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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce jeudi, c’est Fabrice Eboué, humoriste et comédien, en tournée dans toute la France jusqu’au 23 mars 2024 et aux Folies Bergère du 24 au 28 janvier 2024.

Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:00 vous recevez Fabrice Seboué pour son spectacle à Dieu hier du 24 au 28 janvier au Folies-Berger
00:05 et puis tiens le 1er février chez vous à Angers, parce qu'il y a une grande tournée à Orléans
00:11 le 12 janvier qui se terminera à Lille le 23 mars. Et alors c'est l'heure de dresser votre
00:15 portrait sonore Fabrice, des petits sons qui vous rappelleront quelques grands souvenirs.
00:19 Voici le premier. "J'ai fini, l'équipe de France est championne du monde, vous le croyez ça,
00:25 l'équipe de France est championne du monde en battant le Brésil. 3-0, 2 buts de Zidane,
00:32 un but de Petit, je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille, enfin le plus tard
00:38 possible mais on peut. Ah c'est super, quel pied, quel pied, oh putain, oh lalalala, oh c'est pas vrai."
00:49 Et après Jean-Michel Arquet qui lui dit on va laisser les images parler.
00:52 Vous avez 21 ans je crois à Fabrice Eboué quand la France gagne sa première coupe du monde,
00:58 c'était en 98 à domicile. On devait tous avoir à peu près le même âge autour de cette table.
01:02 C'est ça, exactement. Et c'est marrant comme c'est celle-là pour nous la vraie coupe du monde.
01:06 C'est la paix, bien sûr. C'est celle où on est sortis dans la rue, où on était comme des dingues.
01:10 Et vous faites votre première scène à peu près à ce moment-là je crois ?
01:13 Ouais je pense que je l'ai passé plus pour ça parce que je suis pas un spécialiste de football.
01:16 Et donc effectivement je commence, c'était un petit théâtre dans le 12e, 11e qui s'appelait le Centre 6.
01:24 Qui n'existe plus.
01:25 Ouais qui n'existe plus. Et même moi à l'époque je faisais des petits trucs d'impro dans ma ville à Neugeans-sur-Marne dans le 94.
01:31 Et pour vous dire autre chose, je sais même pas si ça existe encore, on s'aperçoit avec un pote dans le Pariscope.
01:36 Je dis peut-être un mot, je sais pas si...
01:38 Si, enfin nous ça nous parle.
01:40 Les gens ne savent pas. Avant le ciné il y avait Pariscope.
01:43 C'était le répertoire de toutes les sorties à Paris.
01:46 Oui c'était la référence culturelle en fait.
01:48 Si tu voulais sortir t'avais le Pariscope.
01:50 Et donc on voit que sur le Pariscope on a scène ouverte au Centre 6, fallait le trouver.
01:54 C'était pas en couleur ou à peine etc.
01:56 Et donc là on s'est dit on va essayer.
01:58 Puisqu'on faisait déjà des petites scènes à deux.
02:00 Donc c'est là où je commence effectivement.
02:02 Ça s'est bien passé ?
02:03 Alors c'était des tournois. Tous les mercredis il y avait 4-5 équipes de comiques, des solos, des duos qui étaient reçus.
02:09 Puis c'était un tournoi, ils gardaient le meilleur qui était qualifié.
02:11 Alors nous comme on était pas doués, on a invité plein de potes pour remplir la salle qui votaient pour nous.
02:15 Et c'est comme ça qu'on a réussi à se haïsser jusqu'au demi-final je crois.
02:19 Déjà la plaque.
02:21 C'est ce qu'on appelle la claque.
02:23 Extrait sûr.
02:25 * Extrait du film "Pense à moi comme je t'aime" de Francis Lalanne *
02:32 Pourquoi est-ce que je vous passe du Francis Lalanne ce matin Fabrice Séboué ?
02:35 C'est pas pour vous parler du Covid a priori.
02:37 Non c'est parce que vous avez joué dans un court métrage réalisé par Francis Lalanne en 2005.
02:43 Il faisait des courts métrages sur les régions françaises.
02:47 Et moi j'étais à l'époque...
02:49 J'ai commencé auteur sur MTV pour Mouloud Achour, qui à l'époque présentait sur des missions.
02:55 Qui était plus hip-hop, il voulait faire des sketchs.
02:57 Et moi j'étais derrière et je devais un peu écrire pour Mouloud à l'époque.
03:01 Et Mouloud faisait également DJ en boîte, puisqu'il vient un peu de l'école Ariel Wiesman etc.
