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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce vendredi, c’est Eddy De Pretto.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:00 - Vous écoutez Culture Média jusqu'à 11h sur Europe 1 avec Thomas Hill et avec notre invité du jour,
00:06 Eddy de Pretto. Son nouveau titre "Love and Tenderness" est sorti hier et il va le chanter en live ce matin sur Europe 1.
00:14 Quand on vous dit que c'est dans Culture Média que ça se passe, c'est ici, ne cherchez pas ailleurs.
00:18 - Eddy de Pretto, c'est l'heure de votre portrait sonore. Quelques petits sons qui devraient vous rappeler de grands moments. Voici le premier.
00:23 - Moi je préfère rester toute seule, sous l'oiselle et dans le sol. - J'aimerais vous entendre Eddy.
00:31 - On assume, on assume, on assume. Oui, oui, oui, j'écoute. C'est ça quand j'étais petit, ouais.
00:38 Pour remettre le contexte, en 2000, c'était fat, c'était énorme. - C'était énorme.
00:44 - Voilà. - C'était Britney Spears française. - Exactement.
00:47 - Et c'est vrai que vous connaissez toutes les paroles par cœur ?
00:50 - Vous avez eu où cette info ? - Je sais pas. - Sur Chats J'ai Pété ?
00:54 - C'est comme ça que je prépare mes interviews. - Non, non, bah oui. Quelques-unes peut-être.
01:00 - Vous aimez bien quoi. - En tout cas j'étais petit, j'avais 11 ans.
01:03 - Et pourtant il paraît que Lori était personne ingrata à la maison. Vos parents n'aimaient pas trop.
01:09 - C'est pas qu'ils n'aimaient pas trop, c'est que un jeune garçon qui écoute Lori à 11 ans, ça créait des doutes dans son foyer.
01:17 - Sur la sexualité de son enfant en tout cas. - Ils préféraient que vous écoutiez du Johnny.
01:21 - Que j'aille jouer au foot. J'en ai fait une chanson d'ailleurs après.
01:25 - Exactement. Et alors après avoir chanté, dansé sur Lori dans votre chambre, une bascule s'opère et on vous retrouve dans un tout autre registre.
01:32 - Bonjour monsieur Konigsberg, je suis Antoine Larousse. Charlotte et moi fréquentons les mêmes cours de politique internationale.
01:38 - Je suis ravi de vous rencontrer Charlotte m'attend parler de vous.
01:41 - J'ai rapatrié Alain Delon, tu veux t'occuper de lui ? La litière, les coquettes ?
01:48 - Papa, je n'aime pas les chats. - Vous aimez les chats Antoine ?
01:52 - J'aime beaucoup les chats monsieur Konigsberg.
01:54 - Un court métrage Konigsberg, vous vouliez être acteur au début ?
01:58 - Je veux toujours être acteur. - Toujours ?
02:00 - Non mais je travaille, j'ai toujours travaillé dans l'image également. J'avais fait un long avec Jérôme Henrico, avec Bernadette Lafon.
02:08 J'avais fait aussi pas mal de courts métrages et le futur nous dira si je continuerai un peu dans le cinéma.
02:14 - Vous avez des appels du pied du cinéma actuellement ? - J'ai des appels du pied du cinéma, oui.
02:18 - Donc on pourrait vous revoir demain ? - On pourra, on pourra potentiellement.
02:22 - On va vous revoir ? - On pourrait.
02:24 - Il ne veut rien nous dire. - Je dis énormément, je dis énormément.
02:30 - On révise notre bêcherel ce matin sur Rampas. Mais si vous aviez à choisir entre la musique et le cinéma ?
02:36 - Je n'ai pas à choisir entre la musique et le cinéma. Je pense que c'est deux choses qui m'ont toujours motivé et dynamisé dans ce que je voulais faire dès petit.
02:45 J'ai toujours travaillé les deux. Je pense qu'en plus scéniquement ça relie énormément les deux.
02:49 Et donc j'ai toujours travaillé dans les deux. Si un jour on me propose un rôle au cinéma, j'y serai.
02:55 - Oh le grand sourire ! Allez, musique maintenant !
02:58 Tu seras viril mon kid, tu brilleras pas ta force physique.
03:02 Ton allure dominante, ta posture de caïd. Et ton sexe triomphant pour mépriser les faibles.
03:09 Tu jouiras de ta rue d'étincelles.
03:12 - Là on est en 2017, vos premières chansons, donc Kid et La fête de trop qu'on a entendu tout à l'heure tournent en boucle à la radio.
03:21 Là c'est la grande bascule pour vous à ce moment là, c'est la folie, c'est même difficile à gérer j'imagine.
03:27 - Oui. - Un tel succès aussi soudain.
03:30 - Oui, oui. En vrai, ça va être peut-être le moment le moins modeste de la matinée,
03:36 mais ça fait tellement depuis 4-5 ans, depuis petit je savais que je voulais faire ça,
03:42 depuis petit j'attendais d'être sur scène, de vivre de ma musique, c'était un rêve.
03:46 Donc tout ce qui est arrivé à l'âge de mes 26 ans, comme cette sortie, pour moi était préparé.
03:51 J'étais genre prêt sur les starting blocks pour que ça se lance.
03:56 Et je vais vous dire un truc, j'en attendais pas moins que ça.
03:59 - Ah oui, c'est le minimum. - Ah non mais le minimum.
04:01 Non mais vous vous rendez pas compte, pour un artiste de longue date, j'ai fait des cafés-concerts,
04:07 il y en a plein des artistes qui font des cafés-concerts, dans les bateaux mouches, des pianos voix,
04:12 pendant toute leur vie, et c'est pas un métier très gratifiant quand on n'est pas reconnu pour ce qu'on crée, ce qu'on fait.
04:19 - Mais vous saviez que ça allait marcher. - Le jour où j'ai sorti un album,
04:22 j'attendais en effet, j'étais rempli de rêves, j'attendais forcément que ça touche quelqu'un.
04:29 Alors c'est parce que je savais pas si ça allait le faire et si ça allait être une certification,
04:33 mais en tout cas j'étais ultra prêt pour que ça le fasse.
04:36 Et quand ça l'a fait, bah là j'étais tout fou, je voulais tout casser quoi.
04:41 - Et en même temps à l'époque vous disiez "je reste lucide sur l'emballement médiatique,
04:44 on met toute l'attention sur quelqu'un pendant six mois et ensuite on l'oublie".
04:48 Ça a dû vous rassurer de voir que derrière on vous a pas oublié.
04:51 - Oui. - Et que ça a duré l'histoire.
04:53 - Oui, oui, oui. - Mais il y a toujours un stress que ça ne dure pas.
04:56 - Toujours un stress, carrément.
04:58 Ça c'est des choses, bah en fait, même si j'étais prêt, c'est pas des choses que je décide
05:02 et que je décide pas du succès d'une chanson, ça nous dépasse un peu le succès d'une chanson.
05:09 Quand les gens se l'approprient, quand les gens se la partagent,
05:12 c'est des choses que moi je peux pas contrôler, donc c'est génial que ça l'ait fait en 2016, en 2017
05:17 et c'est génial que ça continue de le faire et que je puisse construire une carrière,
05:22 parce que moi la volonté c'est pas être Shiro Apartheid, single de l'été.
05:26 - Ouais, je sais que ça dure l'histoire.
05:28 - Et dans un instant on écoutera "Love and Tenderness" que vous allez interpréter pour les auditeurs d'Europe 1 en live.