Midi News (Émission du 05/10/2023)

  • l’année dernière
Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
Transcript
00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à vous en direct pour Midi News,
00:00:04 évidemment le programme du jour avec cette question,
00:00:07 va-t-on vers un référendum sur l'immigration ?
00:00:10 Emmanuel Macron a entre ouvert la porte justement sur le référendum élargi,
00:00:13 mais il ne faut pas trop demander.
00:00:16 Il comptait si l'on en croit la présidente de l'Assemblée nationale,
00:00:19 donc oui pour un référendum, mais ça dépend du sujet.
00:00:22 Jean-Luc Mélenchon avait théorisé, vous le savez, la stratégie du bruit et de la fureur
00:00:27 et voici désormais la continuité avec la stratégie de l'insulte permanente.
00:00:31 A l'Assemblée nationale, une députée LFI parle de la peste brune
00:00:34 qui aurait envahi la France et à l'étranger,
00:00:37 Jean-Luc Mélenchon dénonce l'arrogance des Français.
00:00:40 Et puis cette question qui va vous paraître un peu étrange,
00:00:43 peut-on gagner une élection avec un steak ?
00:00:45 La France barbecue, la France qui aime la viande et ses éleveurs,
00:00:48 c'est le 32e sommet aujourd'hui de l'élevage,
00:00:51 qui se tient, si vous ne le savez pas, ce jeudi en Auvergne et on verra déambuler.
00:00:55 Jordan Bardella et Fabien Roussel et je vous donne un indice, pas Sandrine Rousseau.
00:01:00 Surprenant.
00:01:00 Surprise pour nos invités.
00:01:01 C'était le sommet du quinoa, c'est l'autre, vous ne vous trompez.
00:01:03 Oh du tout.
00:01:04 Je vous présente nos invités, vous avez reconnu quelques voix,
00:01:07 déjà avec quelques pics ironiques, mais tout d'abord le journal.
00:01:10 Bonjour à vous, cher Mickaël.
00:01:11 Bonjour Sonia, bonjour à tous et dans l'actualité de ce jeudi,
00:01:14 une mère de famille est jugée à partir d'aujourd'hui à Rennes.
00:01:16 Elle est poursuivie pour avoir coupé du monde depuis sa naissance.
00:01:20 Son fils de 14 ans, mais face à son état de santé inquiétant,
00:01:23 la femme de 48 ans n'avait pas eu d'autre choix que de l'emmener à l'hôpital.
00:01:28 C'est à ce moment-là qu'un médecin avait alerté les autorités.
00:01:30 Retour sur cette affaire avec Noémie Schultz et Mickaël Chahiau.
00:01:34 Nous avions rencontré Stéphanie, la mère, chez elle en mai dernier.
00:01:39 À l'époque déjà, elle ne comprenait pas ce que lui reprochait la justice.
00:01:43 Elle estime s'être toujours occupée correctement de son fils.
00:01:47 Mon enfant et moi vivions une vie de famille heureuse au quotidien depuis 14 ans.
00:01:53 Au sein de la société, du monde.
00:01:58 C'est à la suite d'un signalement du CHU de Rennes
00:02:01 que l'adolescent avait été placé en foyer en juillet 2022.
00:02:05 Les médecins s'étaient inquiétés de son poids, très inférieur à la normale.
00:02:08 33 kilos pour un mètre 47 seulement à 14 ans,
00:02:12 mais aussi de déficit d'ordre éducatif et intellectuel.
00:02:16 Je ne vois pas pourquoi critiquer une taille ou un poids en particulier.
00:02:21 Nous ne sommes pas des petites croix sur des courbes de croissance,
00:02:25 mais des êtres humains.
00:02:26 L'adolescent, qui n'a jamais été scolarisé ni vacciné,
00:02:30 est placé depuis juillet 2022.
00:02:32 Pour soustraction par un parent à ses obligations légales
00:02:35 et privation de soins ou d'aliments par ascendant,
00:02:38 la mère risque jusqu'à 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende.
00:02:42 Un homme a été condamné à 8 mois de prison ferme après les émeutes de juin.
00:02:47 Le coupable avait participé à des dégradations et des pillages
00:02:50 suite à la mort du jeune Nahel.
00:02:52 Il a fallu du temps aux enquêteurs car l'homme portait une cagoule
00:02:55 au moment des faits.
00:02:57 Dans l'actualité également, le calvaire d'une mère de famille
00:03:00 confrontée aux punaises de lit,
00:03:01 elle a mis plus de trois mois et demi pour s'en débarrasser
00:03:04 et a vécu un début d'année 2023 très compliqué.
00:03:07 Elle s'est confiée à Yaël Benhamou.
00:03:09 Regardez.
00:03:10 Au mois de janvier, Julie et son mari
00:03:12 retrouvent des boutons sur les extrémités de leur corps.
00:03:15 On a été piqué plusieurs fois.
00:03:17 Au départ, on ne s'imagine pas qu'on peut avoir des punaises de lit.
00:03:20 On s'imagine qu'il y a des moustiques.
00:03:22 Sauf qu'un matin, Julie voit une tache noire sur son parc aigri.
00:03:25 C'est bel et bien une punaise de lit.
00:03:27 Elle fait appel à une société de détection canine.
00:03:30 Le chien sent les punaises uniquement dans sa chambre.
00:03:33 Elle rassemble alors tout son linge et le met dans des sacs fermés.
00:03:36 Une entreprise éliminera les parasites par la surgélation.
00:03:40 Puis son appartement est désinfecté à trois reprises,
00:03:43 toutes les deux semaines.
00:03:45 Au bout de deux mois, elle croit être débarrassée.
00:03:47 Mais six semaines plus tard, elle voit trois nouvelles punaises.
00:03:51 Là, par contre, quand je vous ai dit que j'avais une forme d'hystérie
00:03:54 la première fois, c'est que la deuxième fois,
00:03:56 je pense que vraiment, j'allais devenir folle.
00:04:01 Les trois autres punaises que j'avais vues,
00:04:03 en fait, elles s'étaient mises en sourdine,
00:04:06 et qu'elles avaient commencé à avoir faim.
00:04:08 Et donc, du coup, elles ont voulu sortir.
00:04:11 Une nouvelle entreprise canine découvre des déjections
00:04:14 de punaises dans une valise.
00:04:15 Les parasites venaient d'un voyage aux Etats-Unis.
00:04:18 Entre tous les traitements et l'achat de nouveaux matelas,
00:04:21 Julie a dû débourser 5 000 euros.
00:04:24 Et puis septembre 2023, le mois le plus chaud jamais enregistré,
00:04:29 avec une température moyenne de 16,38 degrés à la surface du globe.
00:04:35 Ce mois est, selon l'Observatoire européen Copernicus,
00:04:38 une anomalie sans précédent.
00:04:40 C'est 0,5 degré de plus que le record précédent de septembre 2020.
00:04:46 Et voilà donc Sonia pour l'actualité.
00:04:47 - Ce n'est pas le journal des bonnes nouvelles.
00:04:48 - Non, là, ce n'est pas le journal des bonnes nouvelles.
00:04:50 - Qui fait dire au pape que le monde s'écroule.
00:04:53 On va en parler, parce que c'est un peu catastrophiste.
00:04:55 Est-ce que c'est lucide ?
00:04:56 Je vous remercie, Michael.
00:04:57 Je vous dis à tout à l'heure.
00:04:58 Je présente nos invités.
00:05:00 Paul Melin nous accompagne.
00:05:01 Merci d'être là.
00:05:02 - Bonjour, Sonia.
00:05:02 - Écrivain, auteur de nombreux ouvrages,
00:05:05 nombreux, oui.
00:05:06 - Trois.
00:05:07 - Trois.
00:05:07 - C'est le début d'une œuvre.
00:05:10 - C'est une menace ou c'est une promesse ?
00:05:14 - C'est une incitation à ce qu'on co-écrive le prochain.
00:05:16 - C'est joli.
00:05:17 Président de Souverain Demain, Caroline Pilastre nous accompagne.
00:05:20 Merci d'être là.
00:05:21 - Merci.
00:05:21 - Qui est éditorialiste.
00:05:23 Jonathan Cixous également.
00:05:24 Bonjour à vous.
00:05:25 Qui est rédacteur en chef auprès de Causeur.
00:05:27 Le président de Think Tank, le millénaire William Tait avec nous.
00:05:30 Bonjour, William.
00:05:31 Et on reçoit, comme toujours, avec plaisir, Stéphane Simon.
00:05:34 Bonjour à vous.
00:05:35 - Merci, Sonia.
00:05:36 - Qui est producteur, qui est co-fondateur de Front Populaire avec Michel Onfray,
00:05:40 dont nous avons ici un ami proche.
00:05:43 Et puis, nous le sommes tous.
00:05:45 - Plusieurs amis proches.
00:05:46 - Il n'y a pas que vous, mais pas le monopole.
00:05:47 - Oui, on est en concert à Nîmes.
00:05:48 - Il y a trois amis proches, quatre, cinq.
00:05:50 - Et des admirateurs.
00:05:51 - Et beaucoup de téléspectateurs.
00:05:53 Bon, ça va, Michel, si tu nous regardes.
00:05:55 - Je crois qu'il fait l'unanimité.
00:05:57 - Et Stéphane Simon, qui est aussi à l'initiative du site Factuel, évidemment.
00:06:02 Alors, je voudrais vous soumettre beaucoup de sujets.
00:06:04 Alors ça, c'est vraiment, je veux dire, le serpent de mer.
00:06:06 Mais quand même, hier, on a écouté le discours d'Emmanuel Macron et on s'est dit,
00:06:10 ça y est, le pas de plus est peut-être franchi.
00:06:13 Est-ce que le président ira jusqu'au bout de sa logique sur les référendums
00:06:16 en élarchissant ce champ, justement, du référendum
00:06:20 pour qu'on puisse le soumettre aux Français sur différents sujets ?
00:06:23 Oui, nous a dit ce matin la présidente de l'Assemblée, mais non, ça dépend.
00:06:27 - De quoi ?
00:06:28 - Du sujet.
00:06:29 Vous froncez les sourcils, mais vous allez comprendre.
00:06:31 Vous n'allez peut-être pas être d'accord, mais vous allez comprendre.
00:06:33 On écoute Yael Broun-Pivet.
00:06:36 Ça fait plus de 15 ans qu'on n'a pas fait de référendum en France
00:06:40 et je trouve que ça manque.
00:06:42 On a besoin de davantage associer nos concitoyens.
00:06:45 On a besoin de les écouter et surtout, on a besoin de leur adresser un vrai geste de confiance.
00:06:52 Donc, les consulter sur des sujets qui les concernent,
00:06:55 je pense que c'est vital pour notre démocratie et pour refaire nation.
00:07:00 Donc, moi, je suis une fervente partisane du référendum.
00:07:04 - Alors, elle dit oui.
00:07:05 Et puis, juste après, elle dit ça dépend.
00:07:07 Pourquoi, Stéphane Simon ?
00:07:08 Parce que dit-elle, il y a un projet de loi immigration à l'Assemblée nationale.
00:07:11 Il y aurait une sorte de concurrence, de légitimité.
00:07:14 - Alors, vous savez, je me suis penché sur cette question il y a peu de temps
00:07:16 parce qu'on me demandait si on pouvait, oui ou non,
00:07:19 faire un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne.
00:07:24 Et ma grande stupéfaction, et même si vous empruntez
00:07:28 et vous obtenez les signatures nécessaires
00:07:31 pour obtenir un référendum d'initiative partagée,
00:07:35 ce qui est déjà un long chemin pour y arriver,
00:07:38 eh bien, vous ne pourriez pas poser cette question.
00:07:40 - Pourquoi ?
00:07:40 - Pas plus que vous ne pouvez poser la question sur l'immigration.
00:07:43 Pourquoi ?
00:07:44 Parce que cela va contre l'esprit des traités qui engage la France.
00:07:48 Et donc, là, on voit qu'il y a un piège terrible.
00:07:50 En fait, la seule personne qui est libre d'organiser
00:07:53 un référendum sur la question de l'immigration,
00:07:56 il est derrière vous, c'est Emmanuel Macron.
00:07:58 Ce n'est que la décision du président de la République
00:08:01 qui pourra conduire à cela.
00:08:02 - Il est à l'image.
00:08:03 - À l'image, bien sûr, pardon.
00:08:05 - On était en petit plan serré.
00:08:06 - Non, non, rien à t'en faire parler.
00:08:07 - Monsieur le Président, je vous en prie.
00:08:08 - Mais voilà, donc il faut se méfier.
00:08:11 Je crois que c'est de l'agitation, c'est de la communication.
00:08:13 Et en revanche, on est pieds et poings liés sur l'organisation.
00:08:16 - C'est intéressant ce que vous dites, c'est-à-dire qu'il aurait fallu
00:08:17 sortir des traités pour pouvoir poser la question ?
00:08:20 - Exactement. Il faudrait sortir des traités pour pouvoir
00:08:22 faire un référendum d'initiative partagée sur les traités.
00:08:25 Donc autant dire que c'est une espèce...
00:08:28 Ça a été très bien pensé pour nous ficeler en quelque sorte
00:08:31 et pour faire en sorte que malheureusement,
00:08:33 le peuple ou ses représentants ne puissent pas décider,
00:08:38 sans l'avis du président de la République, d'organiser un référendum.
00:08:42 - C'est un simulacre de débat que nous tenons nous-mêmes ici.
00:08:46 Puisque si nous sommes pieds et poings liés, à quoi ça sert Jonathan Sixo ?
00:08:50 - Ça sert à nous faire croire que le gouvernement est à l'écoute
00:08:55 d'une grande majorité de Français.
00:08:57 Et en même temps, cette idée de référendum,
00:09:00 Emmanuel Macron nous en parlait déjà en 2019.
00:09:03 Donc si vous voulez, en 2019, il y avait déjà eu l'idée
00:09:07 de faire en sorte, de nous faire croire que le gouvernement,
00:09:11 Emmanuel Macron, donc le chef de l'État, pourrait, avec ce pouvoir,
00:09:16 nous permettre de voter sur cette question.
00:09:19 Comme par hasard, il n'en a absolument pas été.
00:09:22 Ça n'a pas été le cas du tout et le truc a été complètement oublié
00:09:26 au fil du temps. Ça revient aujourd'hui.
00:09:29 - Mais disons, supposons, oui, que nous sommes dans un monde idéal.
00:09:31 Est-ce que pour vous, cet outil, cette arme, cette mesure,
00:09:35 cette possibilité, ça serait la panacée ?
00:09:36 Parce que certains disent "Ah, on va donner un peu d'air, d'oxygène,
00:09:39 d'élan, d'allant à la démocratie".
00:09:41 Qu'est-ce que vous pensez ? - La panacée, non.
00:09:42 Mais en tout cas, les Français réclament de pouvoir s'exprimer
00:09:46 plus que tous les cinq ans, malgré les élections intermédiaires.
00:09:49 Je trouverais ça complètement normal.
00:09:50 Mais pour en revenir à l'intervention de madame ce matin,
00:09:55 moi, je suis sidéré, en fait, par ses propos,
00:09:57 parce qu'il n'y a pas de conflit d'intérêt.
00:09:59 S'il voulait revenir, comme vous l'expliquez, sur le traité
00:10:01 et sur l'article 11, il pourrait le faire.
00:10:03 On réclame de l'indépendance et de la souveraineté en France
00:10:06 que l'on a plus à cause de l'Union européenne.
00:10:08 Mais sur la question de l'immigration, quand il y a des sondages
00:10:10 faits dans les médias, ça arrive en premier, c'est prioritaire,
00:10:14 avec la question insécuritaire.
00:10:16 Donc pourquoi ne pouvons-nous pas donner notre opinion
00:10:18 sur l'immigration, sur la justice, sur la police,
00:10:20 sur l'écologie de manière transpartisane
00:10:22 et tant d'autres sujets prégnants dans notre pays ?
00:10:25 Donc oui, les Français veulent pouvoir donner leur opinion
00:10:28 sur leur quotidien. J'estime que c'est normal.
00:10:31 - On se souvient d'ailleurs que c'était une revendication
00:10:33 très importante durant le mouvement des Gilets jaunes.
00:10:36 Les Gilets jaunes réclamaient le RIC,
00:10:38 le référendum d'initiative citoyenne.
00:10:40 C'est vrai que les derniers référendums n'ont pas été suivis
00:10:43 de décision politique. Il y a eu celui de 2005,
00:10:45 il y a eu celui plus récemment que Madame la présidente
00:10:49 de l'Assemblée nationale a oublié, mais à Nantes
00:10:51 et dans la région de Loire-Atlantique,
00:10:53 il y avait un référendum sur l'aéroport
00:10:55 de Notre-Dame-des-Landes.
