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00:08 Bonjour et bienvenue sur Investeur TV. Nous sommes rendus il y a quelques jours dans les Saint-Laoche à Paris à l'occasion de l'Investor Access
00:15 où les sociétés cotées rencontrent des investisseurs professionnels, gérants de fonds, familles d'office.
00:21 Nous y avons rencontré des dirigeants qui n'étaient encore jamais venus sur Investeur TV. Voici un fleurilège de nos échanges.
00:30 Mais vous pouvez retrouver les interviews en intégralité dans notre émission Bourses. Et tout d'abord, on commence avec l'organisateur de cet événement,
00:39 Numa Pomirol, qui nous a livré son ressenti général sur ce compartiment de la Côte, les small et mid-cap.
00:47 Numa Pomirol, bonjour. Nous sommes ici dans les Saint-Laoche à Paris. Vous êtes l'organisateur de l'Investor Access.
00:53 Est-ce que vous pouvez nous présenter cet événement ?
00:56 Bonjour Stéphane, Norman Isin. Effectivement, les Investor Access sont des conférences qui permettent aux investisseurs professionnels
01:03 de rencontrer des sociétés cotées en Bourses et principalement des small mid-cap, c'est-à-dire des sociétés qui font entre 2 millions d'euros de market cap jusqu'à 5 milliards.
01:16 D'accord. Qu'est-ce que viennent y chercher exactement d'un côté les émetteurs, les sociétés cotées et de l'autre côté les investisseurs, gérants de fonds, familles d'office ?
01:24 Alors les émetteurs, sociétés cotées viennent y chercher de la liquidité en rencontrant des investisseurs, une meilleure valorisation et éventuellement, in fine,
01:35 une préparation d'une opération de marché, augmentation de capital, cession de blocs, ce genre de choses.
01:41 Et les investisseurs, eux, viennent rencontrer pour moitié des sociétés qu'ils ont en portefeuille et pour l'autre moitié découvrir de nouveaux dossiers,
01:51 trouver de nouvelles idées d'investissement.
01:54 D'accord. Alors, quelle édition est cette ?
02:00 Il me semble que ça doit être la 8ème édition.
02:02 La 8ème édition. Quel est votre ressenti de le momentum par rapport aux années précédentes ?
02:09 J'ai un plus grand nombre de sociétés cotées qui participent et le nombre d'investisseurs est à peu près constant.
02:17 Ce qui est intéressant, c'est que les marchés ne sont pas excellents en ce moment pour les small and mid-cap.
02:23 Oui, ce compartiment de la cote, effectivement.
02:25 Exactement. Il y a un souci de liquidité, des incertitudes sur l'avenir, mais ça reste une classe d'actifs à part entière.
02:31 Et les investisseurs continuent à venir voir les sociétés pour se rassurer.
02:35 Même s'ils ne vont pas dessus, ils ne les abandonnent pas et continuent à les suivre. C'est bien ça.
02:37 Exactement. En partie pour se rassurer et en partie parce que c'est le métier et c'est passionnant de venir rencontrer et discuter avec des dirigeants de sociétés cotées.
02:47 Dans un cadre en plus qui est très agréable puisque vous vous organisez très bien.
02:50 Merci.
02:51 Quand aura lieu le prochain événement ?
02:52 Alors, le prochain événement physique pour les professionnels, c'est 8-9 avril de l'année prochaine.
02:58 On fait un événement sur le deuxième semestre qui a lieu les 3 et 4 octobre.
03:02 D'accord.
03:03 Et pour les particuliers, on va faire un événement digital qui permettra de rencontrer des sociétés cotées en virtuel et de poser des questions.
03:10 Et ça aura lieu la première semaine de juin.
03:13 Pour s'inscrire, j'en profite, il faut envoyer un email à contact@investoraccess.fr.
03:19 Je répète, contact@investoraccess.fr.
03:22 On mettra les liens de toute façon en dessous de la vidéo.
03:24 Merci beaucoup.
03:25 Nima, merci.
