• il y a 10 heures

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00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:08Les mêmes, les mêmes qui souhaitaient l'interdiction de CNews,
00:13les mêmes qui applaudissent à la suppression de C8,
00:16les mêmes réclament aujourd'hui la disparition de X Feux Twitter.
00:22Elles s'appellent Tondelier, Rousseau, Binet.
00:25Elles ont exprimé ces dernières heures leur volonté d'oublier X Feux Twitter.
00:30Depuis que Elon Musk a racheté X, West France s'est retiré de la plateforme mais aussi Anne Hidalgo.
00:37Ce n'est d'ailleurs pas la même chose de se retirer que de réclamer l'interdiction.
00:41X n'a plus la cote auprès de la bien-pensance et du politiquement correct réuni.
00:46J'observe qu'en ancienne direction décida unilatéralement d'exclure Donald Trump du réseau social.
00:54Aucune voix parmi ces chantres de la liberté ne s'éleva pour protester contre cette intolérance.
01:01Hier, une ministre que je ne connaissais pas, Mme Clara Chappaz,
01:06ministre déléguée chargée du numérique, a souhaité que les fausses opinions soient censurées sur Twitter.
01:13Rien de moins. La prochaine fois, Mme Chappaz nous enverra dans un camp de redressement pour nous apprendre à penser.
01:20Ce désir d'interdire traduit un état d'esprit, mélange d'intolérance, de bêtise, de morale, au nom du bien.
01:28Ces prêtres et ces prêtresses prêchent la bonne parole.
01:32Ils prêchent surtout dans le désert et c'est tant mieux.
01:36La liberté d'expression n'a pas de prix et parce qu'elle n'a pas de prix, vive Twitter, vive X.
01:439h01, Chana Lusso.
01:459h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
01:519h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
01:57Bonjour Pascal, bonjour à tous.
01:59Dernière ligne droite pour François Bayrou.
02:01Le Premier ministre est actuellement avec les présidents de groupe du Socle commun autour d'un petit déjeuner à Matignon.
02:07Un moment crucial à quelques heures de son discours de politique générale prévu à 15h à l'Assemblée.
02:13François Bayrou est très attendu sur la question épineuse de la réforme des retraites,
02:17notamment par la gauche qui menace toujours de censurer.
02:20Écoutez Jérôme Gatch, député PS de l'Estone.
02:23C'était ce matin sur CNews et Europe.
02:26S'il n'y a pas d'accord, alors il y a un risque de censure.
02:28Moi je le redis, dans le fond, je n'ai pas envie de censurer ce gouvernement.
02:32Je ne suis pas sur ma chaise à sauter en disant il faut provoquer une élection présidentielle anticipée,
02:38il faut la destitution du président de la République.
02:41Nous sommes dans l'opposition, il n'y a pas de doute.
02:44Mais il faut cette stabilité qu'on appelle de nos vœux.
02:48La criminalité est toujours aussi forte en France.
02:51C'est ce que révèlent les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur publiés ce matin dans le Figaro.
02:56En France, trois homicides sont commis chaque jour en moyenne, soit 1000 au total sur l'année 2024.
03:02Le nombre de victimes a quant à lui augmenté de 28% depuis 2016.
03:06Et puis Charlie Dalin remporte son premier Vendée Globe.
03:09Il a passé la ligne d'arrivée il y a quelques minutes au sable d'Olonne.
03:13Le Français de 40 ans a pulvérisé le record de la course en 64 jours.
03:18C'est presque dix jours de moins qu'Armel Lecléac'h qui détenait le meilleur temps depuis 2017.
03:23Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
03:26Exactement, il a eu du mal à entrer parce que c'est pétole comme disent les navigateurs en ce moment.
03:31C'est-à-dire qu'il n'y a pas de vent.
03:33C'est la discussion que nous avions avec Marine Lençon tout à l'heure,
03:36qui est à Dinard, un bateau qui navigue,
03:39et qui me donnait ce terme que les navigateurs et les marins connaissent bien.
03:43Pétole !
03:45Merci Chana.
03:46Vous ne naviguez pas manifestement.
03:48Non mais mon père navigue un peu.
