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00:00 [Générique]
00:08 Bonjour, bienvenue sur L'Espérance TV dans notre émission "Il est placement"
00:12 où les professionnels de la finance, de la gestion patrimoine viennent nous partager des idées de placement.
00:18 Aujourd'hui, c'est Xavier Guri, le cofondateur de Wink Capital que nous accueillons.
00:23 Il vient nous présenter un nouveau fonds, Wink Capital 2, qui lance.
00:27 Xavier, bonjour.
00:28 Bonjour.
00:29 Commençons peut-être par une présentation de votre parcours.
00:33 Oui, merci de me recevoir.
00:35 Moi, je suis Xavier Guri, j'ai 44 ans aujourd'hui.
00:38 Mon parcours avant d'être investisseur, c'est d'être entrepreneur, donc avec mon associé Thierry.
00:43 Thierry Mandevel qu'on a reçu récemment, lui, il est venu partager son expérience de business angel plutôt à titre personnel.
00:49 Mais effectivement, vous êtes le cofondateur de Wink Capital.
00:52 Exactement.
00:53 Donc une grosse expérience de 10 ans en tant qu'entrepreneur.
00:56 On a commencé trois startups avec Thierry, qu'on a eu la chance de tout plutôt bien vendre à des belles maisons comme Publicis ou L'Oréal.
01:02 Donc ça, c'était la première partie de notre vie commune avec Thierry professionnelle.
01:07 Qui vous a permis de devenir investisseur.
01:09 Exactement.
01:10 Et en fait, la "what come" de tout ça, c'est qu'après ces 10 ans d'entreprenariat, on a eu envie avec Thierry de faire partager à d'autres entrepreneurs notre expérience d'entrepreneur, notre expertise d'entrepreneur.
01:20 Et donc là, avec l'argent aussi qu'on avait récupéré, on est parti avec une approche de fonds.
01:24 On a commencé par un fonds patrimonial qui s'appelle Wink Capital, Wink Capital 1, qu'on a monté en 2010 après avoir fini notre earn-out avec Publicis.
01:33 Et c'est un fonds dans lequel on a investi dans plus de 80 startups sur une thématique qui était assez large.
01:41 Et qui était la thématique du cycle précédent sur le digital, la transformation numérique, l'avènement d'Internet, les télécommunications.
01:47 Donc des places de marché, de l'IA, beaucoup de SaaS, Software as a Service, ce genre de choses.
01:53 J'ai vu sur votre site qu'il y avait de beaux succès. Ce qui vous a permis donc de générer un rendement assez élevé ?
02:00 Oui, donc le track record du premier fonds, on en est assez fiers. On a beaucoup travaillé avec Thierry.
02:06 On a fait donc un peu plus de 80 startups en termes de nombre de deals. Sur les 80, on a 27 exits.
02:13 Donc 27 startups qui ont généré une sortie positive à la fin sur des plaques géographiques Europe et Etats-Unis principalement.
02:22 Et on a un return entre 2,5 et 3,5. Et surtout, je dirais ce qu'on aime mettre en avant, ce qui sort un peu du lot, c'est le DPI.
02:31 Donc concrètement l'argent réel qui est revenu. C'est-à-dire pas la performance théorique quand on calcule la valeur du portefeuille, mais réellement l'argent qui est rentré.
02:39 Effectivement, il faut bien expliquer que souvent les valorisations sont les valorisations du dernier tour.
02:42 Or ce qui compte quand on est investisseur, c'est la valorisation de sortie. Où vraiment la société, le fonds, redistribue ce qu'il a collecté.
02:50 L'argent, le vrai qui a réchi. Voilà donc une perf de x3 et un DPI donc cash de 2,5 donc très très proche.
02:57 Bien qu'on a encore des investissements qui ont été faits il y a très peu de temps.
03:00 Bravo. Alors vous allez encore faire mieux avec le Wind Capital 2. Alors en plus, c'est toujours patrimonial puisque vous investissez, je crois, 4 millions d'euros dans ce fonds à titre personnel.
03:10 Mais vous l'ouvrez à d'autres investisseurs. Absolument.
