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00:08 Bonjour, Investeur TV assistait au Founder Investor Meetup 2024 dans les locaux de Neoma Business School, place d'Italie à Paris.
00:19 Voici la deuxième partie de notre reportage.
00:21 Dans l'interview, vous verrez des porteurs de projets qui méritent l'attention, ainsi que Gwendal Rosier, le directeur des accélérateurs Neoma,
00:31 et Paul Bruma, le vice-président de Business Angel Grandes Écoles, qui fédère 300 Business Angels, comme son nom l'indique, issus des Grandes Écoles.
00:44 Écoutons-les.
00:45 Gwendal Rosier, bonjour. Vous êtes Head of Neoma Mobility Accélérateur.
00:49 On se retrouve ici dans le cadre de l'étape parisienne de Founder Investor Meetup 2024.
00:57 On a reçu il y a quelques instants le directeur des incubateurs, donc Denis Gallaud, des trois incubateurs de Neoma.
01:06 Vous, vous occupez des accélérateurs. Alors, quelle est la différence ? Présentez-nous un petit peu ces accélérateurs.
01:13 Le service de Startup Lab a trois incubateurs et deux accélérateurs, et puis d'autres dynamiques entrepreneuriales propres à une école de commerce.
01:20 Un incubateur, c'est de l'idée jusqu'au déploiement du modèle économique.
01:24 Un accélérateur, on travaille les entreprises qui existent déjà et on va viser à les déployer, c'est-à-dire travailler sur une nouvelle levée de fonds,
01:32 travailler sur une accélération business, des enjeux de stratégie, de communication.
01:35 Donc la différence, c'est qu'un accélérateur, notre métier, c'est sourcer, sélectionner et accélérer des startups.
01:40 Et là, des startups qui ne sont pas nécessairement liées à l'école, sont en francophonie et on va viser une accélération rapide de ces entreprises.
01:48 D'accord. Donc, il y a deux accélérateurs, Mobility et l'autre, c'est ?
01:51 EdTech, Mobility à Rouen. Il est sur les enjeux de Mobility, les déplacements quotidiens, la supply chain, la smart city et la transition énergétique.
02:00 Et l'EdTech, les technologies de l'éducation, basée à Reims et qui, lui, a ses spécificités de pouvoir avoir des technologies qui se testent au sein de Neoma
02:08 ou bien qui se déploient dans d'autres universités partenaires.
02:11 D'accord. Alors, quelle est la durée des sessions et quels bénéfices peuvent en tirer ceux qui vous rejoignent ?
02:18 On a choisi de partir sur une option courte mais intense, c'est-à-dire qu'on va travailler avec des entreprises sur trois ou quatre mois,
02:24 avec la principale valeur ajoutée de mettre du mentorat, énormément d'heures de mentorat avec des machines de guerre de mentors
02:32 qui vont aider les dirigeants d'entreprises sur des enjeux stratégiques, communication, développement, levée de fonds.
02:37 Et donc, voilà, trois mois, un pack business, travail sur l'utilité sociétale de l'entreprise ou en tout cas la vision qu'on veut vraiment déployer.
02:49 Et après, après avoir débunké tout un tas de problèmes qu'il y a, l'entreprise vole de ses propres ailes.
02:54 Ça s'adresse à quel profil d'entrepreneur exactement et quelles sont les conditions, les critères d'éligibilité ?
03:00 Critères d'éligibilité, avoir une équipe, générer du chiffre d'affaires, avoir une activité dans la mobilité dans les quatre mondes que j'ai évoqués.
03:07 Pour les technologies de l'éducation, c'est exactement pareil, on est d'accord sur ce point-là.
03:11 Et du coup, les appétences pour venir participer, c'est d'ailleurs, d'abord je dirais, ne pas estimer être déjà excellent et déjà savoir tout de l'entreprenariat.
03:20 Donc il y a ce désir un peu de s'améliorer.
03:22 Et ensuite, s'il y a des vrais enjeux que rencontre l'entreprise et pour lesquels on lève un peu la tête et on se dit
03:28 "je peux bénéficier de conseils, j'ai envie de les appliquer en France".
03:31 On n'a pas nécessairement la culture de l'accompagnement qu'on peut avoir dans les pays anglo-saxons.
