Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, le remaniement est le thème central de l'émission. Suite à la démission d'Elisabeth Borne, Gabriel Attal est donné favori pour lui succéder.
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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 [Musique]
00:02 - Europain, 11h-13h, Pascal Praud et vous.
00:07 - Et de 11h à 13h sur Europain, vous réagissez bien sûr au 01-80-20-39-21. Bonjour Pascal.
00:12 - J'accueille bien sûr Géraldine Hamon qui est avec nous. Bonjour Géraldine.
00:17 Laurent Jacobelli, vous êtes député de Moselle, porte-parole du Rassemblement National.
00:21 - Bonjour Pascal Praud.
00:22 - Vous voyez ça de très loin parce qu'a priori aucun ministre du Rassemblement National n'entrera dans ce gouvernement.
00:26 - J'espère que non. Si c'est pour mener cette triste politique d'Emmanuel Macron, je pense que nous avons mieux à proposer aux Français.
00:32 - C'est intéressant quand vous dites d'ailleurs "j'espère que non", peut-être un jour les Français aimeraient-ils une sorte de gouvernement d'union nationale
00:40 qui rassemble des sensibilités différentes.
00:43 - Mais pour ça il faut une volonté, il faut un projet commun, il faut négocier, il faut parler.
00:46 - Il faut négocier plus qu'un projet commun parce que par définition le projet ne serait pas commun mais c'est la culture allemande.
00:50 - Mais je vais vous surprendre, Marine Le Pen le dit très clairement, si elle est élue présidente de la République en 2027, elle fera un gouvernement d'union nationale.
00:57 Mais pour ça il faut en avoir la volonté, il faut avoir l'intérêt général au cœur.
01:00 Là on a un peu l'impression que ce gouvernement se fait plus sur des questions de communication,
01:04 sur des questions de bonnes mines que sur une question de projet.
01:07 - Et puis Louis de Ragnel qui est là, chef du service politique. Bonjour Louis.
01:12 Les auditeurs d'Europe 1 et de CNews d'ailleurs vous connaissent.
01:15 Donc je ne sais pas comment interpréter ce temps qui passe.
01:20 On disait il y a quelques heures, alors ça peut faire sourire d'ailleurs les auditeurs qui nous écoutent,
01:25 on est en train de guetter des choses qu'on ne devrait pas guetter.
01:29 Un camion de déménagement par exemple devant l'éducation nationale,
01:35 des micros qui auraient été installés à Matignon, la gare de Républicaine qui est entrée également dans Matignon.
01:41 - Alors pour Matignon, là pour le coup il y a assez peu de suspense, il n'y en a même pas du tout.
01:46 On sait que Elisabeth Borne quitte Matignon et ça devrait se faire dans la journée.
01:50 Nous les informations qu'on a, ça devrait se faire avant 17h.
01:54 Il n'est que 11h09, donc ça veut dire que pour l'instant c'est l'indécision,
02:00 l'incapacité même, les deux mots clés de ces trois derniers jours.
02:04 Parce que ce qu'on a observé, c'est qu'avant le week-end c'était Sébastien Lecornu,
02:09 le ministre des armées qui tenait la corde.
02:11 Patatras, Richard Ferrand et François Bayrou se mettent en travers de sa route
02:16 et expliquent à Emmanuel Macron que par exemple le Modem et ses 51 députés
02:20 ne souhaitent pas participer à une majorité si c'est Sébastien Lecornu qui est nommé Premier ministre.
02:25 Donc tout le monde se met à la recherche d'un nouveau Premier ministre.
02:28 Finalement c'est Julien Denormandie qui est en haut du casting, en tête de casting pendant tout le week-end.
02:33 Et puis changement de situation encore.
02:36 Hier, ça s'est passé en fait à la mi-journée, il y a eu un entretien,
02:39 Gabriel Attal a été reçu à l'Elysée et il a réussi à convaincre Emmanuel Macron
02:44 qu'il est la bonne personne, qu'il est le meilleur pour être Premier ministre.
02:48 Et puis Patatras, Richard Ferrand et François Bayrou à nouveau expliquent qu'ils ne veulent pas de Gabriel Attal.
02:54 – Tout ça c'est un peu 4ème République pour tout vous dire,
02:56 parce qu'on va marquer une pause, il est 11h10 mais je rappelle que François Bayrou...
02:59 – Et sans disloge sur le pouvoir réel d'Emmanuel Macron.
03:01 François Bayrou c'est 50 députés et si c'est M. Bayrou
03:05 qui fait la France, on peut quand même s'en étonner.
03:07 La pause...
03:08 – On peut le dire dans l'autre sens, Emmanuel Macron aussi est dans une forme d'incapacité.
03:11 C'est-à-dire qu'il est pris en otage par François Bayrou, 50 députés.
03:14 – Oui parce que fondamentalement il a perdu les élections législatives.
03:17 – Oui et en même temps il pourrait se dire qu'il est libre,
03:20 si vous voulez il n'est pas candidat à sa réélection,
03:22 il pourrait être au moins souverain de ses décisions en tout cas pour le choix du Premier ministre.
03:26 – Oui mais ça ce ne serait pas Emmanuel Macron.
03:28 – Ah on sortirait lui en même temps.
03:30 – Vous savez c'est comme les gens qui vont voir un psychanalyste,
03:32 ils disent "ah mais je n'aimerais pas être jaloux,
03:35 je n'aimerais pas être comme ci, comme ci, comme ça"
03:37 et le psy lui dit "oui mais vous ne seriez pas vous, Louis de Ragdelle,
03:41 vous seriez un autre".
03:42 – Je ne suis pas jaloux.
03:43 – Non mais t'es jaloux.
03:45 Voilà, si on veut être quelqu'un d'autre, on ne le sera pas.
03:49 En revanche il faut assumer ce qu'on est et vivre avec.
03:52 C'est ça la difficulté.
03:53 L'entreprise de la vie, le long chemin de la vie.
03:56 – J'aime quand vous philosophez.
03:58 – Bon, monsieur Fabrice Laffitte, je le salue.
04:01 – Bonjour Pascal, bonjour à tous.
04:02 – J'ai bien aimé votre initiative de la musique que vous nous avez mise
04:08 et on va revenir avec cette musique qui surprendra peut-être Louis de Ragdelle
04:11 parce que je pense qu'il ne l'a pas entendue.
04:14 Et on va faire le jeu avec Louis de Ragdelle.
04:17 On va voir s'il est fort.
04:18 – J'ai besoin de Boubou qui est avec moi.
04:19 – On se fait entraîner pour vous écouter Pascal Proévaut sur Europe 1.
04:21 [Générique]
04:22 – Europe 1.
04:23 – Pascal Proévaut.
04:24 [Générique]
04:30 – Ça je reconnais Pascal.
04:31 Qui veut gagner Matignon ?
04:36 – Pas mal.
04:36 – Qui veut gagner Matignon ?
04:40 Avec quatre noms.
04:41 – Ils sont quatre, il n'y en aura qu'un.
04:43 C'est ça ce que vous voulez faire Pascal ?
04:45 – Julien Denormandie.
04:49 Vous avez également...
04:52 Gabriel Attal.
