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00:00 [Musique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur InstaTV, notre émission levée de fonds où les entrepreneurs, entrepreneuses,
00:13 viennent nous proposer donc leur projet à financer.
00:17 Aujourd'hui en visio depuis l'Essence, c'est Xenia Duarte, la fondatrice de EXnof que nous accueillons,
00:23 qui automatise le process de déplacement des logiciens avec des robots tracteurs. Xenia, bonjour.
00:32 Bonjour Stéphane, merci de nous donner l'opportunité de présenter EXnof.
00:36 Merci de venir aussi nous présenter votre projet. Alors, rentrons dans le vif du sujet.
00:41 EXnof, c'est quoi ?
00:42 Alors, EXnof, c'est une start-up française qui existe depuis 2021,
00:49 cofondée par une équipe mixte, Inzo, qui est notre CTO et moi-même,
00:53 et on offre des services de transport autonome sur site logistique,
00:58 en déployant des robots tracteurs électriques, donc éco-responsables, autonomes,
01:05 en permettant de déplacer des charges lourdes comme des remorques ou des containers sur site privé.
01:12 Ok. Alors, avant de rentrer dans le détail, peut-être deux mots sur votre parcours.
01:16 Qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?
01:19 Peut-être que vous travaillez dans le domaine de la logistique ?
01:22 Alors, pas du tout. La logistique, on l'a découvert un peu en sautant le pas, en créant EXnof.
01:28 Mais tous les deux, avec mon associé, on vient du monde de la techno et surtout de la mobilité.
01:34 Moi, personnellement, j'ai passé une dizaine d'années chez Stellantis,
01:37 dans la mobilité, on va dire, connectée.
01:40 Tout juste les débuts de la télématique, des voitures connectées, intelligentes et digitalisées.
01:47 Et en fait, ensemble, on s'est rencontré avec Eso, dans une société qui, en fait,
01:52 a travaillé sur les sujets de conduite autonome, de mobilité autonome pour la voie publique,
01:58 pour le transport de personnes, en l'occurrence avec Renault, OPSA,
02:02 sur les robots, robotaxi, sur les navettes autonomes et d'autres applications.
02:12 Et ensemble, on s'est rendu compte que le transport de personnes en tant que cas d'usage,
02:19 c'est encore assez compliqué pour les technos de conduite autonome.
02:22 Et par contre, ces mêmes technos sont très utiles dans des cas d'usage plus industriels.
02:29 En l'occurrence, c'est comme ça qu'on a découvert la logistique.
02:32 D'accord. Alors, expliquez-nous comment ça fonctionne,
02:35 quelle est la cible que vous visez et quels sont les avantages qu'apporte votre solution
02:40 par rapport aux autres solutions du marché qu'on retrouve dans les entrepôts ou chez les logisticiens ?
02:48 Bien sûr. Alors nous, avant tout, les robots sont développés et conçus
02:56 pour déplacer des charges lourdes à l'extérieur des entrepôts.
02:59 Donc on ne vise pas les robots type Exotec ou Afolo qui fonctionnent principalement à l'intérieur.
03:05 Donc on va déplacer des charges plus lourdes avec des conséquences sur les technologies de conduite autonome
03:11 qui sont spécifiques aux déplacements à l'extérieur, dans des conditions météo complexes,
03:18 dans une cohabitation plus dynamique avec des vitesses supérieures
03:22 et dans une cohabitation avec d'autres véhicules.
03:25 Et les bénéfices qu'on amène, bien évidemment, il y en a multiples.
03:30 C'est-à-dire que non seulement aujourd'hui les logisticiens font face à une énorme pénurie de main-d'œuvre,
03:35 donc finalement on leur offre des outils qui permettent de faire ces déplacements-là
03:40 en mettant les gens aussi davantage à l'abri,
03:43 parce qu'ils peuvent en fait contrôler ces déplacements depuis la tour de contrôle,
03:47 mais également réduire des accidents,
03:50 puisque les robots intègrent tout un bouclier de capteur nécessaire pour garantir la sécurité,
03:56 la safety sur site,
03:58 mais également finalement faire des déplacements et je dirais davantage fluidifier ces mouvements de cours
04:05 grâce aux robots, puisqu'en fait finalement augmentant le taux de préchargement,
04:10 puisqu'en fait en déplaçant des remords qu'on augmente le taux de préchargement,
04:13 ça permet de libérer plus rapidement des chauffeurs de camions qui attendent pour partir sur la voie publique,
04:21 donc faire plus de rotation sur des courtes distances,
04:23 mais aussi optimiser en quelque sorte l'organisation à l'intérieur de l'entrepôt
04:28 sans avoir de reprise de palettes par exemple quand les quais ne sont pas libres.
