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00:00 Bonjour, bienvenue sur SRTV dans notre émission Levé de Fonds où les entrepreneurs en recherche
00:13 du financement viennent nous présenter, proposer leurs projets.
00:17 Aujourd'hui, c'est Diego Leval que nous accueillons, c'est le cofondateur de Lowi
00:21 qui est un reconditionneur de vélos électriques.
00:24 Diego, bonjour.
00:25 Bonjour.
00:26 Et bien commençons si vous voulez bien par la présentation de Lowi.
00:28 Alors Lowi est le spécialiste de la reprise du reconditionnement et de la revente de vélos
00:33 électriques reconditionnés.
00:35 D'accord.
00:36 Vous êtes trois cofondateurs.
00:37 Il y a Tanguy et Vivien.
00:40 Vous pouvez nous dire un petit mot sur vos parcours respectifs.
00:43 Oui, alors on s'est rencontrés.
00:44 Tanguy est un ami d'enfance, un ami du lycée plus précisément.
00:48 On s'est rencontrés à l'étranger.
00:49 On a toujours eu envie d'entreprendre, de le faire ensemble.
00:52 On a eu des parcours différents.
00:54 J'ai fait des études d'ingénieur, lui plutôt de commerce.
00:56 Il a eu des expériences plutôt dans la mobilité, plutôt dans l'économie circulaire, le développement
01:00 durable.
01:01 Et donc, on s'est lancé ensuite, on a repris nos études pour cadrer cette envie d'entreprendre
01:07 et puis à la croisée de nos compétences et de nos appétences et a émergé ce sujet
01:12 qui est le reconditionnement de vélos électriques.
01:14 Et Vivien est arrivé en cours de route durant un master spec qu'on a fait à HEC et qu'on
01:18 a rencontré via les camarades et qui lui a eu un parcours, a plus d'expérience que
01:24 nous et un parcours quasiment exclusivement dans l'industrie.
01:28 D'accord.
01:29 Alors, un peu vos spécificités, vos atouts qui vous marquent, qui vous distinguent des
01:32 autres acteurs du reconditionnement vélo électrique ?
01:35 Alors le vélo électrique, je pense ne pas avoir besoin de donner beaucoup de chiffres
01:39 pour dire qu'il a conquis tout le pays, quasiment même toute l'Europe.
01:44 Les ventes de vélos électriques ont littéralement explosé ces dernières années, ces trois
01:47 dernières années depuis le Covid plus précisément.
01:49 Donc la seconde main est encore plus récente puisque le marché du vélo électrique lui
01:53 est très récent.
01:54 Dans un premier temps, tous les acteurs qui se sont positionnés sur ce marché de la
02:00 seconde main ont choisi des modèles qui avaient fonctionné sur d'autres marchés.
02:03 Je pense notamment au téléphone ou à l'électroménager avec des acteurs qu'on connaît bien.
02:08 Et donc on prit quasiment le même modèle, c'est-à-dire un modèle marketplace.
02:12 Or le premier défi auquel on fait face quand on choisit ce modèle-là, c'est qu'il n'y
02:16 a pas de reconditionneur à proprement dit de vélo électrique.
02:19 Il y a des petits ateliers de réparation mais pas d'acteurs industriels.
02:22 Donc il fallait internaliser ce modèle-là et nous c'est ce qu'on a décidé de faire.
02:26 On a décidé donc de créer ce métier de reconditionnement et tous les outils dont
02:30 on avait besoin pour faire ça, pour pouvoir scaler, pour pouvoir monter en volume et maintenir
02:34 nos marges.
02:35 Donc c'est tout un tas d'outils software et hardware.
02:37 Et côté distribution, on n'a pas été… je dirais qu'on a été plutôt… comment
02:45 dire… pragmatique en se disant qu'il y avait des acteurs qui faisaient ça très
02:50 bien, des géants du retail, des marques préférées des français comme Decathlon
02:54 ou Backmarket sur les produits reconditionnés qui sont aussi très connus, très appréciés.
02:59 Et donc on s'est dit qu'il fallait se lier à ces acteurs-là qui ont une présence
03:06 nationale et internationale pour pouvoir revendre ces vélos reconditionnés.
03:09 D'accord, donc vous appuyez tant pour la collecte que pour la distribution sur des
03:12 réseaux déjà existants.
03:14 Exactement, on travaille vraiment quasiment exclusivement en B2B.
03:17 Alors justement, vous vous approvisionnez auprès de qui et vous revendez auprès de
03:20 qui ?
03:21 Alors nos acteurs côté sourcing sont exclusivement… aujourd'hui exclusivement, demain on adressera
03:28 également les particuliers, mais aujourd'hui exclusivement des entreprises.
03:31 Des entreprises qui font soit du leasing, soit de l'allocation en B2B ou ça peut
03:36 être de l'allocation saisonnière comme du VTT en montagne ou du vélo hollandais
03:41 sur la côte.
03:42 Qui ont quelque part un petit stock à vous reposer, vous ne vous achetez pas le leasing.
