• l’année dernière
Avec Michel Odoul, fondateur de l’Institut Français de Shiatsu et formateur. Auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » - Editions Albin Michel.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2023-12-07##
Transcription
00:00:00 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:05 14h16, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:00:10 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:13 Alors je me suis toujours demandé pourquoi on disait "j'ai mal aux reins".
00:00:16 Donc je vais profiter de la présence de Michel Audoul pour mieux comprendre cette expression.
00:00:21 Mais en tout cas, nos reins jouent un rôle essentiel et c'est ce que nous allons voir durant ces deux heures.
00:00:27 Je crois aussi qu'ils sont en étroite relation avec l'émotion de la peur.
00:00:31 D'ailleurs on peut aller jusqu'à faire pipi lorsqu'une grande frayeur nous envahit.
00:00:35 On parlera également de la vessie, puisque vous l'avez compris, il y a un lien entre les reins et l'urine.
00:00:41 Donc les reins seraient le réservoir urinaire, si je puis dire.
00:00:46 Et c'est vrai que les problèmes urinaires sont très nombreux et ce ne sont pas les femmes qui me contrediront,
00:00:51 puisque presque toutes les femmes connaissent ou ont connu des problèmes de cystite.
00:00:55 Et puis il y a aussi toutes ces anérosies ou fuites urinaires,
00:01:00 alors quels que soient les problèmes que vous avez aux reins ou à votre vessie,
00:01:04 si votre corps vous parle, venez nous raconter les mots du corps.
00:01:10 Et bien sûr Michel Audoul est là pour répondre à toutes vos questions.
00:01:14 Pour ça il suffit de nous appeler au 0 826 300 300.
00:01:18 Pardon, on ne fait pas la gorge aujourd'hui, mais peut-être qu'il faudrait aussi faire la gorge un de ces jours.
00:01:23 Bon, Michel Audoul, pourquoi on dit "j'ai mal aux reins" alors que c'est plutôt le dos ?
00:01:29 Oui, l'expression en général, l'expression "j'ai mal aux reins" parle de la zone lombaire plutôt.
00:01:34 Il peut y avoir des douleurs rénales, lorsqu'on souffre d'états inflammatoires divers et variés,
00:01:41 comme des néphrites ou des manifestations de ce style-là,
00:01:45 voire des douleurs particulièrement violentes et brutales, comme c'est le cas dans les crises de colites néphritiques.
00:01:50 Les douleurs aux reins peuvent exister réellement,
00:01:54 mais dans le langage commun en général, quand on dit "j'ai mal aux reins", on parle plutôt de la zone lombaire.
00:01:59 Or, il faut savoir que nos reins, on les situe en général toujours beaucoup trop bas.
00:02:04 Ils sont beaucoup plus haut qu'on ne le pense.
00:02:06 Ils sont à peu près à hauteur, au niveau dorsal, l'équivalent un petit peu au-dessus du nombril.
00:02:11 Donc dans une zone beaucoup plus haute que là, ce qu'on imagine.
00:02:14 Ah oui, donc c'est totalement idiot de dire "j'ai mal aux reins".
00:02:16 D'accord, c'est bien ce qui me semblait que c'était idiot.
00:02:18 Voilà, déjà, hop, une expression qu'on met à la poubelle.
00:02:21 Alors nos reins, c'est important, bien sûr, puisque c'est eux qui continuent à trier, si je puis dire, les déchets.
00:02:30 C'est très écologique, les reins.
00:02:32 C'est un organe, c'est un des organes les plus fondamentaux du corps humain.
00:02:36 Alors, on a bien sûr comme conscience d'organes fondamentaux dans le corps humain, le cœur, le cerveau ou les poumons,
00:02:42 parce qu'ils sont dans du fonctionnel et ils sont dans quelque chose dont on peut avoir véritablement conscience.
00:02:47 La particularité des reins, c'est que ce sont des organes dans notre corps qui font un travail obscur et profond,
00:02:53 mais qui est fondamental, puisque c'est eux qui gèrent à l'intérieur de nous l'équilibre entre la vie et la mort.
00:02:58 C'est eux qui gèrent à l'intérieur de nous notre capacité à nous débarrasser de ce qui est mort en nous,
00:03:03 ce qu'on appelle les toxines, et à travers le fait de nettoyer le corps et de débarrasser les toxines,
00:03:08 ainsi de faire de la place pour de la vie.
00:03:10 Et c'est vraiment un travail qui est un travail majeur, fondamental et référentiel.
00:03:14 Et d'ailleurs en médecine traditionnelle chinoise, ils sont considérés comme les racines de l'être,
00:03:19 les racines de l'être humain, un peu une charpente fondamentale,
00:03:23 comme des fondations sur lesquelles s'appuie une maison ou un château ou une église, etc.
00:03:29 Et en tant que référents et points d'appui, puisque c'est eux qui gèrent les sels minéraux,
00:03:34 ils sont les organes essentiels du bon état de notre structure et de notre charpente, qui s'appelle notre système osseux.
00:03:41 Et enfin le dernier rôle fondamental des reins, qui est aussi à prendre fondamentalement en compte,
00:03:46 c'est qu'ils régulent, de par la gestion des sels minéraux, l'évacuation des toxines, etc.,
00:03:51 ils régulent le pH acide du corps, et à travers cette régularisation du pH acide du corps,
00:03:58 c'est eux qui participent à un terrain fertile de la muqueuse utérine,
00:04:03 qui doit avoir un pH légèrement inférieur, et qui permet la nidification.
00:04:07 Et donc ils éliminent la toxine, la mort, et ils permettent la vie à travers le fait d'assurer la fertilité du terrain.
00:04:13 J'ai entendu dire qu'ils étaient très en relation avec la peur, vous confirmez ou pas ?
00:04:18 Sur les champs émotionnels, oui. C'est-à-dire qu'ils gèrent sur le plan psycho-émotionnel les champs fondamentaux
00:04:23 qui sont 1) le rapport au stress et la capacité à gérer le stress, à travers les glandes,
00:04:28 qui sont les petits chapeaux qui sont sur le dessus des reins, qui s'appellent les glandes surrénales.
00:04:32 Il y a les corticaux et les médullos surrénales, c'est donc eux qui ont la charge de sécrétion d'hormones
00:04:37 comme adrénaline, noradrénaline et cortisol, c'est-à-dire ce qui enflamme et génère les capacités de réaction, etc.,
00:04:45 ou ce qui calme le feu, qui sont les corticoïdes naturels.
00:04:48 À travers cette gestion du stress, ils gèrent globalement la capacité d'avoir un rapport à la vie
00:04:54 dans lequel la peur, non pas ne soit pas existante, mais soit quelque chose qu'on soit en capacité d'assumer,
00:05:00 de voir en face et de réguler.
00:05:03 C'est vraiment un organe qui est central et qui est majeur.
00:05:06 Et effectivement, quand il y a une très grande peur, voire une frayeur, on frôle la mort,
00:05:10 on est vite dans un accident de la route ou en avion, etc., ou une situation terrible que l'on va vivre.
00:05:18 C'est la grande anecdote qu'on connaît avec Marie-Antoinette, à qui on a annoncé la veille de sa mort
00:05:24 qu'elle serait exécutée le lendemain et dont les cheveux ont blanchi en une nuit.
00:05:28 Il faut savoir que sur le plan physiologique, les reins ont la charge du squelette,
00:05:33 j'en parlais tout à l'heure, des dents et des cheveux.
00:05:35 Et qu'on peut perdre ses cheveux suite à une peur ou une très grande frayeur,
00:05:39 tout comme, effectivement, on peut faire pipi dans sa culotte.
00:05:43 Ça nous amène évidemment à la vessie, qui est le lien direct avec les reins, je suppose ?
00:05:49 Oui. La vessie, c'est le réceptacle qui reçoit, qui conserve un certain temps,
00:05:54 puis quand c'est nécessaire, libère les urines, qui est le produit de purification des liquides organiques.
00:06:01 Et elle joue en cela un rôle qui est un rôle majeur, puisqu'elle est ce qui nous permet d'évacuer les toxines
00:06:07 qui sont le résultat de la fabrication et des usages corporels,
00:06:13 qui sont des molécules, des choses qui sont devenues obsolètes parce qu'on s'en est servi et qu'on les évacue.
00:06:18 Et la vessie joue un rôle majeur dans ce qu'on va appeler la capacité à éliminer les vieux schémas,
00:06:24 les vieilles croyances et les vieilles habitudes.
00:06:26 Et elle est donc le deuxième vecteur de l'élimination de la mort qui est en nous
00:06:31 et le deuxième vecteur de la capacité à faire de la place à la vie.
00:06:34 Et c'est ce qu'on trouve souvent derrière des problématiques, qu'elles soient des problématiques d'ailleurs d'énuresie,
00:06:39 vous évoquiez la cystite, enfin les inflammations urinaires, etc.
00:06:43 Mais aussi des collatéraux, par exemple, et des phénomènes, vous parliez tout à l'heure de dire on a mal au rein
00:06:49 quand on a mal dans les zones lombaires, et bien il y a quelque chose aussi qui est en lien avec la vessie,
00:06:53 d'ailleurs l'asiatique, parce que l'asiatique qui est une tension sur un nerf particulier qui s'appelle le nerf sciatique,
00:06:59 qui est un pincement de ce nerf à la sortie de la cinquième vertèbre lombaire et au niveau de la vertèbre sacrée,
00:07:05 suit très précisément dans la jambe le trajet du méridien de la vessie en médecine traditionnelle chinoise.
00:07:10 Et que souvent on rencontre des problématiques d'asiatique dans des phases de vie où on est confronté à des changements,
00:07:16 qui sont des changements, choisis ou non, favorables ou non, que nous avons du mal à accepter et assumer.
00:07:23 Et donc évidemment je suppose qu'on va parler de la cystite aujourd'hui,
00:07:26 parce que ça m'étonnerait qu'il n'y ait pas une femme qui nous appelle à ce sujet-là,
00:07:29 il y a également toutes les infections urinaires, tous les problèmes d'énuresie aussi,
00:07:34 qui arrivent parfois à un certain moment de la vie et ce n'est pas normal,
00:07:40 donc là aussi il y a quelque chose à comprendre.
00:07:43 Bien sûr, c'est-à-dire que derrière le fait que la vessie sert à éliminer les vieux schémas et les vieilles références,
00:07:48 et bien parmi les schémas profonds et les références profondes, il y a ce qu'on appelle les archétypes,
00:07:53 les grands archaïsmes de l'être humain, et on va trouver derrière les tensions,
00:07:57 ou les inflammations, ou les souffrances, voire les pathologies qui peuvent toucher la vessie,
00:08:02 de la difficulté à se repositionner par rapport à des images référentielles fortes,
00:08:07 qui sont celles des "ancêtres", en tout cas des ascendants,
00:08:11 les grandes représentations parentales, et notamment parce qu'il y a une notion d'autorité
00:08:16 qui est positionnée derrière l'énergie des reins, le positionnement au père à l'image du père.
00:08:20 C'est-à-dire que là on va rencontrer derrière les tensions sur la vessie,
00:08:23 l'image centrale fondamentale qu'on trouve dans le mythe de Don Juan,
00:08:30 qu'on appelle la statue du commandeur, c'est-à-dire cette image du père extrêmement puissante et forte,
00:08:36 pas obligatoirement un père méchant, autoritaire, etc., mais tellement impressionnant
00:08:40 qu'on a du mal à dépasser cette image.
00:08:42 Et j'ai remarqué aussi, pour avoir fait encore cette émission lundi sur les abus sexuels,
00:08:47 on voit aussi, suite à des abus sexuels, parfois des problèmes des neurones qui arrivent,
00:08:51 et là on comprend évidemment, vu ce que vous venez de dire...
00:08:54 Lorsqu'il y a eu des pathologies pour les hommes, par exemple, au niveau de la prostate,
00:08:59 c'est-à-dire ce qui va toucher à la puissance, et à l'image même de la puissance de l'homme et du mal,
00:09:05 et les petits garçons qui faisaient pipi au lit, et à qui s'est passé à une certaine époque,
00:09:11 le jour où ils allaient faire leur service militaire et qu'ils avaient un sergent-chef qui leur rappelait leur père,
00:09:15 ils se remettaient à faire pipi au lit à ce moment-là.
00:09:17 C'est-à-dire qu'il y avait une véritable nécessité pour eux à essayer d'éliminer,
00:09:20 d'évacuer ces vieux schémas dont ils n'avaient pas pu se débarrasser.
00:09:23 - Donc on va parler de tout ça avec vous, bien sûr, sur Sud Radio 0800 26 300 300.
00:09:28 N'hésitez pas, quelle que soit votre difficulté, avec Michel Oudoul vous comprendrez mieux,
00:09:35 et vous pourrez peut-être plus facilement la dépasser.
00:09:37 C'est Marie qui nous rejoint dans un instant.
00:09:39 - Et nous évoquons avec Michel Oudoul aujourd'hui les reins, la vessie.
00:09:47 Vous pouvez nous rejoindre si vous le désirez.
00:09:50 Avec Michel Oudoul est l'auteur de ce succès, Dis-moi où tu as mal, je te dirais pourquoi,
00:09:55 ressorti, augmenté aux éditions Albin Michel.
00:09:58 Bonjour Marie.
00:09:59 - Bonjour Brice Hitton, bonjour Michel Oudoul.
00:10:02 - Bonjour.
00:10:03 - Je suis contente de passer à l'antenne parce que moi j'ai des infections urinaires depuis plus de 20 ans.
