?
00:55:29 Le système artériel, c'est celui qui assiste le cœur.
00:55:32 Il faut savoir que le sang circule parce que le cœur pompe et relâche.
00:55:37 Mais il faut savoir que le système artériel assiste le cœur pour ça,
00:55:40 par des phénomènes qu'on appelle la vasoconstriction ou la vasodilatation.
00:55:45 C'est-à-dire que les artères se contractent ou se relâchent
00:55:48 pour aider comme une sorte de pompe secondaire.
00:55:51 Lorsque ce système ne fonctionne pas bien et que les artères deviennent tendues,
00:55:56 ça fragilise le cœur. Et donc, c'est quelque chose effectivement
00:55:59 qui est redevable d'un suivi médical et d'un traitement.
00:56:02 Après, la question qu'on peut se poser par rapport à ce qu'est la symbolique de l'hypertension,
00:56:08 c'est que le sang qui circule dans le corps, c'est la vie qui circule en nous.
00:56:12 Et si la pression de ce sang qui circule en nous augmente,
00:56:17 c'est sans doute parce que nous avons des situations, des contextes ou des vécus
00:56:21 qui nous conduisent à monter la pression en nous.
00:56:24 Et cette montée de pression en nous, elle est liée très globalement à deux schémas
00:56:30 ou deux types de vécus fondamentaux.
00:56:33 Un qui est un questionnement sur ma capacité à être à la hauteur de ce que j'ai à faire
00:56:39 ou un questionnement sur est-ce que je vais arriver à tout faire dans les temps
00:56:43 avant l'échéance finale qui s'appelle la mort.
00:56:46 Et donc, la question qui peut être posée vous concernant, c'est l'arrivée des enfants.
00:56:52 Est-ce qu'on a-t-elle mis un niveau de pression incroyable dans lequel vous vous êtes profondément,
00:56:56 plus ou moins consciemment posé la question de savoir si vous allez être capable d'être mère
00:57:01 et d'être mère jusqu'au bout et comme il convient ?
00:57:04 Est-ce que vous vous êtes mis la pression en quelque sorte ?
00:57:08 Oui, c'est ça. En fait, je pense que ça a été un déclencheur,
00:57:12 mais être sous pression, je pense que c'est le résumé de ma vie.
00:57:16 Mais moi, je n'ai pas eu peur d'être mère, ça c'est sûr.
00:57:21 Pas peur d'être mère.
00:57:23 De peur de ne pas être suffisamment à la hauteur, de bien élever vos enfants
00:57:28 et de surtout d'arriver à le faire dans les temps, c'est-à-dire avant l'échéance finale.
00:57:33 Oui.
00:57:35 Ça veut dire quoi Sylvia ? Ça veut dire qu'il faut peut-être lâcher prise un peu ?
00:57:39 Ben voilà, c'est pour ça que je suis dans le sport, je travaille dans le bien-être
00:57:44 et que tout ça, ça va mieux.
00:57:46 Dans le sport, c'est pas la première réponse qu'on attend quand on parle de lâcher prise, Sylvia.
00:57:53 C'est intéressant, voyez comme on se trahit tout le temps par les mots.
00:57:59 D'ailleurs, l'intérêt pour le sport est très parlant puisque c'est une exigence à soi.
00:58:03 C'est une contrainte de plus qu'on se met.
00:58:06 Il faut bien comprendre que dans ce qui est dit là, il n'y a pas d'analyse de valeur, de jugement ou de critique.
00:58:11 Il y a juste un constat qui est là et qui est que sans doute, il y a besoin de baisser la pression au plus profond de vous-même.
00:58:17 Or, votre corps vous a exprimé les choses, pas n'importe quand.
00:58:21 C'est quand les enfants sont arrivés.
00:58:23 Donc je pense que vous vous mettez une responsabilité ou une charge monstrueuse.
00:58:27 Je pense que vous vous mettez un niveau d'enjeu qui est absolument incroyable.
00:58:31 D'ailleurs, en homéopathie, ce qui traite l'hypertension artérielle s'appelle aconite en dilution basse.
00:58:37 Et bien, il faut savoir qu'aconite en dilution haute, ça traite la peur de la mort, c'est-à-dire la peur de l'échéance.
00:58:42 Échéance qui va arriver avant qu'on ait pu mener à bien ce qu'on avait à faire.
00:58:47 Et je pense que vous êtes quelqu'un qui a une exigence sur soi,
00:58:51 qui est une exigence qui est peut-être un peu extrême, un peu exagérée.
00:58:55 Donc ça vaudrait le coup, Sylvia, de tout doucement, de revisiter votre notion d'être mère,
00:59:04 votre notion aussi de bien faire.
00:59:08 Et puis, comme l'avait dit un jour une psychanalyste avec qui j'avais un petit peu avancé,
00:59:15 Irène Diamantis, elle avait dit une chose que je trouvais extraordinaire.
00:59:19 Elle avait dit "le problème des enfants, c'est qu'ils nous montrent que nous sommes mortels".
00:59:23 Alors, évidemment, c'est quelque chose de tout à fait symbolique, encore une fois, et très inconscient.
00:59:30 Mais c'est intéressant aussi, dans ce que vient de dire Michel Oudould, de vous poser cette question-là.
00:59:34 Oui, c'est intéressant. C'est-à-dire que quand moi je faisais de l'attention, ce que je ressentais de moi,
00:59:39 c'est comme si j'étais possédée par quelqu'un d'autre que moi-même, en fait.
00:59:43 Oui, parce qu'il y a une exigence et une injonction au fond de vous qui n'est peut-être pas votre véritable nature,
00:59:49 mais qui est peut-être issue de vécus familiaux dans lesquels la mémoire familiale,
00:59:53 elle montre qu'il y a des gens qui ne sont pas arrivés au bout du truc qu'ils avaient à faire.