03:45 On a des flottes de 10 à 100, parfois plusieurs centaines de vélos auxquels on propose une
03:49 reprise de ces vélos là parce que tout simplement ce n'est pas leur métier, ça leur prend
03:54 du temps de revendre, réparer et puis ensuite revendre des vélos.
03:57 Généralement, ils le font sur des plateformes comme Leboncoin.
03:59 Donc ça prend beaucoup de temps.
04:01 Nous, on leur propose une solution clé en main, c'est-à-dire qu'ils se mettent sur
04:05 la plateforme, ils nous envoient les références qu'ils ont, le nom de référence.
04:07 Vous leur débarrassez leur stock.
04:08 On leur fait une estimation et on leur reprend les vélos.
04:11 Alors justement, c'est toujours, moi qui suis un peu un spécialiste des market place,
04:14 c'est toujours difficile de conserver une marge parce qu'il faut quand même payer
04:18 le matériel d'occasion, l'article d'occasion, ne le revendent pas trop cher sinon on n'est
04:22 pas compétitif par rapport au neuf.
04:23 Et puis entre-temps, il y a la réparation, vos marges.
04:27 Tout le monde vous avez résolu ce débat.
04:30 Oui, je sais que le modèle où on achète les vélos, c'est un modèle qui fait peur
04:34 parce que c'est un modèle qui implique beaucoup de BFR.
04:36 Nous, aujourd'hui, ce qu'on a développé de plus en plus, on a une particularité,
04:40 sur le vélo, c'est que le vélo, ça prend de la place et ça se stocke difficilement
04:43 à la verticale.
04:44 Vous voulez dire que les vendeurs ne sont pas trop exigeants sur le prix ? Ils veulent
04:47 s'en débarrasser ?
04:48 Déjà, ils veulent s'en débarrasser parce qu'ils ont plusieurs contraintes.
04:51 La revente qui les embête et le stockage.
04:54 Le stockage, comme je disais, on est obligé de prendre la surface au sol et on peut difficilement
04:58 monter pour stocker les vélos.
04:59 Donc, ça coûte également cher en stockage si on n'arrive pas à les revendre.
05:02 Donc, nous, ce qu'on propose de plus en plus, c'est un dépôt-vente tout simplement
05:06 puisque nous, on a une force de frappe pour revendre les vélos.
05:08 On sait les reconditionner en amont, évidemment.
05:11 Mais donc, on leur propose de stocker les vélos le temps qu'ils soient revendus et
05:13 on leur rétribue l'avance.
05:15 D'accord, vous parlez de la trésorerie.
05:18 Exactement.
05:19 Et ce n'est pas trop cher à reconditionner ?
05:20 Non.
05:21 Alors, je dirais qu'on est assez sélectif néanmoins sur le sourcing de nos vélos.
05:29 Comme on travaille avec des pros, ce sont des vélos qui sont relativement bien entretenus.
05:33 Comme ce sont des vélos qui ont appartenu à des loueurs ou à des leasers, ce sont
05:36 des vélos qui, au maximum, ont trois ans, au minimum, ont six mois, un an, ils ont fait
05:40 une saison.
05:41 Donc, ce sont des vélos qui sont en bon état et on change des pièces qui sont relativement
05:44 standards.
05:45 Donc, le coût des pièces détachées est assez faible.
05:47 Le panier moyen pour donner une idée des pièces détachées, c'est 60 euros.
05:50 Après, il y a la main d'œuvre.
05:51 Après, il y a la main d'œuvre.
05:52 En moyenne, le reconditionnement d'un vélo, c'est entre une heure et une heure et demie.
05:58 D'accord.
05:59 Vous parliez, vous faisiez l'analogie avec les smartphones.
06:01 Moi, je ferais plutôt l'analogie avec Aramis Auto qui reconditionne.
06:04 Comment vous vous positionnez par rapport au reconditionneur auto ?
06:07 Alors, nous, on développe ce savoir-faire qu'eux ont développé sur l'auto.
06:12 On s'inspire énormément d'eux.
06:14 On est une très jeune entreprise, on est des jeunes fondateurs.
06:17 Donc, on a pris le soin dès le départ d'aller rencontrer des acteurs qui connaissaient
06:21 ce métier de reconditionnement.
06:22 Une chose importante pour nous, pour laquelle aujourd'hui, on travaille encore à construire
06:28 chez nous et dont on s'inspire d'Aramis Auto par exemple, entre autres, parce qu'il
06:32 y en a d'autres qui le font, c'est l'évaluation de la valeur résiduelle des vélos.
06:37 Aujourd'hui, il n'y a pas d'argues sur le vélo électrique.
06:39 Et on est un petit peu l'acteur privilégié qui va traiter tout un tas de modèles à
06:45 différents âges, à différents usages.
06:46 Vous créez le marché quelque part.
06:47 Donc, on va récolter pas mal de data qui est intéressante pour pricer les vélos.
06:52 Et donc, cette information-là va être précieuse pour celui qui la détient.
06:55 Pour monter en puissance, on va en venir après sur les fonds que vous cherchez à lever.
06:58 Pour monter en puissance, vous avez un entrepôt.
