• il y a 9 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui il revient sur les polémiques entourant la ministre de l'Education nationale A. Oudéa-Castéra concernant l'enseignement privé notamment, avec comme invité Jean-Rémi Girard, président du SNALC.

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur des grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 film dans une langue étrangère.
00:02 Et 12h06, Europe 1.
00:04 Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:12 Et de 11h à 13h, vous réagissez avec Pascal Praud.
00:14 0-1-80-20-39-21, Pascal.
00:16 Amélie Oudea Castera a résumé ce que beaucoup de parents pensent finalement de l'enseignement en France.
00:22 L'enseignement dans le privé est de meilleure qualité que dans le public.
00:25 Vous croyez que ça me fait plaisir de payer 7000 euros par an pour mes deux filles ?
00:29 C'est ce que m'a dit une femme d'une quarantaine d'années, qui est divorcée d'ailleurs,
00:33 pour qui la scolarité de ses enfants est un budget.
00:36 C'est ce qu'elle m'a dit ce week-end.
00:38 C'est vrai que le privé offre un environnement plus sécure,
00:41 qu'il ait aussi un état d'esprit, les règlements intérieurs ne badinent pas avec certains comportements.
00:46 Le crop-top, le jogging, les percings sont parfois interdits.
00:50 Le privé n'est pas la cour des miracles.
00:52 Le privé est plus strict, plus surveillé, plus exigeant.
00:55 En tout cas, il est perçu comme tel.
00:58 Et puis, le rapport de force est en faveur de l'établissement.
01:01 Si les parents ne sont pas contents dans le privé, qu'ils partent.
01:05 Si l'élève se conduit mal, il est viré.
01:08 Et croyez-moi, ça change pas mal les choses.
01:10 L'autorité est du côté des professeurs, j'allais dire comme avant.
01:14 Madame Oudéa Castera s'est exprimée il y a quelques instants,
01:18 et elle souhaite évidemment qu'on tourne la page.
01:20 Il y a eu des attaques auxquelles j'ai essayé de répondre avec le plus de sincérité possible.
01:26 Et je pense qu'il faut clore ce chapitre-là,
01:29 des attaques personnelles et de la vie personnelle.
01:32 Ce que je peux vous dire, et je m'arrêterai là,
01:35 c'est que jamais Marie et moi n'avons priorisé autre chose que le bien-être de notre enfant.
01:45 Je crois en l'école de la République, je crois en l'école publique,
01:49 je crois que c'est tous que nous ayons beaucoup d'ambition pour elle.
01:52 C'est ça que je vais dire ce matin.
01:54 - Je ne suis pas sûr que la polémique soit terminée,
01:56 parce que Mme Oudéa Castera avait justifié de retirer son fils, en l'occurrence Vincent,
02:02 en disant des paquets d'heures qui n'étaient pas remplacés.
02:05 Il se trouve que son fils ne serait resté que quelques semaines,
02:09 quelques mois dans l'école littrée du 6e arrondissement.
02:12 Et puis certains disent, comme Nicolas Poincaré,
02:15 qui était ce matin sur une chaîne concurrente, sur RMC,
02:18 il a expliqué que son fils est scolarisé dans cette même école,
02:22 l'école littrée rue Littré, dans le 6e arrondissement.
02:25 C'est une petite école primaire en descendant sur la gauche.
02:28 Il se trouve que je la connais, cette école primaire, tout près de Montparnasse.
02:31 Et je vous propose d'écouter Nicolas Poincaré,
02:34 qui est l'un de nos confrères, qui est d'ailleurs passé par ce micro d'Europe 1.
02:39 - Il se trouve que mon enfant était dans la même école publique
02:42 que le petit d'Amélie Oudéa Castera, l'école qu'elle a citée, l'école littrée.
02:47 Il y a passé 8 ans, entre la maternelle et la primaire,
02:50 il n'y a jamais eu d'absence non remplacée pendant 8 ans.
02:53 - Donc, à la fois, je trouve que Mme Oudéa Castera a dit ce que la plupart des gens pensent,
02:58 mais en revanche, si elle a, j'allais dire, menti,
03:02 en tout cas si elle n'a pas dit les choses avec précision,
03:04 il est possible que cette affaire se poursuive.
03:07 Vous savez que dans cette émission, tout est bon pour écouter Michel Sardou.
03:12 Tous les prétextes sont bons.
03:14 Et il se trouve que Sardou a écrit une très jolie chanson sur les deux écoles.
03:17 - Je veux que mes enfants s'instruisent à mon école
03:23 S'ils ressemblent à quelqu'un
03:27 Autant que ce soit moi
03:30 - Alors, je ne sais pas s'il y a des uns et des autres,
03:32 parce qu'on n'a pas pu parler ensemble dans cette première heure.
03:34 Je salue ce qui a dû faciliter la vie de Didier Fabb,
03:38 parce qu'on est lundi, donc de toute façon,
03:41 ses paroles sont plutôt rares le lundi.
03:46 - Bonjour Didier Fabb !
03:48 - Bonjour Pascal, bonjour tout le monde !
03:50 - Vous avez fait les deux écoles, vous étiez dans le public ou dans le privé ?
