LDF_240523_MesAcquisitions

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00:00 [Générique]
00:08 Bonjour, bienvenue sur InstaTV dans notre émission Levé de Fonds, où les entrepreneurs, les entrepreneuses en recherche de financement viennent nous présenter leurs projets.
00:17 Aujourd'hui, c'est la fondatrice de Mes Acquisitions Candice Coelhluyo que nous recevons.
00:22 Mes Acquisitions, c'est la plateforme de la place de marché de cession d'actifs en liquidation. Candice, bonjour.
00:31 Bonjour Stéphane.
00:32 Merci de nous présenter aujourd'hui Mes Acquisitions. En deux mots, est-ce que vous pouvez nous présenter la société ?
00:39 Bien sûr. Déjà, merci de me présenter ici sur cette super chaîne Investisseur TV.
00:44 Mes Acquisitions Mac, c'est destiné à être la place de marché des entreprises et des actifs professionnels.
00:49 Et on commence par ceux des entreprises en difficulté, notamment redressement, liquidation judiciaire, pour donner accès à ce marché très méconnu qui est celui de la vente de gré à gré.
00:58 D'accord. Alors, qu'est-ce que vous faisiez avant de créer Mac ? Et comment vous avez eu l'idée ?
01:02 Alors, qu'est-ce que je faisais ? Un métier plus classique. J'étais avocate. Alors, au tout début fiscaliste, j'ai commencé ma carrière chez Price.
01:08 Et puis, j'ai tranquillement basculé vers le droit des entreprises en difficulté lorsque mon père s'est retrouvé en redressement judiciaire un petit peu du jour au lendemain.
01:14 À ce moment-là, j'ai découvert en fait avec passion ce qu'était le restructuring. Et j'ai finalement intégré deux grandes études de liquidateur pendant cinq ans.
01:21 Et donc, à l'occasion de voir toutes ces ventes à la barre des tribunaux, donc ces reprises d'entreprises, de matériel, d'entrepôt, d'immeubles,
01:27 et tout ce qu'on ignore généralement quand on est un peu monsieur tout le monde, je me suis dit, et si je cassais un petit peu les barrières des reprises à la barre
01:32 où on voyait toujours les habitués des tribunaux de commerce pour créer une place de marché, une marketplace, ce qui est devenu aujourd'hui mes acquisitions,
01:38 puisque j'ai troqué ma robe d'avocate pour enfiler le costume d'entrepreneur.
01:42 - Très bien. Vous avez bien fait. Alors, au niveau des spécificités, qu'est-ce qui vous distingue des autres ?
01:48 Alors, effectivement, le marché n'est pas très transparent, mal organisé. Mais quels sont justement vos atouts qui vous permettent de révolutionner un petit peu ce secteur ?
01:55 - Eh bien, justement, l'idée, c'est d'avoir une grande centrale de référence. Donc déjà, il n'existe pas de centrale de référence qui va répertorier aussi bien
02:02 toute entreprise en difficulté, que ce soit une petite entreprise, un fonds de commerce, un commerce de bouche, partout en France.
02:08 Ça, c'est aussi important de souligner. Mais également des actifs, puisqu'on est là aussi pour éviter le gaspillage.
02:13 Donc on peut avoir du matériel de production, on peut avoir du fichier client, de la licence 4, des entrepôts, des appartements, des maisons, des terrains,
02:19 des actifs digitaux également, tout ce qui est brevets, logiciels qu'on a parfois du mal à protéger. Et donc là, on peut le reprendre.
02:25 Donc c'est la seconde main de l'entreprise et de ses actifs. On retrouve tout sous cette plateforme. Et surtout, on fait de l'accompagnement adapté.
02:31 C'est-à-dire qu'on va pouvoir passer en direct sur un tableau de bord en tant qu'utilisateur pour avoir accès à, un, toute la donnée enrichie en temps réel sur chaque dossier.
02:38 Et surtout, bénéficier de l'accompagnement soit par le digital et la tech, avec nos offres de reprise qu'on peut déposer quasiment en ligne et donc accessibles à tout le monde.
02:46 Et sinon, évidemment, faire appel à nos experts partenaires, avocats, experts comptables, notaires, conseils en session, etc.,
02:52 qui vont pouvoir accompagner chaque utilisateur, que ce soit un particulier ou un professionnel, jusqu'évidemment à la transaction, voire au-delà.