03:26 Merci, à bientôt.
03:27 Notre société est une société de biotechnologie qui valorise des micro-organismes marins à des fins de nutrition,
03:38 mais qui ont un aspect de protection de l'environnement et de résolution de problèmes qui sont liés à la nutrition dans le monde,
03:48 mais également avoir une agriculture plus intensive et résoudre des problèmes de captation de CO2.
03:53 Sur les lipides, qui sont ce qu'on appelle les oméga-3, le potentiel de ce marché est énorme.
04:00 Nos concurrences sont des géants.
04:02 C'est-à-dire qu'en Europe, pour les applications spécifiques, par exemple, enfants, ce qu'on appelle « early life nutrition »,
04:12 nous sommes cinq dans le monde à pouvoir vendre ces produits.
04:17 Deux énormes Chinois, deux énormes sociétés, dont DSM, et puis nous.
04:24 On a eu des soucis liés à la crise ukrainienne, puisqu'on fait de la fermentation.
04:31 C'est de l'énergie et du sucre.
04:33 Et ça nous a mis en porte-à-faux.
04:36 La crise a amené également une diminution du marché momentané, parce qu'il y a eu un taux de natalité en Chine qui a baissé.
04:44 Il y a eu des rachats dans nos usines, donc on a été un peu perturbés l'année dernière.
04:49 Là, on est en train de revoir notre stratégie commerciale, mais également notre stratégie de production,
04:55 puisque nous développons un process que nous portons dans ce qu'on appelle un « CMO » chez nous,
05:01 qui est un « contract manufacturer », qui réalise pour nous, selon notre process book et avec nos souches, la production de nos produits.
05:08 D'un côté, un marché en décroissance, un autre marché en croissance.
05:12 Le prix du poisson a été multiplié par 3 en l'espace de 6 mois.
05:15 Jamais la thèse d'investissement de Fermentag n'a été aussi forte sur la partie des lipides.
05:21 Après, comme toute boîte, on a des hauts et des bas.
05:25 Nous sommes vraiment très confiants qu'on va retrouver un setup l'année prochaine,
05:31 qui va nous remettre sur la voie qui est celle qu'on avait initialement prévue.
05:35 Afotel, c'est une société de services et un éditeur de logiciels.
05:40 C'est une société que nous avons fondée en 1980, exactement fin 1979.
05:48 Donc, on a plus de 43 ans d'existence et aussi 43 ans d'exercice positif.
05:55 C'est-à-dire que nous avons toujours gagné de l'argent depuis la création de la société.
06:00 Ce qu'il faut retenir, c'est la croissance.
06:02 Une croissance de 6% supérieure à ce que dit l'humaine,
06:09 puisque le secteur a une croissance de 4,2% d'après ce syndicat professionnel.
06:17 Donc, une croissance dans tous les secteurs,
06:20 puisque nous couvrons aussi bien les banques que l'industrie, que les services,
06:27 et un peu aussi les administrations, mais ça n'est pas notre spécialité.
06:34 Le deuxième semestre est un peu moro, je lisais tout à l'heure un article
06:40 qui disait que tout le monde perdait de la valeur des -6, -10%
06:47 sur le cours de bon nombre de scènes qui peuvent être observées.
06:53 Je pense que c'est un peu contraire à ce que l'on voit,
06:58 puisqu'il y a toujours une demande de la part de nos clients.
07:01 Ils sont assez avides de développement.
07:04 Aujourd'hui, on ne fait rien si on n'a pas un outil informatique puissant
07:09 qui démarque par rapport à la concurrence.
07:11 On a défini un plan de développement à horizon 2026.
07:16 Ce plan de développement, c'est aller à un objectif de 380 millions d'euros
07:23 de chiffre d'affaires. On a fait 300 millions l'année dernière.
07:27 C'est continuer la croissance et continuer le développement
07:30 par croissance externe ou par croissance organique.