03:52 - Non, moi j'étais uniquement dans le public.
03:54 - Ah, parce que vous étiez un bon élève ?
03:56 Parce que souvent, c'est les élèves qui ne réussissent pas trop dans le public
03:59 qu'on met parfois dans le privé, parfois, pas toujours.
04:02 Mais quand ça ne marche pas bien dans le public,
04:04 les parents disent, soit par le comportement, soit par les notes,
04:08 le privé a la réputation d'être plus strict, et il l'avait déjà il y a 40 ans.
04:12 - Ça lui aurait fait du bien peut-être, non ? Vous ne me pensez pas ?
04:14 - Ah, Didier Fabb ?
04:16 - Vous, je pense que vous êtes allé dans le public, Monsieur Boubouk.
04:18 - Ah oui, toute ma vie !
04:20 - Il n'y avait pas l'argent pour le privé, dans la famille Boubouk !
04:23 - Non, mais surtout que ça me correspond plus !
04:25 - C'est-à-dire ?
04:26 - Non, mais écoutez, le public, c'est...
04:28 Mais vous n'aimez pas le public, vous ?
04:30 - Moi, je trouve que j'ai fait... Mes enfants étaient dans le public,
04:33 donc ils étaient à Victor-du-Ruy, dans le 7e arrondissement,
04:35 mais c'est vrai que c'est aussi un établissement protégé, j'ai envie de dire.
04:39 Victor-du-Ruy, c'est...
04:42 L'enseignement est de qualité, il y a une exigence des professeurs,
04:45 il y a un environnement qui est agréable, on ne va pas se raconter de salades.
04:49 Puis je vois que Florian Carasso, maillant, est là également,
04:52 alors il a une tête, je crois, très agitée,
04:55 donc on pourra parler tout à l'heure.
04:57 - Oui, très agitée, oui.
04:58 - Puisque vous êtes devenu une des stars du Grand Rex !
05:01 - Il a été galactique, hein !
05:02 - Vous avez été hypnotisé par le dénommé "Messmer",
05:05 qui vous a fait croire que vous aviez des enfants nés sur Mars,
05:08 des petits martiens !
05:09 - Des martiens !
05:10 - C'est ça, j'ai donné l'avis à tous les commentaires !
05:11 - Bon alors, écoutez, on a parlé évidemment avec Nathalie Marquet tout à l'heure des esprits,
05:15 vous viendrez en studio pour nous parler de votre expérience,
05:18 parce que de la même manière que j'ai du mal toujours à croire,
05:21 moi je pense que Messmer il peut rien faire sur moi,
05:23 je vous le dis comme je le pense, je suis réfractaire,
05:25 et je pense que ça ne marcherait pas.
05:26 - On verra vendredi !
05:27 - Pourquoi ?
05:28 - Il vient vendredi, c'est pour ça qu'on a tellement le dimanche !
05:31 - Ah oui ?
05:32 - Vous y étiez aussi ?
05:33 - Ah vous êtes tous ensemble maintenant !
05:35 - Exactement !
05:36 - Si il m'hypnotise, Messmer...
05:38 - Et vous savez qu'on a été à votre nom, hein !
05:40 - Invitation pour Pascal Praud !
05:41 - Oui !
05:42 - Mais on vous a même pas invité !
05:43 - Bah oui, pourquoi ?
05:44 - Bon, est-ce que sur l'affaire Oudéa Castera, nous avons quelqu'un qui est en ligne avec nous ?
05:51 Jean-Rémi Girard, président du SNALC, le syndicat national d'enseignants des lycées et collèges.
05:55 Bonjour M. Girard !
05:57 - Bonjour, Pascal Praud !
05:59 - Bon, j'espère que je ne vous ai pas choqué en disant que les parents que nous sommes
06:04 pensent souvent que le privé est plus sécure,
06:08 mais je cite un argument qui me paraît pas mal,
06:10 c'est que le rapport de force est en faveur du privé dans ces cas-là.
06:14 C'est-à-dire que les parents ne mouffent pas,
06:16 parce qu'autrement le chef d'établissement peut leur dire "bah écoutez, on vous vire".
06:21 Ce qui n'est pas le cas d'un chef d'établissement du public, il est obligé de prendre tout le monde.
06:24 - Oui, alors on a des études là-dessus, puisque les rapports entre le public et le privé,
06:30 c'est forcément quelque chose qui est étudié à l'éducation nationale,
06:34 et on sait qu'il y a différentes raisons pour lesquelles une partie des parents
06:38 met ou souhaiterait mettre ses enfants dans le privé.
06:41 La question de la sécurité, notamment,
06:44 la question effectivement de la perception du climat scolaire, globalement.
06:51 La question du remplacement, c'est rarement la première qui vient pour le coup,
06:55 mais effectivement, et alors encore moins dans le 6e arrondissement de Paris.
06:59 Mais effectivement, il y a des raisons, parfois réelles,
07:04 parfois aussi par rapport aux représentations qu'on se fait.
07:08 Le privé d'aujourd'hui, puisque vous parliez de parfois,
07:11 quand ça marche pas dans le public, on le met dans son banc, dans le privé,
07:14 ça existe de moins en moins, ce privé-là, en fait.