00:10:56 Les habitants ont tranché.
00:10:59 Ils ont dit oui au nouvel aéroport.
00:11:01 Et puis Emmanuel Macron n'a pas tenu compte
00:11:04 de l'initiative, de ce vote populaire.
00:11:06 - Ce serait dévastateur dans ce cas-là d'organiser un référendum,
00:11:09 de changer la Constitution pour élargir le champ des possibles
00:11:12 et qu'ensuite on ne tienne pas compte de l'avis des Français.
00:11:15 Écoutons Emmanuel Macron et vous allez réagir juste après.
00:11:19 - Je crois à ce titre que cette Constitution,
00:11:22 notre République, peuvent une nouvelle fois nous permettre
00:11:25 de garder notre avenir entre nos mains.
00:11:28 Alors une Constitution ne peut pas tout.
00:11:30 Et face à ces défis du temps, on voudrait parfois voir
00:11:34 dans le changement d'un texte constitutionnel,
00:11:36 la réponse aux situations que nous vivons.
00:11:39 Elle ne peut pas tout et la morale publique,
00:11:42 le sens des responsabilités, l'exemplarité des élites
00:11:45 comme le sens du devoir de chaque citoyen,
00:11:48 sont des fondements qui ne dépendent pas d'un texte.
00:11:52 Mais sont notre sursaut à tous.
00:11:56 C'est d'ailleurs là la vraie leçon de 1958.
00:11:59 - Vous savez ce qu'il va dire ?
00:12:00 Il va dire qu'il va toucher la Constitution avec une main tremblante.
00:12:03 - Oui c'est ça, elle a été sacrément modifiée depuis 1958.
00:12:06 Non, après, bon, sur l'intention du président de la République,
00:12:10 je ne veux pas faire de mauvais esprit,
00:12:12 mais lorsqu'il évoque les référendums,
00:12:14 il évoque tout simplement l'âme du texte,
00:12:16 l'âme de la Ve République.
00:12:18 Lorsqu'on fait la Ve République en 1958
00:12:20 et que le général De Gaulle fait l'élection du président de la République
00:12:23 au suffrage universel direct en 1962,
00:12:25 il instaure une République plébiscitaire.
00:12:28 Et il renoue en cela avec les heures les plus glorieuses
00:12:31 de la démocratie française,
00:12:33 c'est-à-dire des outils de démocratie directe.
00:12:36 Par conséquent, que le peuple de France aujourd'hui
00:12:38 aspire à la démocratie directe,
00:12:40 mais ce que rappelait Stéphane sur les Gilets jaunes,
00:12:42 c'est extrêmement sain et ça montre la vitalité
00:12:45 de la démocratie française qui pourrait être réhabilitée
00:12:48 par les référendums.
00:12:49 Donc, sur le fond, c'est très bien.
00:12:51 Effectivement, si c'est pour faire fi des décisions
00:12:53 du peuple souverain, comme en 2007 avec Nicolas Sarkozy
00:12:56 qui a fait le traité de Lisbonne,
00:12:57 ou comme sur Notre-Dame-des-Landes
00:12:59 où on a fait fi de la décision populaire,
00:13:01 là, évidemment, ça pose problème.
00:13:03 Ensuite, pour ce qui est de l'Europe, effectivement,
00:13:05 s'il y a des étudiants en droit qui nous regardent,
00:13:07 ils vont tout de suite comprendre ce que je veux dire.
00:13:08 Ça s'appelle la pyramide des normes.
00:13:10 C'est les différentes normes, lois, textes et règlements,
00:13:13 la façon dont ils se suppriment et s'augmentent les uns et les autres.
00:13:16 Tout en haut de cette pyramide, il y a le droit européen.
00:13:19 Par conséquent, alors il y a des débats de juristes là-dessus.
00:13:21 Certains mettent la Constitution, certains mettent...
00:13:23 Oui, non, mais moi, je mettrais bien la Constitution,
00:13:25 mais Dieu sait que ce n'est pas si clair que ça.
00:13:27 - Alors, si vous mettez Dieu, la Constitution et l'Europe,
00:13:31 alors là, je ne sais pas...
00:13:32 - Surtout moi qui suis agnostique parce que pas de vous mettre
00:13:34 le bon Dieu au-dessus de toute cette affaire.
00:13:36 Et en plus, si c'est le bon Dieu, c'est Madame von der Leyen,
00:13:38 ça m'inquiète encore plus.
00:13:39 - Mais alors, qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu, justement,
00:13:41 pour en arriver là ?
00:13:42 Il n'y a pas grand monde qui croit que le président ira jusqu'au bout quand même.
00:13:46 - Non, il ne le fera pas.
00:13:47 Il ne le fera pas parce que ce qu'il n'a pas fait dans un projet de loi,
00:13:50 il ne le fera pas par référendum et par un acte constitutionnel
00:13:53 auquel il mettrait sa crédibilité et la suite de son mandat en danger.
00:13:56 Donc, il y a peu de chance.
00:13:58 Là, Emmanuel Macron a toujours été étrange parce qu'on sait qu'il peut changer d'avis.
00:14:02 Sur l'économie, il est passé d'un président libéral
00:14:03 au président du quoi qu'il en coûte.
00:14:05 Sur la nucléaire, il a changé d'avis.
00:14:06 Il y a une seule question, enfin, un ordre de questions auxquelles il ne change jamais d'avis.
00:14:09 C'est la question régalienne et les questions migratoires,
00:14:11 auxquelles, qu'importe que la population soit 65 % ou 80 % de pour.
00:14:13 - L'Union européenne aussi.
00:14:15 L'Union européenne, il n'a jamais changé d'avis.
00:14:16 - Oui, mais la majorité des Français sont pour l'instant pour l'Union européenne, à l'heure actuelle.
00:14:19 Mais la question essentielle sur la question du référendum et de l'institution du cinquième,
00:14:23 c'est que la cinquième a été créée pour deux raisons.
00:14:25 La première, c'est vaincre ce qu'on appelle le parlementarisme rationalisé
00:14:28 pour mettre en place un gouvernement fort pour qu'il puisse gouverner dans les crises.
00:14:30 Donc, c'est utile. On l'a vu dernièrement et surtout, créer un lien direct entre le peuple et ses dirigeants.
00:14:37 Or, on n'a jamais eu autant de distance entre le peuple et ses dirigeants.
00:14:40 On n'a jamais eu telle fracture entre les élites et le peuple.
00:14:43 On le voit notamment à chaque scrutin auquel les extrêmes ont monté en puissance.
00:14:46 Et l'autre point que moi, je vois essentiel, c'est la question qui est clé du référendum,
00:14:49 c'est que ça permet de donner plus de poids à une décision politique.
00:14:51 Parce que si Emmanuel Macron dit, je décide tout seul de limiter les flux migratoires,
00:14:55 mais est-ce que ça perdura après lui?
00:14:57 Par contre, avant d'avoir un référendum, c'est que ça permet d'inscrire une position française dans le temps
00:15:01 qui perdura au-delà d'Emmanuel Macron, au-delà des quinquennats,
00:15:04 pour dire que la France ne souhaite pas davantage de flux migratoires.
00:15:06 On va continuer en débat. Juste, vous dites entre le peuple et les élites.
00:15:10 Les élites, c'est qui? C'est les dirigeants?
00:15:12 L'ensemble, un ensemble large.
00:15:14 Non, parce que souvent, ce sont des élites autoproclamées, mais enfin, bref.
00:15:18 Oui, ce n'est pas les élites au sens de Platon, vous voulez dire.
00:15:21 Ah, mais vous, vous...
00:15:22 Ce n'est pas les magistrats qui réclament, là, c'est les élites au ras des pâquerettes.
00:15:26 Bah écoutez, au ras des pâquerettes, ça va être une formidable transition parce qu'on va écouter...
00:15:30 Attention, attention, je ne veux pas avoir d'autres problèmes,
00:15:34 mais parfois, on va dire qu'on était habitué quand même à des...
00:15:37 Comment dire, à des envolées à l'Assemblée nationale qui étaient d'un certain niveau.
00:15:40 Il y avait de la violence, c'était d'un certain niveau.
00:15:41 Là, vous allez voir que la violence n'est pas le niveau, ça fait beaucoup.
00:15:44 Mais tout d'abord, il a toujours le niveau, les titres, évidemment, avec vous, Mickaël.
00:15:49 Des alertes à la bombe ont été reçues dans huit établissements scolaires de Grenoble,
00:15:54 en accord avec la rectrice.
00:15:55 Le préfet a décidé, jusqu'à la levée de doute, leur fermeture.
00:15:58 Depuis la rentrée, les fausses alertes à la bombe
00:16:00 se multiplient dans les établissements scolaires de France.
00:16:03 La taxe sur les ordures ménagères augmente en moyenne de 10%,
00:16:06 payée en même temps que la taxe foncière.
00:16:08 Elle est également en hausse cette année, en raison, en grande partie, de l'inflation.
00:16:12 La facture s'envole même à plus de 50% dans certaines villes,
00:16:16 comme à Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, ou Sevran, en Seine-Saint-Denis.
00:16:20 Et puis, la police iranienne accusée d'avoir agressé une adolescente de 16 ans
00:16:23 dans le métro de Téhéran.
00:16:24 Des images choquantes qui ont fait le tour du monde,
00:16:26 où l'on voit plusieurs personnes sortir la jeune fille d'une rame,
00:16:29 car elle avait les cheveux apparents.
00:16:31 L'adolescente serait depuis dans le coma.
00:16:33 Terrible. Merci à vous, Michael.
00:16:37 Je vous dis à tout à l'heure pour le journal et le rappel.
00:16:40 Alors, justement, voyez-vous, quand on voit ces images,
00:16:43 on se dit que par rapport à ce qu'on peut dire en France,
00:16:46 d'abord, on est écouté, au-delà de nos frontières,
00:16:48 et puis le poids des mots est important.
00:16:50 Alors, vous savez que Jean-Luc Mélenchon avait théorisé
00:16:53 la stratégie du bruit et de la fureur,
00:16:54 et désormais, il semble que ce soit la stratégie vraiment de l'insulte permanente,
00:16:58 car en arrivant à l'intérieur de l'hémicycle,
00:17:00 à dire que la peste brune, le fascisme, est en train d'envahir la France,
00:17:06 je vais vous demander ce que vous en pensez.
00:17:08 Est-ce que c'est la liberté d'expression d'une parlementaire qui est élue ?
00:17:12 Et c'est tout à fait normal qu'elle puisse s'exprimer.
00:17:14 Ou est-ce que là, elle a dépassé une certaine limite ?
00:17:17 On regarde cet extrait.
00:17:18 C'est la députée LFI-NUPES, Ersilia Soudé.
00:17:23 Comme vous ne pouvez l'ignorer, monsieur le maire de Grabel,
00:17:26 René Révol a été victime d'une agression samedi 23 septembre
00:17:29 dans une rue de Montpellier.
00:17:31 Des militants d'extrême droite l'ont plaqué au mur avant de lui dire
00:17:34 "on sait qui tuer, l'ami des Arabes, tu ne perds rien pour attendre".
00:17:37 Ces événements font suite à plusieurs tentatives d'intimidation à son encontre.
00:17:42 Tout l'été, René Révol n'a pas cessé de recevoir un raz-de-marée d'injures
00:17:47 et de menaces de mort.
00:17:48 Suite à sa prise de position contre la décision du maire de Bézé,
00:17:51 qui refusait, au mépris de la loi, de marier une française et un algérien.
00:17:56 La violence de l'extrême droite n'est pas nouvelle.
00:18:00 Mais l'agression de René Révol s'inscrit dans un contexte national inquiétant.
00:18:03 La peste brune se répand, multipliant les menaces, agressions, ratonnades,
00:18:09 incendies et tentatives d'assassinats dans le silence complice de votre gouvernement.
00:18:15 Il fut un temps où des femmes et des hommes, engagés sous des bannières différentes,
00:18:21 se sont retrouvés autour d'un combat commun contre le fascisme.
00:18:24 Gloire à eux et honte à vous, Monsieur le ministre.
00:18:28 Combien de drames vous faudra-t-il pour comprendre la dangerosité de l'extrême droite ?
00:18:33 À quand une réaction immédiate des autorités lorsque celles-ci menacent, puis passent à l'action ?
00:18:38 Le danger, ce n'est pas la gauche sociale et écologique que nous incarnons.
00:18:42 Le danger, c'est l'extrême droite.
00:18:44 Sa conception de la République biaisée, son manque d'humanité et ses projets d'attentats.
00:18:50 Il y a toujours eu de la violence à l'Assemblée nationale, mais là c'est un concentré de haine.
00:18:56 C'est de la haine.
00:18:57 Le doigt vengeur sur le gouvernement complice quand même des...
00:19:00 On parle de fascisme, de nazisme, des pierres heures, des heures sombres.
00:19:04 C'est surtout un manque de référence historique.
00:19:06 C'est-à-dire que si tout le monde est fasciste et nazi, eh bien que personne ne l'est finalement.
00:19:12 Et c'est ça qui est problématique.
00:19:14 Je vais vous raconter, si vous me permettez, une toute petite anecdote pour vous dire un peu l'état d'esprit de la France insoumise en ce moment.
00:19:21 Il y a quelques jours, le site d'information factuel.médias sortait que, révélée une information,
00:19:28 Rachel Keke, qui est députée de la France insoumise, bénéficie d'un logement social,
00:19:33 en dépit de ses émoluments qui n'ont plus rien à voir avec ceux de femmes de ménage qu'elle était autrefois.
00:19:39 Eh bien la France insoumise n'a même pas tenu à... comment dirais-je... à argumenter. Non.
00:19:47 Et d'ailleurs, il ne l'aurait pas pu, puisque Rachel Keke reconnaissait dans nos colonnes que, oui, elle bénéficiait d'un logement social,
00:19:53 et puis que si les Français n'étaient pas contents, ils n'avaient qu'à lui faire une proposition de relogement.
00:19:57 C'est ce qu'elle disait dans nos médias.
00:19:59 Eh bien, la France insoumise, plutôt que d'essayer d'argumenter, d'échanger,
00:20:06 eh bien a tout simplement stigmatisé ce média en disant que c'était une campagne d'extrême droite.
00:20:10 Alors voilà, 30 journalistes qui font leur boulot, qui révèlent des informations intéressantes pour le public,
00:20:16 eh bien sont balayés d'un revers de main et insultés comme étant des journalistes d'extrême droite.
00:20:21 Les mêmes si on aurait révélé un logement social d'un parlementaire de droite.
00:20:26 Alors, l'URN, ça aurait été... on vous aurait dit "bravo, oura", on vous aurait mis une couronne sur la tête.
00:20:31 Ce que vous faites, d'ailleurs, quelle que soit la couleur politique...
00:20:34 Non, ce média a révélé des dysfonctionnements, a dit que Jean-Marie Le Pen avait des soucis en ce moment.
00:20:39 Enfin, ce média fait son travail d'information et simplement, c'est la stratégie de la France insoumise,
00:20:45 c'est d'insulter, de faire en sorte que tout ce qui n'est pas France insoumise soit aujourd'hui catalogué d'extrême droite.
00:20:51 On ne peut pas dialoguer et on n'est pas dans l'arc républicain quand on fait comme ça.
00:20:55 C'est important ce que vous dites, parce que vous avez dit à force de dénoncer comme ils le font le fasciste,
00:20:59 de dire au loup, de crier au loup, eh bien quand le loup va venir, on va se dire "mais c'est qui ?"
00:21:03 Mais même entre eux, souvenez-vous la semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon a traité le premier secrétaire du Parti Communiste,
00:21:11 Fabien Roussel, de Jacques Doriot.
00:21:13 Donc même entre eux...
00:21:14 Sofia Chikirou.
00:21:15 Pardon, excusez-moi, oui.
00:21:17 Donc si vous voulez, il se nazifie entre eux, si vous voulez.
00:21:21 Moi, ce qui m'inquiète, si vous voulez, c'est que cette femme est le visage de la LFI, cette femme est la voix de LFI.
00:21:27 C'est-à-dire que tout en fascisant, en nazifiant l'ennemi quel qu'il soit, et en appelant et en brandissant la menace nazi ou fasciste,
00:21:38 ils reprennent depuis des années tous les codes des régimes dictatoriaux du XXe siècle.