00:59:57 Il me semble que c'est vraiment important de travailler un petit peu justement dans votre mère, votre grand-mère, etc.
01:00:05 Et puis peut-être de vous dire un petit peu qu'il est temps d'être la femme que vous avez envie d'être.
01:00:11 Pour vous éloigner un petit peu de cette injonction maternelle qui, visiblement, a été très forte.
01:00:18 Voilà. "Allez à la rencontre de ce qui est à l'origine du sentiment d'urgence et du besoin de pression."
01:00:23 - Du sentiment d'urgence ? - Oui.
01:00:26 - Oh là, c'est quoi ça ? - Oui.
01:00:29 - Ça vous a fait peur tout d'un coup d'entendre ça ? - Le sentiment d'urgence, oui.
01:00:32 - Vous avez réagi, vous voyez, donc ça veut dire que ça a fait écho en vous.
01:00:38 - Oui.
01:00:39 - Vous savez, il n'y a pas d'urgence quand on sait lâcher prise et vivre l'instant présent.
01:00:44 - Vous avez le temps. - Oui. Je le prends, en tout cas.
01:00:48 - C'est mieux, là. La voix se calme, tout va bien.
01:00:53 - En tout cas, vous avez pris le temps de nous parler et ça, c'est bien.
01:00:57 - Oui.
01:00:58 - Bon, de toute façon, je crois que vous avez beaucoup d'éléments, là, qu'on vous a donnés.
01:01:03 - Je vous ferai le tri, tranquillement. - Oui. Merci.
01:01:06 - Ça me parle beaucoup et ça va m'aider, je pense.
01:01:09 - Je pense, oui. Et puis, vous avez appelé, c'est déjà un premier signe, vous savez.
01:01:15 - Oui.
01:01:16 - Et peut-être... - Oui, oui. Et puis, tout peut évoluer.
01:01:19 Si vous en avez un dans votre environnement, allez voir un médecin homéopathe.
01:01:23 Il va y avoir... Parce qu'il y a la possibilité, bien sûr, de vous faire accompagner.
01:01:27 Et voilà. Mais après, dans votre quotidien, il ne sera pas là, lui.
01:01:31 Donc, évidemment que c'est bien de pratiquer du sport, etc.
01:01:35 Attention à la pression que vous vous mettez dans ces moments-là.
01:01:38 Attention au niveau d'exigence des résultats. Attention, etc.
01:01:42 Quand vous êtes dans l'entrée, que vous tournez en rond parce que vous êtes pressé, qu'il y a quelque chose à faire,
01:01:45 réfléchissez à l'urgence.
01:01:47 Et vous allez voir à quel point, dans plein de moments et dans plein de situations,
01:01:51 vous vous mettez, sans vous en rendre compte, une pression qui n'a pas de lieu d'être.
01:01:55 - Oui, ça, j'ai l'impression, quand je vous écoute, c'est ça, oui.
01:01:58 - Mais rassurez-vous, on est nombreux à être comme ça.
01:02:01 - Oui, oui.
01:02:02 - Donc, votre témoignage fera certainement écho à beaucoup de gens qui nous écoutent.
01:02:07 Vous avez contribué à cette solidarité que nous avons tous ensemble,
01:02:13 comme je viens de le dire tout à l'heure à notre auditrice précédente, Fatia.
01:02:19 Merci, Sylvia.
01:02:20 - Merci.
01:02:21 - Je vous en prie.
01:02:22 On se retrouve dans un instant avec notre Love Conseil,
01:02:25 nos peurs, nos premiers obstacles à l'amour.
01:02:27 C'est un Love Conseil un peu adapté au sujet du jour.
01:02:30 Et puis, on testera un jouet intime.
01:02:33 Et puis, on continuera évidemment à parler de votre cœur au 0826 300 300.
01:02:38 A tout de suite.
01:02:39 CAM4.fr, le plus grand site de webcams live réservé aux adultes.
01:02:44 Brigitte Lai, Sud Radio, le Love Conseil.
01:02:49 - Alors, nos peurs, nos peurs en amour.
01:02:51 Michel Odulle, vous êtes bien d'accord.
01:02:53 Nos peurs sont souvent le premier obstacle à l'amour.
01:02:56 Les peurs que les psys appellent souvent, d'ailleurs, des blessures d'enfance.
01:03:01 Et je pense que c'est pas mal parce que ça vient souvent, en effet, de très loin, ces peurs.
01:03:07 Alors, l'amour de soi, d'ailleurs, ça passe par une réconciliation avec ses peurs.
01:03:17 Et je vais vous faire une petite liste des peurs.
01:03:21 La peur d'être rejeté, la peur d'être abandonné, la peur d'être envahi, la peur d'être trahi,
01:03:27 la peur qu'on nous mente, qu'il n'y ait pas une authenticité, qu'on nous manipule.
01:03:33 Forcément, tout ça, ça va entraîner un comportement qui sera mal adapté dans la relation avec autrui.
01:03:40 Le rejet, par exemple, ça nous empêche de nous investir et de dire non, justement, par peur d'être rejeté.
01:03:47 L'abandon, ça crée forcément une relation de dépendance ou d'indépendance.
01:03:51 L'envahissement, ça va nous rendre assez égoïstes.
01:03:55 La trahison, ça nous rend suspicieux, jaloux, en contrôle permanent.
01:03:59 Et quand on manque d'authenticité, ça nous entraîne à surcompenser.
01:04:03 Or, en amour plus qu'ailleurs, il faut rester soi-même si on veut être aimé pour soi.
01:04:08 Voilà, donc je pense que c'est important d'essayer d'analyser comme ça très rapidement
01:04:14 comment on se comporte en amour et déjà, on pourra voir quelle peur se cache derrière ça.
