Tous les jours dans Culture Médias, (nom du chroniqueur) dresse le portrait sonore de l'invité. Ce vendredi, c’est Agathe Lecaron.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
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00:00 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 avec Thomas Hill et votre invité Thomas vous recevez Agathe Le Caron.
00:06 Oui Agathe on va se plonger un petit peu dans votre carrière avec quelques petits sons, une carrière bigarrée.
00:11 Quelques petits sons qui devraient vous rappeler quelques souvenirs, voici le premier.
00:16 Bon vous avez l'air que c'est du générique.
00:22 Mais c'est du télé-achat.
00:23 C'était le télé-shopping bien sûr, pourquoi je vous passe ce générique ?
00:26 Parce que j'ai fait une fin de carrière en début de carrière. C'est à dire que je suis quand même la seule à avoir démarré ma carrière par du télé-achat.
00:33 Pierre Belmar m'avait embauchée quand j'avais 22 ans, mais que les choses soient bien claires, j'étais la plus heureuse du monde entier de faire ça.
00:41 22 ans vous aviez ?
00:42 23. Mais en fait je rêvais tellement de faire ce métier, ça m'habitait tellement depuis que j'étais toute petite, je faisais semblant de faire des émissions de radio avec mon magnétophone, car oui j'ai 80 ans.
00:52 C'était avec Pierre Dostel ?
00:54 Non c'est avec Pierre Belmar.
00:56 Quelle chance !
00:58 C'était extraordinaire. Et d'ailleurs il m'a donné des conseils que j'ai gardés toute ma vie, c'était du direct, c'était la meilleure école.
01:04 Un homme formidable.
01:05 Tellement contente. Quel charisme.
01:07 Allez la suivante.
01:08 Pierre, tu es à court d'énergie parce que comme tous les célibataires, tu te nourris très mal.
01:15 En plus ça fouette ce que tu manges.
01:20 Mais c'est pas pour moi, c'est pour le chat, c'est du foie génie, c'est un truc de sauvenu, il adore ça.
01:25 Non mais alors ça c'est bien toi, je suis là pour toi, rien qu'à toi, tout offerte et toi tu t'occupes de ton chat.
01:33 Du théâtre.
01:35 Le théâtre !
01:37 Gros accent brise.
01:39 J'ai un gâteau de l'eau de caronnette.
01:41 On est en 2003 là, et la pièce s'appelle La Bonne Planque, une pièce dans laquelle vous livrez une belle prestation, je ne l'ai pas vue en entier mais...
01:49 Vous n'avez pas le temps peut-être.
01:51 Il y a une graine de talent j'ai l'impression. Vous vouliez être actrice à l'époque ?
01:54 Je ne sais pas si je voulais être actrice mais l'avantage de faire de la télévision en Belgique, c'est que là-bas il n'y a pas d'étiquette, donc on peut faire à peu près ce qu'on veut.
02:01 Et avec ma copine Bérenice Bourgueuil que vous connaissez bien sur Europe 1, comme on était un petit peu les deux parias avec Virginie Effira, il faut le dire, d'RTL TVI, on n'était pas celle à qui on proposait les émissions.
02:14 Ce qui paraît quand même assez paradoxal quand on voit les carrières de Virginie et de Bérenice.
02:19 On s'est dit, il faut faire d'autres choses.
02:22 Monter sur scène.
02:23 Voilà, et ça c'était une super expérience.
02:25 C'est un truc que vous pourriez refaire demain ? Monter sur scène ?
02:27 Je ne sais pas, avec des enfants, parce que c'est un sacerdoce quand même le théâtre.
02:30 Moi j'admire beaucoup les comédiens de théâtre d'aller jouer tous les soirs, de partir en tournée ensuite.
02:35 Il y a beaucoup d'animateurs qui s'y mettent, vous avez remarqué, y compris Alessandra Sublaire récemment, donc ça peut être une démarche à suivre.
02:42 Mais alors Alessandra c'est encore différent parce qu'elle fait son spectacle.
02:45 Et puis oui, elle a dit "je suis comédienne maintenant" et de toute façon Alessandra elle conduit des avions, elle fait de la moto, elle fait des one-man-show.
02:54 Je rêve d'avoir aussi peu peur qu'elle.
02:58 Allez, le son suivant.
03:00 Oh mon Dieu !
03:01 Il y a un grain de voix, il y a vraiment un talent brut.
03:16 Oui c'est vrai qu'il y a aussi ce talent-là.
03:18 Vous avez oublié quand même, j'espère, pour Macariac, vous n'allez pas passer les traits de mon...
03:22 Oui, j'ai passé ça de côté, j'ai dit que vous l'avez déjà fait.
03:24 Oui, oui, c'était fait, refait la maman.
03:26 Mais fan de Santa Barbara alors ?
03:27 C'est au-delà Thomas.
03:29 Quand j'avais 14 ans, j'ai monté le fan club de Santa Barbara.
03:32 Je faisais gagner des visites, des studios à Burbank à Los Angeles.
03:36 Je ne sais même plus comment je me suis débrouillée.
03:38 Parce qu'il faut rappeler qu'à l'époque il n'y avait pas de mail, tout était avec des lettres et des machins.