03:49Ah bah écoutez, donc il doit savoir, effectivement, il doit connaître ce terme.
03:53Charlotte Dornelas, bonjour. Nathan Devers, bonjour.
03:56On sera tout à l'heure avec Bernard-Henri Lavi qui sera là pour son livre Nuit Blanche
04:02qui est un livre tout à fait étonnant, d'ailleurs,
04:05et qui est très différent des livres qu'il a écrits ces dernières années.
04:11On pourra échanger notamment avec notre ami Hervouet,
04:15qui est là sur ce sujet, puisqu'hier on a parlé de Dupont-Lajoie,
04:20ça a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux.
04:22Mais l'intelligence française, c'est la version intello de Dupont-Lajoie.
04:26Vous auriez dû l'inviter hier.
04:27Eh bah vous lui direz, ça lui fera plaisir.
04:29Voilà, M. Mancescaro est là.
04:32Et Thomas Bonnet, merci d'être avec nous.
04:34Alors, on a des images, si vous voulez, du Vendée Globe.
04:36L'actualité, vous la connaissez.
04:38C'est ce soir la politique générale, le discours de politique générale.
04:41Mais un petit mot sur l'ARCOM, parce qu'il y a une nouvelle numérotation qui est en place.
04:46Ça fait beaucoup causer, d'ailleurs, cette nouvelle numérotation.
04:50Donc ces news-là, vous êtes sur la 16.
04:52Nous serons sur la 14 à partir du mois de juin.
04:55Les chaînes infos ont été regroupées.
04:57Je crois que nos camarades de BFM sont sur la chaîne 13.
05:01Visiblement, ils ne sont pas contents.
05:03Nous, on sera 14.
05:0515, ce sera LCI, je crois.
05:07Et 16, ce sera France Info.
05:09Moi, je pense que ça ne changera rien.
05:11Je pense que les gens, s'ils ont envie de nous regarder,
05:13ils nous regardent sur n'importe quelle chaîne,
05:15que tu sois 13, 14, 15.
05:17Ou alors si l'audience est en fonction de la numérotation,
05:23franchement, c'est avoir un mépris pour le téléspectateur que je n'ai pas.
05:27Si vous me permettez, si les gens...
05:29Tant mieux, d'ailleurs.
05:31Il y a peut-être des paresseux qui ne veulent pas zapper trop longtemps.
05:33Donc, être 14 plutôt que 16, c'est peut-être mieux.
05:35Non, mais vous vous rendez compte ?
05:37Vous êtes normalien pour dire une bêtise pareille ?
05:40C'est-à-dire qu'il y a un type qui, avec sa télécommande,
05:44ou une femme d'ailleurs, dans son canapé,
05:46il est paresseux, dites-vous, pour changer de chaîne ?
05:48C'est possible.
05:49Oui, tout est possible.
05:51Je pense que ça ne changera rien du tout.
05:54Ce sera mieux.
05:55Moi, je vais être optimiste ce matin.
05:56Mais si ça se trouve, ce sera peut-être mieux,
05:58parce qu'effectivement, il y a peut-être des gens qui sont sur LCI
06:01qui ne savent pas forcément que ces news existent.
06:04Donc, comme là, ils seront à côté de LCI, hop, ils vont changer.
06:06Ils vont dire, non, il y en a tant d'oeuvres.
06:08C'est beaucoup mieux.
06:10Chéri, viens voir, il y en a tant d'oeuvres.
06:12Ils vont regarder, ils vont rester peut-être plus longtemps.
06:14Je ne vois pas tout ça...
06:16Non ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
06:18Ça va être la zapette encore plus frénétique
06:22et vous serez de plus en plus impatient.
06:24Dès qu'on développera plus de 10 secondes une théorie,
06:28vous vous lasserez en pensant aux téléspectateurs
06:30qui se morfondent dans son fauteuil.
06:32Je dis toujours la même chose.
06:34Je n'ai jamais interrompu Charlotte Dornelas.
06:36Parce que ce qu'elle dit est intéressant.
06:38Et ce que j'interromps est intelligent.
06:40Et parfois, j'interromps.
06:42Effectivement, vous, on ne peut pas vous interrompre.