01:04:20 - Oui, et en sachant une chose, c'est que la peur finit par produire ce dont on a peur.
01:04:27 Et que, par conséquent, à partir du moment où on prend conscience de ça, on va prendre le risque.
01:04:34 On va prendre le risque d'aller regarder la peur en face.
01:04:37 La première chose quand on est confronté à des peurs qui sont plus ou moins viscérales et plus ou moins conscientes,
01:04:41 c'est effectivement de s'interroger et d'essayer de l'identifier, cette peur, ce que vous venez de dire.
01:04:47 Puis ensuite, une fois qu'on a identifié la peur, vous savez, la caractéristique du courage, c'est pas l'absence de peur,
01:04:52 l'absence de peur, c'est l'inconscience.
01:04:54 La caractéristique du courage, c'est la capacité à reconnaître ces peurs et à faire face à ces peurs,
01:04:58 à apporter des réponses qui sont adaptées au niveau où nous sommes, à ce que nous rencontrons.
01:05:03 Bien sûr que la peur viscérale, notamment en amour, qui est là, c'est la peur de ne pas être aimé.
01:05:09 Et alors, il va y avoir la peur de ne pas être aimé dans son imperfection,
01:05:12 il va y avoir la peur de ne pas être aimé parce qu'on n'est pas capable de faire un certain nombre de choses,
01:05:15 du moins c'est ce que nous pensons, etc.
01:05:18 Et un des outils qui peut être utile dans ce cas-là, c'est juste de transposer la proposition à l'autre,
01:05:26 et en lui disant, et en exprimant les choses, en lui disant "Qu'est-ce que tu penses ?"
01:05:31 "Moi j'ai peur de ceci ou j'ai peur de cela, qu'est-ce que tu penses ?"
01:05:34 - Bien sûr. Être authentique, c'est toujours la même chose.
01:05:37 Se montrer tel qu'on est, avec nos fragilités, et puis voir ce que l'autre en fait.
01:05:43 Et si l'autre en profite pour nous manipuler, il faut partir.
01:05:48 Mais si l'autre nous accueille dans nos imperfections, c'est que ça marche.
01:05:52 - C'est magnifique.
01:05:53 En tout cas, en sachant que les peurs, c'est un peu ce qu'en Orient on appelle des tigres de papier,
01:05:56 c'est-à-dire que ce sont des choses énormes qui peuvent faire peur,
01:05:59 et clac, vous craquez une allumette, foutre, ça disparaît.
01:06:01 C'est-à-dire qu'une peur qui peut être apparemment incroyable, monstrueuse, etc.,
01:06:06 elle n'est peut-être alimentée que par du fantasme.
01:06:08 - Absolument. C'était pour ça que je vous invitais à aller visiter vos peurs en amour.
01:06:13 Et puis tout de suite, on va accueillir Karen. Bonjour Karen.
01:06:18 - Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
01:06:20 - Bonjour.
01:06:21 - Donc vous avez reçu ce jouet, ce rabit qui s'appelle Alice, je ne sais pas pourquoi,
01:06:25 mais en tout cas c'est comme ça qu'il s'appelle, de la marque Soicom,
01:06:28 et qu'on retrouve sur l'enseigne RueDesPlaisirs.com.
01:06:31 Il existe en noir ou en rose, je ne sais pas de quelle couleur vous l'avez reçu.
01:06:36 - Je l'ai reçu en rose, je vous remercie.
01:06:39 Je l'ai reçu en rose, j'ai vraiment beaucoup apprécié la texture.
01:06:48 C'est vraiment extrêmement doux.
01:06:51 En plus, il est quasiment d'un seul tenant, donc pour le nettoyer, c'est facile.
01:06:57 Donc vraiment, ça a été la première surprise, le rose.
01:07:00 En plus, la couleur est jolie en elle-même.
01:07:03 Donc le premier aspect est très joli.
01:07:07 Il y a un petit étui pour pouvoir le ranger, ce qui est bien aussi.
01:07:14 Alors je l'ai trouvé, j'ai été agréablement surprise,
01:07:18 parce que souvent ce type de forme, on en avait…
01:07:24 Enfin, ça a déjà été évoqué, mais ce n'est pas forcément selon les morphologies de chacune.
01:07:30 Ce n'est pas toujours évident que les points de pression, j'allais dire,
01:07:35 ou de sensations plus importantes, plus intenses,
01:07:38 ne sont pas les mêmes selon chaque personne et selon chaque morphologie.
01:07:42 Et celui-ci, je l'ai trouvé qu'il me correspondait plutôt bien, on va dire.
01:07:47 Donc c'est bien tombé.
01:07:48 - Tant mieux.
01:07:49 Je rappelle que le rabite, pour celles qui encore ne connaîtraient pas,
01:07:53 c'est donc parce qu'il y a à la fois une partie qu'on introduit dans le vagin
01:07:57 et une petite partie… Alors avant c'était des oreilles de lapin,
01:08:00 c'est pour ça que ça s'appelle un rabite, mais là ce n'est plus le cas,
01:08:03 c'est une excroissance qui se pose sur la vulve et le clitoris.
01:08:09 Et ça permet donc de stimuler à la fois le vagin et le clitoris,
01:08:13 et c'est en ça que je trouve que c'est un jouet intéressant.
01:08:16 Mais en effet, la morphologie, bon, il faut que…
01:08:20 Mais ce que je trouve pas mal, c'est qu'il n'est pas d'une taille trop grande,
01:08:25 tout en étant suffisamment imposant.
01:08:30 Mais je trouve que les vibrations sont très vite fortes, non ?
01:08:33 - Oui, par contre oui.
01:08:35 Rapidement, mais ça c'est pas le premier sur lequel je le remarque.