00:21:43 Moi, j'ai le souvenir des marches au flambeau durant la réforme des retraites, les manifs contre la réforme des retraites, pardon,
00:21:52 à l'appel de LFI, des travailleurs marchant au flambeau le soir, ça n'est pas anodin tout de même dans notre pays,
00:21:59 de voir qu'ils soutiennent à travers le wokisme des mouvements ouvertement racistes, des mouvements ouvertement antisémites.
00:22:07 Si vous voulez, il y a quand même une dichotomie entre l'histoire et entre ce qu'ils incarnent eux-mêmes.
00:22:13 Mais à l'Assemblée nationale, vous président de l'Assemblée nationale, qu'auriez-vous fait écouter celle qui occupe cette place en ce moment ?
00:22:20 Donc c'est la présidente de l'Assemblée nationale.
00:22:24 C'est très compliqué, très compliqué, parce qu'on voit bien qu'on repart à l'Assemblée nationale sur cette deuxième année de session,
00:22:35 sur la même tendance que l'année dernière, avec des invectives, avec des harangues, parfois on a vu des injures encore dans l'hémicycle,
00:22:48 on voit des comportements agressifs. Je suis très embêtée et on est tous très embêtés, on l'a encore évoqué hier dans le bureau de l'Assemblée nationale,
00:22:57 parce qu'en fait, vous voyez, on doit concilier deux choses, la liberté du parlementaire d'expression,
00:23:03 et elle est totale, elle est absolue, il dispose d'une immunité parlementaire pour les propos qu'il tient dans l'hémicycle.
00:23:10 Et en même temps, le respect, le respect d'autrui, le respect de l'institution, le respect de nos concitoyens.
00:23:16 – Quand on parle de fascisme et qu'on pointe la responsabilité du gouvernement,
00:23:19 est-ce qu'on est dans la liberté d'expression ou est-ce qu'on a mordu la ligne blanche ?
00:23:23 – On est toujours dans la liberté d'expression, mais là où moi, finalement, je suis peut-être plus peinée,
00:23:29 c'est que c'est une séance de contrôle. Le contrôle, vous savez, le parlement a cette action de contrôle de l'action du gouvernement.
00:23:37 Et pendant les séances de questions au gouvernement, qui sont très importantes pour la démocratie,
00:23:42 et bien parfois ça donne lieu à ça, c'est-à-dire deux minutes de propos politiques qui n'interrogent pas le gouvernement,
00:23:50 qui ne lui demandent pas des comptes sur telle ou telle action,
00:23:53 alors que c'est ça vraiment le rôle des questions au gouvernement.
00:23:56 Donc je pense qu'on pourrait recentrer les propos des parlementaires,
00:24:00 mais je n'ai pas à leur dire ce qu'ils doivent dire, ils ont une liberté de parole dans l'hémicycle.
00:24:05 – Vous allez nous dire ce que vous en pensez, liberté de parole ou pas, liberté d'expression ?
00:24:10 – Oui, elle a le droit de dire des sottises de Mme Soudé autant qu'elle veut,
00:24:13 elle peut même, elle le fait d'ailleurs, elle est grossière en parole, elle dit n'importe quoi,
00:24:17 elle compare la situation actuelle, je ne sais pas, au 6 février 1934,
00:24:21 tout ça est absurde évidemment, et ça a été rappelé,
00:24:23 mais maintenant, bon, il y a 577 députés, ils ont le droit de dire à peu près ce qu'ils veulent,
00:24:28 moi j'étais, par exemple, lorsque le député Fournasse du Rassemblement National avait dit qu'il retourne en Afrique,
00:24:33 moi je considérais, même si je n'étais pas d'accord avec lui, qu'il avait le droit de le dire,
00:24:36 partant de là, il faudrait, si vous voulez, une totale liberté d'expression.
00:24:39 – C'est la vraie question, pas qu'elle soit géométrie, on va marquer une pause,
00:24:42 et puis je vais vous emmener au sommet de l'élevage, on va déambuler,
00:24:47 il y a Jordan Bardella qui y était, Fabien Roussel arrive, alors Fabien Roussel arrive en star, etc.
00:24:53 La France Barbecue, on va en parler, et puis cette phrase d'anthologie de Sandrine Rousseau,
00:24:58 "non Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak",
00:25:01 eh bien si, peut-être, justement, vous allez voir que l'électorat de la France Barbecue
00:25:05 est un électorat très important, à tout de suite.
00:25:08 [Rires]
00:25:09 [Musique]
00:25:12 – Il y a des phrases qui vont rester comme ça, qui vont marquer, vous savez,
00:25:16 il y a les phrases politiques qu'on retient,
00:25:18 on a tous une phrase politique quand même, préférée, des saïds, comme ça,
00:25:22 et il y a celle de Sandrine Rousseau.
00:25:24 Mais, dans un contexte particulier, la pique de Sandrine Rousseau,
00:25:28 on l'écoutera tout à l'heure, c'était à la fête de l'Huma,
00:25:30 mais tout d'abord les titres avec vous, Michael.
00:25:32 – Faut-il supprimer l'excuse de minorité dans les affaires de trafic de drogue ?
00:25:36 Vous êtes 62% à répondre "oui" dans notre dernier sondage CSA pour CNews.
00:25:41 Dans le détail, 53% des électeurs de gauche y sont favorables,
00:25:45 le chiffre monte même à 69% au centre et à droite.
00:25:49 Un accord semble avoir été trouvé entre syndicats et patronats d'âge hiérarcho
00:25:53 concernant les retraites complémentaires pour compenser l'inflation.
00:25:56 Les pensions des anciens salariés du privé seront revalorisées de 4,9%
00:26:01 à partir du 1er novembre, et si rien n'est signé pour le moment,
00:26:04 une date butoir a été fixée à mercredi prochain.
00:26:07 Et puis bonne nouvelle, Pierre Arditi a fait son retour sur les planches,
00:26:10 une semaine après son malaise vagal en pleine représentation de Lapin,
00:26:13 le comédien de 78 ans est remonté sur scène hier soir
00:26:16 et a été ovationné au Théâtre Édouard VII à Paris,
00:26:19 aux côtés de sa partenaire Muriel Romain.
00:26:22 – Merci à vous, Michael.
00:26:24 Il y a, vous le savez évidemment, le Salon de l'agriculture,
00:26:27 probablement que vous y êtes déjà allé en famille,
00:26:30 et puis il y a le Salon de l'élevage également.
00:26:32 Alors aujourd'hui c'est le 32e sommet, ça se passe en Auvergne,
00:26:35 il y a beaucoup de responsables politiques qui y défilent,
00:26:38 Jordan Bardel a y été, Fabien Roussel va arriver,
00:26:42 tous unis dans l'amour de la bonne viande.
00:26:45 Mais la viande est devenue un vrai sujet clivant,
00:26:48 avec un positionnement pour certains électoral etc.
00:26:53 Je vous propose d'abord de regarder peut-être ces images,
00:26:56 est-ce que nous les avons ?
00:26:57 Alors il y a, si vous parfois vous perdez dans les réseaux sociaux
00:27:00 et que vous allez sur les comptes d'Emeric Caron ou de Sandrine Rousseau
00:27:04 un soir de grande déprime, je ne vous conseille pas,
00:27:07 eh bien vous avez de belles images, mais si ça fait du bien,
00:27:10 vous avez des images de barbecue comme ça,
00:27:12 qu'Emeric Caron commente pour les dénoncer, voilà.
00:27:17 Il faut que je mette les lunettes à temps.
00:27:19 – Une pathologie étrange a récemment fait son apparition,
00:27:22 le stachysibitionisme.
00:27:24 – Oula.
00:27:25 – Voilà.
00:27:26 – Ça vole haut.
00:27:27 – Alors allez-y si vous voulez.
00:27:30 – Il faut lui envoyer des photos de viande grillée.
00:27:32 – Mais bien sûr.
00:27:33 – Vous êtes cruelle de nous montrer ça à midi, à 33.
00:27:35 – Mais évidemment.
00:27:36 – Qu'est-ce que ça fait la polémique en fait ?
00:27:38 C'est la question qu'il faut se poser avec ces gens-là
00:27:40 qui sont toujours dans une mouvance d'extrême gauche.
00:27:42 On en revient tout à l'heure sur l'outrance.
00:27:44 – Imaginez quelqu'un qui n'est pas là depuis, je ne sais pas, 20 ans,
00:27:47 il a fait une parenthèse, il nous rejoint, il tombe, il ouvre,
00:27:51 il allume son poste de télévision et il nous entend dire
00:27:54 "Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak".
00:27:57 – Il se dit que c'est la quatrième dimension,
00:27:59 c'est le monde des fous, personnellement.
00:28:01 On va l'écouter quand même.
00:28:02 – On l'écoute.
00:28:03 Sandrine Rousseau, l'inénarrable.
00:28:05 – Nous ne pouvons pas rire de ce qui pollue aujourd'hui la planète.
00:28:11 Nous ne pouvons pas minimiser les effets que peuvent avoir
00:28:15 nos pollutions, nos consommations sur la mise en danger
00:28:19 de chacun et chacune d'entre nous.
00:28:22 Non, Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak.
00:28:27 [Rires]
00:28:29 – Oui mais ne sourions pas.
00:28:32 – Si, pardon Sandrine, vous me faites rire.
00:28:35 On ne peut que rire dès lors qu'elle commence en disant
00:28:37 "surtout il ne faut pas rire".
00:28:38 – Vous vous moquez, c'est différent.
00:28:40 – Non, je ris, il vaut mieux en rire d'ailleurs,
00:28:42 parce que sinon c'est alarmant.
00:28:44 Cette femme est tout de même députée de la République française,
00:28:47 donc si vous voulez dire à un autre responsable politique
00:28:51 "tu ne gagneras pas avec un steak", c'est grotesque.
00:28:54 Donc oui, je ris.
00:28:56 – Oui mais pardonnez-moi, juste derrière ça,
00:28:58 elle sait et il sait aussi Fabien Roussel que le sujet est devenu clivant.
00:29:01 – Ah mais elle est dans un canector à four, compte.
00:29:03 – Elle ne fonctionne que par base de toute façon.
00:29:05 – Voilà, exactement.
00:29:06 – Mais uniquement comme ça, c'est le seul pilier de sa philosophie politique,
00:29:11 si je peux employer des grands mots.
00:29:12 – Non mais il y a une posture et puis surtout on sent le côté revanchard.
00:29:15 C'est la nupèce qui est en train d'exploser, comme on le dit depuis un moment.
00:29:18 La cause de l'écologie est une cause importante.
00:29:20 Mais là elle ne parle pas d'écologie.
00:29:22 En fait ce sont des gens qui se placent de manière permanente,
00:29:24 de manière, je le redis, outrancière, pour faire le buzz et ça devient insupportable.
00:29:29 Et derrière ça, qu'est-ce que c'est en fait ?
00:29:31 C'est le patrimoine de la France quelque part.
00:29:33 Ce sont les mœurs, la culture, parce que reprocher de manger de la viande
00:29:36 avec un bon verre de vin, c'est reprocher aussi d'être judéo-chrétien.
00:29:40 Donc à mon avis il faut voir ce côté-là.
00:29:42 C'est ça qu'ils sont en train de reprocher à certains Français.
00:29:46 C'est un monde multiculturaliste qu'ils voudraient gommer, effacer, notre civilisation.
00:29:51 Et voilà, vous le voyez, les images tout à l'heure, au sommet de l'élevage,
00:29:55 évidemment, soutien à nos éleveurs.
00:29:58 Et là c'est le président du Rassemblement national,
00:30:00 je vous le disais tout à l'heure, Fabien Roussel,
00:30:02 d'autres responsables politiques vont passer.
00:30:04 Vous vous rendez compte que le débat devient...
00:30:06 C'est Jean-Danes Bardet là, ça.
00:30:07 Ce que vous avez dit Fabien Roussel.
00:30:09 Et qui viendra tout à l'heure. J'avais commencé tout à fait.
00:30:11 Non je ne les confonds pas encore.
00:30:12 Je mange la bonne viande donc j'ai encore une bonne vue,
00:30:14 même si j'ai des lunettes.
00:30:16 Mais le débat devient, vous sauvez la planète ou mangez de la viande ?
00:30:21 Non mais justement, tout le problème, c'est que les phrases de Madame Rousseau,
00:30:26 et effectivement on en a parlé là,
00:30:28 ces sorties un peu médiatiques ou visant à faire le buzz,
00:30:31 font une sorte d'écran de fumée sur des sujets fondamentaux.
00:30:34 Il y a plusieurs sujets, mais sur le sujet des éleveurs,
00:30:37 il y a le sujet de quel élevage on veut pour la France demain.
00:30:39 Est-ce qu'on veut des fermes à mille vaches, comme le voudrait la Commission européenne,
00:30:42 dans lesquels les animaux ne sont pas respectés,
00:30:44 dans lequel on fait de la mauvaise viande,
00:30:46 dans lequel on consomme beaucoup d'eau,
00:30:47 et dans lequel c'est le modèle le plus anti-écologique et anti-social qui soit.
00:30:50 Donc c'est peut-être les adversaires de Madame Rousseau,
00:30:52 plutôt que Fabien Roussel, qui prône la bonne viande avec des petites exploitations.
00:30:56 Elle ferait peut-être mieux de s'en prendre, Madame von der Leyen
00:30:58 et la Commission européenne, qui prônent un élevage intensif calqué sur les Américains.
00:31:02 Ce serait peut-être plus intéressant, mais ça ferait peut-être moins le buzz aussi.
00:31:05 Donc il y a ça.
00:31:06 Il y a le sujet effectivement de la consommation de viande dans le monde.
00:31:08 Et effectivement, probablement que la consommation de viande sur le modèle de l'American way of life,
00:31:13 du mode de vie américain,
00:31:14 où là-bas on consomme de la viande matin, midi et soir, de très mauvaise qualité,
00:31:18 du bœuf énormément,
00:31:19 effectivement, en termes de consommation d'eau, c'est terrible.
00:31:22 Parce que dans l'agriculture, le stress hydrique est notamment causé par la viande bovine.
00:31:28 Donc quel modèle on veut ?
00:31:29 Comment entretenir et soutenir un modèle de la France responsable ?
00:31:33 Il y a une myriade de sujets, ça serait très intéressant de les développer tous.
00:31:36 Mais Mme Rousseau, elle, en faisant cela, elle empêche que l'on puisse avoir ce débat.
00:31:41 Donc elle se comporte non pas comme une écologiste,
00:31:43 mais comme quelqu'un qui ne veut pas qu'on parle d'écologie concrète.
00:31:46 Alors Sandrine Rousseau, et je vais vous interroger tout de suite, cher William,
00:31:49 attaque Fabien Roussel.
00:31:51 Mais Jordan Bardella pique aussi un peu Fabien Roussel sur ce sujet.
00:31:55 Écoutons-le et vous réagissez juste après.
00:31:57 Monsieur Roussel, c'est bien beau de manger de la viande,
00:32:00 mais Monsieur Roussel, il est allié à l'Assemblée nationale,
00:32:03 avec Europe Ecologie Les Verts au sein de la NUPES,
00:32:06 qui mène une guerre à nos agriculteurs, qui mène une guerre à notre agriculture,
00:32:10 qui soutient l'écoterrorisme et des groupuscules violents
00:32:13 qui s'entraînent physiquement à nos éleveurs.
00:32:15 Donc Monsieur Roussel devrait être un peu cohérent.
00:32:17 Nous entrons dans une décennie qui est une décennie critique,
00:32:20 puisque d'ici à dix ans, un agriculteur sur deux arrivera en retraite,
00:32:23 et que nous continuons jour après jour à multiplier les accords de libre-échange
00:32:27 avec des États qui ne respectent aucune des normes
00:32:30 qui sont imposées à nos agriculteurs français, qui sont toujours plus difficiles.
00:32:34 Donc je suis venu faire la promotion de l'agriculture française,
00:32:37 de nos agriculteurs, de nos éleveurs et du patriotisme économique.
00:32:40 Bon, la pique sur Fabien Roussel, qui est de moins en moins allié et solidaire,
00:32:45 surtout la NUPES est de moins en moins solidaire avec lui, c'est autre chose.
00:32:47 Qu'est-ce que vous pensez de ces propos-là ?
00:32:49 Sur Fabien Roussel, moi je dois dire qu'il a plutôt raison,
00:32:52 parce qu'en fait il ne peut pas dire "j'aime un certain mode de vie"
00:32:56 et en même temps rester allié politique avec d'autres personnes.
00:32:58 Parce qu'est-ce qu'il s'éloigne de la NUPES ? Ce n'est pas vrai.