06:44Comme ça, vous commencez votre phrase à la Tour Eiffel,
06:46vous la terminez au péage de Dourdan.
06:48Mais, si vous voulez, je ne vous interromps pas.
06:50En plus, j'ai compris.
06:52Mais puisque vous avez la parole...
06:54Ça fait 24 heures que vous le ruminez.
06:56Puisque vous avez la parole, d'ailleurs...
06:58Je vous en parlais hier, on n'en a pas parlé.
07:00Le conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron...
07:02Ça n'a aucune importance.
07:04Il n'a pas démissionné.
07:06Vous décrédibilisez tout.
07:08Dites pas que le conseiller diplomatique
07:10d'Emmanuel Macron n'a aucune importance.
07:12Je n'ai pas dit ça. Jamais.
07:14Le fait qu'on lui prête l'intention de démissionner...
07:16Il a démissionné ou pas ?
07:18J'en sais rien. Il est toujours en poste, visiblement.
07:20Il aurait présenté sa démission.
07:22Il n'a pas encore été accepté par le président.
07:24Qu'est-ce que ça veut dire, sérieusement ?
07:26C'est les raisons qu'il aurait invoquées pour présenter sa démission
07:28qui sont intéressantes.
07:30C'est le fait que le discours des ambassadeurs devant les ambassadeurs
07:32d'Emmanuel Macron lui aurait déplu.
07:34Pourquoi ?
07:36Parce qu'il y a eu notamment un mot sur la question de l'Algérie.
07:38Il y a aussi la question de Bruno Rotailleau
07:40qui prend beaucoup de place avec son portefeuille du ministre de l'Intérieur
07:42sur les plates-bandes diplomatiques.
07:44Ce sont les raisons que j'ai lues dans la presse.
07:46Si vous venez ici pour me lire les raisons
07:48que vous avez lues dans la presse, je peux les lire tout seul.
07:50Ce sont les raisons qui ont été avancées
07:52par M. Bonne.
07:54Il a battu
07:56tous les records.
07:58Il a plus de 6 ans.
08:00C'est très usant.
08:02C'est un boulot dur.
08:04En plus, avec un rythme stacanoviste
08:06et une cellule diplomatique
08:08qui a deux problèmes.
08:10Le premier, c'est qu'elle n'est pas très unie, semble-t-il.
08:12Il y a des avis assez divergents.
08:14Et le deuxième, c'est qu'elle est en concurrence
08:16permanente avec
08:18l'état-major particulier.
08:20C'est-à-dire que vous avez d'un côté des diplomates,
08:22de l'autre côté des militaires.
08:24Et le Président aurait tendance à écouter davantage
08:26les galonnées, les étoiles
08:28que les excellences.
08:30Et vous en pensez quoi ?
08:32Si on juge
08:34une politique
08:36à ses résultats, du mal.
08:38Je pense que le Président
08:40a fait beaucoup d'erreurs sur le plan diplomatique.
08:42Et donc, quelque part,
08:44son conseiller diplomatique en est responsable.
08:46Par ailleurs, le Président a un profond mépris,
08:48semble-t-il, pour les ambassadeurs,
08:50les diplomates, dont il a ruiné la carrière.
08:52Et ça encore,
08:54ça peut être reproché à Emmanuel Bohn.
08:56C'est très injuste, mais c'est comme ça.
08:58C'est la vie.
09:00Écoutez, c'est votre analyse.
09:02Vous en arrivez au même point que moi.
09:04Ça n'a aucune importance.
09:06Non, ça a de l'importance.
09:08C'est important parce qu'un conseiller diplomatique
09:10démissionne au moment
09:12où le domaine réservé
09:14du Président de la République est censé
09:16prendre de l'ampleur, un peu plus d'ampleur que d'habitude.
09:18Ça a du sens. Oui, ça a du sens.
09:20Joseph Mansiscaran, que vous découvrez,
09:22c'est la première fois qu'il revient depuis la nouvelle année.
09:24Vous voyez qu'il a bonne mine.
09:26Vous étiez manifestement à un endroit
09:28où vous avez pris le soleil.
09:30Plus exactement, pardon,
09:32pourquoi je vais en parler ? J'étais au Cambodge.