01:08:40 Mais soit de manière générale les femmes perdent en sensibilité, je sais pas,
01:08:46 mais ce qui n'est pas mon cas, et c'est vrai que…
01:08:48 - Oui, oui, moi c'est un critique, je suis d'accord.
01:08:50 - … à la vitesse 2, 3 maximum, c'est efféremment suffisant.
01:08:54 - Je comprends pas pourquoi on met des vibrations de plus en plus fortes,
01:08:58 c'est un peu moi une critique que je ferais, une critique générale.
01:09:02 - À la limite, enfin bon après c'est pareil, on en revient à la même chose,
01:09:06 ça dépend aussi de chaque personne, mais à la limite en interne, bon, soit,
01:09:10 mais sur le clitoris ou sur la vue, ça peut rapidement devenir douloureux, carrément.
01:09:15 - Ben oui, je suis d'accord.
01:09:17 - Et pour le coup, les puissances ne sont pas dissociables
01:09:21 entre la partie interne et la partie externe.
01:09:25 Donc c'est vrai que c'est… bon, en même temps il vaut mieux,
01:09:28 parce qu'après ça viendrait une usine à gaz à programmer,
01:09:31 et il y a 8 programmes, je crois.
01:09:33 - Il y a 8 modes de vibration, oui.
01:09:35 - Voilà.
01:09:36 - Mais…
01:09:37 - Et qui sont sympas, alors moi je suis plus fan des programmes continu, on va dire,
01:09:45 quitte à avoir des sensations, des puissances un peu différentes à certains instants,
01:09:50 plutôt que des choses qui vibrent, qui s'arrêtent, qui revivent,
01:09:54 qui soient plutôt de manière alternante.
01:09:57 - Bon, en tout cas c'est un bel objet, il est efficace, il est bien,
01:10:02 bon, il n'y a rien à dire, c'est un bel objet.
01:10:05 - Non, je trouve qu'il est bien dessiné, il est bien conçu.
01:10:08 - Et il est très classe.
01:10:11 Bon, et ben vous me donnez sa note ?
01:10:13 - Je dirais 8.
01:10:14 - 8 sur 10 pour ce Rabbit Alice, de la marque Soicom,
01:10:18 qu'on trouve sur l'enseigne-ruedeplaisir.com.
01:10:20 Merci Karen, merci beaucoup.
01:10:22 - Je vous en prie, bonne émission à tous les deux.
01:10:24 - Merci.
01:10:25 On continue avec Stéphanie, qui est avec nous,
01:10:27 qui va nous parler d'autre chose que du cœur, je crois,
01:10:29 c'est l'épaule qui vous fait mal.
01:10:31 Bonjour Stéphanie.
01:10:32 - Oui, bonjour Michel, bonjour Brigitte.
01:10:34 - Bonjour.
01:10:35 - Oui, j'ai écouté votre émission sur le cœur,
01:10:38 et elle est magnifique, parce que le cœur, l'amour,
01:10:42 surtout quand on a l'amour à donner autour de soi et l'amour pour soi,
01:10:46 nourrit beaucoup plus que tout le reste.
01:10:49 - Eh oui.
01:10:51 Eh bien espérons que ces deux heures auront ouvert le cœur de la France entière.
01:10:57 - Oui.
01:10:58 Et donc moi, je vous appelais parce que j'ai un problème à l'épaule depuis quelques mois,
01:11:06 et je voulais demander l'aide à Michel Audoul,
01:11:10 s'il pouvait m'éclairer par rapport à la douleur.
01:11:13 - On dit vous épauler, plutôt.
01:11:15 - L'épaule droite, oui ?
01:11:18 - Oui.
01:11:19 - C'est l'épaule droite.
01:11:20 - Oui, donc c'est plutôt à l'avant, le côté avant de l'épaule,
01:11:25 et comme par hasard, ce matin je faisais mes vitres,
01:11:29 et j'ai eu l'impression que mon épaule, le tendon s'était retourné,
01:11:32 et j'ai moins mal.
01:11:34 Donc je ne sais pas si c'est la coïncidence
01:11:38 qui fait que de vous avoir aujourd'hui, ça s'est bougé, déplacé, mais voilà.
01:11:44 - Alors écoutez, c'est possible que...
01:11:47 - Le sorcier Michel Audoul !
01:11:49 - Mais ça ne vient pas de moi, c'est simplement peut-être que chez vous,
01:11:51 quelque chose s'est relâché, parce que...
01:11:53 Mais vous savez ce que vous dites là,
01:11:55 là on plaisante et ça fait sourire,
01:11:58 mais c'est relativement fréquent.
01:12:01 Le nombre de personnes qui, à l'époque où je consultais encore,
01:12:03 me disaient "mais attendez, c'est incroyable,
01:12:05 à partir du moment où j'ai raccroché le téléphone
01:12:07 parce que vous m'aviez donné un rendez-vous,
01:12:09 je commençais à aller mieux."
01:12:11 Mais ça c'est purement et simplement lié au fait que,
01:12:14 parce qu'on sait que quelque part, il y aura peut-être une réponse ou une solution,
01:12:17 on commence à se détendre.
01:12:19 Or une partie de la souffrance et de la douleur étaient sans doute liées
01:12:22 au fait que pour se protéger, une contraction était mise en place,
01:12:26 que ce soit au niveau articulaire, musculaire ou tendineux.
01:12:30 Et donc peut-être qu'il y a effectivement quelque chose qui s'est relâché.
01:12:33 Il y a sur le plan mécanique,
01:12:37 il faut savoir au niveau des douleurs ou des tensions qui sont au niveau des épaules,
01:12:40 il peut y avoir soit quelque chose qui est en lien avec une vertèbre cervicale
01:12:45 ou une vertèbre dorsale haute.
