Avec Michel Odoul, fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, conférencier et formateur, auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » - Editions Albin Michel.
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00:00:00 14h16, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
00:00:04 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio et nous sommes en compagnie aujourd'hui de Michel Audoul,
00:00:10 qui sera donc avec moi durant ces deux heures et je crois qu'il n'est plus très utile que je vous le présente.
00:00:15 Avec lui, vous allez mieux comprendre votre corps et peut-être que vous pourrez alors être un peu plus responsable de votre santé.
00:00:23 C'est pourquoi je vous propose que nous passions en revue avec lui durant les quelques mois nos différents organes.
00:00:30 Aujourd'hui, on va commencer par les poumons.
00:00:33 Je ne vous apprendrai rien si je vous dis qu'on en a deux et que la majorité d'entre vous savent que les poumons participent particulièrement à la respiration.
00:00:43 Mais vous allez peut-être découvrir plus précisément le rôle qu'il joue dans notre organisme
00:00:48 et pourquoi il est si important d'en prendre soin si on ne veut pas avoir l'impression de manquer d'air.
00:00:53 Évidemment, tout le monde sait que la cigarette est le premier ennemi des poumons
00:00:58 mais durant ces deux heures, on va sans doute découvrir bien d'autres choses.
00:01:02 Je vous invite évidemment à venir poser vos questions à Michel Audoul et pour ça, vous composez le 0 826 300 300.
00:01:09 Bonjour Michel Audoul.
00:01:10 Bonjour Brigitte.
00:01:11 Alors oui, on parle beaucoup des poumons de la Terre mais on va plutôt s'intéresser à l'infiniment petit et donc aux poumons de l'être humain, à nos poumons.
00:01:21 Oui, tout en sachant qu'ils ne sont pas dissociables et que, en tout cas dans ce qui est la vision de la médecine traditionnelle chinoise,
00:01:30 cette idée, cette image qui est celle du poumon n'est pas que l'organe respiratoire du corps humain
00:01:36 mais que les feuilles sont les poumons des arbres et les modes respiratoires par lesquels nous sommes.
00:01:42 Le poumon est un organe central et majeur parce que c'est celui qui, un, nous permet de nous nourrir de l'énergie du ciel
00:01:51 par la respiration qui est la fonction organique centrale qui nous permet d'assimiler l'oxygène.
00:01:56 Nous avons un rapport particulier au céleste et à tout ce que ce céleste peut nous apporter
00:02:01 et qu'au-delà de cela, de par ce fait respiratoire et de par le rôle que le poumon joue dans notre corps,
00:02:07 il a aussi la charge d'une deuxième dimension de la ventilation corporelle qui concerne la peau
00:02:13 qui est la deuxième partie du corps qui permet la ventilation corporelle.
00:02:18 Il faut savoir que les grands brûlés souffrent de cyanose voire même d'asphyxie
00:02:21 et que donc il y a un film célèbre de James Bond qui s'appelle "Goldfinger"
00:02:27 dans lequel le méchant condamne une jeune femme à mort simplement en la faisant recouvrir d'une fine pellicule de feuilles d'or
00:02:35 et générant une asphyxie de la personne.
00:02:38 Et donc la peau est le deuxième organe respiratoire qui va avec et qui dépend de ce qu'est le poumon.
00:02:44 Mais en même temps la peau joue un rôle particulier, c'est qu'elle est notre frontière, notre limite, notre barrière entre le monde extérieur
00:02:51 ce qui est en dehors de notre peau c'est l'autre, le monde extérieur, ce qui est à l'intérieur c'est nous
00:02:56 et donc de facto le poumon a la charge aussi de gérer notre rapport au monde extérieur
00:03:02 et la manière dont nous sommes en capacité de nous protéger face à ce que ce monde extérieur génère comme vécu.
00:03:09 D'où toutes ces expressions "manquer d'air", "tu m'étouffes" etc.
00:03:13 C'est des expressions de l'air, laisse moi un peu de place, qu'on pourra trouver à travers différentes pathologies
00:03:19 qui sont très clairement exprimées.
00:03:21 Et avec une dernière particularité, je faisais une analogie entre le poumon des êtres humains et les feuilles des arbres
00:03:28 et bien c'est en automne que les feuilles des arbres tombent
00:03:31 et en médecine traditionnelle chinoise la saison qui est associable à l'énergie du poumon et qui lui donne sa qualité
00:03:38 c'est justement la saison de l'automne.
00:03:40 Et donc de la manière avec laquelle nous respectons d'aujourd'hui dans la saison où nous sommes nos poumons
00:03:45 va dépendre notre capacité à traverser de façon solide et non pathogène tout ce qui va être l'hiver
00:03:54 et de pouvoir redémarrer sur un printemps solide.
00:03:56 Et je crois, si je ne me trompe pas, que c'est en relation avec l'émotion de la tristesse, les poumons ?
00:04:01 Oui, il y a cinq principes, cinq organes fondamentaux auxquels est associée pour chacun une émotion particulière
00:04:08 qui est la tristesse.
00:04:09 Et cette tristesse, il ne faut pas y voir dans la tristesse que ce qui est le regret.
00:04:14 Parce que le regret, c'est l'attachement au passé, etc.
00:04:17 C'est, on va dire, le pan obscur de la tristesse.
00:04:20 La tristesse, c'est l'acceptation du deuil et de la perte.
00:04:23 C'est la capacité à constater effectivement le manque ou l'absence de ce qui a été
00:04:28 mais toujours en restant cette verticalité de la respiration que j'évoquais tout à l'heure.
00:04:32 Et donc la tristesse est une émotion qui est profondément positive
00:04:36 parce que c'est celle qui nous permet d'accueillir ce qui est l'éventuelle souffrance de la perte
00:04:41 mais en la nommant clairement et en la vivant clairement.
00:04:44 Et d'ailleurs, il faut savoir que même organiquement parlant, c'est vrai,
00:04:47 puisque dans les larmes qui sont les larmes de la tristesse, nous évacuons des toxines
00:04:51 que sinon nous n'évacuons jamais.
00:04:52 Et que donc les gens qui ne pleurent jamais sont des gens qui n'évacuent pas certains types de toxines.
00:04:56 Et alors, il y a plusieurs choses en préparant l'émission.
00:04:59 J'ai essayé de trouver plusieurs symboliques.
00:05:01 J'ai trouvé intéressante notamment la symbolique de...
00:05:04 Après la guerre de 14-18, beaucoup d'hommes avaient les poumons atteints par les gaz
00:05:09 et peut-être qu'il y avait...
00:05:11 - Toiton parlait de la grippe espagnole ?
00:05:13 - Oui, bien sûr, oui, oui, oui.
00:05:15 - L'épidémie de grippe, la fleur ravachute.
00:05:17 - On voit bien que ce début de siècle a marqué la fin peut-être de la puissance occidentale.
00:05:25 - Il y a eu la fin de la puissance occidentale ?
00:05:27 - Après, bon, bien sûr qu'il y a encore eu beaucoup de choses,
00:05:29 mais on a un peu l'impression qu'il y a eu un avant et un après.
00:05:32 - Oui, mais il y a eu un avant et un après aussi dans la manière avec laquelle,
00:05:35 dans l'inconscient collectif, l'être humain s'est rendu compte de sa boucherie.
00:05:40 L'être humain s'est rendu compte de la manière avec laquelle, finalement, il ne se respectait pas.
00:05:46 Ça a été un choc d'une violence,
00:05:51 parfois inconsciente et parfois extrêmement consciente,
00:05:53 dans toutes les familles qui ont été touchées.
00:05:55 C'est assez intéressant, entre guillemets, si j'ose dire,
00:05:58 de voir que des vieux de la guerre de 14-18,
00:06:01 il n'y en a plus beaucoup aujourd'hui, mais tant qu'ils étaient encore en vie,
00:06:04 40 ou 50 ans après, étaient incapables d'en parler.
00:06:08 Pour montrer à quel point l'impact des vécus avait été quelque chose d'horrible.
00:06:13 Une horreur sans fin.
00:06:15 Ça a fait s'effondrer les défenses immunitaires,
00:06:17 et ça a généré, bien entendu, derrière, un certain nombre de grandes épidémies pathologiques.
00:06:22 - Et d'ailleurs, il y a eu énormément d'années avant qu'on n'ose faire des films sur la guerre de 14-18,
00:06:27 en montrant justement l'horreur que ça a été.
00:06:30 Il a fallu presque 70 ans, quoi.
00:06:33 - Oui, parce qu'il y a eu ce qui s'est passé dans les tranchées,
00:06:36 mais il y a eu ce qui s'est passé aussi au niveau sociétal.
00:06:39 Il y a eu la manière avec laquelle on s'est comporté,
00:06:41 avec tous ces jeunes qui étaient terrorisés,
00:06:43 qui ne voulaient pas aller se battre, et qui étaient abattus sur place.
00:06:45 C'est-à-dire qu'il y a eu une véritable émergence
00:06:50 de ce que Jung appelait des zones d'ombre,
00:06:53 dans ce qu'étaient les populations humaines,
00:06:55 et nous sortions du XIXe siècle glorifiant de la science
00:06:58 qui croyait qu'elle allait tout maîtriser,
00:07:00 et on s'est rendu compte qu'un de ses premiers effets
00:07:02 n'a pas été obligatoirement le meilleur.
00:07:04 - Absolument. Donc je trouve que c'est intéressant aussi,
00:07:07 et on fera peut-être à chaque fois qu'on abordera un organe,
00:07:11 un petit peu une vision plus élargie, symboliquement,
00:07:17 de ce que c'est que l'humanité,
00:07:19 et je trouvais que c'était intéressant de comprendre
00:07:21 que c'est après la guerre de 14-18
00:07:24 qu'il y a eu tous ces problèmes de poumons,
00:07:26 dans la société en tout cas occidentale.
00:07:29 - Il y a une autre époque juste avant aussi,
00:07:31 qui a été concernée par ça,
00:07:33 qui a été la grande époque du romantisme.
00:07:35 La grande époque du romantisme, Goethe, Rousseau, etc.,
00:07:38 a aussi été la grande époque de la tuberculose.
00:07:41 Et la grande époque de la tuberculose et du romantisme
00:07:44 a aussi été la grande époque des suicides.
00:07:46 Or l'énergie du poumon, c'est l'énergie qui donne à l'individu
00:07:49 la conscience du futur,
00:07:51 et la conscience de se préserver pour ce futur.
00:07:53 Et c'est absolument troublant de voir combien aujourd'hui,
00:07:56 par exemple en consultation et dans les appels au secours
00:07:59 que nous avons, émerge une problématique
00:08:02 qui est consécutive à l'époque que nous venons de vivre
00:08:04 après la crise sanitaire,
00:08:06 qui est celle d'une désespérance fondamentale,
00:08:08 qui voit de nombreux jeunes aller jusque
00:08:10 au-delà des scarifications au suicide.
00:08:12 - Et d'ailleurs, le début de l'épidémie Covid
00:08:15 a beaucoup touché les poumons.
00:08:17 - C'est sûr.
00:08:18 Ça a été la première sphère physique qui a été touchée,
00:08:20 et sur laquelle on a pensé qu'effectivement
00:08:22 le problème existait.
00:08:24 - Bon, voilà sur le plan symbolique général,
00:08:26 ce qu'on pouvait dire.
00:08:27 Maintenant sur un plan plus personnel,
00:08:29 on sait que la cigarette est le premier ennemi des poumons.
00:08:31 - Tout ce qui va exciter le poumon,
00:08:33 c'est-à-dire qu'il faut bien comprendre que
00:08:35 je suis toujours assez effaré quand je vois aujourd'hui encore
00:08:38 et qu'il ne m'en veuille pas si je dis ça
00:08:42 d'une façon aussi abrupte à l'antenne,
00:08:44 mais de voir combien de personnes
00:08:47 aujourd'hui encore font des jogging
00:08:49 sur les trottoirs dans les villes.
00:08:50 Quand on connaît la quantité de microparticules
00:08:52 qui sont véhiculées dans l'air, etc.
00:08:55 Ce n'est pas faute d'informations à ce niveau-là.
00:08:57 Sauf qu'il faut savoir que pendant l'effort physique,
00:08:59 nous ouvrons des zones alvéolaires
00:09:01 et des sacs alvéolaires dans les poumons
00:09:03 qui, tout le reste du temps, sont refermés,
00:09:05 et dans lesquels macèrent ces espèces de poisons qui sont là.
00:09:08 Alors le tabagisme est effectivement quelque chose de terrible,
00:09:11 mais les quantités de microparticules,
00:09:13 la pollution de l'air...
00:09:14 - Courir sur les trottoirs des grandes villes,
00:09:15 ce n'est peut-être pas la meilleure idée.
00:09:17 - Pour revenir à ce dont nous parlions tout à l'heure,
00:09:19 la nervosité et l'agressivité qu'il y a dans les quotidiens,
00:09:23 qui génèrent aussi une nécessité fondamentale
00:09:25 à se protéger de façon réflexe,
00:09:27 et donc porte atteinte à l'énergie des poumons.
00:09:30 Donc le tabagisme en est une des causes,
00:09:33 mais ce n'est pas la seule, malheureusement.
00:09:35 - Très bien.
00:09:36 Et puis, maintenant, c'est à vous de nous appeler.
00:09:39 Si vous avez l'impression de manquer d'air,
00:09:41 vous nous appelez au 0 826 300 300
00:09:43 et on va vous ouvrir la poitrine.
00:09:46 Allez, on fait une petite pause.
00:09:48 14h16, Brigitte Laessu de radio.
00:09:52 - Avec Michel Audoul, on va évoquer vos poumons aujourd'hui.
00:09:55 Et si vous avez besoin de poser des questions,
00:09:57 vous nous appelez au 0 826 300 300.
00:10:00 Et on commence avec Hélène.
00:10:02 Bonjour Hélène.
00:10:03 - Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:10:05 Je vous remercie de prendre mon appel téléphonique.
00:10:08 - Bonjour.
00:10:09 - Je voudrais vous dire, Brigitte,
00:10:11 que je suis fan inconditionnel de vos émissions,
00:10:14 que je vous écoute pratiquement depuis le début.
00:10:17 Et j'ai découvert Michel il y a quelques années maintenant
00:10:20 et je suis avec ses livres.
00:10:22 - C'est très bien, vous avez raison Hélène, c'est bien,
00:10:24 de prendre soin de vous.
00:10:26 Eh bien merci d'abord de ces compliments.
00:10:30 Et puis on vous écoute alors.
00:10:31 Vous avez, je crois, des problèmes aux bronches, c'est ça ?
00:10:35 - Alors voilà, moi j'ai 65 ans
00:10:37 et j'ai une dilatation de bronches depuis l'âge de 2 ans.
00:10:41 Alors je ne sais pas, à l'époque, pour moi évidemment,
00:10:43 c'était une maladie comme une autre.
00:10:45 Je ne connaissais pas encore les livres de Michel,
00:10:48 donc je ne pensais pas que c'était autre chose qu'une maladie comme ça.
00:10:52 Donc j'ai mangé beaucoup, beaucoup d'antibiotiques,
00:10:55 j'ai été levée aux antibiotiques.
00:10:58 Et depuis quelques années, je me suis pris en main
00:11:00 et je vais quand même mieux.
00:11:02 Mais j'aurais voulu savoir un petit peu de quoi peut venir
00:11:04 cette dilatation de bronches que j'ai depuis enfant,
00:11:06 parce qu'elle a géré beaucoup ma vie quand même.
00:11:08 - Bien bien sûr, oui.
00:11:09 - Elle a géré beaucoup ma vie, non.
00:11:11 Je l'ai gérée, mais disons qu'elle a fait partie de ma vie complète.
00:11:14 - Mais qu'est-ce que vous avez comme problème aux bronches ?
00:11:18 - Alors j'ai une dilatation de bronches,
00:11:20 ce qui provoque des bronchites importantes très facilement.
00:11:25 On se dirait une fatigue un peu importante,
00:11:27 ça va devenir une grosse bronchite.
00:11:29 Un rhume ne va jamais rester un rhume, ça va devenir une bronchite.
00:11:32 Une grippe va systématiquement partir en bronchite.
00:11:36 J'ai un terrain fragile pour tout.
00:11:38 Si je fais un bon repas, je vais boire deux verres de vin,
00:11:42 mais la fatigue que va me causer le vin va me causer une bronchite.
00:11:45 Tout se rapporte avec une bronchite.
00:11:47 - Oui.
00:11:49 Parce qu'il y a plusieurs choses dans ce que vous dites,
00:11:51 dans cette fragilité, cette sensibilité que vous évoquez.