09:34Et pourquoi j'ai dit que j'étais au Cambodge ?
09:36Parce que j'étais à un endroit
09:38où on n'emploie pas le mot génocide
09:40à tort et à travers, comme en France.
09:42Voilà. Quand on parle de génocide,
09:44ça a du sens.
09:46Et un sens extrêmement lourd.
09:48Et que ça vous rappelle aussi beaucoup de choses.
09:50Ça vous rappelle parce que, vous savez,
09:52les Cambogiens n'ont pas oublié
09:54lorsque Libération... Ils ont toujours la une
09:56de Libération, qui saluait l'arrivée
09:58de Pol Pot et de ses bourreaux
10:00à Phnom Penh, comme libérateurs.
10:02Les Cambogiens, eux, n'ont pas abandonné.
10:04Ils sont très francophiles, mais ça, ils n'ont pas oublié
10:06Libération. Et d'autres. Et le monde.
10:08Et le monde aussi. Phnom Penh libéré.
10:10Et le monde, comment ? Phnom Penh libéré.
10:12Ça, il faut le dire.
10:14Bon, c'est un régime, effectivement,
10:16qui a fait combien de morts ?
10:18Eh bien, entre les estimations, entre 1,6
10:20et 3 millions, c'est-à-dire
10:22soit 1 Cambodgien sur 4
10:24ou 1 Cambodgien sur 5.
10:26La politique générale
10:28avec M. Bayrou,
10:30aujourd'hui... Quel cirque,
10:32Thomas ! Quel cirque ! Non mais vraiment,
10:34quel cirque ! Moi, je trouve que ça me fait de la peine.
10:36Parce que j'ai même appris, alors j'espère que
10:38vous allez me démentir, qu'Emmanuel Macron
10:40serait prêt
10:42à transiger
10:44sur sa réforme des retraites,
10:46qui a été au cœur
10:48de son action pendant combien de temps,
10:50qui a déclenché je ne sais
10:52combien de manifestations dans la rue,
10:54qui a mobilisé le pays
10:56pendant des semaines et des mois avec un
10:5849.3 à l'arrivée de Mme Borne.
11:00Et il serait prêt, tout ça, pour
11:02qu'il n'y ait pas de censure.
11:04Parce que s'il y a censure, il est en première ligne
11:06et les gens vont lui demander de partir.
11:08Il serait prêt, si j'ai bien compris,
11:10à s'asseoir sur sa propre
11:12réforme des retraites, qui est la seule chose
11:14quasiment qu'il a fait dans ce
11:16deuxième mandat. Je vous assure,
11:18si cela est vrai,
11:20si cela est vrai, c'est le
11:22grand cirque.
11:24Et je le répète, ça fait de la peine.
11:26Non mais vous avez tout dit, c'est-à-dire que
11:28si François Bayrou tombe avec une motion
11:30de censure, on va très vite se tourner vers Emmanuel Macron.
11:32Il veut éviter ça le président de la République.
11:34Alors, il surveille quand même ce qu'est
11:36en train de négocier François Bayrou avec le
11:38Parti Socialiste. Effectivement, il pourrait
11:40y avoir des gages donnés au PS.
11:42Malgré tout, on ne pourrait pas...
11:44L'abrogation de la réforme des retraites n'est pas
11:46envisagée. Une suspension, un gel...
11:48Non mais tu peux trouver un truc, parce que
11:50je les connais, je l'assure, je les connais.
11:52Ils sont capables de faire
11:54un truc où on t'expliquera
11:56qu'ils ne l'ont pas fait tout en ayant
11:58fait, et qu'en fait, ils l'ont fait
12:00quand même. C'est l'histoire de 2005.
12:02Donc, je les connais par cœur.
12:04C'est qui, les... ? Les politiques.
12:06Je les connais.
12:08M. Bayrou est un homme de la
12:104e République, perdu dans la 5e.
12:12Mais là, on est en 4e.
12:14Là, on est en 4e. Donc, il est...
12:16Bon, il est...
12:18Donc, et M. Bayrou,
12:20et c'est pour ça que je pense que ça peut tenir longtemps,
12:22il est prêt à tout. Pour avoir
12:24la voiture à cocarde, il est prêt à tout.