00:10:11 Alors j'ai vu des médecins, des urologues, des néphrologues, j'ai fait une piélo-néphrite quand même,
00:10:21 entre temps, j'ai eu un an d'antibiothérapie à un comprimé par semaine, bon tout ça j'ai arrêté.
00:10:31 Ensuite après j'ai pris des plantes, bon là en ce moment...
00:10:36 - En tout cas vous n'arrivez pas à vous sortir de ces infections qui reviennent sans cesse, c'est ça ?
00:10:40 - Voilà, c'est exactement ça.
00:10:42 Donc j'ai remarqué puisque je suis à l'émission de Vosgettelay où c'est une émission de sexe,
00:10:49 où il y avait moins d'infections quand j'ai pas de rapport.
00:10:53 Donc voilà, je suis un petit peu là, embêchée en ce moment.
00:11:00 - Alors en ce qui concerne ce point particulier, ce qui est important dans votre cas c'est notamment d'aller uriner avant un rapport.
00:11:08 - Oui, ça, toute l'hygiène de vie je la connais, boire beaucoup, s'essuyer dans le bon sens,
00:11:18 aller après et avant le rapport, voilà, je le fais.
00:11:25 Et actuellement, je disais donc, j'ai vu un autre urologue parce que je sentais comme une lourdeur en bas,
00:11:36 et effectivement, ma vessie est descendue et j'ai un petit stockage d'urine qui peut provoquer les infections.
00:11:46 Et bon, là, ils m'ont prescrit des séances de rééducation pelvienne,
00:11:52 mais si ça marche pas, je vais devoir subir une remontée de vessie et ça marche gentiment.
00:11:58 Voilà, mais bon.
00:12:01 - Mais très très globalement, je ne sais pas si vous avez entendu un petit peu...
00:12:06 - Oui, j'ai écouté votre introduction.
00:12:09 - Voilà, et donc, moi la question que j'aurais envie de vous poser,
00:12:13 parce qu'il y a quand même peut-être des pistes à objectiver dans la direction du masculin, d'une certaine image du masculin,
00:12:21 on voit bien qu'en plus il y a un facteur aggravant lorsqu'il y a des rapports,
00:12:26 si on vous demandait de définir en deux trois mots votre père, qu'est-ce que vous diriez ?
00:12:32 - Oui, oui, j'ai bien écouté, j'ai même écrit sur un papier "image du père" et j'ai bien entre parenthèses "fort".
00:12:38 - Oui, même père très fort.
00:12:41 - Oui, après il était très doux, etc. mais on sentait que oui, c'était lui l'autorité.
00:12:48 Mais en parallèle, je voudrais vous préciser que ma maman a fini avec cinq ans de dialyse pour les reins.
00:12:57 Elle est morte en 2020 après cinq ans de dialyse.
00:13:01 Est-ce que ça a un rapport aussi avec la maman ?
00:13:04 Qui disait "bien" au rapport sexuel ? Je ne sais pas.
00:13:08 - Là, ça je ne sais pas. A priori, pour ce que moi j'ai pu en constater,
00:13:13 c'est plutôt du côté du père qu'il y a quelque chose à regarder,
00:13:16 qu'après il y ait quelque chose en vous qui essaye de prendre une partie de ce que vous pensez avoir été la souffrance de votre mère.
00:13:27 Parce que Dieu sait si la dialyse est quelque chose de compliqué à vivre,
00:13:32 et de particulièrement perturbant, bouleversant et même déstructurant pour la personne.
00:13:38 Ce n'est pas simple du tout, cette question-là, d'être obligé de se faire filtrer les liquides organiques et le sang par une machine.
00:13:49 Je pense que c'est quelque chose d'extrêmement lourd, et qu'il peut y avoir inconsciemment une espèce de façon pour vous...
00:13:55 - De lien de loyauté. - Voilà.
00:13:57 De continuer à porter quelque chose et ainsi de croire respecter votre mère.
00:14:02 Vous avez l'impression qu'elle est soufferte de la puissance ou de la présence de votre père ou pas ?
00:14:07 Elle, oui. Absolument.
00:14:11 - Pourquoi vous dites "elle, oui" ? - À vous ? C'est ça que ça veut dire ?
00:14:18 Je ne sais pas, peut-être oui. Mais j'ai déjà discuté avec mon papa,
00:14:23 je lui ai dit "pourquoi tu ne fais jamais de compliments ?"
00:14:26 Et il m'a dit que c'était pour ne pas m'enorgueillir.
00:14:32 Mais aujourd'hui vous êtes adulte, Marie. Votre père c'était quand vous étiez petite fille.
00:14:39 Et les hommes dans votre vie, vous en êtes où ?
00:14:44 C'est toujours bancal. J'arrive pas à trouver la personne qui me convient.
00:14:52 Il faut peut-être pour ça que vous repositionnez à sa juste place l'image du père ?
00:14:56 Oui, je crois qu'on...
00:14:58 Vous ne l'avez pas évacuée comme vous l'avez fait en disant "oui, bon".
00:15:02 Non, ce n'est pas "oui, bon". Manifestement, ce n'est pas "oui, bon".
00:15:05 Il y a quelque chose qui est une blessure profonde.
00:15:09 Et qu'elle soit justifiée ou non n'a pas d'importance.
00:15:12 Dans ce qui vous concerne aujourd'hui, c'est votre ressenti qui est important.
00:15:15 Et lui, il a besoin sans doute...
00:15:18 S'il y a quelque chose qui a besoin d'être nettoyé, pacifié, désinfecté, c'est la plaie intérieure.
00:15:24 Ce n'est pas votre vessie. Elle essaie de faire le maximum pour vous permettre d'évacuer, d'éliminer tout ça.
00:15:29 Mais s'il y a toujours un résiduel qui réalimente l'état infectieux, c'est-à-dire la blessure de l'âme au fond,
00:15:35 il y a un vrai travail. Peut-être avez-vous besoin de vous faire aider par rapport à cette question-là.
00:15:39 Et en ce qui concerne la dimension du physiologique, allez voir un praticien Shih Tzu, un ostéopathe,
00:15:45 parce qu'il y a très souvent, derrière les infections urinaires aussi, une problématique au niveau sacro-lombaire.
00:15:51 - D'accord. - Est-ce que vous avez l'impression que votre mère a subi ça parce qu'elle avait souffert dans son couple ?
00:16:01 - Oui. - Voyez, donc il y a quelque chose qui reste inscrit en vous, à la fois à votre mère,
00:16:08 et à travers le ressenti de la petite fille vis-à-vis de son père.
00:16:11 Donc je crois que c'est avec tout ça qu'il faut faire la paix pour vous libérer de...
00:16:16 - Oui, c'est la condition sine qua non pour faire de la place à un masculin dans lequel vous trouviez votre équilibre.
00:16:21 - Et d'accord, mais du coup je devrais aller voir qui ? Parce que des psychologues, des kinésiologues...
00:16:28 - Déjà, écrivez, comme dit souvent Michel Oudoul, écrivez une lettre à votre père et à votre mère,
00:16:35 pour voir comment votre enfant intérieur, j'aime bien parler de l'enfant intérieur,
00:16:43 a encore plein de choses qui ne sont pas passées.
00:16:47 - Et qu'est-ce que j'écris dans cette lettre ? - Est-ce que vous ressentez ? Moi je n'en sais rien.
00:16:51 - Il faut l'écrire de façon spontanée, sans rien préparer ni quoi que ce soit, sans aucune censure.
00:16:59 Mettez absolument sans aucune censure tout ce qui vient.
00:17:02 Mais surtout ce qui est fondamental, c'est que cette lettre, bien évidemment, que vous allez la brûler, vous n'allez pas la garder.
00:17:07 Il n'est pas question de garder ce genre d'écrit, etc.
00:17:12 Et le conseil en général que je donne, qui est une clé majeure, c'est qu'une fois que vous avez fait ces lettres-là,
00:17:17 vous allez écrire une lettre à une dernière personne qui est très importante pour vous.
00:17:22 - Une lettre à moi ? - Eh, bravo Marie, c'est bien !
00:17:26 - Sauf que cette lettre-là, vous l'écrirez de la même façon, mais celle-là vous allez réellement la poster, l'envoyer,
00:17:32 ce qui fait que deux, trois jours plus tard, vous recevrez une lettre de quelqu'un qui a des choses à vous dire.
00:17:37 - Ah bon ?
00:17:39 - Ben oui, ben oui. De toute façon, ce travail-là, vous allez voir, ça va vous permettre de sortir des choses qui sont difficiles.
00:17:47 Mais vous pourrez... L'écriture a quelque chose de magique, quand on écrit, ça dépasse notre pensée parce que c'est notre inconscient qui...
00:17:56 - Ben oui, c'est un travail symbolique, c'est-à-dire qu'on parle aux images symboliques, parce que vous savez,
00:18:00 c'est pas avec le père ou la mère d'aujourd'hui qu'on a des problèmes. Sinon, le jour où ils meurent, on n'aurait plus de problèmes.
00:18:05 - On continue à les avoir. - C'est clair.
00:18:08 - C'est bien, donc, qu'on a traité les choses avec leurs images que nous avons mémorisées dans les moments où nous avons souffert d'eux.
00:18:15 Et c'est avec ces images-là qu'on a besoin de dialoguer, c'est pour ça qu'effectivement, ce travail symbolique est très puissant.
00:18:20 - Et d'ailleurs, on le sait bien, puisque trois enfants de la même famille, avec le même père, la même mère, ne voient pas leurs parents de la même manière.
00:18:25 Donc on voit bien que c'est comme ça que ça se passe. Merci beaucoup, Marie, en tout cas. Merci de votre appel.
00:18:31 On va continuer, bien sûr, dans un instant, mais tout de suite, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer.
00:18:36 Vous allez encore gagner des cadeaux aujourd'hui grâce à notre grand sapin de Noël sur Sud Radio.
00:18:41 Alors, je ne sais pas ce que vous allez gagner, mais peut-être une tablette tactile offerte par Sud Radio et la Confédération des Buralistes,
00:18:47 ou alors un coffret Sérum Beauté, les duos de Garantia.
00:18:51 Peut-être d'autres cadeaux qui vous attendent au pied de ce grand sapin de Noël Sud Radio.
00:18:55 Et pour gagner, il faut nous appeler au 0826 300 300 et c'est le 14e appel qui va gagner. Donc bonne chance à tous.
00:19:02 Michel Audoul est avec nous, fondateur de l'Institut français de Tchiatzou.
00:19:11 On évoque aujourd'hui les reins, la vessie et c'est Nadia qui est avec nous. Bonjour, Nadia.
00:19:15 - Bonjour.
00:19:17 - Alors, je crois que c'est un peu comme Marie, des problèmes de vessie.
00:19:22 - Alors oui, qui me poursuit, j'ai envie de dire.
00:19:27 On est quatre soeurs et on a toutes les quatre ce même problème.
00:19:33 Alors, on a consulté, mais toute notre vie tourne autour des toilettes.
00:19:39 Voilà, le jour, la nuit, on ne peut pas partir sans savoir qu'il y a des toilettes à côté.
00:19:44 On ne peut pas voyager. Si on va dans un super restaurant, le premier truc qu'on va regarder, ce n'est pas la carte, c'est sur les toilettes.
00:19:50 - Et toutes les quatre.
00:19:56 - Et toutes les quatre. Et la nuit, c'est pareil. La nuit, ça nous réveille.
00:20:02 C'est incompréhensible. Et je dis, ça me poursuit parce que j'ai adopté un petit garçon il y a très longtemps, qui a 11 ans aujourd'hui.
00:20:11 Et on n'a jamais réglé son problème des neuresies.
00:20:16 On a tout essayé. Pédopsie, tout. Il a été propre très tôt, c'est-à-dire sans couche.
00:20:25 Il n'a pas mis à 8 ans.
00:20:30 - Attention, on vous perd un peu Nadia. Essayez de ne pas bouger.
00:20:37 Bon, donc déjà, on peut, je pense, poser la même question qu'à Marie. Le rapport au père, je suppose, Michel Odulle.
00:20:45 - Oui, il y a plusieurs choses. Dans ce que dit Nadia, la première des choses qu'il faut voir, c'est qu'il y a un moment donné,
00:20:52 on va finir par se poser la question de la poule et de l'œuf. C'est-à-dire qu'après, il y a le stress et la peur d'avoir ce besoin et de ne pas pouvoir le satisfaire,
00:21:04 qui fait qu'on génère le besoin. Et donc, après, on rentre dans un système qui s'auto-nourrit et s'auto-alimente.
00:21:09 Il faut bien regarder les choses. Je pense qu'à chaque fois que vous allez aux toilettes, il ne doit pas y avoir obligatoirement une quantité énorme d'urine qui est faite.
00:21:20 Donc, il y a quelque chose qui a à voir avec la sensation, avec le besoin et l'envie. On est là en prise avec un système nerveux qui s'appelle le système neurovégétatif,
00:21:29 qui est celui qui a la charge des sphinctères, entre autres. Et donc, s'ils surréagissent, c'est la signature d'une sensibilité de fond.
00:21:36 Cette sensibilité de fond est sans doute liée, et lorsque ça touche toute la fratrie, à un contexte familial dans lequel il y a sans doute eu des éléments de pression,
00:21:49 des éléments de contraintes venant du monde extérieur. Et là, on peut réévoquer l'image ou l'autorité paternelle qui peut être quelque chose de puissant, de présent.
00:22:00 Est-ce que vous diriez Nadia ?
00:22:04 Oui, oui, tout à fait. On a toutes vécu avec une grosse pression paternelle, voire même des violences faites à ma mère, même pas à nous. Et on a été élevés dans ce contexte-là.
00:22:19 Même pas à vous, c'est à vous aussi. Parce que quand les enfants voient la mère maltraitée...