00:11:54 Ce n'est pas spécialement les bronches qui sont en cause,
00:11:57 mais c'est globalement le système immunitaire,
00:11:59 la capacité immunitaire à faire face
00:12:01 à une situation dans laquelle
00:12:03 il y a au niveau organique un vécu d'agression,
00:12:06 que ce soit à travers la rencontre avec un agent pathogène,
00:12:09 qui va être un microbe ou qui va être un virus,
00:12:12 ou de la consommation de certains produits qui fragilisent, etc.
00:12:16 Si par exemple deux verres d'alcool génèrent cette réaction-là,
00:12:20 c'est sans doute la signature que sur le plan hépatique,
00:12:23 il y a une difficulté à assimiler et à éliminer
00:12:27 ce toxique que peut être l'alcool.
00:12:30 Ça, c'est la première des choses.
00:12:32 Mais pourquoi systématiquement chez vous,
00:12:34 ça va se positionner au niveau des bronches ?
00:12:38 J'évoquais tout à l'heure le fait que le poumon
00:12:42 était en lien avec la partie du corps qui s'appelle la peau,
00:12:45 qui est l'enveloppe qui nous protège,
00:12:47 et qui est en fait ce qui détermine le territoire,
00:12:50 le sens du territoire qui est le nôtre.
00:12:52 Et donc derrière l'énergie du poumon,
00:12:54 il y a toujours quelque chose qui parle
00:12:56 de notre capacité à poser des limites aux choses,
00:12:59 à dire stop, à ne pas se laisser envahir,
00:13:01 à être capable de se distancier d'un certain nombre de choses,
00:13:04 à être capable de protéger son territoire vital,
00:13:08 voire même à penser mériter,
00:13:10 à avoir la valeur suffisante pour mériter un territoire personnel.
00:13:14 C'est ce que l'on va trouver derrière
00:13:17 toutes les pathologies du stress qui sont générées,
00:13:19 par exemple, par des environnements de travail
00:13:21 comme les open space,
00:13:22 qui sont des environnements qui détruisent
00:13:24 le champ territorial de l'individu,
00:13:26 et donc le mettent en fragilité.
00:13:28 La deuxième des choses, c'est que les branches,
00:13:31 ce sont les sortes de tuyaux qui se situent au niveau des poumons
00:13:36 et qui jouent un rôle particulier,
00:13:38 qui sont une première entrée de l'air,
00:13:42 de l'oxygène et du principe de vie en nous,
00:13:44 ça c'est la première des choses,
00:13:45 mais également un élément de protection.
00:13:47 Parce qu'il faut savoir que l'être humain,
00:13:49 il peut fermer, par exemple, le tuyau
00:13:53 par lequel il se nourrit sur le plan alimentaire,
00:13:55 ça s'appelle le sphincter oesophagien,
00:13:57 mais qu'en revanche, il ne peut absolument pas
00:13:59 fermer le tuyau par lequel l'air rentre en lui.
00:14:02 La trachée par laquelle l'air pénètre en nous,
00:14:05 elle est maintenue ouverte par des petits anneaux de cartilage
00:14:07 qui font qu'on peut faire ce que l'on veut.
00:14:10 On peut se suicider en arrêtant de manger,
00:14:12 on ne peut pas se suicider en arrêtant de respirer.
00:14:14 Il y a un moment donné, il y a un système nerveux neurovégétatif
00:14:17 qui reprend tout de suite les commandes.
00:14:19 Or, les branches, elles, ont par contre la possibilité
00:14:22 de se spasmer, de se contracter,
00:14:25 et c'est ce qu'on trouve derrière les branches
00:14:27 hietasmatiformes ou derrière l'asthme.
00:14:29 C'est-à-dire qu'à des moments donnés,
00:14:31 il y a une réaction neurovégétative
00:14:33 qui ferme ces branches.
00:14:35 L'inflammation de ces branches, plus cette réaction
00:14:39 de type spasmique, on va dire.
00:14:42 - Alors, moi, si je peux me permettre,
00:14:44 moi, c'est justement la situation inverse,
00:14:46 c'est-à-dire, ce n'est pas spasmique,
00:14:48 c'est dilaté. - J'y venais.
00:14:50 - J'ai beaucoup d'expectorations, tous les jours,
00:14:52 je forme des expectorations qu'il faut que j'évacue.
00:14:54 Donc, je pense que ça, ça peut être le cas
00:14:56 qui m'a fragilisé le foie,
00:14:58 parce qu'évidemment, ces expectorations, je ne les sors pas
00:15:00 tout le temps entièrement de la bouche,
00:15:02 quand je suis dans la rue, quand je travaille ou autre,
00:15:04 donc je les ravale. Donc, c'est mon foie qui draine tout ça.
00:15:06 - Oui, mais j'y... - Donc, je n'ai pas ce...
00:15:08 - J'y venais, j'y venais, c'est-à-dire que...
00:15:10 - Ah, d'accord, excusez-moi de vous avoir confondu.
00:15:12 - Si je prenais l'exemple des branches hietasmatiformes et de l'asthme,
00:15:14 c'est parce que c'est connu. C'est plus facilement perçu
00:15:16 pour ceux qui écoutent. - D'accord.
00:15:18 - Et donc, vous, vous êtes effectivement dans la situation inverse.
00:15:20 Revenons maintenant à ce rôle que j'évoquais
00:15:22 sur le poumon, qui est-à-dire la capacité
00:15:24 à accepter que l'énergie du ciel
00:15:26 pénètre en nous, que l'oxygène
00:15:28 pénètre en nous. Nous sommes dans
00:15:30 quelque chose qui, sur le plan symbolique,
00:15:32 parle de notre capacité à accepter
00:15:34 de nous laisser inspirer, si j'ose dire,
00:15:36 par ce qui est le ciel,
00:15:38 le céleste et les champs du subtil.
00:15:40 Et lorsque l'on a des branches
00:15:42 qui se ferment, c'est parce que sans doute,
00:15:44 nous avons besoin de protéger ce territoire intérieur.
00:15:46 Mais lorsque nous avons des branches qui se dilatent,
00:15:48 c'est parce que nous cherchons
00:15:50 désespérément à nous laisser inspirer
00:15:52 par le ciel. Et le ciel,
00:15:54 il a deux symboliques fondamentales.
00:15:56 Il a le symbolique du subtil
00:15:58 et du sens de la dimension spirituelle.
00:16:00 Peut-être que dans notre vie,
00:16:02 nous avons du mal à trouver
00:16:04 de la verticalité et à quitter
00:16:06 et à sortir des contingences de la matière
00:16:08 et du monde de tous les jours.
00:16:10 Et peut-être que dans notre vie,
00:16:12 et ça c'est la deuxième symbolique en lien avec le ciel,
00:16:14 qui est la symbolique paternelle,
00:16:16 peut-être qu'il y a eu une difficulté
00:16:18 à étalonner et à établir
00:16:20 un lien nourricier,
00:16:22 un lien de relation suffisamment
00:16:24 chaud et charnel
00:16:26 dans ce qui est la relation au père
00:16:28 ou les images projetées de ce père,
00:16:30 c'est-à-dire dans notre relation au masculin.
00:16:32 - En d'autres termes, on pourrait dire qu'Hélène
00:16:34 n'arrive pas trop à garder les pieds sur terre
00:16:36 et que peut-être, quand vous étiez
00:16:38 bébé, deux ans,
00:16:40 il y a eu un problème avec le père
00:16:42 qui n'était pas là,
00:16:44 ou je ne sais pas...
00:16:46 Est-ce que ça vous parle, tout ça, Hélène ?
00:16:48 - Alors, non.
00:16:50 Moi j'avais un papa
00:16:52 très présent,
00:16:54 un papa très présent
00:16:56 et très mamour,
00:16:58 très galinou.
00:17:00 Donc par rapport à l'accent du père, non.
00:17:02 Il ne faisait pas un métier qui l'éloignait longtemps de nous.
00:17:04 Donc ça, ça me...
00:17:06 Ça ne parle pas par rapport à mon enfance, oui.
00:17:08 - Et d'après vous,
00:17:10 lorsqu'on veut parler comme ça,
00:17:12 de façon pulsionnelle et brutale et symbolique,
00:17:14 lequel des deux parents est censé être galinou ?
00:17:16 - Alors, la maman.
00:17:20 - Et voilà. - Pour moi.
00:17:22 - Lequel des deux parents est censé représenter l'autorité
00:17:24 et la verticalité, c'est-à-dire ce qui ordonne,
00:17:26 entre guillemets ?
00:17:28 - Plus le papa. - Il a tenu cette place ?
00:17:30 - Non. C'était plus maman
00:17:32 qui portait le pantalon, comme on dit.
00:17:34 - Vous voyez, Hélène, c'est toujours pareil.
00:17:36 On a une absence
00:17:38 ou une trop forte présence,
00:17:40 le résultat est le même.
00:17:42 - D'accord.
00:17:44 - Et surtout, ce qu'il faut que vous compreniez
00:17:46 là-dedans, c'est que ce n'est pas une question
00:17:48 de bien, de mal ou de notion de valeur.
00:17:50 C'est juste une question
00:17:52 de la manière avec laquelle on a vécu
00:17:54 au fond la chose,
00:17:56 même si on n'en a pas eu conscience, obligatoirement.
00:17:58 - Vous voyez, c'est un repère
00:18:00 qui a été faussé pour vous et qui,
00:18:02 quelque part, n'a pas encore
00:18:04 été digéré. Donc c'est peut-être vers ça
00:18:06 qu'il faut aller pour aller mieux.
00:18:08 - Il vous fait chercher ça désespérément.
00:18:10 - Essayez de mieux comprendre
00:18:12 en quoi ce père,
00:18:14 certainement formidable à vos yeux,
00:18:16 et on n'a pas de doute là-dessus... - Et ma maman aussi.
00:18:18 Pas que papa. - Oui, d'accord.
00:18:20 Mais voyez quand même qu'il y a quelque chose
00:18:22 à comprendre. Peut-être que ça vous a
00:18:24 empêché d'être vous-même.
00:18:26 - Qu'est-ce qui s'est passé quand vous aviez 2 ans ?
00:18:32 - Alors là, je ne sais pas.
00:18:34 - Si vous avez encore vos parents,
00:18:36 questionnez-les.
00:18:38 - Je ne les ai plus, malheureusement.
00:18:40 Je ne peux pas les questionner.
00:18:42 Moi, c'est qu'on m'a expliqué quand j'ai grandi,
00:18:44 c'est qu'enfant, j'ai fait
00:18:46 des bronchites à chaque poussée dentaire
00:18:48 et qu'après ces bronchites sont devenues
00:18:50 bronchites chroniques, puis dilatation de bronches.
00:18:52 Mais ça, c'est l'analyse
00:18:54 de la médecine à l'homatique.
00:18:56 - Une autre fois, on évoquera les dents.
00:18:58 - Oui, on évoquera les dents,
00:19:00 mais ce n'est pas tout à fait faux,
00:19:02 cette vision-là. Les poussées dentaires,
00:19:04 c'est la croissance de l'être, c'est quand on grandit.
00:19:06 - Je crois, Hélène, que
00:19:10 Michel vous a dit des choses
00:19:12 à interpréter maintenant,
00:19:14 plus globalement.
00:19:16 Et puis, comme toujours, je le dis, on peut réécouter
00:19:18 en podcast pour bien comprendre ce qui a été
00:19:20 dit et ce que parfois on a du mal
00:19:22 à entendre. Mais ça, c'est normal, on est tous comme ça.
00:19:24 On fait une petite pause
00:19:26 et puis on retrouve dans un instant
00:19:28 Michel qui va être avec nous après un Covid long
00:19:30 et on verra ce qu'il a à nous dire tout de suite.
00:19:32 - Michel Audoul est avec nous
00:19:46 et on respire, on respire grâce à nos poumons
00:19:48 bien sûr, et à notre peau.
00:19:50 Voilà, donc si vous manquez de peau,
00:19:52 c'est peut-être le moment de nous appeler
00:19:54 au 0826 300 300.
00:19:56 - En forme, c'est la rentrée, Michel.
00:19:58 - Oui, c'est ça. Ben voilà, les vacances ont été...
00:20:00 - Bénéfiques, oui, absolument.
00:20:02 Bonjour Cyril. - Bonjour Brigitte
00:20:04 et bonjour à Michel Audoul.
00:20:06 - Alors, justement,
00:20:08 on va revenir sur
00:20:10 la Covid, forcément,
00:20:12 qui au début a beaucoup touché les poumons.
00:20:14 Vous avez... Racontez-nous,
00:20:16 Cyril.
00:20:18 Oui,
00:20:20 Cyril ? - Diagnostiqué,
00:20:22 vous m'entendez ? - Oui, on vous avait perdu,
00:20:24 mais on vous entend, ça y est.
00:20:26 - J'ai été diagnostiqué positif à la Covid
00:20:28 pendant trois mois et demi.
00:20:30 Euh...
00:20:32 Sur la première vague,
00:20:34 avec le virus le plus...
00:20:36 le plus virulent.
00:20:38 Et je suis resté
00:20:40 53 jours dans le coma.
00:20:42 J'ai fait une embolie,
00:20:44 quatre neuves autoraxes
00:20:46 par la suite. J'avais fait un peu de neuves autoraxes
00:20:48 avant la mise
00:20:50 sous sédatif.
00:20:52 Et j'en ai refait trois
00:20:54 qui ont suivi
00:20:56 lors de ma rééducation.
00:20:58 Je suis
00:21:00 descendu à 42 %
00:21:02 de capacité respiratoire
00:21:04 pendant mon coma.
00:21:06 Et là, aujourd'hui,
00:21:08 euh...
00:21:10 Je suis remonté, aujourd'hui, à 83 %
00:21:12 environ. Ce qui reste
00:21:14 totalement,
00:21:16 on va dire,
00:21:18 bon,
00:21:20 dans le sens où on est pratiquement
00:21:22 revenu à une capacité
00:21:24 respiratoire qui est...
00:21:26 qui est normale, quoi.
00:21:28 - Oui, oui, pour la vie quotidienne, c'est bon.
00:21:30 - Voilà, malgré les nécroses...
00:21:32 - Vous avez quel âge aujourd'hui, Cyril ?
00:21:34 - J'ai 50 ans, aujourd'hui.
00:21:36 - D'accord, donc vous étiez très jeune, oui.
00:21:38 - Oui, j'avais 47 ans.
00:21:40 Je sortais d'un instant
00:21:42 de folie culinaire, de stade 4,
00:21:44 que...
00:21:46 qu'on avait vaincu.
00:21:48 Et puis...
00:21:50 Donc j'ai eu un cas de comorbidité,
00:21:52 bien évidemment.
00:21:54 Je m'étais confiné bien avant
00:21:56 la date
00:21:58 qui avait été décidée concernant ce confinement.
00:22:00 Mais...
00:22:02 il s'est avéré que j'ai croisé
00:22:04 une personne de...
00:22:06 qui s'est venue me faire des soins
00:22:08 chez moi, puisque j'avais des...
00:22:10 j'avais des défenses immunitaires
00:22:12 qui étaient trop basses.
00:22:14 Donc j'ai eu des soins, et...
00:22:16 c'est là, parce que, ben, une personne
00:22:18 m'a... m'a contenu.
00:22:20 Donc...
00:22:22 c'est un parcours
00:22:24 derrière où on arrive en pnémologie.
00:22:26 - Bien sûr. Mais bon,
00:22:28 aujourd'hui, vous êtes en vie,
00:22:30 vous allez bien. - Ah oui, je suis heureux.
00:22:32 - Oui, j'imagine bien.
00:22:34 J'imagine bien que...
00:22:36 Et quel...
00:22:38 Après, bien sûr, on va donner la parole à Michel Ledoule,
00:22:40 mais quel sens vous donnez à ce parcours-là
00:22:42 qui, quand même,
00:22:44 vous avez frôlé la mort,
00:22:46 je pense que ça vous... ça change un homme ?
00:22:48 - Ah oui.
00:22:50 Oui, ça change, d'autant que
00:22:52 j'ai fait 3 récidives de la faune verte.
00:22:54 Euh... donc...
00:22:56 Oui, ça...
00:22:58 ça change un homme.
00:23:00 Michel Ledoule, il se parlait tout à l'heure
00:23:02 de...
00:23:04 d'élévation,
00:23:06 de verticalité. - Oui.
00:23:08 - Euh... on y est.
00:23:10 On y est, on est dans la résilience.
00:23:12 On...
00:23:14 On respire.
00:23:16 Tout simplement.
00:23:18 - C'est ça, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous respirez
00:23:20 la vie avec peut-être plus de
00:23:22 conscience. C'est ce que...