12:26À tout, à tout, à tout, à tout, à tout.
12:28C'est-à-dire qu'à dire tout le contraire, à faire tout le
12:30contraire de ce qu'il a dit. Il n'y a qu'un truc qui l'intéresse,
12:32la voiture à cocarde.
12:34Il n'y a pas que lui, d'ailleurs. Il n'y a que ça.
12:36Il n'y a aucune conviction. Il n'y a aucune
12:38conviction. Donc, évidemment,
12:40quand il n'y a aucune conviction, moi, je ne suis pas content.
12:42J'aime bien les gens qui ont des convictions.
12:44De droite comme de gauche, d'ailleurs.
12:46La gauche était sortie ce matin. Tous les socialistes
12:48ou presque étaient dans les médias
12:50ce matin pour nous dire où
12:52on était les discussions avec François Bayrou. Et ce qui est
12:54étonnant, c'est que selon le socialiste que vous écoutiez,
12:56vous n'aviez pas le même discours. C'est-à-dire qu'Olivier Ford
12:58dit, dans quelques heures, on va sans doute parvenir à un
13:00accord. Et Jérôme Gage, qui était sur notre plateau
13:02il y a quelques minutes, dit, ça s'annonce
13:04mal avec François Bayrou. Donc, on ne sait plus trop
13:06à quel sein se vouer. Écoutez, M. Coquerel sur la censure.
13:08Mais lui, il est à France Insoumise.
13:12S'il ne demande pas le vote de confiance,
13:14c'est probable, on déposerait une motion de censure.
13:16Oui, bien évidemment. Ce sera une motion de censure
13:18de la France Insoumise ou de la gauche
13:20plus largement ? Non, non. Je peux vous annoncer déjà
13:22qu'il y aura des Insoumis, des
13:24écologistes, des communistes, voire même
13:26leur groupe. Et on est ouvert
13:28au fait que les socialistes, s'ils sont venus
13:30à la raison, la signent également.
13:32Olivier Ford également. Alors lui, il pense
13:34qu'il y a un accord en vue.
13:40Au moment où nous nous parlons, nous n'avons pas
13:42encore conclu. Mais
13:44vous savez que dans une négociation,
13:46il y a ce qu'on appelle le money time.
13:48Et nous sommes dans ce fameux money time.
13:50C'est ce moment où tout se joue.
13:52Et ce que je vois, c'est qu'entre
13:54hier 14h et
13:56hier soir minuit, les choses
13:58ont beaucoup avancé et que nous sommes
14:00peut-être,
14:02je dis bien peut-être,
14:04à quelques encablures,
14:06à quelques heures d'un accord possible.
14:10C'est Michel Blanc. C'est pas malentendu,
14:12c'est pas un point de conclure.
14:14C'est Jean-Claude Duss.
14:16C'est ça, exactement.
14:18On va bientôt conclure.
14:20C'est vrai que l'expression est posée.
14:22C'est formidable. Mais moi, je trouve ça
14:24scandaleux.
14:26C'est pitoyable.
14:28C'est le cirque.
14:30C'est ce qu'il y a de pire dans la politique.
14:32C'est encore plus le cirque,
14:34si on garde à l'esprit
14:36qu'évidemment,
14:38cet état qu'on voit M. Guedj,
14:40qui pour le coup est dans une position
14:42plus maximaliste que M. Ford.
14:44Mais pourquoi ? Tout simplement parce qu'il
14:46se dispute le congrès du PS
14:48qui doit avoir lieu l'été. C'est ça, le jeu
14:50en interne. C'est encore pire.
14:52Oui, c'est bien sûr que c'est pire.
14:54Mais sûr que c'est pire.
14:56Que ces gens fassent autre chose.
14:58Qu'ils ne fassent pas de politique.
15:00S'il y a quelque chose qui ne les dépasse pas.
15:02S'ils pensent pas un peu
15:04à la France.
15:06Sans sortir les grands mots.
15:08Moi, je suis comme vous, fatiguée de la situation
15:10depuis quelque temps déjà.
15:12Honnêtement, ça pousse à décrocher.