03:35 Là, c'est une envie d'être aidé, une envie d'accélérer vite et là, après, on déploie.
03:41 Comme pour les incubateurs, il y a nécessité à ce qu'un des membres fondateurs soit un alumni de Néoma ou pas forcément ?
03:48 On n'a pas cet honneur. Là, l'enjeu pour l'école, c'est plus d'avoir point un ancrage territorial en Normandie.
03:54 Ou alors pour l'EdTech à Reims, c'est plus d'avoir un avantage concurrentiel pour Néoma pour tester les nouvelles technologies de l'éducation.
04:01 Et donc là, on a un impact qui est plus un déploiement du métier business créé par une école de commerce
04:07 pour aider les entreprises de France et de Navarre ou même de Francophonie.
04:10 Comment fait-on pour candidater ?
04:12 On m'envoie un mail si les contacts peuvent s'afficher, on me contacte sur LinkedIn ou bien sur le site du Startup Lab,
04:21 Mobility Accélérator, déposer candidature.
04:23 Il y a en effet votre nom et votre prénom et on peut vous retrouver sur LinkedIn.
04:26 Merci Wendal.
04:27 Merci pour l'interview.
04:28 Paul Brumet, bonjour. Vous êtes le vice-président de Batch, Business Angels des grandes écoles.
04:31 Vous êtes particulièrement responsable du sourcing.
04:34 Nous nous retrouvons aujourd'hui dans le cadre d'un événement où les investisseurs Business Angels rencontrent des startups.
04:41 C'est organisé dans les locaux de Néoma Business School.
04:44 Vous pouvez nous présenter Batch, le Business Angel des grandes écoles ?
04:49 Oui, bien volontiers. Nous sommes le premier réseau de Business Angels en France.
04:53 Nos membres sont issus des grandes écoles. Nous sommes plus de 300 grandes écoles d'ingénieurs et de commerce.
05:02 Plus d'ingénieurs, historiquement, c'est des écoles d'ingénieurs qui ont fondé Batch.
05:06 Ce qui fait qu'on a un petit tropisme pour la tech mais on est ouvert à tout domaine.
05:14 Pour autant qu'il y ait une belle innovation, pour autant qu'il y ait une belle ambition aussi,
05:20 et pour autant qu'il y ait une équipe convaincante des entrepreneurs,
05:24 à la fois qui ont l'ensemble des compétences requises,
05:29 et puis qu'on sente une passion, un enthousiasme pour bousculer les montagnes et arriver à ce que le projet réussisse.
05:41 Quel est le process ? J'ai monté mon entreprise, je vous contacte. Comment ça se passe ?
05:47 Il y a un comité de sélection ?
05:49 On intervient en "seed" comme on dit, c'est-à-dire après l'étape de "love money",
05:55 l'étape où c'est uniquement la famille, les amis, les prêts d'honneur.
06:00 Là, les Business Angels commencent à intervenir quand on sent qu'il y a un produit qui va fonctionner,
06:08 il y a des clients qui sont intéressés, prêts à prendre, qui ont une traction commerciale, comme on dit,
06:15 que le business a de bonnes chances de partir. C'est à ce moment-là qu'on intervient.
06:21 Les entrepreneurs déposent leurs dossiers chez nous, sur notre site, et là, il y a un processus d'instruction.
06:31 Ces instructions peuvent durer un mois, un mois et demi, où on a des membres.
06:36 Comme on est plus de 300, on en trouvera toujours quelques-uns qui sont bien compétents dans le domaine du projet.
06:42 C'est la force du réseau.
06:44 Il y aura une instruction d'un mois où on viendra questionner tous les aspects du projet,
06:52 voir aussi des clients, des membres de l'écosystème.
06:57 Ensuite, l'entrepreneur est invité à venir "pitcher" devant l'ensemble de nos membres.
07:02 Ce sont des réunions mensuelles, où tous les 300 membres sont invités, à la fois en présentiel et en visio.
07:10 - Pour ceux qui ne pensent pas, vous êtes situé à Paris 7e, près du musée d'Orsay.
07:15 - Pour investir, vous constituez un club d'eal, un SPV, ou c'est chaque business angel qui...
07:22 - De plus en plus, on demande des SPV. Jusque-là, c'était des investissements individuels.
07:27 Chacun devient actionnaire. Maintenant, on se réunit dans un SPV.
