Avec Edouard Falguières, directeur Affiliation et du développement international du groupe Marie cohr, Mathieu Bayle, directeur des programmes de Endemol – Shine France
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NewsTranscription
00:00 6h30 Sud Radio Média, Valérie Exper, Gilles Anzmann.
00:04 Bonjour à tous et à toutes, heureuse de vous retrouver.
00:06 Nous sommes le mardi 9 janvier.
00:08 Bonjour Gilles.
00:09 C'est la 2437ème émission.
00:11 Bravo, bravo, bravo, bravo, l'homme des chiffres.
00:15 Et deux invités aujourd'hui, Edouard Falguerre, bonjour.
00:17 Vous êtes directeur affiliation et du développement international
00:22 de Maricor et de Guinaud.
00:25 Voilà, deux entreprises de beauté, de soins.
00:29 C'est le moment d'en profiter si vous voulez avoir des belles jambes.
00:31 Si vous voulez avoir un nouveau gal de vos jambes.
00:34 Alors vous allez me demander mais que fait ce monsieur dans l'émission Média ?
00:37 Eh bien on va en parler avec Mathieu Belle,
00:39 directeur des programmes d'Andemol France, puisque Edouard Falguerre,
00:42 on va vous retrouver mercredi soir sur M6 dans Patron incognito.
00:47 Tout à fait.
00:48 J'avoue que c'est assez marrant comme émission
00:51 parce qu'une de vos collaboratrices, c'est vous-même,
00:53 vous vous êtes déguisé.
00:55 On s'est prêté au jeu, à l'expérience.
00:57 Voilà, pour aller voir comment ça se passait dans les instituts Maricor,
01:01 les instituts Guinaud et puis vous dans l'usine de fabrication.
01:06 Et j'avoue que la transformation est assez étonnante.
01:10 Puis on répondra à nos auditeurs qui doivent penser que c'est truqué,
01:14 que évidemment tout le monde est complice.
01:16 On verra si c'est le cas ou non.
01:18 L'envers du décor.
01:20 Et puis on va parler des programmes d'Andemol avec vous Mathieu Belle.
01:23 On est ravis de vous avoir parce qu'Andemol,
01:25 c'est une grosse grosse machine.
01:27 Secret Story, vous allez tout nous dire.
01:28 Vous avez des secrets sur Secret Story.
01:30 Vous savez, tout est très secret autour de Secret Story.
01:33 Vous vous en doutez.
01:33 Absolument.
01:34 On sait déjà que c'est Christophe Beaugrand.
01:35 On est content pour lui qui animera la prochaine saison.
01:40 Mais on passe tout de suite aux zappings.
01:41 Valérie, vous allez en parler avec vos débatteurs après l'émission Médias.
01:49 Hier, le sondeur Brice Linturier avait du mal dans cet avou à comprendre
01:53 la logique d'enlever un bon ministre de l'éducation
01:57 pour en faire un premier ministre.
01:58 On se l'est tous dit.
02:00 C'est quand même une difficulté passagère,
02:02 mais une difficulté pour Emmanuel Macron.
02:04 Il a, si encore une fois, Gabriel Attal est confirmé,
02:07 devient premier ministre.
02:08 Il aura déjoué effectivement tous les scénarios.
02:12 Et c'est bien du Macron ça, de vouloir surprendre.
02:15 Il l'avait fait en 2017.
02:16 Il l'a fait aussi avec Edouard Philippe, avec Castex,
02:19 qui était inconnu du grand public.
02:20 Donc, on comprend la logique de Attal.
02:23 Mais malgré tout, après avoir dit pendant ses voeux
02:25 à quel point l'enjeu de l'éducation était un enjeu important,
02:28 après avoir trouvé un ministre de l'éducation
02:30 qui, en quelques mois, a marqué des points,
02:33 l'enlever pour le mettre à Matignon,
02:35 ce n'est quand même pas tout à fait évident
02:37 par rapport à la fonction et à l'importance
02:39 déclarée de ce ministère.
02:41 Vous êtes soutenu par le ministre de l'Industrie,
02:43 les entreprises françaises comme la vôtre ?
02:46 On peut être soutenu dans le cadre notamment
02:49 d'importation ou d'opération
02:52 pour promouvoir les marques à l'étranger,
02:54 sur l'industrie, on n'a pas d'aide particulière.
02:57 Est-ce que le gouvernement, en règle générale,
02:58 aide les entreprises françaises ou pas ?
03:00 À votre position ?
03:01 Dans la position qui est la nôtre,
03:03 en termes de...
03:04 Parce qu'on est une PME, on est 400 collaborateurs,
03:06 vous voyez, on fait 80 millions d'euros de chiffre d'affaires,
03:09 on n'est pas la tranche la plus aidée, je pense.
03:11 Voilà, c'est une question que je me posais.
03:14 "Bonjour" a été lancé hier sur TF1, Valérie,
03:16 un vrai carton, on en parlera
03:18 dans le supplément média, on va vous parler des audiences.
03:21 Ça a vraiment été...
03:22 Ça a très bien marché.
03:22 Ça a très très bien marché,
03:24 avec des pics étonnants à cette heure-là.
03:27 Le but est de battre Télématin,
03:29 alors ils n'ont pas réussi.
03:30 Mais hier, Thomas Sioto et Marie Porto-Lano
03:32 ont refusé de dire bonjour,
03:34 mais c'était un clin d'œil.
03:35 Bonsoir à tous !
03:38 Bonsoir Thomas, bonsoir à tous.
03:40 Première...
03:41 Bienvenue, exactement,
03:42 première de l'année 2024,
03:43 on est ravis de vous retrouver, déjà bonne année.
03:46 Vous l'avez déjà entendu,
03:48 mais moi, c'est la première fois que je vous le dis.
03:49 Donc bonne année 2024.
03:50 On en est presque à bonne fin d'année, mais bon...
03:52 Bon, ça va, on n'est que le 8,
03:53 on est le lundi 8 janvier
03:54 et on est ravis de vous retrouver
03:56 pour trois heures de direct,
03:57 de bonne humeur, d'infos, d'actu
03:58 et tutti quanti.
04:00 Ça vous fait rire ?
04:02 Je trouve le clin d'œil très drôle,
04:03 très, très malin.
04:05 On a connu les chasseurs de primes, Valérie.
04:07 Alors hier, France 2,
04:08 dans le 20h de France 2,
04:09 le portrait incroyable d'un hacker chasseur de primes.
04:13 Vous savez ce qu'il fait ?
04:14 Il passe ses nuits à chasser
04:16 et à trouver des failles
04:17 dans des systèmes de sécurité d'entreprise.