04:32 Donc au fait finalement on cherche à décongestionner les quais,
04:36 donc rapidement déplacer les remords,
04:38 fluidifier ces déplacements puisqu'en fait on va optimiser les déplacements par rapport à ce que peut faire un humain
04:45 et également du coup davantage de sécurité et finalement faire plus de déplacements,
04:52 donc on gagne également en efficacité grâce à des robots.
04:56 Et ce sont des robots plutôt standard que vous avez conçus,
04:59 ou ça nécessite donc pour chaque client une personnalisation,
05:04 un apprentissage assez long, assez précis de vos robots ?
05:08 Non, non, heureusement en fait les robots sont conçus standard,
05:12 typiquement on peut l'appeler comme un tracteur de parc,
05:15 ce qu'on appelle un tracteur de parc ou un tracteur terminal finalement,
05:19 donc c'est une machine qui est conçue avec un système d'attelage stardun,
05:23 donc qui va aller en dessous de la remorque avec un système d'attelage,
05:27 donc qui va la déplacer de la même sorte qu'un tracteur de parc plus classique.
05:32 L'apprentissage des algos n'est pas non plus nécessaire spécifiquement à un site,
05:37 aujourd'hui par contre notre valeur ajoutée chez X9 c'est de travailler sur les algos
05:42 permettant non seulement de la marche avant mais beaucoup de marche arrière,
05:45 puisque le cas d'usage logistique le nécessite,
05:48 non seulement pour atteler le robot sur la remorque mais également pour la mettre à quai,
05:53 puisque ça ne fait qu'une marche avant.
05:56 En revanche on accompagne les clients sur la phase diagnostic et audit,
06:02 à savoir comment on va intégrer ces nouveaux procédés de déplacement,
06:06 de rupture finalement très innovants,
06:09 comment on va les intégrer dans les process de la vie quotidienne,
06:13 à savoir comment on va s'interpasser avec un système d'information,
06:16 de gestion de la cour, mais également la cartographie en amont,
06:20 puisqu'en fait on doit identifier où est-ce qu'il y a le parking,
06:25 où est-ce qu'on va placer la station de recharge,
06:27 quels sont les quais où le robot a le droit d'aller,
06:30 ou les passages piétons par exemple pour davantage réduire la vitesse dans ces zones à risque.
06:35 Voilà, ça c'est ce qu'on fait en amont avant même que les robots vont arriver.
06:39 D'accord, et à quel stade d'avancement êtes-vous ?
06:41 Alors j'imagine que vous avez conçu des prototypes, je pense qu'ils sont brevetés,
06:45 mais qu'il va falloir remonter en puissance en production,
06:49 vous avez trouvé un façonnier qui va vous les fabriquer ?
06:51 Oui, effectivement, en fait non, on n'a pas vocation à fabriquer des robots,
06:56 notre cœur de job c'est surtout de travailler sur les algorithmes
07:01 et entraîner les algos spécifiquement pour ces déplacements,
07:04 on va dire industriels nécessitants, spécifiques au cas d'usage,
07:09 et leur intégration dans le processus opérationnel chez les clients.
07:17 Donc les robots sont fabriqués par un constructeur dont c'est le métier
07:24 et qui ont la ligne de production.
07:28 Donc voilà, j'espère avoir répondu à la question.
07:33 Ça va être fabriqué en France, en Europe ?
07:35 En Europe, alors aujourd'hui en Europe,
07:37 sachant qu'on a effectivement quelques demandes qui viennent outre-Atlantique,
07:41 et du coup on va certainement étudier avec les fabricants,
07:47 si eux ils ont des partenaires déjà présents en Amérique,
07:52 ou bien dans un premier temps ça va être plutôt fabriqué en Europe
07:57 et envoyé par bateau.
08:01 Pour vos clients, ça va nécessiter de lourds investissements ?