01:12:48 Et là, bien sûr que l'intervention d'un praticien shiatsu compétent
01:12:53 ou d'un ostéopathe peut aider à faire relâcher ce genre de tensions.
01:12:57 Soit toujours sur le plan mécanique,
01:12:59 sur le fait que certaines lignes musculaires ou tendineuses, etc.,
01:13:04 se sont pincées au niveau du nomoplate ou vers l'avant de l'épaule.
01:13:09 Donc après, c'est la palpation qui va permettre de définir ça.
01:13:13 Très globalement, sur le plan symbolique,
01:13:16 les épaules, c'est une zone du corps qui est particulière
01:13:19 parce que c'est un petit peu au niveau du buste et au niveau du bras
01:13:23 l'équivalent de la hanche, c'est-à-dire le point d'ancrage du membre supérieur,
01:13:27 du point d'ancrage du bras.
01:13:29 Et elles représentent et symbolisent le point d'ancrage
01:13:32 de notre rapport à l'agir, à l'action, au faire.
01:13:36 Et nous sommes au niveau des épaules,
01:13:39 c'est-à-dire au niveau, au moment où les désirs d'agir ou de faire,
01:13:45 ce qu'on appelle les envies ou les décisions qui se prennent au niveau cérébral,
01:13:50 sont parties du cerveau, ont passé la première barrière
01:13:55 qui est celle de la nuque et de la colonne cervicale.
01:14:00 Et ils arrivent au moment où ils vont pouvoir s'exprimer, sortir vers l'extérieur.
01:14:04 Et les épaules représentent en fait tout ce que sont les éléments
01:14:08 du monde extérieur ou des autres,
01:14:11 représentant soit des contraintes, soit des empêchements,
01:14:14 soit des obligations à agir ou à faire,
01:14:17 et qui nous mettent en tension et qui génèrent des tensions.
01:14:22 Le côté droit étant plutôt d'une symbolique en lien avec la symbolique féminine maternelle
01:14:27 ou la symbolique féminine maternelle sociétale, c'est-à-dire le travail, l'entreprise.
01:14:32 Et donc, oui, on pourrait s'interroger de savoir si vous êtes dans une phase de vie
01:14:38 dans laquelle vous êtes confronté à des obligations ou à des empêchements
01:14:43 à faire, à agir ou à réaliser quelque chose venant d'éléments du monde extérieur,
01:14:48 en lien peut-être avec votre vie familiale, matérielle, professionnelle,
01:14:52 à votre positionnement de mère ou à un féminin qui vous est extérieur.
01:15:00 Alors je pense que vous avez...
01:15:02 Oui, c'est ça, c'est avec...
01:15:04 Toujours dans la contrainte en tant que femme par rapport à mon travail,
01:15:08 par rapport en tant que mère aussi dans le foyer,
01:15:10 puisque c'est moi qui gère tout.
01:15:12 Et puis au travail, toujours l'obligation d'être toujours dans la perfection,
01:15:17 parce que je suis gouvernante, donc il faut toujours que tout soit impeccable.
01:15:21 Oui.
01:15:22 Voilà.
01:15:23 Et je pense qu'effectivement, c'est quelque chose qui commence à peser,
01:15:27 qui finit par user.
01:15:29 Ça vous est arrivé il y a combien de temps, ça ?
01:15:31 Ça fait à peu près six mois, et il y a à peu près six mois,
01:15:35 j'ai pris la décision aussi de faire une reconversion professionnelle.
01:15:41 Ben voilà, mais la clé, elle est là.
01:15:43 Oui, voilà.
01:15:45 Et il y a quelque part au fond de vous quelque chose qui pense que
01:15:48 votre vie de mère ou votre vie personnelle ou familiale en tant que femme
01:15:53 vous rend cette conversion professionnelle difficile,
01:15:57 alors que vous ressentez une pression par rapport à ça,
01:16:02 et qu'à l'inverse, le monde professionnel, lui au contraire,
01:16:06 vous oblige à ça parce qu'il vous insatisfait.
01:16:08 Oui. Après, c'est le côté financier qui oblige.
01:16:12 La dimension matérielle et les choses que vous avez à porter et à gérer,
01:16:17 parce qu'effectivement, les épaules, c'est là où on porte les choses.
01:16:20 Vous savez, l'arrière de l'épaule, ce qui est en face de la zone qui vous fait mal,
01:16:23 c'est là où il y a les homoplates, et on dit dans les anciennes traditions symboliques
01:16:26 que les homoplates, c'est les ailes que nous avions quand nous étions des anges,
01:16:29 mais qui se sont rétractées parce que nous avons du mal à prendre notre envol.
01:16:33 C'est joli.
01:16:34 Oui.
01:16:35 Bon.
01:16:36 C'est magnifique.
01:16:37 Il va peut-être falloir vous envoler, Stéphanie.
01:16:39 Oui, tout à fait.
01:16:40 Merci beaucoup, parce que ça va beaucoup m'ouvrir,
01:16:44 ça va continuer à m'ouvrir les portes pour l'avenir et la confiance.
01:16:49 Faites-vous confiance.
01:16:51 Quand on est dans son chemin de vie, la vie pourvoie, vous savez.
01:16:55 Oui, ça je m'en suis aperçue plusieurs fois.
01:16:58 C'est très très juste, ça.
01:17:00 Et quand on est sur le bon chemin, en général, les portes sont...
01:17:05 Tout va bien.
01:17:06 Oui.
01:17:07 Merci Stéphanie, merci beaucoup.
01:17:09 Merci beaucoup pour votre émission.
01:17:10 Je vous en prie.
01:17:11 Merci, à vous.
01:17:12 On fait une petite pause et on se retrouve dans un instant,
01:17:14 on va conclure au 0826 300 300, à tout de suite.
01:17:17 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
01:17:22 14h16, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
01:17:25 Michel Audoulet est avec nous et on va conclure avec Audrey.