07:34 Je veux dire qu'on est meilleur en croissance organique
07:37 qu'en croissance externe, puisqu'on vient d'ouvrir un certain nombre de filiales,
07:42 dont un fauteuil India, un fauteuil Maroc, un fauteuil Canada.
07:48 On est déjà aux Etats-Unis.
07:50 On est déjà en organique, vous ouvrez les pays.
07:51 Tout ça en organique par création d'entités.
07:54 On regarde beaucoup de dossiers, à peu près un par semaine,
07:57 une cinquantaine par an, mais il y a deux caractéristiques qui nous embêtent.
08:01 Le prix et la qualité.
08:03 Ce qu'on voit aujourd'hui, c'est que la qualité n'est pas au rendez-vous
08:07 et le prix est un peu trop fort.
08:09 Donc nous regardons ces dossiers et nous avons de la trésorerie.
08:14 On a une trésorerie d'environ 100 millions d'euros et aucune dette.
08:20 Donc l'outil financier est là, mais ce qu'on recherche, c'est la qualité
08:25 et de faire gagner de l'argent à nos investisseurs.
08:29 Alors, ICAP, c'est une entreprise qui achète des circuits imprimés,
08:34 principalement en Chine, et qui revend partout dans le monde.
08:38 On a 36 business units, centres de profit dans le monde.
08:42 C'est quoi notre métier ?
08:44 Notre métier, en fait, c'est d'apporter du support technique localement
08:47 à nos clients dans le monde entier.
08:49 On a plus de 3000 clients dans le monde entier.
08:51 D'apporter un support qualité, logistique et un pouvoir d'achat en Chine.
08:56 On a 250 salariés en Chine.
08:58 Donc évidemment, n'importe quel industriel peut acheter
09:01 des circuits imprimés directement en Chine.
09:04 Je souhaite bon courage.
09:05 Il faut avoir des équipes sur place dédiées ou avoir un volume suffisant.
09:09 Il faut garder à l'esprit que beaucoup de Chinois ne parlent pas anglais.
09:13 Donc notre valeur ajoutée, elle est sur toute cette chaîne de valeur qu'on apporte.
09:18 D'où le développement de notre chiffre d'affaires depuis des années déjà.
09:21 Ce qu'il faut retenir, c'est que le marché aujourd'hui, il est difficile.
09:25 Sur le premier semestre, le marché du circuit imprimé,
09:28 il est en baisse de pratiquement 21%.
09:31 Dans le même temps, nous, on est en baisse de 12%.
09:34 On surperforme.
09:35 Ce qui est très important à retenir, c'est que dans ce contexte adverse,
09:38 on a doublé notre EBIT.
09:40 On double nos résultats.
09:41 Il y a une étude qui est connue sur notre marché,
09:43 une étude qui est faite par Prismac,
09:45 qui se projette une croissance l'année prochaine.
09:50 La semaine prochaine, c'est ce que moi, je souhaite.
09:52 Ce sera plutôt l'année prochaine, on repart en phase de croissance.
09:55 Alors dire si ce sera sur le premier trimestre, le deuxième trimestre
09:59 ou sur le second semestre, personne ne sait vraiment.
10:01 Mais tout le monde prévoit une hausse.
10:03 Nous, on a un objectif qui est assez clair.
10:06 On vise les 500 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 2026.
10:11 Ça, c'est depuis l'IPO.
10:13 On n'a pas changé notre trend.
10:15 Peut-être que ça va faire un peu les montagnes russes,
10:17 mais c'est toujours notre trend,
10:19 sachant qu'on a un programme d'acquisition fort.
10:23 Aujourd'hui, dans le PIPE, on a environ 100 millions d'euros
10:27 de chiffre d'affaires d'acquisition.
10:29 Et ça, c'est dans des négociations avancées.
10:31 On vient d'en faire trois petites récentes aux États-Unis.
10:35 Alors ça peut paraître rien.
10:37 Pour nous, c'est important, parce que ça nous donne de la capilarité sur le marché.