08:05 Comment ils vont rentabiliser l'acquisition ?
08:08 J'imagine qu'ils l'achètent, ce n'est pas leur question ?
08:11 Ah non, c'est une très bonne question, merci de l'avoir posée.
08:14 Au fait, aujourd'hui on a vraiment beaucoup travaillé sur une logique de 100 Capex,
08:18 sans investissement sur la partie robotique, sur les machines elles-mêmes.
08:23 Notre objectif c'est de venir leur offrir la meilleure solution possible,
08:28 non seulement sur le progrès, la digitalisation, etc.,
08:33 mais également sur une façon économiquement la plus viable,
08:37 et donc aujourd'hui dans le business model,
08:39 on part sur une logique de "transport as a service",
08:43 avec un abonnement sur une durée, mais un abonnement mensuel,
08:46 avec un coût de setup bien évidemment, plus ou moins custom,
08:49 en fonction de ce que le client va vouloir, et de leur maturité on va dire,
08:53 mais il n'y a pas d'investissement sur l'achat de robots en tant que tel.
08:59 D'accord. Alors pour vous développer, vous avez besoin de fonds propres,
09:03 combien et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
09:07 Donc aujourd'hui on a fonctionné beaucoup sur fonds propres, bien sûr,
09:12 on est lauréat de Wilco et de la fondation IGEU de grandes écoles,
09:17 on a reçu des prêts d'honneur, on est aussi lauréat d'un projet collaboratif
09:22 avec l'État fédéral belge, qui nous permet de tester les robots
09:26 dans un cas d'usage industriel portuaire.
09:30 Mais à aujourd'hui, on est fort de notre premier pilote chez DHL,
09:37 qui a été concluant et pour lequel ils attendent aussi une suite.
09:43 Nous on a besoin d'accélérer clairement, vu qu'il y a une certaine traction,
09:48 disons beaucoup de marques d'intérêt qui ont été suscitées à posteriori
09:54 des quelques communications qu'on a réalisées sur LinkedIn.
09:57 Donc aujourd'hui on a de nombreuses demandes, ce qui fait qu'on ouvre le capital
10:03 et on est à la recherche d'un million d'euros pour à peu près,
10:07 on va dire entre 12 à 18 mois de run.
10:11 Et avec un objectif très clair, c'est de lancer un premier contrat de service
10:18 récurrent et durable début 2025.
10:24 Ok, un million d'euros en equity pour une valo de combien environ ?
10:29 Même si elle n'est pas finalisée totalement.
10:31 C'est indiscutable.
10:33 Je dirais que c'est entre 4 et 5 millions.
10:37 Parfait. Pour conclure Zénia, avez-vous un message particulier
10:41 à l'adresse de tous les investisseurs qui nous regardent et nous écoutent ?
10:46 Je dirais qu'aujourd'hui, la technologie d'automatisation a fait ses preuves
10:51 à l'intérieur des entrepôts. Donc les investisseurs sont plus que friendly
10:55 par rapport à ces solutions-là. Ils sont de plus en plus ouverts à l'automatisation
11:00 de la cour, puisqu'en fait, il y a encore une fois une forte punirie de main-d'œuvre
11:04 et besoin de réduire les coûts. Et aussi le côté impact, les pouces à raisonner
11:12 et à réfléchir avec quelles autres solutions pourraient fonctionner,
11:16 puisqu'aujourd'hui la gestion de cours se fait avec des véhicules diesel.
11:19 Ils sont plus que friendly à regarder nos solutions.
11:22 Donc c'est le moment, j'ai envie de dire, c'est le moment de sauter le paille
11:27 et d'investir aussi bien dans cette logique de logistique plus durable,
11:32 plus résiliente, mais aussi plus clean, green, plus verte.
11:39 Et donc nous, on est fiers de contribuer à ce mouvement qui permet de sauver
11:45 non seulement le temps, l'argent, mais aussi en quelque sorte les vies et la planète.
11:51 Parfait. Xenia, merci. Je vous souhaite un grand succès pour ce projet
11:55 qui me paraît passionnant. Donc EX9, tous les investisseurs intéressés
11:59 peuvent contacter directement Xenia ou contacter la chaîne qui transmettra leurs coordonnées.
12:04 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite
12:07 sur Investisseur TV avec de nouveaux projets dans lesquels investir.
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