01:17:29 Bonjour Audrey.
01:17:30 Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
01:17:32 Bonjour.
01:17:33 Et vous allez nous parler de problème de poids, c'est ça ?
01:17:37 Tout à fait.
01:17:38 En fait, j'ai beaucoup de poids au niveau du ventre et des organes.
01:17:44 Alors je sais que j'ai un problème avec l'eau,
01:17:48 c'est-à-dire que j'ai absolument aucun plaisir à boire de l'eau.
01:17:51 Et le matin, je vais boire, ou même pas, un café ou un chocolat,
01:17:57 je ne vais pas du tout boire de la journée.
01:17:59 Alors je me demande si c'est lié en termes de transit et d'évacuation,
01:18:04 ou si c'est un blocage.
01:18:06 En fait, c'est un petit peu mon interrogation.
01:18:08 Et pourquoi vous n'avalez pas de liquide, d'après vous, déjà ?
01:18:12 Oui, voilà, c'est un peu ça.
01:18:15 Je pense que c'est lié peut-être à retenir beaucoup de choses.
01:18:18 Peut-être, je sais qu'à la naissance, ma maman a perdu les os un vendredi soir
01:18:23 et je suis née le lundi soir.
01:18:25 Alors je me dis qu'il y a peut-être un début comme ça,
01:18:28 mais après j'ai du mal à trouver une solution,
01:18:30 à part boire peut-être de l'eau pétillante.
01:18:33 L'eau pétillante me fait envie.
01:18:36 Oui, en tout cas, vous n'aviez pas envie de venir au monde.
01:18:39 Pourtant.
01:18:41 Non, en tout cas, j'étais bien où j'étais, oui.
01:18:44 Oui, visiblement.
01:18:46 Voilà.
01:18:47 Oui, mais vous savez, il y a beaucoup de choses dans ce que vous dites.
01:18:49 La première des choses, évidemment,
01:18:51 c'est quand vous avez nommé les zones corporelles
01:18:54 où il y a de l'ampleur et de l'épaisseur.
01:18:57 Oui.
01:18:59 C'est quelle zone du corps ?
01:19:01 Au niveau de la graisse, au niveau du gras et des intestins, du ventre.
01:19:07 Oui, c'est un peu au niveau du ventre, quoi.
01:19:09 Voilà, c'est ça, toute cette zone-là.
01:19:11 Il y a d'autres moments dans la vie d'une femme où ces zones sont grosses ?
01:19:15 La grossesse, évidemment.
01:19:17 Oui.
01:19:18 J'ai la chance d'avoir été maman,
01:19:22 d'être maman à un âge tardif, on va dire.
01:19:25 Mais...
01:19:27 Parlons de la vôtre.
01:19:29 Comment ?
01:19:30 Parlons de la vôtre.
01:19:31 Ah oui.
01:19:33 J'ai du mal à connecter à ce que vous me dites.
01:19:38 Je ne comprends pas d'où ça peut venir, en fait,
01:19:41 puisque je me sens bien.
01:19:43 Cherchez pas la réponse que Michel attend de vous.
01:19:46 Dites ce qui vous passe par la tête, par le ventre ou par le cœur, qu'importe.
01:19:51 Mais voyez, si on vous demande de dire quelque chose de votre mère,
01:19:55 qu'est-ce que vous avez envie de dire ?
01:19:57 Peut-être des peurs, une inquiétude,
01:19:59 ou un stress par rapport au futur.
01:20:02 Oui.
01:20:03 Et puis de devoir...
01:20:07 La conscience de devoir tout gérer seule,
01:20:10 malgré le couple, hein, existant.
01:20:12 Mais je sais que ce n'était pas prévu aussi.
01:20:15 J'étais conçue au voyage de noces.
01:20:18 Oui.
01:20:19 Donc peut-être la peur de l'enfance,
01:20:22 de l'éducation, de tout ce qui allait venir,
01:20:25 de l'inconnu peut-être.
01:20:26 Oui, et puis peut-être ce que vous avez évoqué du moment même de la naissance,
01:20:30 c'est-à-dire qu'est-ce que vous avez engrangé au moment de la naissance,
01:20:34 si ce n'est le fait qu'à priori je vais être très brutal.
01:20:39 On pourrait presque se demander si votre mère n'a pas cherché à se débarrasser de vous
01:20:43 avant que vous ayez eu envie de sortir.
01:20:45 D'accord, oui. D'accord.
01:20:47 Et donc vous avez besoin de vous rassurer par rapport à ça,
01:20:51 et vous avez donné l'élément derrière,
01:20:53 si vous avez été conçue pendant le voyage de noces,
01:20:55 vous ne pouvez être qu'un enfant de l'amour.
01:20:58 D'accord.
01:21:00 Ah oui, effectivement.
01:21:03 Oui, effectivement, je me sens souvent un peu comme...
01:21:07 Effectivement un poids.
01:21:09 Et je suis en même, je suis aimée,
01:21:12 mais effectivement pas souhaitée au départ...
01:21:15 Mais voyez, vous venez de dire quelque chose d'exceptionnel,
01:21:18 vous venez de dire "je me sens un poids"
01:21:20 et vous vous appelez parce que vous avez pris du poids.
01:21:22 Vous voyez la symbolique de votre histoire,
01:21:26 elle est tellement parlante.
01:21:28 Exactement, oui c'est clair.
01:21:33 Et vous retenez, je veux dire, vous ne voulez pas avaler de liquide,
01:21:37 comme si vous vouliez retenir l'eau.
01:21:39 Vous voyez comme tout ça est symbolique ?
01:21:42 Oui, retenir pour me créer une présence, me rassurer.
01:21:50 Oui, il y a un besoin de sécuriser quelque chose.