07:17 Il existe toujours, il y en a une part résiduelle en France, de ce privé-là,
07:21 mais on a eu une étude très récente sur les indices de positionnement sociaux des familles,
07:26 et de où elles mettaient leurs enfants, suivant qu'elles étaient socialement très favorisées ou pas.
07:30 Et en fait, plus la famille est favorisée, plus l'enfant est dans le privé.
07:35 Dans les 10% des familles les plus favorisées, la part du privé, c'est presque les trois quarts, en fait.
07:40 Donc le privé d'aujourd'hui est beaucoup plus un privé de classe sociale
07:45 que ce privé qui, je vous dis, existe encore, mais qui est vraiment pas le privé majoritaire,
07:50 du privé de la dernière chance, entre guillemets.
07:53 - On va marquer une pause, on va essayer également de sécuriser la liaison,
07:56 parce qu'elle n'est pas parfaite, c'est vrai que ça coûte cher,
07:58 le privé, par enfant, c'est 4000 euros par an, peut-être ?
08:02 - C'est ça, à peu près.
08:03 - Avec la cantine ?
08:04 - La cantine coûte très cher, c'est même le double.
08:06 Moi, je paye 330 euros par mois pour ma fille.
08:08 - C'est un budget !
08:10 - Et pourquoi elle est dans le privé, votre fille ?
08:13 - Parce qu'elle dépendait d'un collège où j'ai fait ma scolarité, collège public.
08:16 J'en entends du mal, de ce collège, j'ai préféré la mettre dans le privé pour un cadre.
08:21 Mais ça me fait mal au cœur, d'aller en 6ème, ça me fait mal au cœur de devoir payer,
08:25 alors qu'on a la chance en France d'avoir une école gratuite,
08:28 de devoir payer pour sa scolarité.
08:29 Mais j'ai fait ce choix-là avec son papa.
08:31 - Et c'est souvent des choix d'opportunité, je disais tout à l'heure,
08:34 plus qu'un choix idéologique, il se trouve que quand t'as la chance
08:37 d'habiter dans le 7ème arrondissement et d'avoir Victor Durhui,
08:40 tu ne mets pas forcément tes enfants dans le privé, c'était mon cas.
08:43 - Mais quand t'habites en banlieue...
08:45 - Mais quand t'es dans un établissement qui peut être en difficulté,
08:48 - Et pourtant ça a été le mien. - Tu penses à tes enfants.
08:51 - Tout à fait. - Tu penses à tes enfants.
08:52 Il est 12h15, nous marquons une pause et on revient.
08:55 - Et pour réagir, vous composez ce numéro.
08:57 Pro sur Europe 1.
08:59 - Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.
09:03 - Europe 1. - Pascal Pro et vous.
09:05 De 11h à 13h, vous écoutez Pascal Pro sur Europe 1
09:07 et vous réagissez au 01 80 20 39 21.
09:09 - Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national d'enseignants des lycées et collèges.
09:14 Alors pendant qu'on parlait, il y a un parent qui m'envoie à l'instant
09:18 le mot du directeur d'établissement qu'il a reçu ce matin.
09:23 C'est une directrice qui dit "Mesdames, Messieurs, je vous informe que"
09:28 elle dit le prénom de l'institutrice.
09:31 C'est drôle d'ailleurs parce qu'elle ne dit que son prénom,
09:34 elle ne dit pas "Madame" ou elle ne dit pas "Monsieur",
09:36 elle dit "Je vous informe que le prénom est absent ce jour également.
09:42 Vous pouvez garder votre enfant à la maison ou nous le déposer,
09:46 il sera réparti dans une autre classe."
09:49 Bon, vous pouvez garder votre enfant à la maison, je trouve ça étonnant,
09:53 ou nous le déposer, ça c'est pas mal, il sera réparti dans une autre classe.
09:57 Mais ce même parent d'élève qui m'envoie ce message me dit,
10:01 M. Girard, que c'est régulier en fait,
10:05 qu'une fois par mois, deux fois par mois, les parents reçoivent ce message.
10:10 Et pourquoi ? Parce que cette institutrice, visiblement, est une jeune maman,
10:13 et ce qu'on peut comprendre, parfois son enfant est malade et elle ne peut pas assurer le cours.
10:17 Alors, ce même parent me dit "J'ai envie peut-être de mettre mon enfant dans le privé."
10:23 Un exemple de la vie quotidienne, M. Girard.
10:26 - Alors, on décrit déjà le système normal,
10:31 qui est d'ailleurs normalement celui qu'a dû connaître la ministre,
10:34 puisqu'on parlait de l'école primaire, donc a priori,
10:36 elle n'était pas obligée de garder son enfant chez elle.
10:39 Si l'institutrice était malade ou était absente,
10:43 généralement c'est pour des raisons de maladie,
10:45 ou effectivement des raisons de maladie chez leurs enfants.
10:48 Et effectivement, il y a toujours la possibilité,
10:51 enfin c'est le droit, évidemment, de laisser l'enfant à l'école.