04:19 Ensuite, il les appelle en disant
04:20 "on peut vous hacker"
04:22 et il demande d'être payé pour les aider.
04:27 Mais c'est un Robin des bois, vous allez voir.
04:29 Il est de ceux qui parcourent le net
04:31 sous les radars
04:33 et en maîtrise tous les codes.
04:36 Pseudonyme NinjaSec.
04:38 Hacker capable de pénétrer
04:41 les systèmes informatiques mal protégés.
04:44 Le principe, c'est de pirater les sites
04:46 avant les gens qui sont mal intentionnés.
04:48 Par exemple, je me crée deux comptes utilisateurs
04:50 et je montre qu'avec le premier compte,
04:52 j'arrive à voler les données du second compte.
04:54 Une fois le bug identifié,
04:55 le hacker le signale à l'entreprise
04:58 pour obtenir une récompense.
05:00 Ça peut aller, le minimum que j'ai reçu,
05:01 ça doit être 50 euros.
05:04 Et le maximum, c'est 31 000.
05:06 Ça représente beaucoup de travail ?
05:07 Ça représente beaucoup de travail,
05:08 ça représente des mois de travail.
05:09 Et la récompense dépend de la criticité
05:11 du bug qui a été trouvé.
05:12 Si le bug est grave ou non ?
05:13 Voilà.
05:14 Vous êtes un peu chasseur de primes.
05:15 Exactement.
05:16 Incroyable le sujet.
05:18 Ça vous est déjà arrivé ?
05:19 Honnêtement, non.
05:20 Vous êtes bien protégé ?
05:21 On subit comme tout le monde des fois
05:23 des intrusions ou des attaques
05:25 mais qui n'ont jamais beaucoup plus loin.
05:27 C'est incroyable comme sujet
05:29 parmi les nouveaux métiers.
05:31 Elle avait signé la pétition du Figaro
05:33 parmi des grands noms du cinéma.
05:34 Vous me voyez venir au planant.
05:37 Fina Turner est revenue dans Touche pas à mon poste
05:39 sur son engagement pour Gérard Depardieu.
05:41 Je sais que vous aimez Fina Turner.
05:43 Et vous allez voir,
05:45 elle a reproché avec un langage fleuri
05:47 ceux qui se sont rétractés.
05:49 Vous, Fina, vous n'avez pas fait
05:50 de rétropédalage en revanche.
05:52 Je ne change jamais mon fusil d'épaule.
05:54 Au jour d'aujourd'hui,
05:55 les gens n'ont plus de dignité,
05:56 ils n'ont plus de couilles.
05:57 Vous voyez ce que je veux dire ?
05:59 Parce que tous les gens pensent à leur biftec.
06:01 Moi, je défends, c'est un citoyen.
06:04 Laissons faire la justice.
06:06 Pourquoi un tel lynchage ?
06:09 C'est un coupage de tête.
06:11 On le crucifie avant
06:13 que la justice ait fait son devoir.
06:16 Vous voyez ce que je veux dire ?
06:16 Je n'aime pas la justice parce que moi-même...
06:18 - Vous avez regardé le procès d'enquête ? - J'ai été victime...
06:19 Laissez-moi terminer la sentence.
06:20 Moi-même, j'ai été victime d'injustice.
06:22 What the fuck ?
06:23 Happy New Year !
06:25 Joyeuses fêtes !
06:26 Oui ?
06:27 Oui, je savais que ça vous ferait râler.
06:31 Non, il y a nos auditeurs qui nous signalent
06:32 une séquence hallucinante avec...
06:33 - Où elle est tombée ? - Non, non, pas du tout.
06:35 Avec l'ancien garde du corps d'Alain Delon aussi.
06:37 Ah oui, il y avait ça aussi.
06:38 Mais le problème, c'est que j'ai trouvé qu'il était télécommandé
06:41 par Anushka et ça se sentait énormément.
06:44 Et c'était un peu litigieux, je trouve, de passer l'extrait.
06:48 A été publié hier par le SNEP.
06:50 Vous savez, c'est le syndicat des éditeurs phonographiques.
06:53 Le classement du top 10 des ventes album en 2023.
06:57 Alors moi, je vous ai mis le top 5 des plus grosses ventes racontées par BFM.
07:01 Voilà les titres qui sont le plus vendus en album en France en 2023.
07:07 Weyrenois, Hamza, Florent Pagny.
07:09 Voici le top 10 des meilleurs ventes d'album de 2023.
07:11 On note encore cette année l'hégémonie du rap avec 8 albums dans ce top 10.
07:36 Alors, c'est quoi votre préféré ?
07:38 SDM, Y a du sang, Mello avec Tia Kola, Hamza avec Sincèrement ou Weyrenois avec K.R.U.
07:44 Je ne connais pas.
07:45 C'est incroyable le décalage entre ce qu'on voit, par exemple,
07:49 dans les émissions de variété ou en télé et le rap qui est là.
07:54 Aujourd'hui, même quand on voit la programmation de Bercy ou du Zénith
07:58 avec des artistes qu'une autre génération ne connaît pas forcément.
08:01 Pourquoi pas des émissions de rap ? Vous les connaissez déjà ?
08:04 Oui, je les connais parce que j'ai des ados qui écoutent cette musique là.
08:07 Donc après, en fait, vous savez, c'est très compliqué de faire ce...
08:11 j'ai envie de dire de le linéaire.
08:14 Malheureusement, n'a pas tout à fait le même public qu'un public plus niche
08:18 et plus spécialisé.
08:19 On voit le succès sur des plateformes de type Nouvelle École.
08:21 Il y a une vraie demande sur ça, parce que c'est vraiment ce que les jeunes écoutent.
08:26 Mais le linéaire, on a une audience globale qui est plus âgée que cette jeunesse là.
08:30 Donc de toutes façons, c'est pas aujourd'hui.
08:32 On peut pas transférer le succès digital en succès linéaire.
08:35 C'est numérique, streaming ou physique, demande Stéphane.
08:39 C'est des ventes d'albums.
08:41 Vente d'albums. C'est physique.
08:43 Bon, c'est physique.
08:44 Donc, effectivement, je suis bien content de ne plus avoir la télé.
08:48 Ben non, mais ça passe pas à la télé, justement.
08:50 C'est fini, Zapping ?
08:52 Ben oui, je sais.
08:53 C'est la musique, c'était court.
08:54 On se retrouve dans un instant.
08:56 Ah non, non, ça va, ça marche.
08:58 On va se retrouver dans un instant avec Edouard Felguière,
09:01 que vous allez retrouver mercredi soir dans Patron incognito
09:04 et Mathieu Bell, directeur des programmes d'Andemol France.