00:22:24 Oui, je comprends quand je dis ça, c'est d'autant plus violent. On est bien d'accord.
00:22:30 Mais avec aussi cette incidence, vous voyez, qui va extrêmement loin. Parce que bien sûr, on parle beaucoup dans le champ familial du transgénérationnel,
00:22:37 mais on devrait parler aussi de l'inconscient collectif familial. C'est-à-dire que dans la manière avec laquelle on se pense dans la famille, ça a des incidences sur tous les membres de la famille.
00:22:46 Et même par exemple sur un enfant qui est un enfant adopté, qui sans doute s'est remis effectivement à avoir de l'unirésie, à faire pipi au lit ou dans sa culotte,
00:22:58 depuis les quelques années où il a été adopté. Et où il y a sans doute, parce que s'il a été adopté, c'est qu'il a été abandonné ou qu'il est devenu orphelin,
00:23:08 et que c'est sans doute aussi un enfant chez qui, même s'il n'en a pas conscience, l'image du père a été une image qui a été aussi dure, importante, imposante, voire brutale.
00:23:20 Je ne sais pas quelle est son histoire. Et qu'il a besoin d'être tranquillisé là-dessus. Vous l'avez adopté seul ou vous l'avez adopté avec un compagnon ou avec un mari ?
00:23:29 Avec mon mari, on l'a adopté à l'étranger. Et c'est vrai que la particularité de mon fils, c'est qu'il a été abandonné à presque deux mois de naissance.
00:23:37 Et dans des conditions très violentes. En fait, sa mère l'a abandonné parce que sinon, ils allaient être incontaminés tous les deux.
00:23:45 C'était vraiment un geste de...
00:23:48 Pour le sauver ?
00:23:50 C'était un geste pour le sauver, mais sans doute pour le sauver par rapport à une violence masculine.
00:23:54 Ah oui, ça c'est certain. Ah oui, oui, c'était ça. Et du coup, en fait, il n'a pas eu de coupure. Il a toujours, la nuit, il a toujours fait pipi.
00:24:04 Vous lui avez expliqué ses origines un tout petit peu et cette violence du père ?
00:24:11 Alors non, non.
00:24:13 Je crois que ça, ce sera utile de lui en parler pour qu'il puisse se libérer de ça.
00:24:17 Avec un contrepoint, est-ce qu'il s'entend bien avec votre mari ?
00:24:21 Il s'entend très bien avec mon mari, mais il trouve que mon mari n'est pas assez démonstratif.
00:24:27 Voilà.
00:24:29 Il est adorable avec lui, il est tendre et tout, mais il attend plus. Des fois, il me dit "mama, il ne calcule pas".
00:24:35 Ne défendez pas votre mari, on l'accuse de rien, ne vous inquiétez pas.
00:24:39 Non, non, non, mais c'est un homme extraordinaire, mais il a un...
00:24:43 Non, non, mais ce n'est pas ça le problème, Nadia.
00:24:45 Ils ont quelque chose à apprendre tous les deux ensemble. Ça s'appelle la douceur et la tendresse.
00:24:50 Oui.
00:24:52 Vous n'imaginez pas combien la douceur et la tendresse, ça calme les pipi au lit.
00:24:56 D'accord.
00:24:58 Donc ça, c'est une première chose. Et puis, vous, je crois qu'il faut, encore une fois, comme on l'a dit pour Marie,
00:25:05 il faut que vous arriviez à exprimer ce ressenti qui, pour l'instant, vous pollue en vous faisant uriner, si je puis dire, à tous les coins de rue.
00:25:18 Non, mais c'est presque ça. J'en suis arrivée à ça. Aujourd'hui, je suis à un âge d'être un ménopause.
00:25:22 Et j'en suis arrivée, à la limite, à des inconsistances.
00:25:26 Oui, mais ça peut aller mieux si, déjà, vous arrivez à pouvoir exprimer vos ressentis les plus profonds.
00:25:33 Oui, parce que regardez ce que je vous disais, c'est-à-dire que s'il y a une espèce de culture familiale entre vous et vos trois sœurs
00:25:39 autour du fait que nous sommes prisonnières de l'envie du pipi,
00:25:43 voyez bien que, derrière ça, un enfant qui est là et qui est présent, il est obligatoirement perméable à ce genre de culture inconsciente qui est véhiculée autour.
00:25:55 Et que, vous le vouliez ou non, dans les habitudes de vie et dans les comportements que vous pouvez avoir,
00:26:01 ce qu'il doit percevoir à un moment donné, c'est que vous êtes toujours en quête de l'endroit où il y a la porte, où il y a marqué "toilette".
00:26:07 Et que ça, c'est quelque chose qui, sur le plan exemplarité, n'est pas obligatoirement ce qui va lui permettre de se libérer le mieux.
00:26:17 Oui, c'est pas faux, j'avais jamais pensé, mais c'est vrai.
00:26:21 Et puis je pense qu'à chaque fois que vous allez aller aux toilettes, Nadia,
00:26:26 soyez plus consciente, respirez profondément et évacuez en ayant vraiment la sensation d'évacuer autre chose que simplement l'urine.
00:26:34 Voilà.
00:26:35 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:26:37 Vivez-le comme un jeu et un clin d'œil qui vous dit "Nadia, détends-toi, passe à autre chose".
00:26:43 Vous avez commencé à le faire si vous avez choisi un mari qui est tel que vous le décrivez.
00:26:48 Il y a juste besoin de l'aider un tout petit peu plus à exprimer...
00:26:52 Ah oui, oui, j'ai eu beaucoup de chance.
00:26:55 Non, vous n'avez pas beaucoup de chance, vous l'avez choisi.
00:26:58 Oui, je l'ai choisi, ça c'est sûr.
00:27:00 Vous avez su choisir une image d'homme différente du modèle que vous avez eu quand vous étiez petite fille, voyez ?
00:27:07 Donc ça veut dire que vous pouvez continuer à évoluer et à grandir.
00:27:12 D'accord.
00:27:13 Vous voyez ? Et puis vous nous appelez, ça veut dire que vous êtes aussi assez lucide dans votre témoignage.
00:27:18 Ça fera du bien à vos sœurs.
00:27:20 On voit bien que vous savez bien qu'il y a quelque chose d'autre que simplement un problème fonctionnel.
00:27:27 Oui, c'est vrai que je n'étais pas sur le lien avec le père, ça me semble tellement évident.
00:27:33 C'est pour ça qu'il est là Michel Oudoulin, c'est pour faire avancer un petit peu les choses, sinon on tourne en rond.
00:27:40 Merci Nadia, merci beaucoup.
00:27:43 Merci infiniment pour cette journée.
00:27:45 Et on continue avec Maéva qui est avec nous. Bonjour Maéva.
00:27:49 Oui, bonjour Maéva.
00:27:51 C'est le trac, je sais, j'ai l'habitude.
00:27:55 C'est pas grave. Alors trois questions intimes et puis après vous pourrez en poser une à Michel Oudoul.
00:28:01 Première question, votre première fois, quelle note vous donneriez à votre première fois sur 10 ?
00:28:07 J'aime bien faire donner des notes maintenant. Il paraît qu'on va redonner des notes à l'école.
00:28:13 Je suis une maîtresse moi.
00:28:15 Il y a tellement longtemps que je ne me rappelais plus. La moyenne quoi.
00:28:22 5 sur 10 ?
00:28:23 Je pense, oui.
00:28:25 C'est pas si mal. Parfois on a des plus mauvaises notes.
00:28:29 Deuxième question, est-ce que vous aimez faire des fellations ?
00:28:33 Oui.
00:28:34 Ça c'est un vrai oui, c'est pas 5 sur 10 là.
00:28:37 C'est le cri du cœur ça.
00:28:39 Oui tout à fait.
00:28:41 Bon, très bien, très bien. Et dernière question, à quel animal aimeriez-vous ressembler sexuellement ?
00:28:49 Ça me fait rire.
00:28:52 Ça me fait rire parce que mon animal fétiche et que j'aime beaucoup c'est la tortue, mais je ne voudrais pas vraiment y ressembler.
00:28:58 Non, c'est vrai.
00:28:59 C'est une question de rythme.
00:29:01 C'est plutôt un félin donc je dirais, j'aimerais.
00:29:07 C'est toujours ce que répondent les femmes, un félin.
00:29:10 Oui, c'est ce que...
00:29:11 Une féline donc.
00:29:12 Une féline, oui.
00:29:13 Mais alors quoi, plutôt une panthère ? Plutôt un chat ?
00:29:17 Un chat, oui.
00:29:18 Un chat, bon. Eh bien, vous pouvez poser une question à Michelle Odoulil, il vous écoute.
00:29:23 Merci, j'ai pas une question à vous poser à vous-même en fait.
00:29:28 Il s'avère que j'ai pas de problème de reins non plus, t'as mieux.
00:29:32 Mais j'ai des soucis avec mes bras, épaules, coudes, voilà, j'ai des tendinites chroniques.
00:29:40 Et en ce moment je suis en période inflammatoire et j'arrive pas à les faire passer.
00:29:44 Des deux côtés ?
00:29:45 Des deux côtés, alors beaucoup plus à droite.
00:29:48 J'ai un métier physique, je me serre les bras tous les jours, dans mon métier.
00:29:54 Mais j'ai mal, oui, épicondyle, épaules, ouais.
00:29:58 Alors, s'il y a des problèmes de type épicondylite et douleurs de type tendineuse au niveau des bras, enfin coudes, épaules, etc.
00:30:08 Il y a 99 chances sur 100 pour que ça vienne d'une tension au niveau cervicale et dorsale haute.
00:30:15 Et donc le conseil qui pourrait être donné sur le plan biomécanique, c'est aller consulter un ostéopathe ou un praticien shiatsu qui est capable de travailler ça.
00:30:25 C'est-à-dire de vous faire des techniques qui vont libérer la tension au niveau des cervicales et qui vont libérer la tension au niveau des 3-4 premières vertèbres dorsales.
00:30:34 Alors c'est ce que je fais, je vois, j'ai vu un ostéo, je vois qui fait des techniques différentes, qui travaille sur mes tendons et tout, il n'y a pas de problème.
00:30:44 Néanmoins, dès que j'ai terminé ma séance, je reprends ma semaine, bam, ça recommence.
00:30:49 Alors j'aurais aimé savoir s'il y a des aliments dont je peux manger et qui va me soulager au niveau des tendons, qui va me désassouplir ou m'assouplir mes muscles dorsaux.
00:31:00 C'est plutôt l'inverse, c'est-à-dire qu'il y a plutôt des aliments qui vont permettre de calmer les états inflammateurs articulaires, les sucres rapides, les produits laitiers et les viandes rouges.
00:31:12 C'est vraiment les trois acidifiants organiques qui posent un problème au niveau articulaire et qui vont faire que si vous les régulez, voire les supprimez momentanément, vont permettre de désenflammer les capsules articulaires.
00:31:25 Mais il y a quand même des nourritures affectives qui peuvent vous aider.
00:31:28 Mais à nouveau j'y reviens, sur le plan biomécanique, véritablement faites vérifier.
00:31:35 Parce que très souvent, les compressions vertébrales génèrent des compressions au niveau des omoplates, il y a des lignes de nerfs et de tendons qui sont comprimés et qui font qu'après vos bras ne travaillent plus dans le bon axe.
00:31:46 Alors vous vous en servez beaucoup.
00:31:47 Donc ça veut dire que vous êtes dans un rapport au monde et à la matière qui est un rapport de maîtrise.
00:31:52 Il va falloir que vous appreniez à respirer dans vos gestes, il va falloir que vous appreniez à accepter que les choses ne se passent pas obligatoirement comme vous pensez qu'elles devraient.
00:32:00 Donc il va falloir que vous relâchiez un petit peu.
00:32:03 Ce qui permet de compenser, si vous voulez, les tensions qui émergent des épaules et des bras qui se serrent, c'est les bras qui s'ouvrent.
00:32:13 C'est à dire qu'il va falloir que vous ouvriez quelque chose, il va falloir que vous laissiez de la place à la fois au non faire, au non agir, mais aussi à la douceur et à la tendresse peut-être.
00:32:22 Oui, alors je suis en plein changement.
00:32:25 Du coup, voilà, peut-être je tente vers ça, mais je n'y suis pas encore.
00:32:30 Qu'est-ce que vous avez dit comme phrase ?
00:32:32 Vous faites quoi ? Vous avez dit que vous faisiez quoi ?
00:32:35 Je suis en train de travailler à ça justement.
00:32:38 La phrase avant que vous avez dit, c'est quoi ?
00:32:41 Je tente vers ça, vers un travail sur moi.
00:32:45 Oui, vous tendez.
00:32:47 Oui, oui.
00:32:49 Il va falloir détendre.
00:32:51 Oui, voilà, détendre, ok.
00:32:53 C'est ce qu'il m'a dit le kinoste, tout le monde dit que c'est très noué là-haut.
00:32:57 Oui, mais voilà, parce que vous tendez beaucoup vers vos objectifs au lieu de simplement vous donner le temps de les atteindre.
00:33:05 D'accord, d'accord. J'ai éliminé le "les" déjà.
00:33:08 Il faut surtout détendre Marie-Eve Appareau.
00:33:12 La respiration, beaucoup, beaucoup.
00:33:14 On va prendre notre gagnant tout de suite, c'est Didier. Bonjour Didier.
00:33:18 Bonjour Brésil, bonjour Michel.
00:33:22 Donc c'est vous qui avez gagné aujourd'hui.
00:33:24 C'est super, c'est pas possible.
00:33:26 Bonne nouvelle.