10:41 Et quand on fait une petite acquisition, d'un seul coup,
10:43 avec ces acquisitions, on s'ouvre un nouveau portefeuille client.
10:46 Et là, on arrive avec notre offre globale.
10:48 Donc les propriétaires qui restent souvent avec nous,
10:51 ça leur donne d'un seul coup une possibilité de croissance
10:55 avec une puissance d'achat qu'ils n'avaient pas.
10:58 Alors Vérimatrix, qu'est-ce que c'est ?
11:00 Vérimatrix, c'est une société d'un peu moins de 300 personnes à peu près,
11:03 très internationale, qui a finalement deux métiers.
11:08 Le premier, c'est une base historique de fournisseurs de solutions,
11:13 de protection des contenus vidéo.
11:16 Contenus vidéo, diffusion par satellite, télévision payante traditionnelle.
11:21 Donc protéger le contenu.
11:23 Et la deuxième activité, c'est une activité beaucoup plus de cybersécurité,
11:27 qui fournit des solutions pour protéger les applications,
11:31 applications que vous avez sur votre téléphone,
11:34 pour bénéficier d'un certain nombre de services.
11:39 Alors écoutez, cette publication, elle est très intéressante
11:41 puisque Vérimatrix a démarré fin 2021, début 2022,
11:45 une vraie transformation.
11:47 Transformation de son chiffre d'affaires
11:49 avec le lancement de nouvelles offres,
11:52 proposées essentiellement en mode SaaS.
11:55 Quand on est financier, on connaît un petit peu les effets difficiles du mode SaaS,
12:00 c'est-à-dire une pression sur le chiffre d'affaires,
12:02 un chiffre d'affaires qui baisse, une pression sur la rentabilité,
12:05 mais par contre avec un objectif de retrouver de la croissance pérenne
12:10 et profitable à moyen terme.
12:13 Sur la publication du premier semestre,
12:15 il y a plusieurs éléments de satisfaction.
12:17 Le premier, c'est évidemment la croissance de l'offre SaaS.
12:21 On voit la croissance de ce qu'on appelle des revenus annualisés embarqués, les ARR,
12:26 qui est de façon très importante.
12:28 Il y a plus de 60% de croissance sur ces contrats embarqués.
12:32 C'est des revenus récurrents qui croissent de plus de 22%
12:35 alors qu'ils étaient en baisse sur les exercices précédents.
12:39 Et puis c'est au final un chiffre d'affaires total qui retrouve de la croissance.
12:42 C'est une petite croissance de 6%, mais encore une fois,
12:45 qui est un vrai changement par rapport à la tendance
12:48 qu'on avait observée sur les exercices précédents.
12:51 Le dernier élément de satisfaction, c'est évidemment la signature de nouveaux contrats,
12:57 c'est la signature de nouveaux clients,
13:00 qui ne sont pas forcément des clients historiques de Verimatrix dans le monde des médias,
13:04 mais plutôt des clients qui viennent maintenant du secteur bancaire et du secteur automobile,
13:08 qui démontrent finalement la pertinence de l'offre de Verimatrix,
13:11 en particulier sur les solutions de protection des applications embarquées.
13:16 Je ne vais pas vous mentir, il y a une certaine morosité, on le sait, au niveau des marchés.
13:21 Verimatrix est une small cap, donc on est un petit peu dans le tourbillon des small caps
13:27 qui durent depuis un certain temps.
13:29 Et puis on est en phase de transformation.
13:32 Les signaux commencent à être visibles,
13:36 mais ne sont pas encore complètement suffisamment importants
13:40 pour rassurer les investisseurs sur le titre Verimatrix.
13:44 Moi je suis très confiant,
13:46 puisque les indicateurs je les vois passer au vert les uns après les autres.
13:50 Je crois qu'il faut être patient,
13:53 et puis quand on pourra démontrer qu'on est reparti sur une croissance pérenne et profitable,
13:58 je crois que la confiance des investisseurs reprendra.
