Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce jeudi, c’est Les chevaliers du Fiel, humoristes, pour leur spectacle "Les Municipaux : La Revanche", en tournée dans toute la France de janvier à mars 2024 et au Palais des Sport de Paris les 20 et 21 avril 2025.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
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00:00 Culture Média sur Europe 1, 9h, 11h avec Thomas Hille et avec aujourd'hui les
00:06 Chevaliers du Fiel pour les municipaux, la revanche en tournée dans toute la
00:10 France. Alors au Dôme de Paris les 12 et 13 avril 2025, il y a le temps de s'y préparer
00:16 mais sinon vous serez du 9 au 12 janvier à Toulouse, à la maison.
00:20 -Venez pas, enfin venez pas, venez mais c'est complet depuis qu'on t'a informé.
00:23 -Ah c'est complet, on peut donner d'autres dates, sans pas que je l'aite.
00:25 -Pôle, Zénith, 2 jours après je crois.
00:27 -Voilà, Zénith, 2 pôles, 13 janvier, il y a l'île Perpignan, Narbonne.
00:29 -Venez à Toulouse si vous avez une place.
00:31 -Oui, oui.
00:33 -Allez on va dresser votre portrait sonore, des petits sons qui vous rappellent quelques souvenirs.
00:37 Voici le premier.
00:39 *-Non ce n'était pas le radeau de la méduse, ce bateau qu'on se le dise au fond des porcs,
00:47 qu'on se le dise au fond des porcs.
00:49 -Francis Ginibre, vous avez joué à l'Olympia avec Georges Brassens quand vous aviez 9 ans.
00:55 C'est quoi cette histoire ?
00:57 -En fait j'étais dans une chorale qui faisait un petit peu le tour d'Europe,
01:01 et j'ai commencé à tourner à l'âge de 8 ans exactement.
01:03 Voilà, et j'étais soliste.
01:05 Et donc on est venu jouer à l'Olympia,
01:07 et effectivement il y avait Georges Brassens qui était juste en dessous,
01:11 qui a fait ma première partie presque.
01:13 -C'est lui qui vous a donné envie de faire ce métier du coup ?
01:15 -Oui, c'est la chorale et les tournées en général qui m'ont donné envie de faire ça,
01:21 de rester là. Après j'étais musicien et après j'ai rencontré Eric.
01:25 -Et là ça a dérapé.
01:27 -Et là c'est la sortie de route.
01:29 -Mais cette chanson résume bien aussi l'amitié qu'il y a entre vous deux.
01:33 -Oui, et nos débuts aussi.
01:37 C'est-à-dire qu'on était des copains, et on voguait sur un radeau sans savoir trop où on allait,
01:43 mais en tout cas on faisait ce qui nous plaisait.
01:45 -On n'avait pas de plan de carrière, ce qui nous a servi est desservi.
01:49 Ça nous a servi à long terme et desservi à court terme,
01:51 parce qu'on n'était pas du tout dans les grandes maisons de production.
01:55 Nous quand on est arrivé à Paris, on jouait à 23h15 au Tintamarre,
01:59 et on n'avait pas d'attaché de presse et pas d'affiche, donc on part de loin.
02:01 -Pas de tournée.
02:03 -Et pas d'argent non plus, évidemment.
02:05 Et ça, on se l'est fait tout seul, au gré, et des fois malgré,
02:07 une certaine intelligentsia médiatique parisienne,
02:11 mais qui s'est vite retournée,
02:13 parce que dès qu'on remplit des grandes salles, on est plus ploucs qu'on est pittoresques.
02:17 Et c'est pas pareil du tout pour un journaliste.
02:19 -Pas folklorique.
02:21 -Non, pas folklorique.
02:23 Moi j'ai un exemple incroyable,
02:25 la première fois qu'on a fait une grande salle à Paris, c'était le Casino de Paris,
02:27 et j'avais un sketch sur un débile qui avait été irradié par la centrale de Golfech, tout ça.
02:32 Et il y avait un grand journaliste, Gilles Figaro,
02:34 qui a écrit un article tellement méchant,
02:36 que je ne voulais même pas croire qu'il parlait de nous tellement c'était méchant,
02:39 mais pour nous c'était terrible, c'était nos débuts quand même.
