Avec Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Nous sommes en direct avec le maire de Mâcon, Jean-Patrick Courtois. Bonjour.
00:08— Bonjour. — Merci d'être avec nous, Jean-Patrick Courtois. — Je vous en prie. — Alors que s'est-il passé à Mâcon ce week-end ?
00:16Dites-nous. Il y a eu des affrontements avec les forces de l'ordre, des jeunes du quartier des Saugerets. Racontez-nous. Que s'est-il passé ?
00:25— Ce qui s'est passé, c'est que vers 23h dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe de jeunes a mis le feu à différents bâtiments publics,
00:33et qu'il y a eu des affrontements entre les forces de l'ordre qui sont intervenues. Et les affrontements ont cessé vers 4h30, 5h du matin.
00:39— Bien. Les jeunes ont en particulier dégradé l'espace Galilée de Macron, qui est un espace dédié à l'accueil des enfants et des adolescents,
00:51et qui se trouve dans ce quartier des Saugerets. C'est cela ? — Tout à fait. Ils ont dégradé 3 bâtiments, dont 2 qui sont intéressés pour les enfants.
00:59Le premier s'appelle Trudignon. Il est fait pour les enfants de 4 ans jusqu'à 10 ans. Et le deuxième, Galilée, que vous venez de définir,
01:05qui est fait pour les enfants un peu plus âgés. — Mais pourquoi ? — Alors c'est là le gros problème. Ce qu'ils nous reprochent à la ville,
01:11c'est de ne pas leur avoir donné une salle pour pouvoir se réunir. En fait, pour nous, c'est beaucoup plus compliqué,
01:18parce qu'on a d'ailleurs retrouvé hier des tags là-dessus. On pense que cette salle qui est demandée par certains – malheureusement pas par tous –
01:26mais par certains aurait une autre finalité qu'une salle de réunion. — Autre finalité, c'est le trafic de stupéfiants, quoi.
01:31En fait, ils vous demandaient une salle publique pour organiser leur trafic de stupéfiants. — Pour certains d'entre eux, pas pour tous.
01:40Mais pour certains d'entre eux. — Bien sûr, bien sûr. — Bien sûr. Oui. Et comme vous avez refusé, ils s'en sont pris à des bâtiments publics
01:51mais aussi à des véhicules, je crois. — Tout à fait. Il y a 7 véhicules de brûlés, dont certains sont faits par le centre Leclerc,
01:58qui sont mis à disposition des gens qui n'ont pas de véhicules. Donc c'est encore plus stupide. Un tractopelle à brûler, des barrières,
02:04des poubelles, et puis les 3 bâtiments dont on vient de parler. — Alors un jeune homme de 19 ans a été interpellé.
02:10En flagrant délit, placé en garde à vue. C'est ce que nous dit la procureure de la République de Macron. Que dites-vous ce matin ?
02:19Vous voulez rendre la législation sur le terrorisme applicable au trafic de drogue. — Oui, tout à fait, parce qu'on s'est aperçu des limites
02:26qu'a la législation sur la drogue. Là, aujourd'hui, si vous voulez, c'est un véritable fléau. On le voit dans toutes nos villes.
02:32On le voit même maintenant dans les campagnes. Il y a un argent fou à gagner. Et on a des moyens, j'allais dire traditionnels, qui ne sont plus adaptés.
02:39En revanche, quand on regarde un peu objectivement la législation sur le terrorisme, on voit que le fait d'avoir créé un parti national,
02:45le fait d'avoir des pouvoirs exceptionnels pour la police sous contrôle du juge, bien sûr, eh bien a donné des résultats.
02:51Et ce que je souhaiterais, moi, c'est que ce qu'on a fait pour le terrorisme, on le fasse pour la drogue, parce que là,
02:56on va avoir un véritable fléau. Ils sont en train de tout racheter. Un argent fou circule. Et c'est pas possible.