15:14Je pense que la plupart des Français
15:16ont décroché depuis longtemps et attendent que ça se passe,
15:18tout simplement. Mais il y a une autre chose,
15:20c'est que vous disiez que vous aimiez les gens de conviction.
15:22Je partage cette analyse.
15:24Mais là, le gouvernement a une mission assez
15:26particulière. Puisque c'est pas sa politique
15:28qui doit mener, mais une construction
15:30avec une arithmétique très compliquée.
15:32C'est même pas une question de qu'est-ce que
15:34François Bayrou va mener comme politique,
15:36quand bien même aurait-il
15:38une ligne politique extrêmement claire.
15:40Il faut qu'il puisse composer.
15:42C'est ça que... La mission est quand même
15:44particulière.
15:46S'il y a, en effet,
15:48suspension de la réforme
15:50des retraites, j'attends avec
15:52une gourmandise extrême
15:54d'entendre Madame
15:56Borne lire
15:58le discours de politique générale.
16:00Au Sénat.
16:02J'attends ça avec une gourmandise.
16:04Mais il n'y a pas de gourmandise,
16:06Madame Borne, elle est prête à tout.
16:08Pareil.
16:10Elle est prête à tout pour garder sa voiture à cocarde.
16:12Il y a que ça qui l'intéresse.
16:14J'en fous du reste.
16:16Vous êtes des enfants.
16:18Ils en ont rien à faire. Rien.
16:20Quand le Président de la République
16:22est capable de s'asseoir sur sa propre...
16:24Si, c'est vrai.
16:26Si le Président de la République est capable
16:28de s'asseoir sur sa propre réforme...
16:30Voilà.
16:32On peut voir que
16:34cette réforme des retraites,
16:36quoi qu'on en pense, on va pas refaire le débat,
16:38elle était extrêmement populaire,
16:40elle a marqué une cassure avec l'opinion publique,
16:42entre l'opinion publique et Emmanuel Macron.
16:44Il y a quand même eu vraiment, à ce moment-là,
16:46une sorte de point de non-retour qui a été atteint.
16:48Qu'Emmanuel Macron puisse envisager,
16:50j'en sais rien, mais de reculer sur ce sujet,
16:52peut-être que c'est aussi une volonté de réparer
16:54cette cassure, premièrement.
16:56Et deuxièmement, du point de vue de la gauche,
16:58je trouve ça plutôt malin que les socialistes
17:00disent enfin qu'on sort de cette posture
17:02de la France insoumise, de dire qu'on ne veut pas
17:04participer au gouvernement et qu'on préfère
17:06les mains pures, mais ne pas avoir de mains,
17:08et rester comme ça, dans l'opposition stérile,
17:10à être dans un absolutisme
17:12qui ne fait rien d'avancé.
17:14Donc là, peut-être qu'il y a des hommes
17:16de la 4ème République, mais on est dans une Assemblée nationale
17:18qui ne permet rien d'autre
17:20comme choix politique.
17:22Oui. Enfin, tout ça serait possible
17:24s'il n'y avait pas en jeu l'équilibre
17:26des comptes publics.
17:28Jérôme Getsch, un détail.
17:30On va écouter Jérôme Getsch qui était ce matin
17:32avec Sonia Mabrouk.
17:35S'il n'y a pas d'accord, alors il y a un risque
17:37de censure. Et moi, je le redis,
17:39dans le fond, je n'ai pas envie de censurer
17:41ce gouvernement. Je ne suis pas sur ma chaise
17:43à sauter en disant
17:45il faut provoquer une élection présidentielle anticipée,
17:47il faut la destitution du
17:49président de la République.
17:51Nous sommes dans l'opposition, il n'y a pas de doute.
17:53Mais il faut
17:55cette stabilité qu'on appelle de nos...
17:57Mais ils ne peuvent pas
17:59censurer tout seuls, donc là, pour le coup,
18:01ils se donnent aussi... La question,
18:03c'est que fera l'ORN ? C'est ça qui s'est passé
18:05la dernière fois. L'ORN ne censurera pas
18:07cette semaine. Il ne veut pas censurer.