00:23:24 - Oui, et puis on se fait
00:23:26 moins de
00:23:28 tracas par rapport à
00:23:30 certaines petites choses
00:23:32 qui prenaient énormément d'importance avant
00:23:34 et qui créaient donc
00:23:36 des zones de stress,
00:23:38 qui créaient des
00:23:40 périodes
00:23:42 où on était, soit disant,
00:23:44 entre guillemets, pas bien, alors que
00:23:46 on n'avait pas... on n'avait pas l'image
00:23:48 de l'importance
00:23:50 de ce que c'est que d'être encore debout
00:23:52 et de pouvoir avoir ses enfants,
00:23:54 de pouvoir partager des moments
00:23:56 avec ses amis. C'est...
00:23:58 c'est quelque chose qui...
00:24:00 c'est quelque chose qui rentre après
00:24:02 de façon beaucoup plus importante et
00:24:04 de façon beaucoup plus
00:24:06 euh... incisive,
00:24:08 on va dire, entre guillemets, dans la vie.
00:24:10 - Michel, qu'est-ce que
00:24:12 vous pourriez dire à Cyril, justement ?
00:24:14 - Pas grand-chose, j'ai l'impression
00:24:16 qu'il a compris quand même pas mal de choses, donc
00:24:18 euh... je vois pas ce que...
00:24:20 - Mais les auditeurs n'ont peut-être pas tout compris.
00:24:22 - Non, mais je vois pas ce que, trivialement,
00:24:24 je pourrais apporter de plus sur ce qui est
00:24:26 effectivement, en tout cas, le champ symbolique de
00:24:28 de la capacité à
00:24:30 réaccueillir simplement la vie en soi
00:24:32 et à se laisser, si j'osais dire,
00:24:34 féconder par le ciel, et
00:24:36 dans tous les sens du terme, et en dehors
00:24:38 de toute connotation religieuse
00:24:40 quelle qu'elle soit, mais dans une
00:24:42 notion, effectivement, de verticalité
00:24:44 et de spiritualité,
00:24:46 c'est-à-dire dans la question de l'esprit,
00:24:48 la question du sens de ce qu'est la vie et le vivant.
00:24:50 Et c'est vrai que, la plupart du temps,
00:24:52 les personnes qui ont vécu des épreuves majeures,
00:24:54 comme des comas
00:24:56 importants, voire même de ce qu'on
00:24:58 appelle des EMI ou des NDE,
00:25:00 des expériences de mort imminente,
00:25:02 eh bien, ils reviennent tous
00:25:04 en ayant ce discours et ce propos-là
00:25:06 en disant, si je veux
00:25:08 dire ça très trévialement, c'est que
00:25:10 on s'embête,
00:25:12 pour ne pas dire plus, beaucoup,
00:25:14 malheureusement, souvent, avec des futilités
00:25:16 et des détails, et que parfois
00:25:18 les violents coups de semence des épreuves
00:25:20 nous ramènent à un petit peu plus
00:25:22 d'humanité et un petit peu plus du respect
00:25:24 de la vie en soi. Moi,
00:25:26 ce que j'aurais envie d'évoquer
00:25:28 un peu mieux, c'est que, avant que vous ayez
00:25:30 cette problématique du Covid, vous aviez évoqué
00:25:32 qu'il y avait un terrain pathologique qui était fragile,
00:25:34 c'est ça ? - Oui, j'ai eu un infirme
00:25:36 folliculaire en
00:25:38 juillet 2019.
00:25:40 Donc,
00:25:42 dû au stress,
00:25:44 vie privée
00:25:46 et vie professionnelle.
00:25:48 - Mais voilà,
00:25:50 voilà la signature.
00:25:52 Je parlais, et j'expliquais tout à l'heure, combien
00:25:54 l'énergie du poumon, entre autres,
00:25:56 pas que, puisque dans votre cas aussi,
00:25:58 il y a évoqué la question de la circulation sanguine,
00:26:00 mais l'énergie du poumon,
00:26:02 c'est effectivement notre protection,
00:26:04 notre capacité à nous protéger face
00:26:06 au monde extérieur, aux agressions du monde extérieur,
00:26:08 à faire face au stress induit,
00:26:10 à faire face au contexte qui nous met
00:26:12 sous pression. Il faut savoir, par exemple,
00:26:14 que physiquement parlant, quand nous sommes stressés,
00:26:16 nous nous mettons en sous-ventilation,
00:26:18 c'est-à-dire que notre respiration monte
00:26:20 au niveau des clavicules, au niveau claviculaire,
00:26:22 il n'y a que la zone haute du poumon qui fonctionne.
00:26:24 Et quand nous sommes dans des stress extrêmes,
00:26:26 de très grande intensité,
00:26:28 nous nous mettons même carrément en apnée,
00:26:30 on ne peut pas se rendre compte, tous les sportifs
00:26:32 des sports extrêmes, etc.,
00:26:34 les champions de Formule 1 vous disent que
00:26:36 les seuls endroits où ils respirent, ce sont les lignes droites,
00:26:38 parce que le reste du temps, ils sont en apnée.
00:26:40 Et donc, nous, ce que nous ne savons pas, c'est que si nous sommes
00:26:42 dans des quotidiens d'hyper-stress,
00:26:44 eh bien, nous nous sous-ventilons.
00:26:46 - Alors, justement,
00:26:48 par rapport à ça,
00:26:50 suite à mon...
00:26:52 au premier l'informe
00:26:54 que j'ai traversé,
00:26:56 j'ai fait un centre de rééducation pulmonaire et cardiaque
00:26:58 pour pouvoir me préparer à reprendre le travail.
00:27:00 Et en fait,
00:27:02 ça n'a pas été le cas, puisque la COVID
00:27:04 est arrivée.
00:27:06 Mais par contre, ça m'a permis
00:27:08 de pouvoir réapprendre à respirer comme un enfant.
00:27:10 - Oui. - Et respirer avec le ventre.
00:27:12 - Oui, absolument. - Parce que quand on a...
00:27:14 quand on arrive à la puberté,
00:27:16 c'est ce qu'on s'explique avec
00:27:18 les kinés, les pneumologues
00:27:20 qui sont dans ces centres,
00:27:22 quand on arrive
00:27:24 à la puberté, on oublie de respirer
00:27:26 avec le ventre, contrairement
00:27:28 à des sportifs de haut niveau comme les apnéistes,
00:27:30 etc. Et là, en l'occurrence,
00:27:32 j'ai réappris. Ce qui m'a permis
00:27:34 de pouvoir franchir des capes lorsque je faisais
00:27:36 des crises qui étaient quand même particulièrement
00:27:38 fortes, où je montais
00:27:40 des fois à 45,
00:27:42 voire même 50 en fréquence
00:27:44 respiratoire. - Oui. Mais je pense
00:27:46 même que c'est ce qui vous a sauvé.
00:27:48 - Ah, mais j'en suis intimement
00:27:50 persuadé.
00:27:52 J'en suis intimement persuadé. Maintenant,
00:27:54 à côté de ça, je sais que moi, mon parcours,
00:27:56 quand vous parlez de stress, etc.,
00:27:58 et de choses, mon parcours n'est pas encore
00:28:00 terminé, puisque je dois normalement subir
00:28:02 une greffe,
00:28:04 on va dire peut-être fin d'année ou début
00:28:06 d'année, pour
00:28:08 éradiquer
00:28:10 le côté chronique
00:28:12 du lymphome.
00:28:14 Et je n'ai
00:28:16 aucun stress là-dessus.
00:28:18 Je n'ai aucun stress là-dessus, parce que
00:28:20 je connais
00:28:22 les tenants et les aboutissants.
00:28:24 Je sais que
00:28:26 je sais que je
00:28:28 sais que j'ai gagné.
00:28:30 - Oui, mais vous savez,
00:28:32 il y a quelque chose qui est induit
00:28:34 et il va falloir appeler un chat un chat, etc.
00:28:36 Maintenant, la mort, vous la connaissez.
00:28:38 - Ah, mais je l'ai battue.
00:28:40 Je l'ai convaincue. - Voilà.
00:28:42 - Je l'ai même vécue, pour
00:28:44 même aller plus loin, je l'ai même vécue
00:28:46 pendant mon coma. C'est-à-dire que j'en ai rêvé
00:28:48 et je m'en rappelle encore. - Oui.
00:28:50 - Donc, effectivement, ça, ça va vous permettre
00:28:52 de sans doute dépasser
00:28:54 l'épreuve.
00:28:56 Et bravo. A nouveau,
00:28:58 là-dessus, je ne vois pas ce que
00:29:00 je pourrais bienhumblement vous apporter
00:29:02 de plus. Je pense que vous avez
00:29:04 même là une expérience que moi, je n'ai pas.
00:29:06 - Je dirais que ce témoignage, s'il peut
00:29:08 s'il peut
00:29:10 conseiller, aider des auditeurs
00:29:12 lorsque
00:29:14 l'on m'a contacté pour
00:29:16 voir, puisque
00:29:18 j'étais déjà intervenu une fois
00:29:20 sur l'antenne et qu'on avait
00:29:22 parlé de tout cela, donc...
00:29:24 Et ce témoignage, s'il peut, effectivement
00:29:26 permettre de
00:29:28 - Oui, allez-y. - ...dire à certaines personnes
00:29:30 de voir les choses différemment.
00:29:32 - Oui, oui, je crois. - Et à un titre
00:29:34 même très basique et concreto-concret,
00:29:37 qui est que chaque fois que quelqu'un
00:29:39 se trouve en situation de stress,
00:29:41 il faut qu'il recalcule,
00:29:43 qu'il retravaille le réflexe respiratoire.
00:29:45 Je suis en stress,
00:29:47 je dois m'arrêter, je dois respirer
00:29:49 par mon ventre. Faites 4-5 respirations
00:29:51 chaque fois que vous êtes en stress,
00:29:53 vous allez déjà faire chuter
00:29:55 de façon extrêmement importante.
00:29:57 Et ensuite, évidemment que votre témoignage
00:29:59 sur le plan beaucoup plus vaste et beaucoup plus large
00:30:01 dans ce qu'est le rapport à l'essentiel,
00:30:03 à la vie et à la mort, est quelque chose
00:30:05 de majeur. Et j'espère que
00:30:07 nombreux seront ceux qui en entendront,
00:30:09 une plus ou moins grande partie,
00:30:11 mais qui en entendront quelque chose.
00:30:13 - En tout cas, merci beaucoup pour ce joli
00:30:15 témoignage, Chéryl, merci beaucoup.
00:30:17 - Merci beaucoup.
00:30:19 - Justement, ce qui est important,
00:30:21 peut-être aussi à comprendre, parce que moi,
00:30:23 j'ai souvent aidé
00:30:25 des proches à respirer
00:30:27 avec le ventre, parce qu'en effet,
00:30:29 il y a pas mal de gens qui...
00:30:31 Ce qui est important aussi à comprendre, c'est que lorsqu'on
00:30:33 respire qu'avec le haut du corps,
00:30:35 notre diaphragme,
00:30:37 à force,
00:30:39 il supporte moins bien les poumons, non ?
00:30:41 - Il se met en tension, puis il dysfonctionne.
00:30:43 Il faut savoir que la respiration,
00:30:45 c'est pas uniquement aspirer de l'oxygène,
00:30:47 mais que quand on gonfle les poumons, le diaphragme descend,
00:30:49 et qu'en descendant, il masse le ventre.
00:30:51 Et quand on masse le ventre, il va
00:30:53 favoriser un certain nombre de fonctions,
00:30:55 alors au-delà de la question du péristaltisme,
00:30:57 il faut savoir qu'au niveau du ventre, nous avons
00:30:59 avec l'intestin grêle, entre guillemets,
00:31:01 ce fameux deuxième cerveau dont on parle,
00:31:03 mais une zone qui est fondamentale
00:31:05 pour ce qui est l'immunité.
00:31:07 Et notre système immunitaire
00:31:09 a besoin de notre respiration
00:31:11 pour faciliter le travail qui se fait au niveau abdominal,
00:31:13 pour faciliter
00:31:15 et développer la vie des macrobiotes,
00:31:17 et vraiment,
00:31:19 il a un rôle très, très, très, très important.
00:31:21 Le deuxième rôle important,
00:31:23 c'est ce diaphragme, il est en lien
00:31:25 avec un nerf central du système
00:31:27 nerveux neurovégétatif qui s'appelle le nerf pneumogastrique.
00:31:29 Et ce nerf-là,
00:31:31 qui est un des nerfs du système neurovégétatif,
00:31:33 c'est celui qui amène la capacité
00:31:35 par la respiration à calmer l'esprit,
00:31:37 à calmer le corps,
00:31:39 à calmer le rythme circulatoire
00:31:41 et à calmer le fonctionnement cardiaque,
00:31:43 et amène la sécrétion
00:31:45 d'un certain nombre d'hormones
00:31:47 qui, en tant que neurotransmetteur
00:31:49 et en tant que normone du confort,
00:31:51 nous fait quitter les champs du stress,
00:31:53 nous fait quitter les champs
00:31:55 qui sont tous les champs immunodéprimants.
00:31:57 - Donc,
00:31:59 apprenez à bien respirer,
00:32:01 il y a des tas de méthodes qui existent,
00:32:03 il y a bien sûr la méditation,
00:32:05 la relaxation, le chant,
00:32:07 le yoga,
00:32:09 des exercices de suivi,
00:32:11 bref,
00:32:13 c'est très très important,
00:32:15 et si on ne transmet que ce message aujourd'hui,
00:32:17 ce sera déjà énorme.
00:32:19 Thomas, bonjour !
00:32:21 - Bonjour, je suis le président de Boson-Michel.
00:32:23 - Bonjour.
00:32:25 - Trois questions intimes,
00:32:27 Thomas, vous êtes prêt ?
00:32:29 Et puis vous pourrez en poser une après à Michel Oudoul.
00:32:31 Alors, quand vous regardez votre pénis,
00:32:33 quelle note vous avez envie de lui donner sur 10 ?
00:32:35 - Aïe, aïe, aïe,
00:32:37 je vais peut-être paraître un peu
00:32:39 arguet, mais je lui donnerais bien
00:32:41 9,5-10.
00:32:43 - Donnez 10 tant qu'à faire.
00:32:45 - 10, alors, très officiel.
00:32:47 - C'est une nouvelle question que j'ai trouvée
00:32:49 dans ma petite liste.
00:32:51 Je verrais si les femmes sont aussi
00:32:53 positives que les hommes
00:32:55 tout au long de cette année.
00:32:57 Je crains que non, malheureusement.
00:32:59 Mais bon, je suis ravie,
00:33:01 en tout cas c'est une très très bonne note.
00:33:03 - Ouais.
00:33:05 - Écoutez, on aurait envie de le voir, Thomas.
00:33:07 Deuxième question,
00:33:11 est-ce que vous avez
00:33:13 une envie,
00:33:15 ou est-ce que vous aimez pratiquer la sodomie ?
00:33:17 - Oui,
00:33:19 j'aime,
00:33:21 j'ai déjà pratiqué rarement,
00:33:23 mais j'ai déjà pratiqué avec des partenaires
00:33:25 qui étaient, je dirais, ouvertes à ça.
00:33:31 Non, j'aime beaucoup principalement
00:33:33 pour, je pense pas
00:33:35 que ce soit le plaisir en tant que tel,
00:33:37 mais je pense que c'est surtout le plaisir
00:33:39 mental.
00:33:41 - Bien sûr.
00:33:43 - Que ça suscite l'espèce d'interdiction
00:33:45 et d'outrepasser les règles
00:33:47 de la bien-être.
00:33:49 C'est quelque chose qui est vraiment très stimulant
00:33:51 et donc du coup, voilà, très...
00:33:53 - C'est une belle réponse, absolument.
00:33:55 Oui, il y a aussi ça.
00:33:57 - Oui, oui,
00:33:59 j'aime beaucoup.
00:34:01 - Et dernière question,
00:34:03 est-ce que vous êtes un peu tenté
00:34:05 par le BDSM,
00:34:07 les menhocs, la fausse haine ?
00:34:09 - Oui, j'aime bien aussi,
00:34:11 je crois que ça a été depuis tout petit,
00:34:13 je crois que ça a été,
00:34:15 ça remonte je crois à mes 10 ans,
00:34:17 10-11 ans,
00:34:19 où j'avais vu au bureau de tabac,
00:34:21 le burealiste avait
00:34:23 des livres et
00:34:25 cette partie-là m'a toujours plu,
00:34:27 m'a toujours bien tenté.
00:34:29 Et je dois dire que, ouais,
00:34:31 j'aime bien ça. Être dominateur,
00:34:33 pour moi, c'est quelque chose qui est très stimulant.