03:42 Donc j'allais à la poste et tout.
03:44 Est-ce que vous coiffiez comme les héroïnes de Santa Barbara avec énormément de volume ?
03:47 J'essayais d'être comme Robin Wright, donc comme Kelly Capwell.
03:51 Sauf que là ça ne se voit pas car je suis abrochée moi-même.
03:54 Mais j'ai les cheveux frisés, donc ils poussent naturellement plutôt vers le ciel que vers la terre.
03:59 Et vous étiez amoureuse de Cruz Castillo ?
04:02 Oh non, non, non, Anissa.
04:03 Ah non, c'était pas lui votre amante ?
04:05 C'était Joey Perkins.
04:06 Joey Perkins ?
04:07 Joey Perkins qui était l'amoureux de Kelly Capwell.
04:10 Il a dû avoir deux, trois histoires parce que dans Santa Barbara...
04:13 Il y a eu des amours, des désamours.
04:15 Oui, oui, mais là c'était quand même le couple cul.
04:17 Allez, un petit générique pour terminer.
04:23 Vous le reconnaissez ou pas ?
04:24 J'ai mis un petit moment.
04:25 Mais c'est Masterchef ça non ?
04:27 Non.
04:28 Ah non, c'est Top Chef.
04:29 C'est Top Chef.
04:30 Ah oui, c'est ça.
04:31 Moi j'avais oublié que vous aviez fait Top Chef aussi la deuxième saison, c'est ça ?
04:34 Oui, la deuxième saison 2011.
04:35 Avec Stéphane Rottenberg déjà ?
04:36 Avec Stéphane Rottenberg.
04:37 C'était génial.
04:38 C'est pour ça aussi que j'étais trop contente de faire Masterchef.
04:41 C'est parce que même si je n'ai fait que des décomptes dans Top Chef à l'époque.
04:46 Ah mais je vous garantis que je n'ai fait que des décomptes en disant
04:49 5, 4, 3, 2, 1, levez les bras de votre plan de travail !
04:54 C'est tout ce que j'ai dit pendant la saison.
04:56 C'est bien payé du coup, franchement.
04:58 Oui, franchement c'était un bon plan.
05:00 Et surtout j'étais spectatrice de l'émission tellement j'aime cette émission,
05:04 tellement j'aime les émissions de cuisine.
05:05 C'est une machine de dingue en plus Top Chef.
05:06 C'est une machine de dingue, merveilleusement produite par Florence Duhaillot.
05:09 Absolument.
05:10 Et alors du coup, comme vous en aviez un petit peu marre de faire 5, 4, 3, 2, 1,
05:14 vous êtes partie sur France 5 juste après, c'est ça ?
05:16 C'est là que vous avez présenté notamment l'émission de vulgarisation scientifique
05:20 en époque des cobayes, qui a duré quelques années.
05:22 Qui a duré longtemps et qui est là aussi une émission culte, on en parle encore.
05:26 Je suis quand même la seule à mon avis à France Télé à avoir des fans "jeunes".
05:31 C'est-à-dire que quand il y a les visites des lycées...
05:34 C'est dur pour les autres.
05:35 Non mais c'est vrai, parce que la télé vieillit avec nous et tout.
05:39 Mais à chaque fois j'ai des gens qui disent "ah c'est les cobayes, c'est les cobayes".
05:43 Parce qu'ils me regardaient quand ils étaient petits.
05:45 C'était la seule émission que c'était le droit de regarder.
05:47 Moi c'était Benny Hill, vu que j'ai 81 ans et eux c'était ça.
05:50 Et donc ça a créé des vocations.
05:54 C'est encore diffusé dans les écoles.
05:56 C'était une émission vraiment formidable.
05:59 Et puis la suite, on la connaît, l'autoroute du succès, évidemment, les maternelles.
06:03 Le tapis rouge Thomas !
06:04 Un petit mot sur Bel et Bien qui revient demain.
06:06 Un grand mot sur Bel et Bien, j'ai repris les tournages d'hier.
06:09 Voilà une émission, c'est le "Gay Savoir".
06:12 Hier on a fait trois émissions et on s'est régalé.
06:16 Tristan Carnet qui réalisait l'émission hier prenait des notes dans son téléphone.
06:20 Il disait "c'est tellement génial, j'apprends tellement de trucs".
06:23 Sur le bien-être, sur la santé mentale aussi.
06:26 En fait c'est comment être au mieux dans sa peau.
06:28 Donc on fait de l'introspection mais on rigole.
06:30 Voilà c'est le "Gay Savoir", je ne peux pas mieux définir cette émission.
06:33 Et ça c'est donc tous les samedis à 9h30 sur France 2.
06:36 Restez avec nous sur Paragate, on sait que vous aimez le sport.
06:39 Pas le skate, mais au moins le surf.
06:41 Et plein d'autres sports.
06:43 Et ça tombe bien parce que dans un instant sur Europe 1
06:45 on va retrouver la chronique Sport Média avec Sacha Nokovitch.
06:47 Il était avec nous pour toute cette saison.
06:49 Et puis on est allés tester votre popularité dans la rue.
06:52 À Gare de Caron, vous allez voir.
06:53 A tout de suite sur Europe 1.