00:33:27 Oui, c'est une excellente surprise.
00:33:29 Donc vous allez pouvoir ouvrir votre cadeau de Noël en direct sur SUDRADIO.
00:33:33 J'aime mal.
00:33:34 Alors, nous ouvrons le cadeau et qu'est-ce que l'on trouve ?
00:33:38 Eh bien, Didier, vous avez gagné un bon cadeau d'un montant de 75 euros que vous pourrez aller chercher sur cadeau.com.
00:33:48 Et sur ce site, cadeau.com, on retrouve 5000 cadeaux originaux qu'on peut personnaliser avec un prénom, avec une photo ou un message
00:33:57 qui sont livrés en express directement chez vous ou chez la personne à qui vous avez envie d'offrir ce cadeau.
00:34:03 Voilà Didier.
00:34:04 Génial. Eh bien, merci beaucoup Brésil, c'est super.
00:34:06 Eh bien, je vous en prie.
00:34:08 Et on continue bien sûr sur SUDRADIO, à tout instant vous pouvez gagner un cadeau jusqu'au 25 décembre.
00:34:14 Donc restez connectés avec nous sur SUDRADIO et doublez vos chances en vous connectant sur nos réseaux sociaux et sur sudradio.fr.
00:34:22 Et tout de suite, on fait une petite pause et on se retrouve dans un instant toujours avec Michel Audoul et avec vous bien sûr sur SUDRADIO.
00:34:28 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:34:33 14h16, Brigitte Laé, SUDRADIO.
00:34:39 Michel Audoul est avec nous et nous continuons à évoquer les reins, la vessie et je rappelle que dans ce livre "Dis-moi où tu as mal"
00:34:46 je te dirai pourquoi vous avez de nombreuses pistes si vous avez un petit peu mal quelque part et que vous voulez comprendre ce que vous raconte votre corps.
00:34:53 Et ce livre, c'est aux éditions.
00:34:55 Alba, Michel, Maëlle, bonjour.
00:34:58 Oui, bonjour.
00:34:59 Bonjour Maëlle.
00:35:00 Bonjour.
00:35:01 Bonjour Brigitte, bonjour Michel, merci beaucoup.
00:35:04 Ah bah attendez, peut-être que vous ne nous remercierez pas dans quelques minutes.
00:35:10 Oui, merci de m'accueillir.
00:35:12 Je vous en prie, c'est un plaisir.
00:35:14 Alors allez-y, vous avez une grande fatigue, c'est ça ?
00:35:18 Oui, voilà, je voulais évoquer les glandes surrénales, on parle de reins et je voulais parler de glandes surrénales.
00:35:25 La médecine traditionnelle, on va dire, ne considère pas que je sois en épuisement surrénalien.
00:35:34 Néanmoins, a priori, je le serais avec toute une batterie de troubles digestifs associés à une fatigue intense d'espace, mais des tensions musculaires.
00:35:45 Et voilà, je voulais évoquer ce sujet.
00:35:51 Qu'est-ce qui vous fait parler de surrénales ?
00:35:55 Alors, ce n'est pas forcément moi qui parle de surrénales, c'est plutôt des médecins qui m'en parlent, oui.
00:36:03 Avec un stress intense.
00:36:06 C'est un stress objectif, objectivé, venant du monde professionnel, de quoi ?
00:36:14 Alors, j'ai vécu des stress assez importants, beaucoup de confits en fait.
00:36:19 À quel niveau ? Professionnel ou affectif ?
00:36:22 Au niveau professionnel et affectif, oui.
00:36:25 D'accord. Vous avez quel âge, Maëlle ?
00:36:28 J'ai 49 ans.
00:36:30 D'accord. Et ces stress, ça fait combien de temps ?
00:36:33 Donc en fait, j'ai une petite fille qui a 10 ans et suite à la grossesse, tout s'est empiré en fait.
00:36:44 Mon bébé pleurait, je ne dormais plus, un conjoint qui était très conflictuel et mon corps a lâché.
00:36:57 D'accord. Vous êtes sur un équivalent de burn-out ?
00:37:00 Oui, mais j'ai du mal à remonter, je n'y arrive pas.
00:37:04 Vous êtes séparée depuis, avec cette femme ?
00:37:07 Je suis en cours de séparation, mais ce n'est pas évident parce que matériellement c'est compliqué.
00:37:14 Physiquement, j'ai du mal à reprendre le travail, donc tout est mélangé.
00:37:22 Et c'est quelqu'un de toxique, j'imagine ?
00:37:25 Je ne sais pas s'il est vraiment toxique, je pense qu'il a surtout beaucoup de blessures à réparer, comme moi.
00:37:35 En tout cas, notre relation est devenue toxique.
00:37:41 Ce qui est important peut-être à comprendre, encore une fois, c'est que visiblement tout a commencé à partir du moment où vous devenez maman.
00:37:49 Oui.
00:37:51 Donc ça laisse à penser quelque chose de votre rapport déjà à votre mère ?
00:37:58 Oui.
00:38:00 Oui ?
00:38:02 Oui, pourquoi pas, oui, oui, oui, effectivement.
00:38:06 Parce que vous parlez d'une sorte de disparition d'énergie, on va dire.
00:38:14 Vous ne sentez plus la force, etc.
00:38:17 Il faut savoir qu'effectivement les reins jouent un rôle extrêmement important dans le potentiel d'énergie qui est le nôtre.
00:38:24 C'est eux qui ont la charge de la résistance à la fatigue, c'est eux qui ont la charge de notre capacité à la récupération, etc.
00:38:31 Et que par conséquent, il y a sans doute peut-être quelque chose qui est lié au fait que, à la fois, j'expliquais en début d'émission,
00:38:39 combien les reins participaient aussi à l'état d'équilibre de la muqueuse utérine et de la fertilité du corps globalement et en général,
00:38:47 combien ils participent à la capacité à éliminer les toxines, donc partant de là à une meilleure récupération.
00:38:55 Vous, vous avez vécu des choses qui ont été non pas provoquées, mais sans doute effectivement aggravées par la grossesse
00:39:01 et les conséquences ensuite sur les premières années de la perturbation du sommeil, des stress et des soucis,
00:39:07 auxquels sont venus se rajouter les stress et les soucis personnels dans votre couple.
00:39:13 Et manifestement, tout ça, ça a fait une charge majeure sur vos reins.
00:39:17 Donc, il y a besoin de vous faire rééquilibrer cette énergie.
00:39:20 Pour ça, il faut aller voir un acupuncteur ou il faut aller voir un praticien Shih Tzu,
00:39:24 c'est-à-dire des gens qui sont des gens qui vont être capables de travailler sur ces axes d'énergie.
00:39:28 Ça, c'est la première chose. Ensuite, ces praticiens-là, théoriquement,
00:39:32 ils vont être censés aussi être capables de vous conseiller, voire éventuellement un médecin homéopathe,
00:39:37 sur un certain nombre d'apports complémentaires comme des selles biochimiques de Schussler
00:39:42 et comme la silice ou ce genre de choses qui vont vous renforcer à nouveau sur le plan de la biologie,
00:39:49 de la biomécanique et des selles minéraux.
00:39:52 En revanche, vous, il est bien évident que là, vous êtes dans un vécu dans lequel, en fait,
00:39:58 j'expliquais combien les reins, c'était la charpente, ça gérait le squelette, etc.
00:40:03 Eh bien, au niveau psychique, ça donne la même chose, c'est-à-dire qu'ils gèrent la charpente psychique,
00:40:08 c'est-à-dire nos archétypes et nos archaïsmes.
00:40:11 Et il y a des grands archétypes qui sont fondamentaux, qui sont, un, le couple père-mère
00:40:16 et donc leur projection dans le champ de la famille.
00:40:19 Et ensuite, tout ce qui va découler de cela et de la responsabilité parentale.
00:40:25 Et je pense qu'il y a effectivement, dans les vécus qui sont les vôtres,
00:40:30 je pense des mémoires qui sont réactivées de ce qui s'est passé avec votre père et votre mère,
00:40:35 de la manière avec laquelle peut-être même vous-même vous êtes arrivés,
00:40:38 du contexte dans lequel les choses se sont produites
00:40:41 et qui sont des rémanences qui, aujourd'hui, sont celles qui finissent de vous fragiliser.
00:40:46 Je pense qu'il y a un travail à faire sur votre identité féminine, Maëlle.
00:40:51 Quelle femme vous étiez avant d'être mère et quelle femme vous êtes aujourd'hui,
00:40:55 quelle mère vous êtes et quelle femme vous êtes.
00:40:58 Je pense que vous ne savez plus très bien vous positionner en tant que femme et en tant que mère.
00:41:05 Oui, alors oui. En fait, je pense que je ne savais pas comment me positionner auparavant,
00:41:09 tout simplement, et que je suis en train d'essayer de me positionner.
00:41:15 Mais ça, c'est important. Ce n'est pas forcément un long travail à faire.
00:41:21 C'est juste d'arriver à voir comment vous étiez.
00:41:25 Vous avez eu un enfant, vous aviez 39 ans, donc déjà assez tard.
00:41:29 Ce n'est pas par hasard qu'on a un enfant assez tard déjà.
00:41:32 Qu'est-ce qui vous a empêché de devenir mère ?
00:41:36 C'était certainement un désir que vous aviez et qui n'a pas pu se faire aussi vite que vous auriez peut-être aimé.
00:41:41 C'est tout ce questionnement-là et que vous puissiez à la fois comprendre pourquoi ça s'est passé comme ça
00:41:48 et qu'est-ce que ça a provoqué chez vous comme souffrance dans le fait de ne pas pouvoir peut-être accéder à vos désirs.
00:41:58 Et puis, aujourd'hui, il va falloir vraiment travailler sur quelle femme vous avez envie d'être.
00:42:06 Parce que pour l'instant, vous ne le savez pas trop et c'est ce qui fait que vous êtes dans une sorte d'état un petit peu mouvant.
00:42:15 Oui, c'est ça.
00:42:17 Puis, moi, à nouveau, dans ce que vous dites et dans les mots que vous choisissez,
00:42:22 j'aurais deux remarques à proposer à votre réflexion.
00:42:27 La première, c'est peut-être faut-il arrêter d'essayer ?
00:42:31 Oui.
00:42:32 C'est la première des choses.
00:42:33 Et la deuxième des choses, c'est quand je vous ai entendu parler de votre conjoint actuel,
00:42:40 moi, j'ai entendu une mère qui parlait d'un enfant fragile qui avait encore besoin d'être protégé ou aidé.
00:42:46 Et je crois que là, il va falloir vous prendre vous en charge et puis laisser un peu les autres se débrouiller par eux-mêmes.
00:42:54 Absolument.
00:42:55 Merci en tout cas, Maël.
00:42:57 Alors, cette devinette, moi, je l'aime beaucoup.
00:42:59 C'est une phrase qui permet de résumer ces trois concepts.
00:43:02 Religion, sexualité, mystère.
00:43:05 C'est à vous de retrouver cette phrase, Michel Odulle, mais vous avez le temps des infos, donc ça devrait pouvoir se faire.
00:43:12 Et tout de suite après les infos, bien sûr, on continue avec vous au 0826 300 300.
00:43:16 Et nous continuons avec Michel Odulle, fondateur de l'Institut français de Tchadssou,
00:43:25 de parler des reins de la vessie. Et bien sûr, on vous invite à réagir sur celui de Radio 0826 300 300.
00:43:33 Nous avons Céline qui nous a rejoint, mais j'aimerais bien la réponse à cette devinette.
00:43:38 C'est une phrase qui résume trois concepts.
00:43:41 Religion, sexualité, mystère.
00:43:44 Ah non, là, je suis piégé, je ne sais pas.
00:43:49 Vous ne savez pas. Écoutez, je trouve que c'est assez joli.
00:43:51 Mon Dieu, donc la religion, de qui suis-je enceinte?
00:43:57 Donc, il y a la sexualité et le mystère.
00:43:59 Mon Dieu, de qui suis-je enceinte?
00:44:01 D'accord, c'est pas mal.
00:44:03 C'est pas mal, mais alors, je ne risquais pas de trouver.
00:44:06 Bonjour, Céline.
00:44:08 Bonjour, merci de me recevoir.
00:44:10 Je vous en prie, Céline.
00:44:12 Alors, vous voulez poser une question concernant l'incontinence.
00:44:16 Allez fort.
00:44:17 Oui, en fait.
00:44:19 C'est intéressant parce que c'est aussi un vrai sujet féminin, ça.
00:44:23 Plus que masculin, d'ailleurs.
00:44:25 Oui, c'est récent.
00:44:27 J'ai 52 ans et je pensais que c'était lié à des problèmes plutôt gynécaux,
00:44:32 mais pas du tout.
00:44:34 Visiblement, la médecine occidentale, de toute façon, sépare des choses.
00:44:38 Mais bon, je découvre, je ne sais pas.
00:44:41 J'ai rendez-vous chez un neurologue.
00:44:43 Voilà, mais au moindre geste que je fais avec le pied,
00:44:46 en fait, c'est ressenti jusque dans le périnée.
00:44:49 Et oui, c'est plutôt intéressant avec le pied que je fais.
00:44:54 Vous avez des fuites urinaires, donc.
00:44:57 Avec le pied, c'est-à-dire ?
00:44:59 Non, je n'ai pas de fuite urinaire.
00:45:00 C'est ça qui est très bizarre.
00:45:02 C'est que j'ai des envies très pressantes.
00:45:04 D'accord, ce n'est pas tout à fait la même chose, donc.
00:45:07 Et très souvent.
00:45:08 Mais vous dites avec le pied.
00:45:10 Vous n'en avez qu'un ?
