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00:00 [Générique]

00:09 Bonjour, bienvenue sur Investor TV dans notre émission Levé de Fonds où les entrepreneurs viennent nous présenter, proposer leurs projets.

00:16 Aujourd'hui, c'est Théo Lasuesche, le fondateur de l'INA, un concepteur fabricant de serrures Li-Fi.

00:24 Théo, bonjour.

00:25 Bonjour, merci de l'invitation.

00:27 Tout d'abord, les serrures Li-Fi, c'est quoi exactement ?

00:30 Nous avons développé une solution de contrôle d'accès pour les bâtiments.

00:35 Nous remplaçons les clés et les badges par le smartphone.

00:39 L'innovation réside dans le fait qu'au lieu d'utiliser les technologies radio classiques que sont le RFID, le NFC et le Bluetooth,

00:48 nous envoyons des données avec le flash du téléphone.

00:51 De la lumière, donc.

00:52 On utilise des signaux lumineux pour transmettre des données et l'identifiant de l'utilisateur qui va s'identifier avec son téléphone,

00:59 comme s'il allait badger, en fait il va flasher devant le lecteur de badge qui est à la porte.

01:05 Ensuite, il y a tout un traitement de données pour savoir si l'utilisateur est autorisé ou non.

01:12 Cela a plusieurs avantages d'utiliser cette technologie pour faire du contrôle.

01:16 Vous allez nous expliquer tout ça, mais juste deux mots sur votre parcours.

01:19 Qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?

01:22 Je suis ingénieur en photonique, donc c'est l'étude de la lumière.

01:27 J'ai commencé à travailler sur cette technologie en projet de fin d'étude.

01:31 Cela remonte à quelques années, j'étais encore étudiant.

01:34 Puis, j'ai ressorti ce projet des cartons après avoir travaillé quelques années dans un grand groupe français.

01:40 D'accord.

01:41 Alors justement, quelles sont les vertus que vous proposent les serrures avec de la lumière, pour faire simple, par rapport aux ondes radio ?

01:48 Eh bien, avant tout, la technologie est compatible sur tous les smartphones, ce qui est un avantage non négligeable sur le marché.

01:56 Et ensuite, lorsqu'on parle de sécurité, c'est toujours important d'afficher un niveau de sécurité.

02:01 Et lorsque l'on transmet des données par la lumière, on est impiratables, contrairement aux technologies radio qui sont actuellement utilisées sur le marché,

02:10 et qui sont piratées malheureusement depuis qu'elles existent.

02:13 D'accord.

02:14 Alors comment vous procédez ? Vous avez conçu bien sûr la technologie, ensuite vous occupez des serrures, il faut changer les serrures,

02:22 ou on peut se greffer sur une serrure déjà existante, comment ça fonctionne ?

02:26 Alors, notre solution a la particularité d'être compatible et universelle avec tout type de verrou, tout type de port.

02:32 Donc on parle de port typiquement, mais ça peut être un portique ou quel que soit le verrou.

02:36 On se branche en fait, ou on installe un verrou, le cas échéant, on fait appel à des électriciens pour cela.

02:43 Et donc on va installer essentiellement un lecteur qui va être à proximité de la porte,

02:49 et tout l'électronique qui va être utilisé pour commander l'ouverture et la fermeture de la porte,

02:57 et on déploie en parallèle un applicatif pour gérer tous les utilisateurs et les droits d'accès qui y sont rattachés.

03:03 Donc ça se présente sous une application web en SAS pour les managers qui vont gérer...

03:11 Programmer, paramétrer bien sûr les accès...

03:14 Tous les utilisateurs, les collaborateurs de l'entreprise, et éventuellement aussi des partenaires, des prestataires.

03:20 Et puis ensuite, chaque utilisateur installe une application mobile, que ce soit sur Android ou iOS,

03:25 on est compatible tout mobile, et s'identifie, et ensuite jouit des droits d'accès qui lui sont rattachés.

03:31 Pour commercialiser, vous le faites en direct, vous appuyez sur des réseaux de distributeurs,

03:36 et quels sont les marchés que vous visez en priorité ? On pense tout de suite à l'hôtellerie.