07:32 C'est de plus en plus demandé pour simplifier la vie chez les porteurs de projets.
07:37 On est ouverts aux deux. La première est aussi plus facile, plus directe et génère moins de coûts,
07:45 plus fiscalement un petit peu plus avantageuse.
07:48 - La fourchette des montants que vous investissez, de quel ordre ?
07:52 - Les investisseurs, en moyenne, investissent chacun... La moyenne, c'est 12 000.
07:57 - D'accord. - Et une levée de fonds chez nous, c'est très variable.
08:01 Ça peut aller jusqu'à 500 000. Et les plus mauvaises font 100 000, les plus petites.
08:08 Quoi, "mauvaise", "petit", je veux pas mettre de jugement de valeur.
08:12 En fait, on s'aperçoit que, dans la suite du déroulé des investissements,
08:17 un petit investissement a autant de chances de succès qu'un gros.
08:22 On constate autant de défaillances chez les très gros que chez les petits investissements.
08:27 - D'accord. Vous investissez dans combien d'entreprises par an ?
08:31 - Une trentaine. - D'accord.
08:32 - Une trentaine d'entreprises. On a investi plus de 4 millions l'an passé.
08:38 Alors, on accompagne. Ce qu'on aime bien, c'est quand même accompagner, être présent...
08:43 - Voilà, justement, la force d'Intéresse, c'est ensuite de profiter du suivi que vous pouvez apporter.
08:46 - Oui, c'est ça. - Et puis, vous pouvez être présent dans un comité stratégique qui se réunit tous les 3 mois,
08:50 faire bénéficier du conseil de nos membres. - Bien sûr.
08:53 - Chez nos membres, il y en a toujours qui sont vraiment bien pointus dans le domaine en question,
08:58 qui peuvent faire bénéficier de leurs contacts. On est des anciens des grandes entreprises.
09:02 Donc ça peut aider les entrepreneurs à avoir des contacts.
09:07 - Alors, justement, les entrepreneurs qui veulent incondiater auprès de votre réseau, comment doivent-ils s'y prendre ?
09:13 - Alors, soit ils contactent un membre du réseau, soit il va directement sur notre site.
09:18 - D'accord. - Le site des Business Angels des grandes écoles. - Oui.
09:21 - Et là, il peut déposer directement son dossier sur notre site.
09:25 - Paul, merci. - Je vous en prie. Au plaisir.
09:28 - Camille Rudgaz, bonjour. Vous êtes la fondatrice de Sensaterra.
09:32 Nous nous retrouvons ici dans les locaux de Néoma, à Paris, à l'occasion d'un événement
09:36 où les investisseurs ont compté des entrepreneurs et ils se versent ça.
09:39 Alors, Sensaterra, c'est quoi ? - Alors, Sensaterra, c'est une plateforme qu'on a lancée il y a 4 ans avec mon associé Maxence.
09:45 L'objectif est à la fois de permettre aux entreprises, aux collectivités publiques ou aux restaurants hôtels
09:52 de se fournir sur des machines à café de qualité et de recevoir du café artisanal fraîchement torréfié
09:57 d'artisans français et italiens. Mais aussi, c'est une plateforme, une marketplace en France, Allemagne et Italie
10:03 où tout le monde, tous les particuliers peuvent se fournir en café artisanal, en thé artisanal et en machine à café.
10:09 - Alors, qu'ont de particulier vos cafés et vos thés ?
10:12 - Alors, déjà, tous nos produits viennent en direct d'artisans locaux, à la fois français, italien et aussi allemand.
10:16 On a mis du temps à les choisir. Aujourd'hui, on a 200 artisans référencés sur Sensaterra.
10:21 Et l'idée, c'est de permettre à ces artisans de se mettre en avant sur notre plateforme
10:25 et aussi de fournir des solutions clés en main, que ce soit aux particuliers avec des systèmes d'abonnement,
10:29 mais aussi aux professionnels sur l'aspect installation de machine à café, entretien et livraison des consommables tous les mois.
10:38 - À quel stade d'avancement en êtes-vous ?
10:40 - Alors, aujourd'hui, Sensaterra, on a trois ans vraiment de sites qui existent.
10:44 On a fait un premier site d'un million cinq, un bridge d'un million il y a peu pour lancer la partie professionnelle.