00:45:11 Oui.
00:45:13 Non, mais souvent, en fait, moi, je fais des services à domicile.
00:45:16 Donc, je fais un métier très, très physique.
00:45:18 Et en fait, je ne peux plus rien porter.
00:45:20 Je ne peux plus rien déplacer.
00:45:22 En fait, j'ai une voix tornade blanche.
00:45:23 Je déplace des choses.
00:45:24 C'est inimaginable.
00:45:25 Et je n'ai jamais de problème de dos, ni nulle part ailleurs.
00:45:29 Mais bon, en fait, c'est récent.
00:45:31 C'est récent parce que…
00:45:32 C'est peut-être le bel pied.
00:45:33 Oui, c'est ça.
00:45:34 C'est-à-dire que si…
00:45:35 Mais oui, mais tout est dit, là, si vous voulez.
00:45:39 C'est-à-dire que vous avez sans doute soulevé des montagnes,
00:45:42 mais qu'il y a un jour, à force…
00:45:44 C'est très classique, ce que vous exprimez là.
00:45:47 C'est tout simplement un problème.
00:45:49 Vous savez, au niveau, en bas de la colonne vertébrale,
00:45:51 la moelle épinière se répartit à travers tout un tas de ramifications nerveuses
00:45:55 qui s'appellent la queue de cheval.
00:45:58 Oh, là, là, non, merci, je n'en ai pas.
00:46:00 Non, la queue de cheval.
00:46:01 Oui, d'accord.
00:46:03 Voilà.
00:46:04 Et cette terminaison nerveuse qui part dans différentes directions
00:46:08 déclare notamment ce qui est effectivement les ressentis des sphincters
00:46:11 au niveau de la vessie, etc.
00:46:13 Et donc, vous avez très certainement quelque chose au niveau sacro-iliaque,
00:46:16 au niveau des lombaires basses.
00:46:18 Et à nouveau, là aussi, aller voir quelqu'un qui est capable
00:46:22 de travailler correctement une colonne vertébrale,
00:46:25 donc un ostéo ou à nouveau un praticien shiatsu,
00:46:29 c'est-à-dire quelqu'un qui va être capable de vérifier
00:46:31 votre positionnement vertébrale, votre positionnement sacro-iliaque
00:46:34 et de faire se libérer ça.
00:46:36 Et c'est pour ça que vous avez trouvé un espèce de lien
00:46:39 avec la position des pieds, parce que la position des pieds
00:46:41 a des conséquences au niveau de la posture, au niveau du bassin.
00:46:44 Et vous avez sans doute besoin, effectivement, de faire repositionner ça.
00:46:49 Et sans doute que petit à petit, les compressions
00:46:52 ou voire même les glissements vertébraux ou il y a,
00:46:55 qui se sont faits à force de déplacer des choses,
00:46:58 à force de bouger des gens, à force de les soulever d'un siège,
00:47:01 à force d'être dans des positions de travail
00:47:03 dans lesquelles vous avez sur sollicité, effectivement,
00:47:06 tout cet axe du bassin.
00:47:08 - J'en ai pas l'impression, mais... - Pardon ?
00:47:11 J'en ai pas l'impression, pourtant, parce que je ne me rends pas compte, je pense.
00:47:15 Oui. Faites le vérifier, vous allez voir.
00:47:18 Et puis ensuite, après, évidemment que tout est résumé
00:47:23 dans ce que vous avez dit au préalable,
00:47:25 je pense que vous en avez beaucoup fait
00:47:27 et que là, quelque chose vous dit qu'il y a peut-être,
00:47:30 en tout cas dans la façon avec laquelle vous faites les choses,
00:47:34 il y a peut-être à modérer, c'est-à-dire à lever les pieds,
00:47:36 il y a peut-être à en faire un peu moins vite, un peu moins fort,
00:47:39 un peu moins haut, un peu moins tout,
00:47:41 et de comprendre que les cimetières sont pleines de personnes irremplaçables.
00:47:49 J'ai l'impression que tout va lâcher, vous savez,
00:47:52 parce que, en fait, mes rapports sexuels, par exemple,
00:47:55 ne sont jamais douloureux,
00:47:57 et là, j'ai l'impression que je peux à peine marcher.
00:48:00 Si j'ai un rapport sexuel, par exemple,
00:48:02 derrière, je peux à peine marcher.
00:48:04 Je ne comprends pas ce qui m'arrive.
00:48:06 Mais ce qui vous arrive, c'est très simple,
00:48:08 c'est que vous avez une réaction qui est une réaction de fermeture totale
00:48:11 au niveau de tout ce qui est le bassin,
00:48:13 les axes iliaques, le sacrum et les lombaires.
00:48:16 Cette zone-là a mécaniquement et physiquement besoin d'être détendue.
00:48:20 Ça, c'est la première des choses.
00:48:21 Mais si elle a besoin d'être détendue, c'est parce qu'elle est tendue.
00:48:24 Et si elle est tendue, c'est parce qu'elle en a trop fait, elle a trop porté.
00:48:27 - Et ce qui est intéressant, vous voyez, quand vous faites l'amour,
00:48:30 il y a quand même quelque chose qui se détend, vous lâchez,
00:48:33 et tout de suite après, vous avez l'impression que vous ne pouvez plus avancer.
00:48:36 Donc ça montre bien qu'il faut lâcher tout doucement,
00:48:40 parce qu'il ne faut pas lâcher d'un seul coup non plus dans votre cas.
00:48:42 - Il y a des muscles.
00:48:43 - Vous avez besoin de comprendre.
00:48:47 Et alors, ce qui est toujours intéressant,
00:48:48 c'est pourquoi vous vous êtes mis dans cette posture
00:48:51 de faire beaucoup et de ne pas lâcher ?
00:48:55 - Oui, justement, je me demandais pourquoi,
00:48:59 parce que par rapport, on parlait du père tout à l'heure,
00:49:02 et je me posais la question de savoir si c'était en lien avec ma demi-sœur
00:49:07 qui avait subi des attouchements avec mon père.
00:49:11 - Je ne sais pas, ce n'est pas obligé, ça, si vous voulez.
00:49:14 Il peut y avoir des vécus qui fragilisent,
00:49:17 mais qui ne sont pas obligatoirement directement en lien avec ce que vous évoquez.
00:49:20 Il y a des structures musculaires particulières qui s'appellent les psoas,
00:49:23 qui tiennent en partie les iliaques et font qu'elles se positionnent de manière correcte.
00:49:27 Et on dit, en psycho-émotionnel, que les iliaques, c'est les muscles de l'âme,
00:49:32 c'est-à-dire, c'est ceux qui relient le bassin avec le diaphragme.
00:49:35 C'est ceux qui font qu'il y a une capacité pour l'être de se tenir droit,
00:49:40 mais avec les deux iliaques suffisamment ouvertes pour accueillir le monde.
00:49:43 Or, vous, le monde, vous l'avez non seulement accueilli,
00:49:47 mais vous l'avez en partie porté.
00:49:50 Et peut-être que dans cette attitude-là, de fond,
00:49:53 il peut y avoir cette mémoire de cette sœur qui a subi ce genre de choses, etc.
00:49:57 C'est possible. Sauf que, si vous voulez, si ça avait été là,
00:50:00 je pense que ça aurait pu avoir des conséquences au niveau de vos relations sexuelles déjà,
00:50:04 bien avant le moment qui arrive maintenant.
00:50:07 - Or, le moment qui arrive maintenant... - À moins que vous l'ayez appris récemment.
00:50:10 Non, je l'ai appris tardivement, mais pas récemment.
00:50:14 Et en fait, je ne connais pas la vérité, c'est surtout ça.
00:50:17 - On peut vous demander votre âge ? - 52 ans.
00:50:21 Qu'est-ce que ça représente pour vous, 52 ans ?
00:50:25 Qu'est-ce que c'est qui arrive ?
00:50:27 La porte est ouverte, il y a tout qui m'attend.
00:50:30 Tout vous attend, c'est énormément de choses.
00:50:35 Votre demi-sœur, je suppose que votre père l'a eue assez tard.
00:50:39 Vous savez quel âge quand il a abusé de votre demi-sœur ?
00:50:45 Je ne sais pas quel âge avait mon père.
00:50:48 Il a trois ans de plus que moi.
00:50:51 - Et dans les années... - Bon, d'accord, mais il n'avait pas 52 ans, par exemple.
00:50:54 - Non, non. - C'était juste une piste qui aurait pu parler de...
00:50:58 - Oui, oui. - C'était ça le...
00:51:00 Et quand vous dites "tout vous attend", c'est-à-dire ?
00:51:03 J'ai plein de projets, la vie commence pour moi...
00:51:08 - Il va falloir lâcher celle d'avant. - Vous pensez que vous le méritez ?
00:51:12 Oui, oui, je pense que je le mérite, oui.
00:51:17 Vous pensez que vous y avez droit ?
00:51:19 Oui, oui, j'ai plein de projets, oui.
00:51:22 La question c'est "vous pensez que vous y avez droit ?"
00:51:25 Oui, pourquoi j'aurais pas le droit ?
00:51:29 Oui, tant mieux, mais attendez, on pose des questions.
00:51:32 Vous avez tellement porté, il faut lâcher.
00:51:35 Quand on a fait son choix de vie, de beaucoup aider et porter les autres,
00:51:40 il y a peut-être un moment donné où on a du mal à faire une place sur soi.
00:51:44 Moi, ce qui me paraît intéressant à réfléchir,
00:51:47 c'est pourquoi au moment où vous arrivez vers une phase de vie
00:51:50 où vous allez avoir plein de projets pour vous,
00:51:52 c'est le moment où vous avez l'impression que votre corps vous lâche ?
00:51:55 Donc il y a une crispation qui laisse à penser qu'il y a des peurs, peut-être, Céline, voyez ?
00:51:59 Des peurs de lâcher les choses, de changer de vie...
00:52:03 C'est peut-être vous faire un peu plus confiance,
00:52:07 même si vous pensez que vous y avez droit.
00:52:09 Est-ce que vous vous faites réellement confiance dans cette nouvelle vie qui vous attend ?
00:52:15 Je sais pas, ouais...
00:52:19 Je peux pas vous dire, je sais pas.
00:52:22 Eh bien oui, mais toute la zone dont vous parlez physiquement parlant,
00:52:25 c'est la zone qui est la zone de la fécondation,
00:52:27 c'est la zone qui peut porter la vie et la donner,
00:52:29 c'est la zone qui peut créer,
00:52:31 et c'est également la zone qui permet d'éliminer les vieux schémas.
00:52:35 Or, il semble que vous ayez besoin d'éliminer les vieux schémas,
00:52:39 puisque dès que vous bougez un peu, vous avez des envies d'uriner.
00:52:42 Donc vous ayez vraiment ce besoin-là,
00:52:44 mais pour ça, il va falloir tourner cette page.
00:52:46 Vous voyez ce qu'on essaie de vous faire comprendre ?
00:52:49 C'est pas grave, je pense pas que vous soyez...
00:52:53 C'est juste qu'il faut peut-être écrire plus clairement
00:52:59 ce que vous allez lâcher, ce vers quoi vous allez aller,
00:53:02 et voir où est-ce que ça crispe un peu,
00:53:05 pour libérer tout ça.
00:53:07 C'est très fréquent, vous savez, des personnes qui vont à un rendez-vous important,
00:53:10 ou quelque chose d'important à faire,
00:53:12 qui ont absolument besoin d'aller aux toilettes avant.
00:53:16 Oui, oui.
00:53:19 Là, je l'ignore, je suis encore trop dans le...
00:53:23 C'est pas grave, vous réécouterez en podcast
00:53:25 ce que Michel Oudoul vous a dit, tranquillement,
00:53:28 et pensez à la réponse mécanique.
00:53:31 Et pensez bien, d'abord, prenez soin de vous, évidemment,
00:53:34 sur le plan mécanique, et puis ensuite,
00:53:36 laissez les choses mûrir dans votre psychisme,
00:53:40 ça va faire son chemin.
00:53:42 Oui, peut-être que je prends place dans le soufflé, ou je sais pas.
00:53:45 Par exemple, oui, on voit bien que votre corps
00:53:47 n'est pas tout à fait en corrélation avec votre psychisme,
00:53:50 et on sait très bien que les deux sont totalement liés.
00:53:53 Donc, ça veut dire que dans votre psychisme,
00:53:56 il y a plus de blocages que vous n'imaginez.
00:53:59 Oui, mais pourtant, ça ne me cause pas de problèmes
00:54:02 trop graves au niveau physiologique,
00:54:05 j'ai pas d'infection urinaire ni rien,
00:54:07 mais j'ai mal comme si tout allait lâcher,
00:54:10 comme si mes organes allaient tomber.
00:54:12 C'est trop bizarre.
00:54:14 Je suis hyper tonique, je marche, je fais énormément de sport,
00:54:18 je fais de la pole dance...
00:54:20 Faites encore un peu plus.
00:54:23 Ne lâchez surtout rien, Céline.
00:54:25 Ça va vous permettre de fuir un petit peu plus.
00:54:28 Je comprends ce que vous voulez dire.
00:54:30 Oui, mais il faut juste laisser un peu de place,
00:54:33 essayer de vous endormir en vous demandant
00:54:35 ce que culpabilité veut dire pour vous.
00:54:37 Et puis peut-être que vous avez aussi quelque chose à régler
00:54:41 par rapport à votre demi-sœur, sans doute.
00:54:43 C'est ça, la culpabilité.
00:54:45 C'est pourquoi elle et pas moi.
00:54:47 Oui, c'est ça.