03:01— « Tant que nous n'aurons pas satisfaction, nous mettrons le quartier à feu et à sang », disent les trafiquants. C'est un ultimatum qu'ils vous lancent, Jean-Patrick Courtois.
03:10— Bien sûr. Et puis hier, avec le presseau, on a découvert dans un squat, dans un bâtiment qui appartient à l'organisme HLM,
03:16on a vu sur les murs... C'était de Tinsky. Donc on vient de la préméditation. On voit que sur un mur Tinsky, pas de local, le feu, quoi.
03:23— Pas de local, le feu. C'est de la préméditation, donc. Dites-moi... — En même temps, on est sûr de la préméditation.
03:29— Oui. Alors... — Quand vous regardez comment ça s'est passé samedi soir, on voit bien que c'est prémédité.
03:34Samedi soir, ils ont commencé par lancer sur la route des clous qui sont scellés, ce qui permet de bloquer tous les véhicules de police.
03:41On a eu deux voitures de là-bas qui ont rendu l'âme sur le coup. Ils ont mis le feu dans la route. Puis après, au bâtiment.
03:47C'était tout à fait prémédité. C'est pas une manifestation de jeunes comme ça, spontanée. C'est pas vrai.
03:52— Oui. Bah j'imagine. J'imagine aussi la vie des habitants du quartier. — Ah tout à fait. C'est pour ça que je me battrai jusqu'au bout,
03:59parce qu'on veut pas laisser ce quartier abandonné. — Et c'est votre rôle, Jean-Patrick Courtois.
04:04— Tout à fait. — Et dites-moi les assurances. Comment ça marche ? Est-ce que la ville... Parce que j'ai cru comprendre
04:09qu'il y avait des problèmes d'assurance. — Oui. Bah en fait, de fait, on n'est pas assuré. — Vous n'êtes pas assuré.
04:15— Non. Enfin juridiquement, j'ai un contrat d'assurance. Mais financièrement, il m'assure rien,
04:19puisque j'ai une franchise de 2 millions d'euros par sinistre. — Aïe. — Donc vous prenez les 3 bâtiments qu'on brûlait.
04:27Le total, ça fait 1,2 million. Donc je suis pas assuré. Et Macon est la ville la plus pauvre d'Argent-Bourgogne.
04:32Donc moi, ma grande inquiétude, c'est de savoir comment je vais pouvoir financer la réhabilitation
04:36et la remise en état de ces bâtiments. — Oui. Vous avez besoin d'1,2 million d'euros. Il y a combien d'habitants à Macon ?
04:41— 35 000. — Il y a 35 000. Ville moyenne, donc. Ville moyenne touchée par le trafic de stupéfiants.
04:49On parle beaucoup des grandes villes, Marseille, Lyon, la banlieue parisienne. Mais les villes moyennes françaises sont touchées.
04:56— Tout à fait. Et même maintenant, vous savez, le secteur rural. Il y a une petite commune de Saône-et-Loire
05:01qui a vu un centre de drogue qui a été découvert par hasard. — Oui. Bien. Merci, Jean-Patrick Courtois. Et courage.
05:08— Je vous en prie. Merci de m'avoir appelé. — Merci beaucoup. Merci. C'est la réalité. Et nous sommes là pourquoi ?
05:14Pour rapporter la réalité, pour rapporter les faits. C'est notre rôle. Il est 7 h 17. Vous êtes sur Sud Radio. Merci.
05:21Nous allons beaucoup parler de Donald Trump avec Éric Revelle dans un instant. Nous nous en parlerons avec Pascal Boniface,
05:26qui sera mon invité, le patron de l'IRIS, tout à l'heure à 7 h 40, et de 8 h 30 à 9 h, Thierry Breton, qui sera là, mon invité.
05:34Beaucoup de questions à poser à Thierry Breton. Il est 7 h 18. Le rappel des titres de l'actualité. Laurie Leclerc.