04:56 Richard Ferrand.
04:59 Et le dernier, Sébastien Lacardé.
05:03 – Est-ce que votre dernier mot Louis de Ragdelle,
05:06 c'est Gabriel Attal, vous qui êtes spécialiste,
05:08 je le rappelle, forcément.
05:10 – Mais spécialiste, je ne m'assure qu'il s'appelle la pâte à modeler, vous savez.
05:14 – Non mais est-ce que, enfin on n'imagine pas maintenant à 11h15
05:18 que ce soit quelqu'un d'autre que Gabriel Attal quand même ?
05:20 – Nous les informations qu'on a c'est que ce sera Gabriel Attal.
05:24 Sauf coup de théâtre, mais le coup de théâtre peut encore exister.
05:28 Les négociations portent actuellement sur le périmètre
05:31 qu'occupera Gabriel Attal.
05:34 Négociations également avec François Bayrou.
05:36 Est-ce que le modem obtiendra plus de députés qui intègrent le gouvernement ?
05:41 Et puis, alors ça ça intéresse assez peu de monde,
05:43 mais le choix du directeur ou de la directrice de cabinet de Gabriel Attal.
05:47 – Oui ça c'est vraiment pour nous.
05:49 Laurent Jacobelli est là, il est député de Moselle,
05:51 je vais l'interroger dans une seconde,
05:52 mais cette émission c'est évidemment avec les auditeurs,
05:54 donc place d'abord aux auditeurs.
05:56 Bonjour Sandrine, vous nous appelez d'où ?
05:58 – Bonjour Monsieur Prot, je vous appelle de région parisienne.
06:01 – Bon, votre sentiment, d'abord je disais tout à l'heure à Émilie Dez,
06:05 peut-être que ça ne passionne pas les gens comme ça nous passionne,
06:08 nous les journalistes,
06:10 est-ce que vous vous êtes passionnée par ce changement de Premier ministre ?
06:13 – Ah mais je suis passionnée,
06:14 mais un peu comme l'extrait de l'émission que vous venez de passer,
06:17 alors là on est dans le glamour, on est sur la croisette,
06:20 on est au pied des marches du festival, qui va avoir la palme d'or ?
06:24 En fait je me dis que nos amis suédois, norvégiens, finlandais
06:27 doivent se foutre de notre gueule, mais en puissance XXL,
06:29 tellement on est ridicule en France.
06:31 Dire que le Président Macron avant Noël nous avait annoncé
06:34 qu'il allait prendre une décision d'ampleur en janvier,
06:36 qu'on allait voir ce qu'on allait voir.
06:38 Ben on va voir ce qu'on va voir,
06:39 c'est-à-dire que là on a le droit au glamour, aux jeunes gars,
06:43 voilà, on va bientôt avoir le couple en couverture de Paris Match,
06:46 et finalement ce n'est pas une mauvaise idée,
06:48 puisque la liste européenne a du mal à imprimer,
06:51 et que le mari de Gabriel Attal il est tête de liste aux européennes,
06:55 et donc finalement pourquoi pas si ça peut relancer Renaissance,
06:58 mais ça ne va pas relancer la vie des Français.
07:00 - Sandrine, Sandrine, Sandrine, je coupe, je coupe, Sandrine,
07:03 je ne souhaite pas qu'on entre là-dedans,
07:07 d'abord je ne suis pas sûr que vous avez parlé de mari,
07:11 je ne suis pas sûr que M. Attal soit marié
07:13 avec la personne avec laquelle vous faites allusion,
07:17 mais je ne suis pas sûr que ce soit le sujet pour tout vous dire.
07:19 - Ben on est, M. Epro, on est en 2023,
07:22 je veux dire on parle de Léa Salamé, de Raphaël Glucksmann,
07:24 vous n'auriez pas fait cette réflexion, c'est pas le problème,
07:26 moi je n'ai pas de problème là-dessus,
07:28 je veux juste dire que c'est un acte politique...
07:30 - Non mais Sandrine, il n'y a pas de rapport entre Raphaël Glucksmann et Léa Salamé non plus,
07:34 il y en a un qui...
07:36 - C'est un acte politique qui ne va pas changer la vie des Français au quotidien.
07:40 - Pardonnez-moi, Léa Salamé,
07:43 elle avait fait sa carrière avant de rencontrer Raphaël Glucksmann,
07:46 il me semble qu'elle a le droit de continuer à travailler
07:50 et de présenter des émissions, elle ne doit rien à Raphaël Glucksmann.
07:54 - Mais c'est pas le sujet !
07:55 - Ben c'est pas le sujet, je vais dire, elle va continuer...
07:58 - C'est pas ce que je dis, je parle de l'aspect glamour !
07:59 Je parle de l'aspect glamour de la politique française,
08:02 qui maintenant est comme ça.
08:03 On nous a dit la semaine dernière que Bruno Le Maire allait être démis de ses fonctions
08:07 pour finalement diriger la liste européenne,
08:12 et finalement par ce choix-là,
08:13 je trouve que c'est pas une si mauvaise idée pour relancer la liste européenne,
08:17 je ne dis que ça,
08:18 puisque de toute façon cette nomination arrive quelques mois avant les européennes,
08:22 et qu'elle a de l'importance cette nomination de premier ministre.
08:26 Elle a une importance politique, pas dans notre vie de français,
08:29 parce que Gabriel Attal, même s'il parle bien et fait de la com' et tout,
08:33 il ne fait rien passer dans les faits.
08:35 Vous disiez tout à l'heure...
08:36 - Ne dites pas qu'il ne fait rien passer,
08:37 parce qu'à l'Éducation nationale, il y a des choses symboliques qu'il a faites,
08:40 et notamment vis-à-vis du harcèlement scolaire, et c'est intéressant.
08:44 - Je voudrais quand même vous dire que vis-à-vis du harcèlement scolaire,
08:47 vous les journalistes, vous devriez d'abord dire que le harcèler qui est viré de l'école,
08:53 c'est une idée d'abord de Brigitte Macron, pas de Gabriel Attal,
08:56 et ensuite c'est Gabriel Attal qui l'a mise en action.
08:59 - Peu importe Sandrine...
09:00 - C'est important !
09:01 - Peu importe.
09:02 Alors M. Jacobelli est là,
09:03 et peut-être comme il n'a pas pris la parole encore sur ce sujet,
09:07 il est, je le rappelle, député de Moselle, porte-parole du Rassemblement national.
09:11 Comment vous voyez tout ça, et quelle est votre interprétation de la séquence ?
09:15 - Ecoutez, cette séquence est quand même très étonnante et très révélatrice.
09:18 On a un peu l'impression d'un bricolage, c'est-à-dire qu'on fait un casting un peu à la va-vite,
09:22 on adapte au casting éventuel l'organisation du gouvernement,
09:25 en se disant "Tiens, on va peut-être faire que le Premier ministre soit aussi ministre de l'Éducation".
09:29 Il y a quand même une impression d'improvisation qui fait un peu peur,
09:32 qui donne un peu le vertige au moment où il y a quand même des grands défis.