00:33:00 Il s'éloigne davantage de Jean-Luc Mélenchon.
00:33:02 Il s'oppose à Jean-Luc Mélenchon à des fins politiques, à des fins personnelles,
00:33:06 mais pour l'instant il n'a pas remis en cause le principe de la NUPES,
00:33:08 il n'a pas remis en cause, il n'a pas critiqué Europe Écologie-Les Verts, le PES, etc.
00:33:12 Or, Jordan Bardel a plutôt raison sur ce point, c'est-à-dire qu'actuellement,
00:33:16 pour les agriculteurs, le plus grand ennemi des agriculteurs, c'est Europe Écologie-Les Verts.
00:33:20 Tout simplement pour reprendre Paul Melun, parce qu'en fait, ces gens-là s'en foutent de l'écologie.
00:33:25 Eux, leur but, c'est de déconstruire un certain art de vie à la française.
00:33:28 L'écologie, ce n'est pas leur affaire, ce sont des escrologistes,
00:33:30 c'est-à-dire qu'ils utilisent l'écologie à des fins politiques.
00:33:33 Sandrine Rousseau utilise les notions d'écologie pour changer et déconstruire un art de vie à la française
00:33:39 sur la consommation de viande, sur le mode de transport, sur la voiture individuelle.
00:33:43 Et donc, du coup, elle veut détruire un certain mode de vie occidental.
00:33:46 Elle utilise l'écologie pour culpabiliser les gens, de faire des enfants, d'adopter un certain type de comportement
00:33:51 et faire évoluer le monde à sa façon, qui serait un monde post-industriel, post-occidental,
00:33:56 qui serait dans la repentance et dans l'excuse, parce que l'Occident a quand même dominé un certain monde de temps
00:34:01 et je pense que c'est ça qui lui reprend.
00:34:02 Alors, ce qu'ils disent aussi, parce que là, pour avoir les deux sons de cloche, Stéphane Simon,
00:34:06 c'est qu'il faut aller très loin, y compris dans la provocation des paroles paroxystiques, justement,
00:34:11 pour piquer, parce que c'est des combats pour le bien commun, pour le bien suprême.
00:34:15 Et donc, il faut choquer, il faut...
00:34:17 Moi, je rejoins tout à fait Paul Melun quand il dit qu'on est à côté des questions principales.
00:34:21 J'ajouterais une autre question principale, c'est les fameux traités de libre-échange que signe à tour de bras l'Union européenne.
00:34:28 Il faut quand même dire les choses.
00:34:29 Il y a 30 ans, 40 ans, disons la France de Valéry Giscard d'Estaing, la France était sur le plan agricole totalement autonome.
00:34:36 C'était même un des pays contributeurs positivement dans l'Europe à la suffisance alimentaire.
00:34:41 Il se trouve qu'aujourd'hui, on perd chaque année, chaque année de notre suffisance alimentaire.
00:34:46 Une volaille sur trois qui est mangée aujourd'hui n'est plus produite en France, c'est quand même incroyable.
00:34:52 Un ovain sur trois ou quatre n'est plus produit en France.
00:34:57 Donc, on voit bien qu'il y a un problème majeur et que notre appartenance à l'Union européenne nous a obligés d'abord
00:35:04 à conclure des accords avec des pays qui font plutôt dans le moins-disant écologique et dans le moins-disant qualitatif.
00:35:12 Et en plus, ça a contribué à détricoter totalement notre agriculture.
00:35:19 Je vais y arriver.
00:35:20 Et si vous voulez, je trouve que M. Bardella, comme M. Roussel, évidemment, c'est très bien d'aller figurer dans cette célébration de l'élevage français.
00:35:31 Mais il faut faire mieux que cela encore.
00:35:33 Il faut expliquer avec pédagogie que si on veut un élevage de qualité, il faut aussi condamner un peu plus fermement les traités de libre-échange que l'Union européenne signe.
00:35:45 Vous avez raison sur les traités de libre-échange, mais ce n'est pas uniquement ça.
00:35:48 Ce qui coule davantage de l'agriculture, c'est l'excès de normes qui font en sorte qu'on ne peut pas produire ce qu'on veut.
00:35:52 C'est un effet ciseau. Vous avez toujours plus de normes pour les agriculteurs français et de plus en plus de produits importés.
00:36:03 Donc, on se trouve dans un effet ciseau qui détricote complètement l'agriculture.
00:36:06 Le sujet essentiel, c'est est-ce qu'on est prêt à remettre en cause certaines normes, notamment parce que c'est contradictoire de vouloir une politique écologique et une politique productive, agricole, autonome, pour faire en sorte qu'on soit souverain sur le plan agricole.
00:36:16 Qu'est-ce qu'on veut comme type de politique ? Qu'est-ce qu'on veut comme politique agricole en termes de qualité ?
00:36:20 Pour ça, il faudrait une vision, un cap, une colonne vertébrale. On n'en a pas sur ces sujets.
00:36:24 Vous comprenez ?
00:36:25 Exactement, vous avez raison.
00:36:26 Vous comprenez ?
00:36:27 C'est une forme de bien-faire.
00:36:28 On peut confondre plein de choses.
00:36:29 Il ne faut pas confondre les AOP et les FARC.
00:36:31 Je pense qu'il nous a tués.
00:36:32 Oui, oui. Attendez, il y a des normes. On ne peut pas dire les normes. Il y a des normes et des contraintes qui sont totalement...
00:36:37 Il y a des normes qui sont probablement stupides et farfelues. Et le calibrage de la courgette, je ne sais quoi. Effectivement, on est très forts là-dessus et dans tous les domaines. Je suis d'accord avec vous.
00:36:45 Par contre, effectivement, je suis très favorable à des normes de qualité aux AOP, aux AOC, aux labels qui sont ce qui certifient en agriculture biologique. C'est très intéressant aussi.
00:36:53 Et effectivement, il y a beaucoup d'agriculteurs qui sont très soucieux de leur label. Et ça permet de défendre aussi notre qualité.
00:36:59 Parce qu'il faut quand même rappeler qu'on a une agriculture de très haut niveau en France, depuis fort longtemps d'ailleurs, qui a supporté la mécanisation, plein d'évolutions très importantes, qui fait vivre nos territoires et qu'il faut la mettre en valeur absolument.
00:37:09 - Qualité et argent de vie dans le carnet de tâches. - Qui vivent dans nos territoires mais pas les agriculteurs. C'est ça qui est terrifiant.
00:37:13 - Oui, c'est ça, c'est vrai. - Qui sont sous le seuil de pauvreté. Donc moi, j'aimerais qu'on le rappelle régulièrement en fait. Parce que ce sont des gens qui nous nourrissent, qui ne comptent pas leurs heures.
00:37:20 Beaucoup se suicident. Il y a eu plein d'exemples ces dernières années. Et Paul, je sais que c'est un sujet qui te tient également à cœur. Mais vraiment, on ne parle pas du cœur du sujet.
00:37:27 Et quand j'entends Mme Rousseau qui ne défend jamais les agriculteurs qui se font agresser, comme ça a été le cas dernièrement aussi, je trouve ça assez terrifiant pour ne pas dire ambivalent.
00:37:36 Donc le rôle des politiques, c'est aussi de défendre toute une majorité de la population. Et pas uniquement de cliver en fonction des sujets.
00:37:44 - Le rôle des politiques, c'est de ne pas faire de démagogie et de s'attaquer aux sujets compliqués pour les rendre simples. C'est exactement l'inverse que fait Mme Rousseau.
00:37:51 C'est-à-dire qu'elle prend des sujets très simples, la viande, il ne faut plus en manger. Et moi, j'ai tendance à dire, méfiez-vous des hommes politiques qui se mêlent de votre assiette.
00:38:00 - Ensuite, ils vont se mêler de ce qui se passe sous vos draps. Et franchement, c'est une solution.
00:38:05 - Parce que Mme Rousseau, elle veut surveiller qui fait le ménage à la maison, qui remplit le lave-vaisselle, etc. Souvenez-vous de ses propos sur la parité...
00:38:11 - Alors qu'on ne sait que chez vous, c'est vous.
00:38:14 - Moi, c'est un homme déconstruit que j'ai à ma droite.
00:38:16 - Mais attendez, ce n'est pas du tout un homme déconstruit.
00:38:19 - Mme Rousseau défend une emprise totale de politique.
00:38:22 - Pas du tout. C'est une décision sociétale.
00:38:25 - En tous les cas, c'est la France du barbecue. Certains diront la France de la bagnole, du diesel, des clopes, etc.
00:38:31 - Des mal-d'angles de 50 ans.
00:38:33 - Mais certains le disent avec du mépris. Bon, pas nous, évidemment. Les titres avec vous, cher Michael.
00:38:37 - Un homme condamné à 8 mois de prison ferme après les émeutes de juin. Le coupable avait participé à des dégradations et des pillages suite à la mort du jeune Nahel.
00:38:45 Il a fallu du temps aux enquêteurs car l'homme portait une cagoule au moment des faits.
00:38:50 Le Mont-Blanc mesure désormais 4805 mètres. Le plus haut sommet d'Europe a perdu 2,22 mètres par rapport à 2021.
00:38:57 Une différence qui peut refléter les variations plus biométriques de l'été et qui a déjà été observée dans le passé.
00:39:03 Le Mont-Blanc est mesuré tous les deux ans depuis 2001.
00:39:06 Et puis, des vents d'une force record à Taïwan après le passage du typhon Kuan Yu.
00:39:11 Plus de 200 vols internationaux et intérieurs ont été annulés et 3000 personnes évacuées.
00:39:15 Il s'agit du deuxième typhon à frapper l'île de Taïwan en un mois.
00:39:19 Alors par exemple, le Mont-Blanc qui perd combien, Michael ?
00:39:24 2,22 mètres.
00:39:25 Voilà, en deux ans. Alors ça fait, comment dire, ça participe à ce que dit le pape François, je remercie Michael,
00:39:33 et qui a dit, le Mont, alors on va voir exactement les mots parce que ces dernières années, de nombreuses personnes ont tenté de se moquer de ce constat.
00:39:41 Nous avons beau essayer de les nier, de les cacher, de les dissimuler ou de les relativiser, les signes du changement climatique sont là.
00:39:48 On est tous d'accord avec lui jusque là. Est-ce qu'il y a une deuxième partie ? C'est ça qui m'intéresse.
00:39:54 C'est surtout des mots un peu plus forts. La crise climatique n'est pas vraiment un sujet d'intérêt pour les grandes puissances économiques,
00:40:00 soucieuse du plus grand profit au moindre coût et dans les plus brefs délais possibles.
00:40:04 C'est pas encore, mais on va y arriver. Et il dit, le monde s'écroule.
00:40:08 Le monde s'écroule, c'est à chaque fois et tous les rapports du GIEC vont dans ce sens et il faut les lire, les comprendre, les analyser.
00:40:16 Mais toujours la même question, est-ce que le catastrophisme peut servir vraiment de boussole ?
00:40:20 Est-ce que pour éveiller, si je puis dire, pas du wokisme, mais éveiller les consciences encore plus,
00:40:26 et les plus jeunes sont déjà très éveillés sur ce sujet, il faut être catastrophiste, décliniste, brouillé du noir ?
00:40:32 Ce qu'il dit en plus, c'est pas vrai. C'est pas vrai du tout. Je vais expliquer pourquoi.
00:40:36 Le premier point, il dit, je crois qu'il dit, les grandes puissances économiques ne sont pas intéressées par les questions climatiques.
00:40:41 C'est pas vrai parce que les États-Unis se mettent sur ce qu'on appelle l'industrie verte et la Chine a été championne du monde sur les panneaux photovoltaïques et toutes les industries alternatives.
00:40:49 Il y a encore des efforts à faire pour ces puissances-là par rapport à l'avance.
00:40:52 Les Américains et les Chinois sont préoccupés, mais pas sous l'angle que veulent certaines personnes. Et ça, c'est différent.
00:40:57 L'autre point aussi qu'il aborde, c'est que le sujet essentiel du climat, c'est que tout le monde a conscience.
00:41:02 Il n'y a pas des gens qui contestent qu'il y a un réchauffement climatique. On le vit au quotidien.
00:41:06 C'est pas ça le sujet essentiel. Le sujet essentiel, c'est quelles réponses on apporte face à la crise climatique.
00:41:10 Or, les sujets qui sont posés, notamment la seule réponse qui a été abordée dans le débat public, c'est ce qu'on appelle les écologistes plutôt ayatollahs,
00:41:16 c'est-à-dire qu'ils pensent qu'il faut décroître. Ce qu'ils ne disent pas, par contre, c'est que si on fait de la décroissance économique, on perd un niveau de vie.
00:41:22 Donc le débat, c'est est-ce qu'on est prêt à perdre notre niveau de vie actuel pour la cause économique ?
00:41:26 Et pourquoi personne ne le pose comme ça ? Le pape, enfin, c'est pas son rôle. Il est politique quand même, ce pape.
00:41:31 L'autre point qui est aussi, je pense, très intéressant, c'est les grandes mutations mondiales.
00:41:35 Ce qu'il ne dit pas aussi, c'est que, implicitement, la politique climatique suppose une réduction de population.
00:41:40 Mais qui osera dire qu'il faut tuer des gens, faire en sorte que des gens soient stérilisés ?
00:41:44 Et l'autre point aussi, qui est vraiment très important...
00:41:46 Attendez, parce que là, c'est clair que là, vous nous faites le pape en plus en biais.
00:41:50 Le point le plus important, c'est que le développement économique de l'Indo-Pacifique fait qu'il y aura 3 à 4 milliards de personnes dans la classe moyenne d'oxygène,
00:41:57 du niveau de vie de la classe moyenne d'oxygène dans les Etats-Unis, entre 2050 et 2070.
00:42:01 Et donc, c'est dans cette zone-là que vous allez dire, eh bien tiens, réduisez votre niveau de vie.
00:42:05 Alors qu'ils sont plus puissants que nous économiquement, ils vont être plus puissants que nous militairement.
00:42:08 Et nous, Européens, on va leur expliquer, ben voilà, maintenant, c'est comme ça que vous allez faire, c'est comme ça que vous allez faire.
00:42:13 Donc, qu'est-ce qu'il veut ? Il veut une guerre, il veut un contrôle mondial. Donc, il ne peut pas le faire.
00:42:17 Et c'est ça qui est l'essentiel. C'est-à-dire que, quand on part sur la caricature, je pense que quand on est pape, on doit avoir un sens de la mesure, une sorte d'adopteur.
00:42:22 Écoutez, j'ai eu des problèmes avec certains sujets sur le pape. Vous n'allez pas nous énerver avec le pape encore, s'il vous plaît, quand même.
00:42:29 Non, écoutez, moi, je crois qu'il est dans son rôle, là, quand même.
00:42:32 Oui, mais il...
00:42:33 Imaginez qu'il devait faire un discours comme le vôtre. Voilà, ça serait catastrophique.
00:42:39 On n'attend pas du pape qui nous explique, effectivement, par quel biais.
00:42:43 Je rejoins ce que disait William sur la démographie, qui est un des grands sujets de l'écologie.
00:42:47 On n'attend pas du pape de nous faire une leçon d'économie mondiale, de nous expliquer comment démondialiser, comment faire différemment avec le commerce international, comment faire de la démographie.
00:42:54 On attend de lui, effectivement, qu'il sonne l'alerte. En cela, qu'il fasse... Et d'ailleurs, monsieur Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, l'avait fait avant lui.
00:43:01 Le monde s'écroule, donc...
00:43:02 Alors oui, je sais pas si c'est une référence. C'est le même monsieur qui compare la France à l'Iran.
00:43:05 Je suis d'accord avec vous. Mais en tout cas, dans les sénats, avec les internationaux et dans la gouvernance mondiale, on parle aisément de cette façon-là.
00:43:12 Le pape le fait. Bon, pourquoi pas, à la rigueur. Ce qui me dérange un peu plus, c'est que dans ses prises de parole, dans ses prises de position, il semble souvent vouloir à l'Occident, plus particulièrement,
00:43:21 et expliquer que c'est le monde occidental qui serait plus fautif que les autres. C'est faux. Et c'est plus complexe que ça.
00:43:26 C'est souvent le cas. De son point de vue, pour les migrants, c'est la faute à l'Occident.
00:43:30 Oui, exactement. C'est ce que je voulais dire par là.
00:43:31 Alors c'est ça, le problème.
00:43:32 Et ça, ça me dérange un peu plus.
00:43:33 Ça demande finalement une forme de culpabilisation, je vais dire, aussi permanente, Caroline Pilate.