09:07 A tout de suite.
09:08 Le 10h30, Sud Radio Média.
09:12 Valérie Expert, Gilles Gansman.
09:15 Sud Radio Média, les invités du jour.
09:19 Deux invités aujourd'hui, Mathieu Bell, directeur des programmes d'Andemol France.
09:23 Vous produisez, entre autres, Patron incognito.
09:27 Absolument.
09:28 Et nous avons un patron qui n'est pas incognito ce matin, Edouard Felguière,
09:31 directeur affiliation et vous êtes également directeur du développement
09:35 international pour Guino Maricor.
09:37 C'est un énorme groupe d'instituts de beauté, de produits de beauté bien connus.
09:42 Ça existe depuis combien de temps ?
09:45 Depuis une soixantaine d'années.
09:46 Une soixantaine d'années.
09:48 Et vous avez accepté de vous prêter au jeu du patron incognito.
09:52 Racontez-nous comment ça s'est passé, comment vous avez été approché.
09:55 Moi, j'aime bien les coulisses.
09:57 Les coulisses, j'avais été approché par la production
10:01 il y a déjà une année et demie et puis on n'était pas prêt.
10:06 Je me demandais comment, en qualité, on va dire d'homme, j'allais pouvoir
10:09 créer de la sensation, m'infiltrer dans des instituts de beauté.
10:15 C'est pour ça qu'on a trouvé innovant cette année,
10:18 dans le cadre de cette expérience, d'avoir deux immersions.
10:21 Finalement, ma collègue Sophie Rollet,
10:25 qui a été directrice commerciale, est allée dans un institut sur Lyon.
10:29 Et moi, je suis allé à nos laboratoires de production
10:31 et sur nos chaînes de conditionnement.
10:32 Voilà, vous avez subi une transformation assez incroyable
10:36 parce que vous êtes plutôt classique, costume, cravate.
10:38 Tout à fait.
10:39 Vous avez découvert les cheveux poivre et sel.
10:40 Et là, vous vous retrouvez en Patrick à gourmet, avec les cheveux en pétard.
10:46 Patrick Moreau, intérimaire qui cherchait à relancer sa carrière professionnelle.
10:52 Et c'est tout l'attrait de l'émission, de pouvoir être au compas, finalement.
10:57 Parce que vous pensez que si vous allez en tant que patron
11:01 avec vos cheveux poivre et sel,
11:03 on va vous cacher la vérité de ce qui se passe dans vos usines ?
11:05 Non, évidemment que non, on ne va pas me le cacher,
11:08 mais j'aurai moins d'accès direct à l'ensemble de ses collaborateurs.
11:12 C'est à dire que moi, je vais de toute façon tous les mois à Damaril-Elis
11:15 pour des réunions avec des directeurs de production, de recherche, de développement.
11:20 On travaille sur des sujets, mais je n'ai pas forcément,
11:23 sauf avec des événements particuliers,
11:25 le contact direct avec l'ensemble des collaborateurs.
11:27 Tandis que là, c'est l'avantage du programme.
11:29 Et on le voit bien avec Sophie, votre collaboratrice dans l'Institut,
11:33 où elle se fait passer pour une jeune femme en reconversion.
11:36 Évidemment que le comportement ne serait pas aussi naturel
11:39 si elle était là en tant que directrice.
11:42 On voit vraiment qu'elle souffre quand elle voit certaines choses.
11:46 On ne va pas tout dévoiler.
11:47 C'est l'intérêt de cette expérience pour nous.
11:52 Mais ça peut être casse-gueule, ça peut être risqué.
11:56 Il y a un auditeur, Stéphane, qui dit qu'il faut bien choisir l'entreprise
11:59 avec qui vous faites l'émission.
12:00 Car une mauvaise entreprise, ça risque de faire des dégâts pour l'image.
12:03 Est-ce qu'il y a eu des séquences coupées ?
12:04 C'est peut-être vous qui allez pouvoir répondre, Mathieu Bell.
12:08 Non, il n'y a jamais de séquences coupées.
12:10 Il y a du montage.
12:13 Oui, bien sûr qu'il y a du montage.
12:15 D'abord, on choisit des entreprises dans lesquelles les choses fonctionnent assez bien.
12:19 On ne va pas chercher des entreprises qui sont vraiment dans une très grosse difficulté.
12:23 Ce n'est pas cauchemar en entreprise ?
12:24 Non, absolument. Rien à voir.
12:26 L'histoire de ce programme est assez intéressante.
12:29 Elle a tendance à réunir deux pôles qui, en général, ne sont pas en contact.
12:35 C'est le pôle du patron et des responsables, et le pôle des employés.
12:40 C'est une histoire que tout le monde comprend et adore.
12:42 Parce que finalement, tout le monde aime ou en tout cas fantasme
12:45 une forme de reconnaissance sur le petit métier qu'il fait dans n'importe quelle entreprise.
12:49 Et le programme permet ça.
12:50 Il permet tout d'un coup de connecter deux mondes
12:53 qui ne sont pas malheureusement toujours suffisamment connectés au sein des entreprises.
12:58 Comment sont choisis les employés auxquels le patron va être en contact ?
13:03 En fait, nous, on identifie nos producteurs.
13:05 Il y a un casting qui est fait dans l'entreprise ?
13:08 Bien sûr, il y a un casting qui est fait dans l'entreprise.
13:10 En fait, on identifie d'abord les corps de métier différents.
13:13 Il y a plusieurs immersions au sein du programme.
13:15 On ne va pas raconter trois fois la même histoire.
13:16 On a besoin, je dirais, que le patron soit mis à l'épreuve dans des situations différentes.
13:21 Donc, on identifie ensemble les différentes immersions possibles.
13:24 Et puis après, à l'intérieur des différents entrepôts,
13:27 on va "caster", on va rencontrer les employés
13:30 pour imaginer quelle serait la personne la plus apte.
13:34 Imaginez aussi le scénario qui va faire que le patron va être incognito et que les...
13:40 Oui, il y a toujours un alibi.
13:41 ... les collaborateurs vont plonger dans l'alibi.
13:44 Plonger et ne pas du tout se douter de ce qui est en train de se passer.
13:49 Quand je disais ces casse-gueules, ils peuvent mal le prendre, non ?
13:52 Comment ça se passe une fois qu'ils découvrent ?
13:54 Enfin, on le voit dans l'émission.
13:55 Là, pour nous, dans notre cas, personne ne l'a mal pris.
13:59 Au contraire, que ce soit la responsable de l'Institut de Lyon,
14:05 sa première réaction était d'avoir des larmes,
14:08 d'avoir appelé sa maman pour lui dire "je vais passer à la télé".