09:34 On a eu ce matin les chiffres de l'insécurité qui sont terribles,
09:37 il y a de plus en plus d'agressions,
09:40 les Français vivent dans ce climat d'insécurité,
09:43 l'immigration, le problème n'est malheureusement pas réglé,
09:46 on a une dette de 3 000 milliards et on est en train de jouer à un casting.
09:49 Vous avez même tout à l'heure mis le générique de "Qui veut gagner des millions"
09:53 de manière un peu amusante.
09:55 Pourquoi ? Parce qu'on a un sentiment de suivre une émission de télé,
09:58 voire une émission de télé-réalité.
09:59 Qui prendra Matignon ?
10:00 Mais la question pour les Français, elle n'est pas celle-là.
10:02 Elle est "Comment je vais manger à partir du 10 du mois ?
10:05 Comment je vais garantir que mes enfants apprennent bien à l'école ?
10:07 Et comment je vais pouvoir sortir après 10h du soir sans risquer d'être agressé ?"
10:10 Donc il y a un peu une impression comme ça de spectacle
10:13 qui est un peu gênante, il faut bien le dire.
10:14 - Sandrine, vous-même, vous êtes plutôt une électrice de droite.
10:18 - Moi je suis électrice LR, mais je voudrais dire une autre chose.
10:21 Au moment où on a eu la loi immigration, tout un tas de fondages
10:24 pour nous expliquer que le pays était à droite,
10:26 on va donc mettre comme Premier ministre, peut-être,
10:28 parce qu'on n'a pas encore le résultat,
10:30 Gabriel Attal, qui vient du Parti Socialiste,
10:32 qui est passé des bancs de l'école au banc d'un cabinet ministériel,
10:35 qui au moment où on se parle, n'a jamais travaillé comme vous et moi,
10:39 n'a jamais mis un pied dans le monde du travail.
10:41 Et en fait, c'est lui qui, pendant la crise Covid, m'expliquait
10:44 que toutes les heures, il fallait que j'ouvre ma fenêtre 10 minutes.
10:47 C'est donc lui qui va décider pour la France de son avenir.
10:50 Et bien, excusez-moi, mais je trouve qu'en effet, il est un peu jeune
10:53 et que la communication, ça ne suffit pas pour réussir dans la vie politique.
10:57 Donc oui, ça me dérange. J'aurais préféré Gérald Darmanin
11:00 parce que je trouve que ça correspond plus à l'aspiration des Français
11:04 quand on voit comment la sécurité et comment l'immigration
11:07 est un sujet important dans la vie des Français.
11:09 Donc oui, ça me dérange parce que je considère que la politique,
11:12 ça reste quand même un métier et pas uniquement de la com' devant les caméras.
11:16 Et que même s'il a de l'ambition, et ce que je peux entendre,
11:18 et ce que je peux admettre, et bien étape par étape,
11:22 stay back, step by step.
11:24 - Eh bien merci. Merci beaucoup de votre analyse.
11:27 Sandrine qui est électrice LR, et effectivement, elle préfère,
11:30 et on peut la comprendre lorsqu'on est LR, Gérald Darmanin,
11:33 qui est un ancien LR, à Gabriel Attal, qui est un ancien du Parti socialiste.
11:37 Il est 11h22, nous revenons dans une seconde.
11:40 - Et pour réagir avec Pascal Praud, vous composez le 01 80 20 39 21,
11:45 la page Facebook Pascal Praud et vous existe aussi.
11:47 - Europe 1, Pascal Praud.
11:50 - De 11h à 13h, vous écoutez Pascal Praud et vous sur Europe 1.
11:52 - Il est 11h24, je vous propose d'écouter Gabriel Attal.
11:55 Il était en visite à Saint-Honnès dans les Roses.
11:57 C'était le 17 novembre dernier, et il répondait à des élus
12:00 de différents conseils de jeunes sur son parcours.
12:05 - En 2017, parce que le président de la République a dit
12:07 "moi je veux des jeunes", on est une trentaine de moins de 30 ans
12:10 à être arrivé à l'Assemblée nationale. C'est formidable.
12:13 Donc voilà, je résumerais en disant du travail et de l'engagement,
12:16 puis de la chance, parce qu'il y a des circonstances qui font aussi
12:19 qu'à un moment, vous vous trouvez avec quelqu'un
12:23 qui a envie de vous faire confiance, qui a envie de faire confiance
12:25 à la jeunesse, et c'est comme ça que vous pouvez progresser.
12:28 Vous savez, il y a quelque chose qu'on dit souvent aux jeunes.
12:31 D'abord, on leur dit souvent "t'es trop jeune".
12:35 J'en parlais récemment avec quelqu'un que vous connaissez tous,
12:38 le président Sarkozy. Je le connaissais pas, je suis allé le rencontrer,
12:41 il me dit "c'est très bien que vous preniez des responsabilités,
12:43 que vous soyez ministre de l'Education nationale,
12:45 que vous continuiez à prendre des responsabilités".
12:47 Je lui dis "mais, monsieur le président, vous ne pensez pas que je suis trop jeune ?"
12:49 Et là, il m'a dit "mais, attendez, moi on m'a dit toute ma vie
12:52 que j'étais trop jeune". Et en fait, toute votre vie,
12:54 on vous dit que vous êtes trop jeune, et puis un jour, vous retournez,
12:56 vous regardez dans le miroir, mais en fait, vous êtes trop vieux.
12:58 Donc il ne faut jamais attendre.
13:00 Il ne faut jamais attendre qu'on vous dise "c'est le bon moment".
13:03 Il faut y aller.
13:04 - Bon, ça c'était le 17 novembre dernier.
13:06 "Je n'ai pas salué monsieur Olivier Guenec",
13:08 dit monsieur Boubouk, puisqu'il s'occupe de la page Facebook de l'émission.
13:12 "Aux âmes bien nées, cher Olivier !"
13:15 - Aux âmes bien nées, dites-moi, oui.
13:17 - La valeur n'attend pas le nombre des années.
13:19 - Ah, ça, je suis bien d'accord, oui.
13:22 Qu'est-ce que vous voulez me dire ?
13:23 - Ben non, rien, citer un vers célèbre du théâtre français.
13:28 - Ah, ça, je connais bien.
13:30 - Une citation biblique aussi.
13:31 - Aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années.
13:34 On va être avec Patrick Vignal, parce que ce problème de l'âge...
13:37 Bonjour, monsieur Vignal.
13:38 - Bonjour, monsieur Proulx. Bonjour à toute l'équipe et bon année.
13:42 - Je vois dans l'opinion publique, et notamment des gens qui ont 40 ans,
13:45 45 ans ou 50 ans, qu'ils se voient là, on ne gouverne pas à 34 ans,
13:49 on est trop jeune, on n'a rien fait, etc.
13:51 Quel est votre sentiment ?
13:52 - Vous savez, la vidéo que vous avez passée, c'était dans ma circonscription.
13:56 C'est moi qui ai invité Gabriel Attal et je lui ai fait des QAG,
13:59 au mieux que ce soit des QAG dans le bac à sable,
14:02 c'est l'hémicycle aujourd'hui, avec des gens, notamment l'opposition.
14:06 - Les QAG, c'est des questions au gouvernement, je précise,
14:08 pour ceux qui nous écoutent, qui ne sont pas au fait, comme vous.
