« Tous en mêlée », c'est le rendez-vous rugby qu'on vous propose tous les lundis et tous les jeudis pendant la Coupe du monde. Anne-Sophie Bernadi et sa bande d'experts vous présentent tous les enjeux de ce Mondial avec, aujourd'hui, l'internationale française Coumba Diallo et Yann Chabenat, journaliste rugby
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00:00 -William Servette n'a pas de doute
00:01 quant à la capacité d'Antoine Dupont à jouer le quart de finale.
00:05 -S'ils le disent, oui, on va leur faire confiance.
00:08 C'est eux qui sont à la manoeuvre.
00:10 Ca a été très rapidement évoqué,
00:12 le fait qu'ils puissent être de retour pour l'Afrique du Sud.
00:15 Dans quel état de forme ? Titulaire ? Remplaçant ?
00:18 Il y a encore beaucoup de questions.
00:20 Il en reste deux avant ce quart de finale.
00:23 Permettons d'apporter les réponses.
00:25 -Le staff le dit, mais est-ce que ça peut être un bluff
00:28 pour l'équipe de France ? On ne joue pas de la même façon
00:31 quand on a dans l'équipe en face Antoine Dupont ou pas ?
00:34 -Non, je ne pense pas que c'est un bluff,
00:36 il le dit, qu'il va très bien.
00:38 C'est rassurant pour nous de savoir qu'il est là,
00:41 pour les joueurs, pour la France aussi.
00:43 Je ne pense pas que c'est un bluff,
00:45 car je pense que c'est quelqu'un qui apporte énormément,
00:48 beaucoup de dynamisme dans cette équipe.
00:50 Même juste d'être là et de ne pas s'entraîner,
00:53 c'est très important pour cette équipe.
00:56 -Au contraire d'un bluff, c'est plutôt toute une stratégie
00:59 qui se met en place autour du retour d'Antoine Dupont.
01:02 Stratégie de communication aussi, on envoie des messages positifs.
01:06 Il faut se remettre dans la perspective
01:08 de ce qui s'est passé, il est blessé il y a huit jours.
01:11 Il va reprendre dimanche, donc dix jours après sa blessure
01:14 et une opération, Antoine Dupont de retour à l'entraînement.
01:17 Tout est fait pour encadrer au mieux son retour.
01:20 Ca en dit long sur l'importance du joueur,
01:23 mais aussi sur les peurs que peuvent générer son absence.
01:26 Sans Dupont, on sent que ça va être compliqué.
01:28 -Rassuré, c'est le mot qu'on entend de la bouche de Koumba,
01:32 la déclaration de la WC a un peu éteint le feu, non ?
01:35 On en a trop fait, ces derniers jours ?
01:37 -Oui, clairement. -Pardon, les médias.
01:40 -Non, mais oui, oui, oui.
01:42 J'ai pas souvenir de joueurs qui ont autant focalisé l'attention
01:47 de par leur absence.
01:49 On parlait de la présence d'un joueur
01:51 qui a fait ce qu'il pouvait apporter.
01:53 Les Serge Blanco, tous les grands joueurs,
01:55 on en parle beaucoup plus parce qu'il est pas là.
01:58 Ca en dit long sur l'importance de joueurs,
02:01 mais on en fait trop. Il y a 14 autres,
02:03 même 22 autres qui sont là. C'est à eux qu'il faut.
02:06 -Oui, je suis d'accord avec toi.
02:08 C'est leur manque de respect ?
02:09 -Pas un manque de respect,
02:12 mais peut-être les éteindre un peu plus
02:15 qu'Antoine Dupont, pardon.
02:18 C'est vrai que Dupont, Dupont, Dupont,
02:21 comment il va, Dupont, Dupont,
02:23 il y a d'autres joueurs.
02:24 Si Dupont n'est pas là,
02:26 d'autres joueurs peuvent le supplier,
02:28 même si c'est un très bon joueur.
02:30 -Moi, j'ai quelques... Mes potes qui sont pas rugby
02:33 me parlent de Dupont,
02:35 parce qu'il est blessé.
02:36 On parle plus de la Coupe du monde
02:38 à travers la blessure d'Antoine
02:40 que de la présence de ce joueur.
02:42 Les joueurs qui vont être sur le terrain...
02:44 On est déjà tous focus sur le quart de finale.
02:47 Il y a l'Italie.
02:48 Il y a l'Italie. Voilà, c'est le match piège.
02:51 On est en train de se mettre dans les conditions
02:53 du match piège, on se focalise sur Dupont,
02:56 l'Afrique du Sud, l'Irlande. Il y a l'Italie.