14:12 Nos collaboratrices au laboratoire étaient évidemment ravies d'avoir été choisis
14:18 parce que c'est effectivement "je fais bien mon travail".
14:20 Oui, mais est-ce que ce n'est pas injuste ?
14:21 Parce qu'à la fin, c'est dans le programme,
14:23 il y a toujours une mise en valeur de la personne
14:28 qui a pu réclamer des choses qui ne se passaient bien dans l'entreprise,
14:31 mais finalement, il n'y a qu'elle qui est récompensée,
14:33 alors que peut-être il y a d'autres employés qui sont dans la même détresse,
14:37 qui ont des mêmes histoires de famille avec leur enfant, leurs parents,
14:40 et qui eux, comme ils n'ont pas été au contact avec vous dans ce programme,
14:44 n'ont pas vu leur rémunération augmenter ou autre.
14:47 Est-ce qu'il n'y a pas une forme d'injustice avec ce programme ?
14:49 Non, et puis surtout, ce que les gens réclament, ce n'est pas fort.
14:51 Il y a cette partie rémunération, mais qui est très peu abordée finalement,
14:55 c'est surtout la reconnaissance ou même la qualité globale du travail.
14:59 C'est-à-dire qu'ils se sentent effectivement,
15:01 quand on parle de la découverte un petit peu,
15:05 ils réclament quelque chose, mais pour l'intérêt de tous.
15:07 Si on va effectivement sur la chaîne de conditionnement,
15:09 Angélique, elle dit "ouais, vous m'avez choisi, mais du coup,
15:11 moi je voudrais qu'on ait des tablettes pour tout le monde pour faciliter le travail".
15:16 Oui, tout à fait, ça a été mis en place parce que,
15:18 si vous voulez, c'est ce type de dysfonctionnement
15:21 qui sont peut-être connus de la plupart des personnes,
15:24 mais qui ne me sont pas revenus, et donc si je peux accélérer
15:27 la mise en place de choses qui peuvent être très basiques,
15:31 mais qui vont changer finalement.
15:32 Donc d'autres employés ont bénéficié de ce qu'elle avait demandé.
15:35 Voilà, elle a demandé des tablettes parce que c'était compliqué de savoir,
15:38 parce que dans le cadre du contrôle qualité,
15:40 il faut être un peu équipé, un deuxième téléphone,
15:43 parce qu'il n'y en a qu'un dans la salle de production
15:44 et qu'on est obligé de rechercher aussi l'appareil où il est.
15:48 Des petites basiques comme ça, sur lesquelles on ne se rend pas compte,
15:52 et c'est la richesse de cette expérience de pouvoir me permettre d'avoir...
15:56 Voilà.
15:57 C'est souvent, je me permets juste, c'est souvent une démarche
16:00 que les patrons aiment bien, c'est que parfois,
16:04 vu les responsabilités, ils sont un peu déconnectés,
16:06 je dirais, du détail du travail des employés.
16:09 Et l'exemple d'Edouard est flagrant, c'est que tout d'un coup,
16:12 des petites choses, des fois, peuvent être aménagées assez simplement.
16:15 Et en fait, ça change réellement, ça amenuise la pénibilité,
16:18 des fois, du travail que font les gens.
16:21 Et puis en institut, elle découvre aussi les points d'achoppement.
16:26 C'est-à-dire que vous avez choisi un institut qui ne fonctionne pas très bien
16:31 et vous ne comprenez pas pourquoi.
16:32 Et donc, le fait d'aller comme ça, vous auriez pu envoyer...
16:35 Moi, je veux bien faire client mystère, si vous voulez.
16:37 Non, on a des clients mystères qui nous font des beaux rapports.
16:41 On a des clients mystères, on a nous-mêmes nos formatrices,
16:44 nos animatrices, parce qu'on en a une vingtaine en France qui visite...
16:46 Mais ce n'est pas la même chose.
16:47 Mais ce n'est pas la même chose, vous voyez.
16:49 L'œil, effectivement, tout de suite, un peu expert de Sophie Rollet,
16:53 notre directrice commerciale, ou de moi-même quand on y va,
16:55 voilà, on va détecter les choses.
16:57 Vous avez un œil différent.
16:58 Après, Sophie, en étant au contact finalement de Manon,
17:02 l'esthéticienne responsable, voilà, elle a vu un peu son tempérament,
17:05 son organisation.
17:06 Alors, Manon, elle a voulu être toute gentille.
17:07 Elle a offert des échantillons au lieu de faire une vente.
17:11 Mais ça part d'un bon sentiment.
17:12 Vous, vous avez envie d'arnaquer la clientèle.
17:14 Pas arnaquer, non.
17:16 Mais disons que là, la cliente, elle était très positive sur...
17:20 Oui, elle a dit "je voudrais le soin des yeux".
17:21 "Je voudrais le produit".
17:23 Et puis là, c'est pas vraiment...
17:26 C'est un peu un refus d'obstacle, comme on l'a dit dans l'émission.
17:28 Mais voilà, c'est une occasion manquée.
17:30 Alors, ça peut arriver. Elle est jeune.
17:32 Mais il faut mettre les choses en place.
17:34 Et c'est vrai que c'est la difficulté de notre métier.
17:35 On a beaucoup de collaborateurs.
17:36 Les entreprises ont des vocations commerciales.
17:38 C'est compliqué de trouver des entreprises qui acceptent de participer à "Patron incognito".
17:43 Oui, c'est assez compliqué.
17:44 C'est assez compliqué parce que c'est une exposition
17:47 un peu à double tranchant pour les entreprises.
17:49 Elles sont souvent inquiètes et c'est normal en se disant "oula, mais...
17:52 voilà, qu'est-ce qu'on va filmer ?"
17:53 Elles ont un certain droit de regard sur le montage ?
17:55 Elles ont un droit de regard.
17:56 C'est assez exceptionnel en télévision, parce que ça n'arrive pas.
17:59 Mais on fait toujours un visionnage avec le patron
18:01 une fois que le programme est validé par la chaîne et monté.
18:04 Ne serait-ce que parce que des fois...
18:05 Donc il n'y aura jamais des choses trash ?
18:07 Il y aura... Non, mais par contre...
18:09 Enfin, des choses trash, d'abord, nous on n'en filme pas.
18:11 On ne choisit pas les entreprises pour chercher des choses trash.
18:13 Par contre, on assume, et le patron ça fait partie du deal qu'on a avec lui au départ.
18:18 On lui dit "on est aussi là pour montrer les dysfonctionnements de l'entreprise".
18:20 On n'est pas là pour faire un public reportage sur...
18:23 Non, on est là pour aller au contact des gens.
