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00:00Bonjour, bienvenue sur L'Espérance TV, notre émission levée de fonds. Les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter leur projet.
00:15Aujourd'hui, c'est une solution de transport futuriste continue, sans attente, sans horaire, que nous allons étudier, vous proposer, avec Cyril Poinceau,
00:27le directeur général associé de Belway. Et pour commencer, pour bien discerner le concept qui est joué à ces futuristes, je propose de regarder cette petite vidéo promotionnelle.
00:38Belway, la nouvelle philosophie du transport.
00:42Belway s'adapte aux besoins de transport de quelques kilomètres jusqu'à des réseaux mariant un territoire.
00:49La nouvelle philosophie du transport public, c'est pas d'horaire, pas d'attente.
00:55Les navettes sans chauffeur attendent les passagers en station. Elles partent dans les 30 secondes à 3 minutes et elles ne se déplacent que s'il y a de la demande, afin d'économiser l'énergie.
01:10Les usagers choisissent leur destination grâce à des interfaces ergonomiques. Les voies sécurisées sont dédiées uniquement aux véhicules autonomes, comme le sont les voies ferrées pour les trains et les métros.
01:23Tous les véhicules roulent à la même vitesse, régulée par le superviseur. En fonction du nombre de navettes, la capacité va jusqu'à celle d'un métro automatique, 4 fois plus qu'un tramway.
01:34Les voies sont partagées avec les véhicules autonomes de transport de personnes et de marchandises, qui entrent et sortent du réseau sécurisé. Et demain, avec des robots-taxis.
01:44Les voies Belway peuvent être souterraines, aériennes ou au sol sur les anciennes voies ferrées réaménagées, sans nouvelle emprise au sol. L'investissement est 2 à 5 fois plus faible que les solutions actuelles et finançable par concession.
01:59Le trajet a été confortable, rapide et sans changement.
02:05Grâce à Belway, les passagers préfèrent désormais le transport en commun.
02:08Alors Cyril, que réalise exactement Belway dans ce que nous avons de voir ? Parce que j'imagine que vous ne construisez pas les véhicules autonomes ni les infrastructures.
02:21Tout à fait. Il y a des sociétés expérimentées qui ont le bon niveau technologique pour réaliser ces éléments-là, notamment les véhicules automatisés.
02:30Donc Belway conçoit des technologies pour rendre le transport en commun plus attractif et plus efficient, comme vous avez pu le voir dans le film.
02:42Et nous, dans ce système-là, donc c'est un système complet qu'on a développé, et donc on se focalise sur la brique technologique qui n'existe pas sur le marché,
02:53qui est la supervision automatique qui permet de gérer le déplacement des véhicules sur ce réseau dédié en fonction des demandes individuelles de chaque personne, de chaque passager.
03:07D'accord. Alors parlez-nous un petit peu de l'équipe, parce que j'imagine qu'il faut du costaud pour réaliser un tel projet.
03:13Oui, tout à fait. Donc l'équipe est très complémentaire. Daniel Moulaine est le fondateur. Il a développé de nombreuses innovations dans le domaine de l'automobile
03:26et dans l'environnement par le passé. Il est créateur d'une startup, Lumeneo, dès 2006, qui a développé un petit véhicule électrique. C'était un des pionniers.
03:39Et puis précédemment, il était directeur général d'une grosse société de 600 personnes en VA et directeur scientifique. Au-delà de ça, on a Thierry, qui a une expertise dans l'innovation automobile,
03:53Christophe, qui est notre expert des systèmes d'information. C'est un point clé. Et puis pour ma part, je m'occupe de tout ce qui est développement commercial, partenariat, pour développer le business principalement.
04:12D'accord. Alors comment vous vous positionnez exactement par rapport à des projets similaires, même s'ils ne sont pas aussi futuristes que les fameux tunnels sous tes grains d'Ellen Musk, qui ont été abandonnés, je crois ?
04:21Alors ces tunnels-là, ils sont opérationnels. Mais les véhicules ne sont pas automatisés. Et donc aujourd'hui, ce sont des gens qui sont derrière le volant.
04:31Et donc effectivement, nous, on veut aller plus loin depuis le début. On pense que pour deux raisons, pour des questions de coûts. Il faut pas qu'il y ait un chauffeur derrière chaque navette,
04:42parce que le système, d'un point de vue économique, s'effondre. Et deuxièmement, d'un point de vue efficacité, si on veut faire, comme c'est notre ambition, une grande capacité,
04:53il faut mettre beaucoup de véhicules qui sont complètement automatisés et qui fonctionnent de façon autonome et supervisée pour garantir la sécurité et la fluidité.
05:02— Mais alors au niveau de l'espace, parce qu'Ellen Musk, il voulait carrément creuser les tuyaux. Donc ça coûte cher. Et puis surtout, on peut pas passer partout.
05:08Il peut avoir les fleuves, les équipements, le métro, les câbles, etc. Vous, en fait, vous voulez utiliser la voirie déjà existante. Mais sur la voirie, il y a déjà beaucoup de monde.