10:55 Et là, quand on n'a pas de remplaçant,
10:57 et ce qui est rare quand on apprend la maladie le matin même,
11:01 ou quelque chose comme ça,
11:02 effectivement les enfants sont répartis dans les autres classes,
11:05 et il peut y avoir des familles qui préfèrent garder leur enfant dans ces cas-là,
11:09 et qui les gardent, mais du coup on accueille de toute façon tout le monde.
11:12 Et si toutes les familles choisissent, disent "bah non,
11:15 je préfère que mon enfant aille à l'école",
11:18 on accueillera évidemment tous les enfants.
11:20 Ensuite, les professeurs des écoles dans le privé
11:25 ont aussi des enfants qui peuvent aussi tomber malade,
11:28 et qui sont aussi absents ces jours-là.
11:30 - Mais vous avez parfaitement raison.
11:31 - Les enfants seront répartis de la même manière.
11:32 - Vous avez parfaitement raison.
11:33 Alors c'est vrai qu'il y a toujours eu des différences...
11:35 - Il n'y a pas une totalité chez les professeurs des écoles du public
11:38 qui serait plus importante que chez les professeurs des écoles du privé.
11:41 - Alors il y a cette idée, qui est sans doute fausse,
11:44 qu'il y a une discipline ou un investissement,
11:47 parfois même plus grand, des professeurs dans le privé que dans le public,
11:51 qu'il y a des règles qui sont plus strictes pour tout le monde.
11:55 Bon, sans doute cette idée est fausse, sans doute.
12:00 - Il y a plusieurs choses là-dessus.
12:02 - C'est pas toujours faux, c'est pas toujours vrai non plus.
12:06 Ce que l'on peut dire, c'est que 1) c'est les mêmes enseignants,
12:09 c'est-à-dire que ce sont des enseignants publics-privés,
12:13 ils ont passé le même concours.
12:15 Ça, il faut bien le savoir, c'est les mêmes épreuves.
12:17 Donc il n'y a pas de sélection qui serait plus forte dans le privé que dans le public,
12:22 c'est même le contraire, puisqu'il y a plus d'enseignants sans concours
12:26 dans le privé, sous contrat, que dans le public.
12:29 La proportion d'enseignants sans concours est plus importante.
12:32 Ensuite, l'éducation nationale, dans le privé sous contrat,
12:36 ne se charge que des enseignants.
12:39 C'est l'établissement privé qui va pouvoir,
12:42 suivant les moyens propres dont il dispose,
12:44 gérer les questions liées à l'encadrement, notamment liées à ce qu'on appelle les scolaires.
12:49 - Oui, mais est-ce que le chef d'établissement...
12:51 - Là, effectivement, il y a des établissements privés
12:52 qui peuvent avoir un encadrement beaucoup plus important
12:55 parce qu'ils payent des gens pour ça.
12:57 - M. Girard, est-ce que le chef d'établissement dans le privé
13:00 a un pouvoir de virer un prof qu'il trouve, par exemple, mauvais ?
13:04 - Alors, c'est un peu plus compliqué que ça,
13:06 parce qu'il y a quand même des instances.
13:08 Il y a le diocèse qui a son mot à dire dans cette histoire,
13:14 puisque lui-même nomme le chef d'établissement.
13:17 Le chef d'établissement dans le privé a plus de pouvoir
13:19 que le chef d'établissement dans le public,
13:21 mais globalement, un enseignant qui a un concours dans le privé,
13:24 il peut quand même finir par revenir quelque part,
13:26 dans un autre établissement.
13:28 - Non, mais c'est entendu, mais c'est vrai que...
13:30 J'ai envie de dire un prof dans le public
13:33 n'est soumis à aucune autorité, me semble-t-il.
13:35 Il fait ce qu'il veut dans sa classe,
13:36 et il est très important d'ailleurs pour lui
13:38 de pouvoir faire ce qu'il veut dans sa classe.
13:40 - Alors, c'est le cas dans le professeur du privé aussi,
13:42 dans la liberté pédagogique, ça s'applique aussi au professeur du privé ?
13:44 - Oui, alors j'ai l'impression quand même que dans le privé,
13:47 il y a une ligne directrice plus forte,
13:50 et que je ne dirais pas qu'un établissement
13:52 est managé comme une entreprise, bien sûr,
13:54 avec un pouvoir vertical,
13:56 mais il me semble quand même que
13:58 l'influence du chef d'établissement
14:01 est plus importante que dans le public,
14:03 où si un prof dans le public
14:05 veut entrer en opposition avec son chef d'établissement,
14:08 au fond, il ne lui arrivera pas grand-chose.
14:12 - Il arrive quand même des choses.
14:14 Nous, on est une organisation syndicale,
14:16 donc on siège dans des procédures disciplinaires,
14:18 il y a des procédures disciplinaires qui se tiennent,
14:21 donc la liberté pédagogique, ce n'est pas la licence,
14:26 ce n'est pas faire n'importe quoi.
14:28 - Non, ce n'est pas ce que je dis non plus.
14:30 - Il n'y a pas non plus un tel contrôle que ça
14:32 des enseignants,
14:35 il n'y a pas un contrôle tellement plus important.