00:34:35 - D'accord. Bon, écoutez, merci
00:34:37 de ces réponses et vous pouvez poser une question à Michel Odullil,
00:34:39 il vous écoute. - Ok, merci beaucoup.
00:34:41 Du coup, Michel,
00:34:43 tout d'abord, mes félicitations
00:34:45 et vraiment bravo pour ces livres
00:34:47 que vous avez écrits.
00:34:49 Je suis, moi, thérapeute
00:34:51 et donc du coup, je m'inspire
00:34:53 aussi pas mal de fois où
00:34:55 en général, sur toutes les pathologies,
00:34:57 j'aime bien regarder votre livre,
00:34:59 juste pour, voilà, je dis pas que c'est une vérité
00:35:01 absolue sur 100% des cas, mais je trouve que
00:35:03 il y a beaucoup de sens,
00:35:05 entre guillemets, sur
00:35:07 votre recherche et
00:35:09 voilà, je voulais tout d'abord vous féliciter.
00:35:11 - Ecoutez, merci. - Merci.
00:35:13 - Vous avez bien fait de venir aujourd'hui. - Oui, j'ai bien fait de venir aujourd'hui.
00:35:15 - Mais je trouve très juste
00:35:17 ce que dit Thomas, c'est du sens en fait que vous donnez.
00:35:19 - Absolument. Et c'est le but,
00:35:21 c'est-à-dire que ça n'est pas d'assainer une vérité,
00:35:23 c'est de proposer une réflexion avec des pistes
00:35:25 de sens, oui.
00:35:27 - Et même sur le...
00:35:29 Je sais pas si vous avez fait plusieurs ouvrages, mais déjà,
00:35:31 vous avez refait un ouvrage pour
00:35:33 la... comment la...
00:35:35 Allez,
00:35:37 la maladie, la fibromyalgie,
00:35:39 qui est aussi très intéressant.
00:35:41 - Oui, c'est ce qui est sorti dans la version
00:35:43 augmentée qui est disponible
00:35:45 - De 10 mois où tu as mal. - De 10 mois où tu as mal,
00:35:47 je te dirai pourquoi. - Exactement.
00:35:49 - Où j'ai évoqué effectivement des
00:35:51 pathologies qui n'y étaient pas,
00:35:53 et qui sont des pathologies de notre monde d'aujourd'hui
00:35:55 comme la fibromyalgie, les apnées du
00:35:57 sommeil justement, puisque nous parlons du poumon,
00:35:59 euh...
00:36:01 comment ça s'appelle...
00:36:03 les problèmes de thyroïde,
00:36:05 la désespérance,
00:36:07 etc.
00:36:09 - Et donc,
00:36:11 votre question... - Ma question, voilà,
00:36:13 j'arrive. Qu'est-ce que vous conseillez ?
00:36:15 Par exemple, on a trouvé
00:36:17 le remède, on a trouvé
00:36:19 le sens
00:36:21 qu'il y avait à la pathologie,
00:36:23 et donc du coup,
00:36:25 comment faire, même si la personne
00:36:27 le sait, par exemple on trouve la fibromyalgie
00:36:29 en sexe lié au sexe
00:36:31 opposé, donc masculin,
00:36:33 qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:36:35 Est-ce que le simple fait de dire à la personne que la personne n'est consciente,
00:36:37 parfois ça suffit pas ?
00:36:39 Est-ce qu'il y aurait quelque chose à faire, que vous conseillez ?
00:36:41 - Bien sûr. Alors première chose,
00:36:43 moi j'ai jamais écrit que la fibromyalgie
00:36:45 était liée au sexe masculin.
00:36:47 Il y avait quelque chose comme ça ? C'était pas le sexe opposé
00:36:49 ou je sais plus, je l'ai plus de tête ?
00:36:51 - Non, derrière la fibromyalgie, sans doute
00:36:53 le ressenti et le vécu, parce que c'est
00:36:55 à plus de 70% quelque chose de très féminin,
00:36:57 le fait d'avoir
00:36:59 un ressenti corporel, d'avoir été
00:37:01 malmené.
00:37:03 La bannière, si j'ose dire, des fibromyalgies,
00:37:05 c'est "je suis roué de cou".
00:37:07 C'est symboliquement parlant,
00:37:09 comme quelqu'un qui aurait été roué de cou,
00:37:11 qui sortirait du tambour, du machine à laver,
00:37:13 et donc ça signe fréquemment
00:37:15 des vécus d'un rapport à des images
00:37:17 ou à des représentations de l'autorité,
00:37:19 dans lesquelles il y a eu des vécus
00:37:21 qui ont été extrêmement contraignants
00:37:23 ou inconfortables, voire même parfois peut-être
00:37:25 brutaux ou violents. Mais ça n'est pas
00:37:27 du tout quelque chose qui a à voir avec du masculin,
00:37:29 parce que ça peut être déclenché
00:37:31 par d'autres structures,
00:37:33 et ça n'est pas le thème
00:37:35 ici d'aborder cette question-là.
00:37:37 - On va faire une petite pause, et puis on va revenir
00:37:39 avec Thomas, parce que je pense que ça intéresse
00:37:41 certainement beaucoup de gens, et donc on va
00:37:43 essayer de prendre le temps de développer. On se retrouve tout de suite.
00:37:45 - D'accord.
00:37:47 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:37:49 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:37:53 - Eh bien, nous sommes avec Michel Audoul, bien sûr,
00:37:57 et nous sommes avec Thomas, qui posait
00:37:59 la question de la fibromalgie.
00:38:01 Donc oui, c'est un petit peu
00:38:03 le problème aussi de l'interprétation
00:38:05 de ce qu'on lit.
00:38:07 Pour peu qu'on ait quelqu'un qui, en effet,
00:38:11 a ce symptôme,
00:38:13 on va en déduire
00:38:15 des choses. Donc encore une fois,
00:38:17 c'est un guide, mais c'est pas
00:38:19 un livre de recettes.
00:38:21 - Très symboliquement, derrière la fibromyalgie,
00:38:23 il y a une sensation,
00:38:25 il y a un sentiment d'être
00:38:27 malmené par le contexte
00:38:29 de vie qui est le sien, quelle que soit la cause
00:38:31 de ce malmenage, si j'ose dire.
00:38:35 En revanche,
00:38:37 derrière votre question, à savoir,
00:38:39 à partir du moment où j'ai vu,
00:38:41 j'ai compris le sens,
00:38:43 alors, il faut voir qu'est-ce qu'on met derrière
00:38:45 comprendre le sens. Si c'est comprendre intellectuellement,
00:38:47 comprendre intellectuellement,
00:38:49 ça n'est pas très, très efficace. Si c'est la compréhension
00:38:51 du cœur, là, il se passe quelque chose au niveau
00:38:53 biologique qui peut faciliter
00:38:55 le fait qu'un certain nombre
00:38:57 de tensions, voire de manifestations symptomatiques
00:38:59 se calment ou disparaissent.
00:39:01 Mais de toute façon, nous ne sommes pas là
00:39:03 dans la pensée magique. C'est pas parce qu'on vous a dit
00:39:05 que telle ou telle chose
00:39:07 pouvait avoir une origine dans tel ou tel mode de vie
00:39:09 qu'il ne faut pas s'occuper
00:39:11 du symptôme. Si
00:39:13 vous avez eu un accident
00:39:15 et que vous avez une fracture du fémur,
00:39:17 c'est bien de comprendre pourquoi vous avez eu
00:39:19 l'accident et qu'est-ce que ça veut dire, mais c'est aussi bien
00:39:21 de mettre une barre de traction
00:39:23 et de faire ce qui convient pour que le fémur
00:39:25 cicatrise correctement.
00:39:27 Si vous êtes en train de faire un infarctus, c'est bien
00:39:29 de comprendre pourquoi vous faites un infarctus
00:39:31 et combien vous avez le cœur qui est brisé ou laissé,
00:39:33 etc. Mais c'est pas mal aussi
00:39:35 de comprendre de la trinitrine. C'est-à-dire qu'il est important
00:39:37 de comprendre que
00:39:39 donner du sens à ce qui nous arrive
00:39:41 ne signifie pas ne pas le respecter
00:39:43 et éventuellement ne pas mettre
00:39:45 en place ce qui peut permettre de traiter la chose.
00:39:47 - Oui, il faut soigner de toute façon.
00:39:49 - Il y a des réponses.
00:39:51 Par exemple, pour la fibromyalgie,
00:39:53 une des réponses
00:39:55 qui fonctionne vraiment bien,
00:39:57 et il y a des protocoles spécialement pour ça
00:39:59 qui sont d'ailleurs enseignés notamment dans mon institut,
00:40:01 il y a des techniques en shiatsu
00:40:03 qui sont des techniques particulièrement efficaces
00:40:05 et qui permettent d'aller appuyer sur les fameux points
00:40:07 qui sont les points sensibles
00:40:09 qui permettent de poser ce diagnostic de fibromyalgie.
00:40:11 Donc,
00:40:13 il est important de comprendre que
00:40:15 oui, il est fondamental
00:40:17 de donner du sens à ce qui nous arrive,
00:40:19 mais il est aussi fondamental
00:40:21 de respecter ce que notre corps
00:40:23 dit et vit
00:40:25 et quand il exprime une souffrance
00:40:27 qui a un certain niveau d'importance,
00:40:29 de s'en occuper, de l'aider et de l'assister.
00:40:31 Donc, il ne faut pas se faire prendre en charge.
00:40:33 Très bien, voilà, c'était ça ma question.
00:40:35 C'était de savoir à partir de quel moment,
00:40:37 j'avais cité un exemple, mais je n'avais pas le livre sur moi
00:40:39 donc je ne me rappelais plus très bien
00:40:41 la vraie signification, mais
00:40:43 ma question c'était de savoir quand on sait
00:40:45 quelle est l'origine du mal,
00:40:47 comment faire, et donc du coup,
00:40:49 vous, c'est par exemple utiliser
00:40:51 un shiatsu ou quelque chose comme ça pour remettre le corps
00:40:53 plus guérir.
00:40:55 L'intérêt pour moi, si vous voulez de pratiques
00:40:57 comme le shiatsu, c'est que ça travaille
00:40:59 à la fois sur le corps
00:41:01 et à la fois sur l'énergie éthique.
00:41:03 Donc, on va avoir deux niveaux de lesquels
00:41:05 on va pouvoir envoyer des messages.
00:41:07 Ceci étant, si vous avez quelqu'un
00:41:09 qui a une très forte migraine,
00:41:11 je pense que c'est bien de s'interroger
00:41:13 pourquoi il a la migraine, mais ça peut être bien
00:41:15 de prendre de l'aspirine aussi.
00:41:17 D'ailleurs, quand la personne a pris
00:41:19 l'aspirine, elle pourra réfléchir.
00:41:21 Le problème, il est simplement quand on prend l'aspirine
00:41:23 pour faire taire la chose et surtout ne pas réfléchir.
00:41:25 Très bien, merci beaucoup en tout cas.
00:41:27 Oui, je crois que...
00:41:29 Merci beaucoup Thomas. Je crois que c'est ça qui est important
00:41:31 à comprendre. C'est que quand on a
00:41:33 mal quelque part,
00:41:35 d'abord, il faut
00:41:37 se soulager et
00:41:39 en même temps...
00:41:41 Accuser réception du message.
00:41:43 Le corps, il parle.
00:41:45 Si on ne veut pas l'entendre et qu'on le fait juste
00:41:47 taire en le soignant,
00:41:49 ça risque de revenir
00:41:51 et ça risque même parfois de revenir
00:41:53 un peu plus violemment.
00:41:55 C'est juste ça, mais il est évident
00:41:57 qu'il faut soigner.
00:41:59 On n'a jamais dit le contraire.
00:42:01 Sinon, ce serait de la pensée magique.
00:42:03 Il suffirait de faire des incantations.
00:42:05 Ça peut fonctionner parfois parce que le placebo
00:42:07 a des clés tellement
00:42:09 secrètes et puissantes
00:42:11 qu'il y a des fois des choses troublantes qui se passent.
00:42:13 Mais sinon, on serait dans la pensée magique
00:42:15 de croire qu'il suffit de savoir ou d'avoir donné
00:42:17 tel nom à telle chose pour que les choses changent.
00:42:19 C'est pas toujours aussi simple que ça, d'autant plus
00:42:21 que ce que nous sommes n'existe pas
00:42:23 en dehors d'un contexte, c'est-à-dire d'un monde,
00:42:25 d'une famille, d'une entreprise, d'une société
00:42:27 dans laquelle on vit, etc.
00:42:29 Et où il y a des composantes qui ne nous appartiennent pas.
00:42:31 - Voilà, et j'en profite pour dire
00:42:33 qu'il faut se méfier de toute personne
00:42:35 qui soi-disant
00:42:37 soigne simplement
00:42:39 par la parole et qui ne...
00:42:41 Bon, je crois que de temps en temps
00:42:43 c'est bien de le rappeler.
00:42:45 - Absolument. - Il y a des personnes
00:42:47 qui ont un peu l'impression qu'ils sont
00:42:49 dans la toute-puissance et qui vont pouvoir
00:42:51 se soigner simplement par des mots.
00:42:53 Non, c'est pas du tout
00:42:55 les propos évidemment de Michel Odule.
00:42:57 Et puis, bah oui,
00:42:59 "Dis-moi où tu as mal",
00:43:01 je te dirai pourquoi,
00:43:03 c'est un livre qu'il faut
00:43:05 lire de temps en temps,
00:43:07 relire. Moi je sais que je l'avais
00:43:09 relu il y a deux ans, je crois,
00:43:11 et j'avais redécouvert
00:43:13 d'autres choses parce que
00:43:15 finalement, on interprète
00:43:17 les choses aussi en fonction de son propre vécu
00:43:19 et c'est valable pour beaucoup de choses.
00:43:21 - Et le sens peut émerger
00:43:23 quand il trouve un terrain fertile.
00:43:25 - Exactement. Alors, on donnera
00:43:27 la parole à Daniel après les infos parce qu'on est
00:43:29 un petit peu en retard. Excusez-nous Daniel de vous faire
00:43:31 patienter, mais c'est le moment
00:43:33 aussi de vous donner la petite devinette.
00:43:35 Pourquoi les éjaculateurs précoces
00:43:37 meurent souvent très jeunes ?
00:43:39 Vous allez me donner la réponse.
00:43:41 Alors ça n'a rien de médical, je vous rassure,
00:43:43 c'est une plaisanterie.
00:43:45 Après les infos.
00:43:47 14h16,
00:43:49 Brigitta et Sud Radio.
00:43:51 - Alors je vois que Michel Oudoul, vous avez beaucoup
00:43:53 réfléchi à ma devinette
00:43:55 et que vous allez pouvoir me donner la réponse.
00:43:57 Pourquoi les éjaculateurs précoces
00:43:59 meurent
00:44:01 plus jeunes ? - Malheureusement
00:44:03 non, je n'ai pas trouvé. - Eh ben oui, mais parce qu'ils ont
00:44:05 l'habitude de partir les premiers.
00:44:07 Michel Oudoul,
00:44:09 c'est bien connu.
00:44:11 Alors on va continuer évidemment durant cette
00:44:13 deuxième heure à non pas évoquer
00:44:15 le pénis,
00:44:17 mais pourquoi pas,
00:44:19 ce sera peut-être le propos d'un organe
00:44:21 un de ces jours quand même.
00:44:23 Non, on reste sur les poumons et
00:44:25 on retrouve Daniel, qu'on a
00:44:27 beaucoup fait patienter. Excusez-nous Daniel, bonjour.
00:44:29 - Bonjour,
00:44:31 bonjour Brigitte, bonjour Michel. - Bonjour.
00:44:33 - Pas de souci, je vous écoute en attendant,
00:44:35 en patientant, c'est très agréable.
00:44:37 Michel,
00:44:39 je vous suis depuis très longtemps
00:44:41 et je vous apprécie énormément
00:44:43 pour votre cours, votre façon de
00:44:45 voir l'être humain,
00:44:47 la maladie. J'ai commencé à vous écouter
00:44:49 en télévision,
00:44:51 à l'époque où on vous partageait
00:44:53 les moments avec notre amie
00:44:55 Comine Charlotte Favreau, pour ne pas l'accepter.
00:44:57 Et c'est vrai que
00:44:59 il y a beaucoup chez vous votre discours
00:45:01 qui n'est pas dogmatique,
00:45:03 vous êtes souple d'esprit
00:45:05 et voilà, je vais vous le dire parce que c'est une chose
00:45:07 qu'on ne retrouve pas chez
00:45:09 tous les thérapeutes.
00:45:11 C'est vraiment très appréciable.