10:50 Et aujourd'hui, on cherche à faire une extension de bridge, donc ce format de BSAR d'environ 500 000 euros.
10:56 - Et vous y aurez prochainement le détail de tout ça dans notre émission Levé de fonds sur Investisseurs TV.
11:01 - Avec grand plaisir, Stéphane. - Merci, à bientôt. - À bientôt.
11:04 - Jean-Baptiste Pinton, bonjour. Vous êtes le fondateur de Sésame.
11:08 Vous rencontrez aujourd'hui ici, à Néoma Paris, des investisseurs dans le cadre du Fonder Investor Meetup.
11:17 Alors Sésame, qu'est-ce que c'est ?
11:19 - Alors Sésame, c'est une solution qui permet aux hôtels de luxe de pouvoir gérer et monétiser leurs infrastructures, mais hors hébergement.
11:25 Donc on ne vend pas de nuitée, on va utiliser leurs salles de sport, restaurants, piscines, spas,
11:31 et on va en créer des expériences qu'on va mettre à disposition d'une type B2C.
11:35 Donc vous et moi, mais également des entreprises. Donc on travaille aujourd'hui avec Air France, Louis Vuitton, etc.
11:41 Donc toutes ces expériences sont mises en ligne sur une marketplace.
11:44 Et on a aussi un outil de gestion qui permet à ces hôtels de pouvoir gérer tous les créneaux de disponibilité de ces infrastructures.
11:51 Donc on a aujourd'hui deux modèles économiques, une commission sur la marketplace et un revenu SASS pour l'utilisation de cette plateforme.
11:57 - D'accord. Tout ça en marque blanche, j'imagine ?
11:59 - Non, du tout. Pas du tout en marque blanche. La marketplace, c'est vraiment sur notre site, donc joinsesame.com.
12:05 Et puis pour les outils de gestion, en fait, c'est un nouveau business qui vient d'émerger au sein des hôtels.
12:09 Près-Covid, enfin pendant le Covid, il n'y avait plus aucun business généré au sein de Spita IT, parce que les frontières étaient fermées.
12:16 Donc plus de touristes. Et donc cette volonté de vouloir monétiser des infrastructures qui sont déjà existantes, mais qui ne monétisaient pas auparavant,
12:25 c'est vraiment une volonté nouvelle de ces hôtels.
12:27 - D'accord. On a apporté donc une clientèle hors aérotélière, extérieure, donc pour leurs activités hors hôtelière également.
12:36 - C'est ça.
12:37 - À quel stade d'avancement êtes-vous ?
12:38 - Là, on a commercialisé. Alors on a commencé à co-construire notre solution. On a tout bootstrapé depuis le premier jour.
12:43 Fin 2022, dès la première ligne de code, on s'est entouré d'une dizaine d'établissements qui sont aujourd'hui encore nos partenaires.
12:48 On a commercialisé en mai 2023. Donc là, ça fait dix mois de commercialisation.
12:53 On a généré plus de 670 cas de GMV. On collabore déjà avec une cinquantaine d'établissements sur la région parisienne,
13:01 majoritairement des cinq étoiles, comme le Molitor, Burgundy, Grand Powers, les Maisons Albar.
13:06 On est en train d'ouvrir en ce moment même la région sud. Donc on a déjà contractualisé en deux semaines avec une quinzaine d'établissements.
13:12 Et là, on souhaite vraiment accélérer notre croissance. Donc jusqu'à présent, on est une société qui est rentable,
13:17 mais on veut accélérer notre croissance pour à la fois...
13:19 - Et pour cela, vous recherchez des fonds ? Combien ? Et à quel usage cet argent va vous servir ?
13:23 - Alors on recherche un million. On est quitty. On a déjà Secure 350, à la fois avec un fonds et quelques business agels stratégiques.
13:30 On a besoin de nos équipes, une équipe sales, parce qu'on a un produit aujourd'hui qui est facilement scalable.
13:36 On est en train de le vivre actuellement en le mettant en place.
13:38 - Il faut le faire connaître.
13:39 - Voilà. Donc il faut une équipe de vendeurs, de sales, pour aller démarcher ces nouveaux hôtels.
13:43 Pour aller vendre ces expériences auprès d'une CIP B2C, on a besoin d'une équipe marketing.