14:11 - Voilà, Gabriel Attal, il a eu cette question de la jeunesse.
14:14 Vous savez, je vais vous dire, Pascal Proulx, le plus important, c'est pas l'âge.
14:17 Le plus important, c'est quels récits on va accorter.
14:20 Le plus important, c'est qu'est-ce qu'on fait pour redresser cette France
14:24 qui, je l'avoue, est en difficulté en ce moment.
14:27 Donc, plus que l'âge, c'est à la fois les compétences,
14:30 les coûts, les valeurs de rassemblée et aussi l'autorité.
14:34 Et Gabriel Attal, c'est parti, fait partie de ces ministres qui ont ces potentiels.
14:40 Vous savez, je dis les choses,
14:42 je ne sais pas s'il sera nommé Premier ministre tout à l'heure ou ce soir,
14:46 mais peut-être que la notion de chef de gouvernement doit se transformer en manager de gouvernement.
14:52 La vie change, Pascal Proulx.
14:54 On a besoin d'une alchimie à la fois de jeunes et de vieux.
14:57 - Eh bien, on marque une pause et nous revenons dans une seconde.
15:01 Europe 1, le journal permanent.
15:04 - C'est l'heure du journal permanent, Pascal.
15:08 Il est 11h30.
15:09 - Il est 11h30, effectivement, Émilie Deseux est revenue.
15:12 C'est à vous, Émilie.
15:13 Ce sont désormais neuf départements qui sont en vigilance.
15:16 Orange-Neige et Vergla de la Normandie à la région parisienne et dans les vallées alpines.
15:20 La neige qui a provoqué une véritable pagaille sur la route,
15:22 même si le ministre des Transports assure que la situation est en train de se résorber.
15:27 En Ile-de-France, la 12 et la 13 restent partiellement fermées.
15:30 La 13 jusqu'en fin de matinée, au moins sur une dizaine de kilomètres entre Orgeval et Rocancourt.
15:34 Le ramassage scolaire est interdit aujourd'hui dans le Calvados et l'Orne.
15:39 Il est la personnalité politique préférée des Français.
15:42 Gabriel Attal, 34 ans, est pressenti pour remplacer Elisabeth Borne à Matignon.
15:46 Gabriel Attal nommé il y a moins de six mois au ministère de l'Éducation nationale.
15:50 Il s'exprime d'ailleurs en ce moment même depuis son ministère.
15:53 Le nom du nouveau Premier ministre pourrait être annoncé en fin de matinée.
15:57 C'était il y a sept ans à Olnay-sous-Bois.
15:59 Le jeune Théo, 22 ans, était violemment interpellé.
16:02 Il en garde des séquelles irréversibles.
16:04 Trois policiers sont jugés à compter d'aujourd'hui.
16:06 Le principal mis en cause risque jusqu'à 15 ans de prison.
16:09 Le Hamas appelle les pays musulmans à le soutenir dans sa guerre contre Israël en lui fournissant des armes.
16:15 Le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, doit rencontrer aujourd'hui le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
16:22 Et puis le chausseur Minelli a évité la liquidation judiciaire.
16:25 L'enseigne a été cédée à un nouveau groupe qui ne reprendra qu'environ un tiers des salariés et la moitié des boutiques.
16:31 Merci Milly, il est 11h32.
16:33 Europun, 12h, 13h, Pascal Praud et vous.
16:38 On va essayer évidemment de décoder chaque mot de Gabriel Attal puisqu'il s'est exprimé devant les proviseurs.
16:44 Je vous disais qu'il avait une réunion en visio qui était prévue à 11h.
16:48 Elle avait été annulée hier, elle a été reprogrammée ce matin.
16:50 Est-ce qu'on peut écouter Gabriel Attal ?
16:52 J'ai hâte de pouvoir échanger avec vous à l'occasion de cette visio car nous avons, je le crois,
16:58 beaucoup à nous dire tant les derniers mois ont été riches en événements depuis la précédente visioconférence
17:03 que nous avions eue ensemble à la fin de l'été.
17:06 Mon premier message, c'est un message de remerciement.
17:10 Je veux vous remercier très simplement pour tout le travail que vous accomplissez chaque jour pour l'école de la République.
17:16 Vous êtes des relais des politiques éducatives dans nos écoles, dans nos établissements.
17:21 Si la pédagogie repose sur une relation entre un professeur et son élève, sans vous, cette relation n'existerait pas.
17:29 Vous êtes les premiers pilotes pédagogiques dans notre système éducatif.
17:34 On ne va pas tirer de conclusion, Louis Dragnel, parce que je voulais vous remercier.
17:38 On ne va pas tirer sur le fil de ce mot.
17:41 D'autant plus qu'il y a une possibilité, d'ailleurs qui a fait l'objet de négociations entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal,
17:49 c'est que Gabriel Attal aille à Matignon tout en conservant le ministère de l'éducation nationale.
17:54 Ce qui serait logique vis-à-vis des profs, je ne sais pas ce qu'en pense d'ailleurs.
17:57 - Oui, mais vis-à-vis d'eux, on ne peut pas mépriser quand même l'éducation nationale.
18:05 - Je vous souhaite beaucoup de bien, mais vous ne pourriez pas avoir toute l'antenne d'Europe 1 et toute l'antenne de Célios ?
18:09 - Eh bien, il en est question.
18:10 - Ah bah pardon.
18:11 - Je n'en ai pas besoin.
18:12 - Non mais, est-ce que vous voyez ce que je veux dire ?
18:15 Déjà, Matignon, tout le monde parle de l'enfer de Matignon, puisque c'est tarassant.
18:19 - Je pense que tout ça est symbolique. Si tu as des bons relais, c'est un symbole. Il fait de la politique.
18:29 Bon, qu'est-ce que vous en pensez, Louis de Ragnel ?
18:33 - Alors, on n'a pas échangé nos personnalités encore.
18:36 - Monsieur Jacobelli.
18:37 - Est-ce qu'il pourrait garder, selon vous ? Est-ce qu'il devrait garder ?
18:41 - Il y a un point sur lequel je peux vous rejoindre, c'est de dire qu'effectivement, je pense que les profs, les proviseurs,
18:46 en ont un peu marre de changer de ministre tous les cinq mois.
18:49 On leur annonce à chaque fois des grandes réformes, à chaque fois le constat est le même, l'éducation nationale,
18:52 aujourd'hui, est à la peine, le niveau des élèves s'écroule, on va mettre des mesures,
18:57 et puis, patatra, on change de ministre, et on change du tout au tout,
18:59 parce qu'entre le blanquer du début, qui avait le même discours d'ailleurs que Gabriel Attal,
19:02 le blanquer de la fin qui supprime quasiment les examens, l'arrivée de Papendia qui arrive avec le wokisme,
19:08 il faut apprendre autrement, et le retour de l'autorité à l'école représentée par Gabriel Attal,
19:12 il y a de quoi ils perdent son latin.