00:45:13 - Il y a une chose que je peux dire de
00:45:15 Michel Oudoul, qui est très
00:45:17 importante pour moi, c'est qu'entre
00:45:19 ce qu'il dit et ce qu'il est,
00:45:21 il n'y a pas de différence et ça
00:45:23 c'est très très important.
00:45:25 - Ça se ressent.
00:45:27 - Tant mieux si vous le ressentez. - Son règne de
00:45:29 s'exprimer, c'est vrai que je ne l'ai jamais
00:45:31 rencontré, mais à l'entendre
00:45:33 je pense que le voir aussi
00:45:35 en vidéo,
00:45:37 ça se ressent. - J'ai bien fait de venir
00:45:39 aujourd'hui. - Ben voilà.
00:45:41 - La rentrée est bonne. - Ben écoutez, merci,
00:45:43 merci vraiment, mais ça me touche beaucoup,
00:45:45 ça me fait très plaisir.
00:45:47 C'est une évidence
00:45:49 que si cela transparaît de cette façon-là,
00:45:51 c'est vraiment que le but
00:45:53 recherché a été atteint.
00:45:55 Et je ne crois pas qu'on puisse
00:45:57 sincèrement parler
00:45:59 des domaines sur lesquels
00:46:01 nous sommes sans avoir
00:46:03 un profond respect, un profond amour
00:46:05 de la vie et des autres, et partant de là
00:46:07 de ne pas être
00:46:09 dans les dictates, dans les systématiques,
00:46:11 dans les absolus et dans les jugements,
00:46:13 bien sûr. - Oui,
00:46:15 mais c'est justement ce que j'apprécie, parce que
00:46:17 il nous arrive de
00:46:19 voir certains être beaucoup plus dogmatiques
00:46:21 et du coup ça ferme le discours.
00:46:23 Effectivement,
00:46:25 la personne en face risque de
00:46:27 s'embêter.
00:46:29 J'allais vous poser en deuxième partie, mais
00:46:31 je ne le ferais pas une question sur les latéralisations.
00:46:33 Je n'étais pas tout à fait d'accord avec vous sur ce
00:46:35 sujet, mais en relisant cette
00:46:37 partie de votre livre où vous en parlez, où
00:46:39 justement vous interdisez d'être
00:46:41 dogmatique et de vous baser
00:46:43 de façon empirique sur ce que vous avez constaté,
00:46:45 c'est ce qui est tout à fait
00:46:47 votre honneur.
00:46:49 - Merci beaucoup, mais vous savez,
00:46:51 cet empirisme n'est pas le mien.
00:46:53 C'est un empirisme qui a 4 500
00:46:55 ans de recul, qui s'appelle la médecine traditionnelle
00:46:57 chinoise.
00:46:59 Moi j'ai commencé, j'avais appris aussi
00:47:01 la même chose que beaucoup de gens, avec la latéralité droite
00:47:03 en lien avec le masculin et la
00:47:05 partie gauche du corps en lien avec le féminin.
00:47:07 Et puis je me constatais que ça ne fonctionnait
00:47:09 pas toujours en consultation, et c'est pour ça
00:47:11 que je suis allé chercher plus loin.
00:47:13 Et c'est là où je me suis rendu compte que dans les fondamentaux
00:47:15 de la médecine traditionnelle chinoise, comme
00:47:17 d'ailleurs dans les écrits d'Anik de Souznelle
00:47:19 dans son livre sur la symbolique
00:47:21 du corps humain,
00:47:23 comme dans les mécanismes biologiques
00:47:25 du corps humain, il semblerait bien que
00:47:27 au contraire, la partie gauche du corps soit
00:47:29 plutôt en lien avec le yang,
00:47:31 le chaud, le sang artériel,
00:47:33 et le masculin et la partie droite
00:47:35 avec le féminin.
00:47:37 Mais comme vous le dites, je tiens
00:47:39 absolument à la fin
00:47:41 de mon ouvrage, et dans
00:47:43 ce qui est le moment où j'évoque
00:47:45 la manière dont moi j'argumente
00:47:47 cette position des latéralités,
00:47:49 je dis en tout cas, à minima,
00:47:51 regardons et réfléchissons et voyons si ça
00:47:53 fonctionne pour nous.
00:47:55 - Oui, parce que pour autant, pour ceux qui
00:47:57 ne sont pas en accord avec vous
00:47:59 sur ce point-là, ça fonctionne aussi.
00:48:01 Donc, tous les champs
00:48:03 des politiques sont ouverts.
00:48:05 - Alors je précise pour que tout le monde comprenne
00:48:07 bien votre discussion
00:48:09 un peu de haut niveau,
00:48:11 Daniel, c'est que par exemple
00:48:13 si on a mal du côté droit,
00:48:15 ça aura en relation avec le féminin,
00:48:17 et si on a mal du côté gauche, c'est en relation
00:48:19 avec le masculin.
00:48:21 Et il y a des personnes qui
00:48:23 considèrent que c'est le contraire.
00:48:25 - Voilà, pensez à vos droits, à vos convictions.
00:48:27 - Voilà. Maintenant, quand on sait
00:48:29 que le langage, ça vient du cerveau
00:48:31 gauche... - Oui, mais le problème
00:48:33 c'est que cette
00:48:35 latéralisation cerveau gauche côté droit
00:48:37 du corps et cerveau droit côté gauche du corps,
00:48:39 c'est la latéralisation
00:48:41 qui est déterminée par le système
00:48:43 nerveux central moteur,
00:48:45 qui est le système volontaire.
00:48:47 Or, ce qui est à la base, un,
00:48:49 des ouvertures de la porte par
00:48:51 le système immunitaire ou des actes
00:48:53 manqué réussis dans les faits traumatiques et accidentels,
00:48:55 n'est absolument pas ce système
00:48:57 nerveux, c'est le système neurovégétatif.
00:48:59 Et le système neurovégétatif,
00:49:01 lui, il n'est pas croisé. Du sommet du crâne
00:49:03 jusqu'à la plante des pieds, il distribue
00:49:05 les informations à travers des plexus,
00:49:07 mais toujours avec la même
00:49:09 latéralité droite-gauche, que ce soit
00:49:11 du sommet du crâne jusqu'à la plante des pieds.
00:49:13 Et donc c'est très très important de...
00:49:15 Et d'ailleurs, cette question, elle est même tellement
00:49:17 importante que, justement, dans la version
00:49:19 augmentée que j'ai sortie
00:49:21 dernièrement de "10 mots tu as mal",
00:49:23 je reviens sur le sujet
00:49:25 et je ré-argumente, c'est-à-dire,
00:49:27 il y a 14 ou 18 pages
00:49:29 qui sont consacrées uniquement à cette question-là,
00:49:31 et je l'argumente
00:49:33 à travers toutes les traditions, c'est-à-dire
00:49:35 j'utilise même à des moments donnés
00:49:37 des enluminures du Christ
00:49:39 en croix, j'utilise des images
00:49:41 qui viennent des philosophies shinto,
00:49:43 j'utilise des références
00:49:45 à la médecine, parce que
00:49:47 il y a des retournements. Retournements, d'ailleurs,
00:49:49 qu'on retrouve même chez le fœtus,
00:49:51 pendant la phase intra-utérine,
00:49:53 le fœtus, c'est son système artériel
00:49:55 qui véhicule le sang veineux,
00:49:57 et c'est son système veineux qui véhicule le sang artériel,
00:49:59 et ce n'est qu'au moment de la naissance, qu'il y a des clapets
00:50:01 qui se ferment, que son système artériel
00:50:03 se met à véhiculer véritablement
00:50:05 le sang artériel, et que donc, dans ce qui est
00:50:07 la phase intra-utérine et antérieure,
00:50:09 effectivement,
00:50:11 la droite, elle est masculine,
00:50:13 et la gauche, elle est féminine, et donc,
00:50:15 dans les problématiques psychiques, ou le rêve,
00:50:17 etc., c'est ça la latéralisation.
00:50:19 Mais que quand on est dans l'incarné,
00:50:21 c'est-à-dire dans le symptôme, dans la zone corporelle
00:50:23 qui souffre, dans la zone corporelle
00:50:25 qui est malade ou blessée,
00:50:27 là, on est dans la phase où les choses sont
00:50:29 dans ce qu'on appelle le ciel postérieur, le monde incarné,
00:50:31 et là, la droite est féminine,
00:50:33 et la gauche est masculine. - Voilà, donc, je crois
00:50:35 qu'on a bien reprécisé les choses, pour tous
00:50:37 ceux qui écoutent. Merci, Daniel.
00:50:39 Alors, vous, vous avez
00:50:41 un petit problème au poumon, aussi ?
00:50:43 - Alors, en fait, je me suis intéressée
00:50:45 à mes mots MAUX,
00:50:47 parce que depuis que je suis enfant,
00:50:49 j'étais rarement malade,
00:50:51 ma mère essayait de me coller avec tous les enfants malades
00:50:53 pour que j'attrape quelque chose, mais ça ne
00:50:55 fonctionnait pas,
00:50:57 et la seule maladie que je développais
00:50:59 de temps en temps, c'était des bronchites asthmatiformes.
00:51:01 Et ça m'a passé au bout de...
00:51:05 enfin, à l'âge adulte,
00:51:07 mais aussi parce que j'ai fait
00:51:09 cette recherche,
00:51:11 j'ai fait des séminaires,
00:51:13 j'ai étudié le décodage psychocérébro-organique,
00:51:15 je me suis intéressée
00:51:17 à la biologie totale des êtres vivants,
00:51:19 donc j'ai compris, déjà. Je ne sais pas si
00:51:21 ça a été abordé au début de votre émission,
00:51:23 j'étais en émou, je n'ai pas pu écouter,
00:51:25 mais si vous avez identifié
00:51:27 l'émotion mère
00:51:29 qui dirige les poumons,
00:51:31 qui serait la tristesse, donc.
00:51:33 - Oui, on en a parlé, bien sûr.
00:51:35 - Et c'est vrai que,
00:51:37 en y étudiant mon propre cas,
00:51:39 déjà, j'ai identifié le fait que j'étais
00:51:41 une enfant non désirée, en questionnant
00:51:43 ma mère, que ma mère
00:51:45 a pleuré pendant toute sa grossesse
00:51:47 parce qu'elle avait perdu son frère.
00:51:49 Donc, en fait,
00:51:51 ma construction
00:51:53 s'est imprégnée de tristesse,
00:51:55 en quelque sorte.
00:51:57 - Oui, c'est le sens que vous avez pu mettre
00:51:59 à votre symptôme.
00:52:01 - C'est ça. Après,
00:52:03 au travers de ce que j'ai
00:52:05 pu apprendre sur le décollage biologique,
00:52:07 l'asthme,
00:52:09 en particulier,
00:52:11 pour parler
00:52:13 vulgairement,
00:52:15 c'est un peu la personne qui respire
00:52:17 pour deux.
00:52:19 Et c'est vrai que j'ai ce souci
00:52:21 extrême de l'autre,
00:52:23 très protecteur,
00:52:25 très soucieux de faire attention
00:52:27 aux gens que j'aime.
00:52:29 Donc, récemment, j'étais encore dans
00:52:31 une relation où j'étais très protectrice.
00:52:33 Cette relation n'est plus d'actualité
00:52:35 et je n'ai plus d'asthme,
00:52:37 curieusement.
00:52:39 Donc,
00:52:41 effectivement, je pense que
00:52:43 selon l'état émotionnel
00:52:45 que nous vivons,
00:52:47 notre corps s'autorégule
00:52:49 en quelque sorte
00:52:51 et nous explique,
00:52:53 enfin, nous donne des indications
00:52:55 sur ce que nous devons travailler
00:52:57 de nos
00:52:59 émotions, de notre
00:53:01 façon d'aborder la réalité,
00:53:03 l'autre et soi-même.
00:53:05 Plus peut-être prendre soin
00:53:07 d'un moment donné plutôt que de l'autre.
00:53:09 A l'excès, se sacrifier pour l'autre
00:53:11 en quelque sorte.
00:53:13 - Oui, c'est ce que j'évoquais en début d'émission
00:53:15 avec la notion de territoire
00:53:17 que représente l'énergie du poumon
00:53:19 et la valeur qu'on se donne
00:53:21 qui nous permet d'envisager qu'on puisse en avoir un.
00:53:23 Ceci étant,
00:53:25 dans ce que vous évoquez, vous, dans votre histoire,
00:53:27 on peut y faire une analyse
00:53:29 qui est une analyse très basique et simple
00:53:31 qui est un très grand classique.
00:53:33 Quand quelque chose se spasme dans le corps,
00:53:35 ça signifie qu'on est dans une rétractation.
00:53:37 Le spasme peut être au niveau vasculaire,
00:53:39 ça va donner la crotianose au niveau des mains
00:53:41 et des pieds,
00:53:43 ou ça peut être un spasme au niveau pulmonaire
00:53:45 et bronchique, et ça va donner les bronchites asthmotiformes
00:53:47 ou l'asthme. Mais que dans les deux cas,
00:53:49 on est dans une question et une notion
00:53:51 qui est une notion de territoire
00:53:53 qu'on rend le plus restreint possible
00:53:55 parce qu'on est dans une stratégie
00:53:57 comment on pourrait appeler ça ?
00:53:59 Surtout, ne pas faire de vagues.
00:54:01 Parce qu'on est dans une conscience
00:54:03 qui est le complexe du survivant.
00:54:05 On a l'impression d'occuper une place
00:54:07 qui n'est pas la sienne. On a l'impression
00:54:09 d'être là et d'être un intrus.
00:54:11 On a l'impression d'être quelqu'un ou d'être quelque chose
00:54:13 qui, s'il fait des vagues, risque
00:54:15 d'être rejeté parce que déjà, par sa simple
00:54:17 présence, il a peut-être fait souffrir.
00:54:19 Et il y a donc ce niveau de rétractation
00:54:21 qui peut exister tout à fait au niveau
00:54:23 pulmonaire et au niveau bronchique.
00:54:25 Voilà.
00:54:27 Merci Daniel, en tout cas, de votre appel.
00:54:29 Et puis, on va continuer bien sûr
00:54:31 avec vous. Vous nous appelez si vous le désirez
00:54:33 au 0 826 300 300. A tout de suite.
00:54:35 14h16,
00:54:37 Brigitta et Sud Radio.
00:54:39 Nous continuons
00:54:41 à évoquer nos poumons
00:54:43 et je pense qu'on a déjà dit
00:54:45 l'essentiel, je crois à Michel Odule.
00:54:47 Mais on va continuer bien sûr avec vous
00:54:49 et vous pouvez vous aussi réagir
00:54:51 si vous le désirez au 0 826 300 300.
00:54:53 C'est vrai que je n'ai pas beaucoup cité votre livre,
00:54:55 c'est surtout les auditeurs.
00:54:57 Dis-moi où tu as mal, je te dirais pourquoi,
00:54:59 et puis récemment en version
00:55:01 augmentée aux éditions Alba Michel.
00:55:03 Caroline, bonjour.
00:55:05 Bonjour Brigitte et bonjour à
00:55:07 Michel Odule.
00:55:09 Comme beaucoup d'invités, je suis vraiment ravie
00:55:11 de participer à cette émission-là.
00:55:13 Parce que je suis
00:55:15 adepte de la vision
00:55:17 que vous avez, M. Odule,
00:55:19 concernant la maladie
00:55:21 et les symptômes. Pour éviter
00:55:23 justement, peut-être, des fois, la maladie.
00:55:25 Adepte est un grand mot.
00:55:27 Adepte est un mot.
00:55:29 Je suis absolument convaincue.
00:55:33 Moi, aujourd'hui,
00:55:35 dans cette toux que j'ai,
00:55:37 par exemple,
00:55:39 je trouve qu'on la minimise un peu,
00:55:41 alors que je trouve que la toux, elle ne devrait pas être minimisée.
00:55:43 Surtout quand elle se met
00:55:45 en état chronique.
00:55:47 Oui, ce n'est pas anodin de tousser,
00:55:49 surtout si on tousse beaucoup
00:55:51 et tout le temps, absolument.
00:55:53 Vous avez raison.
00:55:55 Après,
00:55:57 on va donner en médecine moderne
00:55:59 ce qui va
00:56:01 faire bien
00:56:03 et qui est bien chimique
00:56:05 et qui ne va pas forcément
00:56:07 à l'origine du problème.
00:56:09 Moi, on voudrait là me traiter avec
00:56:11 je crois que ça s'appelle Symbucor,
00:56:13 ou ça ressemble un peu
00:56:15 à ces turbulateurs de cortisone.
00:56:17 Moi, je ne veux pas en prendre.
00:56:19 Je suis ravie de participer à l'émission
00:56:21 pour essayer justement de comprendre
00:56:23 pourquoi j'ai cette espèce
00:56:25 de toux.