14:02 Depuis six mois, nous avons lancé,
14:04 et c'est quelque chose que nous avons annoncé il y a tout juste une semaine,
14:07 une nouvelle offre destinée à desservir le marché du gaz.
14:12 Donc le gaz en remplacement du gaz naturel à partir d'un gaz renouvelable.
14:16 C'est une offre sur laquelle nous travaillons depuis plus d'un an.
14:20 Le but pour nous c'est d'être en capacité à partir de la même technologie
14:24 de production de gaz renouvelable pour l'hydrogène,
14:27 de produire un précurseur de l'hydrogène pour remplacer ce gaz naturel,
14:32 pour à la fois décarboner l'industrie tout en lui permettant de maîtriser ses coûts.
14:37 La finalité c'est d'être en capacité de livrer du gaz compétitif vis-à-vis du gaz naturel dès aujourd'hui,
14:44 tout en décarbonant, tout en sécurisant l'offre.
14:47 Et on a une offre qui est, je dirais, unique sur le marché.
14:50 On est en capacité de convertir des biomasses que personne ne sait utiliser aujourd'hui,
14:54 notamment les déchets, ça peut aller évidemment des déchets vraiment organiques
14:59 jusqu'à des biomasses solides très conventionnelles,
15:03 en gaz pour la production de carburant d'aviation durable.
15:07 C'est un marché pareil qui repose sur la même technologie
15:11 et qui est aussi immédiat puisqu'on va venir alimenter des avions qui sont les avions qui volent aujourd'hui.
15:17 Donc ce sont ces deux grosses modifications,
15:20 donc une très très forte augmentation de notre marché adressable.
15:24 Aujourd'hui notre carnet de commandes il est constitué de projets hydrogène
15:29 parce que bien évidemment ces nouvelles offres, notamment l'offre gaz,
15:34 nous l'avons engagée il y a seulement une semaine.
15:38 Mais nous avons déjà aujourd'hui des retours de nombreux industriels
15:42 qui nous adressent des demandes d'offres.
15:45 Donc l'attente que nous avons c'est une augmentation exponentielle
15:49 dans un premier temps de notre pipe et très rapidement du carnet de commandes.
15:53 Les enjeux, on est clairement dans une dynamique complètement internationale
15:58 avec un prisme tout particulier sur les Etats-Unis d'Amérique.
16:02 Donc on passe beaucoup de temps aux Etats-Unis
16:04 parce qu'on se rend bien compte que des offres équivalentes à la nôtre,
16:07 il y en a vraiment très très peu.
16:09 Quand je dis très peu, je veux dire les doigts d'une main seraient trop nombreux.
16:14 Donc on est vraiment peu nombreux à pouvoir faire ce que nous faisons à partir d'un gisement.
16:19 Les seuls Etats-Unis ont déterminé, ont établi,
16:22 et ça c'est le ministère de l'énergie qui l'a écrit sur son propre site,
16:26 un gisement d'un milliard de tonnes de biomasse renouvelable disponible par an.
16:32 Un milliard de tonnes, ça représente une énergie
16:34 qui se chiffre en centaines de millions de tonnes d'équivalent pétrole.
16:38 Le ressenti c'est qu'au niveau, le marché reste très attentiste.
16:42 Ce n'est pas un marché très favorable.
16:45 On voit très bien qu'aujourd'hui il y a très peu d'introduction en bourse.
16:47 Et donc beaucoup d'investisseurs attendent un petit peu, je dirais,
16:51 des signaux pour se repositionner.
16:54 Et ça c'est surtout vrai, c'est très vrai sur les small et les mid-cap.
16:58 C'est vraiment l'ambiance générale qui est pour le moment relativement morose
17:03 avec l'augmentation des taux d'intérêt,
17:05 avec ces incertitudes qui pèsent par rapport à tout le contexte qu'on connaît bien,
17:10 l'inflationniste, la guerre en Ukraine,
17:12 les récents événements en Israël qui n'aident pas évidemment le contexte.
17:17 Mais de façon globale on sent qu'il y a quand même cette volonté très très forte
17:21 d'un positionnement sur les valeurs ESG.