00:43:40 Et c'est ça, effectivement, qui pointe, qui effleure à chaque fois derrière le discours du pape, de ce pape en tous les cas.
00:43:45 Ce pape, évidemment, est libre de ses propos. Mais pour moi, depuis le départ, c'est un militant, c'est un politique.
00:43:51 Il s'affirme sur ses sujets. Grand bien lui fasse. C'est lié aussi à son histoire. Il vient de l'Argentine.
00:43:57 Il est fils d'un immigré italien. Donc, de son point de vue, de son prisme, on peut l'entendre.
00:44:03 Il a une sensibilité particulière à ces questions. Mais moi, je trouve surtout qu'il enfonce des portes ouvertes.
00:44:08 Pardonnez-moi, mais le déclinisme, ça fait des années qu'on en parle. Je ne vous mets pas dans une mauvaise posture en disant ça.
00:44:14 Non, non, mais ça va. Je ne l'ai pas tous les jours au téléphone non plus.
00:44:17 Sonia, je préfère me baissiser.
00:44:19 Non, mais c'est vrai qu'évidemment, on ne peut plus être conspirateur en 2023 sur ces questions d'écologie, sur ce réchauffement climatique.
00:44:26 On le vit, on le subit encore cet été et encore ce lundi où on a atteint plus de 35 degrés.
00:44:32 Donc là, le cas est présent. C'est un constat qu'il fait. Et quand il nous parle de la migration climatique, on le sait aussi depuis des années.
00:44:40 Mais il n'apporte pas de solution.
00:44:42 Imaginez les jeunes autour de nous, nos enfants, et puis plus tard les petits-enfants. Le monde s'écroule.
00:44:47 Et comme dit très bien Michel Onfray, qui parle d'autre chose, qui parle du déclin de la civilisation,
00:44:54 c'est comme sur le Titanic, on va mourir élégamment.
00:44:57 Oui, alors il faut se souvenir, si vous voulez prendre une parabole du Titanic, il faut se souvenir du destin du homard qui était dans l'aquarium du Titanic.
00:45:04 Donc il y a toujours un peu d'espoir.
00:45:06 Je pense souvent à ce homard.
00:45:08 Non, mais je pense que plus sérieusement, il faudrait quand même de temps en temps aussi rappeler que ce n'est pas la première fois que la Terre se réchauffe, la Terre dans son histoire.
00:45:17 Et Dieu sait qu'elle est longue et qu'elle se compte en millions d'années, si ce n'est en milliards.
00:45:21 Il y a eu des cycles comme ça de réchauffement et de refroidissement.
00:45:26 Ce qui se passe, c'est qu'on a l'impression que là, le réchauffement est plus rapide que ce que l'on a connu par le passé.
00:45:31 Mais néanmoins, l'homme a toujours su s'adapter, trouver des moyens pour continuer à exister.
00:45:38 Donc moi, je ne fais pas partie des gens qui veulent être catastrophiques et nous dire que si le monde s'écroule, on va tous mourir demain.
00:45:44 Je ne pense pas que ce soit intelligent d'abord pour le moral de toute la jeune génération.
00:45:49 Et d'autre part, je ne pense pas que ça contribue à fabriquer ce qui est absolument indispensable, c'est-à-dire une réponse par la science aux problèmes que l'écologie...
00:45:59 On va mieux en parler. Alors, est-ce que vous êtes arrogants autour de cette table ?
00:46:03 Pas autant que Mélenchon.
00:46:04 Ça dépend, on est français, mais moins que M. Mélenchon.
00:46:06 Ah bon ?
00:46:07 Je pense.
00:46:08 On est arrogants ?
00:46:09 Les français sont arrogants, c'est un peuple arrogant.
00:46:11 Mais vous...
00:46:12 Mais vous êtes étrangers en tout cas.
00:46:13 D'accord, mais alors vous, si vous étiez représentante de l'opposition et que vous étiez invité à l'étranger, vous diriez que nous sommes arrogants ?
00:46:19 Non, certainement pas. Je ne le critiquerais pas, ni ici, ni à l'extérieur, comme M. Macron et M. Mélenchon.
00:46:24 Et comme Pape Ndiaye.
00:46:25 Oh, des listes très longues !
00:46:27 Restez avec nous, parce que vous avez vu, la liste est longue. Et vous, qu'auriez-vous fait ?
00:46:30 Et sommes-nous arrogants ? On va en parler tout de suite.
00:46:36 Restez avec nous, Midi News, la suite. Punaise, Jean-Luc Mélenchon, attention, je ne fais pas d'association de mots.
00:46:42 Nous allons parler de deux sujets extrêmement différents, évidemment.
00:46:46 Jean-Luc Mélenchon, à l'étranger ou au Maroc ?
00:46:48 Alors, il y a quand même, je vois que sur les réseaux sociaux, c'est très, très, comment dire, partagé comme réaction.
00:46:54 Vous nous direz si ça vous a choqué, ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon.
00:46:58 Et puis, punaise de lit, pourquoi ça devient un sujet politique ?
00:47:01 Et ce matin, on a appris que les punaises de lit n'avaient pas de couleur politique.
00:47:05 J'ai un peu de mal à me regarder ici. Je vois bien qu'elles sont transpartisaines.
00:47:09 Arrêtez de nous montrer ces images. Je ne peux plus supporter ces images.
00:47:13 Et vous, Michaël ? Rebonjour encore au Journal, bien sûr.
00:47:16 Rebonjour, Sonia. Bonjour à tous.
00:47:18 Et dans l'actualité, une mère de famille jugée à partir d'aujourd'hui à Rennes,
00:47:22 elle est poursuivie pour avoir coupé du monde depuis sa naissance son fils de 14 ans, Noemi Schultz.
00:47:27 Vous suivez ce procès au palais de justice de Rennes.
00:47:30 Alors, que risque concrètement cette mère de famille ?
00:47:34 Elle est renvoyée pour soustraction par un parent à ses obligations légales
00:47:39 et privation de soins ou d'aliments par ascendant.
00:47:42 La mère risque jusqu'à 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende.
00:47:47 C'est ce que prévoit la loi. Bien sûr, on parle de peine maximum encourue.
00:47:51 L'enjeu de cette audience, qui va durer quelques heures,
00:47:54 c'est un procès qui sera terminé avant ce soir,
00:47:57 c'est de déterminer si cette mère de famille qui a élevé seule son fils,
00:48:00 âgé aujourd'hui de 15 ans, lui a apporté les soins, l'instruction auxquelles il avait droit.
00:48:05 Elle affirme qu'il n'a jamais manqué de rien.
00:48:09 Mais les médecins qui avaient examiné ce garçon à l'époque âgé de 14 ans
00:48:13 qu'elle avait amené aux urgences après un malaise,
00:48:15 s'étaient alarmés de son état physique, de son poids,
00:48:19 notamment 33 kg, 1,47 m pour un garçon de 14 ans.
00:48:23 Et puis, ils avaient également noté des déficits éducatifs et intellectuels,
00:48:28 d'où un signalement aux services sociaux.
00:48:30 Il a été placé depuis juillet 2022.
00:48:33 Cette audience devrait se dérouler à huis clos.
00:48:37 Cela signifie que nous ne risquons pas de pouvoir assister au débat.
00:48:40 Le parquet de Rennes a prévu de faire cette demande
00:48:43 pour préserver l'intimité, protéger la vie privée de cet adolescent.
00:48:49 Si Noémie Schultz devant le tribunal judiciaire de Rennes,
00:48:52 selon Gabriel Attal, un professeur sur deux
00:48:55 admet s'être déjà auto-censuré.
00:48:58 Le ministre de l'Éducation nationale a prononcé un discours ce matin
00:49:01 depuis l'esplanade de la Bibliothèque nationale François Mitterrand
00:49:05 à l'occasion de la Journée mondiale des enseignants.
00:49:08 Je vous propose de l'écouter.
00:49:09 S'il y a un phénomène qui doit plus particulièrement nous inquiéter,
00:49:13 il me semble que c'est celui de l'auto-censure
00:49:16 que peuvent exprimer certains de nos professeurs
00:49:18 dans la transmission de leur savoir.
00:49:20 Un sur deux a admis l'avoir déjà fait.
00:49:22 Je le dis de manière très claire,
00:49:25 censurer un professeur, c'est censurer la République.
00:49:29 Peu importe les moteurs de cette auto-censure,
00:49:31 peu importe que ce soit les coups de boutoir de l'islamisme
00:49:34 ou ceux de l'extrême droite qui imposent le silence de nos professeurs
00:49:37 dans ce qu'ils ont à transmettre à nos élèves.
00:49:39 Nous ne pouvons pas la laisser sans réponse.
00:49:42 Du jamais vu depuis 1985, pour la première fois,
00:49:46 les Restos du Coeur vont devoir refuser du monde.
00:49:49 Le délégué général de l'association l'a annoncé lors d'une audition à l'Assemblée nationale.
00:49:53 Comment les Restos du Coeur en sont arrivés là ?
00:49:55 Éléments de réponse avec Soumaïa Lalou et Mickaël Dos Santos.
00:49:59 En 1985, Coluche lançait son célèbre appel sur les zones de repas.
00:50:04 38 ans plus tard, les Restos du Coeur distribuent 170 millions de repas.
00:50:09 En l'espace d'un an, ce chiffre a augmenté de 16%.
00:50:13 Le nombre de bénéficiaires, composé à moitié de moins de 25 ans,
00:50:17 a lui progressé de 200 000 personnes.
00:50:20 Fournir une telle aide alimentaire est devenu quasi impossible.
00:50:24 Ça veut dire qu'à partir de novembre, nous allons refuser du monde.
00:50:27 Nous allons refuser du monde pour la première fois de l'histoire des Restos du Coeur.
00:50:31 Cette hausse massive et brutale n'était jamais arrivée.
00:50:34 Elle avait été constatée en 2008, suite à la crise financière,
00:50:37 mais de manière beaucoup plus lente.
00:50:39 Prix de vitesse, les Restos du Coeur ont dû prendre 10 mesures drastiques.
00:50:43 La réduction des quantités, mais aussi d'autres décisions évoquées hier à l'Assemblée nationale.
00:50:48 Donc à partir de novembre, nous allons baisser les dotations du nombre de personnes.
00:50:53 Nous réduisons aussi les critères d'accès.
00:50:56 Comme de nombreux Français, les Restos du Coeur,
00:50:59 qui achètent un tiers de leurs marchandises, font face à la hausse des prix.
00:51:03 Après un appel en mai dernier pour combler un déficit de 35 millions d'euros,
00:51:08 l'association avait obtenu plusieurs dons.
00:51:11 Une solution loin d'être pérenne.
00:51:13 Et puis une bonne nouvelle pour terminer.
00:51:17 Pierre Arditi a fait son retour sur les planches, une semaine après son malaise vagal,
00:51:20 en pleine représentation de Lapin, le comédien de 78 ans,
00:51:24 est remonté sur scène hier soir devant des spectateurs ravis, forcément, et rassurés.
00:51:29 Franchement, c'était un plaisir de le voir.
00:51:31 Et puis dans tous les cas, on avait vraiment envie de le voir sur scène avec Muriel,
00:51:34 donc c'était très sympa.
00:51:35 Beaucoup d'humour, il reparlait un peu de ce qui s'était passé, furtivement,
00:51:39 mais tout le monde rigolait.
00:51:40 D'ailleurs, tout le monde l'a beaucoup applaudi quand il est arrivé au début sur scène.
00:51:45 En gros, écoute, je l'ai trouvé plutôt en forme.
00:51:48 Et puis je l'ai trouvé assez dans l'auto-dérision, en étant capable, effectivement,
00:51:52 de remettre les choses en perspective, donc c'était sympa.
00:51:55 Beaucoup plus léger, beaucoup plus direct qu'il y a 10 jours.
00:51:58 Donc moi, j'ai beaucoup aimé.
00:52:00 Et voilà, Sonia, ce qu'il fallait retenir de l'actualité à 13h sur CETI.
00:52:04 Merci avec cet immense comédien Pierre Raduti.
00:52:07 Alors on va vous parler d'un autre showman, je veux dire, pas comédien,
00:52:11 Jean-Luc Mélenchon, je ne vais pas lui manquer de respect,
00:52:14 parce que c'est vrai que ce qu'il a dit, et ce qu'il dit, il le dit avec emphase,
00:52:18 il le dit… J'essaie d'enromber avec des mots, vous voyez, vous pouvez m'aider, hein !
00:52:22 Pour que je sorte des râles.
00:52:24 Je vous laisse faire, madame Mappel, vous pouvez m'enrouler.
00:52:26 Au Maroc, Jean-Luc Mélenchon a dit des Français…
00:52:30 Alors, il y a les mots, mais il y a le geste qui accompagne les mots.
00:52:35 Et peut-être que le geste est presque plus révélateur que les mots utilisés par Jean-Luc Mélenchon.
00:52:40 Regardez, écoutez.
00:52:41 Suffit, il faut tourner la page de l'arrogance, de donner des leçons,
00:52:47 de regarder les gens de haut, et toute cette ambiance si spéciale
00:52:51 que nous avons maintenant dans les pays européens,
00:52:54 qui se vivent comme des forteresses,
00:52:57 et qui semblent mépriser le reste de l'humanité
00:53:00 sans se rendre compte que nous avons une vie commune.
00:53:02 Je ne cesserai de le dire.
00:53:03 Nous avons une vie commune.
00:53:05 Des enfants, des familles, en commun.
00:53:08 Alors il est temps qu'en France, on baisse le ton, hein !
00:53:12 Oulah, oulah !
00:53:14 C'est-à-dire que vouloir dénoncer l'arrogance et être soi-même arrogant par ce geste,
00:53:19 c'est quand même assez fort de café.
00:53:21 Ce qui me fait sourire aussi, c'est qu'il le dit au Maroc,
00:53:24 qui a quand même une politique par rapport aux migrants stricts.
00:53:27 Ne parlons pas de la Tunisie.
00:53:29 L'Algérie, c'est la même chose par rapport aux migrants subsahariens.
00:53:31 Donc si Jean-Luc Mélenchon était au fait de la politique des pays du Maghreb,
00:53:35 il verrait que, à tort ou à raison, je ne suis pas là pour le juger,
00:53:39 mais que par rapport aux migrations sud-sud,
00:53:41 ils sont aussi lucides ou pragmatiques que les pays européens.
00:53:45 Il s'appelle de la démagogie, tout simplement.
00:53:47 Jean-Luc Mélenchon brille par sa démagogie dans tous les domaines.
00:53:51 Ses propos sont totalement creux, totalement vides de sens.
00:53:55 Ça veut dire quoi qu'on a des enfants en commun ?
00:53:58 Ça veut dire quoi qu'on a des familles en commun ?
00:54:00 Oui, c'est l'avis.
00:54:01 En français, ça ne veut rien dire.
00:54:02 Oui, ça ne veut rien dire.
00:54:03 C'est surtout une réalité, mais ce n'est pas pour autant
00:54:05 qu'il ne faut pas avoir de frontières, qu'il y ait un minimum de volonté de maîtriser ses flux.
00:54:09 De toute façon, sur le principe, quand on se veut responsable politique,
00:54:12 on ne crache pas sur son pays, en plus à l'étranger.
00:54:15 C'est un principe fondamental, si vous voulez.
00:54:18 Il est partagé par beaucoup de responsables, y compris jusqu'au président.
00:54:21 Oui, mais c'est encore un sujet où vous avez parfaitement raison.
00:54:24 Emmanuel Macron a malheureusement été le seul président de la République à tenir de temps.
00:54:30 Avec une différence, William Tay, c'est que là, je trouve que ce pays et d'autres peuvent s'en saisir.
00:54:36 Parce que nous avons, tout le monde le sait, quelques problèmes avec le Maroc.
00:54:41 On a vu ce qui s'est passé lors du terrible tremblement de terre au Notre-Ède, jusqu'à maintenant d'ailleurs.
00:54:46 On n'en parle pas, mais il n'a pas été considéré.
00:54:50 Donc venir dire dans un pays comme ça, il y a quand même des problèmes à tort ou à raison.
00:54:54 Peut-être qu'on aurait dû d'abord se tourner vers le Maroc et l'Algérie pour Emmanuel Macron.
00:54:59 Mais est-ce qu'il ne donne pas le bâton ?
00:55:01 Si, Mélenchon a faibli la position de la France.
00:55:04 Parce que, c'est-à-dire que lorsque le président de la République va rencontrer ses homologues au Maghreb, en Algérie et au Maroc,
00:55:10 tout le monde dira, je vois que Mélenchon pense lui-même, un de vos opposants,
00:55:13 que les Français vous êtes arrogants et vous-même vous êtes arrogant.