14:37 Il y a ce qu'on appelle le caractère propre de l'enseignement privé,
14:40 qui fait qu'effectivement, il peut y avoir une sorte de direction
14:42 qui est donnée à l'établissement,
14:44 et il peut y avoir, puisque nous,
14:46 on syndique aussi des enseignants du privé, au SNALC,
14:49 donc on a les retours des deux côtés, si je puis dire,
14:52 et effectivement, nous, ce que nous disent les enseignants du privé,
14:55 c'est qu'ils sont souvent soumis à une sorte de pression assez forte,
14:59 et avec beaucoup moins d'instances de dialogue,
15:02 il n'y a pas de conseil d'administration, par exemple.
15:05 Vous parliez du fait que le privé ressemble à une entreprise,
15:07 mais il n'y a pas de conseil d'administration, vous voyez,
15:09 donc il peut y avoir des caractères parfois un peu autoritaires,
15:13 et ça peut être très bien quand le chef d'établissement fonctionne bien, évidemment,
15:17 mais si humainement ça dysfonctionne,
15:19 ça peut devenir... Nous, on peut gérer des dossiers
15:21 où il y a des problèmes de harcèlement,
15:24 des problèmes d'attention interpersonnelle très très violents aussi.
15:29 Il n'y a pas de système parfait.
15:31 La grande différence, et vous l'avez dit dans la publicité, Pascal Praud,
15:35 la grande grande différence,
15:37 c'est que le public a une capacité de sélection de ses élèves,
15:41 le privé, pardon, a une capacité de sélection de ses élèves
15:44 que le public n'a pas,
15:45 et ça, ça change tout,
15:47 c'est-à-dire on est tous, tous les deux en train de courir un 100 mètres,
15:50 mais il y a quelqu'un qui a...
15:52 - Évidemment, bien sûr.
15:53 - Et si la personne ne court pas assez vite, on peut la mettre dans mon couloir.
15:56 Donc vous voyez, là, c'est ça qui fait quand même l'essentiel
16:00 de la différence entre le public et le privé, quand on y réfléchit bien,
16:03 c'est ce point-là qui va, je dirais,
16:06 influer sur les comportements de beaucoup de familles,
16:10 et plus la famille est favorisée, plus elle peut avoir tendance
16:14 à avoir ce type de comportement.
16:16 C'est presque une prophétie autoréalisatrice.
16:18 Le privé marche mieux parce qu'on pense que le privé marche mieux.
16:20 - Merci en tout cas, merci pour tout cet éclairage,
16:24 et bonne année à vous, bonne et heureuse année,
16:28 et puis j'en profite de dire bonne et heureuse année à tous les professeurs,
16:31 qu'ils soient professeurs du privé, professeurs du public,
16:34 et puis il y a également les professeurs parfois hors contrat,
16:37 parce qu'il y a aussi des écoles, ce qu'on appelait,
16:39 je ne sais pas si ça existe toujours, les boîtes à bac.
16:41 Alors ça, c'était vraiment les élèves qui étaient les plus en difficulté.
16:44 Une boîte à bac, par exemple, il y a ce film que chacun connaît,
16:48 qui s'appelle "Les Sous-doués", qui est joué par Hubert Deschamps,
16:52 qui est le directeur, et Maria Pacom, c'est le profil de la boîte à bac.
16:55 Alors là, vous êtes complètement hors contrat,
16:57 vous n'êtes qu'avec des gosses de riches,
16:59 ça coûte une fortune, puisqu'il n'y a aucune subvention, pourquoi vous riez ?
17:02 - Non, non, c'est votre expression, mais dites-moi, dites-moi.
17:05 - Je vous dirais, je n'ai rien à dire, je vous dis...
17:08 - En tout cas, on a une complicité qui est assez belle.
17:11 - Destinée, c'est la musique des sous-doués.
17:15 - Ah d'accord, je ne savais pas.
17:18 - Vous étiez avec Vladimir Kosma l'autre jour, vous n'écoutez pas nos invités,
17:22 peut-être pendant l'émission ?
17:23 - Non, mais je suis concentré, pardon, je travaille, je prends des traînes.
17:26 - De tomates. - Pardon ?
17:27 - De tomates. - Oh là là, non, c'est la pub.
17:29 - Bon, je ne veux pas vous déranger, mais il y a la pub qui arrive.
17:32 - C'est le Blue Monday, le jour le plus déprimant de l'année.
17:35 - Non !
17:36 - C'est pour ça qu'on est tous mous alors.
17:38 - Je ne me suis pas moudu.
17:40 - Vous êtes en dessous aujourd'hui, vous n'êtes pas dedans.
17:43 - Mais je ne vous permets pas !
17:45 - Le Blue Monday, c'est le pire jour de l'année.
17:47 - Soi-disant, oui.
17:49 - Alors là, j'avais pas vu ça sous cet affaire.
17:52 - Bon, allez-y.
17:53 - La réunion rétrogradée en alerte rouge, l'œil du cyclone est arrivé sur l'île
17:57 avec des vents jusqu'à 250 km/h.