05:17Et puis bon, chacun... Comment vous gérez ça ? — Oui, c'est sûr. Alors il y a plusieurs applications. En fait, on s'adresse notamment à des localités où il n'y a pas forcément de choses.
05:30Il y a certaines communes qui souhaitent réaliser un métro, un tramway. Et nous, c'est une alternative. Et comme on est moins lourds, eh bien c'est beaucoup moins cher.
05:42Même s'il faut être un petit peu en souterrain, c'est beaucoup moins cher. On a des solutions technologiques. — D'accord. Alors justement, quel type de clients vous visez ?
05:50C'est des collectivités, c'est des instituts privés. Ça peut être aussi des sociétés qui font des navettes entre les moyens de transport classiques et puis leur siège social,
05:59leur bureau, leur usine, que sais-je, qui vous visez ? Comment vous les prospectez ? — Alors on vise effectivement les collectivités, les métropoles, les régions,
06:09parce qu'il y a aussi des projets là où, notamment en Europe, il y a des milliers de kilomètres de voies ferrées qui sont désaffectées parce qu'il n'y a plus de modèle économique sur le train.
06:21Et donc nous, on propose de mettre une chaussée et puis d'avoir un système très flexible. — Voilà. Plutôt avoir des grands wagons qui sont vides, d'avoir plutôt des petits véhicules.
06:29— Voilà. Des petites navettes. — Et surtout à la demande, c'est-à-dire sans... — En fait, c'est même pas à la demande. Elles sont toujours disponibles.
06:35Et en fait, eh bien on se pose pas la question. On arrive, on monte dedans. Notre système est chargé d'attendre pour avoir le maximum de remplissage.
06:45— D'accord. Oui, oui. — Mais à 1 heure du matin, s'il n'y a qu'une personne, il n'y a qu'une personne. Ça coûte moins cher que de déplacer un RER de 200 tonnes.
06:52— Oui, oui. C'est un mix entre le taxi collectif et le taxi individuel. — Voilà. Tout à fait. — Et puis bien sûr, autonome, c'est-à-dire le chauffeur qui attend...
06:57— Voilà. Avec une grande personnalisation. Et donc on a aussi en termes de marché les métropoles, bien sûr, dont on a parlé, mais aussi les aéroports.
07:07On a des discussions avancées à ce sujet-là. — Ah oui. Parce que l'aérogareau, ça évite de créer leurs trains qui marchent ou qui marchent pas.
07:14— Oui, tout à fait. Ou même la volonté aujourd'hui, c'est de mettre les parkings à l'extérieur des aérogares. — Oui, oui, bien sûr.
07:20— Et donc quand vous arrivez, vous voulez pas mettre 20 minutes. On sait pas combien de temps il faut attendre.
07:24— Oui. Soit sinon le bus, il est vide, ou alors il faut attendre 20 minutes, 30 minutes, et on loupe l'avion. — Voilà. Voilà. Tout à fait.
07:28— Alors le business model, quel est-il ? — Alors le business model, il s'appuie sur 3 piliers. Le premier, c'est que dans un premier temps,
07:36on vient au début d'un projet, d'une collectivité ou d'un aéroport ou d'un parc d'attractions aussi, qui a un besoin.
07:45Et donc eh bien on lui propose une solution. Et il y a toute une partie d'études d'ingénierie. On est associés avec une société
07:52qui s'appelle Iris Conseil, qui est experte dans la partie transport, infrastructure. Et nous, on est dans notre partie technologique
08:01pour optimiser notre système. Et donc ces études, elles sont généralement rémunérées par le donneur d'ordre. Donc ça, c'est une première partie.
08:11— D'accord. — Et donc on va jusqu'à la mise en œuvre du projet. La deuxième chose, c'est le logiciel. Le logiciel de supervision automatique
08:19qui permet de faire fonctionner le système, eh bien on le développe. Et puis donc ensuite, eh bien on va le proposer avec des adaptations,
08:29bien sûr en fonction des besoins qu'on va développer. Donc c'est le chiffre d'affaires le plus important que l'on prévoit.
08:34Et puis la partie maintenance aussi de ce logiciel. Et le troisième point, comme nos solutions sont brevetées à l'international,
08:44eh bien on prévoit des redevances de licence, en fait. Et donc c'est la troisième source de revenus.
08:52— Donc c'est à vous sous-traiter un cabinet équivalent sur place plutôt que... — Voilà, tout à fait, pour qu'eux s'occupent de la démarche commerciale.
09:00— Oui, parce qu'après, il y a la maintenance. Il y a le setup, on va dire, et puis ensuite, j'imagine, la maintenance du site, quoi.
09:06— Oui, tout à fait, tout à fait. — OK. À quel stade d'avancement vous en êtes actuellement ? Il y a des contrats signés ? Il y a des prospects dans le pipe ?
09:14— Alors voilà. On a des prospects actuellement. On a remis des offres, justement, pour réaliser des études. Donc avec...