18:25 On raconte une histoire humaine.
18:26 Mais je veux dire, forcément, ça grippe de temps en temps
18:28 parce que les process ne sont pas toujours hyper bien appliqués, etc.
18:32 C'est une émission qui existe à l'étranger, c'est un format américain.
18:35 Et une auditrice américaine me dit "aux Etats-Unis c'est le gros lot si on passe dans l'émission".
18:40 Genre, on a les frais de scolarité universitaires payés, des croisières...
18:44 Ah bon ?
18:44 C'est vrai ?
18:45 Alors, en France, aux Etats-Unis, peut-être, voire sans doute, en vrai je ne sais pas.
18:50 En France, ce n'est évidemment pas le cas.
18:51 Non, non, en France ce n'est pas le cas.
18:52 Mais c'est un programme américain qui fonctionne bien là-bas ?
18:56 Oui, oui, qui fonctionne bien.
18:57 Après, le divertissement aux Etats-Unis, il est XXL.
19:01 Donc, on a affaire à des choses, des fois, on se demande un tout petit peu si c'est réel
19:06 ou si c'est complètement scénographié.
19:08 C'est un peu le problème qu'on peut avoir avec la formule.
19:09 Est-ce que vous avez proposé à Nicolas Taverneau de tracogner-toi à M6 ?
19:13 Non, je ne l'ai pas fait.
19:14 On pourrait le faire, je ne suis pas sûr qu'il accepte.
19:16 Non, pas sûr.
19:18 Quoiqu'il n'y ait rien à cacher, donc il pourrait tout...
19:19 Ça serait rigolo.
19:21 Ça serait très rigolo, après je pense qu'il serait reconnu.
19:23 Oui, il a quand même un physique...
19:25 Exactement.
19:26 Parce que, M. Salazide, vous, c'était assez...
19:28 Vous avez testé auprès de votre patron, dans "Fact-Guerre",
19:32 auprès du grand patron.
19:34 Votre femme, elle n'était pas très sûre que vous arriveriez à être un...
19:39 Un conito, tout à fait.
19:40 J'avais profité de l'été pour un peu changer mon apparence avec une barbe.
19:44 En général, c'est ce qu'on demande au patron.
19:46 On anticipe un petit peu le tournage en disant "Laissez-vous pousser la barbe"
19:50 pour avoir quelque chose d'assez naturel.
19:51 Le but, ce n'est pas d'aller juste accrocher deux, trois postiches sur...
19:55 Deux commentaires.
19:56 Comment un patron se remet en question après avoir vécu cette expérience ?
20:01 Qu'est-ce que ça a changé chez vous ?
20:02 Ça n'a pas changé parce que, naturellement, je vais déjà au laboratoire,
20:07 je visite toutes les semaines mes partenaires dans les instituts de beauté sur toute la France.
20:12 Mais ça a changé sur l'attachement, si vous voulez.
20:15 Je me suis vraiment rendu compte de l'attachement de l'ensemble de ces collaborateurs
20:18 à la marque et à la société.
20:19 Et si vous voulez, c'est un peu galvanisant pour moi
20:23 de continuer d'avoir beaucoup d'énergie pour me battre
20:27 en qualité de premier représentant de l'entreprise
20:29 pour aller à la conquête de nouveaux marchés,
20:31 de continuer de développer les affaires,
20:33 pour ces collaborateurs qui ont des jobs difficiles à la production, au conditionnement.
20:38 Est-ce que vous imaginez à la fois le drame que certains vivent dans leur vie
20:45 et ils vont travailler pour travailler, mais que derrière, sans vraiment...
20:50 Il faut garder quand même le suspense du programme et de l'émission.
20:53 Il y a quand même une dame qui va vous raconter que sa fille a voulu se suicider
20:58 et a sauté du balcon et elle continue à venir travailler dans votre entreprise.
21:04 Ça, c'est effectivement un drame personnel important.
21:07 C'est une séquence très forte, je pense, du programme.
21:11 Et c'est vrai que ça, c'est plutôt des événements qui restent un peu cloîtrés
21:15 dans les services serrages de l'entreprise parce que les gens n'en parlent pas.
21:18 Et là, spontanément, vous voyez, elle se livre, un intérimaire...
21:22 - Et puis ça se voit sur votre visage que vous tombez des lieux.
21:27 - Et déjà, elle me parle d'autres difficultés avant et ça, c'est la couche complémentaire.
21:33 - Est-ce que vous avez prévu un visionnage d'entreprise pour demain soir ?
21:39 Comment ça va se passer ?
21:40 - On a proposé de pouvoir, effectivement, certains collaborateurs...
21:44 - Il y a combien de collaborateurs dans le groupe Guinaud-Marie-Claude ?
21:46 - On est 400, mais on est sur deux sites.
21:48 Le site de production à Damar-et-Lelys à côté de Melun
21:51 et puis notre siège social à Neuilly.
21:53 - Et donc, il y a une projection ou pas ?
21:55 Non, les gens vous regardent.
21:56 Vous avez fait un communiqué ?
21:57 Comment ça s'est passé, la communication dans votre entreprise ?
21:59 - On en a parlé, évidemment, à notre réseau de franchise dès qu'on a pu
22:07 parce qu'il y a des notions de confidentialité aussi.
22:09 Et puis, évidemment, en interne, ça s'est un peu plus répandu
22:13 parce qu'il y avait la découverte, il y avait par ailleurs M. Mondin aussi,
22:18 le président qui a souhaité participer à la découverte.
22:23 Voilà, donc c'est pour ça que ça s'est suivi.
22:25 - Et il n'y a jamais une opposition des syndicats ?
22:27 - Non, nous on a des syndicats qui sont très coopératifs dans l'entreprise.
22:31 On est, je vous le dis, ce statut vraiment de PME, de TI,
22:35 entreprise intermédiaire et familiale.
22:39 On doit garder cet esprit.
22:40 - Et Mathieu, dans d'autres entreprises, vous passez parfois par les syndicats,
22:44 vous leur demandez leur autorisation ou pas, ou il y a des oppositions des syndicats ?
22:48 - Non, nous on ne passe pas en direct avec les syndicats,
22:50 on passe avec la direction de l'entreprise.
22:52 Mais si, on parle beaucoup avec les services de communication et de marketing,
22:56 et si on doit expliquer les choses aux syndicats,
22:58 on le fera absolument volontiers.
23:00 Nous, on est très transparent dans notre démarche.
23:02 Donc non, et puis si l'entreprise ne veut pas le faire, l'entreprise ne veut pas le faire.
23:06 Après tout, elle est libre.