03:13 Alors quel est sa stratégie d'investissement ?
03:20 Juste un petit retour en arrière. La transition entre Wind Capital 1 et Wind Capital 2, c'est que à la fois Thierry et moi, en 2015, on a tous les deux eu envie d'aller confronter notre expérience d'auto-investisseur à des vrais fonds.
03:35 Donc Thierry a rejoint Isahy et moi j'ai rejoint Viaide qui est un très beau fonds qui appartient à la famille Muliez.
03:40 Et on a un peu fait nos classes, vérifier que ce qu'on faisait un peu à l'intuition par nous-mêmes dans notre fonds patrimonial correspondait bien aux standards du marché.
03:46 Continuer à apprendre parce qu'on apprend en permanence dans ce métier et c'est ça qui est génial.
03:50 Mais il y a eu sûr que ce n'était pas de la chance. Exactement, voilà.
03:53 Et voilà, on a continué à faire progresser le portefeuille et là, il y a 6-7 mois avec Thierry, on s'est dit let's go, repartons dans une nouvelle aventure entrepreneuriale
04:01 et faisons donc le fonds dont tu parlais qui est un fonds, cette fois-ci, ouvert alors que le premier fonds c'était un fonds uniquement patrimonial.
04:08 Là, on va l'ouvrir à d'autres LP. Et donc là, c'est un fonds de 100 millions.
04:12 Et comme tu le résumais, c'est un fonds qui a comme premier focus, premier filtre je dirais, c'est d'investir dans des technologies disruptives.
04:21 Nous, on vient de l'innovation, on a toujours fait que de l'innovation.
04:24 C'est dans notre ADN de faire des choses qui transpirent un peu de l'ingénieur derrière.
04:28 On est tous les deux ingénieurs avec Thierry. Donc ça, c'est le premier filtre.
04:31 Il faut que la start-up ait des brevets, ait une vraie innovation technologique, une vraie barrière techno à l'entrée qui fait qu'elle a un edge par rapport à des concurrents.
04:38 Pas forcément digital. Quand on parle de tech, c'est vraiment l'argent.
04:42 Absolument.
04:43 Il faut que ça soit disruptif.
04:44 Absolument. Et tu as raison, c'est une différence avec le premier fonds et je vais y revenir.
04:48 Et donc ça, c'est le premier filtre.
04:49 Et le deuxième filtre qui est globalement la mission du fonds, c'est de s'attaquer aux conséquences du réchauffement climatique.
04:54 Donc le réchauffement climatique, je pense que maintenant, tout le monde en est convaincu.
04:57 Tout le monde le voit. Malheureusement, on en voit les conséquences dès maintenant.
05:00 Et l'objectif, c'est d'investir dans des start-up qui ont des technologies pour nous aider à nous adapter là tout de suite, dès maintenant, à cette problématique du réchauffement climatique.
05:07 Voilà. Tout le monde veut faire du réchauffement climatique. C'est bien pour le label, etc.
05:10 Vous voulez vraiment qu'ils servent...
05:12 Oui, en fait, il y a un peu deux approches. Il y a ce qu'on appelle "climate adaptation" et "climate mitigation", cause et conséquence.
05:18 Et si je résume en termes d'objectifs et de but ultime, tous les fonds qui sont plutôt "climate mitigation",
05:25 ils vont regarder un KPI, un objectif principal, qui est la quantité de CO2 qu'ils vont faire économiser, qui est très très bien.
05:31 Enfin, il faut des fonds sur ce sujet-là. Il y en a beaucoup, beaucoup.
05:34 Nous, on est sur une approche qui n'est pas à l'inverse, qui est dans la continuité, qui est tout de suite là maintenant.
05:39 Il y a une problématique. On est face à un problème. Il faut des solutions. Et il faut des solutions tout de suite maintenant.
05:44 Ça nous plaît bien, parce que dans un fonds qui est un fonds agréé AMF, FPCI classique, d'une dizaine d'années,
05:51 il faut être capable de proposer du rendement à nos investisseurs.