18:00 La population est confinée, mais désormais, les services de secours et de sécurité
18:03 peuvent intervenir.
18:04 100 000 foyers sont privés d'électricité, près de 35 000 personnes sont privées d'eau,
18:09 une personne est morte à un sans-domicile fixe qui ne s'était pas mis à l'abri.
18:13 C'est un exercice auquel il se livre rarement.
18:16 Emmanuel Macron tiendra une conférence de presse demain soir à 20h15.
18:19 Le chef de l'État qui convoque ce soir tous les cadres de sa majorité à l'Élysée
18:23 pour donner un nouveau souffle à son quinquennat.
18:26 Gabriel Attal lui prépare sa déclaration de politique générale.
18:29 Il réunira cet après-midi l'ensemble de ses ministres.
18:32 Amélie Oudea Castera veut éteindre la première crise du gouvernement.
18:37 Attal, la ministre de l'Éducation, appelle à clore le chapitre "attaque personnelle".
18:41 Elle va recevoir aujourd'hui les syndicats d'enseignants.
18:44 Amélie Oudea Castera avait expliqué avoir mis ses enfants dans le privé face aux paquets d'heures
18:49 qui n'étaient pas sérieusement remplacés dans le public.
18:51 L'opposition appelle à sa démission.
18:53 Le taux du livret A est maintenu à 3%, celui du livret d'épargne populaire baisse.
18:58 En revanche, il passera de 6 à 5% au 1er février, annonce Bruno Le Maire.
19:03 Et puis le succès d'Openheimer, confirmé au Critique Choice Awards.
19:07 Le film de Christopher Nolan a été récompensé 8 fois.
19:10 Prix du meilleur film dans une langue étrangère pour le français, "Anatomie d'une chute".
19:15 Merci Émilie !
19:17 Pascal Proévou.
19:18 C'est la nuit, dans mon lit, le 11h.
19:24 Allez, on monte, on monte.
19:26 Mal dormir, envie de pipi.
19:31 C'est le Blue Pump Bay, le déjeuner.
19:34 Mon café, mon café.
19:36 Oui, même là, même là. C'est pas assez.
19:39 Je le fais ça 30 fois, je vais pas le refaire tout le temps.
19:42 C'est bon.
19:43 C'est pas chaud.
19:45 Voilà ! Là on y est !
19:47 Jessica Aron, notre amie.
19:51 On a parlé de l'île de la Réunion.
19:53 On a parlé juste de l'île de la Réunion.
19:55 Est-ce que vous savez pourquoi elle s'appelle précisément l'île de la Réunion ?
19:59 Non, alors vous allez me laisser tranquille.
20:01 Un mardi ?
20:02 Non, je sais pas pourquoi, dites-moi.
20:04 Et bien parce que figurez-vous qu'avant elle s'appelait l'île Bourbon.
20:07 C'est facile quand on a le texte devant les yeux.
20:10 Elle est française depuis 1649, l'île de la Réunion.
20:14 Et elle s'était appelée l'île Bourbon en hommage au roi de France, évidemment,
20:18 qui étaient les Bourbons.
20:19 Les Bourbons, je connais.
20:20 Qui ont suivi, qui étaient après les Valois.
20:22 Le dernier des Valois, comme vous le savez, c'est Henri III.
20:25 Évidemment.
20:26 Et donc les Bourbons.
20:28 Et en 1793, ce choix pourrait avoir été fait en hommage à la réunion des fédérés de Marseille
20:34 et des gardes nationaux parisiens qui a précédé l'insurrection du 10 août 1792.
20:39 Et elle s'est donc appelée l'île de la Réunion.
20:42 Et vous savez par exemple que Roland Garros, qui n'était évidemment pas un tennisman,
20:47 contrairement à ce que vous pensez, mais un aviateur,
20:50 et bien il est natif de la Réunion.
20:52 Et l'aéroport de la Réunion, vous êtes allé à la Réunion ?
20:55 Non, jamais, non, je n'ai été nulle part.
20:57 Même en Réunion, vous ne venez pas d'ailleurs.
21:00 Il faut que ce soit chez vous.
21:02 Et bien c'est en hommage à l'aviateur né à la Réunion que l'aéroport de la Réunion s'appelle Roland Garros.
21:11 D'accord !
21:12 Exactement.
21:13 On en a rappelé des choses.
21:15 Vous êtes un puits de culture quand même.
21:17 Non, je rigole, vous avez la feuille devant les yeux.
21:19 Je l'ai appris ça ce matin.
21:21 Je l'ai dit dans une autre émission, mais vous savez comment Proust appelait les gens qui savent quelque chose
21:27 depuis simplement quelques minutes ou quelques heures
21:30 et qui abreuvent de leur savoir les autres alors qu'ils ne le savaient même pas il y a une heure.
21:35 Il appelle ça les savants de la veille.
21:37 Ah ! On en a un en régie.
21:39 Fabrice, c'est un savant de la veille.
21:41 Qui c'est Fabrice ?
21:42 Fabrice Laffitte.
21:43 C'est qui Fabrice ?
21:44 C'est qui Fabrice ?
21:45 C'est qui Fabrice ?
21:46 C'est qui Fabrice ?