23:09 - On se retrouve dans un tout petit instant sur Sud Radio,
23:11 on va parler également des nouveaux programmes d'Andemol avec vous, à tout de suite.
23:15 (Générique)
23:25 - Le Supplément Média, on va vous donner quelques chiffres d'audience dans un instant,
23:29 mais nos invités aujourd'hui, Edouard Falguer,
23:31 qui est le directeur du développement international du groupe Guino Marécor,
23:36 qui est là pour nous parler de Patron incognito,
23:38 que vous pourrez découvrir demain soir sur M6 à 21h10,
23:41 et Mathieu Bell, directeur des programmes d'Andemol France.
23:44 C'est vous qui suivez ce programme.
23:49 Question d'un auditeur qui demande,
23:51 est-ce que vous pensez que ça va donner envie de postuler dans votre entreprise,
23:54 chez Guino Marécor ?
23:55 - J'espère.
23:56 - Ça vous fait de la pub en plus, non ?
23:58 - Oui, dans un sens.
23:59 Nous, on n'avait pas peur de démontrer, on va dire, l'envers du décor.
24:04 Et après, j'espère que ça donnera des vocations,
24:06 surtout à ces jeunes filles esthéticiennes,
24:09 ou qui cherchent effectivement des débouchés dans l'esthétique.
24:12 - L'entreprise ne paye rien à Andemol et à la production ?
24:15 - Non, elle ne paye rien, il n'y a aucun échange d'argent, tout à fait.
24:18 - On va écouter la bande-annonce.
24:19 - Sur M6.
24:20 - Notre entreprise a une position de leader sur le marché de la beauté professionnelle.
24:23 - Cette semaine, ce n'est pas un, mais deux patrons
24:26 qui vont se mettre dans la peau de leurs employés.
24:28 - C'est vrai que ça change.
24:29 - En route pour aller sur le terrain.
24:31 - De la fabrication.
24:32 - Tu fais ça d'honneur.
24:33 - Je suis au secours, on arrive.
24:34 - À la distribution.
24:36 - C'était la catastrophe.
24:37 - Ils vont découvrir les coulisses de leur entreprise.
24:39 - Là, c'est lunaire.
24:41 - Patron incognito, mercredi à 21h10 sur M6.
24:46 - Voilà, on le rappelle, on le disait à la coupure pub,
24:50 ce n'est pas cauchemar dans l'entreprise,
24:53 c'est un programme de divertissement, c'est assez ludique, c'est assez marrant.
24:57 - Si, c'est un peu cauchemar quand le patron essaye de visser les bouchons
25:02 sur le chemin.
25:03 - Un cauchemar pour moi.
25:04 - Il y a des bons moments aussi parce qu'on apprend à mieux connaître
25:08 ses collaborateurs et finalement il y a des moments...
25:11 - C'est incroyable de visser en temps réel les bouchons.
25:14 - Il y en a 30 par minute, il y a une dextérité particulière
25:18 et c'est vrai qu'on ne se rend pas compte parce que moi,
25:21 ces opératrices de chaîne me disent "Ah, moi je suis tellement content
25:24 quand je vois les produits sur les linéaires, etc."
25:26 Je me dis que c'est moi qui les fais, mais c'est vrai qu'avant,
25:28 il y a des tâches manuelles et il y a des tâches de machine.
25:31 - C'est une entreprise française, une entreprise familiale.
25:34 - Tous nos produits sont produits d'Amarie Lely.
25:37 - Tous nos produits sont français et fabriqués et produits en France.
25:40 Aujourd'hui c'est important de le dire.
25:43 Gilles, on va vous poser des questions quand même sur Rendez-moi
25:46 puisque vous êtes là.
25:47 - Bah, je vous en prie.
25:48 - Secret Story, c'est quand ?
25:50 - Vous savez, sur Secret Story, tout est très secret.
25:52 Je vous le disais forcément.
25:53 Non, bien sûr, on est en train de travailler sur le retour
25:56 de cette marque emblématique.
25:58 On a affaire à quelque chose d'extrêmement populaire,
26:01 assez intacte, alors que ça fait un moment que ce programme
26:03 n'a pas été à l'antenne.
26:04 - Ça fait combien de temps ?
26:06 - Ça fait à peu près 2015.
26:08 - 2015, ah ouais, ouais.
26:10 C'est une marque très forte, parce qu'on a l'impression
26:12 qu'il n'y a pas si longtemps que ça.
26:14 - Et on s'en rend compte parce que dès qu'on anime un tout petit peu
26:17 les réseaux sur 2-3 signes, mais vraiment des fois pas grand-chose,
26:20 ça s'enflamme immédiatement.
26:22 C'est vraiment une matière que les gens attendent,
26:24 une matière quasi nostalgique pour les gens.
26:26 C'est vraiment un marqueur fort.
26:28 Et j'en veux pour preuve les appels à casting qu'on a lancés
26:31 il n'y a pas si longtemps, il y a peut-être un peu plus d'un mois,
26:34 et on a déjà plus de candidatures que sur la Star Academy.
26:37 - Incroyable !
26:38 - Ça montre à quel point il y a, je dirais, toute une génération,
26:41 mais même jeunes qui n'ont pas forcément connu le programme,
26:45 qui ont envie de participer à cette aventure.
26:47 - Il faut avoir quoi pour être choisi ?
26:49 - Ça, c'est les secrets du casting.
26:51 - Ah, la réponse de balle !
26:53 - Même moi, je n'ai pas accès au casting,
26:56 parce qu'en fait, on est sur des protocoles de confidentialité
26:59 extrêmement élevés sur ce programme,
27:01 parce que forcément, ça crée beaucoup d'attentes.
27:04 Donc pour le moment, moi je n'ai vu personne,
27:07 mais je sais qu'on a des profils,
27:09 on veut des profils larges, en fait,
27:11 on veut des profils en âge, en compétences, en secrets.
27:16 - C'est quoi le plus important, c'est le secret ou c'est un ensemble ?
27:20 - En vrai, c'est un ensemble, c'est les deux.
27:22 On veut des profils assez complémentaires sur le sujet,
27:26 c'est ce que dans la déclaration d'Ara Aprikian,
27:30 il y a quelques jours, en dehors de parler de Christophe Beaugrand,
27:33 on travaille vraiment avec TF1 pour avoir un show large, familial.
27:38 - Oui, feel good, c'est ce qu'il a dit dans la télé.
27:41 - On a envie d'un grand jeu.
27:43 - C'était dans la tribune du dimanche.
27:45 - Et pas trash, comme l'est aujourd'hui la télé-réalité.
27:47 - Exactement, on est de moins en moins comme ça,
27:49 je crois que ce n'est plus tellement l'attente.