01:21:53 Souvent quand on prend de l'ampleur et du poids comme ça,
01:21:55 c'est qu'on se protège à la fois,
01:21:57 vous parliez d'avenir et de futur,
01:21:59 bien sûr qu'on essaye de préparer et de préserver quelque chose du futur,
01:22:02 entre guillemets en "stockant".
01:22:04 Vous avez évoqué le fait que c'était des cellules, des adipocytes,
01:22:08 donc on stocke et on garde du stock pour les cas, les besoins de pénurie,
01:22:14 qui parle d'ailleurs de ce que vous avez dû ressentir dans le temps de la naissance,
01:22:17 parce que si votre mère a perdu les os bien avant,
01:22:20 il y a dû y avoir un stress hydrique qui a été important chez vous,
01:22:23 et que le rapport à l'hydrique est devenu quelque chose de compliqué pour vous.
01:22:27 Et vous avez besoin juste de vous réconcilier avec, un, cette idée que
01:22:32 vous n'êtes peut-être pas un vilain petit canard noir,
01:22:36 mais qu'au contraire vous avez été quelqu'un qui a été aimé,
01:22:39 qu'il ne faut pas retenir de votre arrivée dans un moment
01:22:41 qui n'était peut-être pas le meilleur apparemment, semble-t-il,
01:22:44 le fait que vous n'êtes pas bien,
01:22:47 mais de ne pas oublier que tout le reste en revanche semble montrer
01:22:50 qu'au contraire vous êtes un enfant qui a été aimé, adoré,
01:22:53 et que vous allez vous de votre côté pouvoir faire la même chose avec vos propres enfants.
01:22:59 Et soyez très clair par rapport à ça,
01:23:02 même dans la manière avec laquelle vous semblez dire
01:23:04 que vous êtes seul à l'intérieur de votre couple et abandonné pour assumer les choses.
01:23:08 Il faut peut-être qu'il y ait un peu de place aussi pour l'autre,
01:23:12 et que ça c'est par votre autorisation, votre discours, votre discussion,
01:23:18 le fait de vous confier, le fait de parler,
01:23:21 que petit à petit le conjoint va pouvoir peut-être trouver une place qui sera la sienne,
01:23:26 et que finalement vous allez découvrir un jour dans votre glace
01:23:29 quelqu'un qui est aimé par pas mal de monde.
01:23:31 Incroyable, oui, c'est incroyable ce que vous me dites.
01:23:34 Ça fait écho, vraiment je vous remercie.
01:23:38 Vous allez plus loin en fait que ce que j'ai demandé au départ,
01:23:42 et c'est très clair pour moi.
01:23:45 Tant mieux, vous avez eu raison de nous appeler.
01:23:48 Si c'est très clair pour vous, vous allez pouvoir vivre d'amour et d'eau fraîche.
01:23:53 Exact.
01:23:55 Je le note et je vais me le mettre en post-it pour y penser tous les jours.
01:24:01 Merci beaucoup, vraiment merci.
01:24:04 Merci à vous.
01:24:05 Ce qui est formidable, Audrey, je suis ravie de terminer cette émission avec vous,
01:24:09 parce que tout d'un coup on a senti la joie du cœur.
01:24:14 C'est extraordinaire parce que la manière dont Audrey nous a répondu,
01:24:20 la voix est devenue la voix du cœur, la voix de la joie.
01:24:25 Et ça, ça montre bien que l'amour il est là, il est au niveau du cœur.
01:24:31 Il faut juste qu'on s'en rende compte.
01:24:33 Il faut qu'on s'en rende compte et puis il faut qu'on le laisse vibrer.
01:24:37 Merci beaucoup Audrey pour cette joie que vous nous avez offerte.
01:24:42 Merci beaucoup à tous les deux.
01:24:44 Merci Audrey.
01:24:45 Merci à vous.
01:24:46 Je crois que c'est important, là on est en été, ça va être les vacances,
01:24:52 ça aussi c'est important pour le cœur de s'ouvrir à l'énergie du soleil
01:24:59 qui est quand même aussi symbolise du cœur en astrologie par exemple.
01:25:04 Tout ce que la chaleur implique physiquement et symboliquement parlant
01:25:08 et la chaleur dans le corps c'est la détente, c'est le relâchement des tissus.
01:25:13 Le relâchement des tissus c'est les flux de vie qui peuvent circuler tranquillement et librement.
01:25:17 Et donc le cœur il fonctionne et il distribue la vie parce qu'il se contracte,
01:25:20 oui bien sûr, et ça nous savons bien le faire, nous contracter.
01:25:23 Mais ça peut fonctionner aussi parce que en parallèle on se relâche.
01:25:27 On pourrait peut-être se délater un peu aussi.
01:25:29 Voilà, profitons donc des espaces comme vous dites
01:25:31 qui sont les espaces de l'été, les espaces des vacances,
01:25:33 des espaces et des moments dans lesquels il n'y a pas d'enjeu direct.
01:25:36 Il n'y a pas de choses sur lesquelles il y a besoin de lutter, etc.
01:25:40 Profitons-en pour vivre, se créer un territoire,
01:25:43 exister dans un autre espace que celui du quotidien
01:25:46 dans lequel nous continuons à porter les tensions et les stress,
01:25:49 les rancœurs et les amertumes. Profitons de ces moments-là.
01:25:52 Le repos ce n'est pas uniquement les heures de sommeil,
01:25:54 le repos c'est aussi la détente de l'âme.
01:25:56 Oui absolument. Et puis puisqu'on parle du cœur,
01:25:59 en astrologie le signe du cœur c'est le lion.
01:26:04 Et comme par hasard c'est un signe au mois d'août,
01:26:07 là où le soleil est le plus irradié.