21:47 C'est Gipha !
21:48 C'est exactement.
21:49 Il est là, il bosse de 6h à 15h.
21:52 C'est qui Fabrice ?
21:53 Bon, Nathalie sur l'affaire Roudé à Castellas.
21:56 Bonjour Nathalie, vous êtes enseignante.
21:58 Oui, bonjour.
21:59 Où est-ce que vous enseignez ?
22:01 Dans le 93, là où il y a plein d'absents.
22:04 Bon, non mais moi je ne sais pas la réalité de votre vie.
22:08 C'est une vraie blague, je vais vous dire la réalité.
22:11 Moi je suis dans le public, d'accord ?
22:13 Vous êtes quoi, institutrice ou vous êtes prof ?
22:16 Oui, professeure des écoles.
22:17 Ah oui, je vous ai eu plusieurs fois, c'est vous qui nous aviez raconté la difficulté avec la piscine.
22:21 Je me souviens.
22:22 Voilà, c'est ça, on est encore dedans.
22:25 Oui, moi je suis dans l'enseignement public.
22:30 Mes enfants sont dans le privé.
22:32 Donc oui, je sais, c'est un cas d'école, bon, ok.
22:35 Alors, venant de sa part, c'est vrai que ce n'est pas très opportun en tant que ministre de l'éducation,
22:42 mais qu'elles ne nous disent pas que c'est à cause des non-emplacements des professeurs, c'est du n'importe quoi.
22:49 Dans le privé également, il y a des professeurs,
22:52 c'est pas parce qu'ils sont dans le privé qu'ils sont moins absents.
22:56 Et ils ont les mêmes problèmes pour remplacer leur professeur.
23:01 Vous, la dernière fois par exemple que vous avez été absente en cours, c'était quand ?
23:07 J'étais là, j'ai emmené mon fils aux urgences, on m'a appelé à 11h10,
23:11 il est tombé sur le doigt et je l'ai emmené aux urgences, je suis revenue, voilà.
23:15 Je l'ai redéposé au lycée et je suis de nouveau en classe.
23:19 Pourquoi vos enfants sont dans le privé ?
23:22 Ils sont allés dans le public jusqu'en maternelle, ils ont fait toute leur maternelle.
23:29 Et puis après, pour des raisons de sécurité.
23:32 C'est-à-dire ? Vous habitez où ?
23:34 J'habite dans le 93.
23:36 Et dans le 93, mais précisément, vous ne voulez peut-être pas dire la ville dans laquelle vous êtes ?
23:42 Non, je ne suis pas à la Courneuve ni à Villesaneuse.
23:45 Non, je suis dans un endroit assez tranquille dans le 93.
23:50 Vous avez combien d'enfants ?
23:53 J'en ai 5.
23:54 5 enfants ?
23:55 Oui.
23:56 Mais les 5 sont dans le privé ?
23:57 J'en ai plus 2 scolarisés, ETR, les 3 grands sont en fac.
24:02 Mais ça vous coûte combien ?
24:03 Ça m'a coûté un bras et demi, un rein.
24:08 Vous savez combien ça vous coûte précisément ? Ils vont à la cantine en plus ?
24:13 La cantine est obligatoire.
24:15 Pour des raisons de sécurité, ils ne peuvent pas sortir.
24:17 C'est la cantine qui coûte cher souvent.
24:19 Non, pas forcément.
24:21 Vous savez combien vous payez ?
24:23 Je le paye, il me semble que ce serait mon mari qui serait prêt à même de vous répondre.
24:31 Mais je crois que c'est, ça dépend si c'est le primaire ou le collège.
24:36 Mais à un moment donné, on était à plus de 1300 euros par mois.
24:43 Pour combien d'enfants ?
24:46 Après ils se sont relayés.
24:51 Quand le 5e était plus scolarisé, les autres ont enlevé.
24:54 1300 c'est beaucoup.
24:55 Pour 4, ça fait environ 300 euros.
24:59 Je cite souvent notre ami Jean-Paul Brunel, excellent journaliste, honoraire comme on dit,
25:05 qui me dit, témoignage perso, en 1986, nous étions à Paris dans le 13e,
25:09 et déjà nous privilégions le privé-câteau en raison de la dégradation du public.
25:13 C'était en 1986, c'était quasiment il y a 40 ans.
25:16 Mais ce n'est pas pour l'enseignement qui est cher.
25:21 Oui, mais c'est un climat.
25:23 En fait, c'est un climat général.
25:25 Et il y a quelque chose qu'a dit de très important tout à l'heure M. Girard,
25:28 c'est que dans le privé, tu choisis les élèves.
25:31 Donc effectivement, tu te retrouves dans une classe,
25:35 et tu te retrouves dans une classe où il n'y a pas des enfants en très grande difficulté,
25:41 puisque le privé choisit.
25:43 Donc évidemment, ceux qui veulent que leurs enfants évoluent dans les meilleurs niveaux...
25:48 C'est plus ou moins vrai.
25:51 C'est-à-dire qu'au départ, on accueille, etc.
25:55 Et puis après, il y a un écrémage qui se fait.