00:56:27 Ce qui est assez surprenant
00:56:29 dans cette toux, c'est qu'elle va
00:56:31 plutôt se manifester.
00:56:33 Elle est sous-jacente, je vais dire,
00:56:35 elle est quasiment tout le temps,
00:56:37 mais si jamais j'ai un éclat de rire
00:56:39 ou que je me mets à parler fort
00:56:41 dans une discussion, soit parce qu'il y a du bruit,
00:56:43 soit parce que je vais parler de manière un peu
00:56:45 passionnée et que je suis obligée
00:56:47 de monter et de tirer un peu sur
00:56:49 tout ce qui est cordes vocales,
00:56:51 je vais avoir des caines de toux, pourtant.
00:56:53 Et ça a commencé depuis
00:56:55 un an, un an et demi,
00:56:57 à peu près, et je ne comprends pas pourquoi.
00:56:59 Qu'est-ce qui s'est passé
00:57:03 il y a un an, un an et demi ?
00:57:05 La première fois qu'il s'est passé quelque chose,
00:57:11 c'est une grande coupe de mon père
00:57:13 et c'était en
00:57:15 2019,
00:57:17 sur une surcharge de
00:57:19 travail sur un poste pas
00:57:21 adapté, et il y a
00:57:23 un an et demi,
00:57:25 c'était à Noël,
00:57:27 et j'ai fait un peu une rechute,
00:57:29 j'ai fait un peu une rechute
00:57:31 et donc j'avais
00:57:33 appelé mon médecin qui ne pouvait pas se déplacer,
00:57:35 du coup, j'ai appelé le SAMU,
00:57:39 il m'a dit "vous appelez le SAMU", j'ai appelé le SAMU,
00:57:41 et le SAMU m'a dit "on est,
00:57:43 c'était aux périodes de Noël, c'est ça,
00:57:45 on est surchargé,
00:57:47 vous êtes
00:57:49 vacciné ?"
00:57:51 J'ai dit "non", et on m'avait
00:57:53 fait la remarque sur un temps un peu
00:57:55 "pas vacciné, nous on a d'autres
00:57:57 urgences, pour le moment, on va gérer
00:57:59 les vaccinés, donc en gros vous vous débrouillez".
00:58:01 Sur cette question-là,
00:58:05 je n'aurai pas de réponse particulière à donner,
00:58:07 sur ce qui est, en revanche,
00:58:09 ce que vous exprimez,
00:58:11 il est toujours très intéressant
00:58:13 de voir dans quelles circonstances
00:58:15 ou dans quel contexte les symptômes émergent et apparaissent,
00:58:17 ou dans quel contexte ils sont
00:58:19 aggravés. Ce qui est intéressant dans ce que vous avez
00:58:21 dit, c'est que les quintes
00:58:23 de tout émergent et apparaissent
00:58:25 quand vous riez ou quand vous vous exprimez
00:58:27 trop fort. Et là,
00:58:29 je crois qu'on a quand même des clés assez intéressantes.
00:58:31 Et la deuxième des choses,
00:58:33 c'est que les premières émergences de ça
00:58:35 ont été en lien avec
00:58:37 un moment ou un vécu sur le plan
00:58:39 professionnel, qui a été un moment
00:58:41 ou un vécu dans lequel vous avez eu l'impression
00:58:43 d'être un peu sous pression, voire même
00:58:45 effectivement, quand vous demandez trop
00:58:47 ou que vous tiriez sur la corde, et que vous
00:58:49 vous êtes sans doute, peut-être à l'époque, interdit
00:58:51 de dire stop ou de dire
00:58:53 non, parce que l'énergie du poumon, c'est aussi
00:58:55 celle qui pose les limites.
00:58:57 La dernière des choses intéressantes, qui est quelque chose
00:58:59 qu'on ignore la plupart du temps, mais qui
00:59:01 est pourtant très important à prendre en compte,
00:59:03 c'est que beaucoup de quintes de tout peuvent être
00:59:05 générées, non pas
00:59:07 par directement
00:59:09 un état inflammatoire ou
00:59:11 ou enflammer en tout cas des branches,
00:59:13 mais peuvent être générées par des remontées
00:59:15 acides au niveau de l'estomac,
00:59:17 et qui génèrent une espèce d'excitation
00:59:19 au niveau de
00:59:21 la sortie de l'œsophage.
00:59:23 Et que d'ailleurs, ces quintes-là, en général,
00:59:25 ces moments et ces besoins de tousser
00:59:27 sont calmés lorsqu'on boit un petit peu d'eau,
00:59:29 ou on se boit une petite boisson
00:59:31 à ce moment-là,
00:59:33 et la quinte de tout peut se calmer.
00:59:35 En tout cas, ce que ça, ça nous dit, parce que l'énergie
00:59:37 de l'estomac, c'est celle qui nous permet de gérer la matière,
00:59:39 que peut-être bien
00:59:41 que tout ça a commencé à émerger
00:59:43 dans un contexte professionnel
00:59:45 dans lequel vous étiez sous pression,
00:59:47 vous n'aviez plus "le droit de rire",
00:59:49 c'est-à-dire que vous n'arriviez plus à trouver
00:59:51 d'espace de détente ou de relâchement,
00:59:53 que l'intensité et la tension étaient permanentes,
00:59:55 et que petit à petit, vous vous sentiez
00:59:57 de plus en plus enfermée, opprimée
00:59:59 et oppressée dans ce champ-là.
01:00:01 Ça me parle
01:00:03 beaucoup.
01:00:05 Ça me parle beaucoup.
01:00:07 À cette époque-là,
01:00:09 j'ai eu deux mois et demi d'arrêt,
01:00:11 puis après, on a fini
01:00:13 l'année 2019, j'ai quand même fait
01:00:15 un centre de réadaptation du souffle.
01:00:17 Je me suis
01:00:19 vraiment régalée,
01:00:21 c'était vraiment
01:00:23 un moment où j'avais l'impression de bien récupérer,
01:00:25 et puis est arrivé le Covid,
01:00:27 et là, on est rentré de nouveau
01:00:29 dans une... Je suis une personne, oui,
01:00:31 en maladie auto-immune,
01:00:33 et donc c'est vrai que j'ai été de nouveau
01:00:35 visible, par à ce moment-là, avec le Covid.
01:00:37 - Et puis avec le confinement,
01:00:39 à nouveau, la sensation d'oppression,
01:00:41 avec la fermeture, avec l'interdit d'aller dehors,
01:00:43 de sortir, c'est-à-dire que
01:00:45 on a vécu là une époque dans laquelle
01:00:47 effectivement, la manière avec laquelle
01:00:49 notre société pensait
01:00:51 réguler les choses, etc.,
01:00:53 a eu des effets délétères,
01:00:55 plutôt lourds au niveau
01:00:57 pulmonaire, hein, alors je ne sais pas
01:00:59 ce qui est bien ou pas bien, etc., mais en tout cas,
01:01:01 le constat, il est là, et que
01:01:03 voilà, vous en avez vécu
01:01:05 une aggravation, en tout cas des symptômes qui étaient les vôtres.
01:01:07 - Donc il faudrait que je traite
01:01:09 aujourd'hui, en fait, plus
01:01:11 l'estomac
01:01:13 que je m'inquiète pour le poumon,
01:01:15 puisque c'est vrai que quand je suis
01:01:17 chez mon gynécaste et qu'il m'ausculte,
01:01:19 il me dit toujours que le poumon, ça va,
01:01:21 alors que
01:01:23 moi, cette toux gelée,
01:01:25 elle est chronique aujourd'hui, et c'est vrai que c'est plus
01:01:27 dans les moments, comme je vous ai dit tout à l'heure, là,
01:01:29 qu'elle apparaissait. - Oui.
01:01:31 - Donc vous savez ce qui se passe quand on rit ou quand
01:01:33 on essaye de monter la voix, etc.,
01:01:35 toute la sphère abdominale se contracte.
01:01:37 La sphère abdominale se contracte, donc il peut y avoir
01:01:39 une poussée au niveau de la zone stomacale,
01:01:41 et il peut y avoir d'infimes remontées
01:01:43 d'acidité gastrique,
01:01:45 d'acidité post-digestive,
01:01:47 qui peuvent générer ces quintes de toux.
01:01:49 D'ailleurs, un des points clés
01:01:51 en médecine traditionnelle chinoise pour traiter
01:01:53 la toux et les quintes de toux, est un méridien
01:01:55 qui est un point qui se situe sur le méridien
01:01:57 de l'estomac, et qui est un point
01:01:59 qui se situe au niveau de la gorge. Donc je pense
01:02:01 qu'effectivement, vous pouvez regarder
01:02:03 ça, peut-être qu'il y a
01:02:05 peut-être une
01:02:07 alimentation un peu acide,
01:02:09 et cette acidité, en plus
01:02:11 de l'estomac, dernière chose, elle est souvent
01:02:13 liée au fait qu'on rumine,
01:02:15 et on ressasse des choses, et que l'effet digestif
01:02:17 dure trop longtemps, et bien
01:02:19 bien entendu, l'acidité augmente.
01:02:21 - Peut-être que vous n'avez pas encore
01:02:23 digéré cette période
01:02:25 où vous avez été obligé de vous taire,
01:02:27 et vous ne pouviez pas rire, quelque part.
01:02:29 - Oui, je comprends.
01:02:31 - C'est peut-être un petit travail à faire
01:02:33 aussi là-dessus, et puis
01:02:35 je pense que ça
01:02:37 devrait passer assez rapidement.
01:02:39 - Non, mais j'avais
01:02:41 pas vu ça du tout sur ce compte-là.
01:02:43 J'avais mis plutôt que le fait de...
01:02:45 vu que le poumon, c'est l'organe de la tristesse,
01:02:47 et que quand je m'exprime
01:02:49 et que je ris,
01:02:51 c'est là que la toux s'exprime.
01:02:53 Je me suis dit, il y a un pendant avec...
01:02:55 il faut que la joie
01:02:57 t'envahisse à nouveau pour
01:02:59 peut-être faire
01:03:01 dégager cette tristesse.
01:03:03 Voilà, j'avais pensé à ça.
01:03:05 - Oui, mais vous êtes certainement encore
01:03:07 un peu triste de ce que vous avez dû traverser.
01:03:09 Ça n'a pas été facile
01:03:11 depuis 2019, donc
01:03:13 c'est pas faux non plus.
01:03:15 Mais en effet, il faut digérer.
01:03:17 - Mais il faut dépasser la tristesse
01:03:19 qui est devenue un regret, et je pense qu'il y a au fond
01:03:21 au-delà de la tristesse, plutôt un regret
01:03:23 de ne pas avoir réussi ou de ne pas avoir fait ce que vous vouliez
01:03:25 de votre vie, et que vous en faites
01:03:27 un constat qui est un constat qui
01:03:29 peut-être a des raisons d'être, mais qui n'est pas
01:03:31 définitif et terminé.
01:03:33 C'est-à-dire, il n'est jamais trop tard pour que des choses
01:03:35 puissent bouger et évoluer, pour que vous puissiez
01:03:37 réaugmenter le champ respiratoire
01:03:39 que vous avez dans votre vie,
01:03:41 et sur la manière avec laquelle
01:03:43 vous allez pouvoir faire évoluer la façon
01:03:45 dont vous vous nourrissez de cette vie.
01:03:47 - Voilà, Caroline, je crois
01:03:49 qu'on vous a donné pas mal de réponses
01:03:51 maintenant à vous
01:03:53 de vous prendre en main.
01:03:55 Merci en tout cas, merci de votre appel. On fait une petite
01:03:57 pause, on se retrouve pour le Love Conseil, je vais vous parler
01:03:59 du cycle féminin, et puis
01:04:01 on va tester un jouet intime
01:04:03 et puis on va évidemment vous redonner la parole
01:04:05 sur Sud Radio 0826 300 300.
01:04:07 14h16,
01:04:09 Brigitte Lahaye,
01:04:11 Sud Radio.
01:04:13 Brigitte Lahaye, Sud Radio,
01:04:15 le Love Conseil. - Alors la semaine dernière,
01:04:17 nous faisions une émission sur les règles
01:04:19 avec Christian Germain, gynécologue,
01:04:21 et ça m'a donné l'idée de rappeler
01:04:23 le cycle
01:04:25 féminin, et vous aurez certainement des choses
01:04:27 à dire, intéressantes
01:04:29 pour ceux qui nous écoutent.
01:04:31 C'est vrai que, bah oui,
01:04:33 au fil du cycle féminin,
01:04:35 qui normalement dure 28 jours,
01:04:37 les hormones
01:04:39 n'ont pas tout à fait
01:04:41 la même importance,
01:04:43 et donc il y a des comportements qui changent
01:04:45 au fil de ces 28 jours.
01:04:47 Donc je vais vous donner un petit peu
01:04:49 une généralité,
01:04:51 après, bien sûr, c'est toujours
01:04:53 du cas par cas. Bref, du premier
01:04:55 au septième jour du cycle,
01:04:57 la femme se sent particulièrement
01:04:59 en forme et part à la conquête du monde.
01:05:01 Du huitième au quatorzième
01:05:03 jour, c'est la période durant laquelle
01:05:05 elle se sent la plus attirante,
01:05:07 elle est sûre de son pouvoir de séduction,
01:05:09 et c'est une période idéale pour faire l'amour,
01:05:11 puisque c'est aussi le moment
01:05:13 de l'ovulation, donc
01:05:15 de la possibilité de procréer,
01:05:17 j'aime bien ce terme parce que ça
01:05:19 fait penser à la création, et c'est vrai
01:05:21 qu'on sait que la création
01:05:23 et la procréation, il y a quelque chose de symboliquement
01:05:25 identique. Ensuite, du quinzième
01:05:27 au vingt-et-unième jour,
01:05:29 c'est nettement moins encourageant,
01:05:31 voire même découragement,
01:05:33 qui peut envahir certaines femmes.
01:05:35 Ce n'est pas la bonne période pour entreprendre des choses
01:05:37 nouvelles, pensez plutôt à la tendresse
01:05:39 que notamment aux prouesses
01:05:41 sexuelles. Et enfin, la dernière
01:05:43 partie du cycle, donc du vingt-deuxième
01:05:45 au vingt-huitième jour,
01:05:47 les femmes sont souvent très sensibles,
01:05:49 elles peuvent pleurer pour pas grand chose,
01:05:51 prendre un mot de travers,
01:05:53 donc mieux vaut éviter
01:05:55 d'entrer dans une discussion importante,
01:05:57 parce que forcément, ça ne sera pas
01:05:59 vécu de manière très neutre.
01:06:01 Voilà ce que je peux
01:06:03 en dire. Qu'est-ce que vous avez envie de rajouter,
01:06:05 vous, sur Michel Boutou ?
01:06:07 - On est là de rentrer dans ce qu'est l'analyse énergétique
01:06:09 à travers ce que sont
01:06:11 les énergies qui sont à la base
01:06:13 du cycle féminin. On peut tout
01:06:15 simplement constater une chose
01:06:17 qui est un
01:06:19 grand archaïsme, c'est que
01:06:21 le cycle féminin, c'est le cycle lunaire,
01:06:23 et que, eh bien, il se passe
01:06:25 la même chose
01:06:27 dans les dimensions agricoles. - Avec la pleine Lune.
01:06:29 - Voilà, la Lune montante
01:06:31 est toujours très favorable à l'émergence
01:06:33 et à la poussée de très belles plantes.
01:06:35 - On dit d'ailleurs qu'il vaut mieux planter à la Lune montante.
01:06:37 - Voilà, et
01:06:39 la Lune descendante est quelque chose
01:06:41 qui est beaucoup plus destinée
01:06:43 à la poussée des plantes qui sont en terre et en profondeur.
01:06:45 Que la Lune montante est sans doute
01:06:47 la phase, effectivement, qui est la phase
01:06:49 de l'expansion et du développement. D'ailleurs,
01:06:51 dans les pays extrêmes orientaux, que ce soit en Inde,
01:06:53 en Chine ou au Japon,
01:06:55 on évite de signer des contrats en dehors de la Lune montante.
01:06:57 Quand on veut qu'un contrat soit
01:06:59 bénéfique, parce que, on pense que
01:07:01 cette énergie lunaire, qui est l'énergie
01:07:03 de la puissance féminine, c'est l'énergie
01:07:05 de la puissance la plus totale. Donnez l'avis,
01:07:07 il n'y a pas plus grande puissance que la vie.