00:55:16 Donc il a faibli la position française.
00:55:18 Moi, je me rappelle d'une doctrine de Général Legault qui disait, à l'étranger, on ne faiblit jamais la France,
00:55:21 on s'y tient toujours la France, même si on n'est pas d'accord avec sa politique,
00:55:24 dans la mesure où il y a une chose qui nous dépasse tous, c'est la patrie, c'est la mère commune et c'est notre pays.
00:55:29 Et quoi qu'il arrive, on peut avoir des désaccords politiques, des intérêts électoraux, des intérêts personnels.
00:55:33 Il y a quelque chose qui est plus grand que nous et qu'importe ce qui se passera,
00:55:35 qu'importe le président et qu'importe le mandat.
00:55:37 Là où par contre, je pense qu'il a tort, c'est que pour moi, les Français ne sont pas arrogants.
00:55:40 C'est même l'inverse. Sur la scène internationale, c'est l'inverse.
00:55:44 On se fait marcher dessus et humilier continuellement depuis des décennies.
00:55:49 Ça veut dire qu'on se fait marcher dessus, on s'excuse, on se repentit, on n'affirme pas ce qu'on veut.
00:55:53 On s'excuse d'être français, on s'excuse d'avoir une histoire,
00:55:56 on s'excuse d'avoir dominé le monde pendant un certain temps culturellement, artistiquement
00:56:00 et même sur le plan de notre art de vie.
00:56:02 On a honte de ce qu'on est et je pense que c'est ça le sujet essentiel.
00:56:04 Ce n'est pas que les Français sont arrogants, c'est de retrouver de la fierté française,
00:56:07 de redevenir un phare dans l'Occident et c'est d'éliminer un peu l'Europe et le monde
00:56:11 par certains de nos éclats, notre génie, plutôt que les phrases de Mélenchon.
00:56:13 Oui, compte tenu de notre influence déclinante en Afrique et ailleurs, Stéphane Simon,
00:56:19 notre arrogance, on la cherche. Vous pensez qu'il y a un devoir de solidarité, de réserve
00:56:23 quand on est à l'étranger ?
00:56:24 Je pense que quand on est un homme politique, déjà les grandes généralisations,
00:56:27 les amalgames qui consistent à ranger tous les Français derrière des arrogants,
00:56:31 franchement, on pourrait en faire l'économie. Qu'il y ait de l'arrogance, parfois,
00:56:35 dans certains discours politiques, et on parlait d'Emmanuel Macron il y a quelques instants,
00:56:40 on en convient bien volontiers, mais dire "les Français sont arrogants",
00:56:43 qu'est-ce que ça veut dire ? Les Français sont arrogants, pas grand-chose en tout cas.
00:56:46 Et je pense que, de toute façon, quand on est à l'étranger et qu'on est un leader politique
00:56:51 de premier plan, on doit faire extrêmement attention à ce genre de déclaration,
00:56:55 parce qu'effectivement, vous avez raison de le dire, ça affaiblit notre position.
00:56:58 Ce n'est pas une bonne chose. Je suis de ceux aussi qui pensent comme vous
00:57:02 que la France a beaucoup reculé sur le plan international, qu'aujourd'hui, on le voit bien,
00:57:06 c'est à peu près le seul pays qui soutient l'Arménie, mais personne ne nous entend.
00:57:10 Dans l'Union européenne, personne n'a tendu la main à ce petit peuple,
00:57:14 à ce grand petit peuple, comme disait Michel Onfray, que vous aimez citer.
00:57:17 Eh bien voilà, c'est dommage. La France recule beaucoup,
00:57:22 elle est dans une portion de plus en plus congrue.
00:57:25 Je sais que Paul Melin partage avec moi la nostalgie de ce qu'était la France gaulliste,
00:57:30 c'est-à-dire cette France qui avait toute sa place, qui avait une voix originale
00:57:33 sur la scène internationale. Il y a bien longtemps qu'on a dû en rabattre.
00:57:38 Donc je pense que voilà. Mais je comprends très bien ce que poursuit M. Mélenchon.
00:57:43 En vérité, c'est le énième clin d'œil au quartier. C'est toujours pareil.
00:57:47 Il cultive l'esprit qui consiste à cracher au visage du modèle français,
00:57:53 à expliquer que finalement, eh bien tout ce qui a été construit jusqu'à présent,
00:57:57 ce n'était pas bien et que les nouveaux arrivants sont beaucoup mieux que les anciens.
00:58:00 Alors, les responsables politiques qui critiquent les Français à l'étranger,
00:58:05 eh bien ça va jusqu'au président de l'Armée publique.
00:58:07 Vous la connaissez cette séquence, on voulait la revoir,
00:58:10 sur les fameux gaulois réfractaires, Emmanuel Macron qui fait la leçon.
00:58:14 Alors bien sûr, il ne s'agit pas d'être naïf.
00:58:19 Ce qui est ici possible est lié à une culture, un peuple marqué par son histoire.
00:58:26 Et ce peuple luthérien qui a vécu les transformations des dernières décennies
00:58:32 n'est pas exactement le gaulois réfractaire au changement, mais encore que.
00:58:40 Ah, encore que, mais en même temps.
00:58:44 Et l'irritalement de l'assistance derrière, qui consomme de son propre pays et président Caleonte.
00:58:48 Non, mais c'est vrai que quand on est un homme politique, c'est différent que d'être un touriste.
00:58:52 Quand je vous parlais d'arrogance tout à l'heure, c'est parce qu'on a tous des clichés les uns envers les autres.
00:58:56 Et à l'étranger, on est perçus comme arrogants et assez odulés.
00:58:59 On évite de les véhiculer, c'est ça.
00:59:00 Effectivement.
00:59:01 On s'empêche, un responsable politique devrait le faire.
00:59:03 Tout à fait, bravo, c'est la phrase.
00:59:04 Mais dans le cadre de M. Macron, alors moi, ces propos évidemment m'ont heurté,
00:59:08 mais surtout le côté "il n'y a pas de culture française" quand il a été en Algérie,
00:59:12 c'est quand même assez gravissime et dommageable.
00:59:14 En passant le temps, je vous rejoins tous à s'autoflageler alors que nous sommes un grand peuple.
00:59:18 Ça n'est pas la panacée sur tous les sujets.
00:59:20 Et beaucoup sont là justement pour les mettre en avant, pour expliquer ce qui se passe
00:59:25 et essayer de trouver des solutions dans l'avenir.
00:59:27 Mais comme chaque population, j'ai envie de vous dire, nous, on a quand même une culpabilisation permanente
00:59:32 qui nous est reprochée à l'étranger, à l'international, plus notre manque de souveraineté.
00:59:36 Pour en revenir à l'affaire, si je puis dire, M. Mélenchon,
00:59:40 déjà, M. Mélenchon, c'est facile pour lui de dire ça au Maroc,
00:59:42 parce que n'oublions pas qu'émotionnellement, il est né au Maroc, il a grandi au Maroc.
00:59:48 Donc pour lui, c'est peut-être plus simple dans ce sens-là de parler de ce point de vue au Marocain.
00:59:54 Maintenant, cette séquence m'a fait fortement penser à la séquence qui, pour le coup, m'a extrêmement choquée.
00:59:59 Souvenez-vous, lorsqu'il avait été invité face à Babach et Cyril Hanouna,
01:00:03 et qu'il était face à un représentant policier et qu'il lui avait pointé du doigt en lui disant,
01:00:09 "Si j'arrive au pouvoir, vous m'obéirez."
01:00:12 Il y a un côté toujours autoritaire, pour ne pas dire autoritariste, et donneur de leçons de la France.
01:00:16 - Vous voulez dire qu'il est arrogant ? - Oui, c'est ce que disait Paul, exactement.
01:00:20 Donc c'est quand même très ambigu de sa part d'agir de la sorte, sachant qu'il ne fait pas d'introspection.
01:00:26 - Moi, je voudrais juste ajouter quelque chose, parce que je trouve très intéressant
01:00:29 que vous ayez passé l'extrait de Jean-Luc Mélenchon et l'extrait d'Emmanuel Macron.
01:00:33 Parce que je pense qu'il y a, chez eux, et c'est assez problématique ce que je vais dire,
01:00:37 mais un continuum de critiques, pour ne pas dire pour certains, de détestation de la patrie et de la France.
01:00:43 Et que ce continuum-là existe chez beaucoup des élites,
01:00:46 - on parlait tout à l'heure des élites - des élites françaises depuis plusieurs décennies,
01:00:49 qui ont fait sienne l'idée d'une forme de gallophobie, un peu de francophobie, un peu assumée,
01:00:54 qui fait bien dans les salons, qui montre quand on va à l'étranger que,
01:00:57 "On n'est quand même pas un de ces Gaulois réfractaires qui roulerait au diesel et qui mangerait de l'entrecôte."
01:01:01 Comme dirait Mme Rousseau. "Nous sommes au-dessus de ça. Nous sommes citoyens du monde.
01:01:05 Nous sommes déracinés, etc." Et bien cette apologie du déracinement,
01:01:08 cette apologie de la patrie, "la nation est une vieille idée",
01:01:11 et bien effectivement c'est partagé par la gauche woke et par le centrisme mou et mondialiste.
01:01:17 Et ces gens-là font un formidable tandem, finalement, de détestation de la France.
01:01:21 Je le déplore, je trouve ça très grave. Et ils rompent, effectivement, Stéphane le rappelait justement,
01:01:25 ils rompent avec la doctrine gaulliste, qui n'était pas une doctrine d'extrême droite,
01:01:29 et qui était une doctrine qui faisait que, à l'époque du gaullisme,
01:01:32 que ce soit les ministres socialistes qui étaient gaullistes ou que ce soit le général de Gaulle lui-même,
01:01:36 tout le monde était patriote, tout le monde. Et de Pierre Mendès-France jusqu'à De Gaulle,
01:01:41 tout le monde était patriote. Et aujourd'hui, eh bien on les cherche un peu les patriotes.
01:01:44 Nous sommes d'accord. On va continuer à en parler sur un autre sujet, pardonnez-moi,
01:01:47 parce que là vous avez des références formidables. Je vous ramène au niveau du lit,
01:01:53 ou terre à terre, des punaises de lit. Ne vous enflammez pas.
01:01:57 Vous allez voir, c'est intéressant parce que les punaises de lit, est-ce qu'elles ont une couleur politique ?
01:02:01 Est-ce qu'il y a des propositions de droite et de gauche sur les punaises de lit ?
01:02:04 Parce qu'il y a une proposition de loi Renaissance qui veut exclure la France insoumise et le Rassemblement National.
01:02:09 On va en parler. Tout d'abord, les petites punaises extravagantes.
01:02:13 On connaît l'identité du Nobel de littérature 2023. Le célèbre prix a été décerné au norvégien John Foss.
01:02:20 L'Académie suédoise a distingué le dramaturge âgé de 64 ans pour ses pièces de théâtre
01:02:25 et sa prose novatrice qui ont donné, je cite, "une voix à l'indicible".
01:02:29 La taxe sur les ordures ménagères augmente en moyenne de 10%.
01:02:33 Payée en même temps que la taxe foncière, elle est également en hausse cette année en raison en grande partie de l'inflation.
01:02:39 La facture s'envole même de plus de 50% dans certaines communes, comme à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne ou à Sevran en Seine-Saint-Denis.
01:02:46 Et puis septembre 2023, le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré,
01:02:51 avec une température moyenne de 16,38 degrés à la surface du globe ce mois.
01:02:55 Et selon l'Observatoire européen Copernicus, une anomalie sans précédent.
01:03:00 C'est 0,5 degré de plus que le record précédent de septembre 2020.
01:03:06 Merci cher Michael. Mais voyez-vous, par rapport à ce sujet, il y a les punaises de lit.
01:03:10 Alors je ne vais pas faire beaucoup d'ironie, mais c'est vrai qu'on en a beaucoup fait ces dernières heures,
01:03:14 parce qu'on avait l'impression parfois qu'on aurait un conseil de défense des punaises de lit, un état d'urgence, un confinement peut-être.
01:03:20 Parlez pas de malheur. D'ici à ce qu'il nous rappelle Jean Castex pour nous faire l'état d'urgence, moi je suis très inquiet.
01:03:26 Comment s'appelait le président du conseil scientifique ? Monsieur Delfraissy.
01:03:30 Monsieur Delfraissy des punaises de lit.
01:03:32 Le monsieur punaise de lit du gouvernement, comment dire.
01:03:35 Alors là c'est sérieux, vraiment là je ne suis pas dans l'ironie, puisque Renaissance veut déposer une proposition de loi,
01:03:40 et très sérieusement ils ont affirmé, en tout cas ces députés, qu'ils voulaient une sorte d'arc républicain
01:03:45 en excluant la France insoumise et le Rassemblement national.
01:03:49 Alors j'ai fait réagir ce matin à la présidente de l'Assemblée nationale, qu'en pense-t-elle ?
01:03:53 Est-ce qu'il y a des propositions de droite et de gauche sur les punaises de lit ?
01:03:57 Là aussi je n'aurais jamais pensé prononcer cette phrase quand même.
01:04:00 Ça vous met à rue d'épreuve.
01:04:02 On est dans une situation absolument dramatique.
01:04:07 C'est un fléau.
01:04:08 C'est un fléau et donc il faut vraiment, le gouvernement est très mobilisé, mais il faut vraiment qu'on s'associe tous.
01:04:14 C'est un sujet de la vie quotidienne de nos compatriotes et si les politiques ne s'intéressent pas au sujet de la vie quotidienne de nos concitoyens, à quoi servent-ils ?
01:04:22 Il y a le Mathilde Panot qui pointe la responsabilité de la première ministre.
01:04:25 Mais vous voyez, c'est ce que je vous exprimais il y a un instant, c'est-à-dire que dans cette question, elle est très agressive.
01:04:31 On est vraiment dans une opposition de principe et c'est dommage que sur des sujets comme ça,
01:04:37 on n'arrive pas non plus avec ces oppositions-là à avoir un travail constructif et qu'on soit toujours sur de la confrontation.
01:04:43 C'est intéressant.
01:04:45 Mais comment est-ce que vous pensez que Stéphane Simon, les Français, comment ils peuvent avoir confiance en la politique
01:04:51 quand on arrive là à leur dire qu'on va exclure une partie du spectre politique sur ce sujet ?
01:04:56 Oui, vous le dites très bien, c'est absolument incompréhensible.
01:05:00 Il n'y a pas, en vérité, là d'abord on est dans la petite politique quand même.
01:05:04 On parlait du général de Gaulle, là on est sur le plan anti-punaise de Lille.
01:05:10 Alors je crois que c'est un sujet qui ne devrait pas s'inviter au plus haut niveau de l'État.
01:05:15 C'est un sujet qui relève, à mon avis, plutôt d'une direction de cabinet du ministère de la Santé.
01:05:21 Mais, puisqu'on est amené à en parler, d'abord je crois qu'il y a un effet loupe en ce moment
01:05:26 qui est extrêmement dû à la faute des réseaux sociaux, soyons clairs.
01:05:31 On a vu sur les réseaux sociaux, et ça a fait des centaines de millions de vues, je dis bien des millions de vues,
01:05:37 ces fameuses petites vidéos où on voyait une punaise de Luille sur ce qui ressemblait à un siège de la SNCF ou du métro.
01:05:44 Apparemment ce n'était pas un cas avéré, a dit le ministère hier.
01:05:47 Moi je n'y crois pas, et je vais vous dire pourquoi.
01:05:49 Parce que je connais le problème des punaises de Lille, j'en ai eu, figurez-vous, et on a traité tout ça très bien.
01:05:54 Pas récemment, j'espère.
01:05:55 Pas récemment, non non, je vous l'inspire, c'était il y a déjà trois ou quatre ans.
01:05:58 Et d'abord c'est un problème qu'il faut aussi relativiser.
01:06:02 Les cas de gens qui n'arrivent pas à se débarrasser des punaises de Lille, j'ai eu la stupéfaction d'en voir un là tout à l'heure,
01:06:08 mais c'est très rare.
01:06:09 En vérité quand vous traitez un bâtiment, il n'y a pas de rescapé dans vos punaises de Lille, ça c'est le premier point.
01:06:14 Le deuxième point, c'est qu'une punaise de Lille ça a une activité de nuit.
01:06:18 Quand vous dormez, ça ne se déplace pas comme ça de jour, surtout pas quand vous occupez un siège et que vous bougez.