25:58 Il y a un écrémage qui se fait dès qu'on arrive vers le BAC.
26:01 Merci beaucoup en tout cas de ce témoignage.
26:03 On a gardé notre petit radiateur.
26:08 Je ne sais pas s'il s'entend toujours à l'antenne.
26:10 Il s'entend, il s'entend.
26:11 À l'antenne, non, je ne pense pas.
26:12 Non, on n'entend pas à l'antenne.
26:13 Non, vous non plus.
26:14 On ne vous entendait rien.
26:15 Vous êtes de l'autre côté de la vitre.
26:17 Qu'est-ce que vous voulez entendre ?
26:18 Quand le micro est ouvert, on n'entend pas.
26:20 Bien sûr.
26:21 Bon, est-ce qu'il va venir notre ami Vlorian Karassou-Mayan pour parler de son expérience ?
26:26 Non, mais c'était un faux qui nous raconte.
26:28 Je le dis, vous vous y étiez aussi ?
26:29 Moi, je ne le crois pas.
26:30 Mais c'est un témoignage, je pense, qui va intéresser les auditeurs.
26:33 C'était au Grand Rex à Paris avec Messmer.
26:35 Il a fait rire tout le Grand Rex.
26:37 C'était incroyable.
26:38 C'était pas Pierre Messmer, bien sûr.
26:39 Non, non, non.
26:40 Qui fut un Premier ministre, comme vous le savez, de la Sénégalaise publique.
26:42 Je le sais, ce n'était pas lui.
26:43 Bon, on a vérifié.
26:44 Un Premier ministre qui était, comme vous le savez,
26:46 Non, mais arrêtez, on va parler de Vlorian.
26:48 C'était le dernier Premier ministre de Georges Pompidou.
26:51 Très bien.
26:52 Le Premier ministre de la Libération, Pierre Messmer.
26:54 Une grande figure.
26:55 Il était à Bir Hakeim.
26:57 Ne me grondez pas !
26:58 Vous savez ce que c'est que Bir Hakeim ?
26:59 Bien évidemment, j'ai huit à Paris, je sais un petit peu.
27:01 Oui, c'est le pont Pauly.
27:02 Oui, mais c'était une bataille, surtout Bir Hakeim.
27:04 Je me doute.
27:05 Ce n'est pas que la station de métro ?
27:06 Ah, vous êtes bien réveillés, là, depuis Jessica Arn.
27:09 Ce n'est pas le moment de déformer aujourd'hui.
27:11 On va l'écouter deux fois, Jessica Arn.
27:12 C'est la ligne.
27:13 J'imagine toujours ceux qui nous rejoignent à ce moment-là.
27:22 Vous êtes bien sur Europe 1.
27:25 Sur Europe 1 !
27:27 Ah, il y a M. Liberti en tant que mon lieu à papa.
27:29 Il n'est pas là, il est où ?
27:30 Vous n'êtes pas au courant ?
27:31 Non, il est où ?
27:32 Je ne peux pas vous le dire.
27:33 N'importe quoi !
27:34 Des gens vont croire !
27:37 On ne peut pas en dire davantage.
27:43 Je blague !
27:46 Sa famille nous écoute peut-être avec méprisenté.
27:49 Ils vont croire.
27:50 Ils vont l'appeler, ils vont s'inquiéter.
27:51 On est le fan club de Alain Liberti.
27:53 Ah oui, on est deux.
27:55 Il est 12h41.
27:57 Je blague, bien sûr.
27:59 On change de sujet ou pas ?
28:00 Oui, je crois.
28:02 On va parler de la natalité.
28:04 Ah oui, on fait moins de bébés, apparemment.
28:06 Belle info !
28:09 Un enfant, simplement.
28:11 C'est vrai que c'est assez intéressant.
28:13 D'ailleurs, l'exécutif, je crois que c'est peut-être la première fois que c'est arrivé.
28:16 Le président de la République et un Premier ministre n'ont pas d'enfant.
28:19 C'est la première fois ?
28:21 Je pense que c'est dans l'histoire.
28:24 Je cherchais, mais évidemment, de toute façon, tous les présidents de la République avaient des enfants.
28:30 C'est normal, c'est le couple le plus jeune aussi.
28:33 Non mais c'est vrai !
28:35 Mais c'est le couple exécutif le plus jeune !
28:37 Bien sûr, bien sûr.
28:38 Vous avez parfaitement raison.
28:40 Il est à 12h42.
28:41 A tout de suite.
28:42 Et ce soir, n'oubliez pas, Joe Hume vous donne rendez-vous pour écouter de la musique.
28:45 21h, 22h.
28:47 Hey Joe !
28:48 Joe Hume qui vous racontera aujourd'hui une histoire exceptionnelle consacrée à Eddie Mitchell.
28:53 Joe Hume vous replonge dans une période passionnante de sa carrière, celle des années 70.
28:59 Après d'énormes succès dans les années 60.
29:01 Ne loupez pas le rendez-vous ce soir.
29:03 21h, 22h.
29:05 C'est Hey Joe ! sur Europe 1.
29:07 Hey Joe !
29:09 Je n'en pouvais plus
29:11 bien sûr !

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