01:07:09 Il faut que les femmes ne perdent pas de vue
01:07:11 qu'elles ont cette force et cette puissance que les hommes
01:07:13 n'ont pas. Les hommes sont capables de féconder
01:07:15 mais ils ne sont pas capables de créer, de fabriquer
01:07:17 et de donner la vie. Et que cette phase,
01:07:19 la première partie de la Lune montante,
01:07:21 correspond à cette phase
01:07:23 et que le
01:07:25 cadencement des 4 fois 7 jours est quand même
01:07:27 un clin d'œil extrême
01:07:29 qui est ce clin d'œil avec tout ce que sont
01:07:31 les grandes symboliques et notamment la symbolique de Saturne.
01:07:33 - Voilà, donc c'était pas mal
01:07:35 de rappeler ça comme ça de manière
01:07:37 très symbolique mais on sait très bien que le...
01:07:39 Je trouve d'ailleurs qu'on est dans un monde
01:07:41 un peu trop réel et que
01:07:43 c'est bien de temps en temps de rappeler
01:07:45 l'importance du symbolique pour comprendre
01:07:47 les choses. - Oui. C'est la nourriture
01:07:49 de l'esprit et de l'âme, le symbole.
01:07:51 - Exactement. Bonjour Isabelle.
01:07:53 - Bonjour Brigitte.
01:07:55 - Alors vous avez reçu ce jouet
01:07:57 qui s'appelle "Rabbit Every
01:07:59 Girl Rock Off"
01:08:01 de la marque... alors c'est une nouvelle
01:08:03 marque, je ne connaissais pas.
01:08:05 5668.
01:08:07 Tiens. Bon. Et on le trouve
01:08:09 évidemment sur l'enseigne rue-des-plaisirs.com
01:08:11 Il est tout noir.
01:08:13 Il est assez joli.
01:08:15 Alors le rabbit, bon je crois que maintenant tout le monde...
01:08:17 Alors il peut... il existe aussi en rose et en bleu.
01:08:19 Moi je ne sais pas quelle couleur vous l'avez reçu
01:08:21 Isabelle ? - Noir.
01:08:23 - Noir aussi. D'accord. Voilà.
01:08:25 Un rabbit, donc il y a
01:08:27 deux appendices. Un
01:08:29 pour le vagin, l'autre qui stimule
01:08:31 le clitoris. Voilà.
01:08:33 Qu'est-ce que vous avez envie d'en dire
01:08:35 Isabelle ?
01:08:37 - Eh bien que c'est un très bel objet
01:08:39 déjà et qu'il est
01:08:41 très doux et très facile d'utilisation.
01:08:43 Et qu'il
01:08:45 m'a vraiment permis
01:08:47 de me découvrir davantage. J'ai été
01:08:49 vraiment surprise. J'avais jamais utilisé
01:08:51 - Deux rabbits ?
01:08:53 - Oui, avec une double stimulation.
01:08:55 Et oui, ça m'a renseignée
01:08:57 par encore énormément de choses de moi.
01:08:59 La couleur...
01:09:01 Enfin la led, il y a une lumière à la base
01:09:03 pour... je ne sais pas comment vous
01:09:05 vous prononcez ça, le rythme, etc.
01:09:07 - Oui, oui.
01:09:09 Comme ça on le retrouve dans la nuit, si jamais
01:09:11 on l'a perdu dans les bras.
01:09:13 - Voilà, je vais le refaire.
01:09:15 - C'est rigolo, oui. - C'est assez drôle.
01:09:17 Après il est aussi waterproof, je ne l'ai pas
01:09:19 utilisé
01:09:21 sous la douche ou encore, mais
01:09:23 pourquoi pas à l'occasion.
01:09:25 Mais c'est un très bel objet que j'ai
01:09:27 beaucoup aimé, vraiment.
01:09:29 Je le conseille vivement.
01:09:31 - Je pense, oui.
01:09:33 Ce qui est intéressant, je le signale, parce que
01:09:35 j'ai souvent tendance à critiquer les
01:09:37 vibrations. Ce qui est bien, c'est que la première vibration
01:09:39 n'est pas forte.
01:09:41 Il y a évidemment
01:09:43 beaucoup de sortes de vibrations,
01:09:45 mais la première, elle est
01:09:47 correcte, donc c'est bien aussi.
01:09:49 Il y a évidemment une vibration
01:09:51 pour le
01:09:53 pénis, si je puis dire,
01:09:55 et puis une vibration aussi pour la petite languette
01:09:57 qui stimule la vulve.
01:09:59 Franchement, moi j'ai toujours été une...
01:10:01 J'ai toujours trouvé que leur habit
01:10:03 était important, intéressant.
01:10:05 Moi, je n'ai rien contre les objets
01:10:07 qui sont pour des stimulations
01:10:09 clitoridiennes, mais je trouve
01:10:11 que surtout pour les femmes qui, par exemple,
01:10:13 sont célibataires,
01:10:15 c'est important de continuer à faire fonctionner le vagin.
01:10:17 Il ne faut pas le laisser s'endormir,
01:10:19 parce que tout organe qui ne fonctionne pas,
01:10:21 Michel Odulle, peut
01:10:23 s'atrophier, peut s'endormir
01:10:25 trop.
01:10:27 Et là, franchement, les vibrations
01:10:29 sont assez sympathiques.
01:10:31 Ce que je n'avais pas remarqué, Isabelle,
01:10:33 c'est que les couleurs changent en fonction des vibrations.
01:10:35 C'est rigolo ? - Oui, c'est rigolo.
01:10:37 Oui, c'est ça.
01:10:39 - C'est un gadget, mais c'est rigolo.
01:10:41 - C'est différent, ça change un peu
01:10:43 des sex toys classiques
01:10:45 et ça lui donne une petite touche
01:10:47 un petit peu plus moderne.
01:10:49 - On peut voir la vie en vert, en rouge, en jaune, en bleu.
01:10:51 Non, franchement, sincèrement,
01:10:53 Michel, c'est un très bel objet.
01:10:55 - Esthétiquement, comme ça, oui, pour le reste, je ne suis pas très compétent.
01:10:57 - Non, mais je sais bien, mais
01:10:59 c'est beau, c'est agréable.
01:11:01 - Oui, puis c'est quand même...
01:11:03 - Il y a de l'énergie.
01:11:05 - Il y a de l'intensité aussi.
01:11:07 - Complètement.
01:11:09 Et je voulais juste rajouter qu'il n'y a pas de pile.
01:11:11 Et c'est une charge
01:11:13 USB.
01:11:15 - On peut le recharger comme son téléphone.
01:11:17 - Voilà, c'est exactement ça.
01:11:19 Et c'est bien, je trouve, pour l'environnement.
01:11:21 - Mais ça n'existe plus, les sex-à-pile, Isabelle.
01:11:23 Elle était facile, je reconnais.
01:11:27 - Elle était facile.
01:11:29 - Non, mais franchement,
01:11:31 moi, je le donnerais volontiers 10/10,
01:11:33 mais c'est vous qui donnez la note, Isabelle.
01:11:35 - Pareil, pareil, pareil.
01:11:37 Il a détrôné
01:11:39 mon Womanizer, oui, j'avoue.
01:11:41 - Ah, bah oui.
01:11:43 Pourtant, les femmes aiment bien
01:11:45 les Womanizer, mais moi, je trouve que
01:11:47 c'est, à mon avis, enfin, les deux
01:11:49 sont complémentaires, on va dire.
01:11:51 - Les deux sont différents,
01:11:53 mais il m'a apporté la stimulation
01:11:55 vaginale en plus.
01:11:57 Et voilà, ça m'a
01:11:59 renseignée sur des sensations
01:12:01 que j'avais pas
01:12:03 vraiment... que j'avais pas pris conscience, en fait.
01:12:05 - Et bah voilà, et bah maintenant,
01:12:07 vous êtes un peu plus prête pour mieux ressentir
01:12:09 votre vagin, et c'est ça le but
01:12:11 du Rabbit, de toute façon.
01:12:13 C'est aussi l'intérêt du Rabbit, c'est aussi
01:12:15 de faire comprendre aux femmes
01:12:17 le rapport qu'il y a
01:12:19 entre le fameux point G et le clitoris.
01:12:21 Et c'est quelque chose, sur le
01:12:23 plan anatomique, que le Rabbit
01:12:25 permet de découvrir souvent.
01:12:27 - Ouais, c'est un incontournable, je pense.
01:12:29 Vraiment, à avoir. - Et bah voilà, donc
01:12:31 ce Rabbit Every Girl Rock
01:12:33 Off, de la marque 5668,
01:12:35 vous pouvez aller voir
01:12:37 à quoi il ressemble, et éventuellement, vous le procurez.
01:12:39 Vous allez sur ruedesplaisir.com
01:12:41 A mon avis,
01:12:43 ça va le chauffer, hein.
01:12:45 Merci beaucoup Isabelle.
01:12:47 Merci beaucoup. On continue
01:12:49 avec Michel,
01:12:51 qui est avec nous. Bonjour Michel.
01:12:53 - Bonjour. Bon bah merci.
01:12:55 Effectivement.
01:12:57 Brigitte,
01:12:59 bonjour. Michel, bonjour.
01:13:01 Merci pour vos émissions,
01:13:03 Brigitte, que je suis
01:13:05 depuis plusieurs années, lorsque
01:13:07 vous étiez déjà sur une station précédente,
01:13:09 dès que je peux, ou alors je l'écoute les soirs,
01:13:11 et je crois que vous faites beaucoup de bien
01:13:13 autour de vous. - Merci. - Vos explications
01:13:15 sont claires, vous avez des
01:13:17 invités de qualité.
01:13:19 - Exceptionnels. - Oui, vraiment,
01:13:21 on apprend beaucoup. J'ai déjà
01:13:23 entendu M. Odule parler,
01:13:25 donc je voulais le contacter.
01:13:27 - Eh bien, il vous écoute.
01:13:29 - Voilà, donc ça tombe bien, parce que
01:13:31 c'est en plein dans mon sujet.
01:13:33 Je suis asthmatique. Je me suis retrouvé
01:13:35 d'ailleurs dans les témoignages de
01:13:37 Cyril et Daniel, je crois.
01:13:39 Et parce que,
01:13:41 bon, je suis asthmatique,
01:13:43 mais cet asthme va se déclencher
01:13:45 seulement après un coup de froid,
01:13:47 et par le biais d'une bronchite
01:13:49 asthmatiforme, mais très rapidement,
01:13:51 même si le coup de froid est léger.
01:13:53 Et ce coup de froid,
01:13:55 je peux l'avoir même en plein mois de juin,
01:13:57 vous voyez. Ça m'est arrivé
01:13:59 d'ailleurs. Donc maintenant, j'ai un
01:14:01 traitement de fond depuis 4-5 ans.
01:14:03 J'ai découvert que j'étais
01:14:05 asthmatique, comme j'ai découvert aussi que
01:14:07 j'étais
01:14:09 allergique, avec des allergies
01:14:11 tout à fait classiques,
01:14:13 à l'âge de 25 ans.
01:14:15 Donc je dirais peut-être
01:14:17 un peu sur le tard, parce qu'auparavant, j'avais
01:14:19 jamais ça. Quand j'étais ado, absolument
01:14:21 jamais. Sauf que, est-ce qu'il y a un lien ?
01:14:23 Je ne sais pas.
01:14:25 Je vis dans la région parisienne,
01:14:27 un climat que j'ai appris à détester,
01:14:29 parce qu'évidemment, c'est un climat
01:14:31 atlantique, donc assez
01:14:33 pluvieux. Enfin, ça va changer maintenant,
01:14:35 mais c'est pas le cas.
01:14:37 Et je me payais,
01:14:39 quand j'étais ado,
01:14:41 une à deux angines
01:14:43 par an, en hiver.
01:14:45 Au moins une. Donc ça m'a fatigué.
01:14:47 Je rêvais de climats
01:14:49 chauds, secs, de déserts.
01:14:51 Voilà.
01:14:53 Et j'ai découvert, donc, en allant
01:14:55 voir un ophtalmo, que j'étais allergique
01:14:57 à 25 ans. Et 2-3 mois
01:14:59 après, j'ai fait ma première
01:15:01 bronchite asthmatiforme. Je me demandais ce que c'était.
01:15:03 Je n'arrivais pas à la soigner, cette bronchite,
01:15:05 par des antibiotiques.
01:15:07 Et je suis parti en vacances
01:15:09 à Sri Lanka,
01:15:11 en l'occurrence. Je suis arrivé
01:15:13 là-bas, un moment, enfin, sur la
01:15:15 côte ouest, où il y avait la mousson.
01:15:17 J'ai perdu ma voix.
01:15:19 Et j'ai tout retrouvé, quand nous
01:15:21 nous sommes enfoncés à l'intérieur des terres,
01:15:23 et quand nous avons retrouvé un climat
01:15:25 chaud et sec. Là, j'aurais pu rester sur place,
01:15:27 épouser une charmante jeune
01:15:29 singalaise. Mais réellement, j'en ai même eu
01:15:31 l'idée de rester sur place.
01:15:33 Le problème, voyez-vous, c'est que
01:15:35 premièrement, ça me tient depuis 40 ans,
01:15:37 puisque j'ai 66 ans.
01:15:39 J'aimerais comprendre
01:15:41 quel a été l'élément déclencheur, même si j'ai
01:15:43 une petite idée. Je pense que j'étais
01:15:45 sous pression dans un environnement néfaste
01:15:47 et toxique au travail.
01:15:49 Mon entrée sur le marché du travail était
01:15:51 plutôt chaotique.
01:15:53 Je suppose que ça...
01:15:55 Je crois beaucoup aux
01:15:57 interactions entre le corps et l'esprit.
01:15:59 Je fais du yoga et je fais du chant.
01:16:01 Le problème, c'est que
01:16:03 quand j'ai une crise d'asthme,
01:16:05 je perds ma voix complètement.
01:16:07 Ma voix est cassée, ma voix est en retrait,
01:16:09 elle est en arrière.
01:16:11 Je n'ai plus de grave.
01:16:13 Je suis complètement out.
01:16:15 Heureusement que depuis 4-5 ans,
01:16:17 j'ai un traitement de fond, à base de
01:16:19 psychites, de... Comment dire ?
01:16:21 - De symptômes. - De syndicates,
01:16:23 le matin et le soir.
01:16:25 Et puis, s'il y a une
01:16:27 crise, j'ai des pilules
01:16:29 de cortisone plus
01:16:31 fortes et puis j'ai
01:16:33 des antibiotiques
01:16:35 assez puissants.
01:16:37 - On voit que là, quand même,
01:16:39 ça fait des années que vous trimballez ça.
01:16:41 Peut-être que vous avez trouvé
01:16:43 votre sauveur. On va savoir ça dans un instant.
01:16:45 On fait une petite pause et puis, Michel
01:16:47 Ledoul, vous allez répondre à Michel, évidemment,
01:16:49 qui est avec nous.
01:16:51 - Vous voulez parler à Brigitte
01:16:53 Laé ? 0826
01:16:55 300 300.
01:16:57 14h16,
01:16:59 Brigitte Laé, Sud Radio.
01:17:01 - Alors, Michel nous a évoqué
01:17:03 sa problématique
01:17:05 depuis l'âge de 25 ans
01:17:07 et je crois qu'il
01:17:09 en a dit beaucoup, déjà,
01:17:11 Michel Ledoul. Qu'est-ce que vous avez envie de lui
01:17:13 poser comme question ou de lui répondre, déjà ?
01:17:15 - Il y a déjà pas mal d'informations qui ont
01:17:17 été données par
01:17:19 Michel. Quel beau prénom, quand même !
01:17:21 - Oui !
01:17:23 Et tout d'abord,
01:17:25 effectivement, les périodes d'âge
01:17:27 et le contexte de vécu,
01:17:29 il est bien évident que, dans ce qui
01:17:31 est la question de l'asthme et de la bronchite
01:17:33 asthmatiforme, cette fermeture des bronches,
01:17:35 c'est effectivement la fermeture à un monde
01:17:37 extérieur qui nous presse,
01:17:39 nous oppresse, et qui
01:17:41 donne ce sentiment d'oppression.
01:17:43 D'où l'amélioration quand on est dans un environnement
01:17:45 qui est chaud et sec, c'est-à-dire dans lequel
01:17:47 on sent que le monde qui nous
01:17:49 environne est là pour nous donner de la chaleur.
01:17:51 - Et quand vous parliez
01:17:53 de ce climat atlantique,
01:17:55 dont la caractéristique,
01:17:57 bien entendu, c'est un peu plus de fraîcheur
01:17:59 et d'humidité, on peut s'interroger
01:18:01 et on peut avoir envie de vous poser
01:18:03 une question qui va être très brutale,
01:18:05 basique, violente et première.
01:18:07 Et si je vous demandais
01:18:09 de me parler
01:18:11 de votre père et de la
01:18:13 manière dont vous avez pu partager l'amour ?