27:51 - On a plusieurs générations de programmes de télé-réalité,
27:53 je pense qu'on a dépassé cette génération-là,
27:56 un peu trash, un peu clash.
27:58 - Il y en a encore beaucoup.
28:00 - En tout cas, nous, on veut quelque chose de plus large,
28:03 qui s'adresse à tout le monde.
28:05 - Il y aura un Prime ou pas ?
28:07 - C'est en discussion pour le moment.
28:09 - Ça c'est compliqué, parce qu'on dit qu'il y aura un super vendredi,
28:13 mais pas forcément du Prime.
28:15 - Il y aura de toutes les façons un grand kick-off obligatoire
28:18 pour relancer la marque, pour les nouveaux signaux.
28:21 - Le carton d'Andemol, en ce moment, c'est la meilleure boulangerie de France,
28:24 saison 11.
28:26 - Ça a démarré hier, 18h30.
28:30 - C'est vraiment une marque patrimoniale pour nous et pour la chaîne.
28:36 - Il n'y a plus Norbert.
28:38 - Il n'y a plus Norbert, mais il y a Noémie, il y a Bruno,
28:40 et cette année, il y a Michel Saran qui a rejoint nos jurés.
28:45 La boulangerie, c'est vraiment un programme qui a évolué.
28:47 D'abord, 11 saisons, c'est assez ahurissant.
28:51 On est le seul pays au monde où on a un programme sur des boulangers.
28:54 Et en vrai, je crois que le sel de ce programme,
28:58 c'est la manière dont on visite notre pays.
29:01 On visite la moindre localité,
29:04 on profite de tous les trésors du territoire,
29:09 et évidemment, on met en lumière un artisanat que sont nos boulangers.
29:13 - Et ça, c'est une création française ?
29:15 - Non, c'est un format anglais à l'origine,
29:18 mais qui n'a pas survécu à l'époque en Angleterre.
29:23 Et qui, chez nous, est évidemment...
29:25 En fait, je pense qu'on a trouvé...
29:27 Ça résonne avec...
29:29 Les Français ont un rapport particulier avec le pain.
29:31 C'est notre fierté nationale, le pain.
29:33 C'est notre patrimoine à nous.
29:35 Et l'idée de mettre en valeur le travail des boulangers,
29:38 je pense que c'est un truc qui parle à tout le monde.
29:41 - Oui, mais est-ce qu'aujourd'hui...
29:43 Je vous ai posé la question hors antenne.
29:45 On peut avoir de nouveaux formats qui ne sont pas des formats
29:47 qui ont déjà fait leur preuve à l'étranger.
29:49 On voit qu'il y a quand même beaucoup...
29:51 On s'appuie beaucoup sur...
29:52 Je pense à Lego Master, Mazinger...
29:54 Des programmes qui existent déjà,
29:56 des marques qui existent déjà.
29:58 Est-ce qu'aujourd'hui, quelqu'un vient vous voir
30:00 en vous disant "J'ai une idée géniale d'une émission",
30:02 ça ne marchera pas ?
30:03 - Si elle est géniale, ça marchera.
30:05 (rires)
30:07 - C'est un peu ce que disait Nagui
30:09 quand il a lancé ses plusieurs émissions.
30:12 C'est difficile aujourd'hui,
30:14 en tout cas autre que sur le service public,
30:16 d'arriver à innover et à proposer des formats français.
30:19 - Je ne pense pas forcément que ça soit difficile,
30:22 mais c'est plus rare.
30:24 Le sens du marché aujourd'hui,
30:26 c'est de rassurer les diffuseurs.
30:28 Les diffuseurs, ils ont des taux d'attaque assez forts
30:32 vis-à-vis du digital et tout.
30:34 Ils veulent des marques rassurantes.
30:35 On est dans une période où la nostalgie est très forte en télé.
30:38 Et on préfère se rassurer avec des grandes marques historiques
30:40 et qu'on a envie de retrouver.
30:42 La nouveauté paye plus difficilement.
30:45 - Quel programme d'Andemol à l'étranger cartonne
30:47 qu'on n'a pas encore vu en France ?
30:49 - C'est une bonne question.
30:51 - Heureusement !
30:53 - Je pense que notre catalogue...
30:56 - Il n'y a pas un programme en ce moment d'Andemol
30:58 qui pourrait arriver dans un ou deux ans,
31:00 qui cartonne ?
31:02 - Non.
31:03 Après nous, on a une veille interne
31:05 qui fait que toutes les nouveautés qui sont mises sur le marché,
31:07 elles sont immédiatement, j'ai envie de dire,
31:09 adaptées pour les diffuseurs.
31:11 On n'est pas à l'abri d'avoir des nouveautés qui débarquent.
31:15 Mais c'est sûr que de toutes les façons,
31:17 on privilégiera toujours les formats plutôt que les créations.
31:20 - Il y a les reines de la mécanique.
31:22 - Il y a les reines de la mécanique.
31:23 Voilà une création.
31:25 - C'est une création française, les reines de la mécanique ?
31:27 - C'est une création française.
31:28 C'est une création Andemol pour RMC.
31:29 - Racontez-nous, ça arrive après-demain,
31:31 sur RMC Découverte.
31:33 Et c'est des femmes qui font de la mécanique.
31:35 - C'est des femmes qui font de la mécanique.
31:36 En fait, il y a un topic sur RMC qui marche très fort.
31:40 Tout ce qui est lié au moteur marche très fort.
31:42 Nous, on a voulu amener ce twist un peu différent
31:44 pour montrer qu'il y avait des femmes qui exerçaient ce métier
31:46 et qui le faisaient très bien.
31:48 On avait envie de créer des héroïnes,
31:50 des Avengers de la mécanique,
31:52 avec un point de vue un petit peu décalé par rapport à ce qui se fait d'habitude.
31:55 Et comme on est en saison 2,
31:56 c'est-à-dire que la saison 1 a très bien marché,
31:57 donc on est très contents.
31:59 Et franchement, elles sont super.
32:02 On n'élude pas la problématique, d'ailleurs, de ces femmes
32:05 qui expliquent elles-mêmes qu'elles ont un petit déficit de confiance vis-à-vis des clients.
32:10 C'est-à-dire que quand on va dans un garage ou quelque part,
32:13 et qu'on voit une femme qui va s'occuper du moteur,
32:15 majoritairement, malheureusement, les gars se disent
32:17 "Vous êtes sûres que vous êtes compétentes pour faire le job ?"
32:19 La réalité, c'est qu'évidemment, elles le sont.
32:21 - C'est la même chose dans les instituts de beauté.
32:22 - C'est l'inverse.