05:54 Et donc, il faut des solutions qui ne seront pas matures dans 20 ans ou 30 ans, mais qui seront matures là tout de suite maintenant,
05:59 sur des niveaux de technologie, ce qu'on appelle le TRL, assez élevés.
06:03 100 millions, combien de lignes, à peu près ? En fait, à quel stade vous allez rentrer dans les sociétés ?
06:08 Oui, très bonne question. Donc, le fonds de modèle, la manière dont le fonds est structuré et designé,
06:13 ça va faire une trentaine d'investissements. Donc, on investit early stage, dans des startups qui sont principalement en série A.
06:19 On a aussi une poche de seed. Donc, c'est des startups qui ont souvent un début de produit, qui ont souvent des tests en cours avec des clients,
06:27 ce qui nous permet d'appeler les clients, de vérifier que la technologie a quand même une pertinence.
06:32 Et donc, c'est du seed et de la série A, donc des choses assez early. Et on aime bien quand il y a des brevets,
06:37 des labos, ou quand il y a déjà du revenu, quelques millions de revenus, comme certaines startups dans lesquelles on investit.
06:43 Vous comptez faire un peu son appel de l'operating partner, ou ce serait plutôt financier ?
06:47 Oui, en fait, ça coule un peu sur, je dirais, par rapport à la thématique et par rapport à notre ADN, très entrepreneur,
06:53 et par rapport au stage. En investissant early stage, donc seed et série A, c'est des startups qui, généralement,
06:58 ont besoin beaucoup d'accompagnement, dans le début de leur vie. Je pense que c'est là qu'on est forts avec Thierry,
07:02 puisqu'on a été nous-mêmes entrepreneurs. Je pense pour ça qu'on est reconnus dans l'écosystème. C'est notre capacité à justement
07:07 faire de l'operating partner, à accompagner les startups. Et voilà, en termes de nombre de lignes, c'est 25 lignes sur une dizaine d'années.
07:16 Voilà, ça nous laisse les moyens de pouvoir rentrer dans chacune des lignes, de peser. On a l'objectif d'être lead ou co-lead,
07:23 donc de les place sous un nombre moyen pour qu'on ait le temps et l'énergie et les moyens financiers pour vraiment s'impliquer
07:30 dans l'idée du startup. Sur le périmètre géographique, vous savez, parce que vous avez une expérience, on ne vous l'a pas dit,
07:34 tant asiatique qu'américaine. Oui, on a pas mal bougé avec Thierry, États-Unis, Asie. On va rester près de nos bases.
07:41 Ce qu'on connaît quand même le mieux, c'est quand même la France et l'Europe. Donc là, on a un fonds européen.
07:46 On discute avec des LP qui ont aussi une vision européenne et qui matchent avec la nôtre. Et donc, nous, on est vraiment européens.
07:53 On a ce qu'on appelle des venture partners. Donc, c'est des gens qui sont sur site dans ces pays, donc en l'occurrence,
07:58 Europe de l'Est, Europe du Nord, Europe du Sud. C'est des gens qui connaissent l'écosystème local, qui sont sur place
08:03 et qui vont sourcer des deals pour nous et éventuellement accompagner les startups localement. Il n'y a que comme ça que ça marche.
08:09 Faire un fonds européen depuis Paris, ça ne marche pas. Il faut avoir des relais sur place.
08:13 OK. C'est un fonds agréé à EMF. La part, c'est minimum 100 000 euros. C'est réservé aux investisseurs qualifiés.
08:19 Pour souscrire, comment fait-on ? Pour souscrire, vous nous contactez. Le plus simple, c'est par LinkedIn.
08:24 Vous pouvez aussi faire un tour sur notre site Internet. Vous verrez les belles startups qu'on a faites dans WinCapital1.
08:28 Et le plus simple, c'est vraiment LinkedIn. Alors, il y a le lien, bien sûr, sous la vidéo.
08:32 Et puis, sinon, vous contactez la chaîne et puis on transmet comme l'habitude.
08:35 Merci, Gatsby, d'être venu nous présenter donc ce WinCapital2. Merci à tous de nous avoir suivis.
08:40 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV avec de nouvelles idées de placement.
08:45 [Musique]
08:54 [Silence]