01:18:15 - Mon père
01:18:17 était très
01:18:19 proche de moi, très
01:18:21 sentimental. Il exprimait
01:18:23 mieux ses sentiments que ma mère.
01:18:25 Et mon père, d'ailleurs,
01:18:27 qui était là en 1917
01:18:29 et avait eu une éducation
01:18:31 avant la guerre
01:18:33 et dans un pays très traditionnaliste
01:18:35 d'Europe de l'Est,
01:18:37 donc il transportait
01:18:39 tout ça avec lui,
01:18:41 ainsi que son exil.
01:18:43 Mon père avait dit...
01:18:47 - Son exil, donc, son éloignement
01:18:49 et sa solitude. - Tout à fait.
01:18:51 D'ailleurs, sur les photos, il était toujours triste.
01:18:53 - Comme dans le désert.
01:18:55 - Moi, je ne serais pas triste dans le désert.
01:18:59 - Non, parce que ça vous permet de retrouver votre père.
01:19:01 - Je vois ce que vous voulez dire.
01:19:03 Je n'aurais pas pensé à ça.
01:19:05 Mais c'est vrai.
01:19:07 D'ailleurs, ça fait monter une émotion en moi.
01:19:09 Je ne pensais pas que... - On l'entend.
01:19:11 - Je ne pensais pas à ça.
01:19:13 - Et au contraire, accueillez-la.
01:19:15 C'est elle qui va réouvrir les portes.
01:19:17 C'est elle qui va vous permettre
01:19:19 de prendre conscience à quel point
01:19:21 vous aviez un lien d'amour fort et profond
01:19:23 et que ce n'est pas parce que
01:19:25 vous avez rencontré des représentations du masculin
01:19:27 ou de l'autorité qui étaient dans la position inverse et totale
01:19:29 et que l'entrée dans le monde du travail
01:19:31 et la pression que vous y avez vécue
01:19:33 puisque c'est à 25 ans
01:19:35 que les choses ont rebasculé,
01:19:37 ce n'est pas que ça.
01:19:41 Et que ce père,
01:19:43 vous pouvez le retrouver,
01:19:45 vous pouvez le respecter et vous n'avez pas besoin
01:19:47 pour ça de vous mettre
01:19:49 dans un état physique dans lequel
01:19:51 la seule façon de retrouver le bien-être
01:19:53 c'est d'aller vers le désert,
01:19:55 la solitude et la chaleur.
01:19:57 Ce désert qui a été le sien
01:19:59 est un désert dans lequel vous avez occupé
01:20:01 une place majeure.
01:20:03 - Ah oui, tout à fait, c'est vrai.
01:20:05 Tout à fait, oui.
01:20:07 J'ai pas fait le lien jusqu'à maintenant,
01:20:09 c'est étonnant, oui.
01:20:11 - Mais ce qu'on peut comprendre aussi,
01:20:13 Michel, je me permets une petite interprétation,
01:20:15 si ça vous parle,
01:20:17 tant mieux, sinon c'est que c'est pas bon,
01:20:19 peut-être que votre père ne vous avait pas
01:20:21 armé justement pour
01:20:23 faire face
01:20:25 à ces figures
01:20:27 masculines, d'autorité,
01:20:31 etc.
01:20:33 Et que c'est peut-être ça aussi
01:20:35 qu'il faut que vous arriviez
01:20:37 à intégrer
01:20:39 aujourd'hui.
01:20:41 Évidemment,
01:20:43 sans renier tout l'amour que votre père
01:20:45 vous a donné, qu'il a été
01:20:47 pour vous, mais quelque part, ça n'a pas
01:20:49 été le bon repère pour vous,
01:20:51 pour lutter, si je puis dire.
01:20:53 - Je vois ce que vous voulez dire.
01:20:55 Pourtant, mon père,
01:20:57 quand j'étais petit, je l'ai vu
01:20:59 en colère, des colères qui marquent.
01:21:01 Pas spécialement contre moi,
01:21:03 d'ailleurs, mais bon.
01:21:05 Mais vous avez peut-être raison,
01:21:07 oui, en tout cas, je pense aussi
01:21:09 que... - Oui, mais vous savez, on s'affirme
01:21:11 et on pose ses limites
01:21:13 pas en étant en colère,
01:21:15 mais en restant droit et clair.
01:21:17 - Oui, oui. - Il est toujours
01:21:19 vivant ? - Non, non. Malheureusement,
01:21:21 il est parti en 2006.
01:21:23 Ça a été un choc, bien sûr.
01:21:25 - Qu'est-ce que vous auriez aimé
01:21:27 lui dire à ce moment-là ?
01:21:29 - Je sais que
01:21:33 j'ai jamais pensé autant à lui
01:21:35 que lorsque il est parti,
01:21:37 parce que c'est le...
01:21:39 C'est le retour du bâton
01:21:41 après un décès.
01:21:43 Et il me manquait énormément.
01:21:45 Je sais qu'une fois,
01:21:49 quand il était très malade, il est mort d'un cancer de la prostate,
01:21:51 il m'a dit
01:21:53 une chose touchante,
01:21:55 parce que je m'occupais de lui.
01:21:57 Ma mère était là encore.
01:21:59 Il m'a dit "T'es mon frère."
01:22:01 Je lui ai dit "Non, non, je suis pas ton frère,
01:22:03 je suis ton fils et c'est très bien comme ça."
01:22:05 - Vous êtes un petit peu
01:22:07 son frère quelque part, parce que
01:22:09 vous continuez à porter une partie de lui-même ?
01:22:11 - Oui, oui.
01:22:13 Sans doute, oui.
01:22:15 - Oui, mais c'est important,
01:22:17 parce que quelque part,
01:22:19 quand il vous dit "Tu es mon frère",
01:22:21 il ne se donne pas la place
01:22:25 qu'il doit avoir, et il ne vous donne pas
01:22:27 la place que vous pouvez avoir,
01:22:29 c'est-à-dire d'être son fils.
01:22:31 - Oui, mais enfin, il exprimait simplement
01:22:33 sa reconnaissance.
01:22:35 - Oui, j'entends bien, bien sûr.
01:22:37 Mais c'était une parole d'amour de sa part,
01:22:39 je ne suis pas en train de dire le contraire.
01:22:41 Je ne suis pas en train de dire que c'était
01:22:43 une parole d'amour pour vous, bien sûr,
01:22:45 mais c'est important comment
01:22:47 vous l'interprétez,
01:22:49 c'est-à-dire, vous voyez ce que je veux dire
01:22:51 quand il vous dit ça ? C'est tout ça
01:22:53 qu'il faut que vous arriviez à...
01:22:55 remettre les choses à leur place, si je peux dire.
01:22:57 - Vous pourriez vous aider avec un travail symbolique,
01:22:59 vous écrivez une lettre à votre père
01:23:01 dans laquelle vous mettez tout le ressenti
01:23:03 qui est le vôtre, et ce que vous auriez aimé
01:23:05 peut-être lui dire un peu plus profondément,
01:23:07 et une fois que ce sera fait,
01:23:09 vous la relisez, vous la signez,
01:23:11 et vous la brûlez.
01:23:13 Et peut-être que le message ira au ciel
01:23:15 là où il est en ce moment,
01:23:17 et où il a besoin de voir quelqu'un qui respire
01:23:19 à plein poumon.
01:23:21 - Oui, oui, oui, certainement, oui.
01:23:23 J'ai toujours cherché
01:23:25 à respirer mieux,
01:23:27 dans une pratique du yoga
01:23:29 ou par l'exercice du chant.
01:23:31 Alors c'est peut-être pas un hasard, non plus, je sais pas.
01:23:33 - En tout cas, c'est une bonne voie.
01:23:35 - Oui, oui, oui, et puis le chant,
01:23:37 ça touche nos émotions
01:23:39 et ça touche notre part d'enfant
01:23:41 qui est en nous, donc c'est très bien.
01:23:43 - Est-ce que vous...
01:23:45 vous aimez,
01:23:47 parce que vous pourriez énormément
01:23:49 vivre des moments d'une très grande intensité,
01:23:51 si vous écoutiez un petit peu
01:23:53 de temps en temps des chants grégoriens russes ?
01:23:55 - Oui, disons que c'est...
01:23:57 - Orthodoxe, il faut plutôt, pardon.
01:23:59 - Oui, oui, oui,
01:24:01 je comprends.
01:24:03 Je ne serais pas allé spontanément
01:24:05 vers cette musique
01:24:07 qui me semble extrêmement,
01:24:09 extrêmement solennelle,
01:24:11 mais on retrouve dans les chants grégoriens
01:24:13 avec le "oum", etc., ce qu'on peut trouver en yoga,
01:24:15 entre autres.
01:24:17 - Dans le yoga des sons, oui, oui, absolument.
01:24:19 - Dans le yoga des sons, voilà,
01:24:21 il y a des voyelles qui vous régénèrent,
01:24:23 les voyelles du feu,
01:24:25 et je les ai utilisées aussi
01:24:27 quand j'étais extrêmement fatigué
01:24:29 et un peu sous pression,
01:24:31 parce que je m'occupais de ma mère en fin de vie,
01:24:33 et ça me régénérait quand même,
01:24:35 effectivement.
01:24:37 - Oui, absolument, vous savez,
01:24:39 les chants grégoriens, les chants orthodoxes,
01:24:41 les chants mongols,
01:24:43 le kototama japonais sont autant
01:24:45 de pratiques de son qui sont absolument
01:24:47 régénérantes et qui sont articulées
01:24:49 autour d'une vision qui est une vision
01:24:51 archétypique et commune
01:24:53 de ce qu'est la vie, de ce qu'est l'énergie,
01:24:55 de ce qu'est le souffle de vie, parce que les sons,
01:24:57 pour être prononcés,
01:24:59 obligent à faire appel au souffle de vie,
01:25:01 et donc notamment à ouvrir ses bronches.
01:25:03 - Oui, oui. - Mais voyez, Michel,
01:25:05 j'entends que vous êtes bien occupé de votre père,
01:25:07 comme un frère,
01:25:09 vous êtes beaucoup occupé de votre mère,
01:25:11 il est peut-être temps de vous occuper de vous.
01:25:13 - C'est ce que je me dis, c'est pour ça que...
01:25:15 - Vous avez appelé, c'est bien.
01:25:17 - Oui, merci. - Parce que je me dis
01:25:19 que j'aimerais désamorcer le truc,
01:25:21 un de mes amis avait
01:25:23 suivi des stages en PNL,
01:25:25 et il m'a un peu parlé de la PNL,
01:25:27 donc je me dis, on peut faire peut-être
01:25:29 comme en PNL et essayer de décortiquer
01:25:31 tout ça et de...
01:25:33 trouver la cause, essayer
01:25:35 de désamorcer, vous voyez.
01:25:37 Mais le fait d'en parler comme nous le faisons
01:25:39 m'aide considérablement, oui.
01:25:41 - En tout cas,
01:25:43 vous avez eu une émotion forte
01:25:45 qui n'est pas anodine,
01:25:47 qui n'est pas anodine,
01:25:49 parce que là, vous avez entendu par le cœur,
01:25:51 comme on l'a dit tout à l'heure,
01:25:53 "je ne sais plus avec qui",
01:25:55 et c'est quand le cœur entend
01:25:57 que tout est possible.
01:25:59 - C'est un texte.
01:26:01 - Organiquement, c'est vasodilatant,
01:26:03 et donc c'est aussi dilatant pour les branches,
01:26:05 donc ça réouvre.
01:26:07 - C'est peut-être intéressant de réécouter,
01:26:09 et puis vous vous entendrez,
01:26:11 et vous entendrez à quel point votre cœur s'est ouvert
01:26:13 à ce moment-là.
01:26:15 Donc voilà,
01:26:17 le chemin,
01:26:19 il est là.
01:26:21 Je crois que vous avez compris l'essentiel.
01:26:23 - Oui, oui.
01:26:25 Merci beaucoup.
01:26:27 - Merci de votre confiance.
01:26:29 - Merci à vous.
01:26:31 - On va continuer comme ça.
01:26:33 - Non, on va
01:26:35 continuer autrement,
01:26:37 le mois prochain, je crois qu'on abordera...
01:26:39 - De mieux en mieux.
01:26:41 - Oui, de mieux en mieux, et on abordera un autre organe,
01:26:43 et je voudrais particulièrement remercier les auditeurs
01:26:45 aujourd'hui, parce que
01:26:47 ils ont été très
01:26:49 fidèles au sujet du jour,
01:26:51 et je trouve ça
01:26:53 sympathique, parce que du coup,
01:26:55 même ceux qui n'ont pas de problème au poumon,
01:26:57 je pense, ont réellement pu prendre
01:26:59 toutes les informations qui concernent
01:27:01 notre... - Parce qu'avec ça, il y a une
01:27:03 réconciliation avec ce qui est
01:27:05 la cohérence d'un corps, qui n'existe
01:27:07 pas que morceau par morceau, mais où
01:27:09 chacun participe à un ensemble,
01:27:11 et que se réconcilier avec cette idée-là,
01:27:13 prendre conscience de ça,
01:27:15 c'est comprendre qu'à l'intérieur de notre cœur et de notre âme,
01:27:17 il en est le même, et que nous avons donc les mêmes
01:27:19 besoins. - Voilà, et alors peut-être
01:27:21 qu'on va revenir sur l'essentiel
01:27:23 de ce qu'on a dit en début d'émission, parce que tout le monde
01:27:25 n'écoute pas religieusement pendant deux heures,
01:27:27 même quand c'est vous, Michel Audoul.
01:27:29 Donc, ce que vous avez dit,
01:27:31 en effet, la peau est
01:27:33 en forte relation avec les poumons,
01:27:35 et c'est donc notre monde
01:27:37 intérieur et notre monde extérieur,
01:27:39 la peau, et donc si
01:27:41 on veut avoir des poumons qui fonctionnent bien,
01:27:43 il faut savoir poser ses limites. - Il faut savoir
01:27:45 poser ses limites, définir un champ
01:27:47 territorial. Il y a des personnes qui ne savent
01:27:49 pas dire non, qui sont incapables de...
01:27:51 Il y a des personnes qui sont incapables d'avoir
01:27:53 la porte de leur bureau fermée quand elles en ont un.
01:27:55 Ils sont incapables de
01:27:57 dire stop, et ça, c'est
01:27:59 quelque chose qui parle profondément de cette énergie
01:28:01 des poumons. Mais avec la peau, il y a
01:28:03 un sujet tellement vaste, avec toutes les dermatoses,
01:28:05 il peut là aussi y avoir un sujet...
01:28:07 - On abordera... On a toute une
01:28:09 saison, Michel Goul.
01:28:11 Je pense qu'on va pouvoir passer le corps en entier.
01:28:13 - Oui.
01:28:15 - Et d'ailleurs, je pense
01:28:17 à une chose importante, puisqu'on parle beaucoup d'amour
01:28:19 et de relations de couple dans cette émission,
01:28:21 il est important,
01:28:23 quand on vit à deux, d'avoir son petit
01:28:25 espace à soi. - Oui.
01:28:27 - Et souvent, c'est pas assez respecté.
01:28:29 Et ça, c'est peut-être important
01:28:31 de le dire en conclusion de cette émission.
01:28:33 - L'espace à soi, le jardin secret, et surtout,
01:28:35 savoir que l'impudeur
01:28:37 de nos profondeurs
01:28:39 soit une franchise ou
01:28:41 quelque chose de bon. - Et un espace
01:28:43 à soi, si on habite
01:28:45 dans un petit lieu,
01:28:47 ça peut être juste une étagère.
01:28:49 Et l'autre n'a pas
01:28:51 à aller regarder ce qu'il y a dans cet endroit-là,
01:28:53 qui est notre petit jardin
01:28:55 à soi. - Et ça commence très tôt.
01:28:57 C'est-à-dire que si on repère qu'on a un enfant
01:28:59 qui a ce besoin, et qui a
01:29:01 son petit journal et son petit cahier,
01:29:03 et ses endroits où il range ses petits secrets,
01:29:05 surtout, surtout, respectez-le.
01:29:07 La blessure, sinon,
01:29:09 ce serait une blessure de traction. - Sinon, il aura de l'asthme
01:29:11 après, et vous serez responsable. - Entre autres, peut-être.
01:29:13 - Je plaisante. Merci beaucoup,
01:29:15 Michel Oudoul. - Merci, Brigitte. - En tout cas, on vous retrouve
01:29:17 dans 10 mois, où tu as mal, je te dirais pourquoi,
01:29:19 re-augmenter
01:29:21 ces éditions Albin, Michel. Et tout de suite,
01:29:23 vous retrouvez Alexandre Deleuven
01:29:25 pour l'émission À votre écoute.