19:13 Mais, après, soyons raisonnables, ça veut dire que s'il cumule,
19:16 le rôle de Premier ministre a été complètement vidé de son sens,
19:20 et que le Premier ministre n'est finalement qu'un porte-parole du Président de la République,
19:23 chargé de mener la campagne pour les européennes, ce vers quoi on se dirige,
19:26 parce que depuis tout à l'heure, j'entends parler de l'âge de M. Attal,
19:29 de ce qu'il a pu déclarer, etc., je n'entends pas parler de sa vision de la France,
19:33 je n'entends pas parler de sa vision de la manière dont on dirige un gouvernement,
19:36 peut-être parce qu'il n'en a pas, et qu'il n'est pas là pour ça, on ne pense pas à lui pour ça,
19:40 c'est ça qui est un peu inquiétant dans cette affaire.
19:42 - Bon, nous sommes avec Albert Hicke, Albert Hicke qui est professeur. Bonjour Albert Hicke.
19:46 - Bonjour Pascal.
19:48 - D'abord, comment vous jugez les premières semaines, premiers mois de Gabriel Attal
19:52 comme ministre de l'Éducation nationale ?
19:54 - Je me méfiais beaucoup de son verbe brillant, mais j'ai quand même été séduit et touché.
19:59 Le gros problème, c'est que tous les dossiers sont ouverts, et il s'en va.
20:03 Et il a quand même mis quelque chose, il a mis le doigt sur des réalités
20:08 qu'il fallait absolument aborder, et on les laisse en chantier.
20:14 Et ça, ça fait très mal.
20:17 - Par exemple, qu'est-ce qu'on laisse en chantier ?
20:19 Qu'est-ce qui est ouvert selon vous et qui mérite d'être poursuivi ?
20:22 - Harceler, harceleur. Harceler, harceleur, c'est pas complet, c'est pas terminé.
20:27 Il y a aussi un autre dossier qui vient d'être ouvert et qui est très intéressant,
20:32 juste en décembre, c'est le brevet des collèges,
20:35 qui connaît même un examen qui connaît très bien une révolution par rapport à son histoire.
20:40 C'est-à-dire qu'on ne rentrerait pas en seconde tant qu'on n'a pas le brevet des collèges.
20:44 C'est une restauration totale du brevet et donc du coup de la mise en valeur de la restitution.
20:50 Donc il y a vraiment de la pertinence, de l'intelligence.
20:54 - Il y a du boulot parce que j'ai vu hier des lacunes extrêmement importantes
20:58 chez les jeunes collégiens qui ne savaient pas répondre à un sondage sur ce qu'est la Shoah,
21:05 sur ce qu'est également la rafle du Veldiv, donc j'étais effondré.
21:10 - Et les fameux 15-24 qui finalement sont complètement perdus aussi.
21:16 Donc vraiment Pascal, on le sait, on le sait.
21:20 - Il faut qu'il reste, vous êtes un militant de Gabriel Attal, pour qu'il reste.
21:24 - Je ne comprends pas comment enfin on trouve quelqu'un de brillant et de compétent,
21:29 pourquoi on le fait partir aussi vite ?
21:32 Ça veut dire que l'éducation nationale à service prend plein politique ?
21:35 - Bon, monsieur Vignal...
21:37 - Et c'est pas honnête.
21:39 - Monsieur Vignal qui est avec nous.
21:41 - Permets-toi de répondre à l'ingénieur, Pascal.
21:43 D'abord, cher monsieur, deux choses.
21:45 Gabriel Attal soutient ma proposition de loi qui passera le 29 janvier
21:49 pour mettre en place 1100 médiateurs dans vos établissements primaires, collèges, lycées
21:55 pour détecter le harcèlement.
21:57 Ça c'est le premier point et je vais aller plus loin.
21:59 Vous avez raison, cher monsieur.
22:01 Vous avez enfin touché un ministre de l'éducation qui comprend,
22:05 qui a de l'autorité, de la fermeté et qui va jusqu'au dossier.
22:08 Mais il vous a peut-être échappé une chose qui m'avait échappé à moi.
22:11 Rappelez-vous, le président Macron a dit
22:14 "J'en ferai ma chasse gardée de l'éducation".
22:17 La première priorité des priorités, c'est de retrouver l'instruction civique.
22:21 C'est de retrouver l'éducation populaire.
22:24 - Ça fait 7 ans qu'il est président de la République
22:26 et on n'a pas vu grand-chose de ce point de vue-là, sauf avec l'arrivée.
22:29 - Ecoutez, Patrick Vignal, Patrick Vignal.
22:33 - On a besoin qu'Emmanuel Macron et que son premier ministre s'occupe...
22:38 C'est de la clarté.
22:40 - Patrick Vignal, s'il vous plaît, pensez aux auditeurs qui nous écoutent.
22:46 Quand vous êtes président de la République
22:48 et que vous nommez Pape Ndiaye après Blanquer et de nouveau Vignal
22:54 et Attal, il n'y a aucune cohérence.
22:57 Vous pouvez prendre le sujet dans tous les sens...
23:00 - Pascal, laissez-moi au moins vous répondre.
23:02 - Mais il n'y a pas à répondre, puisque qu'est-ce que vous voulez répondre à ça ?
23:05 Entre Pape Ndiaye et Gabriel Attal, c'est l'exact contraire.
23:11 - Pascal Prot, Pape Ndiaye, c'était un défaut de casting.
23:17 - Ah bah oui, mais non, pas un défaut de casting, c'est un défaut de ligne.
23:21 - Mais Pascal, oh...
23:23 - Il n'a pas été tiré au saut, il a été nommé.
23:25 - Pape Ndiaye ne correspondait pas au job de ministre d'Education.
23:29 Et je le répète, et moi vous savez que je dis les choses et j'aime bien les vérifier.
23:34 Effectivement, moi ce qui m'intéresse, parce que quand mon ami Attal est venu,
23:39 je vous donnerai la preuve, il a voulu rencontrer une vingtaine d'enseignants.
23:43 Et je parle à l'ancien, j'espère qu'il est toujours avec vous.
23:46 - Non mais Patrick, vous allez nous embarquer...
23:48 - Non mais c'est-à-dire, monsieur, les enseignants...
23:50 - Parlez-moi de la ligne de Gabriel Attal, c'est ce qui m'intéresse.
23:53 - Eh bien, moi la ligne de Gabriel Attal, je vous l'approuve là,
23:56 aujourd'hui, il ne lâchera pas l'éducation, parce que c'est la base de notre société.
24:01 C'est avec la jeunesse qu'on construit l'avenir, c'est pas uniquement avec l'économie et l'entreprise, Pascal.
24:07 Comment on forme des citoyens éclairés ? Ce sont les enseignants qui nous le font.
24:11 Et donc, que ce soit Emmanuel Macron et Gabriel Attal, c'est plus qu'un engagement,
24:16 c'est un sacerdoce qu'ils doivent avoir auprès des enseignants,
24:19 parce que ces enseignants, ils ont besoin d'être accompagnés.
24:22 Parce que les enseignants, ils sont les moins payés d'Europe,
24:25 et si on n'a pas de rousseur de la République, on ne fera pas société.
24:28 - Patrick Vigal. - Bon, on marque une pause.
24:30 On marque une pause, 11h40, et on revient.