01:06:24 Parce que quand vous êtes dans le métro ou dans le train, vous bougez.
01:06:27 Donc en fait, je ne peux pas faire mon expert en punaises de Lille, puisque moi-même je ne m'attendais pas à être questionné sur ces questions-là.
01:06:33 Mais il se trouve que l'on raconte beaucoup de choses qui sont très exagérées.
01:06:37 Et j'ai ma petite idée sur le fait, pourquoi est-ce que ça vient maintenant ?
01:06:39 Ça vient maintenant parce que la France va bientôt organiser les Jeux Olympiques.
01:06:43 Et évidemment, tout ce qui relève des conditions d'accueil, du tourisme étranger, de tous ces gens qui vont venir voir nos athlètes,
01:06:50 eh bien ça va créer des abscès de fixation médiatique terribles.
01:06:55 Il n'y a pas de lien avec Annie Dalgo ?
01:06:57 Je n'y crois pas, mais encore que en nuisible, elle a des choses à dire, Annie Dalgo.
01:07:02 Je vous parle des rats, je vous parle des souris.
01:07:05 La liste est longue sur ce qu'il y a à Paris.
01:07:09 Ce qu'on va faire, on ne va pas se fâcher, parce que justement, vous allez me voir dans un rôle,
01:07:15 comme on dit quand on a un rôle auquel on ne s'attend pas, un rôle de composition.
01:07:19 Ou à contre-emploi.
01:07:21 À contre-emploi, ça va. Je vais prendre la défense d'Annie Dalgo,
01:07:27 parce qu'il y a une vidéo qui cire, que nous l'avons nous-mêmes montrée,
01:07:31 où on voit Annie Dalgo qui ne maîtrise pas beaucoup certaines références.
01:07:35 Ça m'étonne.
01:07:36 Je crois que c'est de l'ironie. On n'est pas d'accord ?
01:07:39 Je crois qu'on est à peu près d'accord sur ce point, mais ça m'amusera de voir si vous êtes bonne en rôle de composition.
01:07:46 On va le voir juste après. Je vais créer le teasing après la pause.
01:07:50 Les titres avec vous, Michael Dorian.
01:07:56 Un accord semble avoir été trouvé entre syndicats et patronats d'agir arco
01:08:01 concernant les retraites complémentaires pour compenser l'inflation.
01:08:05 Les pensions des anciens salariés du privé seront revalorisées de 4,9% à partir du 1er novembre.
01:08:11 Alors si rien n'est signé pour le moment, une date butoir a été fixée à mercredi prochain.
01:08:15 Faut-il supprimer l'excuse de minorité dans les affaires de trafic de drogue ?
01:08:19 Vous êtes 62% à répondre oui dans notre dernier sondage CSA pour ces news.
01:08:23 Et dans le détail, 53% des électeurs de gauche y sont favorables.
01:08:27 Ce chiffre monte même à 69% au centre et à droite.
01:08:31 Et puis le Mont-Blanc mesure désormais 4805 mètres.
01:08:34 Le plus haut sommet d'Europe a perdu 2,22 mètres par rapport à 2021.
01:08:38 Une différence qui peut refléter les variations pluviométriques de l'été
01:08:41 et qui a déjà été observée dans le passé. Le Mont-Blanc est mesuré tous les deux ans depuis 2001.
01:08:47 Merci Miquel. Dans quelques instants, nous parlerons de l'éducation nationale.
01:08:52 Gabriel Attal annonce que le pas de vague s'est terminé.
01:08:55 Alors on va tous vous écouter sur ce sujet.
01:08:57 En particulier vous Stéphane Simon, vous êtes l'auteur du livre "Les derniers jours" de Samuel Paty.
01:09:02 On a envie de croire évidemment que le pas de vague s'est terminé.
01:09:07 Nous le verrons. On entendra le ministre, vous nous direz ce que vous en avez pensé.
01:09:10 Mais tout d'abord, il y a cette vidéo, cet extrait.
01:09:13 Et je vais demander à nos téléspectateurs de nous aider.
01:09:16 Nous ne sommes pas d'accord apparemment sur la réaction d'Anne Hidalgo
01:09:21 entre le roi Midas de la mythologie grecque et Midas l'entretien de voiture.
01:09:27 Ah bon c'est bien lui la chute là.
01:09:30 Alors on va regarder, on va se faire un avis ensemble.
01:09:35 Le roi Midas, cher collègue, il transformait tout ce qu'il touchait en or.
01:09:40 Et bien vous madame Hidalgo, vous êtes l'exact contraire.
01:09:44 Vous êtes l'anti-Midas.
01:09:45 Tout ce que vous touchez, y compris l'or des parisiens, ce bijou qui est notre capitale,
01:09:51 vous le transformez en plomb.
01:09:54 Je n'ai plus de voiture donc je ne sais pas du tout à quelle référence de Midas vous faites ici.
01:10:01 Ça doit être culturel.
01:10:04 Oui c'est culturel.
01:10:05 Moi je pense qu'elle répond avec, oui ça arrive, un point d'ironie.
01:10:11 Je pense qu'elle a compris évidemment la référence.
01:10:14 Avant ça je voudrais applaudir des deux mains monsieur Alphand
01:10:17 qui tient un discours d'une clarté et d'une lucidité
01:10:21 qui est partagé par quasiment l'ensemble de tous les parisiens
01:10:25 et pour ne pas dire de tous les franciliens qui sont privés de Paris également
01:10:30 grâce à la politique d'Anne Hidalgo.
01:10:32 Ensuite, je vous avoue que j'ai un doute.
01:10:35 Et le fait d'avoir un doute en dit long sur madame Anne Hidalgo.
01:10:41 Vous les condamnez en fait, doute ou pas doute ?
01:10:46 Franchement, parce que cette vidéo a beaucoup circulé, notamment sur les réseaux sociaux,
01:10:51 il y a ce conseiller de l'opposition qui explique en plus ce que fait Midas,
01:10:56 ce qui transforme évidemment Sarah.
01:10:57 Donc elle écoute l'explication et je pense qu'elle lui répond sur le ton, sur la voiture,
01:11:03 vu ce qu'elle a fait comme plan anti-voiture.
01:11:06 C'est l'ironie du cynisme.
01:11:09 C'est l'hypocynique comme vous le disiez.
01:11:11 Mais je pense qu'il n'y a pas d'inculture.
01:11:13 C'est peut-être un trait d'esprit de sa part.
01:11:15 En revanche, on parlait tout à l'heure de Niveau Radé-Pakrète
01:11:17 et des députés insoumis à l'Assemblée nationale.
01:11:20 Elle aurait pu rétorquer à son opposant et filer la métaphore du mythe
01:11:24 et lui dire que le roi Midas, certes, transformait tout ce qu'il touchait en or,
01:11:27 mais que ne pouvant plus se nourrir et boire,
01:11:29 il a fini par supplier Dionysos de lui retirer ce pouvoir.
01:11:33 Parce que finalement, transformer tout en or, est-ce une bonne option ?
01:11:36 Et c'est là qu'elle pourrait lui faire la morale de ce mythe.
01:11:39 Mais bon, blague à part, ça aurait peut-être pu permettre à Mme Hidalgo
01:11:44 de montrer qu'elle avait du répondant et de montrer à son opposant...
01:11:47 Alors après, effectivement, c'est un peu moins chiant.
01:11:49 D'accord, ça aurait eu plus de panache que Midas l'entretient de voiture.
01:11:52 Même si je n'ai rien contre.
01:11:53 On passe des essuie-glaces à Dionysos.
01:11:55 C'est vrai que c'est quand même un peu dommage.
01:11:58 Je voulais le montrer parce que...
01:12:00 Essayons aussi parfois, parce qu'il y a beaucoup de choses à dire
01:12:03 sur Mme Hidalgo, sur Paris, etc.
01:12:06 Pour ne pas rajouter des choses fausses, concentrons-nous quand même.
01:12:09 Et là, ce qui est formidable, c'est que suivre ce qui se passe en Conseil de Paris,
01:12:13 c'est plus qu'une série Netflix.
01:12:15 A chaque semaine, c'est facile.
01:12:17 Je vois vos yeux.
01:12:18 Ah oui, j'adore.
01:12:19 Entre Rachida Dati et Anne Hidalgo, c'est House of Cards.
01:12:22 Ça se passe aussi bien qu'une série canal.
01:12:24 Ah, bravo.
01:12:25 Le placement de produit.
01:12:29 Bon, alors, sujet important.
01:12:32 Et puis, je vais quand même garder, je le dis à nos amis en régie,
01:12:37 sur France Inter à la fin, s'il nous reste quelques minutes,
01:12:40 on en parlera tout à l'heure.
01:12:42 Mais sur Gabriel Attal, je le disais Stéphane Simon,
01:12:45 vous avez publié les derniers jours de Samuel Paty aux éditions Plon.
01:12:48 Le choc, la sidération, ce qui nous est arrivé en France
01:12:51 avec un professeur égorgé sur notre sol.
01:12:55 Écoutons Gabriel Attal, justement, sur l'autocensure des professeurs.
01:13:01 S'il est un phénomène qui doit plus particulièrement nous inquiéter,
01:13:06 il me semble que c'est celui de l'autocensure
01:13:09 que peuvent exprimer certains de nos professeurs
01:13:12 dans la transmission de leur savoir.
01:13:13 Un sur deux a admis l'avoir déjà fait.
01:13:16 Je le dis de manière très claire,
01:13:18 censurer un professeur, c'est censurer la République.
01:13:22 Peu importe les moteurs de cette autocensure,
01:13:24 peu importe que ce soit les coups de boutoir de l'islamisme
01:13:27 ou ceux de l'extrême droite qui imposent le silence de nos professeurs
01:13:30 dans ce qu'ils ont à transmettre à nos élèves.
01:13:32 Nous ne pouvons pas la laisser sans réponse.
01:13:35 En tous les cas, pardonnez-moi, mais il est droit dans ses bottes,
01:13:40 il est ferme sur ses principes.
01:13:42 On a envie que ça marche pour notre pays aussi.
01:13:45 Absolument, je pense qu'il fait son faute pour l'instant.
01:13:47 Il a vu peut-être de façon opportuniste
01:13:50 qu'enfin un discours d'autorité à l'éducation nationale
01:13:54 pourrait être payant.
01:13:55 En tous cas, Gabriel Attal, je ne sais pas s'il fait ça
01:13:57 par arrière-pensée politique ou autre,
01:13:59 mais je me félicite qu'il soit là et qu'il agisse ainsi.
01:14:03 Pour avoir enquêté sur l'affaire que vous rappeliez,
01:14:06 l'affaire Samuel Paty,
01:14:08 et je rappelle qu'on va fêter dans quelques jours
01:14:11 le troisième anniversaire de sa mort,
01:14:13 et qu'il est grand temps de se demander
01:14:16 ce que nous avons fait collectivement
01:14:18 de la mort de Samuel Paty.
01:14:20 Et jusqu'à présent, on n'avait pas fait grand-chose.
01:14:22 Donc si ce ministre pouvait faire en sorte aussi
01:14:25 que l'on retienne les leçons de ce qui a été un véritable abandon,
01:14:29 l'abandon de Samuel Paty par une partie de ses collègues,
01:14:32 pour ne pas dire le lâchage de quelques-uns d'entre eux,
01:14:35 l'abandon du ministère de l'Éducation nationale,
01:14:38 qui n'a pas su trouver les moyens de sa protection,
01:14:41 et puis le ministère de l'Intérieur,
01:14:43 qui n'a pas du tout actionné la protection que Samuel Paty méritait.
01:14:47 Eh bien si on arrive à sortir de ces années de plomb,
01:14:50 si j'ose dire, c'est-à-dire des années de détresse pour les professeurs,
01:14:53 je m'en féliciterais.
01:14:55 Il a raison, le ministre, de dire
01:14:57 qu'un professeur sur deux,
01:14:59 aujourd'hui, s'auto-censure,
01:15:03 n'ose plus raconter les valeurs de la République,
01:15:05 n'ose plus parler de liberté d'expression,
01:15:07 de peur de blasphémer.
01:15:08 On en est là.
01:15:09 Et il pourrait aussi ajouter un autre sondage
01:15:12 que je rappelais dans l'introduction de mon livre,
01:15:15 qui est qu'un professeur sur deux,
01:15:17 aujourd'hui, non seulement pense, mais aspire à démissionner,
01:15:21 veut démissionner, c'est-à-dire aller travailler ailleurs.
01:15:23 Dans quel métier, encore une fois,
01:15:25 vous avez des chiffres aussi préoccupants ?
01:15:27 Il y a donc véritablement de gros, gros travaux
01:15:29 qui attendent ce ministre, et souhaitons-lui bon courage.
01:15:32 Tout à fait. On va écouter un autre extrait, justement,
01:15:34 de Gabriel Attal sur ce sujet.
01:15:37 Et donc...
01:15:38 Je pense que c'est très prometteur.
01:15:40 À Belfort, il y a 55%...
01:15:42 Aux professeurs,
01:15:45 oui, nous tournons la page du pas de vague.
01:15:47 Nous l'avons démontré.
01:15:49 Oui, je vous soutiendrai.
01:15:51 Oui, je vous accompagnerai.
01:15:52 Oui, je vous défendrai toujours.
01:15:54 L'autorité est donc l'une des questions centrales de notre École.
01:15:57 J'aurai l'occasion de faire des annonces sur ce sujet
01:16:00 avant la fin de l'année, là aussi,
01:16:01 pour reconquérir l'autorité qui est due à l'École et à ses professeurs.
01:16:05 Je sais combien cette attente est forte
01:16:07 parmi les Français, mais aussi parmi les professeurs.
01:16:09 Nous serons au rendez-vous.
01:16:11 Écoutez, sur les mots,
01:16:13 dans les mots, en tous les cas, c'est une copie parfaite.
01:16:16 Oui, moi, je suis d'accord avec ce que disait Stéphane Simon,
01:16:18 c'est-à-dire qu'on ne peut que saluer le volontarisme du ministre.
01:16:22 Par contre, je vais peut-être vous sembler pessimiste,
01:16:25 c'est que j'ai le sentiment que la lame de fond
01:16:28 des volontés de censure,
01:16:30 notamment de la part des représentants de l'islam politique dans ce pays,
01:16:33 est tellement puissante que même le ministre,
01:16:36 le mieux intentionné du monde,
01:16:38 et je ne doute pas un seul instant que M. Attal a de bonnes intentions
01:16:40 pour l'école républicaine,
01:16:42 aura du mal à défendre,
01:16:44 comme il prétend le faire, les professeurs.
01:16:46 Dans un certain nombre de lycées et de collèges,
01:16:49 plusieurs professeurs m'en ont parlé,
01:16:52 quand vous voulez faire un cours, par exemple, d'éducation sexuelle,
01:16:55 que vous recevez des personnes qui, par exemple,
01:16:57 font de la prévention contre l'homophobie,
01:16:59 vous avez la moitié de la classe qui est arrêtée, dispensée par les parents,
01:17:02 d'autres qui sont là, ils se bouchent les oreilles,
01:17:04 et il reste quatre élèves qui écoutent la leçon.
01:17:06 Il y a d'autres exemples, quand vous faites des cours de physique chimique,
01:17:08 vous expliquez le Big Bang, par exemple,
01:17:10 il y en a beaucoup qui vont être extrêmement incommodés par cela,
01:17:13 au nom de leur religion, etc.
01:17:15 Les exemples sont légions, il n'y a que M. Ndiaye qui ne voulait pas les voir,
01:17:18 par idéologie pure et par cynisme,
01:17:20 probablement, peut-être même aussi un peu par calcul politique,
01:17:22 mais en tout cas, Gabriel Attal, lui, le relève.
01:17:24 Maintenant, il faut le saluer,
01:17:26 sur les actions qu'il peut mettre en place,
01:17:28 je pense que c'est une action gouvernementale,
01:17:30 ce n'est pas qu'une action du ministre de l'Éducation,
01:17:32 c'est une action du ministère de la Culture,
01:17:34 sur les questions culturelles dans ce pays,
01:17:36 défendre la culture française,
01:17:38 c'est une action probablement du ministère de l'Intérieur,
01:17:40 sur les questions aussi de sécurité et d'ordre public,
01:17:42 c'est une action du président de la République,
01:17:44 qui doit commencer par ne pas dire qu'il n'y a pas de culture française,
01:17:46 mais par l'affirmer et la défendre,
01:17:48 comme nous le disions tout à l'heure à propos de Jean-Luc Mélenchon au Maroc,
01:17:50 etc. Et c'est aussi un rapport à l'immigration massive.