00:54:49 Mais j'ai surtout pas de réponse,
00:54:51 et je ne sais pas quoi penser de mon père.
00:54:54 Vous imaginez ?
00:54:56 C'est quand même une identité pour moi qui est...
00:54:59 Bien sûr.
00:55:01 Sauf qu'il va avoir l'identité que vous allez lui donner,
00:55:04 et que finalement, c'est peut-être pas ça la préoccupation
00:55:06 dont vous avez besoin.
00:55:08 Aujourd'hui, votre corps vous dit de vous occuper de vous.
00:55:10 Oui, c'est ça.
00:55:12 Merci Céline, en tout cas.
00:55:14 On va essayer.
00:55:16 Merci Céline.
00:55:18 On se retrouve dans un instant avec vous, bien sûr,
00:55:20 au 0800 26 300 300.
00:55:22 C'est Wilfried qui nous rejoint.
00:55:24 Michel Audoul est avec nous.
00:55:31 On continue à évoquer les problèmes urinaires, je crois, avec vous.
00:55:34 Wilfried, bonjour.
00:55:36 Oui, bonjour.
00:55:38 Je suis un homme.
00:55:40 On a passé une prostate-tite.
00:55:43 Je faisais mes 5 ans une prostate-tite.
00:55:45 Je pensais pas avoir de problèmes de prostate.
00:55:47 Alors voilà, ça fait 2 ans et demi que je me traîne sans main.
00:55:50 Les antibiotiques ne fonctionnent pas.
00:55:52 Mon corps s'est habitué à ces antibiotiques.
00:55:56 Donc, on sait plus comment traiter.
00:55:58 Vous traînez quoi, là, Wilfried ?
00:56:00 J'ai eu une infection urinaire depuis plus de 2 ans, 2 ans et demi.
00:56:05 Ah oui ?
00:56:07 Oui, c'est terrible.
00:56:09 5 fois par nuit pour uriner.
00:56:11 Oui, et puis c'est douloureux, j'imagine.
00:56:13 Non, justement, c'est pas douloureux.
00:56:15 C'est inconfortable.
00:56:17 Le fait de me réveiller la nuit, oui, voilà,
00:56:19 c'est pas évident, oui.
00:56:21 Mais il y a une différence entre une inflammation et une infection.
00:56:26 Une prostate-tite.
00:56:28 Il y a un échérichia coli dedans.
00:56:30 Oui, alors...
00:56:32 C'est une infection, je pense.
00:56:34 Oui, bien sûr. Après, l'état inflammatoire peut générer un terrain favorable
00:56:39 au développement de certaines bactéries.
00:56:41 Donc, normalement, ça, les traitements antibiotiques doivent vous aider à ça.
00:56:46 Vous voyez ça avec votre médecin.
00:56:48 Ça n'a pas marché. J'ai tout essayé.
00:56:50 J'ai essayé plusieurs antibiotiques. J'ai les normes, même, là.
00:56:53 Le sélexyde, l'Ogmentin, le Fosfomystine.
00:56:56 Et là, bon, à l'hémomonurie, ça a l'air de marcher un petit peu.
00:57:01 Mais bon, donc voilà.
00:57:04 Alors là aussi, il y a un problème mécanique.
00:57:07 Donc là aussi, il y a quelque chose à voir au niveau lombaire sacrum.
00:57:12 On est toujours dans une zone dans laquelle les innervations locales
00:57:15 peuvent avoir ces conséquences-là.
00:57:18 Les prostatites, il n'y a pas 150 raisons pour lesquelles une prostate va s'enflammer.
00:57:22 Il va y avoir une sexualité excessive.
00:57:25 Ça, ça peut générer effectivement ces états inflammatoires.
00:57:30 Sinon, pour le reste, après, c'est une stimulation nerveuse inconsciente,
00:57:34 involontaire, etc., permanente, qui génère l'état inflammatoire.
00:57:38 D'ailleurs, on entend votre stress, ce qui est normal, encore une fois.
00:57:44 Oui, j'ai un problème de tension aussi, comme par hasard,
00:57:47 qui a augmenté aussi. J'ai de l'hypertension qui est arrivée en même temps.
00:57:50 Et par contre, j'ai passé une cystoscopie, et il n'y a rien.
00:57:55 Ils n'ont rien vu.
00:57:58 Mais si vous voulez, vous avez quelque chose qui est quand même une réponse assez intéressante.
00:58:01 C'est que les antibiotérapies classiques qui normalement fonctionnent
00:58:05 quand il y a des problèmes comme le vôtre,
00:58:08 semblent ne pas fonctionner là.
00:58:10 Ce n'est peut-être pas purement et simplement directement dans une question infectieuse.
00:58:14 Alors maintenant, vous nous donnez une autre information
00:58:16 disant que de l'hypertension est apparue.
00:58:19 Tout ça s'est apparu quand ?
00:58:21 En même temps.
00:58:22 Oui, ça d'accord. Mais à quelle époque ?
00:58:24 Ça, on a compris. Il y a deux ans.
00:58:26 Quel élément déclencheur, vous voulez savoir ?
00:58:28 Je vais vous le dire, l'élément déclencheur, moi, j'ai fait un travail sur moi,
00:58:30 c'est le décès de ma mère.
00:58:32 Voilà.
00:58:34 Non, mais là, je le sais.
00:58:36 Mais moi, ce que je voulais avoir, c'est votre niveau médical
00:58:38 pour me débarrasser de ça.
00:58:40 Mais Michel Oudoul n'est pas médecin.
00:58:42 Vous n'êtes pas urologue.
00:58:44 Non, je ne suis pas urologue.
00:58:46 Mais en revanche, je peux vous dire deux choses fondamentales.
00:58:48 La première, c'est qu'effectivement,
00:58:50 l'état inflammatoire dans le corps parle d'un état émotionnel en tension.
00:58:56 Oui, ça c'est évident.
00:58:58 L'hypertension artérielle parle de quelqu'un
00:59:00 qui, sur un propos qui est en lien avec le rapport vie-mort,
00:59:04 se met trop de pression.
00:59:06 Tout à fait. Je suis totalement d'accord.
00:59:07 Alors, on met les deux dans un shaker
00:59:09 et ça donne quelqu'un qui a du mal à dépasser le décès de sa mère
00:59:12 et qui se met une pression par rapport à certaines attentes,
00:59:15 exigences ou urgences qu'il peut y avoir dans sa vie.
00:59:18 Tout à fait.
00:59:19 Mais c'est là vraiment où ça me parle à 200%.
00:59:23 Et bien, éventuellement, à ce moment-là...
00:59:25 Et je fais quoi après ? Dites-moi la suite.
00:59:27 Déjà, c'est prendre votre respiration,
00:59:32 vous mettre moins d'urgence et de pression.
00:59:36 Laissez un peu d'espace dans les choses dans votre vie,
00:59:39 laissez un peu de temps aux informations à arriver
00:59:42 et ne vous focalisez pas sur les moyens directs
00:59:46 pour faire taire la manifestation symptomatique.
00:59:49 Essayez de comprendre que ces manifestations symptomatiques,
00:59:52 elles existent dans un terrain qui leur est favorable.
00:59:55 À nouveau, le fait que les antibios
00:59:58 et toutes les plages que vous avez utilisées,
01:00:01 que vous a donné vos médecins n'ayant pas eu d'effet positif,
01:00:04 montrent bien que la question du symptôme,
01:00:08 si elle est à ne pas négliger, n'est pas la question causale.
01:00:13 Ce qui veut dire, Wilfried, c'est que...
01:00:16 Oui, dites-moi.
01:00:17 Vous avez en effet un problème inflammatoire et un problème urinaire, c'est évident.
01:00:23 C'est donc ce qu'on appelle le symptôme.
01:00:25 Et ce n'est pas la médecine qui peut soigner le symptôme, visiblement.
01:00:31 Ce qui veut dire que derrière ce symptôme,
01:00:34 il faut comprendre ce qui a provoqué ce symptôme,
01:00:37 c'est-à-dire votre grande souffrance,
01:00:40 votre sensation d'avoir été abandonné
01:00:43 et de ne plus très bien savoir quel sens vous pouvez donner à votre vie aujourd'hui,
01:00:47 maintenant que maman est partie.
01:00:49 Oui, il y a eu une relation fusionnelle.
01:00:51 Oui, bien sûr.
01:00:52 On l'a dit, on l'a dit, que les reins...
01:00:54 Oui, j'ai entendu.
01:00:56 Les reins, c'est le rapport à la vie, à la mort.
01:00:58 Complètement.
01:00:59 Et je crois qu'il y a un avant et un après la mort de votre mère.
01:01:03 Et c'est cet après qu'il va falloir que vous trouviez,
01:01:07 il va falloir que vous trouviez le sens de votre existence aujourd'hui.
01:01:11 Sinon vous allez continuer comme ça,
01:01:13 à vous réveiller cinq fois par nuit
01:01:16 parce que vous ne savez pas vers quelle direction aller.
01:01:20 Et puis ça évite de rentrer dans la profondeur du sommeil,
01:01:22 donc d'avoir des choses qui émergent des profondeurs de l'inconscient, des blessures, etc.
01:01:26 Parce que vous avez besoin d'un éclairage biomécanique
01:01:30 parce que manifestement vous êtes quelqu'un qui est très en prise avec le réel
01:01:34 et le besoin de la réalité démontrée du réel.
01:01:37 La prostate...
01:01:38 Et la peur de la mort aussi.
01:01:39 Oui.
01:01:40 La peur de la mort.
01:01:41 Oui, mais ça c'est hyper...
01:01:42 Parce que là j'ai peur du cancer, bien sûr, j'ai peur du cancer.
01:01:45 Aussitôt, je me suis mis ça en rouge, j'ai eu un mélanome il y a dix ans.
01:01:49 Donc aussitôt cancer et voilà quoi.
01:01:51 Vous savez que la peur ne fait pas fuir le danger.
01:01:55 Je sais bien, je sais bien.
01:01:56 Non mais je plaisante.
01:01:58 Mais vous avez besoin de retrouver du calme intérieur
01:02:05 et ça ne se fera pas par des médicaments.
01:02:09 Excusez-moi Wilfried, je peux terminer ce que je vous expliquais ou pas ?
01:02:13 Bien sûr, avec plaisir.
01:02:15 Laissez-moi un tout petit peu de place pour vous expliquer
01:02:18 que la prostate c'est une glande qui entoure le canal qui permet d'uriner.
01:02:23 Et qui, lorsqu'elle est enflammée, gonfle.
01:02:26 Et qui quand elle gonfle, et bien resserre ce canal.
01:02:29 Et c'est ce qui génère les sensations que vous avez.
01:02:32 Ce qu'il va falloir travailler par conséquent,
01:02:34 si vous ne voulez pas qu'il y ait quelque chose qui reste à l'intérieur de votre vessie,
01:02:38 et bien c'est la désinflammation de la prostate.
01:02:40 La prostate, ça permet de fabriquer le liquide séminal
01:02:44 qui va vous permettre d'inséminer la vie.
01:02:46 Pour ça, il va falloir accepter de grandir
01:02:48 et de laisser votre mère s'en aller dans son voyage.
01:02:50 C'est vraiment quelque chose de fondamental.
01:02:52 Ça n'enlève rien peut-être à la douleur de la séparation.
01:02:55 Mais ça a juste à voir avec la juste place de chacun.
01:02:59 Et oui.
01:03:01 Laissez-lui faire son voyage.
01:03:03 Elle a qu'une envie, c'est que vous alliez bien
01:03:05 et que vous vous sentiez un homme en pleine forme.
01:03:07 Merci Wilfrid, en tout cas. Bon courage.
01:03:11 On va faire une petite pause et puis on va revenir sur le Love Conseil.
01:03:15 Les clés pour entretenir le désir.
01:03:18 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
01:03:23 Brigitte Ley, Sud Radio, le Love Conseil.
01:03:27 Alors Michel Odulle, j'ai travaillé sur le désir.
01:03:29 Comment l'entretenir ?
01:03:31 Et figurez-vous que j'ai trouvé sept clés.
01:03:33 Donc je vous les donne.
01:03:35 Et puis prenez, si vous n'êtes pas en voiture,
01:03:39 prenez peut-être des notes.
01:03:41 Il y a peut-être une clé que vous ne connaissez pas.
01:03:43 Alors la première évidemment, c'est nourrir le manque.
01:03:45 On sait que quand on a été séparé quelques temps,
01:03:48 qu'on se retrouve en général, il y a du désir.
01:03:50 Bon ça, tout le monde a a priori la connaît, cette clé.
01:03:56 On peut aussi prévoir un peu la rencontre
01:04:00 parce que l'imaginaire a un effet aphrodisiaque.
01:04:02 Donc on dit tiens, on va se retrouver ce soir.
01:04:05 Et puis on prévoit de, je ne sais pas, par exemple,
01:04:07 si on est une femme, de mettre un sous-vêtement particulier.
01:04:09 Ça nourrit l'imaginaire.
01:04:12 Alors les rituels amoureux aussi ont un bon effet sur le désir.
01:04:17 Alors transgresser l'interdit,
01:04:19 on sait que le fantasme de faire l'amour dans l'ascenseur,
01:04:21 ça marche bien aussi sur le désir.
01:04:23 Alors il y a le ludique, la sexualité ludique,
01:04:27 donc les jeux, les jouets,
01:04:29 on va en parler dans un instant d'ailleurs d'un jouet.
01:04:32 C'est aussi une clé.
01:04:34 Ne pas trop attendre de l'autre,
01:04:36 en d'autres mots, être un petit peu subjectif,
01:04:40 en tout cas proposer des surprises.