07:03 Vous êtes à Saint-Denis, c'est ça ? Oui, c'est ça.
07:04 Comment vous allez pouvoir vous développer ? Parce que j'imagine que là, je ne sais
07:07 pas combien votre capacité de production, mais vous allez l'augmenter.
07:10 Comment vous comptez gérer ça ? Et puis, est-ce que vous n'allez pas vous implanter
07:13 peut-être dans les régions ? Parce que remonter les vélos à Paris, ce n'est pas forcément…
07:17 Oui, tout à fait.
07:18 Aujourd'hui, le coût de l'entrepôt est important parce qu'on est en Île-de-France
07:22 et que ça coûte très cher.
07:24 Le prix chute drastiquement même quand on s'éloigne tout simplement des périphéries
07:29 de Paris.
07:30 L'idée, ça va être ça, ça va être d'ouvrir un entrepôt en région.
07:34 Il va également y avoir, à partir de l'année prochaine, l'ouverture d'un entrepôt
07:37 à l'étranger puisque, encore une fois… L'actuel, vous êtes sur le périmètre français,
07:41 mais bien sûr, vous l'allez… Aujourd'hui, on reconditionne uniquement
07:43 en France, mais on vend déjà à l'étranger tout simplement parce que nos partenaires
07:46 de distribution sont présents en étranger.
07:49 D'accord.
07:50 Décathlon, quand on vend en France, on demande pourquoi vous ne vendez pas en Belgique.
07:52 Et ça suscue à être embarqué par son fournisseur.
07:54 Exactement.
07:55 Ce qui est un avantage énorme puisque nous, quand on arrive dans un pays, on n'a pas
07:58 à faire ce travail de marques, de dépenses marketing.
08:00 Par contre, il faut avoir un entrepôt proche effectivement du poids.
08:04 Donc, vous êtes en cours de finalisation de levée de fonds.
08:08 Vous cherchez combien ? Il vous manque combien ? Et quel usage ces fonds vont-ils être destinés
08:12 ? Ceux que vous avez déjà levés, plus ceux que vous complétez.
08:14 Alors, jusqu'à présent, on a levé 400 000 euros avec trois fonds d'investissement
08:19 et un family office.
08:21 En BSAR ?
08:22 En BSAR.
08:23 Il nous reste dans la poche de BSAR qu'on avait ouverte au départ et estimé vouloir
08:27 lever.
08:28 On avait ouvert une poche de 550 000 euros.
08:30 Donc, il reste 150 000 euros à combler dans cette poche-là.
08:33 C'est ce qu'on cherche aujourd'hui.
08:34 Avant le 31 octobre, il faut dépêcher l'investisseur parce que vous bouclez le 31 octobre.
08:39 Exactement.
08:40 Et ensuite, cette levée de fonds nous sert aujourd'hui à continuer le recrutement pour
08:44 le développement de nos outils qui, encore une fois, je le redis, sont des outils ultra
08:48 stratégiques pour notre développement.
08:50 Ainsi que le développement des outils hardware.
08:53 Je ne sais pas si j'en ai déjà parlé, mais on développe aussi pour le reconditionnement,
08:57 à l'instar d'Aramis Loto, encore une fois, des bancs de test.
09:00 On essaie de s'inspirer de ce qui se passe sur la moto ou l'auto.
09:03 Puisque nous, notre métier côté distribution, c'est de rassurer les clients, les éduquer
09:06 sur ce que ça veut dire qu'un vélo reconditionné.
09:08 Ce n'est pas juste un vélo réparé.
09:09 C'est un vélo sur lequel on va mesurer les performances des composants électriques.
09:13 Donc, on développe aussi ces outils-là qui ont un coût.
09:15 Généralement, les bureaux d'études et les développements hardware, ça prend du
09:19 temps et ça demande encore un peu de développement.
09:21 Vous le faites dans l'interne.
09:22 Exactement.
09:23 Pour conclure, avez-vous un message particulier à destination de tous les investisseurs potentiels
09:28 qui nous regardent ?
09:29 Oui, j'ai pour habitude de rencontrer les investisseurs qui nous rejoignent dans l'aventure.
09:37 J'en ai rencontré quelques-uns ces derniers mois, notamment ceux qui ont déjà investi
09:41 chez nous.
09:42 Les relations humaines pour nous sont primordiales.
09:44 Donc, j'aurai le plaisir d'échanger avec vous en visio.
09:46 Mais également, j'apprécierais vous rencontrer en physique.
09:49 Donc, on se voit dans notre entrepôt à Saint-Denis et puis autour d'un café si l'aventure
09:53 vous intéresse.
09:54 Diego, merci d'être venu nous présenter ce beau projet.
09:57 Tous les investisseurs intéressés peuvent vous contacter directement ou contacter la
10:01 chaîne qui transmettra leur cadre.
10:03 Je vous souhaite de réussir à boucler cette levée de fonds qui a déjà bien avancé
10:06 et puis surtout le succès pour Loï.
10:08 Merci à tous de nous avoir suivis.
10:10 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investeur TV avec un nouveau projet dans lequel investir.
10:14 Merci.
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