32:23 - Oui, c'est ça.
32:24 - C'est l'inverse.
32:25 Nous, 100% de nos collaboratrices sont des femmes.
32:27 On a un ou deux hommes vraiment esthéticiens, mais c'est très rare.
32:31 Et nous, 100% de nos exploitants de l'institut de beauté sont des femmes,
32:35 notamment dans notre système de franchise.
32:37 - Vous pensez que vos clientes ne seraient pas rassurées par un homme ?
32:40 - Je ne veux pas vous dire qu'elles ne seraient pas rassurées.
32:42 Ça existe, mais ça reste pour l'instant une portion très faible et incongrue.
32:47 - Il y a une auditrice qui a un concept pour vous.
32:50 Une émission où le politique doit travailler réellement.
32:52 Ce serait marrant, ça ferait un carton.
32:54 - Je pense que ça ferait un carton.
32:55 Je ne suis pas sûr qu'on obtienne l'accord des politiques pour le faire,
32:57 mais nous, on serait ravis.
32:58 - Vous les mettez à l'usine, qui va vous les envoyer.
33:00 - On les envoie chez Marie Corps, Guinau un peu.
33:02 - Damaril et Lelys pour visser les bouchons, ça pourrait faire quelque chose.
33:07 - Ça pourrait être un truc très savoureux.
33:09 - Parce qu'en général, ils passent, ils ont les mains dans le dos, ils regardent.
33:11 Mais effectivement, c'est un concept français.
33:14 - Toujours chez Andemol, on parle du nouveau casting de LOL,
33:17 qui est une vraie marque qui cartonne.
33:20 Vous pouvez nous annoncer dans LOL, ça a été un peu publié, ça a été annoncé.
33:24 Est-ce que tous les noms sont vrais ?
33:26 - En fait, la communication officielle de LOL se fera la semaine prochaine,
33:31 et je vais laisser Amazon la faire.
33:33 Comme toujours, aujourd'hui, c'est vrai que LOL est un programme très regardé.
33:37 Les castings sont très prestigieux d'année en année.
33:40 - Très cher ?
33:41 - Oui, forcément.
33:43 - Ils ont été augmentés les stars ? Ils sont passés à 4 millions ?
33:46 - Non, personne n'a été augmenté.
33:48 Mais c'est sûr que quand on travaille avec des talents qui sont très référencés,
33:51 très connus, forcément.
33:53 - Vous pensez que ces salaires sont mérités ? Plus sérieusement ?
33:56 - Moi, je crois que...
33:58 - Même si je vous mets dans une position difficile comme question ?
34:01 - Non, je pense qu'on n'est pas sur une histoire de mérite avec les salaires.
34:04 Il y a un moment donné, ce qui fait venir les gens sur une plateforme,
34:08 c'est aussi ces énormes stars.
34:11 Thomas Dubois disait un truc très clair.
34:13 - Qui est patron des programmes d'Amazon ?
34:16 - Qui disait, à un moment donné, il y a un effort à faire pour aller jusqu'à la plateforme Amazon,
34:20 pour consommer les programmes sur Amazon, à l'heure du linéaire et du digital.
34:23 Donc il faut afficher quelque chose d'exceptionnel.
34:26 Il faut faire événement systématiquement.
34:28 Quand on réunit la somme de talents qu'on réunit sur LOL,
34:31 on est complètement dans cet objectif.
34:34 - Vous regardez quoi à la télé ? Vous avez le temps de la regarder ?
34:37 - Pas toujours. Je suis, comme tout le monde, un consommateur de médias,
34:41 mais sur plateformes, télé, plus traditionnelles, radio...
34:46 - Écoutez Sud Radio !
34:49 - On vous retrouve demain.
34:51 - Je suis promis une chose dure.
34:53 - Les audiences des deux nouveaux programmes d'hier.
34:56 - Il faut noter que ça a été un énorme cartre.
35:00 Je suis en train d'allumer mon téléphone pour les audiences.
35:04 Je l'avais éteint pour pas que ça fasse du bruit.
35:07 Mais je vais vous donner les audiences dans un instant.
35:10 - Je vais vous les donner.
35:11 Pour Plus Belle La Vigue, qui a été diffusée tout de suite après le journal de TF1,
35:16 44% d'audiences sur les ménagères de moins de 50 ans,
35:20 les femmes responsables des achats.
35:23 29% de part d'audience sur les 4 ans et plus.
35:26 Il y a eu un pic à 4 millions et demi au début de l'épisode et à la fin du JT de 13 heures.
35:31 Et puis il y a eu une rediff sur TFX, 427 000 téléspectateurs.
35:36 Et puis pour les fans de Plus Belle La Vigue, j'ai autour de moi,
35:41 c'est un retour réussi. Ils craignaient le passage sur TF1.
35:45 Et en fait, ça a fonctionné très bien.
35:47 - Dans le cumul, on est à plus de 4 millions à cette heure-là.
35:49 C'est juste incroyable.
35:51 Vraiment, c'est un vrai, vrai carton de Plus Belle La Vigue.
35:54 - Et bonjour, la nouvelle émission matinale de TF1.
35:56 Burhus Toussaint hier a rassemblé 512 000 téléspectateurs pour la première.
36:01 C'est plutôt un très, très bon démarrage.
36:04 - Oui, France 2 est à 623 000.
36:06 - France 2 est à 623 000, donc c'est plutôt...
36:08 Et puis l'âge moyen est plus jeune, ce que recherche TF1.
36:12 53 ans contre 60 ans pour Télé Matin.
36:15 On va suivre ces audiences.
36:17 - On peut dire que BFM a que 400 000 auditeurs.
36:19 Je pense que ça a été pioché dans les auditeurs des matinales des chaînes info.
36:26 - Merci à vous. Donc Patron incognito, demain soir sur M6, 21h10.
36:32 On va vous retrouver, Édouard Fallière.
36:34 Pour ceux qui nous ont suivis sur Facebook ou sur YouTube, on ne va pas vous reconnaître.
36:39 - C'est formidable, regardez.
36:41 - C'est très sympa, franchement, beaucoup de plaisir à regarder ce programme.
36:44 - Demain, faites-vous belle Valérie, on reçoit Miss France.
36:47 - Je vais me coucher les cheveux.
36:49 A tout à l'heure.
36:51 On attend toujours la nomination du premier ministre.
36:55 Peut-être que ça va tomber dans un instant.
36:58 Merci à vous, à tout de suite.
37:00 - C'est Céline Alonso, je vous souhaite une très bonne année 2024 avec Sud Radio.
37:04 - Bonne année avec Sud Radio.
37:06 - Sud Radio.
37:07 - Parlons vrai.