01:04:43 Et puis dernière clé très importante,
01:04:46 échapper à la routine,
01:04:47 ne pas faire l'amour toujours au même moment,
01:04:49 de la même manière, etc.
01:04:51 Donc quand même avec ces sept clés pour entretenir le désir,
01:04:54 je ne comprends pas qu'il y ait des couples
01:04:55 qui n'ont plus de désir quand même, non ?
01:04:57 - Ah bah écoutez...
01:04:59 - En tout cas, vous pouvez...
01:05:01 - CQFD comme on dit, voilà.
01:05:02 - Exactement, CQFD.
01:05:04 Alors les jouets, justement,
01:05:05 on va en parler avec Marie qui a reçu ce gode,
01:05:08 alors je ne sais pas trop, c'est marqué "gode ceinture",
01:05:11 mais je ne vois pas très bien en quoi c'est un gode ceinture,
01:05:13 mais je ne sais pas, j'ai peut-être pas tout compris.
01:05:15 J'ai encore des choses à apprendre, ça fait plaisir.
01:05:17 Bonjour Marie !
01:05:19 - Bonjour Brigitte ! Bonjour Michel !
01:05:22 - Bonjour !
01:05:23 - Alors, ah oui j'ai compris,
01:05:25 on range l'œuf dans son vagin.
01:05:27 - Voilà !
01:05:29 - Je suis rassurée parce que j'avais l'impression d'être nulle
01:05:31 et qu'il allait falloir que je donne ma démission.
01:05:33 - C'est excellent, c'est vraiment excellent.
01:05:37 - Oui, j'ai compris !
01:05:39 - Ça fait deux en un, et on n'a même pas besoin de ceinture,
01:05:42 ça tient tout seul.
01:05:43 On peut marcher, courir, et ça tient tout seul,
01:05:46 on est comme un homme qui est en train de bander, en train de courir.
01:05:49 - Et puis c'est des extraterrestres violets qui arrivent sur le...
01:05:53 qui vont nous sauver.
01:05:55 - C'est fabuleux, franchement c'est fabuleux.
01:05:58 - Ah oui, je reconnais que c'est assez bien vu.
01:06:02 - Oui, franchement.
01:06:03 - Oh là là !
01:06:04 - Je ne connaissais pas, je connaissais les ceintures, mais pas ça.
01:06:08 - Ah oui.
01:06:09 - Vraiment formidable.
01:06:10 - Et en plus ça s'adapte bien au pubis du coup, vous voyez ?
01:06:14 - Ah c'est extraordinaire, ça frotte le clito,
01:06:17 ça masque entre le clito et le vagin,
01:06:22 et ça épouse le vagin,
01:06:24 et le vagin se rétracte dessus,
01:06:29 et tient le vagin totalement.
01:06:32 Mais ça tient, mais c'est incroyable, ça fait ventouse en fait.
01:06:36 - Oui, oui, oui, mais j'imagine très très bien.
01:06:39 Non, non, mais alors vraiment, autant je...
01:06:42 On reconnaissait Michel, on l'avait regardé tout à l'heure,
01:06:45 on s'était demandé...
01:06:46 - Oui, c'est voilà.
01:06:47 - Et là je reconnais que, en effet, c'est un jouet assez extraordinaire
01:06:52 qui doit évidemment satisfaire énormément les lesbiennes,
01:06:55 mais pourquoi pas aussi les femmes qui ont un homme
01:06:59 qui a envie d'essayer le plaisir prostatique ?
01:07:02 - Essayez, monsieur, vous verrez.
01:07:05 - Eh oui, oui, oui.
01:07:06 - Avec vos dames.
01:07:07 - Oui, oui, oui.
01:07:08 Alors vous l'avez essayé visiblement, puisque vous avez l'air d'être assez...
01:07:11 - Vraiment, Marie est ravie, on va commencer une nouvelle...
01:07:16 Vraiment, on a envie de commencer une nouvelle façon de...
01:07:20 - D'inverser les rôles, donc un petit peu ?
01:07:23 - D'inverser les rôles, enfin continuer, parce qu'on a commencé,
01:07:27 mais voilà, jouer à inverser les rôles, mais dans la sexualité vraiment.
01:07:33 Nous on faisait ça plus de façon domination-soumission inversée,
01:07:40 mais pas dans le sexe, surtout dans les comportements.
01:07:44 - Je comprends bien.
01:07:45 - Et l'émotion des comportements.
01:07:47 - Et donc grâce à ce jouet d'hôte ceinture strapless, vous pouvez...
01:07:53 - Ah oui, oui, c'est fabuleux, fabuleux, génial.
01:07:56 - Pourquoi j'arrête de traduire ?
01:07:58 - Écoutez Marie, je crois qu'on n'a pas à en dire plus, vous l'avez bien vendue, si je puis dire.
01:08:06 - Je sais pas, mais alors moi j'ai la petite, j'ai le S, alors peut-être qu'il y a quatre tailles.
01:08:13 - Ah, il y a quatre tailles en plus.
01:08:15 - Moi j'ai la petite taille, alors comme j'ai pas eu d'enfant, peut-être que ça me va bien pour ça,
01:08:21 mais il y a trois autres tailles plus grosses que moi, donc ça doit être...
01:08:27 Pour les gens qui sont plus ouverts, je sais pas.
01:08:30 - Il est en effet disponible en plusieurs tailles, plusieurs couleurs, pour s'adapter à vos envies.
01:08:34 Du plus expert au débutant.
01:08:37 Vous avez le modèle S, vous.
01:08:39 - Oui, voilà.
01:08:40 - Oui, mais j'ai pas la taille des autres.
01:08:43 Je sais pas si les autres sont plus gros ou plus petits.
01:08:46 - Je sais pas, puis peut-être que même ça incite le corps à s'adapter à l'objet.
01:08:52 - Bon, en tout cas, vous pouvez aller voir si ça vous intéresse sur ruedesplaisir.com,
01:08:57 puisque c'est notre partenaire, vous aurez certainement plus d'informations si nécessaire.
01:09:03 En tout cas, ce gaude ceinture strapless, c'est vraiment la première fois que j'en vois un comme ça,
01:09:09 et ça a l'air assez génial.
01:09:11 En tout cas pour l'utilisation, on peut en faire.
01:09:14 Marie, quelle note vous lui donnez ?
01:09:16 - Oh, 9.
01:09:17 - 9 sur 10 ? D'accord.
01:09:19 - 9, oui.
01:09:20 - 9 sur 10.
01:09:21 - 9,5.
01:09:22 - 9,5, allez.
01:09:23 - Ah ouais, ouais, ouais, vraiment bien.
01:09:25 - J'ai bien compris.
01:09:26 Eh bien, merci en tout cas Marie, et on vous le laisse.
01:09:29 - Merci.
01:09:30 - Évidemment, on va pas vous le reprendre.
01:09:31 Et si vous avez envie de vous le procurer, vous allez sur ruedesplaisir.com.
01:09:35 On va continuer, bien sûr, avec Hervé aussi, qui nous a appelés.
01:09:41 Bonjour Hervé.
01:09:42 - Oui, bonjour Brigitte, et bonjour Michel.
01:09:45 - Bonjour.
01:09:46 - Eh bien, donc, vous avez vous aussi enchaîné les infections urinaires ?
01:09:52 - Alors, pas moi, ma compagne.
01:09:54 - Votre compagne, pardon.
01:09:55 - Depuis effectivement qu'on est ensemble, j'ai une nouvelle compagne depuis un peu plus de deux ans.
01:10:01 Après quelques années seule, et elle également.
01:10:05 - Oui.
01:10:06 - Et effectivement, au début de notre relation, elle a enchaîné les infections urinaires,
01:10:11 elle a eu un herpès génital, elle a eu une infection de la glande de Bartholin, une Bartholinite.
01:10:18 - Oui, oui.
01:10:19 - Et voilà, donc c'était un peu...
01:10:22 Elle avait jamais eu avant de vrais problèmes gynécologiques comme ça.
01:10:27 Et c'est vrai que depuis, elle a un peu d'appréhension,
01:10:31 pas lors des rapports, mais surtout lors des pnélingues,
01:10:34 de dire, est-ce que je vais pas de nouveau avoir une infection ?
01:10:38 Est-ce que je vais pas de nouveau avoir quelque chose ?
01:10:41 Donc c'était un peu mon questionnement aujourd'hui.
01:10:45 - En même temps, c'est très différent, parce que l'herpès génital, forcément, il a été transmis par quelqu'un.
01:10:51 Alors, il peut être souterrain pendant très longtemps et réapparaître à des moments de stress, par exemple.
01:10:59 Et puis les infections urinaires, c'est encore autre chose, la Bartholinite, encore autre chose.
01:11:05 Mais en tout cas, tout ça n'est pas anodin.
01:11:08 - Voilà, c'est pour ça que je profitais de la présence de monsieur.
01:11:11 - Bien sûr, il va vous répondre.
01:11:13 - À nouveau, je crois qu'il y a une question globale,
01:11:17 et, comment dire, qui est générique à poser, là.
01:11:21 Effectivement, si vous le connaissez, je ne sais pas, mais sinon, il faut qu'elle vous décrive son père.
01:11:27 Vous êtes là très précisément, sans doute, dans ce qu'on appelle un effet de raquette au niveau émotionnel.
01:11:32 Vous êtes en résonance et vous rappelez à votre compagne cette image du père,
01:11:41 et cette image du père qu'on a peur de transgresser ou de trahir ou de ne pas être à la hauteur avec.
01:11:48 Et c'est pour ça qu'on se crée ces interdits-là.
01:11:51 Il y a véritablement, alors, quel que soit l'outil et le vecteur qui peuvent être choisis,
01:11:57 à la fois à travers l'herpès vaginal, on va effectivement laisser passer plus ou moins le filigrane
01:12:03 d'une maladie sexuellement transmissible, donc par conséquent de quelque chose qui a été contracté à l'extérieur,
01:12:10 avec le sentiment de culpabilité qui peut aller avec.
01:12:13 Mais il ne faut pas oublier quand même que l'herpès, c'est ce qu'on appelle un virus résident.
01:12:17 Il est présent, il est là, et il ne se met en action que quand l'immunité baisse.
01:12:23 Et que cette immunité, c'est la conscience qu'on a de soi.
01:12:28 On le dit même en médecine classique que l'immunité, c'est la capacité à faire la différence entre le soi et le non-soi.
01:12:33 Et que lorsqu'on est dans des situations dans lesquelles on est confronté à une difficulté à réguler ça,
01:12:39 l'immunité peut avoir tendance à baisser et l'herpès va se déclarer, qu'il soit vaginal, buccal, etc.
01:12:45 Ensuite, tout le reste des états infectieux ou autres, je pense qu'il y a véritablement besoin pour elles,
01:12:52 et c'est à elles de faire le travail. Alors à vous peut-être d'en parler avec elles, puisque c'est vous qui téléphonez.
01:12:57 Je crois qu'il y a un vrai travail de pacification avec l'image du père. Son père est toujours vivant ou pas ?
01:13:04 Son père est toujours vivant, oui. Je ne le connais pas, mais effectivement il est toujours vivant.
01:13:09 Si vous ne le connaissez pas alors que vous êtes depuis deux ans ensemble, ça montre bien que ça ne doit pas être une relation très apaisée.
01:13:14 Il y a quelque chose qui est compliqué dans cette relation au père.
01:13:18 A-t-elle peur de le trahir ? A-t-elle peur de dépasser quelque chose ?
01:13:22 Quelle est l'empreinte de cette image paternelle puissante qui peut exister ?
01:13:26 Et à nouveau, que ce père soit aimant ou pas, ou autoritaire ou pas, ça veut dire que son image et sa présence est invasive.
01:13:33 D'accord. En tout cas, ce qui est sûr, c'est vous qui appelez.
01:13:39 C'est sûr qu'elle est ravie de vous avoir rencontré, que c'est une histoire qui est là,
01:13:45 on n'a pas de doute sur les sentiments qu'elle vous porte, Hervé.
01:13:50 Simplement, peut-être qu'il y a un fond en elle qui pense qu'elle ne vous mérite pas.
01:13:56 Il y a peut-être quelque chose comme ça. Il y a l'interdit à la jouissance.
01:13:59 Il y a quelque chose qui fait qu'elle n'est pas encore prête à vous accueillir par rapport, encore une fois, à sa propre histoire.
01:14:09 Oui, je comprends.
01:14:11 Donc, il faut qu'elle pactise avec ses vieux démons, avec son passé, avec tout ce qui fait que l'homme est dangereux pour elle.
01:14:21 Enfin, vous voyez, où le plaisir est interdit.
01:14:24 L'homme est masculin, bien sûr.
01:14:28 Vous voyez ce qu'on vous dit ?
01:14:31 Oui, je comprends, effectivement. Ça réveille des petites choses dans ma tête.
01:14:37 Des petites situations, des petites... tout à fait.
01:14:41 Et puis, moi, je pense que dans un premier temps, ce que je vous conseillerais,
01:14:48 c'est juste pour lui montrer bien que ça n'a rien à voir avec vous,
01:14:53 faites l'amour avec un préservatif.
01:14:56 De manière à bien prouver qu'il n'y a pas de raison qu'il y ait des infections.
01:15:02 Alors, ce n'est pas tellement au niveau de la pénétration, c'est plus sur un cunnilingus, où elle a vraiment l'appréhension du marché du plaisir.
01:15:13 Donc là, c'est vraiment l'interdit au plaisir.
01:15:16 Oui, c'est ça.
01:15:18 Parce que là, on est vraiment dans une femme qui s'offre et qui prend sans rien donner.
01:15:23 Et alors que c'est votre désir de lui offrir et de lui donner, je ne mets pas en doute.