01:26:11 On voit bien que quand on travaille un tout petit peu la symbolique,
01:26:14 que ce soit dans les religions, que ce soit dans les sciences ésotériques,
01:26:20 on retrouve toujours la même chose.
01:26:23 Bien sûr, parce que la symbolique est puissante.
01:26:25 Voilà, et il ne faut pas hésiter quand on ne sait pas très bien où on en est, etc.
01:26:30 D'essayer d'aller vers des choses symboliques qui vont redonner du sens à nos vies.
01:26:34 Et puis réveiller le cœur, ça soulage, voire ça fait disparaître toutes les douleurs.
01:26:38 On le sait très bien, quand un petit enfant tombe, il se fait mal au genou, il pleure, il a mal,
01:26:42 sa maman le prend dans les bras, elle l'embrasse, elle lui fait un bisou sur le genou,
01:26:45 elle lui dit "c'est pas grave mon chéri", il remonte sur ses jambes, il repart et il court,
01:26:48 et il a déjà oublié qu'il s'est fait mal au genou.
01:26:50 C'est-à-dire que le fait d'aller réouvrir le cœur,
01:26:54 reconnecter cette dimension, ce rapport à l'accueil de la vie et à interagir avec elle,
01:26:58 nous fait oublier les petites zones qui sont tensionnelles.
01:27:01 Voilà, donc c'était peut-être bien qu'on fasse cette émission sur le cœur.
01:27:06 Peut-être qu'à la rentrée, on va passer d'autres organes en vue ?
01:27:11 On peut même les adapter avec les saisons.
01:27:13 La rentrée, dans l'automne, on pourra parler du système respiratoire.
01:27:17 Les poumons, donc.
01:27:18 Puisque les feuilles qui tombent, ce sont les poumons des plantes, etc.
01:27:22 Et l'hiver, on pourra faire les reins, puisque c'est l'énergie qui est l'énergie de profondeur
01:27:26 et qui gère ces dimensions-là en nous, etc.
01:27:29 Et au printemps, c'est l'érection, évidemment !
01:27:32 Et c'est aussi le foie.
01:27:34 Ah oui, le foie !
01:27:35 Oui, parce que le foie, la vésicule, c'est l'énergie de l'impulsion, du démarrage,
01:27:39 c'est l'envie de l'impulse, c'est vraiment le jaillissement à soi.
01:27:43 Donc, plus que l'érection, c'est l'éjaculation.
01:27:46 On est vraiment dans ce qui est la vie qui se projette.
01:27:50 C'est pas par hasard qu'on appelle d'ailleurs la saison des amours
01:27:54 le moment où la sève, justement, monte
01:27:58 et où beaucoup de mammifères vont commencer à se reproduire
01:28:03 pour pouvoir mettre au monde des...
01:28:05 À l'été, comme ça, ils rentrent dans l'hiver, les enfants seront prêts à fronter.
01:28:08 Exactement. Donc tout ça, c'est du symbolique, bien sûr, on y met ce qu'on veut y mettre,
01:28:12 mais quel que soit l'endroit où on cherche, on trouve toujours les mêmes symboles,
01:28:17 quelles que soient les religions, quelles que soient...
01:28:21 Peut-être que la vie est bien faite ?
01:28:23 Peut-être que la vie est bien faite. En tout cas, moi, c'est ce que je crois.
01:28:27 Et plus j'avance en âge, plus je trouve que oui, la vie est bien faite.
01:28:32 Et puis, si on aime avoir des enfants, il faut peut-être accepter de mourir aussi.
01:28:37 La vie, c'est ça. On en a parlé un peu aujourd'hui aussi avec certains auditeurs.
01:28:43 Voilà, donc notre cœur, il est là, il bat.
01:28:46 Et puis, je vous souhaite à tous, peut-être, de rencontrer aussi quelqu'un.
01:28:52 Parce que c'est bien de...
01:28:53 Un m'sieur qui fait battre le cœur.
01:28:55 Oui, les deux cœurs qui battent à l'unisson, c'est bien aussi.
01:28:59 Bon, en tout cas, merci beaucoup Michel O'Doul, je vous souhaite un très bel été.
01:29:03 Je rappelle que votre dernier livre, "Dis-moi où tu as mal", je te dirai pourquoi,
01:29:07 aux éditions Alba, Michel, est ressorti en version augmentée,
01:29:12 avec notamment toutes les maladies auto-immunes qui malheureusement...
01:29:16 Le sommeil, la fibromyalgie, la désespérance, enfin, les problèmes de téroïde, etc.
01:29:23 Voilà, et puis, vous avez un autre livre aussi, qui malheureusement était sorti pendant le Covid,
01:29:27 mais qui est très bien aussi, et que je trouve qu'il est peut-être même plus un livre d'été que l'autre.
01:29:33 "Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux", c'est également aux éditions Alba, Michel.
01:29:37 C'est un livre dans lequel on peut piocher...
01:29:39 Avec toutes les clés, voilà, pour comment faire, pour aller vers des justes comportements.
01:29:45 Voilà, donc c'est peut-être le livre, comme ça vous pouvez emmener dans vos bagages,
01:29:48 "Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux".
01:29:51 Merci, Michel.
01:29:52 Merci Brigitte, bel été à vous aussi.
01:29:53 Merci beaucoup.
01:29:54 Tout de suite, vous retrouvez "C'est votre avenir", et demain, on sera avec Bruno Martin,
01:29:58 et justement, on va parler de la performance sexuelle.
01:30:01 Et alors, vous allez voir, parce que je vais l'aborder d'une manière un petit peu différente
01:30:04 de ce qu'on pourrait s'attendre, mais ça, je vous en dirai plus demain.
01:30:08 Et si vous avez envie d'être mieux sexuellement, vous pourrez témoigner,
01:30:13 où vous pourrez poser des questions demain dès 14h comme d'habitude.

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