24:33 Vous êtes terrible, les hommes politiques,
24:35 parce que c'est d'ailleurs pour ça que les gens décrochent.
24:38 Parce que vous parlez pas court, et puis vous parlez des choses dont vous posez une question
24:43 où il n'y a rien à voir avec la réponse.
24:45 - C'est pas très gentil, ça. - Mais je vous aime beaucoup,
24:47 parce qu'il faut bien des hommes politiques.
24:49 - Il n'y a pas que des hommes politiques qui peuvent avoir ce travail-là.
24:51 - C'est pas une erreur de casting, en fait, Papendia, parce que personne ne peut...
24:54 Même M. Vignale, il ne pense pas à ce qu'il dit.
24:56 C'est une erreur d'un président de la République qui ne sait pas où il est,
24:59 et qui un jour joue à droite, le lendemain joue à gauche,
25:03 et nous, on est au milieu.
25:05 C'est ça, la vérité.
25:06 Simplement que mes députés renaissants, ils ne peuvent pas le dire comme je le dis là.
25:09 Il est 11h40 !
25:11 La pause.
25:12 - Le top jeu européen. - Et ça, c'est le top jeu européen.
25:14 Qu'est-ce que ça veut dire ?
25:15 Eh bien, il faut t'inscrire maintenant.
25:17 Et oui, vous n'avez que 15 minutes pour tenter de gagner votre iPhone 15.
25:21 Vous envoyez...
25:22 Voilà, ça, c'est l'iPhone de DJ Fab.
25:24 Vous envoyez par SMS "iPhone" au 739, pas 21.
25:29 Ça, c'est le Nokia de 82 de M. Boubou, je pense.
25:34 Oui, je pense.
25:35 Contrairement à vous, j'étais pas né, moi.
25:38 Vous étiez pas né ?
25:40 - Non, j'étais pas né. - Comme un poisson.
25:42 Oh !
25:44 Hier, ils ne savaient pas ce que c'était "puis-né".
25:46 "Puis-né", oui. Ça y est, je sais maintenant.
25:48 Vous le savez, vous, Louis de Raguenel, en train de me regarder, en train de rigoler ?
25:51 L'enfant est né, et l'enfant "puis-né".
25:55 Ils ne connaissaient pas le mot "puis-né".
25:57 Vous savez ce que c'est, l'enfant ?
25:58 - Je calme. Je reconnais. - Moi aussi, pareil.
26:00 - Moi aussi, pareil, je savais pas. - Je reconnais.
26:02 C'est fou, ça. Un enfant "puis-né", c'est celui qui est né après.
26:06 "Puis-né", l'enfant "l'élimine".
26:08 Il y a l'élimé, et il y a le "puis-né", c'est celui qui est né après.
26:11 - C'est ça. - Merci.
26:12 - C'est moi qui ai appris quelque chose, hier. - C'est malin, Louis de Raguenel.
26:14 - C'est malin, moi, je le sais. - Ça vous calme un petit peu.
26:17 Il faut vraiment redresser les déconstellations.
26:19 Vous avez le boulard.
26:21 Vous n'avez pas posé la question avant.
26:23 - Le sondage, par exemple, de la rafle du Veldiv... - Non, non, attendez.
26:26 Il y a Gérardine qui doit l'enseigner sur le jeu.
26:28 - Le jeu, le jeu. - Je m'en rappelle.
26:30 Mais 38%, quand même, j'ai le sondage devant les yeux,
26:33 38% des lycéens qui déclarent ne pas lire,
26:36 - C'est terrible. - n'ont jamais, disent n'avoir jamais
26:39 entendu parler de la rafle du Veldiv.
26:41 - C'est terrible. - Normalement, c'est au programme de 3ème.
26:43 - Ils pensent que c'est Ralph... - Ralph des Maldives, j'ai entendu.
26:46 - C'est en 3ème qu'on en pense. - C'est gênant.
26:48 Et je crois qu'un pourcentage important de jeunes collégiens
26:51 ne savent pas que la Révolution française...
26:53 - 54% plus d'un sur deux. - Ils ne savent pas que c'est en 1789 ?
26:56 Non, mais ce n'est même pas la date. Ils ne savent pas ce que c'est.
26:59 - Normalement, on apprend ça en primaire. - On apprenait.
27:02 - Non, on apprend pas en mathématiques. - Je m'inquiétais quand même.
27:05 Pascal, quand je vois ce sondage, je me dis sérieusement,
27:08 je comprends maintenant pourquoi les débats sont absurdes
27:10 sur la question du Hamas, du bien ou du mal.
27:12 C'est-à-dire que quand on ne connaît même pas 3 dates du Stort de France...
27:15 - C'est à cause de quoi, du coup ? - La pause, la pause, la pause.
27:18 - On continue le jeu ? On n'a pas fini le jeu ? - On n'a pas fini avec le jeu, du coup.
27:21 - On n'a pas envoyé la question encore. - Je crois qu'il fait ça, le jeu.
27:23 Il n'y a pas un quiz de culture générale ?
27:25 Non, mais on va envoyer son SMS.
27:27 iPhone 73921, c'est 3 fois 75 centimes d'euros,
27:32 plus le coût du SMS, vous n'avez que 15 minutes pour vous inscrire
27:34 pour gagner votre iPhone 15, offert par...
27:37 - Ah, par Europe 1. - Voilà.
27:39 - Et M. Liberty sur ses deniers personnels. - Bien sûr, tout à fait.
27:42 A tout de suite.
27:44 Europe 1, Pascal Prod.
27:46 Les voyages, c'est de 11h à 13h, avec Pascal Prod sur Europe 1,
27:49 au 0 à 80, 29, 21.
27:51 Il est 11h45, nous n'avons toujours pas le nouveau Premier ministre,
27:57 mais nous sommes avec qui ?
28:01 Avec Patrick Lénial, toujours, qui est là.
28:03 - Cher Patrick. - Oui, cher Pascal.
28:06 Oui.
28:08 Mais je vous en prie.
28:10 Alors, écoutez, moi, je vais attendre comme vous, la fumée blanche.
28:13 Ce que je voulais vous dire, en fait, c'est qu'on a besoin
28:16 d'avoir des noms à déposte, mais le vrai débat, c'est
28:19 est-ce qu'on est prêts à renverser la table ?
28:21 Vous savez très bien, vous connaissez bien les arcanes politiques,
28:24 cher Pascal. On a une majorité relative qui nous empêche peut-être d'agir,
28:30 et donc on doit trouver des solutions entre un groupe fort,
28:34 Rassemblement National, un groupe nupesse,
28:37 et donc aujourd'hui, l'idée du préalable, c'est d'avoir un nouveau souffle,
28:40 mais surtout, c'est un nouvel espoir.
28:43 Et donc, que ce soit Gabriel Attal, Richard Ferrand, de Normandie,
28:47 vous savez, quand l'opposition vous dit, Pascal, et vous qui êtes sportif,
28:50 que le bain de touche est nu, il y a trois ou quatre candidats possibles.
28:54 Donc moi, j'en ai marre d'être dans des positions,
28:57 uniquement, si vous voulez, de régler des comptes avec le personnel politique,
29:01 - J'entends Patrick Lénial. - et les Français.