01:15:28 Mais voyez, là, on est vraiment dans quelque chose qui montre à quel point il y a quelque chose de très, très compliqué pour elle de prendre ça.
01:15:37 Parce que je suppose qu'elle a peur que vous attrapiez un herpès, etc.
01:15:43 Non, mais effectivement, c'est quelque chose dont on a déjà discuté, sur l'accès qu'elle a au plaisir.
01:15:50 Depuis qu'on est ensemble, effectivement, elle sent comme quelque chose d'une retenue, une plus grande difficulté à obtenir le plaisir.
01:15:58 Effectivement, je pense que ça signe un lien.
01:16:03 Ce qui est possible aussi, c'est qu'elle vous aime profondément.
01:16:08 Et si en plus, elle accepte de prendre le plaisir que vous lui offrez, elle devient totalement dépendante de vous et ça peut lui faire peur.
01:16:16 D'accord.
01:16:18 Et ça peut aussi être quelque chose de cet ordre totalement inconscient, évidemment.
01:16:22 Oui, oui, mais tout comme la culpabilité de s'offrir à un autre masculin que le père,
01:16:28 c'est-à-dire d'être dans une transgression de l'image fondatrice du père.
01:16:38 Quand un autre masculin arrive, et je pense que, je ne sais pas comment elle a parlé de vous à son père,
01:16:45 mais je pense qu'elle en a parlé sans doute en faisant un aveu, entre guillemets.
01:16:50 Or, qu'est-ce que c'est qu'un aveu, si ce n'est avoir une conscience de faire une faute,
01:16:56 c'est-à-dire, elle ose avoir un autre masculin dans sa vie que lui,
01:17:00 si ça se trouve que lui, d'ailleurs, ne serait pas obligatoirement contre ou poserait des interdits à ce sujet-là,
01:17:06 mais qu'elle, par contre, pense que...
01:17:09 D'accord, effectivement, il faudrait qu'elle la questionne là-dessus, et puis qu'elle s'interroge effectivement sur...
01:17:15 Voilà, qu'elle parle de... qu'elle vous décrive son père, qu'elle vous le décrive.
01:17:19 D'accord.
01:17:20 Vous allez voir la puissance de l'image.
01:17:22 En tout cas, vous avez des pistes que vous pouvez tranquillement suivre, doucement,
01:17:29 parce que forcément, là, quand il y a une telle résistance, il faut y aller à petits pas.
01:17:35 Tout à fait, mais je vais lui faire écouter en podcast, effectivement, l'entretien qu'on vient d'avoir.
01:17:40 Si vous voulez me prévenir avant, hein.
01:17:42 Merci Hervé.
01:17:45 Merci à vous, bonne configuration.
01:17:47 Je vous en prie.
01:17:48 On fait une petite pause et on va conclure avec Sophie, je crois, qui va nous rejoindre.
01:18:02 Alors évidemment, Michel Oudoul n'a pas pu répondre à toutes les questions,
01:18:05 mais vous pouvez trouver de nombreuses réponses dans son livre "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi", c'est aux éditions Album Michel.
01:18:12 N'hésitez pas, en tout cas, si vous ne vous l'êtes pas encore procuré.
01:18:15 Bonjour Sophie.
01:18:16 Oui, bonjour.
01:18:18 Merci d'être avec nous.
01:18:21 Merci de me recevoir.
01:18:23 Je vous en prie.
01:18:24 Donc, vous avez un fort taux de cholestérol, c'est ça ?
01:18:32 C'est ça. En fait, à l'âge de 16 ans, j'ai eu un bilan sanguin avant la prise de pilule.
01:18:42 Et le taux de cholestérol était très élevé.
01:18:45 Donc, le médecin, en pensant que je ne m'alimentais pas comme il faut, m'a demandé de faire attention.
01:18:49 On a refait un bilan sanguin.
01:18:51 Il était mauvais, donc j'ai vu une diététicienne, j'ai fait un régime, donc le taux est resté mauvais.
01:18:58 Voilà, c'est ça.
01:18:59 Et donc, il n'y a pas d'antécédent familial, c'est-à-dire qu'il m'a diagnostiqué une hypercholestérolémie.
01:19:05 Et du côté de mon père et de ma mère, il n'y en a pas dans la famille.
01:19:10 Donc, j'ai appelé pour savoir si M. Odule pouvait m'aider à éclairer ce que veut dire cette problématique-là.
01:19:21 J'ai pris des traitements pendant quelques années, mais voilà, j'ai eu un effet.
01:19:26 Alors, ça a eu un effet, mais je ne suis pas toujours très réceptive à tout ce qui est traitement allopathique,
01:19:31 donc j'ai préféré arrêter.
01:19:33 J'ai fait de la levure de riz rouge, ça avait plutôt bien fonctionné.
01:19:37 Avec du coenzyme Q10, avec.
01:19:40 Ah, je sais.
01:19:42 Si vous prenez de la levure de riz rouge, effectivement, qui est particulièrement efficace pour ça,
01:19:49 il faut toujours l'associer avec la levure de riz rouge, ça vous évitera certaines douleurs articulaires, etc.
01:19:54 Parce que le cholestérol qui est éliminé de cette façon-là, il peut aller dans les capsules articulaires, ça peut être extrêmement douloureux.
01:20:00 Donc, le coenzyme Q10 permet de réguler ça.
01:20:05 Il n'y en avait pas dedans.
01:20:07 Après, mon médecin m'a dit qu'on n'a pas d'études sur ça, donc peut-être que ça baisse le cholestérol,
01:20:10 mais on ne sait pas si ça a un effet sur tout ce qui peut l'impacter.
01:20:15 En tout cas, pour l'instant, je ne prends plus rien.
01:20:18 Oui, ce sont des statines naturelles, c'est tout.
01:20:22 Ce n'est pas quelque chose de spécialement problématique,
01:20:25 c'est-à-dire qu'il faut faire attention aux mêmes choses qu'avec les statines de synthèse,
01:20:29 sauf que ce sont des molécules naturelles.
01:20:31 Donc, il n'y a pas certains effets iatrogènes qui peuvent y avoir avec les molécules de synthèse.
01:20:37 Sinon, en dehors de ça, on est sur le même registre, c'est-à-dire que là, on travaille sur le champ symptomatique.
01:20:42 Dans des moments où le taux est élevé, etc., ça peut être utile.
01:20:45 Après, sur le fond, bien sûr, évidemment, qu'est-ce qu'on peut mettre derrière la question et la problématique du cholestérol ?
01:20:53 Le cholestérol, c'est une brique.
01:20:56 C'est quelque chose qui permet la construction de choses à l'intérieur de soi.
01:21:01 C'est une brique matérielle.
01:21:03 Et donc, peut-être qu'il y a dans le structurel familial,
01:21:07 un rapport au monde de la matière et à la manière avec laquelle on se sécurise par ce monde de la matière,
01:21:14 qui est quelque chose qui est peut-être important.
01:21:16 Du côté de chez ma mère, oui, sans doute.
01:21:24 Après, qu'est-ce que vous appelez du côté de la matière ?
01:21:26 On parle de tout ce qui est...
01:21:28 Le monde matériel, la sécurisation matérielle,
01:21:30 donc les biens, la possession, avoir une profession raisonnable,
01:21:36 faire les choses qui conviennent, construire un environnement,
01:21:41 que ce soit un environnement maison ou autre, mais aussi famille, etc.
01:21:44 C'est-à-dire qu'on est vraiment dans ce qui est,
01:21:47 tout ce qui structure et organise le corps, la chair, la densité dans le corps.
01:21:54 Et donc, on est vraiment dans ce qui est ce rapport-là à la vie.
01:21:57 C'est-à-dire que, sans doute, il y a une difficulté à laisser de la place à l'insouciance,
01:22:02 au plaisir, etc.
01:22:08 Vous avez une grande capacité à vous laisser aller, à vous détendre et à faire n'importe quoi ?
01:22:13 C'est devenu de plus en plus difficile.
01:22:16 J'ai perdu ça.
01:22:18 J'ai perdu ça, oui.
01:22:20 Parce que c'est de ça dont il s'agit.
01:22:22 Il faut que vous trouviez la manière avec laquelle, par vous-même ou avec les gens qui vivent autour de vous,
01:22:29 d'essayer de restaurer un peu d'insouciance dans votre vie.
01:22:32 Et il faudrait voir aussi, quand vous avez 16 ans,
01:22:35 quelles étaient vos croyances ou quelles étaient les injonctions familiales ?
01:22:39 La puberté, oui, parce que ça a été...
01:22:42 Peut-être qu'il y avait comme ça des croyances et des injonctions tellement fortes par rapport au matériel qui vous ont...
01:22:51 Et puis par rapport au fait que la femme, elle doit faire l'enfant.
01:22:54 En tout cas, dans ce que vous dites, il y a des liens qui se font.
01:22:57 C'est-à-dire que, 16 ans, quelques années avant, la séparation de mes parents,
01:23:02 tout qui s'effondre, une mère extrêmement exigeante...
01:23:06 C'est une période de ma vie où l'insouciance, on l'a perdue face à des réalités,
01:23:11 des jugements.
01:23:12 Donc ça peut expliquer cette montée de cholestérol ?
01:23:17 Un besoin de sécuriser les choses par de la densité à l'intérieur,
01:23:20 parce qu'à l'extérieur, ça volait en éclats.
01:23:22 Alors en tout cas, avant ça, effectivement, j'avais pas...
01:23:25 Enfin, c'est avant les 11-12 ans, j'ai jamais eu de bilan sanguin,
01:23:28 donc je savais pas, mais ce qu'il y a de sûr, c'est qu'avant ces ans,
01:23:31 oui, il y a quand même eu l'effondrement dans la vie familiale qui a...
01:23:35 Qui vous a peut-être... Et à ce moment-là, c'est en travaillant sur ce que vous avez,
01:23:40 encore une fois, ressenti à des âges où, malheureusement, on est un peu victime,
01:23:45 on peut pas être acteur de sa vie, et peut-être refaire un travail en profondeur
01:23:53 pour libérer tout ce qui n'est peut-être pas encore digéré, dépassé,
01:23:59 et ça serait peut-être une piste qui peut vous aider à aller mieux.
01:24:02 - Oui, parce que la puberté, c'est le moment où on va rentrer dans le monde de l'adulte,
01:24:06 mais si le monde de l'adulte ne nous semble pas responsable,
01:24:09 nous allons rechercher comment faire pour instaurer un peu plus de responsabilité à l'intérieur de soi.
01:24:13 Et la responsabilité, elle est souvent confondue avec le sérieux, la gravité, le devoir, le souci, etc.,
01:24:21 et pas du tout tout ce qui peut être la construction d'un être qui passe par cette phase de la jeunesse
01:24:27 qui est celle, au contraire, de la jouissance et du plaisir.
01:24:30 - D'accord. - Vous avez quel âge aujourd'hui, Sophie ?
01:24:33 - 43. - Ah, c'est intéressant.
01:24:36 - Oui, c'est bien, c'est le bon moment. - Parfait, c'est le moment.
01:24:38 - On l'a dit ensemble. - C'est quoi le rapport ?
01:24:41 - C'est un âge crucial, c'est le milieu de la vie, c'est le moment où tout peut s'inverser et se rééquilibrer,
01:24:50 parce qu'inversé, on pourrait croire que c'est négatif.
01:24:52 Donc c'est vraiment un moment crucial pour vous qui peut vraiment vous libérer.
01:24:58 - Il y a des défis majeurs dans la vie. Il y a 21 ans, il y a 42 ans, il y a 63 ans,
01:25:04 ce sont des défis très particuliers, qui sont les moments où on étalonne son rapport à la vie,
01:25:10 aux grandes images symboliques fondamentales, notamment l'image du Père impérial.
01:25:15 Et au-delà de cette image du Père impérial, bien sûr, la résonance qu'il y a avec la place de la mère.
01:25:23 Si vous voulez, ces cycles-là sont des cycles qui racontent l'histoire d'un mythe qui s'appelle Uranus,
01:25:29 qui était un Uranus tellement dominant et fécondant que sa femme a demandé à un de ses fils de le castrer.
01:25:35 Et donc on est là vraiment dans quelque chose qui est une symbolique extrêmement forte,
01:25:39 la manière avec laquelle on conçoit le Père et la mère.
01:25:42 Et 42 ans, c'est pour ça que 42 ans sont souvent des moments de grands bouleversements ou de bascule dans la vie des gens.
01:25:50 Donc l'appel n'arrive pas par hasard. C'est pas forcément évident de franchir les capes aussi de passer l'appel,
01:25:55 donc je me dis que c'est peut-être pas par hasard non plus.
01:25:58 Absolument.
01:25:59 C'est pour ça que ce n'est pas par hasard si vous avez téléphoné aujourd'hui.
01:26:02 Eh ben bravo.
01:26:03 Bravo Sophie.
01:26:04 En termes de professionnels qui seraient plutôt aidants sur ce processus-là, un conseil ?
01:26:12 Je dirais, si vous voulez, un praticien Shih Tzu, formé aux approches un peu comme elles sont les miennes.
01:26:19 Et sinon, pour le reste, sur le plan aussi biologique, un médecin homéopathe.
01:26:23 Voilà, on est enfin fin d'émission. Merci Sophie en tout cas.
01:26:26 Merci beaucoup Michel Oudoul. On se retrouve bientôt évidemment.
01:26:30 Tout de suite vous retrouvez Alexandre de Levanne et demain on reviendra sur
01:26:33 "Qu'est-ce qu'il faut faire pour maintenir nos amitiés ?" avec Anne-Laure Buffet.

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