02:59 — D'accord. Les administrateurs, les liquidateurs, vous les montent assez facilement ou ils sont un petit peu réticents à votre initiative ?
03:05 C'est un milieu qui est un petit peu conservateur. Alors vous le connaissez bien parce que vous y avez travaillé. Mais comment ils réagissent ?
03:10 — Alors justement, avant de lancer ce gros bébé, évidemment, j'ai déjà parlé de ce sujet bien en amont, parce que moi, dès mes premières années en études de liquidateur, j'avais l'idée.
03:17 Donc j'en ai parlé déjà aux mandataires qui étaient mes patrons à l'époque, qui ont trouvé cette idée vraiment géniale et révolutionnaire, si on avait justement l'ambition d'aller au bout de ce gros projet.
03:27 Et donc actuellement, on travaille avec 70 à 80% des administrateurs et des mandataires judiciaires, qui aujourd'hui nous placent plutôt comme un tiers de confiance.
03:34 L'idée, c'est de ne pas faire le conseil, ce que font très bien des avocats, des experts, etc. C'est d'être – entre guillemets – une super plateforme un peu commercialisateur
03:41 des mandataires et administrateurs qui font très bien leur métier, mais qui peuvent avoir un vrai soutien avec de la tech, de la visibilité, pour qu'on puisse
03:48 démocratiser un marché qui – on va pas se mentir – est hyper fermé encore aujourd'hui, sans compter les difficultés à obtenir de l'information suffisamment rapidement
03:55 pour déposer une offre dans les délais. C'est ce que je voyais côté liquidateur. Et justement, cette machine, avec beaucoup d'investissements financiers dans la tech,
04:02 permet d'aider en fait le monde des organes de la procédure, qui finalement n'y voit aucun inconvénient et nous abreuve d'informations.
04:08 — Au contraire, vous faites un petit peu leur travail. Parce que vous faites même la promotion des actifs qu'ils ont à vendre.
04:13 — C'est-à-dire que voilà, eux, ils publient. Ils sont là pour le faire. Mais qui va forcément penser tout de suite à acheter en liquidation ?
04:18 Généralement, ça faisait peur. C'est pas forcément très à la mode. C'est pas sexy. Aujourd'hui, on en parle beaucoup plus dans la presse depuis les événements
04:24 de la COVID, la guerre en Ukraine, les factures d'électricité qui augmentent l'énergie. Là, ça devient un sujet un peu à la mode.
04:29 Nous, d'ailleurs, on est beaucoup plus visibles maintenant. Mais en vrai, ce marché a toujours existé, mais il n'a jamais été exploité.
04:34 Et donc à mon sens, il fallait une startup en fait un peu révolutionnaire qui avait l'ambition de travailler vraiment sur la meilleure manière
04:40 de commercialiser et d'être du côté du repreneur. Donc ce que ne fait pas le mandataire et l'administrateur, qui doit représenter les intérêts des créanciers,
04:47 à qui on doit rembourser les debts, tout en étant main dans la main en faveur d'une revalorisation des actifs, puisque gaspiller,
04:53 c'est terrible, et brader, partir à la casse, même pour le dirigeant en liquidation et en dressement, c'est une catastrophe aussi psychologique, pédagogique.
05:00 Donc voilà, l'idée, c'est d'avoir un cercle vertueux tout en essayant de faire une bonne affaire, puisqu'évidemment, c'est un marché moins cher.
05:06 Ça résout donc un paiement de paiement dit. Alors comment vous rémunérez du coup ? Quel business model, qui est-ce qui vous paye ?
05:12 Important comme sujet. Qui nous paye ? Eh bien aujourd'hui, on a un modèle assez simple et transparent. 3 moyens de rémunération.
05:19 Déjà, la commission de succès. Donc là, ça veut dire que tous nos dossiers qui sont déposés en tant qu'offre de reprise,
05:24 dès lors qu'on remporte la transaction pour le repreneur, on va toucher une commission avec un parrain.
05:28 C'est le racheteur, le repreneur. C'est ça. Évidemment, c'est le repreneur qui paye, tout à fait. Ensuite, on a aussi des rétrocessions de prestations,
05:33 en fait, de nos partenaires, grâce à qui, évidemment, on va pouvoir avancer sur des dossiers et qui vont donc générer eux-mêmes
05:39 des prestations rémunérées pour les clients. Et donc, on va évidemment avoir des rétrocessions les uns avec les autres.
05:44 Et ensuite, on a ces espèces de packages d'abonnements à venir. Mais aujourd'hui, ce sont des offres de reprise digitales.