03:06 Et moi j'avais un personnage, je suis grand fan de Pasteur, vous savez aux Etats-Unis j'adore aller voir les Pasteur
03:11 parce que c'est un vrai truc d'éloquence, de prise de parole.
03:14 J'étais encore à Arlemme il n'y a pas longtemps juste pour voir, parce que c'est très impressionnant.
03:18 C'est du one-man quelque part les mecs, ils font des choses...
03:21 Et j'avais un personnage en boîte qui consistait à haranguer la foule pour faire monter la sauce.
03:26 Pasteur Fabrice.
03:27 En Pasteur, voilà Pasteur Fabrice.
03:29 Et donc j'étais à côté de Mouloud qui lui mixait et puis moi voilà je faisais...
03:33 Et du coup Francis Lalanne qui connaissait Mouloud était là un soir et me voit et me dit
03:37 "J'ai un rôle de prêtre dans un court métrage sur le Moyen-Âge, un prêtre qui veut bannir les hérétiques,
03:42 est-ce que tu serais d'accord pour le faire ?"
03:44 J'ai dit "Ecoute pourquoi pas, je n'étais pas spécialement comédien,
03:47 je faisais déjà un peu de one-man, je lui ai dit "Allez allons-y".
03:50 C'est quand même très improbable.
03:52 Fabrice Eboué, Francis Lalanne et Mouloud, c'est un caboulox.
03:57 Extrait sûr.
03:58 Salut je me présente, Grosse.
04:01 Grosse Quetta.
04:02 C'est moi le manager de la diva.
04:04 C'est moi qui kiffe et tout en fait.
04:05 Fatale en adidas, c'est moi.
04:07 Le forfait mobile Fatale Kit, c'est moi.
04:10 Les jantes de voiture Fatale Chrome, le Fatale Eti, Fatale Mag, Granto Fatale, Fatale Store,
04:14 tout ça c'est moi.
04:15 Et vous savez qui est ce qui va vous pécho ce soir ?
04:17 Eh ben c'est moi.
04:19 Alors là vous avez entendu, et c'est très intéressant dans votre métier,
04:23 parce qu'on entend au souffle de ma voix à quel point je suis stressé.
04:27 Il n'y a rien qui sort, c'est ma toute première scène au cinéma.
04:30 Avec Mickaël Youn, qui n'est pas une grande scène de cinéma pour le coup,
04:35 surtout au niveau de l'acting.
04:37 Mais c'est vachement intéressant parce que je tourne pour la première fois,
04:40 c'est avec Mickaël Youn, donc,
04:42 Mickaël quand il fait un film, il faut savoir qu'il rajoute une nouvelle scène après chaque scène.
04:46 Donc globalement vous êtes convoqué à midi,
04:49 vous tournez à midi, mais trois jours plus tard.
04:51 Donc on est en attente, moi j'ai jamais tourné,
04:54 et ma première scène consiste à être dans un jacuzzi,
04:56 avec quatre super filles autour,
04:58 on est tous en maillot de bain comme ça,
05:00 et je dois annoncer le truc, sauf que je suis en stress,
05:03 j'ai attendu quatre, cinq jours, on a reporté à chaque fois ma scène.
05:06 Finalement je dois jouer en France, et on tournait à Montréal,
05:09 ils disent "on va enchaîner quasiment toutes tes scènes dans la journée".
05:12 Et ça c'est la première, qui joue très tard en plus,
05:14 et rien qu'au son de ma voix, j'entends que je suis...
05:17 - Vous la ressentez l'angoisse ? - Oui, je le sens, ça ne va pas du tout.
05:20 - Ça ne vous a pas empêché de continuer à faire du cinéma ?
05:22 - Non, le film pour le coup est très réussi,
05:24 et des jeunes ados m'en parlent encore aujourd'hui,
05:27 c'était vraiment la veine Mickey Hallyu.
05:29 - Restez avec nous sur Europe 1 Culture Media,
05:31 à la suite dans un instant avec Fabrice Ebboué.
05:33 Tiens Fabrice, vous regardez des films d'animation ?
05:35 Peut-être avec votre petit garçon, ou vous tout seul ?
05:37 - Oui, ça m'arrive, j'ai mes classiques comme tout le monde.
05:40 - Ginger, la poule qui rêve de s'enfuir du poulailler,
05:43 qui rencontre Rocky... - Oui, ça fait partie.
05:45 - C'est Chicken Run. - C'est des choses qu'on regarde en famille.

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