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00:10 Bonjour, bienvenue sur Investeur TV, dans notre émission "Idées de placement" où les professionnels de la finance, de la gestion de patrimoine
00:16 viennent nous proposer des idées de placement. Aujourd'hui, c'est le président fondateur d'Investbook, Jean Carvajal, que nous accueillons.
00:23 Investbook est une plateforme de financement participatif qui a pour vocation d'investir dans le financement des PME.
00:31 Jean, bonjour. — Bonjour Stéphane. — Et bien commençons par la présentation de votre plateforme. — Oui. Merci de me recevoir.
00:37 Donc Investbook est une plateforme de financement participatif spécialisée sur les émissions d'obligations de PME.
00:44 Donc il est proposé aux investisseurs individuels de souscrire à des obligations émises par des petites entreprises non cotées.
00:51 — D'accord. Donc vous l'avez créé, je crois, en 2015. Et vous avez « financé » pour 60 millions d'euros. Et combien d'entre...
00:59 — Non, une soixantaine de PME pour... — Pour 6 millions d'euros, effectivement. Voilà. Ce sont des tickets, voilà, qui sont assez...
01:07 — Alors on est sur des tickets moyens par investisseur de 4 000 €. — D'accord. OK. Alors comment ça fonctionne exactement,
01:13 le financement participatif sous forme d'obligation donc de ces PME ? — Alors nous, notre métier, c'est d'auditer et d'analyser des entreprises
01:20 qui sont candidates à un emprunt obligataire. Donc on fait une batterie de tests et d'analyses. Et pour celles que nous sélectionnons,
01:27 nous les mettons en ligne sur notre plateforme. — D'accord. — Une fois qu'elles sont sur la plateforme, les investisseurs individuels
01:33 ont accès aux dossiers, au mémorandum d'information, à toutes les diligences que nous avons effectuées. Et ils peuvent souscrire sur
01:40 les entreprises qui les intéressent selon les termes et conditions qui ont été fixés par la plateforme.
01:45 — D'accord. Parce qu'après, on va voir les rendements. Mais il faut dire qu'il y a des risques. Il y a aussi des garanties en face.
01:50 Donc quels sont-ils et quels sont-elles ? — Tout à fait. Donc on est sur un risque de crédit de l'entreprise financée.
01:56 Si celle-ci venait à faire faillite ou en liquidation judiciaire, c'est un risque de perte. Et il y a également un risque de liquidité
02:03 dans la mesure où ce sont des titres financiers qui ne sont pas cotés. Donc il n'existe pas de marché liquide qui permet d'acheter
02:09 ou de vendre ces titres. — D'accord. — Donc l'investisseur doit se préparer à garder ses titres jusqu'à leur maturity.
02:14 — Donc c'est l'obligation qui est en général de 3 ou 4 ans. — 3 ou 4 ans. Voilà. Tout à fait. — OK.
02:18 Les rendements qu'on peut en attendre. Alors je précise bien sûr que les rendements passés ne présagent pas les rendements futurs.
02:22 Jusqu'à présent, vous avez des rendements assez intéressants, assez attractifs.
02:26 — Alors aujourd'hui, les taux de coupons proposés sur la plateforme varient entre 8 et 12% par an. — D'accord.
02:32 — Ça dépend du risque de contrepartie. Donc par rapport à notre analyse, nous fixons le taux d'intérêt. — OK.
02:38 — Et historiquement, depuis 2016, on est sur un taux de rendement interne de 4,5%, net de défaut. — D'accord.
02:45 — Je précise « net de défaut » pour dire qu'il y a eu quelques derrières. — Parce qu'il y a des défauts, il faut en tenir compte, effectivement.
02:49 — Exactement. Et depuis 2020, nous sommes sur un TRI de 9,45%. — D'accord. Et là, avec la hausse des taux, on peut prévoir...
02:57 — Aujourd'hui, on est plus sur un rendement qui avoisine les 10-11% par an. — D'accord. Au niveau fiscal, c'est...