18:09Il ne censurera pas sur cette question,
18:11mais Marine Le Pen répète en permanence
18:13que l'objet qui pourrait
18:15la faire censurer, c'est l'augmentation des impôts.
18:17Donc on n'est pas du tout sur les mêmes raisons
18:19d'un côté et de l'autre de l'échec qui est.
18:21Les socialistes se donnent beaucoup d'importance.
18:23Quand elle avait censuré Michel Barnier, elle avait parlé d'un budget socialiste
18:25pour justifier sa censure.
18:27Pardonnez-moi, l'ORN est plutôt
18:29cohérent. Et Marine Le Pen
18:31est plutôt cohérente.
18:33Oui, mais je dis, ils n'ont pas la même raison.
18:35Puisqu'elle est toute seule, en fait.
18:37Donc c'est pour le coup plus simple.
18:39Elle, elle est toute seule. Donc elle a une ligne
18:41et elle garde sa ligne.
18:43Et les autres, vous avez M. Ford
18:45qui a vendu son âme pour un plat
18:47de lentilles en juin
18:49et qui, aujourd'hui,
18:51se coupe de la France insoumise
18:53alors qu'il n'aurait pas son siège
18:55s'il n'était pas avec Jean-Luc Mélenchon.
18:57Et pour le coup,
18:59M. Mélenchon a raison.
19:01Je veux dire, lui est cohérent.
19:03Donc ces gens, effectivement, ont des colonnes
19:05vertébrales de mollusques et des convictions
19:07qu'ils n'en ont pas.
19:09Le Congrès et aussi les municipales, d'ailleurs,
19:11donc c'est minable. En fait, c'est minable.
19:13Il y aura des candidats et les filles contre les candidats
19:15socialistes aux municipales et ça, c'est pas un peu
19:17de frange. C'est minable.
19:19Vous prenez l'exemple des législatives
19:21et vous dites qu'ils n'ont pas de convictions
19:23puisqu'ils s'étaient alliés avec le diable
19:25à gauche et même plus largement qu'à gauche
19:27parce qu'ils étaient jusque dans le bloc central.
19:29Je peux vous assurer que la lutte contre le RN, c'est une conviction.
19:31Ça permet toutes les alliances du monde.
19:33C'est simplement que...
19:35C'est même pas une conviction, c'est un cynisme.
19:37Non, ne pas faire gagner
19:39l'adversaire politique
19:41est une conviction.
19:43Qui existe beaucoup moins à droite, vous aurez remarqué.
19:45L'alliance, c'est impossible, même pour battre un adversaire politique.
19:47Mais à gauche, ils savent le faire.
19:49Mais ça repose la question de la proportionnelle.
19:51Le fait que les partis de gauche, aujourd'hui, soient tétanisés
19:53à l'idée que demain, s'il y a une dissolution,
19:55ils se retrouvent à perdre leur siège
19:57parce que Jean-Luc Mélenchon les punira.
19:59Mais c'est ça qui va leur donner le petit sucre.
20:01J'aime M. Bayrou, le petit sucre.
20:03T'achètes ces gens-là avec un sucre.
20:07Tu lui mets un petit sucre
20:09M. Ford, il dit bah oui, il y va.
20:11Tu les achètes comme ça.
20:13C'est la quatrième république, c'est ce qu'il y a de pire.
20:15Le RN est pour aussi la proportionnelle.
20:19On peut parler
20:21pendant des heures, des deux scrutins,
20:23je veux dire, je ne sais pas si vous avez un avis
20:25là-dessus, entre le scrutin majoritaire
20:27à deux tours ou la proportionnelle,
20:29on peut en parler pendant des heures.
20:31L'avantage du scrutin majoritaire à deux tours,
20:33c'est qu'il y avait des majorités claires
20:35qui se dégageaient. Mais, comme dit l'autre,
20:37c'était avant. Il y a une déconnexion des territoires
20:39avec le scrutin à la proportionnelle, aussi,
20:41qui serait un vrai sujet.
20:43Est-ce que vous voulez parler également
20:45de X ? Parce que ça, ça m'intéressait.
20:47X. Parce que je disais,
20:49c'est formidable.