13:47 Donc aujourd'hui, on a deux profils au sein de l'équipe, profil marketing digital.
13:51 Mais il faut agrossir cette équipe. Et on a la chance d'avoir dans notre équipe cofondatrice, trois profils tech.
13:56 Mais notre solution, notre produit est aussi une solution tech.
14:00 Donc on a besoin de recruter aussi des profils tech pour pouvoir développer à la fois cette marketplace et cette solution SaaS à destination des hôtels.
14:07 - Et pour tous les investisseurs intéressés, vous reviendrez prochainement sur Investeur TV, notre émission levée de fonds, pour nous en dire davantage.
14:14 - Exactement.
14:15 - Merci. A bientôt Jean-René.
14:16 - Merci beaucoup.
14:17 - Daly Gamma, bonjour. Vous êtes le fondateur de Psynarios.
14:20 Nous nous retrouvons aujourd'hui dans le cadre d'un événement où des entrepreneurs comme vous rencontrent des investisseurs chez Néoma Paris.
14:27 Alors, c'est quoi la mission de Psynarios ?
14:30 - Bonjour Stéphane. Alors, la mission de Psynarios, c'est de rendre le management plus sain, plus collaboratif et plus humain.
14:36 Psynarios est un studio virtuel de mise en situation basé sur la psychologie comportementale et contextuelle.
14:42 Nous avons deux objectifs. Permettre aux entreprises de mesurer les comportements au travail et d'expérimenter de nouveaux comportements dans un environnement sécurisé et guidé.
14:53 - D'accord. Alors, des prestataires applications, etc. qui adressent la sécurité au travail, la sécurité psychologique, le bien-être des salariés, il y en a quand même pléthore.
15:04 Quelles sont vos spécificités, votre avantage concurrentiel par rapport à ces acteurs ?
15:08 - Aujourd'hui, le bien-être est assuré avec la remédiation. Et nous, on travaille sur la prévention.
15:14 Et la prévention passe par le comportement des managers.
15:17 Donc, les managers aujourd'hui, ils ont un espace pour explorer leurs émotions, restructurer leurs pensées et adopter naturellement les comportements les plus appropriés.
15:26 Ce qu'on doit savoir aujourd'hui en France, c'est qu'un manager sur deux quitte son travail à cause de la culture managériale.
15:35 - À quel stade d'avancement en êtes-vous ?
15:37 - On est en phase de commercialisation et on recherche des fonds pour accélérer notre développement.
15:43 Nous allons avoir besoin de lever d'ici la fin de l'année pour aller chercher un maximum de clients et partir à l'international.
15:51 - Vous viendrez nous en dire un peu plus prochainement dans le cadre de notre émission Levé de Fonds sur Investeur TV.
15:57 - Merci Dalí. - Merci Stéphane.
15:59 - Samuel Machet, bonjour. Vous êtes le fondateur de GoSecure.
16:02 Nous rencontrons aujourd'hui à l'occasion d'une rencontre investisseur-entrepreneur dans les locaux de Néoma Paris.
16:09 GoSecure, alors quelle est sa vocation ?
16:12 - La vocation de GoSecure, c'est de simplifier la mise en relation de toutes les personnes avec les services de sécurité des lieux où elles se trouvent.
16:20 Aujourd'hui, accéder aux services de sécurité est très compliqué parce qu'il existe quantité de numéros.
16:25 Chaque service a son numéro de téléphone. En plus, c'est analogique, c'est souvent du téléphone.
16:29 Et en situation de stress, les personnes ont besoin de contacter facilement le service du lieu où elles se trouvent.
16:35 Or, aujourd'hui, c'est résoudre une équation. C'est compliqué.
16:39 GoSecure se propose d'avoir une interface unique qui permet à toutes les personnes d'accéder très simplement aux services de sécurité du lieu où elles se trouvent.
16:47 - Alors, ça concerne quel genre de bâtiments, de locaux ?
16:50 - Alors, ça concerne en fait tous les territoires, que ce soit des territoires extérieurs.
16:54 Ça peut être les municipalités pour être en relation avec la police municipale.
16:59 Ça peut être de l'événementiel, donc extérieur.