05:50 Ces fameuses offres qui permettent à M. Tout-le-Monde d'acheter en ligne un appartement, un véhicule, du matériel informatique,
05:56 des téléphones portables, enfin, peu importe. Et des offres qui sont digitalisées et qui permettent pour 20 €, 50 €, 100 €, 200 €,
06:03 ou 400 € ou même 800 € de passer directement par Mac pour être en mesure de présenter la meilleure offre au tribunal ou devant le mandataire.
06:10 — Pour que ce soit bien, comment dire, clair, c'est pas les ventes aux enchères, comme on voit des fois dans les reportages, etc.
06:14 C'est vous, c'est présenter l'offre au tribunal. Et ensuite, c'est le tribunal qui décide donc l'accord, le reposement.
06:20 — C'est ça. C'est qu'en fait, souvent, d'ailleurs, les gens, mais même des gens qui sont même parfois des dirigeants très avertis,
06:25 confondent les ventes de gré à gré. C'est ce marché. C'est très important de souligner. Je vous en remercie.
06:30 Parce que souvent, on confond. Voilà, on fait un mélange des ventes, des saisies judiciaires, les ventes des huissiers,
06:35 les ventes judiciaires, les ventes à la bougie. Donc tout ça est un petit peu très mélangé.
06:39 Et aujourd'hui, moi, je voulais évidemment montrer qu'il y avait un marché, ce marché de la seconde main, de gré à gré...
06:44 — Qui n'est pas organisé, qui n'est pas très transparent. — Voilà, qui n'était pas transparent et qui peut aller très vite,
06:49 puisqu'il est moins concurrentiel. Évidemment, tout va beaucoup plus vite parfois sur ce marché-là, dès lors qu'on trouve
06:53 le bon repreneur et la bonne valorisation. — D'accord. Il n'y a pas de concurrent, parce qu'il n'y a pas...
06:58 Outre le fait que vous avez une expérience dans le domaine, il n'y a pas de barrière à l'entrée.
07:01 Il n'y a pas de barrière à l'entrée, parce qu'en fait, on est la première startup et la seule à avoir fait ça.
07:04 Je dirais même pas forcément qu'en France. C'est ça qui est assez génial et assez bizarre, puisque finalement,
07:08 l'idée, elle n'est pas révolutionnaire en tant que telle. C'est juste que personne n'était encore allé.
07:11 Et effectivement, il a quand même fallu 2 bonnes années de construction avant de lancer la société en mars 2022.
07:16 — Alors au niveau de traction, je crois que vous avez déjà du chiffre d'affaires. — Tout à fait. Alors on a fait, donc,
07:20 sur 6 mois glissant, l'année dernière, 335 000 € de chiffre d'affaires. Donc pas en volume, mais vraiment en transaction.
07:24 — De chiffre d'affaires, pas des amis. — Exactement. Voilà. Alors aujourd'hui, on a l'ambition en fonction...
07:28 Puisqu'on est évidemment sur une recherche de levée d'atteindre évidemment un certain chiffre d'affaires
07:32 en fonction du nombre de personnes qui pourront nous rejoindre. Et on a une cinquantaine de dossiers
07:36 qu'on a déjà pu facturer sur les 10 mois. 43 transactions qui sont en cours, puisqu'évidemment, entre le moment
07:42 où on dépose des offres et le moment où on va avoir un résultat, soit une audience, une ordonnance du juge,
07:46 peu importe, il y a plusieurs semaines ou mois qui vont pouvoir passer. Mais là, on a beaucoup de choses
07:50 qui commencent à vraiment bien avancer. — Alors combien sautez-vous levés ? Et à quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?
07:56 — Alors on aimerait lever aujourd'hui 1,5 million environ d'euros. D'accord ? Alors tout cela est évidemment dans une roadmap
08:02 à peu près sur les 24 mois qui vont permettre déjà d'agrandir les équipes, puisqu'en fait, on souffre aujourd'hui
08:07 d'un manque de bras pour justement traiter tous les entrants. Donc ça, c'est plutôt une bonne chose.