29:03 J'entends ce que vous dites.
29:06 Vous convenez que la séquence pour le grand public
29:10 va encore donner l'impression que c'est M. Bayrou et ses 50 députés qui décident,
29:16 que M. Macron est prisonnier du modem,
29:19 qu'il y a une forme d'indécision et peut-être de procrast...
29:22 - C'est la politique de la combine.
29:25 - C'est un peu l'image qui est donnée Louis de Raguenel.
29:29 - Pascal, oui.
29:31 - Je rejoins ce que dit Pascal.
29:33 L'Elysée nous annonce un Premier ministre avant la fin de la semaine dernière.
29:36 Finalement, il y a trois noms qui circulent.
29:38 On voit qu'Emmanuel Macron est indécis.
29:40 Et pour les Français qui suivent ça de loin,
29:43 pour ceux qui continuent de s'y intéresser,
29:45 parce que globalement, ça donne pas très envie de s'y intéresser,
29:48 ils se disent, je schématise,
29:50 que c'est un peu la politique des combines,
29:52 avec des gens en plus qu'ils ne connaissent pas, voire très mal.
29:55 Et donc ça participe à les dégoûter de la chose publiquée.
29:59 Ça, je pense qu'on est d'accord, Patrick Lénial.
30:01 - Cher Louis, le vrai débat, c'est quoi ?
30:04 Non mais très franchement, aujourd'hui, c'est quoi ?
30:06 On a un président de la République, effectivement.
30:09 Quand il décide de suite, on l'appelle Jupiter.
30:12 Et quand il prend le temps, parce que vous avez raison sur le fond,
30:15 on a besoin de nos partenaires modems.
30:18 On a besoin d'Edouard Philippe.
30:20 On a besoin d'Eliott pour faire une majorité.
30:22 Et donc, obligatoirement, le président doit tenir compte.
30:25 - Patrick Vigna, vous imaginez si dans une entreprise, ça fonctionnait comme ça ?
30:27 En fait, il y a beaucoup de gens qui font cette réflexion-là.
30:30 Si dans une entreprise, vous annoncez un choc
30:33 et ensuite, vous montrez, alors que vous êtes patron de la boîte,
30:36 qu'en fait, vous êtes indécis, que vous différez l'annonce de ce choc,
30:41 ça envoie forcément un message d'incertitude, d'indécision.
30:44 - Mais Louis, c'est le cas dans une entreprise qui a des actionnaires.
30:48 Vous avez une entreprise qui a des actionnaires,
30:51 vous êtes le PDG de votre journal, votre média,
30:54 et vous avez Pascal Praud qui met du pognon,
30:56 il vous dira "non, non, attends, tu n'en veux pas, Vigna, le PDG,
30:58 parce que je veux que tu...
31:00 - M. Laurent Jacobelli, qui est avec nous,
31:02 alors je précise que nous avons deux députés dans ce débat,
31:05 Laurent Jacobelli, député de Moselle,
31:07 porte-parole du Rassemblement National, qui est avec nous en studio,
31:09 et Patrick Vignal, qui est député Renaissance,
31:11 qui est en direct, sans doute, de sa circonscription.
31:13 M. Jacobelli.
31:14 - Oui, Patrick Vignal, d'ailleurs, je vais commencer par vous présenter tous mes voeux,
31:18 et honnêtement, si la France était une entreprise, ce qu'elle n'est pas,
31:21 les actionnaires, ce seraient les Français.
31:23 Et j'ai l'impression que les actionnaires se sont prononcés
31:25 contre le PDG Emmanuel Macron.
31:27 Ils ne sont pas d'accord sur sa politique d'une manière assez générale.
31:30 Et on a cet Emmanuel Macron qui va continuer à essayer de gouverner tant bien que mal
31:34 un pays qui ne veut plus de lui, avec une majorité qui est en fait minoritaire.
31:38 Et donc il est piézé de main lié avec des maîtres chanteurs
31:42 qui ont quelques députés à lui vendre, comme par exemple le Modem,
31:45 et qui font la pluie et le beau temps, alors qu'ils ne représentent pas grand-chose dans l'opinion publique.
31:49 Le plus sage, et vous qui êtes un démocrate convaincu,
31:51 je suis sûr que je vais vous convaincre aussi,
31:53 ce serait de retourner aux urnes pour qu'il y ait enfin
31:55 une vraie majorité de projets dans ce pays,
31:57 pour qu'il y ait enfin une Assemblée nationale qui puisse décider.
32:01 Parce qu'aujourd'hui, on a un président de la République
32:04 qui est empêché par l'opinion publique qui ne veut pas de ses réformes
32:08 et de sa ligne directrice, et une Assemblée qui ne le suit pas.
32:12 Donc soit vous dites que la France est ingouvernable
32:14 et on fait un casting de téléréalité et on choisit le plus sympa, le plus avenant,
32:18 ou alors on se dit que la France est en danger sur beaucoup de points
32:21 économiques, sociaux, culturels, identitaires,
32:23 et qu'il faut maintenant prendre les problèmes à bras-le-corps
32:25 et on s'en donne les moyens.
32:26 - Bon, il est 11h50, on va marquer une pause,
32:29 et puis on va peut-être parler d'un autre sujet,
32:32 puisque vous m'avez mis 17h.
32:34 C'est-à-dire que depuis hier, tous les journalistes politiques que j'ai
32:38 autour de ce micro ou d'autres micros,
32:41 me disent "c'est avant 18h", ça c'était hier.
32:43 Et puis ce matin, j'étais avec Gauthier Lebret sur CNews
32:46 qui me disait "c'est avant 11h", et puis là il est 11h50.
32:49 Vous m'avez dit "17h", et puis cet après-midi,
32:51 quelqu'un me dira "c'est avant demain matin".
32:53 - Alors, moi on m'a dit "ce sera avant 17h",
32:55 bon il reste encore quelques heures.
32:57 - Mais qui est-ce ? Parce que personne...
32:59 - Je vais vous dire, très simplement, ce sont nos sources,
33:01 qui sont nos contacts, on ne va pas donner des noms.
33:03 Par exemple, il y a des petites mains à Matignon,
33:05 on se rappelle des petites mains qu'on connaît,
33:07 parce que ça fait des années qu'on pratique les lieux,
33:09 et donc nous donnent des bribes d'informations.
33:11 - Parce que personne ne sait rien, au fond.
33:13 - L'entourage c'est quoi ? L'entourage des premiers ministres,
33:15 des présidents et des ministres, sont les conseillers pour la communication,
33:17 ceux qui parlent à la presse.
33:19 - Avec Pascal Praud, au 01.80.20.39.21.
33:23 - Europe 1.
33:25 - Pascal Praud et vous.
33:27 - De 11h à 13h sur Europe 1, on vous réalise avec Pascal Praud,
33:29 au 01.80.20.39.21.
33:31 - Bon, qu'est-ce qu'on fait ? On attend ? On change de sujet ?
33:33 - On attend Godot.
33:35 - On conclut ? Mais on conclut quoi ?
33:37 Parce que ce qu'a dit Laurent Jacobelli est très juste,
33:39 on est là sur le casting,
33:41 on est là sur le profil,
33:43 on est là sur le parcours, etc.