01:17:54 Donc, si vous voulez, il faut avoir une réflexion holistique sur ce sujet-là,
01:17:57 et M. Attal, je salue sa bonne volonté,
01:17:59 mais lui non plus n'est pas le roi Midas,
01:18:02 et il ne peut pas tout transformer en or.
01:18:04 Il fait ce qu'il peut, mais je pense qu'il faut un soutien plus large.
01:18:07 - Evidemment, plus que sa chance,
01:18:09 parce qu'il s'est saisi de certains sujets sur l'Abaya et d'autres.
01:18:13 - Et le harcèlement, je vous remets à l'égout de ce qu'il a fait il y a quelques jours.
01:18:16 Envoyer des policiers chercher un harceleur dans la classe du harceleur,
01:18:22 c'est-à-dire pas attendre précisément qu'il n'y ait plus personne pour voir,
01:18:26 je trouvais que c'était assez courageux.
01:18:28 Il y a beaucoup de gens qui ont joué les vierges et farouchés
01:18:30 trouvant que ça stigmatisait cet élève.
01:18:32 Enfin, la première chose qui stigmatisait,
01:18:34 c'était plutôt la teneur des menaces que ce garçon faisait peser sur un autre de ses élèves.
01:18:40 Et je trouve qu'il fallait un certain courage pour se dire,
01:18:43 eh bien tant pis, faisons fi des médias pour une fois, faisons fi des belles âmes,
01:18:47 et essayons d'avoir une espèce d'exemplarité qui fasse un peu peur.
01:18:52 - Oui, mais vous dites faisons fi des médias, vous avez raison,
01:18:55 mais j'allais dire, épousons les aspirations des Français.
01:18:58 Parce que quand je dis cela, je pense qu'une majorité écrasante de Français est d'accord.
01:19:02 Notre courage aujourd'hui, c'est de suivre finalement ce que veulent les Français.
01:19:06 - C'est tout simplement de la justice sociale.
01:19:08 Quand on harcèle un autre élève, ça a pu nous arriver, ou ça pourra arriver à nos enfants.
01:19:12 Évidemment, on est du côté de la victime et pas du bourreau.
01:19:15 - Oui, mais d'intervenir avec des policiers, juste à ce niveau-là.
01:19:19 - Oui, mais il est très tranché, ferme.
01:19:21 Parce que sans doute, il voit évidemment qu'on est arrivé à un point de rupture.
01:19:24 Et que s'ils n'agissent pas maintenant, ça va être encore plus problématique par la suite.
01:19:30 - Oui, mais cette prise de conscience est salutaire, exactement.
01:19:33 - Vous avez oublié de dire l'impact des réseaux sociaux.
01:19:36 - Comment ça se fait qu'en France, pendant très longtemps,
01:19:38 50, 60, 70 % des Français veulent quelque chose et ne l'obtiennent pas ?
01:19:41 C'est parce que je pense qu'on vit sous la tyrannie des minorités.
01:19:44 Maintenant, c'est les minorités qui ont le pouvoir, les minorités agissantes,
01:19:47 qui décident de bloquer, de faire leur loi contre la majorité.
01:19:51 Et ce que fait Gabriel Attal est plutôt de bon sens,
01:19:53 dans la mesure où il fait le contraire de Pape Ndiaye, qui était le pire ministre de l'Histoire.
01:19:56 Donc il se dit, je vais faire exactement l'inverse de Pape Ndiaye et ça va marcher.
01:19:58 Et il se dit, tout simplement, il y en a marre des accommodements d'irrésonnable.
01:20:02 Il y en a marre de se complaire à des minorités qui sont brusquées par les problèmes religieux.
01:20:05 Il y en a marre d'être bloqué par certains qui n'ont pas le niveau,
01:20:08 alors qu'il faut élever et faire un nivellement par le haut.
01:20:10 Il y en a marre d'être bloqué par certains parents qui sont emmerdeurs
01:20:13 et qui pourrissent la vie de l'ensemble des élèves de l'établissement.
01:20:16 Il y en a marre que ce soit certains qui pourrissent la vie de certains quartiers,
01:20:19 qui pourrissent la vie de certaines écoles.
01:20:21 Mais il faut le faire.
01:20:22 Il faut quand même le faire.
01:20:23 Et je pense qu'il y a un point qui est essentiel qu'on n'aborde pas,
01:20:25 qui avait en partie abordé Paul Melun.
01:20:26 Certes, il y a des problèmes d'associations religieuses, des parents, etc.
01:20:29 Mais il faut aussi lutter, et c'est ça le défi qui l'attend dans les prochains mois,
01:20:32 contre sa propre administration.
01:20:34 Parce qu'il y a beaucoup d'islamo-gauchistes et de déconstructeurs,
01:20:37 même au sein de l'administration nationale.
01:20:38 On l'a vu notamment au rectorat de Versailles, sur les questions de harcèlement.
01:20:40 Complètement.
01:20:41 C'est ce que je voulais ajouter comme précision.
01:20:43 Effectivement, c'est que d'un côté, il y a toutes ces mesures volontaristes,
01:20:47 et on n'a pas à remettre en cause la bonne volonté du ministre actuel.
01:20:51 On voit néanmoins que sont mis sur le même plan des profs qui disent s'auto-censurer,
01:20:56 soit parce qu'ils ont affaire à des islamistes en herbe,
01:20:59 soit parce que c'est l'extrême droite.
01:21:01 On ne sait pas trop où regarder dans ces cas-là.
01:21:04 Et les deux sont mis sur le même plan,
01:21:06 comme si c'était un problème quasiment identique et commun.
01:21:11 Je remarque tout de même une nuance.
01:21:13 D'un côté, quand c'est l'islamo-gauchisme et autres,
01:21:16 c'est vraiment pour torpiller l'enseignement,
01:21:19 la transmission de nos valeurs historiques et républicaines.
01:21:22 De l'autre, s'il y a des parents plus que maladroits,
01:21:25 puisqu'ils peuvent intimider des professeurs,
01:21:27 c'est justement pour lutter contre l'infamiation hautiste à l'école,
01:21:32 contre les lobbies trans-LGBT qui noyotent l'éducation nationale depuis des années.
01:21:37 Et ce ne sont pas du tout les mêmes valeurs.
01:21:39 Très bien. Mais enfin, quand même, laissons-le,
01:21:42 parce que là, on est passé vraiment de tellement de choses différentes.
01:21:46 Surtout, il faut penser aux professeurs et à leur sécurité.
01:21:48 Oui, parce que...
01:21:49 Vous avez le prix, M. Tachy.
01:21:50 Il nous reste quelques minutes. Pardonnez-moi, Caroline.
01:21:52 Mais peut-être que vous avez devenu dire quelque chose d'important.
01:21:55 Non, non, on en reparlera de toute manière, malheureusement.
01:21:58 Non, il nous reste quelques minutes. Par rapport à quoi ?
01:22:00 Allez-y, allez-y, je vous en prie.
01:22:01 Non, non, c'était juste pour aller dans votre sens, à bander,
01:22:03 par rapport aux professeurs qui ne se sentent pas soutenus depuis l'affaire Paty, malheureusement.
01:22:07 Alors, il a dit "je vous défendrai".
01:22:09 Oui, c'est très bien de le dire, mais...
01:22:10 C'est ça, je vous crois d'emblée.
01:22:12 Voilà, c'est ça.
01:22:13 Je trouve que c'est... Dans ce cas-là...
01:22:14 C'est très important d'envoyer des signaux.
01:22:15 Il y a une portée symbolique, mais bien au-delà du symbole,
01:22:18 il faut que les... La peur, entre guillemets, change un peu de camp.
01:22:21 Et puis, il faut que les professeurs se sentent soutenus.
01:22:24 Il faut que les professeurs sentent qu'il y a une autorité derrière
01:22:28 qui protégera le moment venu un professeur menacé.
01:22:31 C'est très, très important.
01:22:32 Et une unanimité politique.
01:22:33 Alors, il n'y a pas d'unanimité au Conseil de Paris, vous l'avez remarqué.
01:22:36 Nous parlions tout à l'heure du sujet d'Anne Hidalgo,
01:22:39 et de ce qui se passe au Conseil de Paris.
01:22:41 Et nous avons une téléspectatrice de choix, ils le sont tous, évidemment.
01:22:44 Je vous en remercie d'ailleurs.
01:22:45 Vous nous placez souvent en première chaîne d'info, donc merci beaucoup.
01:22:49 Rachida Dati nous regarde, et elle, elle insiste plutôt sur...
01:22:53 le mépris, dit-elle, sur les finances.
01:22:55 10 milliards de dettes.
01:22:57 Eh oui.
01:22:58 Ça, c'est un héritage.
01:22:59 C'est un héritage.
01:23:00 Un peu lourd.
01:23:01 En monnaie sonnante et très bûchante que nous n'avons plus.
01:23:03 Non, mais il faut dire que la droite a donné les clés de la capitale,
01:23:06 avec un excédent budgétaire en 2001.
01:23:08 Le règne de Bertrand Delanoë et son invention, qui est Madame Hidalgo,
01:23:11 ne font que creuser, année après année...
01:23:14 Ce qui me fait soif, c'est que j'appuie sur un bouton, vous y allez, vous, Mme Hidalgo.
01:23:17 C'est elle qui a commencé, c'est pas moi.
01:23:19 Ah, c'est elle, c'est pas moi, attention.
01:23:21 C'est celui qui dit qui fait le commentaire.
01:23:23 Alors là, ça m'intéresse, parce que je vais finir cette...
01:23:25 Comment dire ?
01:23:26 Le lundi 25 septembre, au matin, les auditeurs de France Inter
01:23:29 ont pu écouter une nouvelle chronique de Marine Bausson,
01:23:33 qui est coprésentatrice de l'émission "Jusqu'ici, tout va bien".
01:23:36 Alors, elle a comparé une journaliste que je connais bien,
01:23:38 parce que j'ai passé une dizaine d'années sur Public Sénat,
01:23:40 qui est une chaîne que j'aime beaucoup, et cette journaliste, je l'aime beaucoup,
01:23:43 c'est une grande professionnelle et une collègue de choix,
01:23:45 elle s'appelle Tam Tran Ngui,
01:23:47 et elle a comparé avec un personnage d'un film d'animation de Disney.
01:23:50 Alors, je ne maîtrise pas tous les codes de ces films, de ces dessins animés,
01:23:55 donc on va regarder la séquence.
01:23:57 Et ce qu'il y a, Tam Tran Ngui s'est exprimée sur les réseaux sociaux,
01:23:59 elle a considéré que c'était une forme de racisme,
01:24:01 elle l'a dénoncé, l'humoriste ou journaliste s'est excusé depuis,
01:24:06 donc je ne veux pas en rajouter,
01:24:08 mais ce qu'il soint, c'est qu'il y a une forme parfois de racisme ordinaire,
01:24:12 et ça n'a rien d'ordinaire.
01:24:14 Regardons cette séquence.
01:24:15 Du coup, Public Sénat, c'était un petit peu leur journée ou jamais, quoi.
01:24:18 Ils avaient sorti les grands moyens, la totalité de leurs journalistes étaient sur le coup,
01:24:21 et ils étaient tous les trois sur les dents pour nous dire que des gens qu'on connaissait pas avaient gagné.
01:24:26 Et en fait, ce que je me dis, c'est que si c'était vraiment leur Festival de Cannes,
01:24:29 peut-être qu'il aurait été mieux de le faire vraiment comme au Festival de Cannes.
01:24:32 Et le prix du siège de sénateur du Jura est attribué à...
01:24:37 Je décachette l'enveloppe...
01:24:40 Sylvie Vermeillez pour le Parti Radical !
01:24:44 Sylvie Vermeillez se présentait comme tête de liste du Parti Radical,
01:24:48 elle a été élue dès le premier tour,
01:24:50 on la connaît notamment pour sa participation à "Non, autant pour nous".
01:24:54 On n'avait jamais entendu parler de Sylvie Vermeillez !
01:24:57 Alors sinon, moi j'ai beaucoup aimé regarder Public Sénat,
01:24:59 parce que la présentatrice, c'est Tantran Uy, le sosie de Lilo, de Lilo et Stitch,
01:25:03 accompagné de Thomas Hug.
01:25:05 On n'avait pas de nouvelles de Thomas Hug, le BGTF1 !
01:25:07 Et bien il est sur Public Sénat.
01:25:09 Du coup, je pense que si on cherche un peu, c'est là aussi qu'on va retrouver des gens dont on n'entend plus parler,
01:25:13 Patrick Sabatier, Sylvain Mirouf, Marlène Schiappa...
01:25:16 Pour l'humour, on repassera, mais à la limite ça c'est subjectif.
01:25:19 Ce que dit Tantran Uy, voilà, elle dit "soulignez ma ressemblance avec Lilo,
01:25:23 c'est pareil qu'appeler un noir kirikou, un hispanique pépito, c'est raciste,
01:25:26 et simplement, il ne faut pas s'amuser de l'origine".
01:25:29 La journaliste humoriste s'est excusée, j'allais dire "dont acte",
01:25:33 mais enfin, soyons vigilants, parce que parfois on l'oublie dans certains médias,
01:25:37 et c'est la géométrie variable, voyez-vous.
01:25:40 - C'est exactement ça. - Les bonnes nouvelles, le journal des bonnes nouvelles.
01:25:44 C'est avec vous Simon.
01:25:46 On commence avec cette histoire formidable pour les personnes paralysées.
01:25:52 Les travaux des scientifiques donnent de plus en plus de résultats.
01:25:55 Alors les images que vous voyez nous viennent de Richemont, dans l'état du Texas.
01:25:58 Il s'appelle Oswald Redis, il a 68 ans.
01:26:01 Il a pu retrouver l'usage de son bras gauche, grâce à un bras robotique contrôlé par sa pensée.
01:26:06 Il y a 9 ans, il a été victime d'un accident vasculaire cérébral
01:26:10 qui lui a fait perdre l'usage de son bras gauche.
01:26:13 La France championne du monde dans un sport que vous ne connaissez peut-être pas,
01:26:16 il s'agit du tir à l'arc à cheval.
01:26:18 Alors les championnats du monde ont eu lieu en Mongolie, c'est le berceau de cette discipline.
01:26:22 Et dans ce sport, il convient bien sûr de briller aussi bien en équitation qu'en tir,
01:26:26 et parmi nos champions du monde, figure Rafael Malay.
01:26:29 Il a 17 ans, il a découvert la discipline quand il avait 4 ans.
01:26:32 Il ne s'est jamais éloigné de son rêve de devenir champion du monde,
01:26:35 rêve qu'il a donc réalisé.
01:26:37 Et enfin, il ne mordra plus, en tout cas à la Maison Blanche.
01:26:40 On parle du chien du couple Biden.
01:26:42 Il s'appelle Commander, c'est un berger allemand,
01:26:45 et il a dû quitter la Maison Blanche à cause de sa fâcheuse tendance à mordre le personnel.
01:26:50 Alors malgré un stage de dressage, il a récemment mordu un agent de sécurité
01:26:54 et 10 autres incidents ont été recensés à cause de Commander.
01:26:57 Alors les Biden, ils n'ont pas de chance, puisque dans le passé déjà,
01:27:00 le couple avait dû se séparer d'un des chiens qui mordait
01:27:03 et se confier à des amis qui vivaient dans un environnement bien plus calme
01:27:06 que la Maison Blanche, chère Sonia.
01:27:08 - Ça c'est une bonne nouvelle ça ?
01:27:10 - Quelle agressivité !
01:27:12 - Le personnel de la Maison Blanche est tranquille.
01:27:14 Commander, ils peuvent y aller trop vite.
01:27:16 - Quel est le critère pour sélectionner une bonne nouvelle ?
01:27:20 Que le chien ne morde plus ?
01:27:22 - C'est mon secret ça, je ne le dirai à personne.
01:27:25 - Ah, secret de fabrique. - Un secret professionnel.
01:27:27 - Merci cher Simon, merci à vous.
01:27:29 Je vous remercie, c'était un plaisir de vous avoir autour de cette table.
01:27:31 A très bientôt. - A très bientôt.
01:27:33 - Merci, c'était un plaisir partagé.
01:27:35 - Restez avec nous, je l'espère.
01:27:37 C'est Nelly Nenac, 180 minutes, et je vous retrouve dès lundi évidemment, à midi.
01:27:41 Et puis le grand rendez-vous, c'est ce dimanche.
01:27:44 Ce sera François-Xavier Bellamy, notre invité, à 10h en direct.
01:27:48 [musique]
01:27:50 Miam !
01:27:50 [Musique]

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