08:12 On a beaucoup de boulot, mais on n'a pas assez de bras. Évidemment, on a besoin d'internaliser une partie
08:16 des équipes tech, puisqu'on a aujourd'hui une super équipe externalisée. Mais il faut qu'on puisse en faire venir
08:20 à l'intérieur aussi, sans forcément tout embaucher, puisqu'on a aussi conscience qu'on n'est pas là pour embaucher
08:24 n'importe comment, surtout avec cette période conjoncturelle spéciale. On a aussi besoin d'avoir un vrai budget marketing,
08:29 communication, puisque la visibilité, voilà, notamment vous m'invitez, c'est super. Et c'est vraiment formidable d'avoir
08:35 « être un peu dans l'air du temps ». Mais parallèlement à ça, on doit aller chercher justement en région,
08:40 dans toutes les collectivités, puisque l'idée, c'est vraiment de redynamiser les bassins territoriaux,
08:44 de ne pas gaspiller tous ces actifs qui sont toujours dans la nature et qui sont abandonnés,
08:49 donc pour les réinjecter dans le circuit économique. Donc on a plein de partenariats potentiels et qui sont déjà signés,
08:54 mais il nous faut beaucoup plus d'argent, de moyens pour développer la communication. Et on a la partie, donc, évidemment,
08:59 tech en tant que telle, pour accélérer les automatisations sur lesquelles on travaille beaucoup, améliorer les process utilisateurs.
09:05 Donc tout ça est vraiment très enfermé dans un budget et donc on a besoin, on recherche activement 1,5 million.
09:10 Environ 1,5 million en equity. Donc la valeur n'est pas encore déterminée, mais on est sur une dizaine de millions d'euros.
09:16 C'est ça, on a travaillé sur des modèles avec, notamment Alain Clot, président France Fintech à notre bord,
09:20 ainsi que Sylvain Montoro qui était CFO Blablacar et aujourd'hui CEO Mooncard. Donc on travaille activement sur ces chiffres.
09:26 On a effectivement une valorisation autour de 10 millions d'euros. Voilà, mais on est surtout ouvert à des investisseurs
09:31 qui vont aussi idéalement nous apporter non pas que des fonds, mais tout un savoir-faire, une expérience,
09:35 puisqu'avec mes associés, Yankel, Ben Soussan, Julien Epin, puisqu'on est tous les trois dans cette boîte, dans cette société,
09:40 eh bien on est conscient qu'à trois, c'était déjà formidable d'avancer depuis tout ce temps et qu'aujourd'hui,
09:45 on a besoin d'avoir des entrants avec une vraie expérience qui va nous donner les stratégies.
09:50 C'est ça.
09:51 Vous avez fait un beau boulot pour créer la base et maintenant il faut la muscler, la développer.
09:53 C'est ça.
09:54 Pour conclure, connaissez-vous un message particulier à destination de tous les investisseurs qui nous regardent ?
09:59 Écoutez, en tant que cofondatrice, mes acquisitions, puisque c'est aussi mon bébé depuis tout ce temps que j'ai vraiment tout quitté pour cette société,
10:05 je pense vraiment, vous, investisseurs, vous avez des disponibilités à investir.
10:08 Je sais que vous êtes tous sur des sujets de rentabilité, de retour sur investissement.
10:12 Sachez que nous, avec Yankel et Julien, on a tout quitté et pas pour rien, parce qu'on croit vraiment en ce projet, d'ailleurs,
10:17 qui est très démocratisant et qui est très visible aujourd'hui grâce au fait que l'ère du temps, c'est que les sociétés se portent mal,
10:23 qu'on a pourtant plein d'actifs et d'entreprises, qu'on a derrière un marché de repreneurs qui s'ignore encore
10:28 et qui a les moyens de trouver les moyens justement de retourner ces entreprises, de trouver des solutions aussi pour ces actifs plutôt que de les gaspiller.
10:34 Mais nous, il nous faut beaucoup plus d'argent aujourd'hui à côté du chiffre d'affaires qu'on est là vraiment pour développer au quotidien avec nos équipes très dédiées.
10:41 On a donc besoin de vous parce que ce marché, il est là. Tout le monde dit que c'est formidable comme projet.
10:45 Donc au-delà du côté formidable, j'ai besoin de vous pour avancer à nos côtés. Et puis j'espère devenir l'Amazon peut-être des entreprises, des actifs ou le Vinted.
10:53 Candice, merci d'être venue nous présenter et faire, disons, participer à ce projet qui personnellement me séduit énormément.
11:00 Donc tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Candice ou contacter la chaîne qui transmettra leurs coordonnées comme d'habitude.
11:07 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite sur InvestirTV avec un nouveau projet dans lequel investir.
11:13 Merci Stéphane et au revoir.
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