17:02 Ça peut être aussi tous les ERP, les établissements qui reçoivent du public, qu'ils soient publics ou privés, comme cette école aujourd'hui.
17:09 - D'accord. C'est une application et on appelle...
17:11 - C'est une application mobile qui permet effectivement de se connecter facilement aux services de sécurité.
17:16 Donc, pour signaler n'importe quel problème.
17:19 Donc, ça permet aux citoyens de faire leur devoir, en fait, de vigilance, mais aussi en cas d'alerte, d'appeler les services d'urgence.
17:26 Donc là, on reste connecté au régalien.
17:29 Mais également de recevoir de l'information en temps réel sur le lieu où ça se trouve.
17:34 - À quel stade d'avancement êtes-vous ?
17:36 - Alors, aujourd'hui, on a fait donc une première version qui est un prototype, qui a permis de tester la solution in situ sur différents environnements.
17:45 Et là, on cherche à industrialiser la solution et donc à faire une levée de fonds.
17:50 - Voilà, qu'il y ait la solution effectivement en demande de fonds.
17:53 Combien la fourchette que vous recherchez et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
17:58 - Alors, aujourd'hui, on a besoin d'une somme pour développer la partie logicielle.
18:02 Donc, avoir les serveurs, avoir les équipes aussi qui permettent de gérer et de commercialiser la solution.
18:11 Et l'objectif est de lever un peu plus de 800 000 euros.
18:14 - D'accord, ok. Et vous viendrez prochainement sur Investisseur TV, notre émission levée de fonds, nous en dire davantage.
18:19 - Merci. - Merci Samad.
18:21 - Ilan Mamont, bonjour. Vous êtes le fondateur de Street Market.
18:24 Nous nous rencontrons aujourd'hui à l'occasion d'un événement investisseur, entrepreneur dans les locaux de Néoma Paris.
18:33 Alors, Street Market, c'est ce que vous venez de créer récemment. Qu'est-ce que c'est exactement ?
18:38 - Street Market, c'est une plateforme de découverte et de shopping qui va permettre aux utilisateurs de découvrir et de trouver les produits qu'ils souhaitent dans leur ville en un seul clic.
18:48 Ils vont ensuite pouvoir les acheter ou les réserver via la plateforme. En les achetant, on leur garantit une livraison en 60 minutes à leur domicile.
18:56 Ils peuvent désormais faire du shopping depuis leur sofa, mais aussi se reconnecter à l'achat en magasin.
19:03 - En magasin physique. - Exactement.
19:05 - Ça s'adresse à quel type de produits essentiellement ?
19:08 - Alors, aujourd'hui, on est sur les produits qui sont non alimentaires et spécifiquement sur les produits de la mode, donc les vêtements et les accessoires.
19:17 Demain, on compte ouvrir d'autres secteurs comme la beauté et les cosmétiques, l'art et la déco, mais aussi les produits et les accessoires technologiques.
19:27 - D'accord. C'est un peu des pâtes jaunes et innovantes. C'est-à-dire, au lieu de chercher le commerce, on va directement sur l'article.
19:33 - Exactement. C'est l'inverse de Google Maps ou des pâtes jaunes. On cherche le produit et on retombe sur le magasin.
19:39 - D'accord. À quel stade d'avancement êtes-vous ?
19:41 - Aujourd'hui, on a un produit qui est prêt. On a des magasins qui sont partenaires de la plateforme et on est une team qui est soudée avec une tech qui est en interne.
19:53 - OK. Très bien. Pour accélérer, vous développer, vous avez besoin de fonds. Combien et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
20:02 - On a besoin de se développer pour un événement dans notre timing de vie de startup qui est majeur. C'est les JO.
20:08 On parle de 4 millions de personnes qui vont vouloir découvrir des produits français et des magasins parisiens.
20:14 On recherche 600 000 euros pour développer notre marketing digital et notre marketing physique.
20:21 Aussi, notre delivery dans Paris et un côté aussi tout ce qui va être ressources humaines et hosting et architecture.
20:30 - Bon, il va falloir faire vite parce que les jeux, c'est bientôt.
20:32 - Oui.
20:33 - Et vous allez venir aussi bientôt donc revenir sur Investeur TV dans notre émission Levé de fonds pour nous en dire davantage.
20:39 - Très bien. Merci. Avec plaisir. - Merci beaucoup.
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