02:41 Et le même mec, parce qu'ils ont pas forcément de la mémoire, avec l'âge et de la perte,
02:45 dix ans après l'Olympia, on a fait un best-of,
02:49 parce qu'en tout quand même, je crois qu'on a fait 35 fois l'Olympia,
02:53 on a fait un best-of dans lequel il y avait ce sketch.
02:55 Et ce même type a écrit enfin un sketch nouveau et intéressant.
02:59 -Ah c'est génial !
03:01 -Et voilà, ça résume le truc.
03:03 -C'est merveilleux. Allez, extrait suivant.
03:05 -Bastard, dromadeur !
03:09 Bastard, c'est pas un deur !
03:13 Il lui parle dans le nez, il s'enlève et le pate.
03:17 Il bruit sel comme du saindoux, elle craque, elle n'en peut plus.
03:22 -T'es un asprouille, t'es un chiot !
03:24 -C'était un premier essai dans la chanson, on est en 85.
03:26 -Ils avaient même oublié je crois.
03:28 -Ça fait mal, oui.
03:30 -On s'en fout, j'ai même eu un petit moment.
03:32 -On rappelle le titre de la chanson ?
03:34 -Non, je ne me rappelais même plus.
03:36 -Il va se la faire.
03:38 -C'est le premier 45 ans tour.
03:40 -C'est là qu'on a rencontré, parce qu'au début on était trois.
03:42 -Vous étiez trois avec Gilles Petit.
03:44 -On l'a tué.
03:46 -Qu'est-ce qui s'est passé, il a quitté le projet ?
03:48 -Non, il est devenu producteur de Laurent Routier.
03:51 -On a quitté le trio.
03:53 -On n'avait pas les mêmes...
03:57 -Atomes.
03:59 -Et on savait qu'à deux on irait plus vite.
04:03 -Allez, un dernier extrait.
04:05 -Vous reconnaissez ce générique télé ou pas ?
04:11 -C'est Drucker.
04:15 -C'est quelle émission ?
04:17 -C'était "Fête la fête".
04:19 -C'est New Gabriel.
04:21 -C'est le premier Drucker qui a compris votre potentiel.
04:24 -On jouait au théâtre du musée Grévin.
04:27 On n'avait toujours pas d'attachés de presse.
04:29 Mais on commençait un peu à marcher.
04:31 Et un jour on nous dit, il y a Michel Drucker dans la salle,
04:33 on a vraiment pensé que quelqu'un avait mis...
04:36 -La statue.
04:38 -La chire.
04:40 -Il bouge, il bouge.
04:42 -Aucune raison que Drucker vienne.
04:44 Puisque Drucker était très occupé, il n'avait pas le temps
04:46 de voir des gens comme nous.
04:48 Donc on dit non, non.
04:50 Moi, toute ma vie, je me souviendrai, j'ai regardé par le rideau,
04:52 j'ai dit non, je crois que c'est le personnage en cire.
04:54 Est-ce qu'il ne bouge pas du tout ?
04:56 -Il a fini par cligner les yeux.
04:58 -Et puis à la fin, il est venu nous voir dans les loges.
05:00 Et il nous a dit en 5 minutes,
05:02 et j'adore, est-ce que vous voulez qu'on travaille ensemble ?
05:04 On a dit oui et il est parti.
05:06 Et on s'est demandé si on n'avait pas rêvé, mais non c'était vrai.
05:08 -Et derrière, il vous a embauché dans Studio Gabriel.
05:10 Et puis ensuite, dans Vivement Dimanche.
05:12 -Oui, ça on l'a fait, on l'a fait plein d'émissions.
05:14 -Allez.
05:16 -Les Chevaliers du Fiel, vous allez au cinéma de temps en temps.
05:18 Est-ce que vous avez vu les premiers Hunger Games ?
05:20 -Non.
05:22 -Alors est-ce que vous irez voir le dernier ?
05:24 -Non.
05:26 -Olivier Belkémoun va nous en parler dans un instant.
05:28 -Je vais vous donner envie de pas y aller.
05:30 -J'ai pas l'impression qu'il ait aimé aimer.
05:32 Alors pourquoi ? Olivier Belkémoun va tout nous dire dans un instant.
05:34 Avec le premier Indispensable du jour.
05:36 A tout de suite sur Europe Inter.