03:42 Alors aujourd'hui, on s'adresse en premier lieu à des entreprises, pour équiper tout simplement leurs locaux,

03:50 que ce soit des locaux de bureaux ou des usines par exemple.

03:55 Nous souhaitons passer par tout un tas de partenaires, distributeurs ou intégrateurs.

04:04 C'est typique de ce qui existe sur le marché, mais dans un premier temps, pour faciliter et accélérer la mise sur le marché,

04:10 on va en direct, on propose notre solution auprès de clients, en leur disant "voilà, quels sont les atouts de notre solution,

04:16 et voici pourquoi il serait intéressant de le déployer chez vous", et en général ça fonctionne plutôt bien.

04:22 Au niveau de la tarification par rapport aux solutions traditionnelles déjà existantes, comment vous vous situez ?

04:28 On est à peu près dans les mêmes ordres de tarifs sur un coût complet de projet par rapport à la concurrence,

04:36 à niveau de service égal, on va dire ça, sauf qu'on remplace les badges et on a un niveau de sécurité supérieur.

04:42 D'accord. Alors vous ne faites pas encore de chiffre d'affaires, donc ça ne saurait tarder, mais vous avez des projections jusqu'à 2028.

04:48 Si j'ai bien lu, quelles sont-elles ?

04:51 L'idée est de monter en charge progressivement à partir de l'industrialisation de la solution,

04:57 parce qu'on est sur un marché qui exige de produits industrialisés, puisqu'on parle de sécurité, c'est quand même assez critique pour un client.

05:03 Vous n'aurez pas votre propre usine, vous allez vous appuyer sur un facilier j'imagine.

05:07 Oui, tout à fait, on est en train de monter tout un réseau d'industriels qui nous permettront de fabriquer tout cela le plus près possible de l'entreprise.

05:17 A priori, on arrivera quasiment à tout faire en région parisienne même.

05:20 D'accord.

05:21 Et donc à partir de cette industrialisation, quand on aura nos produits qui seront multipliés en nombre, on va pouvoir l'installer auprès de premiers clients.

05:33 Et donc l'idée est d'avoir 300 000 euros, 200 000 euros de chiffre d'affaires la première année, puis ensuite le premier million, le deuxième, le troisième million, le cinquième million jusqu'à la cinquième année.

05:44 Une dizaine de millions, c'est ça ? Sur 2028.

05:46 Oui, c'est ça.

05:47 Ok. Alors pour y arriver, il vous faut un peu d'argent. Combien et à quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?

05:54 On a développé toute la solution, elle est fonctionnelle, elle a été testée auprès d'intégrateurs qui sont dans le secteur.

06:02 Et aujourd'hui, il faut passer à cette phase industrielle.

06:06 Donc on cherche 650 000 euros pour financer l'industrialisation, ensuite la commercialisation, donc le passage à l'échelle d'un point de vue industriel et commercial,

06:17 et éventuellement aussi continuer un petit peu la R&D, puisque en se lançant sur le marché, on va donner un petit peu le go et le là aussi aux concurrents.

06:27 Et donc l'objectif est toujours de maintenir son avance par rapport à la concurrence.

06:31 Vous valorisez à combien environ, simplement ?

06:33 L'idée est de se valoriser autour de 2,2 millions d'euros. On a fait un premier tour de table il y a un petit moment à 1,4 million d'euros.

06:41 Donc on a un petit peu avancé. C'est pour ça que la valorisation est un petit peu supérieure.

06:47 Pour conclure, avez-vous un message particulier à destination de tous les investisseurs potentiels qui nous regardent ?

06:53 Je suis disponible sur LinkedIn, on est facilement joignable via ce biais-là.

06:59 C'est un projet qui est porté par une personne qui est reconnue mondialement dans ce secteur.

07:06 Je pense que c'est une bonne opportunité de se pencher sur le dossier.

07:10 Théo, merci. Je vous souhaite tout le succès pour l'INA.

07:13 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter, comme vous l'avez dit directement Théo.

07:17 Il y a le lien vers sa page LinkedIn, son profil LinkedIn autour de la vidéo.

07:22 Sinon, vous contactez la chaîne comme d'habitude et on transmet les coordonnées.