33:45 Mais la ligne ?
33:47 - La ligne, elle aurait changé,
33:49 si c'était quand même Sébastien Lecornu,
33:51 si c'était quelqu'un qui venait de l'UFP.
33:53 - Il y aurait eu une inflexion, comme on dit.
33:55 - Mais elle ne changera pas, et l'Élysée nous le dit.
33:57 - La seule chose qui vous intéresse peut-être,
33:59 c'est régénération, monsieur Jacobelli.
34:01 Et régénération, et pourquoi pas restauration d'ailleurs,
34:03 ça concerne Attal,
34:05 mais ça va vous concerner vous.
34:07 Parce que Bardella, c'est aussi régénération.
34:09 Et votre candidate naturelle, Marine Le Pen,
34:13 il est possible qu'elle souffre
34:15 d'un Premier ministre qui a 34 ans,
34:17 quand ce profil, juste derrière elle,
34:19 un de ses dauphins,
34:21 qui est encore plus jeune
34:23 que monsieur Attal,
34:25 et certains imaginent à la présidentielle en 2027,
34:27 pourquoi pas Jordan Bardella à la place de Marine Le Pen ?
34:29 Ça se dit ?
34:31 - Oui, ça se dit, mais notre candidate naturelle, c'est Marine Le Pen,
34:33 les deux fonctionnent très bien ensemble,
34:35 et la force de Jordan Bardella, puisque vous en parlez,
34:37 ce n'est pas seulement son âge, c'est aussi ses convictions qui sont très claires.
34:39 Je pense que les Français savent
34:41 ce que Jordan Bardella pense,
34:43 ce que Marine Le Pen pense,
34:45 - Oui, ils ont besoin de régénération peut-être ?
34:47 - Mais on a besoin de tout le monde.
34:49 Nous, on a la chance,
34:51 on a deux niveaux.
34:53 - Mais est-ce que la régénération...
34:55 - Tout le monde nous en veut.
34:57 - Vous devriez faire de la politique.
34:59 - Je sais bien que c'est un sujet qui peut...
35:01 - Non mais la jeunesse n'est pas un argument en soi.
35:03 C'est d'ailleurs ce que disait François-Xavier Bellamy ce matin,
35:05 sur notre antenne.
35:07 - Pardonnez-moi si, en fait,
35:09 regardez ce qui se passe autour de vous,
35:11 dans les chaînes de radio, en politique,
35:13 en fait c'est un argument la jeunesse.
35:15 - Non, est-ce que les gens veulent voir des jeunes peut-être ?
35:17 - Oui, ils en ont surtout marre.
35:19 - Est-ce que ça dit que vous allez plus faire que Kaka qui est plus âgé ?
35:21 - Ils en ont surtout marre parfois de voir...
35:23 - Moi j'ai pas envie de prendre votre place Pascal,
35:25 vous vous faites très bien par exemple.
35:27 - Ils en ont marre parfois...
35:29 - Méfiez-vous Pascal, quand on te joue ça...
35:31 - Je vous sens un peu déstabilisé là Pascal.
35:33 - Ils ont parfois assez de voir les mêmes "têtes"
35:35 comme on dit.
35:37 - Mais ils les verront longtemps alors.
35:39 - Et je perçois, et ce qui est marrant d'ailleurs,
35:41 c'est pas forcément des vieilles têtes,
35:43 c'est toute une génération qui est en train de passer à l'as,
35:45 la génération de Bruno Le Maire,
35:47 Laurent Wauquiez, tous ces gens-là,
35:49 qui effectivement sont zappés,
35:51 ou pourront l'être,
35:53 prenons des précautions oratoires,
35:55 en fait les gens qui ont suivi Sarkozy,
35:57 juste après cette génération
35:59 qui a suivi Sarkozy, tu t'aperçois
36:01 qu'elle est en train de passer à travers.
36:03 - Alors c'est vrai, ça fait 10 ans qu'elle n'a pas gouverné.
36:05 - Exactement, qui est juste celle derrière.
36:07 - Mais il y a des gens dans notre génération qui me terrifient, Pascal,
36:09 qui sont bien pire que votre génération.
36:11 - Il ne faut pas confondre
36:13 la nouveauté des idées,
36:15 la nouveauté du programme, la nouveauté de la vision
36:17 avec la jeunesse.
36:19 Pour la jeunesse, on a donné, c'est Emmanuel Macron,
36:21 c'est un vieux système qui se met un masque de la jeunesse,
36:23 régénéré,
36:25 avec un visage plus lisse et moins vidé,
36:27 mais qui au final mène la même politique.
36:29 Or les gens veulent changer de politique.
36:31 C'est la jeunesse des idées, c'est "qu'est-ce qu'on n'a pas fait avant"
36:33 qu'il faut tenter, c'est ça qu'on représente au Rassemblement National.
36:35 Jordan le représente, Marine le représente.
36:37 Et c'est pas simplement une question d'âge.
36:39 Alors nous on a la chance, on a quelqu'un qui est jeune et qui est doué,
36:41 et qui incarne ces choses-là.
36:43 Donc effectivement, ça marche, et d'ailleurs dans le JDD,
36:45 Jordan Bardella est dans le top 50
36:47 des personnalités préférées des Français.
36:49 - Et c'est la seule personnalité politique qui est rentrée.
36:51 - Oui, mais c'est pas ça le seul.
36:53 On ne peut pas limiter Jordan à son âge.
36:55 - Mais je vous dis pas ça. - C'est les idées qu'il incarne,
36:57 la manière dont il les incarne, et le duo qu'il forme
36:59 avec Marine Le Pen. Avec qui ?
37:01 Gabriel Attal forme-t-il un duo ? Gabriel Attal,
37:03 c'est un bébé Macron. Il a été biberonné au macronisme.
37:05 - Oui, bon, Bardella c'est un bébé Le Pen.
37:07 Bon, alors, il est en 57.
37:09 Allez, je remercie Patrick Avignal.
37:11 Renaissance.
37:13 Bonne année. - Merci Pascal.
37:15 - Belle et heureuse année. - Bonne année.
37:17 Et devenez conseiller ministériel,
37:19 vous avez un avenir, Pascal. - Non, moi je...
37:21 - Et j'en vous aime encore. - Non, mais moi je veux
37:23 surtout pas être conseiller ministériel,
37:25 ni rien du tout, c'est à dire. - Président.
37:27 - Merci Patrick, arrêtez.
37:29 - Je vous fais rougir.
37:31 - Bon, merci M. Jacobelli.
37:33 - Merci Pascal. - Merci Louis de Raga.
37:35 Vous allez peut-être revenir entre 12h et 13h.
37:37 Et il est 11h58. Merci.
37:39 Comment vous voyez ? Je commence à dire merci, comme les hommes politiques.
37:41 Merci, merci Fabrice Lafitte.
37:43 - J'aime beaucoup ce que vous faites, bravo.
37:45 Il dit ça aussi les hommes politiques. - Oui, bien sûr.
37:47 Bon, à tout de suite. - 11h13,
37:49 vous écoutez Pascal Fauré, vous serez repas.