17:23 Et nous sommes extrêmement bien positionnés.
17:25 Nous venons d'obtenir une très très très bonne note extra-financière,
17:32 une notation avec une médaille d'argent qu'on prenne de la société E-Finance.
17:36 Et on va poursuivre cet effort.
17:38 C'est aussi les futurs champions de la transition énergétique
17:42 ou les champions actuels dont nous considérons faire partie.
17:46 Donc on pense qu'aujourd'hui on a vraiment un boulevard qui s'ouvre devant nous.
17:50 Jacques Aéro est un sous-traitant de l'industrie aéronautique.
17:54 Avant le Covid, on a atteint la première place européenne en termes de taille,
18:02 de chiffre d'affaires.
18:05 On a fait 450 millions d'euros de chiffre d'affaires en mars 2020.
18:11 On s'est écroulé pendant le Covid.
18:14 Tout doucement, on va retrouver notre niveau d'avant Covid.
18:20 L'exercice qu'on va solder en mars 2025,
18:23 on aura retrouvé le même niveau de chiffre d'affaires qu'avant le Covid.
18:27 Ce qui nous a distingué dans la période 2010-2020,
18:31 ça a été une croissance quasi déraisonnable,
18:34 puisqu'on a multiplié par près de 10 notre chiffre d'affaires de 2010 sur 2020.
18:39 En organique ?
18:41 Principalement.
18:44 La croissance externe a pesé une quarantaine de millions
18:51 sur les 450 millions que nous avons atteints en mars 2020.
18:56 Donc la croissance était principalement organique, mais aussi un peu externe.
19:01 Premier élément, la croissance forte.
19:05 Deuxième élément, la rentabilité.
19:07 Dans cette période 2010-2020,
19:11 notre EBITDA a quasiment tout le temps dépassé les 20%.
19:17 Troisième élément qui nous démarque par rapport aux autres,
19:22 il est moins flatteur que les deux premiers.
19:25 Ça a été des free cash dans cette période négative
19:30 et moins bon que ceux de nos concurrents,
19:33 parce que nous avons dû financer cette croissance
19:37 que je baptisais à l'instant de quasi déraisonnable.
19:40 La priorité va être de réduire notre dette,
19:43 et de la réduire très significativement.
19:45 Et pour la réduire significativement,
19:47 cette dette, il ne faut pas en créer d'autres.
19:50 Donc la dette dans l'industrie aéronautique se crée avec deux leviers,
19:53 les investissements et le besoin en fonds de roulement.
19:57 Et investissements et besoins en fonds de roulement
20:02 sont générés par une forte croissance,
20:05 d'où la croissance qui va diminuer.
20:07 Avant la crise Covid, on était monté
20:11 à une centaine de millions d'euros d'investissement annuel.
20:16 C'était quasi déraisonnable.
20:19 Là, maintenant, les investissements, c'est une trentaine de millions d'euros.
20:24 D'une part parce qu'on a un outil qui nous permet
20:26 de sortir près de 600 millions d'euros de chiffre d'affaires.
20:29 Et on n'en est que, dernier exercice, 340 millions.
20:33 Donc on a largement les capacités disponibles
20:37 pour faire plus de chiffre d'affaires.
20:39 Et je vous dis, une fois qu'on aura retrouvé
20:41 450 millions d'euros de chiffre d'affaires,
20:45 la croissance sera entre 5 et 10 %.
20:50 Il n'y a pas de rupture technologique avant 2035-2040,
20:56 qui est la période annoncée de démarrage des avions verts,
21:04 avec des moteurs à hydrogène,
21:08 qui seront très certainement embarqués dans de nouvelles structures d'avions.
21:12 Mais de maintenant à 2035,
21:15 on va produire les avions tels qu'ils sont définis aujourd'hui.
21:19 [Musique]
21:28 [Musique]
21:33 La prochaine fois, on va faire un petit tour de la ville.
21:35 [SILENCE]