03:04 — Fiscalité flat tax de 30%. Et pour les personnes qui investissent via leur holding patrimonial ou via leur société, c'est l'impôt sur les sociétés qui s'applique.
03:14 — D'accord. Alors il y a un intérêt financier, on l'a vu, puisque ce sont des rendements intéressants, mais aussi un acte, disons, sociétal pour aider
03:23 ces petites entreprises, hein, c'est pas des gros financements. Donc est-ce que vous avez 2, 3 exemples à nous...
03:30 — Le profil type des entreprises sont des entreprises françaises, qui ont un chiffre d'affaires entre 1 million et 5 millions d'euros.
03:37 Et elles présentent toutes des caractéristiques soit environnementales, soit sociétales, soit qui ont un impact innovant.
03:44 Donc on a beaucoup d'entreprises du numérique ou des services. Et à titre d'exemple, effectivement, on peut citer Winky,
03:52 qui est un robot ludo-éducatif made in France, qui a été financé par nos soins en complément de crédit bancaire.
04:01 Et ça a permis à la société de suivre la cadence des commandes. Par la suite, la société a fait une belle success story en levant plusieurs millions d'euros.
04:10 Donc nous, on était une force d'appoint. Et on est arrivé à ce moment-là. — À un moment T, vous leur avez donné le souffle dont j'avais besoin.
04:16 — Et on peut aussi citer Irréversible Bijoux, qui a relocalisé sa production en France. Ils produisent des produits de puits d'agriculture pour le B2B.
04:25 Et en relocalisant en France, ils avaient besoin de financement, dont un Facebook. — D'accord. Il y a un moment T.
04:34 Pour souscrire, pour aider ces entreprises, paiement, les financeurs participant à leur financement, comment fait-on ?
04:40 — Alors c'est très simple. Sur le site, il est possible de s'inscrire. On doit rentrer un questionnaire d'adéquation, parce qu'il faut savoir effectivement
04:47 que les personnes qui peuvent s'inscrire sur un Facebook doivent satisfaire des conditions d'acceptation des risques, de connaissance des produits financiers
04:57 et d'objectifs d'investissement. Donc clairement, il est bien indiqué... — C'est le questionnaire traditionnel qu'on applique quand on investit.
05:03 — Il est clairement indiqué que ce sont des investissements à risque moyennant des rendements importants. Et à partir de là, vous avez accès
05:09 à tous les dossiers. Et en quelques clics, vous devenez créancier des sociétés que vous avez choisies, parce qu'effectivement,
05:15 l'intérêt du financement participatif, c'est de pouvoir choisir les dossiers sur lesquels on souhaite se positionner et de constituer son propre portefeuille.
05:22 — D'accord. Alors je crois que là, il y a une sorte de mutation dans votre statut. Il n'y a pas beaucoup de dossiers, mais il va y en avoir prochainement.
05:29 Donc voilà, les investisseurs, s'ils vont tout de suite, il faut qu'ils reviennent un petit peu ultérieurement, parce qu'il y en aura beaucoup plus dans quelques semaines,
05:35 si on met le moyen. — Voilà, tout à fait. Il y a une période transitoire au niveau européen. Donc nous passons d'un statut de conseiller en investissement
05:41 participatif au statut de prestataire de services de financement participatif. — D'accord. — Sans rentrer dans la technicité, c'est une uniformisation
05:49 du règlement au niveau européen, qui permet notamment de présenter des entreprises françaises et d'accepter des investisseurs européens,
05:57 donc présenter des entreprises européennes. Et le temps de cette transition auprès de l'AMF, il est préférable d'abord d'obtenir cet agrément
06:05 qui est en dépôt actuellement avant de présenter d'autres dossiers qui sont en attente, justement, de ce nouvel agrément.
06:13 — Voilà. Parce que vous faites les choses bien quand il faut, bien sérieusement et clairement. — Voilà. Voilà.
06:17 — Jean, merci de nous avoir venu nous présenter cette idée de placement. — Merci à vous.
06:21 — Merci à tous d'avoir suivi. Je vous donne rendez-vous très vite sur Investeur TV avec d'autres idées de placement.
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