09:24— Mais c'est pas comme des concours d'architectes. C'est-à-dire que vous êtes payé. Dès l'instant que vous faites une étude, vous allez rémunérer.
09:29C'est pas du style vous avez 3, 4 candidats pour créer donc un système de transport et vous risquez de travailler pour rien, quoi.
09:36— Ah oui, oui, oui, tout à fait. Effectivement, c'est... — Vous êtes toujours rémunéré sur votre étude, quoi.
09:40— Oui, tout à fait, tout à fait. Et donc... — Parce qu'il y a un groupe d'architectes. Ils font le concours. Et puis bon...
09:45— Oui, tout à fait. En général, il y a une petite prime, mais... — Oui. Enfin bon, elle n'est pas à la mesure de ce que ça leur a coûté.
09:50— Tout à fait, tout à fait. Et donc là, voilà. On est dans cette démarche-là. On a remis des offres déjà. Donc il y a ces éléments-là.
09:58— En France, à l'étranger ? — Pour l'instant, en France. On a des contacts à l'international aussi, notamment au Canada.
10:04Mais disons qu'on développe tout ça. D'un autre côté, d'un point de vue technologique, on a déjà réalisé un prototype de ce système de pilotage
10:16avec des simulations qui donnent des résultats extrêmement intéressants. — Mais vous avez plusieurs fournisseurs automobiles ?
10:22Parce qu'en fonction de certains sites, c'est peut-être pas les mêmes véhicules. — Oui, tout à fait. C'est pour ça qu'on est agnostique, en fait.
10:26— D'accord. — On est agnostique. Et donc dans tous les cas... — Le système se plug assez bien sur les véhicules du marché, quoi.
10:34— Voilà. On est en train de réaliser des expérimentations avec nos partenaires technologiques, notamment des universités et des sociétés technologiques,
10:46pour justement valider toute la partie technique physiquement, parce que d'un point de vue numérique, on a déjà la preuve qu'on peut avoir
10:53un système très capacitaire et très intéressant en termes de prestation avec une démarche individualisée. — D'accord. OK. Donc ça marche avec les calculs et tout.
11:00Maintenant, il faut le faire marcher physiquement. Alors on va venir sur la levée de fonds. Mais vous avez des subventions ? Vous êtes aidé par toutes sortes ?
11:08— Alors à aujourd'hui, on fonctionne sur fonds propres. On est 5 associés. Et donc on a... Eh bien effectivement...
11:18— C'est quand même très novateur. Vous n'avez pas avec toutes les subventions qui traînent à droite et à gauche, Crévis-Recherche et compagnie ?
11:23— Oui, oui. Alors on monte un petit peu effectivement certains dossiers. Mais effectivement, il y a aussi une question de délai, quoi.
11:32Quand c'est trop long, eh bien on préfère faire de cette façon-là. — Travailler sur le projet plutôt que sur le dossier. — Oui, voilà.
11:38— Alors combien cherchez-vous à lever pour renforcer ces fonds propres ? Et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
11:43— Alors nous cherchons à lever 1,9 million à aujourd'hui pour renforcer notre équipe technologique, donc partie ingénierie, et aussi commerciale.
11:55Et donc tout ça pour pouvoir amener notre premier prototype à une version industrialisable et commercialisable pour qu'ensuite, on aille sur un démonstrateur.
12:08— Soit un premier projet qui marche. Ça fait un showroom. — Voilà. Et un projet. Donc il y a cet aspect-là. Et puis aussi pousser sur la communication,
12:17le marketing et puis la démarche commerciale, qui est importante, quoi.
12:24— Pour conclure, Cyril, avez-vous un message particulier à destination de tous les investisseurs qui sont... Enfin certains, à mon avis,
12:29sont passionnés par votre projet, qui nous regardent, qui nous écoutent ? — Alors oui. À aujourd'hui, les enjeux sont majeurs.
12:3830% des émissions carbone sur un pays comme la France proviennent du transport. Et quand on regarde, on investit énormément d'argent
12:51dans tous les pays industrialisés sur du transport en commun. Et quand on regarde, on est toujours à environ 10% de taux d'usage en termes de déplacement
13:04en voyageurs kilomètres pour ces systèmes-là. Et donc nous, on souhaite apporter vraiment une solution qui soit beaucoup plus attractive,
13:13beaucoup plus personnalisée, avec des coûts beaucoup moins élevés et puis un impact environnemental tout à fait favorable pour relever cet enjeu
13:23et donc apporter des solutions à tout ceci. Et donc ça, c'est notre ambition. — Cyril, bravo. Et merci d'être venu nous présenter
13:33donc Bellway sur Investeur.TV. Tous les investisseurs intéressés peuvent vous contacter directement ou bien remplir le formulaire
13:40qui est sous la vidéo pour recevoir le dossier de présentation. Je vous souhaite un grand succès donc pour Bellway.
13:46Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous rendez vous très vite sur Investeur.TV avec de nouveaux projets dans lesquels vous pourrez investir.
13:54— Sous-titrage Société Radio-Canada