20:51Les mêmes gens qui veulent interdire
20:53ces news, qui se réjouissent de ces 8,
20:55qui veulent, en fait...
20:57Et alors, Mme Tondelier,
20:59Mme Rousseau, Mme Binet,
21:01là, il y a cette ministre, Mme Chappaz,
21:03qui explique qu'il faut,
21:05elle, elle a dit précisément
21:07les fausses opinions.
21:09Vous vous rendez compte ? Il faut censurer
21:11les fausses opinions. Il y a les bonnes opinions,
21:13les fausses opinions.
21:15Là, c'est le carillon.
21:17C'est par le gong.
21:19M. Thomas, il est là.
21:21Est-ce que c'est un homme de fausses opinions ?
21:23Mais c'est de plus en plus tôt, hein ?
21:25Qu'est-ce qui vous arrive ? Heureusement que je suis là.
21:27Non, c'est pas de plus tôt. Ah oui, c'est vrai qu'il est 9h20.
21:29Je ne sais pas pourquoi, on est de plus en plus tôt le carillon.
21:31Merci, c'est sympa. Moi, ça me plaît.
21:33Mais c'est très étrange. Pourquoi Marine Lanson ?
21:35Elle m'entend, Marine ?
21:37Elle m'a fait un petit cadeau de 2 minutes.
21:39Marine, elle dit qu'est-ce qu'il y a ? Mais Marine, vous savez que vous pouvez parler
21:41dans le studio. Les gens vous entendraient.
21:43Vous n'êtes pour le souvent qu'un nom.
21:45Et ils ont envie de voir un visage et une voix.
21:47Marine Lanson, êtes-vous avec moi ?
21:49Les gens s'interrogent.
21:51Elle a été payée par Thomas Hill
21:53pour envoyer le carillon plus tôt.
21:55Vous êtes payée par Thomas Hill, paraît-il,
21:57pour envoyer le carillon plus tôt.
21:59Ah, exactement.
22:01Très cher.
22:03Pourquoi il est 9h20 ?
22:05Est-ce que vous avez vu que vous alliez
22:07changer de numéro, Pascal ?
22:09Est-ce que vous avez vu
22:11le début de notre émission, chers camarades ?
22:13Est-ce que vous pourriez nous faire l'amitié
22:15de nous écouter ? Vous n'écoutez que vous.
22:17Vous pensez qu'à vous.
22:19C'est quelqu'un qui ne pense pas à moi.
22:21On va changer de numéro en juin.
22:23On va être le 14.
22:25Chaîne 14. Et moi, je voudrais avoir une pensée
22:27pour tous les enfants qui d'habitude regardent France 4,
22:29qui d'habitude regardent les pyjamasques
22:31et vont tomber sur vous.
22:33Ça va être une certaine surprise.
22:35Je vous remercie,
22:37mais vous savez que d'abord, le 14,
22:39le 14, alors j'ai lu un truc
22:41sur le 14 pour tout vous dire.
22:43Le chiffre de Bach.
22:45Oui, c'est le chiffre de Johan Cruyff,
22:47mais c'est un chiffre très très bon, le 14.
22:49Mais honnêtement, je pense que
22:51ça ne changera rien. Les gens viendront
22:53vous voir quand même.
22:55Rassurez-vous.
22:57Les gens, ils écoutent ce qu'ils ont envie d'écouter.
22:59Une audience subitement.
23:01Vous allez faire de grosses audiences
23:03sur les moins de 7 ans.
23:05On va revoir les programmes
23:07pour ça, non ?
23:09Bonjour les petits enfants !
23:11C'est la nouvelle politique éditoriale.
23:13Bonjour, bonjour !
23:15C'est Tonton Pascal
23:17avec les amis !
23:19Ça peut être un genre.
23:21Ça peut être pas mal.
23:23J'entends la voix
23:25d'Anissa, mais on la voit jamais.
23:27C'est pas mal, vous savez, c'est un physique de radio
23:29surtout avant tout.
23:31Je vais vous dire,
23:33on a parlé tout à l'heure,
23:35le meilleur éditorialiste politique
23:37de France, c'est votre père.
23:39Je n'en dirai pas plus.
23:41Merci Anissa.

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